Officiel : La FIA valide le calendrier 2018/19 de la Formule E

Au terme du dernier Conseil mondial du sport automobile qui s’est tenu ce mercredi à St Pétersbourg, la FIA a validé le calendrier définitif de la saison 5 de la Formule E.

La saison 5 de la catégorie 100% électrique de la FIA débutera le 15 décembre prochain à Riyad en Arabie Saoudite et se terminera à New-York le 14 juillet 2019 avec une double manche.

Notons que la Suisse accueillera cette année la onzième manche de la saison 5 dans la ville de Berne le 22 juin 2019, mais cette épreuve est encore soumise à approbation, tout comme le ePrix de Chine dans la ville de Sanya, ainsi que le ePrix du Chili.

15 décembre 2018 Arabie Saoudite Ad Diriyah
12 janvier 2019 Maroc Marrakech
26 janvier 2019 Chili Santiago du Chili *
16 février 2019 Mexique Mexico
10 mars 2019 Chine Hong Kong
23 mars 2019 Chine Sanya *
13 avril 2019 Italie Rome
27 avril 2019 France Paris
11 mai 2019 Monaco Monaco
25 mai 2019 Allemagne Berlin
22 juin 2019 Suisse Berne *
13 juillet 2019 Etats-Unis New York
14 juillet 2019 Etats-Unis New York

 

Officiel : Le calendrier 2019 validé par la FIA

Sous la présidence de Jean Todt, président de la FIA, et de Graham Stoker, vice-président de la FIA pour le sport, le Conseil mondial du sport automobile s’est réuni aujourd’hui à Saint-Pétersbourg lors de l’Assemblée générale annuelle de la FIA 2018 pour sa dernière réunion de l’année.

Lors de ce dernier Conseil mondial du sport automobile de l’année 2018, le calendrier définitif de la saison 2019 a été validé.

Constituée de 21 courses comme lors de la saison 2018, la saison 2019 débutera à Melbourne le 17 mars et se terminera à Abou Dhabi le 1er décembre.

Seul changement par rapport à la saison 2018, à la demande des équipes de F1, il n’y aura aucun enchaînement de trois courses en trois week-ends, comme ce fut le cas cette année.

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Pirelli ne se sent pas responsable du manque de spectacle en F1

Le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli, estime que ses pneumatiques ne sont pas les seuls responsables du manque de spectacle en Formule 1.

Bien souvent, les fans ont tendance à pointer du doigt les pneus Pirelli pour justifier d’un manque de spectacle durant certaines courses, mais la firme italienne, qui doit impérativement respecter le cahier des charges fournit par la FIA, estime que c’est un mauvais procès qu’il lui est fait, et souligne que d’autres facteurs entrent en jeu durant les Grands Prix.

En effet, outre les stratégies d’arrêt au stand, les équipes doivent aussi respecter certaines limitations comme un nombre de moteurs limité ou encore une consommation de carburant extrêmement surveillée durant les courses.

« Face à la difficulté de couvrir les 21 ou 22 secondes que coûte un arrêt, (les écuries) ont préféré ralentir les pilotes. » explique Mario Isola à nos confrères d’Auto Hebdo.

« Les pneus ne sont pas les seuls en cause, car il y a d’autres limitations comme le moteur, la consommation, etc… Personnellement, j’aurais aimé voir les pilotes attaquer plus. »

« La réglementation pourrait imposer deux arrêts minimum, mais il y aurait de fortes chances que tout le monde s’arrête au même tour. C’est un problème compliqué qu’il n’est pas simple d’appréhender. »

« Chaque décision doit être évaluée avec précision. Nous avons eu des discussions avec les pilotes et les écuries à ce sujet, ainsi qu’avec la FIA et la FOM, mais personne n’a de solutions miracles… »

Zak Brown : « McLaren est sur le chemin de la guérison »

Zak Brown, le PDG de McLaren, admet que son équipe a souffert d’un tas de problèmes en interne au cours des dernières année, ce qui a certainement contribué au manque de compétitivité que connait McLaren depuis quatre ans.

L’équipe britannique stagne en fond de classement depuis 2015, et alors qu’elle a mis un terme à son partenariat avec Honda en fin d’année dernière, la saison 2018 n’a finalement pas été aussi bonne qu’espérée.

Le PDG de McLaren pointe du doigt plusieurs dysfonctionnements au sein même de la structure de l’équipe, mais l’Américain assure que McLaren est désormais sur la voie de la guérison pour 2019.

« Les problèmes rencontrés cette saison se préparaient depuis des années. » admet Zak Brown dans un entretien accordé à El Mundo Deportivo.

« Pour résumer, je pense que nous manquions de cohérence. Je ne veux viser personne, mais je pense que qu’il y a eu un manque de concentration sur tout ce qui a été fait au conseil d’administration : Investissements, fusions d’entreprises, changement de direction, changement de dirigeants, et finalement, manque d’attention. »

« C’est tout ça qui a créé des problèmes, ce qui s’est passé, c’est que les gens n’avaient pas d’objectifs clairs, aucune responsabilité. »

« Nous avons créé une mauvaise voiture pour 2018, notre entreprise a beaucoup de talents individuels, une centaine de personnes qui sont avec nous depuis 20 ans. Mais nous n’avons pas la structure adéquate, c’est ce que nous voulons corriger. »

« Nous sommes désormais sur le chemin de la guérison, et comme je l’ai dit aux gens de McLaren, le sentiment doit être bon avant d’avoir de bons résultats. »

« Le développement se passe bien, le travail d’équipe, la collaboration, la communication et les responsabilités. Tout ce qui nous manquait, nous l’avons désormais. »

« Mais jusqu’à ce que la nouvelle voiture soit en piste, les gens ne pourront pas voir les améliorations que nous avons apportées. Je pense que cette année a été le point le plus bas. Nous travaillons dur pour récupérer, mais cela prendra du temps. »

Officiel : L’écurie Renault change de nom

A compter du 4 décembre 2018, l’écurie Renault de Formule 1 [qui s’appelait jusqu’à aujourd’hui Renault Sport Formula One Team] change de nom pour s’appeler Renault F1 Team.

Cette dénomination plus simple et plus naturelle a vocation à renforcer l’expression du lien qui existe depuis plus de 40 ans entre Renault et la F1.

« Ce nouveau nom et ce nouveau logotype seront des atouts pour atteindre les objectifs stratégiques de développement de la notoriété et de l’image de la marque Renault par notre engagement en Formule 1, tout en continuant de soutenir tactiquement l’actualité produits de la gamme notamment dans le segment sportif. » peut-on lire dans le communiqué de presse envoyé par Renault.

Ce nouveau logotype est plus compact et plus lisible. Le losange, emblème de Renault y est directement associé sans séparation.

Officiel : Red Bull Racing prolonge son partenariat avec TAG Heuer

Après trois saisons de partenariat, l’équipe Red Bull Racing a prolongé son accord avec le fabricant de montres suisse TAG Heuer.

La marque TAG Heuer a une riche histoire dans le sport automobile, étant impliqué en Formule 1 depuis les années 1970 et continuant à être présent dans le sport avec l’équipe Red Bull Racing, elle est également partenaire officiel de la Formula E, du World Touring Car Championship et de l’Indy 500.

La relation de l’équipe Red Bull Racing avec TAG Heuer a débuté en 2016, la marque horlogère devenant le partenaire officiel de l’équipe en matière de désignation de moteur [pour ne pas avoir le badge Renault], son chronomètre officiel et son fournisseur officiel de montres.

Les voitures de l’équipe portent le nom TAG Heuer depuis, avec Max Verstappen et Daniel Ricciardo terminant récemment la saison 2018 à Abou Dhabi, au volant de l’Aston Martin Red Bull Racing TAG Heuer RB14.

Avec la confirmation de Honda comme fournisseur de moteurs pour l’équipe à partir de 2019, la relation évoluera dans les années à venir.

« Nous sommes ravis de confirmer l’extension de notre partenariat avec TAG Heuer. Au cours des trois dernières saisons, le nom TAG Heuer est devenu profondément lié aux efforts de l’équipe, grâce à la marque de nos unités motrices, ainsi qu’à la visibilité exceptionnelle de la société à l’échelle mondiale. » déclare Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Le nom TAG Heuer a un héritage exceptionnel en Formule 1, qui remonte à l’âge d’or des courses de grands prix, et nous sommes fiers de jouer un rôle dans cette histoire. »

« Je pense que l’équipe et TAG Heuer sont unis par un objectif commun – une quête incessante de précision et de perfection – et je suis impatient de poursuivre cette quête dans les années à venir. »

L’arrivée de Stroll chez Racing Point n’inquiète pas Sergio Perez

L’arrivée de Lance Stroll au sein de l’équipe Racing Point en 2019 [et qui va changer à nouveau de nom au cours de l’hiver] n’est pas un problème pour Sergio Perez.

Interrogé pour savoir s’il avait peur de perdre son statut de pilote numéro un au sein de l’équipe avec laquelle il court depuis maintenant six ans, Perez assure qu’il n’est pas inquiet concernant son statut de leader.

« Je ne pense pas, c’est dans l’Intérêt de toute l’équipe, y compris des propriétaires de l’équipe,  pour que cette équipe soit performante et que l’investissement réalisé soit une réussite. » répond Perez à Race Fans. « 

« Nous avons donc besoin de deux voitures aussi fortes que possible, nous devons tous les deux travailler très fort, nous devons travailler ensemble pour essayer d’amener l’équipe aussi loin que possible, c’est donc dans l’intérêt de tous. »

« Nous sommes une équipe maintenant, et nous devons juste travailler en tant que tel. » conclut le pilote mexicain.

Rappelons que l’équipe Force India a été rachetée au cours de l’été dernier par un consortium canadien, dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll, qui n’est autre que le père de Lance Stroll.

Les dates des essais hivernaux 2019 et présentations des F1 2019 !

Alors que la saison 2018 est officiellement terminée, il est désormais venu le temps d’ajouter les principales dates de la saison 2019 à votre agenda, à commencer par les essais hivernaux.

Si la saison 2019 ne débutera pas avant le mois de mars à Melbourne en Australie, les monoplaces 2019 seront en piste bien avant lors des traditionnels essais hivernaux sur le circuit de Catalunya à Barcelone.

Comme les années précédentes, ces essais hivernaux seront scindés en deux parties, avec quatre journées lors de la première semaine et quatre autres journées lors de la seconde semaine.

A cette occasion, notez que F1only.fr couvrira les essais hivernaux 2019 en Live texte depuis Barcelone, une première depuis la création du site en 2016.

Dates des essais hivernaux 2019

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Résultats des essais hivernaux 2019

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Dates de présentation des F1 de la saison 2019

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Le père de Kubica voit le retour de son fils en F1 comme un vrai miracle

Artur Kubica, le papa de Robert Kubica, voit dans le retour de son fils sur la grille à partir de 2019 un vrai « miracle » compte tenu de l’épreuve que le pilote polonais a dû subir durant plusieurs années.

Robert Kubica, qui était pilote officiel Renault jusqu’en 2010, a dû stopper sa carrière de pilote de F1 après un terrible accident de Rallye survenu durant la pause hivernale avant la saison 2011.

Le Polonais a bien failli perdre sa main droite dans cet accident, mais finalement, après plusieurs interventions chirurgicales, ainsi qu’une très longue rééducation, Kubica a réussi à retrouver une grande partie de sa mobilité avec sa main droite.

Après plusieurs années loin de la Formule 1, Robert Kubica reviendra en 2019 en tant que pilote officiel pour l’équipe Williams, alors que le Polonais fait déjà partie de l’équipe depuis 2018, où il occupait le poste de pilote de développement.

« Si les miracles se produisent vraiment, alors oui, c’est un miracle. » déclare Artur Kubica à la télévision polonaise TVN24.

« C’était une lutte acharnée pour lui, je me souviens qu’après six mois, sa jambe s’était cicatrisée, mais il s’était fait une nouvelle fracture. De tels cas peuvent vous détruire psychologiquement. »

« Mais aujourd’hui, je suis heureux qu’il soit là où il se trouve, je suis très fier d’être son père. » conclut Kubica Sr.

Le professeur Mario Igor Rossello, le chirurgien qui a dirigé l’équipe qui a supervisé Kubica immédiatement après son tragique accident, se souvient de l’incertitude entourant la situation médicale du pilote polonais.

« Nous avons dû nous battre pour le maintenir en vie. » explique le professeur Rossello. « Le simple fait d’avoir pu sauver sa main fut une récompense supplémentaire. »

Le Circuit Paul Ricard lance son pass pour la saison 2019 (inclus GP de France)

Pour les fans, le Circuit Paul Ricard propose pour la 4ème année un abonnement leur permettant d’assister aux principaux événements à tarif préférentiel.

Pour la saison 2019, 4 formules sont proposées :
Le Pass Saison pour 20 événements à 99 euros
Le Pass Saison pour 21 événements dont le BOL D’OR (149 euros)
Le Pass Saison pour 21 événements dont le GRAND PRIX DE FRANCE DE FORMULE 1 (233 euros)
Le Pass Saison pour 22 événements dont le GRAND PRIX DE FRANCE DE FORMULE 1 et le BOL D’OR (283 euros).

Un accès au Grand Prix de France de Formule 1 à tarif avantageux :
Pour la première fois, le Pass Saison donne également accès à l’événement le plus prisé de la saison, en permettant aux abonnés d’accéder à l’enceinte générale du Circuit les 3 jours du 21 au 23 juin, au tarif préférentiel de 134 euros au lieu de 179 euros.

Attention, les 2 offres incluant le Grand Prix de France de Formule 1 sont valables uniquement jusqu’au 31 décembre 2018. Plus que quelques jours pour en bénéficier !

Les avantages du pass 2019 :
Un pass personnalisé
L’accès jusqu’à 22 évènements du Circuit Paul Ricard
Un car pass pour véhicule
Un accès exclusif en loge lors de 2 évènements (International GT Open et Fun Cup)
Un accès à des événements en exclusivité par rapport au grand public (Winter Series, test Blancpain GT Series, test Championnat de Formule 3 FIA, courses V de V Endurance Series, Lamera Cup, Fun Cup)
10% de réduction sur les activités de l’Xtrem Park (boutique, simulateurs de pilotage, kids park, tyrolienne, visites circuit, karting, stages de pilotage / selon CGV)
Un cadeau de bienvenue aux couleurs du Circuit Paul Ricard en édition limitée.

Les événements inclus dans le Pass Saison 2019 (sous réserve de modification) :

16 février : Tour de La Provence
23 février : Winter Series (accès Paddock réservé aux abonnés)
14 mars : Test Days Blancpain GT Series (accès Paddock réservé aux abonnés)
21 mars : Test FIA Formula 3 Championship (accès Paddock réservé aux abonnés)
30-31 mars : Castellet Motors Cup
13-14 avril : 4 Heures du Castellet ELMS
27-28 avril : International GT Open (avec accès en loge)
11-12 mai : Sunday Ride Classic
18-19 mai : Grand Prix Camions
25-26 mai : V de V Endurance Series (accès Paddock réservé aux abonnés)
1er- 2 juin : Blancpain GT Series 1000 Kms
21-23 juin : Grand Prix de France de Formule 1 (en option)
13-14 juillet : Lamera Cup (accès Paddock réservé aux abonnés)
20-21 juillet : Rencontres Peugeot Sport
31 août – 1er septembre : Championnat de France Supermotard
7-8 septembre : Fun Cup (accès Paddock réservé aux abonnés + accès en loge)
20-22 septembre : Bol d’Or (en option)
5 octobre : Spartan Race Trifecta Week-end
12-13 octobre : Super Finale Championnat de France FFSA des Circuits
19-20 octobre : Dix Mille Tours
2-3 novembre : Ultimate Cup Series
Décembre : RallyCircuit

Le Pass Saison est en vente en ligne sur www.circuitpaulricard.com.

Jan Magnussen est fier de voir son fils « établi » en Formule 1

L’ancien pilote de F1, Jan Magnussen, est fier de voir son fils Kevin désormais solidement établi parmi l’élite du sport automobile.

Le pilote Haas entamera l’an prochain sa troisième saison avec l’écurie américaine, alors qu’il a terminé à la neuvième position au classement des pilotes cette année, surpassant ainsi son coéquipier Romain Grosjean, qui a terminé quatorzième.

Aux yeux de son père, Kevin Magnussen s’est construit une belle réputation de pilote « solide » en milieu de peloton.

« Je suis tellement fier. » déclare Jan Magnussen au journal danois BT. « Ce qui me fait le plus plaisir, c’est qu’il se soit établi en Formule 1 et que les gens le respectent, c’est agréable à voir. »

Cependant, le respect de Kevin Magnussen envers les autres pilotes de la grille a parfois été remis en question par certaines personnes – comme Fernando Alonso – qui se sont retrouvées à la merci des tactiques défensives du Danois en course.

Malgré cela, Jan Magnussen assure que son fils reste totalement insensible à la critique : « Tout est plus détendu en lui, et Kevin s’est fait un nom dans le paddock, où il est très apprécié. »

« Fernando Alonso ne l’aimera peut-être pas, mais je ne m’inquiète pas pour ça. » conclut Magnussen Sr.

Edoardo Mortara : « Cette GEN2 a quelque chose d’unique »

Plus que quelques jours avant le lancement de la saison de Formule E le 15 décembre à Riyad. À cette occasion, l’écurie Venturi était au Palais Princier de Monaco avec sa GEN2 et son line-up.

F1Only.fr a pu s’entretenir avec Edoardo Mortara, qui éclaircit pour nous le fonctionnement de la nouvelle monoplace.

« Avec cette GEN2, on a quelque chose d’unique. » nous confie Edoardo Mortara. Agressive et aguicheuse à la fois, elle intrigue, tout comme sa vitesse maximale de 280 km/h. « Les versions précédentes des Formule E ressemblaient beaucoup à une F1. Là, pour les fans, c’est facile de reconnaître une authentique Formule E. Son design est extraordinaire. » note Mortara.

Se servir du passé pour améliorer le présent

Mais malgré un design futuriste, l’aérodynamisme en Formule E n’est pas l’aspect le plus important selon Mortara : « Le but en Formule E n’est pas de développer l’aérodynamisme comme en F1. On a plus d’aileron arrière pour faire de réglages. »

« Certes, on peut encore modifier l’aileron avant, mais cela n’a pas énormément d’impact. (…) L’important est de développer le groupe motopropulseur et les solutions électriques. »

Pour autant, les premières versions des Formule E ne sont pas à jeter à la poubelle. « Les logiciels utilisés sur les anciennes voitures ainsi que le travail effectué vont permettre d’exploiter les performances de la GEN2. » souligne le pilote Venturi

Un nouveau système de freinage

Pour tirer le maximum de la voiture, Mortara doit aussi s’adapter aux innovations techniques. Notamment le brake-by-wire, déjà présent en F1.

Ce système donne un meilleur contrôle électronique au niveau des freins arrière. Utile pour accélérer la régénération. « C’est complètement nouveau. Avant c’était un système mécanique qui gérait la partie mécanique du freinage. »

Ces éléments nouveaux permettent de redistribuer les cartes au sein du championnat : « On peut avec un bon travail pouvoir faire la différence sur ces nouveaux éléments. » 

Celui qui a terminé 13la saison dernière (avec une seconde place en Hong-kong) est ravi de faire partie de l’équipe Venturi. « C’est une écurie avec 4 saisons de FE. Ils ont développé des compétences très spécifiques. »

« On a aussi la chance d’avoir des partenaires comme ZF et Rohm, qui sont des groupes énormes pour nous aider au niveau des logiciels. »

« Tous ensemble, on espère avoir une voiture qui va se battre aux avant-postes du championnat. »  Nous aurons un début de réponse le 15 décembre…

Entretien réalisé par Daniel Ortelli

Zak Brown assure que la MCL33 a été développée jusqu’au GP des Etats-Unis

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a tenu à clarifier la situation concernant le développement de la MCL33 en 2018, qui aurait été stoppé net au mois de mai selon certaines rumeurs.

Plus que des rumeurs, c’est même l’un des pilotes officiels de l’équipe, en la personne de Stoffel Vandoorne, qui a lui même confirmé que le développement de sa monoplace était inexistant depuis le Grand Prix d’Espagne.

Mais selon le PDG de McLaren, l’Américain Zak Brown, la MCL33 a été développée jusqu’au Grand Prix des Etats-Unis cette année, même si il est vrai, le rythme de la monoplace de Woking n’a cessé de baisser au fil des courses.

« Nous avons évidemment construit une très mauvaise voiture de course, et qui n’a pas beaucoup réagi aux développements que nous avons mis en place. » explique Brown.

« Nous avons développé la voiture jusqu’au Grand Prix des Etats-Unis. Certaines des rumeurs qui disaient que nous avions tout stoppé à partir de l’Espagne étaient donc inexactes. »

« Mais je pense qu’une partie du développement de la seconde moitié de l’année concernait l’apprentissage de la voiture de l’année prochaine. »

« Je suis confiant sur le fait que l’équipe travaille bien ensemble, et nous avons évidemment apporté des modifications pour comprendre et identifier les erreurs que nous avons commises et nous nous efforçons de ne pas les répéter. »

L’équipe McLaren a terminé la saison 2018 à la sixième position au classement des constructeurs.

Officiel : Nicholas Latifi devient pilote de réserve pour Williams

L’équipe britannique Williams a annoncé ce lundi l’arrivée du jeune canadien Nicholas Latifi au poste de pilote de réserve de l’équipe pour la saison 2019.

En tant que pilote de réserve, Latifi pilotera lors de six séances d’essais libres du vendredi pour Williams en 2019, mais également lors de deux journées d’essais en saison, ainsi que pour une journée lors des essais hivernaux programmés à Barcelone et également lors de deux journées pour les tests Pirelli.

« Je suis ravi de me joindre à une équipe emblématique comme Williams en tant que pilote de réserve pour 2019. » explique Latifi.

« C’est une occasion fantastique de poursuivre mon développement en F1, et de construire mon expérience sur la piste avec plusieurs sessions d’essais libres, ainsi que pendant les tests Pirelli. »

« En plus de cela, une grande partie de mon rôle sera d’être dans le simulateur de l’équipe pour soutenir le développement de la nouvelle voiture. »

« Je me réjouis de passer du temps dans l’usine de Grove, me plonger dans l’équipe et aider partout où je peux. C’est une occasion incroyable qui m’a été donnée et je suis très heureux et impatient de commencer. »

Pour rappel, Nicholas Latifi était le pilote de développement de l’équipe Racing Point Force India en 2018.

Ouverture de l’assemblée générale de la FIA à St Pétersbourg

L’assemblée générale annuelle [du 3 au 7 décembre 2018] est le rassemblement le plus important du calendrier de la FIA, l’assemblée étant l’organe suprême de la Fédération.

Réunissant le président et les vice-présidents de la FIA et des représentants de toutes les régions de la FIA, ainsi que des délégués de tous les clubs membres de la Fédération, le programme d’une semaine de réunions est le lieu où sont prises les décisions clés affectant toutes les régions.

En plus d’approuver les comptes rendus et d’entendre les récents développements au sein de la FIQ, l’Assemblée générale annuelle accueille également les réunions du Conseil mondial de l’automobile, de la mobilité et du tourisme, qui traite des activités non sportives, et du Conseil mondial du sport automobile, qui régit tous les événements, y compris des questions sportives tels que les calendriers sportifs internationaux.

Ce lundi soir, le président de la FIA, Jean Todt, et le président de la RAF, Victor Kiryanov, ouvriront officiellement l’Assemblée lors d’un cocktail de bienvenue au Musée d’ethnographie russe.

Les activités de la semaine se termineront par le gala de remise des prix de la FIA, vendredi soir, au Philarmonia de Saint-Pétersbourg, au cours duquel les vainqueurs des championnats sportifs de la Fédération seront honorés.

Susie Wolff fait part de ses objectifs pour Venturi

Présente depuis les débuts du championnat électrique, l’écurie Venturi dispose d’une nouvelle directrice en la personne de Susie Wolff. Avec un duo de pilotes mélangeant expérience et énergie, l’équipe Venturi a toutes les chances de bien figurer cette saison. F1Onlyfr a pu rencontrer les cadres de l’équipe.

Une sixième place au championnat des constructeurs en 2015-2016, voilà le meilleur classement de l’histoire de l’écurie… pour le moment.

Septième l’année dernière, Venturi a remanié son équipe en pré-saison. Susie Wolff, nouvelle directrice de l’équipe : « Nous avons renforcé l’équipe technique en amenant des spécialistes dans plusieurs domaines. (…) »

« Nous voulons vraiment être en mesure de franchir un palier grâce à nos partenaires, notamment Hewlett-Packard. »

« Ils sont partenaires technologiques de notre écurie. Cela change la donne. C’est un avantage au niveau de la performance non négligeable. »

Pour rappel, Hewlett-Packard avait par le passé mis un pied en Formule E avec l’équipe Virgin Racing, troisième en 2017-2018. « Nous savons ce que nous avons à faire pour être meilleurs. » , assure Wolff.

Arrivée en juin, Wolff pourra compter sur Felipe Massa, vice-champion 2008 de Formule 1 qui apportera son expérience et son énergie. Edoardo Mortara complète le duo, lui qui a couru la saison dernière avec Venturi. « De quoi former une bonne équipe. » note Susie Wolff.

Entretien réalisé par Daniel Ortelli

Bernie Ecclestone : « Vettel est une victime, pas un coupable »

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, pense que les chances de titre de Sebastian Vettel en 2018, ont été affaiblies par un manque flagrant de soutien de la part de son équipe.

Bien que Sebastian Vettela ait débuté la saison 2018 en tant que favori pour le titre, les chances du pilote allemand se sont complètement effondrées à partir de la mi-saison.

Les multiples erreurs de la part de Vettel et des erreurs stratégiques de la Scuderia Ferrari, ont permis à Lewis Hamilton de remporter son cinquième titre mondial.

Selon Bernie Ecclestone, Sebastian Vettel est finalement plus une victime qu’un coupable au terme de cette saison 2018.

« Lewis mérite d’être champion de F1 en 2018, et Vettel ne mérite pas d’être deuxième au championnat. » déclare le Britannique à Auto Bild.

« Lewis a été exceptionnel cette année, mais il a également bénéficié du soutien de son équipe, ce qui n’était pas le cas pour Vettel. »

« Après la mort de Sergio [Marchionne, président de Ferrari, décédé l’été dernier], il manquait une main puissante, et il y avait plus de chaos que de structure. »

« De l’extérieur, on a l’impression que Ferrari en a fait plus pour Kimi Raikkonen que pour Sebastian. Sebastian est une victime, pas un coupable. »

« Si Vettel avait eu le même soutien que Lewis a eu, il serait devenu champion cette année. Une équipe doit renforcer son pilote vedette pour ne pas l’affaiblir. » conclut Ecclestone.

Lewis Hamilton teste une Superbike à Jerez

Lewis Hamilton a débuté ses vacances d’hiver en beauté avec un test privé effectué le week-end dernier à Jerez en Espagne au guidon d’une moto Yamaha YZF-R1 World Superbike.

Le quintuple champion du monde de Formule 1 n’a jamais caché son amour pour la moto, et est d’ailleurs partenaire de MV Agusta, qui n’a pas hésité à sortir une série limitée sur une base de F4-RC, la F4-LH44.

Hamilton était donc en piste à Jerez le week-end dernier aux côtés de Alex Lowe et Michael  Van Der Mark, les deux pilotes officiels de l’équipe Pata Yamaha. Cette équipe est également sponsorisée par la marque de boissons énergisantes Monster, qui soutient également Hamilton dans sa carrière de pilote de F1.

Le pilote britannique a enfourché une Yamaha totalement noire pour l’occasion, ainsi qu’un casque noir et une combinaison noire.

A noter que Lewis Hamilton a été victime d’une petite chute lors de ce test, mais le quintuple champion du monde de F1 n’a pas été blessé.

« J’ai toujours aimé les motos, plus que les voitures, j’ai toujours voulu être un pilote moto. » a admis Lewis Hamilton.

« Mais je suis très reconnaissant envers mon père de m’avoir acheté mon premier Karting, mais oui, j’aime piloter les motos. Je pense que les pilotes du MotoGP sont à un autre niveau. Mais j’aime les tester [les motos] et les amener à la limite. »

Ericsson : « Sauber était en mode survie pendant deux ans et demi »

Après quatre saisons passées chez Sauber-Alfa Romeo, Marcus Ericsson a quitté la Formule 1 pour rejoindre le championnat d’Indycar en 2019.

Le pilote suédois a pu constater une sérieuse évolution de son équipe au cours des quatre dernières années, notamment l’énorme différence en terme de compétitivité entre 2015 et 2018, où Sauber a terminé à la huitième place au championnat des constructeurs.

« Quand je suis arrivé ici [chez Sauber], nous avons eu un bon début de saison en 2015, avec des courses solides, des résultats probants et beaucoup de points. » explique Ericsson dans des propos relayés par Race Fans.

« Mais à partir de la moitié de la saison, cela est devenu une sorte de course en mode survie pendant deux ans et demi. »

Sauber a rencontré des problèmes financiers qui ont conduit à son acquisition par la société d’investissement Longbow en 2016.

L’écurie suisse a ensuite dû s’équiper de moteurs « vieux » d’un an, ne permettant pas à Marcus Ericsson de marquer le moindre point.

« Ce fut une période très, très difficile pour l’équipe. Nous étions vraiment en difficulté, nous étions de moins en moins compétitifs et cela rendait la tâche très difficile pour nous en tant que pilote. Nous nous sentions vraiment au fond. »

En 2017, un accord avec Honda, signé par l’ancienne patronne de l’équipe, Monisha Kaltenborn, a été immédiatement rompu par Frederic Vasseur [team principal] dés son arrivée chez Sauber, permettant à l’équipe de s’équiper du moteur Ferrari 2018.

« Nous avons réussi à inverser la tendance et à faire partie de la transformation que nous avons connue au cours des 12 derniers mois. » souligne Ericsson.

« Je suis fier d’avoir fait partie de cela, cette saison a été vraiment excellente pour l’équipe et pour moi aussi. »

« C’est pour cela que c’est triste de ne pas pouvoir continuer, car nous avons maintenant l’impression que nous commençons vraiment à avoir un bon rythme en tant qu’équipe, à nous battre plus haut dans le peloton, et cela aurait été bien de pouvoir continuer ainsi l’année prochaine. »

« Mais c’est comme ça, je suis toujours fier de ce que j’ai fait, même si je pense que cela aurait bien de pouvoir continuer l’an prochain. »

Felipe Massa : « On ne peut pas comparer la F1 et la FE »

Felipe Massa, qui a rejoint l’équipe Venturi en Formule E, après avoir passé de longues années en Formule 1, estime qu’il serait absurde de vouloir à tout prix comparer la Formule 1 avec la Formule E.

Pour le pilote brésilien : « On ne peut pas comparer la F1 et la FE. Ce sont deux championnats avec une mentalité très différente. » explique Felipe Massa pour F1only.fr

Des moteurs V6 turbo hybride, l’ancien pilote Williams est passé aux moteurs électriques. Une motorisation qui sera disponible pour le plus grand nombre dans les prochaines années, le pilote Venturi en est certain.

« C’est un championnat majeur. On va arriver à un moment où tous les véhicules seront électriques, cela prendra du temps, c’est sûr, mais on y arrivera. C’est une mentalité ancrée dans le futur. » 

Auteur d’un septième temps lors de la seconde journée d’essais à Valence, les attentes le concernant sont élevées. Mais l’écurie Venturi a tout pour briller cette année.

La saison 2018/19 débutera officiellement le 15 décembre prochain à Riyad en Arabie Saoudite, c’est la première fois que la catégorie électrique s’y rend.

Entretien réalisé par Daniel Ortelli