Le PDG de McLaren, Zak Brown, a révélé que les progrès réalisés par Renault sur son unité de puissance devraient donner une pleine satisfaction l’an prochain.

McLaren, qui est équipée du moteur Renault depuis la saison 2018, a terminé sixième cette année au classement constructeurs en raison d’un manque de compétitivité, d’une part lié au châssis de la MCL33, mais aussi, en raison du manque de puissance du groupe propulseur Renault par rapport au Mercedes ou au Ferrari.

Dans ce contexte, McLaren espère beaucoup de la part du constructeur français cet hiver, ce qui permettrait à l’équipe britannique de signer son grand retour au somment de la hiérarchie en 2019, après quatre années anonymes.

« Renault nous a confié qu’ils étaient très satisfaits de leurs progrès réalisés, ils ont trouvé beaucoup de chevaux et ils pensent qu’ils seront dans la zone de performance en 2019. » déclare Zak Brown.

« Ce n’est pas approprié pour moi de donner les chiffres, mais je pense qu’ils ont l’impression qu’ils seront très compétitifs la saison prochaine. »

Coup de bluff ou vraie information, seule la séance de qualifications du Grand Prix d’Australie en mars prochain nous permettra de savoir avec certitude si le moteur Renault a réellement fait un pas en avant.

La 10ème édition du Téléthon du Circuit Paul Ricard a rencontré un franc succès le 1er décembre dernier avec plus de 8300 euros récoltés au profit de l’AFM Téléthon.

Venus entre amis ou en famille, plusieurs centaines de visiteurs ont participé aux multiples activités proposées dans le paddock moyennant quelques euros : baptêmes en SSV, tours en camion de pompiers, espace de jeux vidéos, photo souvenir dans une monoplace, kart à pédales, skate électrique, balades en Side Car et Spyder, espace chantier et lance à eau des pompiers etc… Les sportifs et promeneurs ont pu fouler l’asphalte du circuit pour des balades à pied ou en vélo.

La journée s’est achevée par la traditionnelle tombola qui a enregistré cette année un grand nombre de participants grâce aux superbes et nombreux lots mis en jeu par les partenaires du Circuit Paul Ricard et de l’Aéroport International du Castellet.

L’organisation d’un Grand Prix de Formule 1 dans les rues de Londres pourrait bien devenir réalité dans un futur plus ou moins proche si l’on en croit les propos tenus par la municipalité d’un côté et la parole de Ross Brawn de l’autre.

Londres a déclaré vouloir étudier toutes les options possibles pour pouvoir accueillir la Formule 1, alors que Ross Brawn ne verrait aucun inconvénient à l’organisation d’une course à Londres, à condition qu’elle ne soit pas organisée au détriment de Silverstone.

« Londres est toujours ouvert à accueillir les plus grands événements sportifs du monde, de la finale de l’Euro 2020 à la NFL, en passant par la coupe du monde de cricket ou la Major League de Baseball. » déclare le porte-parole de la mairie de Londres.

« Le maire pense qu’il devrait être possible d’organiser une course dans Londres à l’avenir, et il a demandé à son équipe d’étudier les options avec la Formule 1. »

Du côté de la Formule 1, Ross Brawn, le manager sportif de la catégorie reine du sport automobile, estime qu’une course dans les rues de Londres est envisageable, mais seulement en complément du Grand Prix de Grande Bretagne, qui se déroule à Silverstone.

« Nous aimerions voir Londres compléter Silverstone, pas le remplacer. » assure Brawn. « Nous pourrions trouver des manières de faire fonctionner ça pour les deux parties. »

« Londres est une ville emblématique, avec une histoire énorme pour le sport, et il y a un grand enthousiasme. »

Le directeur des études de marché de la Formule 1, Matt Roberts, a confirmé que la F1 diffusera les essais hivernaux 2019 sur son canal dédié F1 TV.

Il n’a pas encore été décidé si la diffusion sera exclusivement réservée aux membres F1 TV Pro ou si les membres Access recevront également le flux.

« F1 TV couvrira les essais hivernaux la saison prochaine. » a confirmé Matters lors d’une séance de questions/réponses sur le réseau social Reddit.

Après le rachat de la Formule 1 par les Américains de Liberty Media en 2017, les règles concernant la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux ont été considérablement assouplies, alors que durant des années, l’ancien PDG de la F1, Bernie Ecclestone, s’y était farouchement opposé.

En 2013, Sky Sports avait déjà diffusé les essais hivernaux, mais ceux-ci n’étaient disponibles que pour les clients abonnés à Sky Sports au Royaume-Uni et en Irlande.

Les essais hivernaux 2019 se tiendront à Barcelone durant huit journées, une première session de quatre jours du 18 février au 21 février 2019 et une seconde session du 26 février au 1er mars 2019.

Notez également que F1only.fr vous fera vivre les essais hivernaux 2019 en Live texte depuis Barcelone.

Pour la première fois, Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, reconnaît indirectement que le Français Esteban Ocon pourrait remplacer Valtteri Bottas chez Mercedes si le Finlandais ne se montre pas au niveau d’ici 2020.

Esteban Ocon, qui a piloté deux saisons pour Racing Point Force India, a perdu son baquet en 2019 au profit de Lance Stroll, dont le père a racheté l’écurie l’été dernier.

Dans ce contexte, Ocon a trouvé refuge chez Mercedes en tant que troisième pilote pour 2019, et nombreux sont ceux qui pensent que le Français va prendre la place de Valtteri Bottas d’ici 2020.

Toto Wolff n’a pas écarté cette hypothèse, même si le manager autrichien souligne que d’autres options sont également envisageables pour Ocon en 2020 et réitère une nouvelle fois sa confiance à Valtteri Bottas.

« Nous avons des options pour Esteban pour 2020, mais bien-sûr, il pourrait également être une option pour Mercedes. Cela dépend de la façon dont la saison s’annonce chez Mercedes et de la façon dont Valtteri se comporte. » déclare Wolff à ESPN.

« Cependant, nous n’avons perdu aucune de notre confiance en Valtteri, nous sommes à 100% derrière lui parce que nous avons la confiance en nos pilotes. »

« Si nous le supportions pas, nous ferions aussi bien de changer [de pilote] maintenant, mais nous ne le faisons pas. »

« Nous pensons qu’il est notre homme, et évidemment, Esteban est dans les starting-blocks car il tient à piloter cette voiture. »

Le débutant en Formule E, Oliver Rowland, s’est dit satisfait de sa première performance pour Nissan e.dams en Arabie Saoudite, lors de la manche inaugurale de la saison 5, où il a terminé septième.

Rowland n’a pu effectuer qu’une poignée de tours durant les tests de prè-saison à Valence en octobre avant de prendre part à sa première course en Formule E samedi dernier à Riyad pour le compte de Nissan.

« Je pense que je dois être très heureux du travail que l’équipe et moi-même avons accompli pour cette première course. » déclare Rowland à e-racing 365.

« En fait j’ai été assez surpris de mon confort, en particulier à haute vitesse, je pouvais pousser la voiture très fort et j’étais très confiant. »

« Je vise toujours un peu plus, mais vu que je n’avais pratiquement pas fait de tours, puis ce qui s’est passé avec la pluie [le samedi matin à Riyad], c’était ma première fois sur le sec. »

« J’étais en train d’apprendre et je me suis adapté assez rapidement. Les trois ou quatre premiers tours ont été fous, et j’ai essayé d’attaquer et de garder un peu d’énergie, c’était assez difficile, mais j’ai vraiment apprécié. »

Nissan e.dams a récolté 14 points pour sa première course en Formule E, ce qui place le constructeur au quatrième rang du classement par équipe.

Helmut Marko a tenu à insister sur le fait que Red Bull a adopté une approche complètement différente avec Honda par rapport à McLaren.

Lors de la collaboration entre Honda et McLaren de 2015 à 2017, le plus gros problème a été le manque de communication entre les deux entités, ce qui s’est traduit sur la piste par des soucis de fiabilité durant trois saisons, et sans jamais qu’aucune des deux parties ne sache réellement pourquoi.

En 2019, Honda fournira à Red Bull et Toro Rosso son moteur V6 turbo hybride, et alors que le travail de développement a déjà débuté il y a de cela plusieurs mois, Helmut Marko souligne combien l’approche avec le motoriste japonais est différente de celle adoptée par McLaren.

« Jusqu’à présent, toutes leurs promesses sur le plan technique ont été tenues. » a déclaré Helmut Marko sur la chaîne de télévision autrichienne Servus TV.

« Si cela continue, nous aurons alors une grande chance de nous battre pour le titre la saison prochaine. »

« Nous avons une approche très différente de McLaren. C’est la première fois en quatorze ans que nous avons un statut d’équipe d’usine. » souligne l’Autrichien.

« Nous avons dit à Honda : Apportez-nous le moteur le plus puissant que vous puissiez construire, et tout ce que vous apporterez, nous le mettrons dans la voiture. »

« Chez McLaren l’approche était différente. Nous sommes prêts à accepter que Honda ait une culture différente, mais ils ont le potentiel et les ressources financières pour réussir en F1. Nous verrons bien comment les choses se dérouleront. »

Après plusieurs mois d’hospitalisation en raison d’une greffe de poumon, Niki Lauda a enfin pu rentrer chez lui, selon son ami Helmut Marko.

Le Dr Marko, ami de longue date de Niki Lauda, a révélé à la télévision autrichienne que le directeur non exécutif de l’équipe Mercedes a pu rejoindre sa famille chez lui pour les fêtes de fin d’année, où il devra rester encore quelques semaines au calme.

« Son rétablissement se passe très bien. Après cinq mois, Niki a enfin pu quitter l’hôpital et sa clinique de rééducation pour rentrer chez lui. » a expliqué Helmut Marko sur Servus TV, la chaîne appartenant à Red Bull.

« Tous ses organes fonctionnent très bien, il doit désormais reprendre des forces. Je suis optimiste quant au fait qu’on pourra de nouveau l’avoir parmi nous dans le paddock en Australie en mars prochain. »

Rappelons que Niki Lauda, âgé de 69 ans, a subi une transplantation pulmonaire au mois d’août dernier et n’est plus apparu publiquement depuis.

Si Daniel Ricciardo devait retenir un seul moment chaud vécu en 2018, ce serait sa victoire à Monaco au volant de sa Red Bull, deux ans après une victoire loupée à cause de son équipe dans les rues de la principauté.

Le pilote australien a bien failli une nouvelle fois passer à côté de la victoire à Monaco cette année, en raison d’une succession de problèmes qui ont touché sa monoplace en course.

Mais finalement, avec un problème sur le système hybride, des freins complètement surchauffés et un rapport en moins sur sa boîte de vitesses, Ricciardo a tant bien que mal réussi à franchir la ligne d’arrivée en tête à Monaco en 2018.

« Le sentiment de franchir la ligne d’arrivée à Monaco était plus soulageant qu’autre chose parce que cette victoire était en cours depuis deux ans. » explique Daniel Ricciardo.

« Ne vous méprenez pas, j’étais extatique, mais avec tout ce qui se passait avec la voiture, le soulagement était primordial. »

« La voiture a commencé à avoir des problèmes en début de course et, au départ, je ne pensais pas pouvoir tenir le coup. J’ai vu Seb [Vettel] prêt à bondir et j’ai pensé « oh boy ». »

« Je perdais tellement de temps dans les lignes droites, la seule façon de rester devant lui était d’aller très vite dans les virages, ce qui dégradait les pneus. J’ai donc pensé qu’il ne tiendraient pas pour me permettre de défendre en fin de course. »

« Après un moment, j’ai repris le rythme, et j’ai commencé à croire que je pouvais le retenir, et à mi-course, j’ai cru le faire. Mais à ce moment-là, les freins ont commencé à céder! Ils sont devenus critiques pendant une période de voiture de sécurité virtuelle et l’équipe pensait que nous allions devoir abandonner, mais ils ne me l’ont pas dit ! »

En 2019, l’Australien pilotera pour l’équipe Renault aux côtés de l’Allemand Nico Hulkenberg.

L’équipe Renault n’observera aucune trêve durant l’hiver, puisque les usines de Viry-Châtillon et d’Enstone en Angleterre ne fermeront pas entre Noël et le jour de l’an cette année.

Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, insiste sur le fait que la trêve hivernale est le seul moment de l’année où les équipes peuvent travailler sans relâche pour déterminer « le visage » qu’aura la prochaine saison de F1 pour le constructeur français.

« On souhaite se donner le maximum de chances d’avoir une voiture et un moteur à la hauteur des attentes dès les essais hivernaux. » explique Cyril Abiteboul à nos confrères d’Auto Hebdo.

« C’est quand même la période essentielle pour déterminer le visage qu’aura notre saison l’an prochain donc ça bosse tous les jours. Tout le monde s’est mobilisé de bon cœur. » insiste le manager français.

Rappelons que Renault a atteint son objectif en 2018 en terminant à la quatrième place au classement des constructeurs. Pour 2019, Renault pourra compter sur un duo de pilotes expérimentés avec Nico Hulkenberg et Daniel Ricciardo, fraîchement débarqué de chez Red Bull Racing.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Sebastian Vettel estime que c’est à partir de Singapour que Ferrari a connu les plus grandes difficultés face à Mercedes.

Tout le monde estime que Sebastian Vettel a anéanti ses chances de titre (et celles de Ferrari au passage) au Grand Prix d’Allemagne lorsque le pilote Ferrari a été victime d’une sortie de piste à faible allure alors qu’il menait le Grand Prix et semblait se diriger vers la victoire.

Mais pour Vettel, c’est à partir du Grand Prix de Singapour que Ferrari a eu le plus de difficultés face à Mercedes, incapable de suivre le rythme imposé par les deux flèches d’argent.

« Nous ne devons pas réfléchir à une seul moment, mais à l’année entière, au travail accompli et aux efforts déployés par Ferrari depuis la fin de l’année dernière. » déclare Sebastian Vettel.

« Je pense que nous avons eu nos chances, nous avons utilisé la plupart d’entre elles, mais pas d’autres. »

« Mais au final, nous n’avons pas été assez bons, le point crucial était Singapour. A partir de ce moment-là, nous n’arrivions plus à suivre Mercedes durant quelques courses. »

« Et puis, il s’est passé des choses qui ne nous ont pas aidé : nous ne pouvions pas capitaliser sur les résultats à cause des erreurs que nous avons commises et d’autres que j’ai commises… »

Le jeune pilote Lando Norris débutera sa carrière de pilote de Formule 1 avec McLaren en 2019 et sait très bien que rien ne peut encore garantir les progrès qu’espèrent toute l’équipe et les fans.

McLaren n’a pas connu une saison 2018 qu’elle espérait en terminant l’année à la sixième position au classement des constructeurs. La formation britannique a surtout payé le fait de ne pas avoir suffisamment développé sa monoplace à partir du Grand Prix d’Espagne.

Mais pour Norris, qui a suivi McLaren durant une année pour se mettre « dans le bain », l’équipe a changé ses méthodes de travail, ce qui devrait se traduire par des résultats probants en 2019, même s’il reconnaît qu’il peut y avoir des surprises, bonnes ou mauvaises, dés les essais hivernaux.

« L’équipe a de bonnes idées de ce que quoi ils travaillent, des éléments qu’ils essaient d’améliorer, toutes ces petites choses pour lesquelles on peut dire qu’ils ont énormément de données permettant d’affirmer que c’est mieux. » explique Norris.

« Mais les choses peuvent toujours changer, parfois ça semble bien en soufflerie, au niveau aéro ou autre, et lorsque l’on prend la piste, il se passe quelque chose de légèrement différent par rapport à ce que l’on attendait. »

« Ils sont confiants quant au fait de faire les bonnes modifications. Il y a eu un changement assez important dans l’équipe et dans la manière dont ils abordent le travail et le développement pour l’année prochaine. »

« Ils mettent davantage l’accent sur quelque chose qui est mieux à 100%, au lieu de dire : « On dirait que ça va être mieux » et de le mettre sur la voiture. »

« Je pense qu’ils ont une compréhension bien meilleure, mais seul le temps nous le dira. »  conclut le jeune Britannique.

Helmut Marko a tenu à rappeler à quel point McLaren a été mauvaise cette année, alors que l’équipe britannique disposait du même groupe propulseur Renault que Red Bull Racing.

Red Bull Racing a terminé la saison 2018 à la troisième position au classement des constructeurs avec 419 points inscrits, tandis que McLaren a terminé au sixième rang avec seulement 62 unités inscrites après 21 courses.

« Étions-nous inquiets en début de saison d’affronter une équipe McLaren équipée du même moteur que nous ? Nous leur avons pris deux tours par course en moyenne cette année : Vous avez votre réponse ! » déclare Helmut Marko au site allemand Motorsport-Magazin.com

« C’est tout à fait normal qu’ils étaient les plus rapides en virage l’an passé à Spa-Francorchamps, sachant qu’ils braquaient leurs ailerons à fond afin d’avoir le plus d’appui possible. »

« Mais cela ne veut pas dire pour autant que vous possédez le meilleur châssis du plateau. Ils étaient largués en ligne droite, si nous avions fait la même chose qu’eux, nous n’aurions jamais obtenu de tels résultats cette année. »

« En Formule 1, tout est une question de compromis, c’est le chrono qui est le meilleur indicateur, pas les vitesses de passage dans les courbes. »

Le pilote Toro Rosso, Alex Albon, a enfin choisi son numéro de course permanent, qui devra le suivre tout au long de sa carrière en Formule 1.

Le jeune pilote thaïlandais, qui a été choisi pour remplacer Brendon Hartley aux côtés de Daniil Kvyat l’an prochain chez Toro Rosso, arborera le numéro #23 sur la carrosserie de sa monoplace, ainsi que sur sa combinaison et son casque.

D’abord confirmé chez Nissan en Formule E, Alex Albon a été durant de longues semaines au centre de plusieurs rumeurs l’envoyant directement en Formule 1 en 2019, rumeurs qui se sont avérées vraies lorsque Red Bull a confirmé la venue du jeune Thaïlandais chez Toro Rosso pour la prochaine saison de F1.

Ce Britannique né à Londres au Royaume-Uni en 1996 roule en sport automobile sous licence Thaïlandaise. Il fera ses débuts en catégorie reine du sport automobile en 2019 et deviendra le premier pilote de nationalité thaïlandaise depuis Prince Bira en 1954.

Sergey Sirotkin ne perd pas l’espoir de retourner en Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche, alors que le Russe a perdu son baquet chez Williams après l’arrivée sur le marché de Robert Kubica.

Sirotkin estime qu’il n’a pas pu montrer tout son talent au volant d’une Williams en manque flagrant de compétitivité en 2018, ce qui lui a valu le droit de devenir la lanterne rouge au classement des pilotes cette saison avec un seul point marqué après 21 courses.

« C’était certes une expérience difficile, mais cela m’a renforcé, j’ai bien compris que, pour des raisons objectives, je n’ai pas montré tout ce que j’aurais pu montrer, mais j’ai aussi clairement conscience que tout n’est pas fini en Formule 1. » explique Sirotkin à l’agence de presse russe TASS.

Sergey Sirotkin assure qu’il travaille en coulisses pour trouver une solution pour revenir en 2020.

« Je ne veux en aucun cas renoncer, j’espère vraiment revenir sur la grille dans un an et montrer que c’était la bonne décision de passer en Formule 1. »

« Nous essayons maintenant de rassembler toutes les options, mais je pense qu’il n’y aura rien de nouveau dans les deux prochaines semaines. »

« S’il y a quelque chose, dans le meilleur des cas, ce sera après les vacances du nouvel an. » conclut le pilote russe.

Sebastian Vettel semble avoir définitivement exclu la possibilité de courir un jour en Formule E, que le pilote allemand n’hésite pas à comparer à un concert sans musique.

Selon le quadruple champion du monde de Formule 1, la technologie électrique n’est tout simplement pas l’avenir de l’industrie automobile.

Le monde de l’automobile semble pourtant se diriger vers un avenir totalement électrique d’ici les 30 prochaines années, un changement devenu tangible dans le sport automobile avec l’introduction depuis 2014 d’une technologie hybride en Formule 1 ou encore l’apparition d’une catégorie 100% électrique avec la Formule E.

Mais pour Sebastian Vettel, le monde passera au tout électrique dans le futur par obligation et non par conviction, en raison notamment de l’arrêt de la production de carburant.

« A un moment donné, les voitures évoluent et nous cesserons de produire de l’essence, et c’est quelque chose que nous devons accepter. » souligne le pilote Ferrari à AMUS.

« Mais je ne pense pas que les voitures électriques vont résoudre tous les problèmes dans le monde non plus. »

« A mon avis, c’est la mauvaise technologie, c’est trop cher et ce n’est pas aussi propre qu’on le dit. Pensez aux batteries, nous devons bien les jeter quelque part. »

« Ce que nous faisons [en Formule 1], c’est un spectacle. C’est là que réside l’émotion. Si tout ce que vous voyez dans un concert de rock est un spectacle de laser, il manque quelque chose, moi je vais à un concert pour la musique. »

L’équipe Mercedes ne laisse absolument rien au hasard, et le fait que la formation du constructeur allemand fait appel à des psychologues spécialisés pour maintenir au meilleur niveau les performances de son personnel, en est le parfait exemple.

Depuis l’introduction des moteurs hybrides en Formule 1, Mercedes occupe une position dominante, démontrant chaque année son excellence en matière d’ingénierie, au grand dam de ses rivaux.

Cependant, maintenir cet élan – en particulier face à Ferrari cette année – a nécessité autant d’efforts, de discipline et d’engagement de la part de tout le personnel de l’équipe championne du monde en titre.

« Je ne pense pas que la complaisance ait jamais été un facteur au sein de notre équipe. » explique Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes en Formule 1.

« Le groupe est très motivé et nous fixons des objectifs qui nous passionnent ensemble. Il s’agit plus de savoir comment maintenir ce niveau d’énergie. »

« Parfois, un niveau d’énergie peut devenir insalubre et c’est un domaine dans lequel nous déployons beaucoup d’efforts afin d’être en mesure de performer continuellement à ce niveau. »

« En tant qu’organisation, nous examinons l’environnement de travail, nous examinons le temps de sommeil, la nutrition, l’assistance médicale, les sports et nous nous efforçons de donner des jours de congés, de renvoyer les gens chez eux, si nous estimons qu’ils ne sont pas dans un bon état d’esprit. »

« Nous prenons des psychologues, nous sommes vigilants envers l’équipe. Je pourrai parler ici pendant une heure et vous dire tout ce que nous faisons. »

Malgré sa domination et son succès, la machine Mercedes peut encore s’améliorer selon Toto Wolff.

« Nous essayons de ne pas agir comme une équipe de football où tout le monde court derrière le ballon, nous essayons de laisser courir le ballon. »

« Chacun dans son domaine d’expertise essaie de faire du meilleur travail que son homologue chez Ferrari, McLaren, Williams ou ailleurs. »

Le musé Ferrari a organisé une exposition spéciale en l’honneur du septuple champion du monde de Formule 1, Michael Schumacher.

Cette exposition, qui rendra hommage au pilote le plus titré de Ferrari, ouvrira ses portes le 03 janvier 2019, date à laquelle le pilote allemand aura 50 ans.

L’exposition, visible à Maranello, est organisée par le musée Ferrari en collaboration avec la fondation Keep Fighting, créée pour étendre l’esprit de combattant de Schumacher et pour donner de la force à tous ceux qui, comme Michael, ont eu un accident grave dans leur vie ou ont traversé une période difficile.

Michael Schumacher a remporté cinq de ses sept titres mondiaux avec Ferrari, et a permis à l’équipe italienne de décrocher six championnats consécutifs, un record à ce jour.

L’exposition repassera en revue les succès de ces années, mais une partie de l’exposition parlera aussi de la contribution de l’Allemand à la construction de GT pour la marque au cheval cabré.

L’équipe Red Bull Racing a annoncé ce lundi la signature d’un nouveau sponsor pour la prochaine saison de Formule 1.

Red Bull Racing a signé un contrat de sponsoring avec la société W66.com,  l’un des principaux fournisseurs de jeux en ligne en Asie. L’accord pluriannuel verra le logo W66.com affiché sur le nez de la RB15.

« Nous sommes ravis de commencer un partenariat avec W66.com. » déclare Christian Horner, le team principal de Red Bull Racing.

« W66.com nous rejoint à un moment opportun, alors que la Formule 1 s’étend au monde du jeu en ligne et que l’équipe entame un nouveau chapitre passionnant. »

Rappelons qu’à partir de la saison 2019, Red Bull Racing sera équipée du moteur Honda en lieu et place du bloc Renault.

L’équipe Racing Point présentera les nouvelles couleurs de sa monoplace 2019 lors du salon de l’automobile de Toronto au mois de février prochain.

C’est le 13 février plus précisément que Racing Point dévoilera sa nouvelle monoplace, ainsi que ses nouvelles couleurs et probablement la nouvelle identité de l’écurie, qui devrait à nouveau changer de nom.

Après Ferrari, qui a annoncé sa date de présentation de sa future Rossa la semaine dernière (le 15 février), Racing Point devient donc la seconde équipe à donner une date officielle.

Dates de présentation des monoplaces 2019