Porsche se retire du Championnat du monde d’endurance après Bahreïn

Porsche a confirmé qu’elle se retirera du Championnat du monde d’endurance (WEC) à la fin de la saison, dans le cadre d’une « réorganisation complète » de ses activités en sport automobile.
La finale du WEC à Bahreïn marquera la dernière apparition de la Porsche 963 Hypercar dans la compétition mondiale, mettant ainsi fin à la présence officielle de la marque dans la catégorie reine de l’endurance.

Toutefois, le constructeur de Stuttgart ne quitte pas totalement la scène. La Porsche 963 continuera de courir dans le championnat IMSA aux États-Unis, tandis que la marque poursuivra son engagement en Formule E, où elle a remporté en 2024-2025 les titres par équipe et par constructeur.
L’Allemand Pascal Wehrlein a également décroché le titre pilotes lors de la saison précédente en Formule E.

« Nous utilisons le sport automobile comme une plateforme de développement pour les technologies du futur et pour démontrer le potentiel de nos voitures de sport », a expliqué Thomas Laudenbach, vice-président de Porsche Motorsport.
« Avec la Porsche 963 en IMSA et la Porsche 99X Electric en Formule E, notre objectif reste de viser des victoires au classement général. C’est notre tradition et notre ambition. »

Ce retrait signifie que Porsche ne visera plus la victoire au classement général des 24 Heures du Mans dans la catégorie Hypercar — une course mythique où la marque détient un record de 19 victoires, la première remontant à 1970 avec la légendaire 917.

Stats F1 – Lewis Hamilton a battu un record de Michael Schumacher à Singapour

Malgré une pénalité de cinq secondes pour avoir coupé plusieurs virages lors des derniers tours du Grand Prix de Singapour, Lewis Hamilton a inscrit une nouvelle page dans l’histoire de la Formule 1 en battant un record de longévité unique.

Parti en septième position, le pilote Ferrari a vu sa course compliquée par une défaillance de freins dans les derniers tours. La Scuderia avait pourtant tenté un pari stratégique en le faisant rentrer aux stands pour chausser des pneus tendres, dans l’espoir de dépasser Kimi Antonelli et Charles Leclerc pour grappiller de précieux points dans la lutte acharnée du championnat des constructeurs face à Mercedes et Red Bull.

Hamilton a signé un impressionnant meilleur tour en 1:33.808, resté imbattable jusqu’à l’arrivée. Ce tour lui permet d’établir un record historique : 16 saisons consécutives avec au moins un meilleur tour en course, série entamée en 2010. Il dépasse ainsi le précédent record de 15 saisons détenu conjointement avec Michael Schumacher (1992-2006).

Le Britannique détient désormais le record absolu du plus grand nombre de saisons avec un meilleur tour (18 au total), n’ayant échoué qu’en 2009 à inscrire son nom sur la feuille des temps.

S’il reste encore derrière Schumacher au classement des tours les plus rapides en carrière (77 pour l’Allemand contre 68 pour Hamilton), le septuple champion du monde conserve le record du plus grand nombre de tours rapides avec une seule équipe : 55 avec Mercedes, un cap atteint en 2024 à Monaco.

Toto Wolff encense George Russell après sa victoire à Singapour : « Il a été formidable cette année »

Toto Wolff n’a pas caché son admiration pour George Russell après la victoire éclatante du Britannique lors du Grand Prix de Singapour, saluant la maturité et la constance de son pilote alors que les discussions de prolongation de contrat se poursuivent.

Auteur d’une course parfaite en partant depuis la pole position, Russell a décroché sa deuxième victoire de la saison, offrant à Mercedes une bouffée d’air dans sa lutte avec Ferrari pour la deuxième place du championnat des constructeurs. L’écurie allemande dispose désormais d’une avance de 27 points.

Le contrat du pilote de 27 ans arrive à échéance à la fin de la saison, mais Wolff se montre serein : les deux parties discutent activement, et la prolongation semble être une formalité.

Pour sa quatrième saison avec Mercedes, Russell réalise sa meilleure campagne en Formule 1, avec huit podiums et deux victoires, et pourrait dépasser son record personnel de 275 points établi en 2022.

Interrogé sur la progression de son pilote, Wolff a tenu à souligner son professionnalisme exemplaire :

« Il a été formidable cette année, je ne lui ai vu commettre aucune erreur. Et il y a eu certains week-ends où il a lui-même admis : “J’aurais pu faire mieux.” Cela montre à quel point il a gagné en maturité », a déclaré le patron autrichien.

« Mais cela arrive à tous les pilotes. On voit bien que lorsque la voiture est parfaite et que le pilote est au sommet de son art, on peut avoir une monoplace dominante, et c’est ce que nous avons vu ici. En ce qui concerne le contrat, les bonnes choses prennent du temps ; ce sont les détails qui comptent, pas les grands sujets. »

Wolff a également évoqué la progression de Russell en tant que leader de l’équipe Mercedes, à la suite d’un épisode de la série Netflix « Drive to Survive », qui semblait montrer ses doutes à l’égard de Russell, l’Autrichien apportant un soutien sans faille au Britannique

« Je pense que nous avons déjà vu George vivre ce genre de moments par le passé », a déclaré Wolff, en référence à l’accident de Russell lors du dernier tour en 2023 à Marina Bay, alors qu’il occupait la troisième place. « Mais ce n’est plus le cas récemment, et c’est là le progrès qu’il a accompli. Cette année, ce genre de choses ne se produit plus. Il a contrôlé toute la course, creusant l’écart et gérant son avance lorsque Max s’est rapproché, sans jamais montrer le moindre signe de doute ni prendre le moindre risque au volant. Si vous m’aviez dit que nous allions dominer comme nous l’avons fait, je ne vous aurais pas cru, mais dès le départ, les pneus, le pilote et la voiture étaient en parfaite harmonie. »

Isack Hadjar tacle Alonso : « S’il est grincheux, je ne peux rien y faire »

Isack Hadjar a répondu avec ironie à Fernando Alonso, après que le double champion du monde a tenu des propos sarcastiques à son égard lors du Grand Prix de Singapour.

En difficulté avec sa moteur défaillant, le jeune pilote français de RB a résisté à Alonso pendant près d’un tour complet sur le circuit urbain de Marina Bay, avant que l’Espagnol ne parvienne finalement à le dépasser à la sortie du virage 3 au 37ᵉ tour.

Mais le vétéran d’Aston Martin n’a pas apprécié cette défense, lâchant à la radio un commentaire moqueur :

« Il devrait y avoir un trophée pour le HÉROS de la course. »

Alonso, ralenti par un arrêt au stand trop long, a tout de même terminé septième grâce à la pénalité post-course de Lewis Hamilton, tandis qu’Hadjar a dû se contenter de la onzième place, manquant les points pour moins d’une seconde derrière Carlos Sainz.

Interrogé après la course, le pilote de 20 ans a tenu à défendre sa manœuvre, affirmant n’avoir commis aucune faute :

« Je ne l’ai pas poussé hors de la piste et je suis resté fair-play », a expliqué Hadjar. « S’il n’a pas apprécié cette lutte et qu’il est vraiment grincheux, alors je ne peux rien faire pour lui. »

Malgré un moteur en souffrance et une monoplace endommagée, Hadjar a signé l’une de ses courses les plus solides de la saison, prouvant une fois de plus sa combativité face à des pilotes bien plus expérimentés.

Alonso a expliqué pourquoi il estimait que Hadjar aurait dû faire preuve de plus de sagesse dans le choix de ses combats.

« Certains mouvements à 300 km/h sont un peu au-dessus de la limite à Singapour, mais chacun court comme il le souhaite, et il n’y a pas eu de contact, donc tout allait bien », a expliqué Alonso. « Ils ont une voiture très rapide, mais ils n’ont pas beaucoup de points, donc c’est plutôt leur problème. Je veux dire, je pense qu’il avait un petit problème de moteur et qu’il était lent dans les lignes droites, donc parfois, dans certaines batailles, il faut savoir quand il vaut mieux se battre et quand il vaut mieux ne pas le faire. Car le résultat final aurait pu être pire pour nous deux, mais surtout pour lui, donc il y avait un risque inutile. Mais je comprends que c’est Singapour, qu’il faut se battre à fond, et il a fait de son mieux, mais nous avons clairement perdu du temps. »

Red Bull salue le titre constructeurs de McLaren et reste dans la course côté pilotes

Directeur de l’équipe Red Bull, Laurent Mekiès n’aura pas pu voir son pilote Max Verstappen signer de troisième succès consécutif en autant de courses lors du GP de Singapour, ce week-end, mais le team est tout de même parvenu à placer son pilote fétiche au second rang derrière George Russell et notablement devant le duo de pilotes McLaren contre qui se bat Verstappen pour le titre mondial 2025. 

C’est donc encore quelques unités que reprend Verstappen à Lando Norris et Oscar Piastri, maintenant ainsi la pression sur le duo, tandis que celui-ci a scellé le titre des constructeurs pour McLaren à Marina Bay.

« Tout d’abord, félicitations à McLaren pour son titre de champion des constructeurs. Nous savons à quel point il est difficile de remporter un championnat, alors bravo à toute l’équipe », a tenu à saluer le directeur français de l’équipe Red Bull, à l’adresse de ses rivaux. « De notre côté, Max a fait une très belle course et a été suffisamment rapide aujourd’hui pour rester au contact de George et tenir tête aux McLaren. Nous avons tout tenté pour remporter la course. Nous avons démarré avec des pneus tendres afin de mettre toutes les chances de notre côté au départ, alors que les conditions étaient difficiles. C’était une décision agressive et un risque que nous avons choisi de prendre. Après cela, il n’y avait plus grand-chose à faire dans la course. C’était très difficile sur la piste et, après un arrêt au stand précoce, Max a fait un travail incroyable pour défendre sa deuxième place face à McLaren. C’est bien d’être en tête aujourd’hui, cela témoigne de tout le travail acharné qui a été et qui est encore accompli à Milton Keynes et sur la piste. Le fait d’avoir amélioré nos performances sur un circuit comme celui-ci nous donne confiance dans notre capacité à mieux nous battre sur d’autres circuits et témoigne des progrès que nous avons réalisés ».

La course a été moins joyeuse pour Tsunoda, qui n’est pas parvenu à atteindre le top 10 offrant des points à l’équipe.

« Yuki a connu une journée difficile, il a vraiment souffert dans le premier tour et a perdu des places, mais à partir de là, il a fait un travail très honorable, il a travaillé dur pour remonter dans le classement et a failli marquer des points. Ce n’était pas un bon samedi pour lui, mais il travaille incroyablement dur et nous continuerons à travailler avec lui pour nous améliorer ensemble. »

Leclerc inquiet : « Ferrari ne peut pas tirer beaucoup plus de sa voiture » après Singapour

Charles Leclerc a reconnu que Ferrari avait atteint les limites de son package actuel, après un Grand Prix de Singapour éprouvant sur le plan technique et stratégique.

Les pilotes de la Scuderia, Leclerc et Lewis Hamilton, s’étaient qualifiés en sixième et septième positions sur le circuit de Marina Bay, mais leur course a été compromise par un problème de surchauffe des freins qui a contraint l’équipe à recourir à la technique du « lift and coast » – lever le pied bien avant les points de freinage pour réduire la température des disques.

Leclerc a expliqué qu’il devait parfois relâcher l’accélérateur près de 200 mètres avant ses repères habituels pour ménager le système de freinage et assurer l’arrivée. Malgré ces contraintes, le Monégasque a réussi à ramener sa SF-24 en sixième position.

« À partir du huitième tour, il s’agissait essentiellement de gérer les freins », a déclaré Leclerc après la course.
« Je ne pense pas qu’on puisse tirer beaucoup plus de notre package actuel dans ces conditions. »

De son côté, Hamilton a connu une fin de course bien plus chaotique. Après un arrêt tardif pour monter des pneus tendres neufs, le Britannique a tenté de rattraper Kimi Antonelli afin de marquer des points précieux dans la lutte pour la deuxième place du championnat des constructeurs.

Mais à trois tours de l’arrivée, ses freins avant ont lâché, le forçant à lever le pied et à couper plusieurs virages pour rester en piste. Il a finalement franchi la ligne d’arrivée en septième position, avant d’écoper d’une pénalité de cinq secondes pour non-respect des limites de piste, ce qui l’a relégué à la huitième place derrière Fernando Alonso.

Ce double résultat limite les dégâts pour la Scuderia, mais Ferrari glisse désormais à la troisième place du championnat des constructeurs avec 298 points, soit 27 de retard sur Mercedes et seulement huit d’avance sur Red Bull, en nette progression depuis plusieurs courses.

Alors que la saison entre dans sa dernière ligne droite, Leclerc reste lucide sur les perspectives de Ferrari :

« Nous faisons le maximum avec ce que nous avons. Il faut maintenant comprendre comment progresser d’ici la fin de l’année, mais sur des circuits comme celui-ci, notre marge est très faible. »

« Je pense que tout le monde doit gérer cela dans une certaine mesure sur un circuit comme celui-ci, mais je pense que nous étions dans la pire des situations, ce qui rendait les choses extrêmement difficiles [pour être compétitifs]. Toute notre course a été très délicate. »

Leclerc a ensuite été interrogé sur l’échange de places avec Hamilton afin qu’il puisse attaquer Antonelli après la confusion en Azerbaïdjan sur la ligne, mais Leclerc ne pensait pas que c’était le « plus gros problème » affectant l’équipe.

« Je ne pense pas que ce soit le plus gros problème de l’équipe pour le moment. Malheureusement, nous n’avons pas la voiture de course pour lutter avec les gars devant », a ajouté Leclerc. « McLaren a toujours eu le même écart sur nous par rapport au début de l’année. Red Bull a fait un pas en avant depuis Monza pour atteindre le même niveau que McLaren, et Mercedes est désormais au même niveau que McLaren et Red Bull. Et puis il y a nous. Ce n’est pas facile car, bien sûr, on veut se battre pour obtenir de meilleures positions, mais pour l’instant, on a l’impression d’être des passagers de la voiture et on ne peut pas en tirer beaucoup plus. »

Gigi Dall’Igna enchanté par le titre de Marc Marquez avec Ducati

L’ingénieur de renom Luigi Dall’Igna, responsable du projet technique de Ducati en MotoGP, et grand artisan de la domination de la marque italienne dans le championnat, soutenait dur comme fer son pilote officiel Pecco Bagnaia ces dernières années. Mais il est aussi celui qui conservait comme curiosité celle de savoir ce dont serait capable sa merveille d’ingénierie entre les mains du meilleur pilote du plateau, et possiblement de l’Histoire. Ainsi, lorsque l’occasion s’est présentée de recruter Marc Marquez, Dall’Igna a été l’un des grands soutiens permettant l’arrivée du carnassier espagnol dans l’équipe d’usine Ducati. 

Résultat, un titre de champion du monde remporté de la tête et des épaules par l’Espagnol, dès sa première saison de collaboration avec l’équipe officielle, mettant fin à un parcours extraordinaire pour celui qui revient d’années de blessures et de quête de rédemption. 

Pas peu fier, Dall’Igna a commenté le sacré de Marquez plusieurs courses avant le terme de saison MotoGP 2025 par ces mots : « Une joie absolue ! Je n’ai rien à ajouter, tout est si clair, lumineux et resplendissant : une journée inoubliable pour Ducati! »

« Tout le monde peut imaginer la saveur de ce doublé, un succès qui n’a jamais été aussi doux et gratifiant. Un triomphe parfait, avec en prime un suspense haletant jusqu’à la fin. Marc a couronné une saison stratosphérique le jour où Pecco a enfin retrouvé toute sa compétitivité après des mois très compliqués, et a enregistré un week-end qui ne peut être qu’applaudie. Tout cela sur le circuit des rivaux qui ont écrit l’histoire du MotoGP et avec lesquels nous partageons désormais le record de podiums consécutifs, 83 ! Nous sommes honorés et fiers d’ajouter une nouvelle page à l’histoire de ce merveilleux sport. »

« Dans l’univers des deux-roues, l’étoile Ducati brille très fort aujourd’hui. Oh oui, trop souvent cette année, le destin moqueur nous a servi des courses aux épilogues contrastés, allant du bonheur d’un Marc imparable à la déception d’un Pecco triste et tendu, qui a eu le mérite de ne jamais abandonner, tout comme l’ensemble de l’équipe. C’est pourquoi nous n’avons jamais été complètement heureux, mais aujourd’hui, nous pouvons vraiment faire la fête, nous avons bouclé la boucle lors d’une journée des plus gratifiantes.
Personne n’a jamais remporté un championnat du monde six ans après son dernier titre, Marc y parvient avec 25 victoires et 31 podiums cette saison, et avec un record absolu de points marqués. Une domination incroyable pour notre super champion du monde ! »

« C’est la meilleure occasion de remercier du fond du cœur les filles et les garçons de Ducati Corse, sans oublier le travail remarquable accompli à la maison. À bientôt avec le titre qui nous manque encore, le titre par équipe, qui leur reviendra entièrement !
Un câlin et un baiser à notre incroyable Desmosedici, une étreinte qui englobe également tous les fans ! Place à la fête maintenant ! »

Vidéo – Le long entretien d’Esteban Ocon avec Legend

Esteban Ocon a été reçu chez Legend, l’émission Youtube présentée par Guillaume Pley. Plus jeune pilote français de l’histoire à avoir participé à une course de F1, il y a raconté les coulisses de son sport, les rivalités entre pilotes et tous les sacrifices faits pour faire partie de la liste des 20 pilotes de F1 dans le monde. Le Français a aussi parlé de son enfance dédiée au sport et des sacrifices de ses parents pour l’accompagner dans sa passion, jusqu’à vivre en caravane.

Des histoires parfois déjà connues des fans les plus invétérés de Formule 1, mais racontées ici directement par Ocon dans un contexte détendu. 

Regardez la vidéo complète ici : 

 

 

McLaren revient sur les célébrations manquées avec Piastri à Singapour

McLaren a tenu à clarifier la situation après la diffusion d’une vidéo virale montrant Oscar Piastri coupant la radio de sa voiture alors que Zak Brown, le PDG de McLaren Racing, le remerciait à l’issue du Grand Prix de Singapour.

Les images, issues de la caméra embarquée de la MCL39, montrent le pilote australien — vainqueur de neuf Grands Prix — débranchant son volant au moment exact où Brown s’adressait à lui, peu après que l’écurie de Woking a célébré son deuxième titre consécutif de champion du monde des constructeurs de F1.

Face à la viralité de la séquence, McLaren a confirmé que Piastri avait déjà coupé le contact de sa voiture, et qu’il n’avait donc jamais entendu les remerciements de son patron via la radio.

Le pilote de 24 ans venait alors de boucler une course exigeante de 62 tours sur le circuit urbain de Marina Bay, conclue à la quatrième place, juste derrière son coéquipier Lando Norris. Parti devant le Britannique, Piastri a vu son avance au championnat réduite à 22 points, à six manches de la fin de la saison.

Malgré l’ambiance de fête au sein de l’équipe, l’Australien a connu un départ compliqué. Dès le premier tour, il a été accroché par Norris dans le virage 3, après que ce dernier a heurté la Red Bull de Max Verstappen. Le contact a fait perdre à Piastri la troisième place acquise en qualifications, mais la FIA n’a jugé l’incident pas digne d’enquête. McLaren, de son côté, n’a pas imposé d’ordre d’équipe.

La tension entre les deux pilotes s’est néanmoins ressentie dans les échanges radio, ce qui a alimenté la curiosité des fans lorsque la vidéo du message de Zak Brown à son pilote Australien a commencé a circuler sur les réseaux.

« Oscar, deux titres consécutifs ! Course difficile, merci pour… », a commencé Zak Brown, avant que la communication ne soit brutalement coupée.

McLaren a depuis précisé que Piastri ignorait totalement que Brown lui parlait à ce moment-là.

Une seconde polémique a ensuite émergé lorsque des images du podium montraient l’équipe célébrant sans Piastri. Mais l’écurie a rapidement mis fin aux spéculations, expliquant que le pilote australien remplissait ses obligations médiatiques au moment de la célébration improvisée.

« Nous n’avions pas prévu de célébrer à ce moment-là, mais nous sommes reconnaissants à la F1 d’avoir permis à l’équipe de marquer le coup », a déclaré McLaren dans un communiqué.

Une photo d’équipe complète, incluant Piastri, a ensuite été prise plus tard dans la soirée pour immortaliser le triomphe historique de McLaren — son premier double titre consécutif depuis 1991.

Vidéo – L’absence de réponse d’Oscar Piastri aux félicitations d’après course de McLaren

Oscar Piastri a involontairement mis fin à un moment symbolique pour McLaren après le Grand Prix de Singapour, en coupant la radio de sa MCL39 alors que Zak Brown, PDG de l’écurie, était en train de le féliciter pour ses efforts.

Sous les projecteurs du circuit urbain de Marina Bay, la soirée a été marquée par des émotions contrastées pour le pilote australien. Si McLaren a célébré son deuxième titre consécutif de champion du monde des constructeurs, Piastri a dû se contenter de la quatrième place, derrière son coéquipier Lando Norris, à la suite d’un accrochage dès le premier tour.

Au départ, Norris s’est retrouvé à l’intérieur du virage 3 et a légèrement heurté la Red Bull de Max Verstappen, ce qui l’a poussé vers la voiture de Piastri. Le contact entre les deux MCL39 a endommagé la monoplace de l’Australien, contraint de perdre plusieurs secondes et de gérer sa course avec un équilibre compromis.

Furieux, Piastri a immédiatement exprimé sa frustration à la radio, demandant des explications à son équipe et à son coéquipier. Cependant, les commissaires de la FIA ont jugé l’incident comme un simple fait de course, et McLaren n’a pas imposé d’ordre d’équipe, laissant ses pilotes se battre jusqu’au drapeau à damier.

Malgré la tension, Piastri a assuré des points cruciaux pour permettre à McLaren de sceller le titre des constructeurs 2025 avec six manches encore à disputer. Il conserve 22 points d’avance sur Norris au championnat des pilotes.

Après l’arrivée, alors que Zak Brown s’apprêtait à féliciter son pilote à la radio, la scène a tourné à l’anecdote insolite. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on entend Brown lancer :

« Oscar, deux titres consécutifs ! Course difficile, merci pour… »

Avant que la communication ne soit brusquement interrompue. Les images embarquées montrent alors Piastri débranchant le volant de sa monoplace à cet instant précis.

McLaren a depuis précisé que le pilote avait déjà coupé le moteur de sa voiture au moment où Brown commençait à parler, ce qui explique la coupure radio.

Malgré l’incident, l’écurie a tenu à souligner le rôle central de Piastri dans son succès historique, tandis que des discussions internes sont attendues avant le Grand Prix des États-Unis pour clarifier les règles de conduite entre coéquipiers.

Alonso furieux contre Lewis Hamilton à l’arrivée du Grand Prix de Singapour

Fernando Alonso a exprimé une colère monumentale à la radio après avoir franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Singapour, furieux de la manière dont Lewis Hamilton a terminé la course malgré de graves problèmes de freins.

Parti dixième, le pilote Aston Martin a réalisé une solide prestation sur le circuit urbain de Marina Bay, affichant un excellent rythme malgré un arrêt au stand lent qui lui a coûté plusieurs positions. Grâce à une belle remontée, le double champion du monde est parvenu à se hisser jusqu’à la huitième place, avant de se retrouver dans les échappements d’Hamilton dans les derniers tours.

Le septuple champion du monde, en difficulté avec sa Ferrari, souffrait d’un problème majeur de freinage, le contraignant à couper à plusieurs reprises les virages dans les derniers instants de la course. Cette situation lui a valu une convocation par les commissaires, qui examinent une possible infraction aux limites de la piste.

Alonso, témoin direct des difficultés de son ancien coéquipier chez McLaren, a failli lui ravir la septième place dans le dernier tour. L’Espagnol a franchi la ligne d’arrivée à seulement quatre dixièmes de seconde derrière Hamilton, furieux que la direction de course ait autorisé ce dernier à poursuivre malgré ses problèmes mécaniques.

À peine la course terminée, Alonso a laissé éclater sa frustration à la radio, lançant plusieurs jurons à son équipe :

« Je n’arrive pas à y croire, putain ! Est-ce que c’est sûr de rouler sans freins ? »

Lorsqu’on lui a dit que l’équipe examinait la situation et qu’on l’a félicité d’avoir réussi à remonter à la huitième place, Alonso a répondu : « Ça devrait être la septième place, putain. On ne peut pas conduire. Aucun respect pour le drapeau rouge hier. Aujourd’hui, la piste est libre pour eux. Peut-être trop. »

Le commentaire d’Alonso sur le drapeau rouge faisait suite à l’enquête menée sur Hamilton après la troisième séance d’essais libres samedi, pour une infraction présumée au drapeau rouge – aucune mesure supplémentaire n’a été prise.

Alonso a ajouté plus tard : « Pour moi, on ne peut pas conduire quand la voiture n’est pas sûre. Parfois, ils essaient de me disqualifier parce que je n’ai pas de rétroviseur, et maintenant, vous n’avez pas de freins et tout va bien ? J’en doute. »

Andrea Stella tente de prendre du recul sur l’accrochage Norris-Piastri de Singapour

Le directeur de l’écurie McLaren, Andrea Stella, a pris la défense d’Oscar Piastri après que le pilote ait exprimé sa colère suite à une collision avec son coéquipier Lando Norris dans le premier tour du Grand Prix de Singapour.

L’écurie basée à Woking a remporté son deuxième titre consécutif de championne du monde des constructeurs à l’issue des 62 tours de course à Marina Bay, où Norris a terminé troisième et Piastri a franchi la ligne d’arrivée quelques secondes derrière lui en quatrième position.

Les célébrations ont rapidement commencé dans le garage McLaren, qui remportait son premier titre consécutif de champion des constructeurs depuis 1990 et 1991. Mais il y avait aussi un peu de tension dans le camp papaye, en particulier chez Piastri.

Le pilote australien était mécontent après que Norris ait percuté le côté de sa MCL39 dans le virage 3 lors du premier tour du Grand Prix, reléguant Piastri à la quatrième place.

Piastri a immédiatement exprimé sa frustration par radio à l’ingénieur de course Tom Stallard, affirmant que la manœuvre de Norris était « injuste » et suggérant qu’ils devraient échanger leurs positions.

Les demandes du pilote de 24 ans sont toutefois restées lettre morte, McLaren refusant de céder aux exigences de Piastri.

Après la course, Piastri a choisi d’éviter les questions concernant l’incident du premier tour, mais il était clair que le pilote australien n’était toujours pas satisfait.

Sky Sports F1 a demandé à Stella son avis sur les commentaires faits par Piastri pendant le Grand Prix.

« Il faut relativiser les choses. Ce sont les commentaires d’un pilote de F1, pris dans le feu de l’action », a déclaré l’Italien.

« Les informations dont nous disposons ne sont que son point de vue et celui de Lando qui lui a foncé dessus. Je pense donc que, comme d’habitude, nous aurons une bonne conversation.

Nous partirons de là et nous en sortirons plus forts. Comme nous l’avons déjà dit, tout le processus consiste à construire ensemble une équipe solide, dont les pilotes sont un élément fondamental », a déclaré Stella.

Les règles Papaya persistent

Beaucoup soupçonnaient que les règles dites « Papaya » seraient modifiées après que McLaren ait remporté le championnat des constructeurs, permettant ainsi aux deux pilotes de courir plus agressivement que jamais.

Mais Stella a tenu à souligner que les règles de conduite sur piste entre Norris et Piastri ne changeraient pas, même après les événements qui se sont déroulés lors du Grand Prix de Singapour.

Il a poursuivi : « Les deux pilotes étaient déjà en mesure de courir et de poursuivre leurs aspirations.

Nous allons maintenir cette approche. À chaque course, nous apprenons un peu plus, nous affinons les réglages, mais ce ne sont que des détails.

Il y aura une continuité dans la poursuite du championnat des pilotes, cela ne change rien à l’approche après avoir remporté le championnat des constructeurs », a conclu le patron de McLaren.

Oscar Piastri absent des célébrations McLaren à Singapour

Oscar Piastri était notablement absent des célébrations de McLaren en F1 lors du Grand Prix de Singapour, après que l’équipe ait remporté le championnat des constructeurs 2025.

Une troisième place pour Lando Norris et une quatrième pour Piastri ont suffi pour sceller le titre de McLaren à Singapour, l’équipe ayant dominé ses rivaux cette année pour s’assurer le trophée avec six manches d’avance.

Ce titre marque le 10e trophée des constructeurs pour McLaren, et la première fois qu’elle remporte le championnat consécutivement depuis son incroyable série de quatre titres entre 1988 et 1991, dont trois ont été remportés avec le duo emblématique Ayrton Senna et Alain Prost.

Le duo de pilotes actuel de McLaren n’est peut-être qu’un faible écho de la rivalité légendaire entre Senna et Prost, mais la lutte pour le titre reste néanmoins serrée, Norris ayant réduit l’écart au classement général à seulement 22 points après la course de dimanche.

Le Grand Prix de Singapour n’a toutefois pas été sans controverse, après que Norris ait réussi une manœuvre agressive mais efficace sur Piastri pour s’emparer de la troisième place dès le premier tour.

À ce moment-là, Piastri était furieux et s’est plaint à la radio de l’équipe : « Ce n’est pas juste. Je suis désolé, mais ce n’est pas juste.

S’il doit éviter une autre voiture en percutant son coéquipier, alors c’est une sacrée façon d’éviter. »

Piastri a-t-il célébré le titre avec McLaren ?

Lorsque le moment est venu pour l’équipe McLaren de célébrer son titre sur le podium, Piastri était introuvable tandis qu’une foule d’employés vêtus de papaye aspergeaient Norris, Zak Brown et Andrea Stella de champagne.

Un fan a fait remarquer sur les réseaux sociaux : « C’est fou que l’équipe célèbre le championnat sans son leader. »

Il y avait cependant une explication simple à l’absence de Piastri sur le podium, l’Australien étant occupé à remplir ses obligations médiatiques après le Grand Prix.

McLaren s’est ensuite lancé dans ses véritables célébrations dans le garage et la voie des stands, où Piastri est revenu avec le sourire.

Le leader du championnat a salué ses collègues en leur serrant la main, posant aux côtés de Norris avec un large sourire tandis que les photographes du paddock immortalisaient le moment.

Si Piastri était tout sourire à l’issue du week-end de course du Grand Prix de Singapour, un changement s’est clairement opéré entre les deux prétendants au titre.

Autrefois satisfait de jouer le jeu de l’équipe et d’obéir aux « règles papaya », le geste de Norris envers Piastri a créé un nouveau précédent pour leur rivalité future. Avec six manches restantes, il est difficile d’imaginer que Piastri se soumette à nouveau, comme il l’a fait à Monza.

Christian Horner a « appelé tous les propriétaires d’écuries » en vue d’un retour en F1

Andy Cowell a déclaré que Christian Horner avait contacté la majorité des équipes de F1. Le patron d’Aston Martin, Andy Cowell, a déclaré que Christian Horner avait « contacté pratiquement tous les propriétaires d’écuries » dans le cadre d’un retour envisagé en Formule 1.

Horner, qui a officialisé son départ de Red Bull le mois dernier avec un accord financier très avantageux, serait désireux de faire un retour rapide dans le sport.

Des rumeurs persistantes ont évoqué un transfert de Horner vers Alpine, ainsi qu’une éventuelle candidature en solo pour devenir la 12e écurie de F1.

Récemment, Horner a été associé à Haas, ce qui a été corroboré par le directeur de l’écurie, Ayao Komatsu, qui a confirmé avoir eu des discussions exploratoires avec l’écurie américaine.

Le pilote de 51 ans semble très intéressé par un retour rapide dans le sport et il semble que très peu d’écuries ne soient pas envisageables dans son esprit.

À la veille du Grand Prix de Singapour, Cowell a été interrogé sur la possibilité que Horner ait également approché Aston Martin en plus de Haas.

« J’ai discuté avec Lawrence [Stroll] ce matin pour savoir ce qu’il savait », a-t-il déclaré aux médias. « Il semble que Christian soit en train d’appeler pratiquement tous les propriétaires d’écuries en ce moment. Vous pouvez lui transmettre la question. Je peux clairement affirmer qu’il n’est pas prévu que Christian s’implique à l’avenir, que ce soit dans un rôle opérationnel ou d’investissement. »

Plus tôt dans le week-end, Cowell avait refusé de s’exprimer sur la possibilité que Horner travaille avec l’écurie basée à Silverstone, affirmant que Horner « prenait un peu de temps pour lui ».

Hamilton rétrogradé à la huitième place après une pénalité post-course à Singapour

Lewis Hamilton a perdu sa septième place au Grand Prix de Singapour après avoir été sanctionné par les commissaires de course pour avoir dépassé les limites de la piste à plusieurs reprises dans les derniers tours.

Le pilote Ferrari a connu une fin de course mouvementée sur le circuit de Marina Bay, marquée par un problème mécanique inattendu. Après un arrêt tardif pour chausser un train de pneus tendres, Hamilton a entamé une remontée spectaculaire, reprenant plusieurs secondes par tour sur Charles Leclerc et Kimi Antonelli. Encouragé par son équipe à poursuivre son effort, le septuple champion du monde semblait en mesure d’accrocher la cinquième place.

Mais à trois tours de l’arrivée, son système de freinage avant a cédé au virage 16, le contraignant à rouler en roue libre pour rejoindre l’arrivée. Hamilton a alors cédé face à Leclerc et a vu fondre son avance sur Fernando Alonso, qui revenait à grande vitesse. Malgré des freins pratiquement hors service, le Britannique a tout de même franchi la ligne d’arrivée avec seulement 0,4 seconde d’avance sur l’Espagnol, alors qu’il comptait encore plus de 40 secondes d’avance quelques tours plus tôt.

Cependant, plusieurs sorties de piste dans les derniers instants de la course ont attiré l’attention des commissaires de la FIA, qui ont ouvert une enquête peu après l’arrivée. Après examen des images embarquées, des communications radio et des données GPS, les officiels ont jugé que Hamilton avait quitté les limites du circuit à de trop nombreuses reprises sans justification suffisante.

Le rapport officiel précise :

« Les commissaires ont entendu le représentant de l’équipe et le pilote, ont examiné les données du système de positionnement, les vidéos, les communications radio et les preuves embarquées. Il est apparu que la voiture n°44 a quitté à plusieurs reprises les limites de la piste dans les derniers tours, sans raison valable liée à la sécurité ou à une manœuvre d’évitement. »

En conséquence, Hamilton s’est vu infliger une pénalité de cinq secondes, ce qui le rétrograde de la septième à la huitième place, offrant à Fernando Alonso une position supplémentaire dans le classement final.

Cette décision clôt un week-end frustrant pour Hamilton, qui espérait signer son meilleur résultat depuis Silverstone avant ce revers administratif.

Au cours de l’audience, le pilote a confirmé avoir quitté la piste à plusieurs reprises. Il essayait de gérer un problème de freins. Cela étant dit, après une enquête plus approfondie et conformément à la liste des exemptions prévues dans les directives relatives aux normes de conduite, les commissaires ont estimé que cette raison n’était pas justifiable et ont appliqué la pénalité habituelle pour ce type d’infraction. Cela n’a été contesté ni par le représentant de l’équipe ni par le pilote. »

George Russell savoure sa victoire à Singapour deux ans après une occasion manquée

George Russell a déclaré que sa victoire au Grand Prix de Singapour 2025 représentait une véritable revanche personnelle, deux ans après avoir laissé échapper une potentielle victoire sur le circuit de Marina Bay.

En 2023, le pilote Mercedes terminait dans le mur, un souvenir encore vif qu’il a pu effacer ce week-end en convertissant sa pole position en victoire. Auteur d’une course parfaitement maîtrisée, Russell n’a jamais été inquiété pendant les 62 tours, menant du départ à l’arrivée et offrant à Mercedes une victoire nette devant Max Verstappen et Lando Norris. Cette performance marque la deuxième victoire du Britannique cette saison, consolidant sa place parmi les pilotes les plus constants du plateau.

« C’est incroyable, surtout après ce qui s’est passé il y a quelques années », a confié Russell après la course. « Singapour m’a toujours laissé un goût amer depuis 2023. Cette fois, j’ai tout donné pour ne rien laisser au hasard. L’équipe a fait un travail parfait, et cette victoire est vraiment spéciale. »

« C’était une occasion manquée, mais nous avons largement compensé cela. Je suis très reconnaissant envers l’équipe. Ils ont fait un travail incroyable tout au long du week-end. Nous ne savons pas vraiment d’où vient cette performance, mais nous sommes vraiment heureux. »

Malgré cette victoire, Russell doute qu’il soit en mesure de se battre régulièrement en tête du peloton lors des courses restantes.

« Si je devais dresser une liste de toutes les courses que je pensais pouvoir gagner cette année, celle-ci serait probablement tout en bas », a-t-il déclaré. « Nous devons nous réunir lundi et mardi pour essayer de comprendre pourquoi nos performances ont été si bonnes. J’espère que nous pourrons continuer ainsi jusqu’à la fin de la saison. Mais je pense que, de manière réaliste, Lando était incroyablement rapide. Il est resté à moins d’une seconde de Max pendant toute la course, ce qui n’est pas facile sur ce circuit. Nous allons profiter de la performance d’aujourd’hui et la célébrer. Je ne vais pas trop penser à Austin pour l’instant. »

Verstappen veut des explications après une course en mode « survie » à Singapour

Max Verstappen a demandé à Red Bull Racing d’analyser en profondeur les problèmes rencontrés lors du Grand Prix de Singapour, affirmant vouloir « comprendre » pourquoi sa course s’est transformée en un véritable exercice de survie sur le circuit de Marina Bay.

Parti depuis la première ligne, le quadruple champion du monde a connu un mauvais départ, mais a tout de même conservé la deuxième place derrière George Russell, auteur d’une course maîtrisée. Verstappen était le seul pilote parmi les sept premiers à s’élancer en pneus tendres, un pari stratégique destiné à créer une différence dès les premiers tours.

Cependant, le Néerlandais a rapidement dû défendre sa position face à Lando Norris, qui le talonnait pendant une grande partie de la course. Malgré une défense héroïque, Verstappen a dû composer avec une RB21 capricieuse, en proie à des problèmes de rétrogradage, de freinage et à un déséquilibre général du châssis.

« Oui, la piste venait juste de sécher et, partant du côté sale de la grille, nous avons décidé d’essayer quelque chose de différent, » a expliqué Verstappen après la course. « Normalement, si vous franchissez ou passez le virage 1, vous restez là sans rien faire de fou. Mais cette fois, la voiture n’était tout simplement pas dans la bonne fenêtre. Nous devons comprendre pourquoi. »

Malgré ces difficultés, Verstappen a conservé la deuxième place derrière Russell, limitant la casse au championnat. Il compte désormais 63 points de retard sur Oscar Piastri, toujours leader avant le prochain rendez-vous à Austin, dans deux semaines. 

« Ce n’était pas agréable à piloter. C’était une course de survie, honnêtement. Nous devons revoir tout ça avant les États-Unis, » a conclu le pilote Red Bull, visiblement frustré mais déterminé à rebondir.

« Nous avons donc essayé, mais cela n’a pas vraiment fonctionné. Ensuite, la première chose à faire était de survivre avec les pneus, en essayant de tenir assez longtemps pour pouvoir ensuite changer pour des pneus durs. Je pense que cela a fonctionné. Mais malheureusement, je pense que toute la course a été assez difficile, plus difficile que je ne l’espérais, pour de nombreuses raisons différentes. Il y a donc plusieurs choses que nous devons comprendre pour savoir pourquoi cela s’est mal passé aujourd’hui. Mais même ici, même si vous avez plus de vitesse, vous ne pouvez pas dépasser sans faire quelque chose de fou. Je pense donc que la deuxième place était le meilleur résultat possible. »

Norris minimise l’incident avec Piastri après un accrochage à Singapour

Lando Norris a écarté toute idée d’erreur après son accrochage avec Oscar Piastri dans le premier tour du Grand Prix de Singapour, assurant que le contact entre les deux McLaren résultait d’un enchaînement malheureux.

Les deux coéquipiers se sont touchés au virage 3 du circuit de Marina Bay, lorsque Norris, déstabilisé après avoir heurté Max Verstappen, a endommagé son aileron avant et a dévié vers la voiture de Piastri. Ce dernier, ignorant le contact préalable avec la Red Bull, a exprimé sa frustration à la radio, reprochant à Norris un geste trop agressif.

McLaren a toutefois choisi de ne pas intervenir, et les commissaires de la FIA ont rapidement confirmé qu’aucune enquête ne serait ouverte, estimant qu’il s’agissait d’un incident de course.

Au terme des 62 tours, Norris a terminé troisième, juste devant Piastri, limitant la casse pour l’écurie britannique qui a tout de même décroché le titre constructeurs 2025 lors de cette manche. Ce résultat réduit à 22 points l’avance de l’Australien au championnat pilotes, alors qu’il reste six Grands Prix à disputer.

Interrogé après la course, Norris a tenu à désamorcer la tension et à relativiser les événements :

« Oui, pas trop mal, pas trop mal. Je pourrais recommencer. C’était une course difficile. Max n’a commis aucune erreur, » a-t-il confié, visiblement épuisé mais satisfait de son podium.

« Que je me sente bien ou non, j’ai tout donné aujourd’hui, et je me suis rapproché, j’ai eu quelques occasions où nous étions côte à côte, et quelques bons petits moments de lutte. Mais c’était trop difficile de dépasser, ce qui est dommage, car le rythme était très soutenu aujourd’hui, et j’aurais aimé essayer de rattraper George et lui mettre un peu plus de pression. »

Il a toutefois tenu à exprimer sa joie que McLaren ait remporté son deuxième titre consécutif de champion des constructeurs, une première pour l’écurie basée à Woking depuis 1991.

« Je suis content de ma journée, j’ai gagné deux places. Nous avons gagné en équipe, au championnat des constructeurs, une fois de plus. C’est ce qui me rend le plus heureux », a-t-il ajouté. Le pilote, qui compte neuf victoires en Grand Prix, est resté imperturbable lorsqu’on lui a demandé son avis sur sa collision avec Piastri dans le premier tour, expliquant qu’il s’agissait simplement d’une « bonne course » entre les pilotes de tête.

« Oui, je veux dire, la piste était glissante [et] encore mouillée à plusieurs endroits, mais c’est la course », a déclaré Norris. « Je me suis placé à l’intérieur, j’ai fait une petite correction, mais rien de plus. C’était une bonne course. Et comme je l’ai dit, j’aurais aimé pouvoir en faire un peu plus. J’aurais aimé avoir quelques occasions de dépassement supplémentaires aujourd’hui, mais j’ai le sentiment d’avoir fait tout ce que je pouvais aujourd’hui, et j’en suis satisfait. »

 

F1 – Lewis Hamilton convoqué après une infraction présumée

Lewis Hamilton a été convoqué par les commissaires de course à l’issue du Grand Prix de Singapour, en raison d’une infraction présumée aux limites de la piste dans les derniers tours de la course.

Le pilote Ferrari, qui avait chaussé un train de pneus tendres pour le dernier relais, a effectué une remontée spectaculaire, dépassant notamment Charles Leclerc avant de se rapprocher de Kimi Antonelli. Le septuple champion du monde semblait alors en mesure de terminer cinquième, ce qui aurait constitué son meilleur résultat depuis Silverstone en juillet.

Cependant, un problème de freinage survenu dans les dernières boucles l’a contraint à lever le pied, perdant plus de 45 secondes sur Fernando Alonso dans le dernier tour. Hamilton a finalement franchi la ligne d’arrivée à la septième place, devançant de justesse le pilote Aston Martin pour quatre dixièmes de seconde.

Les commissaires examinent désormais plusieurs sorties de piste suspectes observées dans les dernières minutes de la course. En cas de confirmation de l’infraction, Hamilton risquerait une pénalité de cinq secondes, ce qui le ferait rétrograder à la huitième place du classement final.

Classement du championnat F1 2025 après le Grand Prix de Singapour

Découvrez comment le Grand Prix de Singapour 2025 de F1 a influencé les classements des pilotes et des constructeurs de F1.

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren336
2L. NorrisMcLaren314
3M. VerstappenRed Bull273
4G. RussellMercedes237
5C. LeclercFerrari173
6L. HamiltonFerrari125
7K. AntonelliMercedes88
8A. AlbonWilliams70
9I. HadjarVCARB39
10N. HülkenbergSauber37
11F. AlonsoAston Martin36
12C. SainzWilliams32
13L.StrollAston Martin32
14L. LawsonVCARB30
15E. OconHaas28
16Y. TsunodaRed Bull20
17P. GaslyAlpine20
18O. Bearman Haas18
19G. BortoletoSauber18
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 650 (Champion)
2Mercedes325
3Ferrari298
4Red Bull 290
5Williams102
6Racing Bulls72
7Aston Martin68
8Sauber55
9Haas46
10Alpine20