Renault : « Aucune raison de ne pas arriver à réduire l’écart face à Mercedes et Ferrari »

Renault prévoit d’introduire une nouvelle version de son unité de puissance en 2019, ce qui va se traduire par une charge de travail considérable durant l’hiver pour les ingénieurs travaillant pour le constructeur français.

Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, admet que le moteur Renault affiche un déficit de puissance par rapport aux moteurs Ferrari et Mercedes, mais Renault va tout faire pour réduire cet écart au cours des deux prochains mois.

« En course il nous manquait entre 20 et 30 chevaux ce qui, sous certaines conditions, a pu être effacé par le châssis Red Bull Racing, mais en qualifications, nous estimons notre déficit à environ 50 chevaux. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing à AMUS.

« Avec un moteur client Mercedes ou Ferrari, nous nous serions qualifiés à la septième place à Abou Dhabi [Hulkenberg s’est qualifié à la sixième place] »

« Je ne veux pas avoir à dire l’an prochain que nous manquons de performance en qualifications, et il n’y a aucune raison pour laquelle nous ne pourrions pas réduire l’écart face à Mercedes et Ferrari durant l’hiver au niveau du moteur. Cela prendra un peu plus de temps avec le châssis. »

Verstappen se montrera patient en 2019 et ne devrait pas critiquer Honda

Max Verstappen assure qu’il pourra se montrer patient avec Honda lors de  la première année de collaboration entre le motoriste japonais et Red Bull Racing en 2019.

Au cours des quatre dernières saisons, Max Verstappen n’a cessé de critiquer le moteur Renault monté à l’arrière de sa monoplace, mais le pilote hollandais assure qu’il va changer d’attitude dés le mois de janvier.

Verstappen est bien conscient que Honda n’a pas encore trouvé un niveau de fiabilité et de performance correct, et sait qu’il devra se montrer patient au cours de la première année.

« Je n’ai jamais eu l’intention de les abattre, mais je voulais les faire progresser. » déclare Verstappen.

« Bien-sûr, nous avons désormais un accord avec Honda, mais si nous avions continué avec Renault l’année prochaine, j’aurais voulu que nous progressions. »

« Je suis juste très clair dans ce que je dis, mais je peux aussi leur dire [à Honda] qu’ils peuvent se détendre, je ne suis pas comme ça. »

« Il [le moteur Honda] peut et doit être meilleur, je veux juste toujours un engagement total. Il faut être ouvert à la critique, c’est comme ça que j’ai grandi, et je suis désolé s’ils ne peuvent pas faire face à cela, mais je veux gagner, et pour cela, toutes les parties doivent s’engager. »

« J’espère qu’il s’agira d’une collaboration à long terme, mais je ne m’attends pas à une première saison sans faille. »

« Je ne m’attends pas à ce que tout se passe bien d’un coup, j’aurais toujours des attentes, mais il faut croire au projet. Nous ne pourrons pas nous impatienter tout de suite avec Honda. »

« Après quatre années durant lesquelles ça n’a pas marché, vous atteigniez vos limites et ça explose. Mais c’est différent avec Honda. »

Les variables du Mode Attack seront connues 60 minutes avant la course

Le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA, réuni en Russie la semaine dernière à Saint Petersbourg, a confirmé que le nombre, la durée et le temps minimum pendant lesquels les pilotes pourront armer le MODE ATTACK, seront déterminés par la FIA lors de chaque E-Prix, une heure avant le départ, en fonction des caractéristiques des circuits.

Avec un délai de 60 minutes avant de rejoindre la grille de départ, dites adieu aux stratégies mûrement réfléchies longtemps auparavant. Équipes et pilotes devront se montrer réactifs, rendant ainsi plus imprévisibles encore les épreuves de la série 100% électrique.

Pour déclencher le MODE ATTACK, les pilotes devront armer leur voiture en quittant la trajectoire de course et passer à travers la zone d’activation. C’est alors qu’ils profiteront d’une puissance supplémentaire de 25 kW.

Ils pourront l’utiliser pendant plusieurs tours, lorsqu’ils le souhaitent, afin de pouvoir ménager leurs arrières ou tenter de dépasser. Le Mode Attack peut être activé à partir du troisième tour, et sera visible sur le Halo, alors paré d’une teinte bleu électrique.

Autre nouveauté pour cette saison 2018 / 2019, le FANBOOST a été revu et concernera cinq pilotes plébiscités (au lieu de trois) qui pourront profiter d’un surcroît de puissance de 25 kW durant la course.

Cette énergie sera disponible à partir de la 22e minute. Lorsqu’il sera activé, le Halo ornera une couleur magenta.

Le premier ePrix de la saison 2018/19 se déroulera ce week-end (15 décembre) en Arabie Saoudite sur le tracé de Ad Diriyad.

Lando Norris : « McLaren me donnera le temps de me développer »

Lando Norris, le futur pilote McLaren pour la saison 2019, estime qu’il va pouvoir beaucoup apprendre avec Carlos Sainz comme coéquipier l’an prochain.

Le jeune britannique a signé son premier contrat en tant que pilote titulaire en F1, et sait qu’il devra faire ses preuves dés sa première saison, même s’il est certain que McLaren lui laissera le temps de se développer.

Norris pourra de toute façon compter sur l’expérience de son coéquipier Carlos Sainz, qui débutera en 2019 sa cinquième année en Formule 1 avec McLaren.

« C’est un nouveau défi pour moi-même, mais aussi pour l’équipe avec deux nouveaux pilotes. » déclare Norris.

« Je peux apprendre beaucoup de Carlos, il est très expérimenté, je le considère comme un très bon pilote, donc, je peux apprendre beaucoup de lui. »

« Je ne pense pas avoir besoin de précipiter quoi que ce soit, je peux prendre mon temps. Mclaren travaille dans tous les domaines : sur les jeunes pilotes, les nouveaux pilotes, moi-même, la voiture pour l’année prochaine, etc… »

« Donc, je ne pense pas qu’il y ait trop de pression, de toute évidence, il y a de la pression et je devrais bien faire, ne pas commettre d’erreur. »

« Ce n’est pas comme si je devais montrer que je suis capable de remporter un championnat du monde lors de ma première course. J’ai le temps de me développer, ils me donnent le temps de me développer. »

« Ils peuvent m’aider à faire cela, bien-sûr, ce ne sera pas la situation idéale, mais on se sait jamais comme sera la voiture l’année prochaine, elle pourrait être incroyable. »

« Elle pourrait être aussi mauvaise, on ne sait jamais. Mais évidemment, nous travaillons sur tous les aspects et essayons de la rendre meilleure. Nous verrons bien lors des tests de pré-saison. »

Carlos Sainz a un sentiment d’inachevé en quittant Renault

Carlos Sainz admet qu’il quitte l’équipe Renault avec un sentiment d’inachevé, alors que le pilote espagnol va rejoindre McLaren en 2019, après une saison passée au sein de l’équipe du constructeur français.

Sainz est arrivé chez Renault à la fin 2017, dans le but de devenir le fer de lance de la marque au losange en F1, mais la signature de Daniel Ricciardo avec le constructeur français pour la saison 2019 a précipité son départ pour l’équipe McLaren.

L’Espagnol a terminé la saison 2018 sur une note positive, après avoir battu son coéquipier Nico Hulkenberg lors de six des neufs dernières courses disputées en seconde moitié de saison.

Sainz déclare qu’il regrette que son départ coïncide avec le moment où il était le plus performant avec Renault, car il estime, qu’ensemble, ils auraient pu réaliser plus de choses.

« Je laisse de très bons amis ici, je pense aussi que nous avons des problèmes en suspens. » a déclaré l’Espagnol à SoyMotor.

« Peut-être qu’avec une année supplémentaire dans l’équipe…Je dis toujours que plus on passe de temps au sein d’une équipe, plus on a de chances d’obtenir plus de performances de la voiture. »

« Cela a été un défi, je n’ai perdu confiance en moi à aucun moment, et je savais ce que je devais faire pour gagner cette confiance. »

« Je savais qu’il ne me restait qu’un an pour le faire, ça s’est terminé comme ça s’est terminé, je ne regrette rien, la fin a été bonne. »

D’Ambrosio s’attend à un défi unique sur la piste d’Ad Diriyah en Arabie Saoudite

Jerome D’Ambrosio, le pilote Mahindra Racing, estime que le circuit Ad Diriyad en Arabie Saoudite, qui accueillera la toute première manche de la saison 5 de Formule E, offrira plusieurs défis uniques aux pilotes.

Le Belge, qui courra pour la première fois avec Mahindra en Arabie Saoudite, s’attend à ce que la série de virages serrés dans la première partie du circuit soit la clé d’un bon chrono.

« Il ne ressemble certainement pas à un circuit classique de Formule E que nous utilisions auparavant, en particulier du virage 1 au virage 14, ce qui entraînera beaucoup d’accélération et de vitesse élevée pour une Formule E. » explique D’Ambrosio à E-Racing.

« Cela rendra le circuit très intéressant en termes de gestion de la course et de l’énergie. Il ne ressemble vraiment à aucune autre piste que nous avons utilisée jusque là. »

« Je ne suis pas certain de savoir comment cela se passera en termes de dépassements, et il semble que cela pourrait être assez difficile à part quelques points évidents, comme à la fin de la grande ligne droite. »

La saison 5 de la Formule E débutera le 15 décembre en Arabie Saoudite pour se terminer à New-York au mois de juillet 2019.

Porsche va tester sa GEN2 à partir de mars

Le constructeur allemand Porsche, qui fera son entrée en Formule E lors de la saison 6, testera sa première monoplace 100% électrique au mois de mars 2019 et annoncera prochainement le nom de son premier pilote.

Rappelons que l’équipe du constructeur allemand a été bouleversée par le départ d’Andreas Seidl, qui était censé diriger le programme, et qui devrait selon les dernières rumeurs, occuper un poste de direction dans une équipe de F1 l’an prochain.

Fritz Enzinger, le responsable par intérim du programme Porsche en Formule E, a confirmé lors de la Night of Champions que le nom du premier pilote serait connu sous peu, alors que les potentiels candidats pour un baquet chez Porsche en FE sont Brendon Hartley et Neel Jani.

« Notre premier pilote sera annoncé sous peu, c’est déjà décidé. » a confirmé Fritz Enzinger.

Porsche a également présenté sa monoplace de démonstration lors de la Night Of Champions ce week-end, une voiture envoyée par Spark Technologies avant de recevoir la « vraie » monoplace.

« Nous recevrons la première voiture en janvier. » a déclaré Michael Steiner, vice-président du développement et membre du conseil consultatif spécial. « Nous sommes impatients de débuter les tests avec en mars. »

Romain Grosjean prévoit de rester en F1 jusqu’à l’âge de 40 ans

Romain Grosjean a déclaré qu’il espérait rester en Formule 1 jusqu’à l’âge de 40 ans, le pilote français estimant qu’il lui restait beaucoup à faire dans ce sport.

Grosjean a fait ses débuts en F1 en 2009, puis est revenu en 2012 après une absence de deux ans en raison de mauvais résultats lors de sa première saison avec Renault.

En 2019, Romain Grosjean sera le quatrième pilote le plus âgé de la grille, mais le Français assure qu’il est toujours autant motivé après huit saisons en catégorie reine du sport automobile.

« J’ai passé huit ans en Formule 1, mais je pense pouvoir encore faire six, sept ou huit ans. » déclare Grosjean à Motorsport Week.

« Kimi [Raikkonen] a 39 ans et il a signé un contrat de deux ans. J’ai commencé en F1 à 27 ans, alors ce n’est pas comme si j’avais commencé à 17 ans. »

« J’ai maintenant 32 ans et j’ai passé six années [consécutives] en F1. Je pense que je peux en faire encore six ou sept, je pense avoir l’énergie nécessaire pour le faire tant que je continue à performer. »

« Beaucoup de gens perdent leur…tu connais Fernando [Alonso], pourquoi est-il frustré et en colère à la radio ? A mon avis, c’est parce qu’il n’a pas perdu son désir de gagner et que vous voulez toujours gagner. »

« Par conséquent, lorsque vous ne gagnez pas pendant trois, quatre ou cinq ans, et que votre voiture est une merde et que vous le savez, vous êtes frustré. »

« Les autres pilotes et athlètes en général, sont contents de gagner [x] millions par an, moi je fais ce que j’aime. Je suis un peu le même que Fernando, je n’ai jamais perdu ce souhait de vouloir gagner une course. »

Paddy Lowe estime que le nouvel aileron avant aura un grand impact en 2019

La FIA a décidé d’imposer aux équipes l’utilisation d’un aileron avant au design beaucoup plus basique en 2019, ce qui devrait, selon la fédération, améliorer considérablement le spectacle en course.

D’une largeur de deux mètres, ce nouvel aileron avant sera censé permettre aux pilotes de suivre de plus près les autres monoplaces en piste, ce qui devrait augmenter les chances de dépassement en ayant moins de turbulences dans le sillage.

Certains directeurs d’équipe, comme Toto Wolff [patron de Mercedes] ont mis en doute l’efficacité d’un tel dispositif, alors que d’autres, comme Paddy Lowe [directeur technique chez Williams] pensent que l’impact de ce nouvel aileron sera très bénéfique.

« La tendance générale est d’estimer que ce nouvel élément aérodynamique ne fera pas la différence, mais il me semble au contraire, qu’il aura beaucoup plus d’influence que l’augmentation du réservoir de carburant par exemple qui, à mon sens, ne devrait rien changer à la donne actuelle. » explique Lowe.

« Il me semble qu’on gérera toujours la consommation, car adopter un rythme contrôlé, nous le faisons autant pour les pneus que pour l’essence. »

« Ce nouvel aileron est radical, et il sera difficile de retrouver les niveaux d’appui générés précédemment, donc, j’espère que cela aura un effet positif sur le spectacle lors des Grands prix. »

Vettel s’attend à une rivalité saine avec Charles Leclerc

Sebastian Vettel admet qu’il ne connait pas encore assez Charles Leclerc pour se faire une véritable idée de sa future relation avec le Monégasque chez Ferrari l’an prochain.

Le quadruple champion du monde s’attend cependant à une relation relativement calme en 2019 avec son nouveau coéquipier qui, aux premiers abords, semble être « un bon gars »

« Le temps nous le dira évidemment, je ne connais pas encore suffisamment Charles, il ne me connait pas. » a déclaré le pilote Ferrari.

« Je pense que c’est un bon garçon, donc, je ne m’attends pas à ce qu’il y ait un problème sur la piste. Je pense que nous serons rivaux autant que Kimi [Raikkonen] et moi avons été rivaux. »

« Nous essayons toujours d’être le plus rapide, et si vous y arrivez, vous battez tout le monde, même votre coéquipier. »

« Donc, on verra, nous savons aussi que nous voulons être victorieux avec Ferrari. Mais pour lui, c’est un point différent dans sa carrière par rapport à la mienne. Mais comme je l’ai déjà dit, le temps nous le dira, mais il a l’air d’être un bon gars. »

La vraie raison derrière le départ de Sirotkin de Williams

La raison pour laquelle Sergey Sirotkin a perdu son baquet chez Williams au profit de Robert Kubica est due à un désaccord financier entre l’équipe Williams et le sponsor du pilote russe, SMP.

Sergey Sirotkin a été retenu par l’équipe Williams à la fin de la saison 2017 afin de devenir pilote titulaire pour 2018, alors que le jeune russe bénéficiait du soutien de SMP, un groupe financier spécialisé en sport automobile.

Pour Mika Salo, qui est devenu le représentant de SMP, la société était disposée à rester avec Williams en 2019 et à continuer à soutenir Sergey Sirotkin, mais les faibles performances de l’équipe lors de la dernière saison a obligé SMP à demander à Williams de revoir ses besoins financiers à la baisse.

L’équipe ayant refusé, SMP a décidé de lâcher prise et de ne plus financer le jeune pilote russe, ce qui a automatiquement écarté Sirotkin des négociations pour 2019.

« Bien-sûr, nous voulions baisser un peu le prix et avoir l’assurance que Williams aille mieux. » explique Mika Salo au diffuseur finlandais MTV.

« Nous n’avons pas trouvé de consensus, c’est l’une des raisons pour lesquelles je ne m’inquiète pas du départ de Sergey. Il a fait une bonne saison, il a fait du bon travail et l’équipe l’a apprécié. »

Désormais, avec l’arrivée de Robert Kubica en 2019, l’équipe Williams recevra de l’argent de la part du sponsor personnel du Polonais, la société pétrolière PKN Orlen, dont le logo figurera sur la carrosserie de la FW42 en 2019.

Le Grand Prix du Mexique élu meilleur événement de l’année 2018

Le Grand Prix du Mexique 2018 a été élu meilleur événement de l’année lors du traditionnel gala de remise des prix de la FIA qui s’est déroulé ce vendredi soir en Russie.

Les organisateurs ont reçu le prix ce vendredi soir, un prix reçu en raison de la ferveur des fans mexicains, qui accueillent chaque année la Formule avec une affection sans pareil.

La Fédération Internationale de l’automobile a apprécié les efforts des organisateurs qui, année après année, developpement un programme d’activités destiné à offrir un véritable spectacle à ceux qui viennent sur le circuit avec notamment des divertissements riches et variés.

Le succès du Grand Prix du Mexique est tellement grand que pour la quatrième année consécutive tous les billets ont été vendus en 2018.

« Nous sommes très fiers et enthousiastes de voir la réponse extraordinaire des fans, sans aucun doute, l’atmosphère unique qui règne lors de cet événement spectaculaire a été un élément fondamental dans le succès et la reconnaissance internationale que nous avons reçu. » a déclaré Federico González Compeán, directeur de l’événement.

Charles Leclerc élu meilleur débutant de l’année 2018

Le futur pilote Ferrari, Charles Leclerc, a été élu meilleur débutant de l’année lors du traditionnel gala de la FIA qui s’est déroulé ce vendredi soir à St Pétersbourg en Russie.

Au volant d’une modeste Sauber, Charles Leclerc a impressionné tous les observateurs du monde de la Formule 1 en 2018 avec ses performances, qui lui ont d’ailleurs permis de signer un contrat chez Ferrari à partir de 2019.

Le Monégasque, qui n’était pas présent lors de la cérémonie de remise des prix, a tout de même envoyé un message vidéo en guise de remerciement.

« Je suis désolé de ne pas pouvoir assister à cet événement, mais je suis très reconnaissant d’avoir reçu le prix du meilleur débutant de l’année pour la seconde saison consécutive. » a déclaré Leclerc.

« Cette première année en Formule 1 a été formidable, il était très difficile de s’adapter à la voiture lors des premières courses, mais ensuite, tout s’est bien passé. »

« J’ai eu un coéquipier qui m’a poussé toute l’année, il m’a appris toutes les bases de la Formule 1. J’ai vraiment hâte d’affronter les prochains défis, à bientôt sur la piste. »

C’est la seconde fois de sa carrière que Charles Leclerc décroche le prix du meilleur débutant de l’année, la première fut après sa saison 2017 en Formule 2, durant laquelle il a décroché le titre.

La boucle est bouclée pour 2018 !

Les stars du sport automobile mondial se sont réunies dans le Grand Hall du Philharmonia historique de Saint-Pétersbourg ce vendredi pour une soirée célébrant de nombreuses réalisations sportives remarquables de l’année 2018.

La présentation du trophée du Championnat du monde des pilotes FIA de Formule 1 à Lewis Hamilton a été l’un des points forts du gala annuel. 

Le pilote Mercedes, Lewis Hamilton, est entré dans l’histoire en 2018, devenant le troisième pilote à remporter cinq victoires au championnat, à égalité avec le légendaire Juan Manuel Fangio et en s’approchant du grand Michael Schumacher, sept fois vainqueur du titre. Hamilton a remporté un total de 11 victoires au cours de l’année 2018.

Le titre des constructeurs de Formule 1, quant à lui, a été attribué à l’équipe Mercedes AMG Petronas pour la cinquième fois consécutive.

« Ce fut une saison incroyable. Ai-je apprécié la bataille avec Ferrari? Non, c’était vraiment difficile. » a déclaré Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« Mais si l’on regarde en arrière, je n’aurais pas fait autrement, c’est ce qu’est la F1, c’est l’apogée de la course automobile et nous nous attendions à ce que nos concurrents soient très forts. Le résultat final est encore plus agréable. »

La boucle est donc bouclée pour 2018, rendez-vous en 2019 pour une nouvelle saison.

Sainz ne ressent aucune pression supplémentaire pour remplacer Alonso chez McLaren

Carlos Sainz ne ressent aucune pression supplémentaire pour remplacer le pilote espagnol Fernando Alonso chez McLaren.

L’ancien pilote Toro Rosso et Renault remplacera son idole l’an prochain chez McLaren, mais le pilote madrilène assure qu’il ne ressent aucune pression supplémentaire dans ce sens.

« Il n’y a pas de pression supplémentaire, principalement, parce que en tant que pilote, vous ne ressentez jamais la pression des fans ou des attentes de votre pays d’origine. » explique Sainz.

« Vous trouvez toujours cela positif, et pour moi, le fait que tout le monde va regarder la Formule 1 l’an prochain en Espagne pour me voir courir est une bonne chose. »

« C’est quelques chose dont j’ai hâte, et quand vous sautez dans la voiture, vous n’y pensez pas. Vous voulez juste gagner, je veux gagner un jour en Formule 1, et comme je veux gagner, dés que je suis à bord, je n’ai aucune pression. »

« Je pense aussi que Fernando va nous manquer, je lui souhaite le meilleur dans toutes les catégories dans lesquelles il se rend. Je suis certain que, où qu’il aille, il se comportera comme s’il était l’un des meilleurs pilotes du monde. »

Sainz a déclaré qu’il ne s’était pas encore entretenu avec Fernando Alonso vis-à-vis de ses attentes avec McLaren.

« Je n’ai pas eu cette chance, c’est probablement l’homme le plus occupé de la planète ! Mais j’espère vraiment qu’un jour je pourrais m’asseoir, commencer à lui poser quelques questions, et lui parler un peu plus en tant qu’ami pour voir quels sont ses plans. »

Kimi Raikkonen : « Sauber a tout ce qu’il faut pour faire une grande voiture »

Kimi Raikkonen se montre très optimiste avant le début de la saison 2019, alors que le pilote finlandais a quitté Ferrari à la fin de cette saison pour rejoindre l’équipe Sauber pour deux années.

Kimi Raikkonen fera équipe avec l’Italien Antonio Giovinazzi l’an prochain chez Sauber, et reste convaincu que la formation suisse a tout ce qu’il faut pour lui donner à nouveau de bonnes satisfactions en Formule 1.

« Je suis très enthousiasmé par cette nouvelle aventure. » a déclaré Raikkonen ce vendredi au gala de la FIA à St Pétersbourg.

« L’équipe a beaucoup changé, il y a beaucoup de gens différents. Il y a aussi une bonne soufflerie et tout ce qu’il faut pour construire une bonne voiture. »

« De plus, nous avons le moteur Ferrari, donc, nous savons ce que nous pouvons obtenir. Il était important de piloter tout de suite la voiture [lors des essais Pirelli à Abou Dhabi] pour voir s’il y avait des choses à changer, et je dois dire que tout s’est bien passé. »

« Je n’ai pas remarqué une grande différence avec la Ferrari SF71-H, malgré le fait qu’il s’agisse de voitures différentes. Nous n’avons fait que des tests de pneus, sans réglages, donc ça s’est bien passé. »

Toto Wolff : « Le nouvel aileron 2019 ne va pas changer grand chose »

La FIA a décidé d’introduire en 2019 une série de mesures visant à réduire l’impact négatif de l’aérodynamique sur les monoplaces pendant les Grands Prix.

L’une des principales mesures est l’introduction d’un aileron avant modifié par rapport à 2018, plus large et surtout moins chargé en aéro, afin de permettre aux pilotes de suivre de plus près les autres concurrents en piste, et donc, d’améliorer les dépassements.

Cependant, selon le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, certains aérodynamiciens ont trouvé la parade pour contrer ce manque d’appui l’an prochain, ce qui annulerait l’impact positif que pourrait avoir ce nouvel aileron avant en 2019.

« Pour le moment, il est très difficile pour les voitures de se suivre. » explique Toto Wolff. « Vous ne pouvez pas vous approcher, vous perdez de l’appui, le pneu perd de l’adhérence et les dépassements sont donc très difficiles. »

« Lorsque vous regardez certaines catégories inférieurs avec moins d’aérodynamique, comme la F2 par exemple, il y a vraiment de belles courses là-bas, parce qu’ils peuvent se rapprocher. »

« Le but était donc de retirer un peu d’aéro, diriger le flux d’air non pas autour de la voiture – parce que vous créez un grand vide derrière votre voiture, et c’est dommage – mais plutôt sur la voiture. »

« Mais ils [les ingénieurs de la FIA] luttent contre 2000 aérodynamiciens dans toutes les équipes, et je pense que nous avons trouvé des solutions pour que nous puissions reprendre l’air autour de la voiture, donc, cela ne va pas changer grand chose. »

Sebastian Vettel le reconnaît : « Ferrari était encore trop loin en 2018 »

Sebastian Vettel a admis que Ferrari était peut-être encore « trop loin » pour pouvoir prétendre remporter le championnat du monde 2018.

S’exprimant aujourd’hui lors du gala de la FIA à St Pétersbourg, le pilote Ferrari reconnaît que la Scuderia Ferrari n’avait pas le niveau de performance nécessaire lors de la seconde moitié de saison en 2018.

L’Allemand, qui a remporté son dernier titre mondial avec Red Bull en 2013, insiste cependant sur le fait qu’il ne lâchera rien en 2019, espérant toujours remporté le titre avec Ferrari.

« Evidemment, les années qui ont suivi mon dernier championnat n’ont pas été simples. » déclare Vettel à Race Fans.

« Je pense cependant que c’est bien, au cours des deux dernières années, d’être de retour dans une position où nous avons pu nous battre pour des victoires et avons eu notre mot à dire au championnat. »

« Mais je pense que si vous regardez l’ensemble du championnat, nous étions encore trop loin. Cela semblait bien et nous étions proches lors de la première moitié de saison, incluant aussi Spa et Monza. »

« Mais après cela, je pense que nous avons eu une baisse significative de la performance, ce qui nous a évidemment compliqué la tâche. »

« De même, Lewis [Hamilton] et Mercedes ont eu une très bonne séquence de courses, marquant beaucoup de points, et signant beaucoup de victoires. L’écart s’est ensuite creusé assez rapidement à partir de ce moment-là. »

« Je pense que vous avez toujours tendance à y croire jusqu’au bout, alors, c’est au Mexique que j’ai réalisé que ce serait difficile, puis impossible lorsque nous avons franchi la ligne d’arrivée. »

« Jusqu’ici, je n’avais pas vraiment regardé les points de près, même si je savais évidemment que ça n’allait en ma faveur. »

« Ma seule motivation est évidemment de gagner avec Ferrari, c’est mon ambition, mon objectif. Nous n’y sommes pas encore, pas tout à fait, alors nous allons essayer à nouveau [l’an prochain]. »

 

Mercedes a connu un contretemps avec son moteur 2019, mais reste optimiste

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet que son équipe a connu « un petit contretemps » du côté moteur lors des tests effectués sur l’unité de puissance version 2019 au banc d’essai.

Les équipes de F1 sont actuellement en plein travail de développement pour la prochaine saison de Formule 1, et alors que Mercedes est largement considérée comme LA référence moteur depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, Toto Wolff assure que les ingénieurs de la firme à l’étoile ont encore du travail avant de rendre une copie parfaite.

« En ce moment-même, il y a une course au développement phénoménale qui est en train de se produire pour trouver de l’appui aérodynamique, pour réduire la traînée. Et bien sûr, le moteur est une partie importante en ajoutant plus de puissance. » explique Wolff.

« Nous nous fixons des objectifs vraiment ambitieux, et nous avons rehaussé nos objectifs il y a six semaines, car nous avons eu vent de rumeurs selon lesquelles cela se passait bien pour les autres. »

« Nous avons donc relevé l’objectif que nous devons atteindre au temps au tour absolu pour le premier Grand Prix de l’année. »

« Nous avons connu de bonnes semaines en soufflerie, nous avons connu un petit contretemps du côté moteur, là où nous pensions que le nouveau concept apporterait un peu plus. »

« Mais ces gens sont très ambitieux, comme nous tous, et je suis donc très optimiste. Néanmoins, on ne sait jamais, nous aurons la réponse lors de la première séance de qualifications à Melbourne. »

Les premiers essais en piste auront lieu au mois de février lors des traditionnels essais hivernaux qui se dérouleront du 18 au 21 février pour la première semaine, et du 26 février au 1er mars pour la seconde semaine de tests.

Officiel : Norman Nato rejoint l’équipe Venturi en Formule E

Le Français Norman Nato rejoint l’équipe de Formule E Venturi au poste de pilote de réserve pour la saison 5 du championnat 100% électrique de la FIA.

Alors que la saison 2018/19 débute dans une semaine en Arabie Saoudite, l’équipe Venturi a confirmé ce vendredi l’arrivée du Français Norman Nato au poste de pilote de réserve pour la saison 5.

Ce Français âgé de 26 ans, né à Cannes dans les Alpes Maritimes, jouera un rôle essentiel tout au long de la saison, partageant son temps entre le simulateur et les différents circuits du calendrier 2018/19.

« La Formule E s’est rapidement imposée comme une série de courses de premier plan à laquelle participent nombre des grands constructeurs. » déclare Nato.

« L’équipe VENTURI est l’une des équipes historiques sur la grille et elle s’est développée de manière impressionnante au cours des derniers mois. »

« Donc, l’opportunité de piloter pour Gildo PASTOR et Susie WOLFF en ce moment clé de l’histoire de l’équipe et du championnat est un privilège. »

« Le travail qui m’a été confié est très important, puisqu’’un ePrix de Formule E se déroule sur une journée (le samedi – entraînements, qualifications et course), l’équipe doit être préparée et dans la meilleure forme possible pour en tirer le meilleur parti. »