Horner assure que la Red Bull n’est pas développée autour de Verstappen

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a rejeté les suggestions selon lesquelles Red Bull aurait favorisé Max Verstappen par rapport à Sergio Perez en développant une RB19 autour de son pilote vedette au détriment de son coéquipier.

Après les qualifications du Grand Prix des Pays-Bas où Max Verstappen a collé plus d’une seconde à son coéquipier sur l’exercice du tour rapide, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il ne comprenait pas comment il pouvait y avoir un tel écart entre deux pilotes de la même écurie.

“Nous avons vu que Max a détruit tous les coéquipiers qui étaient avec lui.” a déclaré Toto Wolff à Zandvoort.

“Il s’agit de sa capacité à créer une voiture autour de lui, [une voiture] qui est tout simplement très difficile à contrôler mais rapide si vous le pouvez, et cela crée de tels écarts.”

Interrogé sur les propos de son homologue, le patron de Red Bull Christian Horner a rejeté les suggestions de l’Autrichien qui a insinué que la Red Bull a été construite autour de Max Verstappen seulement.

“Cela montre un manque total de compréhension de la façon dont une voiture de course et une équipe se développent si Toto pense que nous avons développé la voiture autour d’un seul pilote.” a déclaré Horner à Monza le week-end dernier.

“Vous développez une voiture pour qu’elle soit aussi rapide que possible, et parfois les voitures rapides sont des monoplaces difficiles. Cela a été historiquement le cas. Mais je pense que les pilotes s’adaptent.”

“Les bons pilotes que vous voyez dans les conditions humides, des conditions mixtes, des conditions variées, les pilotes d’élite, ils s’adaptent rapidement. Et je pense que l’une de ses compétences clés [à Verstappen] est sa capacité à s’adapter aux sensations et aux niveaux d’adhérence que lui procure une voiture.”

“Mais il n’y a certainement aucune direction dans laquelle nous partons en disant “oh, nous adaptons quelque chose à un pilote spécifique”. Nous essayons simplement de concevoir et de construire la voiture la plus rapide possible.”

“Ce sont nos outils, notre simulation et notre soufflerie qui nous donnent cette direction.” insiste le Britannique.

Concernant les performances de Max Verstappen qui domine outrageusement son coéquipier Sergio Perez cette saison, Horner estime que le Néerlandais est en passe de devenir l’un des grands noms du sport : “C’est un talent exceptionnel.” a ajouté Christian Horner.

“Ce qu’il a réussi à faire ces dernières années a été tout à fait remarquable et avec le nombre de victoires qu’il a remportées, les records qu’il a battus, s’il gagne [le championnat 2023] et arrive à défendre son titre pilote cette année, alors il rejoindra des personnalités très illustres, des grands noms du sport.”

“Il est toujours difficile de comparer les générations, mais il faut commencer à l’inclure dans le groupe de certains des plus grands de ce sport.”

Liam Lawson : “Finir onzième, c’est un peu comme finir deuxième”

Liam Lawson ne cachait pas frustration d’avoir terminé le Grand Prix d’Italie 2023 – sa deuxième course en F1 – à la porte des points en franchissant la ligne d’arrivée de la quatorzième manche de l’année à la onzième place. 

Le jeune Liam Lawson – qui évolue dans le championnat de Super Formula au Japon et qui est aussi pilote de réserve de Red Bull et AlphaTauri – a été appelé à la rescousse par son employeur le vendredi soir du Grand Prix des Pays-Bas après que le titulaire Daniel Ricciardo se soit blessé en essais libres.

Déclaré inapte pour la suite du week-end à Zandvoort, Ricciardo a donc été remplacé par Lawson au volant de l’AlphaTauri et le Néo-Zélandais a ensuite été confirmé pour le Grand Prix d’Italie programmé à peine une semaine plus tard, notamment parce que Ricciardo est en pleine rééducation après avoir été opéré.

Pour sa deuxième course en Formule 1, Lawson s’est est plutôt bien tiré, puisqu’il a réussi à franchir la ligne d’arrivée à la onzième place, la même position qu’il occupait sur la grille de départ.

“Finir onzième, c’est un peu comme finir deuxième. C’est un peu décevant.” a déclaré Liam Lawson après l’arrivée du Grand Prix d’Italie à Monza le week-end dernier.

“Je pense que nous avions potentiellement la vitesse pour terminer dans les points. Nous allons devoir examiner tout cela, mais j’ai aussi pris un mauvais départ et ça n’a certainement pas aidé.”

La différence par rapport au Grand Prix des Pays-Bas disputé une semaine plus tôt à Zandvoort, c’est que Liam Lawson a pu commencer à travailler dès le vendredi en essais libres à Monza, ce qui lui a permis d’être mieux préparé pour sa deuxième course.

“J’ai toujours l’impression de devoir rattraper mon retard par rapport aux gars autour de moi, mais j’ai aussi l’impression de me sentir plus à l’aise.” a ajouté le pilote AlphaTauri.

“C’est aussi une bonne sensation que d’avoir deux courses complètes à mon actif. Ces courses [en Formule 1] sont plus longues que ce à quoi je suis habitué, donc je dois encore m’adapter, mais je me sens beaucoup mieux préparé que le week-end dernier [à Zandvoort], donc je suis heureux.”

Un retour de Daniel Ricciardo pour le Grand Prix de Singapour [prochaine manche] étant peu probable, le pilote Néo-Zélandais va devoir désormais se préparer à affronter le circuit le plus difficile physiquement du calendrier sur le tracé de Marina Bay de Singapour dont le Grand Prix se déroulera du 15 au 17 septembre.

Titre F1 2008 : Massa compte sur l’aide de Ferrari

Felipe Massa s’attend à obtenir le soutien de son ancien employeur Ferrari, alors que le Brésilien cherche à faire annuler les résultats du championnat du monde 2008 de Formule 1.

En 2008, Felipe Massa a perdu le titre de champion du monde de F1 pour un point face au Britannique Lewis Hamilton, mais l’ancien pilote Ferrari estime avoir été floué par la F1 et la FIA, affirmant qu’il a été victime d’un complot qui lui aurait coûté le championnat cette année-là.

Selon ses avocats, Felipe Massa a été victime d’un complot en 2008 lorsqu’il menait le Grand Prix de Singapour et que son compatriote Nelson Piquet – qui roulait alors pour Renault – a délibérément envoyé sa monoplace contre un mur au 14e tour de course. Cet incident a déclenché l’entrée en piste d’une voiture de sécurité et a directement profité au coéquipier de Piquet, l’Espagnol Fernando Alonso, qui a ensuite remporté la course.

Felipe Massa pour sa part n’a pas réussi à marquer de points après un arrêt au stand raté, tandis qu’en fin de saison, le pilote McLaren Lewis Hamilton a battu Felipe Massa d’un seul point au championnat du monde 2008.

Un an plus tard, Nelson Piquet a révélé aux médias qu’on lui avait demandé en interne de crasher sa monoplace contre un mur lors du GP de Singapour 2008 pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso, le Brésilien déclenchant ainsi le fameux scandale du “crashgate” et qui a valu à l’ancien patron de Renault, Flavio Briatore, d’être banni du sport.

Pour ne rien arranger, l’ancien patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a déclaré que lui et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, étaient au courant à l’époque que Nelson Piquet s’était délibérément crashé à Singapour, mais qu’ils n’avaient pas agi.

Dans ce contexte, Felipe Massa souhaite donc obtenir réparation et a mandaté des avocats en Grande-Bretagne, au Brésil, aux Etats-Unis, en Suisse et en France pour que justice soit faite….quinze ans après la saison 2008.

Pour l’aider dans sa démarche, Felipe Massa espère que la Scuderia Ferrari – pour qui il pilotait lors de la saison 2008 – lui apportera son plein soutien, notamment parce que le championnat du monde des constructeurs a été remporté par l’équipe italienne cette saison-là.

“J’ai une certitude : ce titre est le mien et c’est aussi le 16e titre de Ferrari.” a déclaré Felipe Massa au TG1 sur la télévision italienne.

“J’ai embauché une équipe d’avocats très solide. Nous nous battrons jusqu’au bout pour obtenir justice dans ce sport.”

“Je ne comprends pas pourquoi un cas de manipulation ne pourrait pas être vérifié correctement même un an, deux ans ou quinze ans plus tard.”

“Pour le moment, je n’ai pas encore eu le soutien de Ferrari, mais j’attend leur aide. Je suis optimiste, je me battrais pour la justice jusqu’au bout.”

Si jamais Felipe Massa obtenait gain de cause dans cette affaire, cela voudrait dire que le pilote Mercedes Lewis Hamilton perdrait alors l’un de ses sept titres remportés dans sa carrière.

Le F1 Tokyo Festival en marge du Grand Prix du Japon

Les organisateurs du Grand Prix du Japon, qui se tiendra du 22 au 24 septembre sur le circuit de Suzuka, ont annoncé la mise en place du F1 Tokyo Festival, mettant en vedette des monoplaces de F1 et des stars d’hier et d’aujourd’hui.

Le pilote local et seul Japonais actuellement titulaire en Formule 1, Yuki Tsunoda, sera évidemment présent lors de cet événement organisé quelques jours avant le Grand Prix du Japon. Le double champion du monde Max Verstappen et son coéquipier chez Red Bull Sergio Perez, ainsi que le pilote Alpine, Esteban Ocon, devraient également faire leur apparition.

Le président et directeur général de la Formule 1, Stefano Domenicali, ainsi que les anciens pilotes de F1 Jean Alesi et Shinji Nakano seront également présents au festival. Les fans pourront se rapprocher de la Red Bull RB19, leader du championnat, ainsi que de l’AlphaTauri AT02 – la voiture pilotée par Tsunoda lors de sa première saison en 2021.

Le festival donnera également aux fans l’occasion de suivre les traces de certains de leurs pilotes préférés. Ils verront ce que cela fait de se tenir sur la plus haute marche après une victoire en course lors de l’activation du Podium, et auront également la chance de prendre une photo avec le trophée du championnat du monde.

L’événement aura lieu dans deux endroits de la ville de Tokyo, la tour Tokyu Kabukicho et la place Kabukicho Cine City, le mercredi 20 septembre entre 11h00 et 20h00.

Les organisateurs ont annoncé que de plus amples détails, notamment les horaires, les invités supplémentaires et les modalités d’accès aux lieux, seront partagés à l’approche de l’événement.

Helmut Marko confirme que Norris est dans le radar de Red Bull

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a révélé que le Britannique Lando Norris pourrait être un sérieux “candidat” chez Red Bull pour éventuellement remplacer le Mexicain Sergio Perez une fois le contrat de ce dernier arrivé à son terme.

Sergio Perez est sous contrat avec Red Bull jusqu’à la fin de la saison 2024 et connaît une campagne 2023 difficile, le Mexicain étant largement dominé par son coéquipier Max Verstappen qui a une avance de 145 points au championnat du monde après la quatorzième manche de l’année disputée à Monza.

En théorie, l’avenir de Sergio Perez chez Red Bull devrait être assuré pour la saison 2024 puisque ce dernier possède un contrat, mais ses performances au cours des dernières courses disputées lui ont valu des critiques publiques de la part d’Helmut Marko, l’Autrichien reprochant à Perez sa forme incohérente par rapport à son coéquipier.

Plus récemment, Helmut Marko a également mis encore plus de pression sur Sergio Perez en indiquant que le pilote McLaren Lando Norris était sur le radar de l’équipe : “Perez n’est pas cohérent. Il n’est pas toujours concentré.” a déclaré Marko sur Servus TV.

“Perez a un contrat jusqu’en 2024 et Norris a un contrat [avec McLaren, ndlr] jusqu’en 2025. Malheureusement, c’est long.”

“Il [Norris] est définitivement un candidat pour nous. Chez Toro Rosso, nous avions déjà trouvé un accord avec lui à l’époque jusqu’à ce que son manager se rende compte qu’il y avait une option pour un contrat chez McLaren.”

“En termes de jeunesse et de vitesse, il nous conviendrait très bien. Sergio [Perez] quant à lui a déjà plus de 30 ans et attend son quatrième enfant. Donc, il a aussi d’autres intérêts. Donc, il faudra voir ce qui se passe ensuite.”

Lando Norris lui-même a récemment révélé que des discussions ont eu lieu avec Red Bull avant que le Britannique ne décide finalement de rester avec McLaren en signant un contrat qui court jusqu’à la fin de la saison 2025.

Pirelli a bouclé près de 3000 kms avec Ferrari, Red Bull et Alpine

Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – a conclu ce mercredi ses essais privés organisés en collaboration avec les équipes Red Bull, Ferrari et Alpine sur deux tracés différents à Fiorano et Monza en Italie.

Les équipes Red Bull et Alpine sont restées à Monza cette semaine pour aider Pirelli dans le développement des futurs pneus Slicks sans l’utilisation de couvertures chauffantes, malgré le fait que la Commission F1 a pris la décision de reporter l’introduction de l’interdiction des couvertures à 2025. Le programme qui a débuté ce mardi était le test qui aurait dû en théorie se dérouler à Spa-Francorchamps début août, mais qui a été perturbé par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région.

Lors de la première journée de mardi, Sergio Perez a roulé pour le compte de Red Bull à Monza, le Mexicain couvrant 119 tours avec un temps de 1,23.585, tandis que le Français Esteban Ocon a roulé pour Alpine la même journée avec un meilleur temps de 1,25.508 avec 118 tours au compteur. 

En parallèle, la Scuderia Ferrari a débuté mardi les essais sur pneus Pluie et Intermédiaires à Fiorano sur une piste arrosée artificiellement. C’est l’Espagnol Carlos Sainz qui était au volant de la SF-23 lors de la première journée d’essais, le Madrilène ayant bouclé 153 tours avec un meilleur temps de 0,59.430.

Pour la deuxième et dernière journée des essais ce mercredi, Pierre Gasly a remplacé Esteban Ocon au volant de l’Alpine à Monza, tandis que le Monégasque Charles Leclerc a pris le relais de son coéquipier au volant de la Ferrari à Fiorano.

À la fin de la journée, Gasly avait bouclé 122 tours à Monza (toujours sur les pneus Slicks) avec un meilleur temps de 1,24.971. Charles Leclerc pour sa part a bouclé à Fiorano sur une piste détrempée 130 tours avec un meilleur temps en 0,59.220.

“Nous avons eu deux journées d’essais chargées sur deux circuits très différents avec des objectifs différents : à Monza, nous nous sommes concentrés sur les pneus Slicks, tandis qu’à Fiorano, nous avons surtout porté l’attention sur les intermédiaires et les pneus pluie.” nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

“Notre objectif durant ces deux jours était de finaliser certains choix pour l’année prochaine mais aussi de travailler sur le long terme, même si nous ne savons pas encore si nous continuerons à approvisionner la Formule 1 à partir de 2025.”

“Nous n’obtenons pas autant d’occasions de tester sur piste, nous devons donc maximiser chacune d’entre elles. Nous avons collecté de nombreuses données sur ces deux jours, que nous allons maintenant analyser attentivement.”

“Avec près de 3 000 kilomètres parcourus – 2 922 pour être précis – nous avons pu expérimenter différentes choses. Je tiens à remercier tous les pilotes et équipes impliqués, qui ont été extrêmement utiles et coopératifs.”

Ferrari a laissé ses pilotes se battre à Monza pour remercier les Tifosi

Frederic Vasseur, le directeur de la Scuderia Ferrari, s’est dit fier de l’approche de son équipe qui a permis à ses deux pilotes Carlos Sainz et Charles Leclerc de se battre lors du Grand Prix d’Italie le week-end dernier à Monza.

Dimanche dernier à Monza, Carlos Sainz et Charles Leclerc se sont livrés une grosse bataille dans les derniers tours de course pour la dernière place disponible sur le podium le plus important de la saison pour Ferrari, à domicile devant des milliers de Tifosi.

Sainz – qui était troisième – a vu peu à peu son coéquipier se rapprocher de lui en fin de course jusqu’au moment où le Monégasque était sur un rythme bien plus rapide que l’Espagnol. Charles Leclerc a donc mis une énorme pression à Carlos Sainz et a porté plusieurs attaques au freinage du premier virage, mais sans jamais réussir à passer, alors que les deux pilotes Ferrari étaient parfois proches du contact.

Aussi curieux que cela puisse paraître, sur le muret des stands Ferrari le commandement n’a pas voulu figer les positions afin d’éviter un accrochage et a plutôt laissé les deux hommes s’expliquer en piste devant des Tifosi ravis de voir deux Ferrari se livrer une telle bataille.

“Si nous avions gelé les positions, vous me poseriez exactement cette question : Pourquoi avez-vous gelé les positions ?” a déclaré Frederic Vasseur dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix d’Italie.

“Bien sûr, c’est toujours plus facile de commenter quand on a une fin heureuse, mais c’était aussi la meilleure façon de remercier les Tifosi pour le soutien [d’avoir laissé les pilotes se battre].”

“Nous dédions ce résultat à nos fans qui nous ont soutenus tout au long du week-end et nous sommes heureux d’avoir fait un bon spectacle en qualifications [Sainz a décroché la pole] et aujourd’hui [dimanche].

“Nous l’avons fait parce que nous savons à quel point c’est spécial d’être sur le podium ici, mais nous leur avons aussi dit de ne prendre aucun risque et ils ont respecté cela.”

D’un point de vue comptable, Ferrari a marqué 27 points au Grand Prix d’Italie grâce à la troisième place de Carlos Sainz et la quatrième place de Charles Leclerc, ce qui permet à l’équipe de Maranello de passer devant Aston Martin au championnat du monde des constructeurs.

“Ce fut une belle course et le résultat était le meilleur que nous puissions faire, terminant sur le podium devant nos fans et ramenant 27 points, ce qui nous permet de devancer Aston Martin et de nous rapprocher de Mercedes.”  a ajouté Vasseur.

Christian Horner : “Un jour, nous serons battus, c’est inévitable”

Le patron de Red Bull, Christian Horner, sait qu’il est “inévitable” que son équipe se fasse battre à un moment donné après avoir remporté toutes les courses depuis le début de la saison 2023, soit quatorze au total jusqu’à présent.

Après le Grand Prix d’Italie remporté par Max Verstappen, l’écurie de Milton Keynes peut se targuer d’être invaincue depuis le début de la campagne 2023 sur différents tracés du calendrier, du plus favorable au moins favorable aux caractéristiques de la Red Bull R19.

Selon Horner, cet exploit n’a été possible que grâce au travail acharné des hommes et des femmes qui forment l’équipe Red Bull, mais le Britannique sait qu’à un moment donné la tendance s’inversera et que les adversaires de Red Bull gagneront de nouveau.

“Avoir remporté 14 courses sur 14 jusqu’à présent, sortir de la saison européenne invaincu, c’est quelque chose que nous n’aurions jamais pu imaginer.” a déclaré Christian Horner après le Grand Prix d’Italie.

“Gagner déjà un Grand Prix est difficile, mais en gagner 14 d’affilée, 24 sur les 25 derniers, cela signifie que chaque membre a fait sa part.”

“Nous affrontons de grands adversaires et nous allons donc prendre les courses une à la fois. La prochaine course, Singapour, c’est un circuit urbain, c’est l’un des plus durs du calendrier.”

“Nous avons vu l’année dernière à quel point cela peut être périlleux. Donc, nous ferons de notre mieux pour maintenir cet élan.”

“Un jour, nous serons battus, c’est inévitable. C’est même garanti. C’est juste une question de temps et nous devons juste faire en sorte que le moment soit aussi loin que possible.”

Avant le Grand Prix de Singapour, Red Bull est leader du championnat du monde des constructeurs avec 583 points inscrits depuis le début de l’année, soit 310 points de plus que le deuxième Mercedes.

Bientôt un Grand Prix de Formule 1 en Grèce ?

Selon une information relayée par la presse grecque, la Formule 1 pourrait bien faire escale dans le pays dans un avenir plus ou moins proche, bien qu’aucune candidature officielle n’a encore été présentée à la catégorie reine du sport automobile.

“La Formule 1 avec l’Acropole en arrière plan”, c’est que que souhaitait déjà mettre en place en 2008 l’ancien grand argentier de la F1, le Britannique Bernie Ecclestone. Cette idée est cependant rapidement tombée à l’eau dans un contexte économique mondiale défavorable à l’époque.

Mais selon les informations détenues par le média grec NewsAuto.gr, un projet pour accueillir la Formule 1 en Grèce à Elliniko – plus précisément dans les rues et le parc métropolitain de “The Ellinikon” construit par le groupe Lamda Development – est actuellement à l’étude.

Toujours selon le média susnommé, dans les études présentées par les entreprises de construction, il a été demandé de prendre en compte la possibilité d’une adaptation “facile”, en fonction des besoins d’un événement d’une ampleur telle qu’une course automobile et sans déranger les résidents et les entreprises.

Le média grec rapporte également que les organisateurs de la Formule 1 auraient été stupéfaits par ce qui les attend à Elliniko et seraient prêts à donner leur feu vert avant même l’achèvement complet de la construction du complexe.

Hellinikon réunira toutes les caractéristiques de nombreux Grands Prix déjà présents au calendrier de la F1 avec un bord de mer, des marinas pour les yachts, de la verdure, des hôtels de luxe ou encore des casinos. Il s’agirait donc d’une course urbaine sur un tracé non permanent.

Depuis le rachat de la Formule 1 en 2016 par le groupe américain Liberty Media, de plus en plus de destinations sont ajoutées au calendrier de la discipline reine, notamment des circuits urbains comme celui de Las Vegas cette année et qui sont fortement appréciés pour leur tendance à offrir plus de spectacle que sur un tracé permanent.

Serez-vous capable de battre Charles Leclerc à Monza sur le jeu F1 23 ?

Un nouveau défi en contre-la-montre permettant aux joueurs de F1 23 de se mesurer au pilote Ferrari Charles Leclerc est désormais disponible dans le jeu vidéo officiel de la Formule 1, mais pour une durée limitée.

Après le défi proposé par le double champion du monde Max Verstappen sur le circuit de Zandvoort aux Pays-Bas, les joueurs peuvent désormais se frotter à Charles Leclerc sur l’exercice du tour rapide sur le tracé de Monza où s’est disputé le Grand Prix d’Italie le week-end dernier.

Les joueurs qui battront le chrono de Charles Leclerc (1,20.151) à Monza recevront le casque exclusif qu’il portait au Grand Prix d’Italie comme récompense. Ce défi est disponible du 05 au 11 septembre dans le menu Defi Pro Challenge du jeu F1 23.

De plus jusqu’au 16 septembre, les joueurs pourront prendre le volant d’une Ferrari SF-23 arborant la livrée spéciale utilisée par l’écurie de Maranello au Grand Prix d’Italie le week-end dernier. Cette livrée est dores et déjà disponible dans les modes Carrière, Contre-la-montre et Grand Prix.

Lewis Hamilton remet en question le niveau des coéquipiers de Verstappen

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a remis en question le niveau des coéquipiers de Max Verstappen en Formule 1 jusqu’à présent, le pilote Mercedes estimant qu’il a eu au cours de sa carrière des coéquipiers bien plus forts que le Néerlandais.

Depuis le début de la saison 2023, Max Verstappen a décroché douze victoires sur les quatorze courses déjà disputées, dont une dixième consécutive à Monza dimanche dernier en remportant le Grand Prix d’Italie. Le Néerlandais domine outrageusement la concurrence cette saison et il faudrait un véritable cataclysme pour l’empêcher de décrocher son troisième titre mondial en 2023.

Le pilote Red Bull a reçu de nombreux éloges dans le paddock pour ses performances, mais Lewis Hamilton pour sa part semble être plus impressionné par la performance globale de l’équipe Red Bull que par celle de Verstappen.

“Nous l’avons déjà vu à travers l’histoire.” a déclaré Lewis Hamilton au micro de Sky Sports le week-end dernier à Monza.

“Je ne suis pas plus impressionné que lorsque Michael [Schumacher] menait, lorsque Sebastian [Vettel] menait, lorsque Kimi [Raikkonen] pilotait ou lorsque Fernando [Alonso] gagnait.”

“Je veux dire par là que je pense que l’équipe dans son ensemble est l’une des plus fortes. Elle tourne à plein régime en ce moment.”

“La voiture est incroyable, le pilote fait un travail incroyable. Il est très constant, l’équipe des stands fait un excellent travail, les mécaniciens font du bon travail, la stratégie fait du bon travail. On ne peut rien leur reprocher.”

Les récentes performances de Verstappen ont été rendues encore plus impressionnantes par rapport aux performances de son coéquipier Sergio Perez qu’il devance de plus de 140 points au championnat du monde après le Grand Prix d’Italie. 

L’écart en termes de points entre les deux pilotes Red Bull est colossal, alors que l’écart en termes de performance en piste est tout aussi impressionnant, notamment lorsque Max Verstappen a collé plus d’une seconde à Perez en qualifications au Grand Prix des Pays-Bas récemment.

Au cours des dernières années, Sergio Perez n’a pas été le seul à être “brisé” par Max Verstappen, Pierre Gasly et Alex Albon ayant été remplacés après des périodes relativement courtes au sein de l’équipe après le départ de Daniel Ricciardo en 2018.

Lewis Hamilton pour sa part estime que les médias ne lui ont peut-être pas accordé le même crédit pour avoir régulièrement surpassé ses différents coéquipiers chez Mercedes ou McLaren au cours des dernières années.

“Quand je me qualifiais avec une demi-seconde, six dixièmes d’avance sur Valtteri [Bottas], ils [les médias] ne disaient pas la même chose qu’aujourd’hui quand Max [Verstappen] se qualifie avec six dixièmes d’avance sur Sergio [Perez].” a ajouté Hamilton.

“A mon avis, Valtteri et tous mes coéquipiers ont été plus forts que les coéquipiers de Max. Jenson [Button], Fernando [Alonso], George [Russell], Valtteri [Bottas], Nico [Rosberg].”

“J’en ai eu tellement. Ces gars ont tous été très, très forts, très constants et Max n’a jamais couru contre quelqu’un comme ça.”

Après le Grand Prix d’Italie, Lewis Hamilton devance au championnat du monde son actuel coéquipier George Russell de 55 points. 

Norris ouvert à l’idée de devenir coéquipier de Verstappen un jour

Le pilote McLaren Lando Norris admet qu’il serait éventuellement “ouvert” à la possibilité de devenir le coéquipier de Max Verstappen en Formule 1, le Britannique considérant le Néerlandais comme “l’un des meilleurs pilotes” de l’histoire.

Lando Norris est sous contrat avec McLaren jusqu’à la saison 2025, mais on sait que le pilote britannique a déjà été approché par plusieurs équipes de la grille – dont Red Bull – Norris ayant lui-même révélé qu’il avait eu des discussions avec Red Bull avant de finalement décider de prolonger son contrat avec McLaren.

Norris a admis qu’il avait envisagé de quitter McLaren à un moment donné, mais la résurgence de l’équipe ces derniers mois l’a convaincu de rester à Woking quelques temps encore au sein de l’écurie qui lui a permis de débuter sa carrière en Formule 1 en 2019.

Mais lorsqu’on lui a demandé s’il serait éventuellement ouvert à l’idée de courir dans la même équipe que Max Verstappen un jour, Lando Norris a répondu : “C’est certainement une chose à laquelle je serais ouvert à l’avenir.”

“Je pense pouvoir dire avec plaisir que Max est probablement l’un des meilleurs pilotes de l’histoire de la Formule 1. Je n’ai jamais couru contre lui avant d’être en Formule 1, mais en karting je le connaissais assez bien.”

“En 2012-2013, c’est la première fois que j’ai pu le rencontrer et apprendre à le connaître. J’ai donc pu être témoin de ce qu’il a fait et je pense que ce n’est pas seulement parce qu’il est dans une bonne voiture qu’il est capable de performer.”

“Je pense que peu importe la voiture dans laquelle il pilotera, il sera toujours capable de performer à un niveau similaire.”

“Peut-être avec des résultats différents, mais à un niveau similaire et je pense qu’à ce stade ce serait formidable de travailler aux côtés de quelqu’un comme ça et, en même temps, de voir où je peux vraiment me situer face à lui.”

“Je serais ouvert à cela. Je l’ai invité chez McLaren l’autre jour. Donc, s’il veut venir à tout moment, il est le bienvenu.” a ajouté Norris en plaisantant.

Au delà de leur relation de travail, Lando Norris et Max Verstappen entretiennent une relation amicale en dehors des pistes, notamment à Monaco où ils vivent à l’année.

Comment Charles Leclerc a dû s’adapter à une Ferrari imprévisible

Le pilote Ferrari Charles Leclerc est revenu un peu plus en détail sur ses difficultés cette saison au volant d’une monoplace qui n’est pas adaptée à son style de pilotage, notamment parce qu’il a dû faire quelques compromis pour essayer de gommer la plus grosse faiblesse de la SF-23 qui est d’être une monoplace imprévisible.

Revenant sur ses difficultés rencontrées cette saison avec une SF-23 qui semble difficile à appréhender, le Monégasque a expliqué : “La chose la plus délicate, c’est que j’aime les voitures qui survirent en général, et cela a été un trait de caractère tout au long de ma carrière.” a déclaré Charles Leclerc en entretien avec la BBC.

“Le problème avec la voiture de cette année, c’est que ce n’est pas une voiture qui survire, mais c’est une voiture imprévisible.”

“Nous sommes beaucoup plus affectés que nos concurrents par la direction du vent, et évidemment, en tournant en rond, on se retrouve toujours avec un vent arrière à un moment donné et ce n’est pas une position très confortable, parce que pour le pilote c’est impossible d’anticiper.”

“Nous avons encore cette limitation dans la voiture aujourd’hui. C’est bien mieux qu’au début de la saison, mais elle est toujours là, et évidemment, rouler avec une voiture pointue rend cette caractéristique encore plus difficile à gérer. Donc au début de la saison, j’ai eu pas mal de difficultés.”

L’une des solutions a été de régler la monoplace d’une manière que Charles Leclerc ne souhaitait pas pour faire face au comportement erratique de la SF-23 et composer avec le manque d’adhérence du train avant.

“J’ai du faire face à pas mal de sous-virage juste pour avoir des moments un peu moins imprévisibles.” a ajouté le Monégasque.

“Ce n’est pas ce que l’on veut [en tant que pilote] et ce n’est pas l’équilibre que j’apprécie le plus. Donc, ça ne convient pas vraiment à mon style de pilotage.”

“Mais nous avons travaillé dessus. Nous avons eu une bonne réaction. Nous avons fait un très grand pas en avant là-dessus et maintenant nous devons juste ajouter plus de performances et continuer à travailler sur cette faiblesse afin d’améliorer la voiture.”

Le paradoxe de Bakou

Paradoxalement, Charles Leclerc a réussi l’exploit de décrocher la pole position sur l’un des circuits les plus venteux du calendrier à Bakou en Azerbaïdjan, la capitale azerbaïdjanaise étant d’ailleurs surnommée “la ville du vent”.

“Bakou a été une grosse surprise. Pour une raison quelconque, je me sentais vraiment à l’aise, ce à quoi nous ne nous attendions pas en arrivant à Bakou.” admet Charles Leclerc.

“Nous connaissions nos faiblesses et nous savions que c’était une piste urbaine, tellement venteuse, avec des murs autour et ça n’est jamais bon pour la confiance.”

“J’ai trouvé un bon équilibre avec la voiture. J’ai aussi beaucoup joué avec les murs car cela coupait le vent, donc cela nous aidait dans la façon dont vous preniez les virages.”

“A ce moment-là, j’ai un très bon tour lors des deux qualifications [il s’agissait d’un week-end Sprint], ce qui nous a permis de réaliser une double pole, ce qui a été une grande surprise pour nous.”

Bien que rapide sur un tour, c’est finalement Red Bull qui a décroché la victoire à Bakou ce week-end-là, l’équipe de Milton Keynes ne laissant que des miettes à ses concurrents depuis le début de la saison 2023.

Lorsqu’on demande justement à Charles Leclerc comment il gère le fait d’aborder une course en sachant qu’une monoplace – en l’occurrence la Red Bull – est imbattable, le Monégasque a répondu : “Aussi étrange que cela puisse paraître, chaque fois que j’enfile mon casque, j’ai toujours l’impression que la victoire est possible.”

“Chaque fois que je m’entraîne à domicile ou que je suis dans la voiture, gagner est ce qui me motive et cela ne me semble jamais irréalisable. Bien sûr, de manière réaliste, avant le week-end, vous savez que, si rien ne leur arrive, ils [Red Bull] seront simplement dans leur propre ligue le dimanche.”

“Mais chaque fois que je ferme la visière, j’y crois toujours. Je pense toujours que c’est quelque chose que je peux faire. Une victoire est toujours possible et je donnerai toujours absolument tout pour gagner. Il n’y a donc aucun manque de motivation.”

Après le Grand Prix d’Italie 2023 où il a terminé quatrième, Charles Leclerc occupe la sixième place au championnat du monde des pilotes avec six points de retard sur son coéquipier Carlos Sainz.

Les dix équipes de F1 en conformité avec le règlement financier 2022

La FIA a confirmé avoir délivré à toutes les équipes de la grille de la Formule 1 le certificat de conformité de l’administration du plafonnement des coûts concernant la saison 2022.

L’administration du plafonnement des coûts de la FIA a terminé l’examen des documents de déclaration soumis par chaque concurrent ayant participé au championnat du monde de Formule 1 2022 pour la période de déclaration de l’année complète 2022 se terminant le 31 décembre 2022.

L’examen a été un processus “intensif et approfondi”.”  a indiqué la FIA dans un communiqué. La Fédération ajoutant avoir commencé le processus : “par une analyse détaillée de la documentation soumise par les concurrents.”

De plus, toutes les activités non liées à la F1 entreprises par les équipes ont fait l’objet d’un contrôle approfondi cette année, comprenant de multiples visites sur place dans les installations des équipes et des procédures d’audit minutieuses pour évaluer la conformité au règlement financier.

Dans le cadre de cet examen, l’administration du plafonnement des coûts de la FIA a noté que tous les concurrents ont agi “à tout moment dans un esprit de bonne foi et de coopération tout au long du processus”.

En d’autres termes, les dix équipes de la grille de la Formule 1 sont en conformité avec la réglementation financière de la saison 2022, contrairement à la saison précédente où Red Bull avait été pénalisée pour avoir dépassé le plafond budgétaire imposé aux équipes lors de la saison 2021.

Pour rappel : le règlement financier a été introduit dans le championnat du monde de Formule 1 à partir de la saison 2021 après approbation unanime des concurrents. L’intention du règlement financier est de limiter les dépenses dans le championnat afin d’assurer la viabilité à long terme du championnat et d’encourager la convergence des performances entre les concurrents, créant ainsi des courses plus excitantes.

La réglementation est très complexe, reflétant la complexité du sport dans son ensemble. Le processus par lequel les soumissions des équipes sont ensuite auditées par l’administration du plafonnement des coûts de la FIA nécessite une quantité de travail importante qui, grâce aux engagements de ressources supplémentaires pris par la FIA, a été réalisée dans un délai plus court que la première année de mise en œuvre.

L’administration du plafonnement des coûts est chargée d’administrer et de surveiller le respect du règlement financier, d’enquêter sur les cas de non-conformité présumée par le biais du processus d’audit ou en lançant des enquêtes approfondies si elle estime que cela est justifié, et de prendre les mesures coercitives appropriées en ce qui concerne toute violation présumée.

Monza compte sur le gouvernement pour l’aider à renouveler son contrat avec la F1

Monza espère bien pouvoir renouveler son contrat pour plusieurs années encore, mais le président de l’Automobile Club d’Italia estime que le gouvernement italien va devoir mettre la main à la poche pour aider les organisateurs du Grand Prix d’Italie à assurer la présence de leur course au calendrier.

Inscrit au calendrier de la Formule 1 jusqu’en 2025, le Grand Prix d’Italie se dispute sur un tracé de Monza aux infrastructures vieillissantes et plus adaptées aux standards actuels de la Formule 1. Dans ce contexte, des travaux d’un coût total d’environ 70 millions d’euros ont été planifiés et débuteront cet hiver.

Au menu de ces travaux, le resurfaçage de la piste, l’élargissement de certains tunnels d’accès, un nouveau Paddock Club ou encore de nouvelles tribunes plus modernes.

“Monza doit signer un nouvel accord d’ici la fin de l’année.” a déclaré à l’agence de presse Reuters Angelo Sticchi Damiani, le président de l’Automobile Club d’Italia.

“Nous avons eu des réunions ces derniers jours pour essayer de faire avancer les discussions. La priorité, ce sont les travaux. Stefano [Domenicali, PDG de la Formule 1, ndlr] sait que les travaux seront terminés au printemps 2024. Si nous ne faisons pas les travaux, le Grand Prix n’aura pas lieu.”

Sticchi Damiani reconnaît qu’il est peu probable que Monza réussisse à négocier un nouveau contrat avec la Formule 1 dans les mêmes conditions qu’auparavant, le tracé hôte du Grand Prix d’Italie faisant partie de ceux qui paient le moins de frais à la F1.

En ce sens, le président de l’ACI estime que le soutien du gouvernement italien sera d’autant plus important pour espérer renouveler le contrat dans de bonnes conditions : “L’idée d’augmenter nos pertes pour couvrir l’augmentation des taxes, nous ne pouvons pas l’envisager.” a explique l’Italien.

“Il est clair que l’intervention du gouvernement sera nécéssaire, un peu sur le modèle d’Imola. Mais ce n’est pas seulement une question d’image, de passion sportive. Cela apporte aussi chaque année une contribution très importante à la région pour justifier l’investissement du gouvernement.”

Le Grand Prix d’Italie et celui de Grande-Bretagne sont les deux courses du calendrier de la Formule 1 organisées chaque année depuis le début du championnat du monde en 1950.

Sergio Perez se sent “plus à l’aise” au volant de sa Red Bull RB19

Sergio Perez s’est dit satisfait de sa deuxième place dimanche dernier à Monza compte tenu du fait que le pilote Red Bull s’élançait depuis la cinquième place sur la grille après avoir connu un samedi compliqué.

Dès le samedi à Monza, Sergio Perez a rencontré des problèmes sur sa monoplace lors de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie, ce qui a eu – selon lui – un impact sur ses performances dans l’après-midi lors de la séance qualificative.

Mais en course le dimanche, le Mexicain a réussi à se frayer un chemin dans le peloton pour finalement décrocher la deuxième place du podium, juste derrière son coéquipier Max Verstappen, permettant ainsi à Red Bull de décrocher un doublé devant la Ferrari de Carlos Sainz.

“Je suis très satisfait de ma deuxième place.” a déclaré Sergio Perez dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix d’Italie.

“Nous avons eu un samedi terrible en termes de problèmes rencontrés lors des EL3 avec la voiture et qui nous ont vraiment fait mal en qualifications.” a ajouté le Mexicain qui s’est qualifié cinquième sur la grille de départ à Monza.

“Donc, je pense que nous aurions pu avoir une meilleure position au départ, ce qui nous aurait certainement rapprochés dans la lutte pour la victoire.”

Depuis le mois de mai, Sergio Perez a le plus grand mal à égaler son coéquipier Max Verstappen, notamment parce que le Mexicain se sent moins à l’aise que le Néerlandais au volant de la Red Bull RB19.

Cependant, Sergio Perez a indiqué qu’après un gros travail de fond en termes de réglages, il se sentait désormais plus à l’aise dans le cockpit de sa monoplace : “Nous avons certainement fait beaucoup de progrès, ce qui est une chose positive.” a ajouté Perez.

“Je pense que nous avons suivi une bonne orientation, nous avons également travaillé sur la suspension, et je peux me sentir beaucoup plus à l’aise.”

Après le Grand Prix d’Italie, Sergio Perez est toujours deuxième du championnat du monde des pilotes avec 145 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen.

Ferrari et McLaren ne veulent pas d’aide de la F1 pour rattraper Red Bull

Avec sa 10ème victoire consécutive ce week-end lors du Grand Prix d’Italie à Monza, Max Verstappen continue d’écrire l’histoire de la Formule 1. Le pilote Red Bull semble survoler la discipline et est d’ailleurs salué par ses pairs pour cela, mais c’est sans compter sur toute une équipe derrière lui qui lui a fourni la voiture la plus rapide du plateau.

Depuis le début de la saison 2023, Red Bull domine largement les débats avec quatorze victoires en autant de courses disputées et même quinze victoires consécutives si l’on compte le Grand Prix d’Abou Dhabi 2022, ultime manche de la saison précédente remportée par Max Verstappen.

Interrogé sur la domination de Red Bull et sur l’éventuelle introduction d’une nouvelle réglementation qui permettrait d’équilibrer les forces pour plus de spectacle, Christian Horner – patron de Red Bull – ne semble pas favorable à une telle idée.

“Eh bien, les réglementations sont assez stables. Nous avons trois séries de règlements maintenant : Technique, Sportif et Financier.” a expliqué Horner le week-end dernier à Monza.

“Les domaines technique et sportif semblent satisfaisants. Pour ce qui est du règlement financier, il semble qu’il y ait quelques manœuvres de temps à autre. Mais je pense que les règlements sont stables pour les deux prochaines années.” 

“Et nous nous attendons à ce que nos concurrents…regardez le saut que McLaren a fait récemment. Nous nous attendons à ce qu’il y ait une convergence, même cette année, avant d’arriver à 2024.”

“Je n’ai pas connaissance de changements réglementaires draconiens et significatifs dans les tuyaux. Nous l’avons déjà fait pour 2026, qui sera une réinitialisation complète.” insiste le Britannique.

“Même si nous avons beaucoup gagné cette année, beaucoup de courses, y compris la dernière [le GP des Pays-Bas], ont été assez divertissantes. En tout cas, de notre point de vue, Zandvoort l’a été. Donc oui, je ne pense pas que le sport manque de divertissement en ce moment.”

Interrogés à leur tour, les patrons de Ferrari et McLaren approuvent les propos de Christian Horner et estiment que le nécessaire a déjà été fait et qu’il ne faudrait pas dénaturer la Formule 1.

“Je ne suis pas un grand fan de l’équilibre des performances ou de tout autre artifice de ce genre, ce n’est pas du tout l’ADN de la Formule 1.” a déclaré Frederic Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari.

“Et nous avons déjà l’allocation en soufflerie, avec une sorte d’équilibre, pas l’équilibre de la performance mais l’équilibre de l’allocation et c’est suffisant.” [NDLR: plus une écurie a été performante la saison précédente, moins elle bénéficiera de temps en soufflerie la saison suivante].

Du côté de chez McLaren – qui est l’équipe ayant fait le plus grand pas en avant cette saison – Andrea Stella rejoint son homologue de chez Ferrari : “Oui, je suis d’accord. Nous ne voulons pas d’aide.”

“Nous voulons combler le fossé par nos propres moyens. Et nous aimons ce défi. Et c’est ce que nous voulons pour les deux prochaines années.” a insisté Stella.

McLaren ne veut plus voir ses pilotes se percuter en course

Le directeur de McLaren, Andrea Stella, a déclaré qu’une analyse approfondie de la collision ayant eu lieu entre les deux pilotes à Monza dimanche dernier en course sera lancée dans les prochains jours.

Au Grand Prix d’Italie, Lando Norris et Oscar Piastri se sont retrouvés roue contre roue au premier virage lorsque Oscar Piastri a quitté la voie des stands après son arrêt au 24e tour. Norris – qui avait des pneumatiques plus chauds – s’est jeté dans le premier virage, tandis que Piastri a légèrement glissé avec ses pneus froids et a touché le côté droite de la monoplace de son coéquipier.

Plus de peur que de mal finalement après ce contact entre coéquipiers, mais le directeur de l’équipe, Andrea Stella, a déclaré que cet incident sera étudié en détail au cours des prochains jours afin qu’une telle situation ne puisse se reproduire à l’avenir.

“Il ne devrait jamais y avoir de contact entre deux monoplaces McLaren.” a déclaré Andrea Stella après l’arrivée du Grand Prix d’Italie, cité par le site du championnat du monde.

“Il y a eu un contact, ce qui ne correspond pas à la façon dont nous courons chez McLaren. C’est OK, mais nous devons simplement revoir certaines choses comme vous le feriez pour tout ce qui est technique ou en rapport avec la course.”

“Ce qui est important, c’est d’avoir un paramètre clair quant à ce que vous jugez acceptable et non acceptable. Ce n’est pas une question d’émotions, il est très clair que pour tout pilote, il y a quelque chose de plus grand qu’eux : c’est l’équipe.”

Lorsqu’on lui a demandé lequel des deux pilotes était le plus à blâmer pour cet incident, Stella a répondu : “Nous devons tout revoir. Comme pour tout, nous le ferons au calme, nous ne devons rien faire dans l’urgence.”

“Nous allons examiner cela et apporterons les ajustements nécessaires et je suis sûr que même les pilotes se calibreront eux-mêmes dans une situation similaire [à l’avenir].”

“C’est toujours un peu délicat quand on sort des stands, surtout avec les pneus Durs. Oscar a essayé de voir où il pourrait se placer pour conserver sa position, mais avec des pneus plus froids, cela est plus difficile qu’on pourrait l’imaginer.”

“Je pense que nous pouvons conclure qu’il ne s’agissait que d’une petite erreur de jugement. Cela signifie donc qu’il n’y a aucun problème [entre les deux pilotes]. Les deux pilotes étaient conscients qu’il ne devait y avoir aucun contact entre deux McLaren, et il s’agissait juste d’un problème d’exécution.”

Stella a souligné que Norris et Piastri resteront toujours libres de se battre à l’avenir malgré cet incident, mais l’Italien a précisé qu’ils devront veiller à respecter les consignes de l’équipe.

“Ils sont libres de courir. Mon rôle est de leur donner des principes et un paramètre clair dans lesquels ils peuvent courir. C’est ce que nous voulons voir, c’est excitant à voir.”

“C’est un peu comme chez Ferrari aujourd’hui, je suis sûr qu’ils étaient un peu nerveux sur le muret des stands, mais c’était un bon spectacle.” a ajouté Stella en parlant de la bataille entre Leclerc et Sainz ce dimanche à Monza en fin de course.

A Monza, Lando Norris a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place, tandis que son coéquipier Oscar Piastri a terminé douzième, l’Australien ayant été victime d’un accrochage avec la Mercedes de Lewis Hamilton, ce qui l’a obligé à repasser par les stands pour changer d’aileron avant.

Après le Grand Prix d’Italie, McLaren occupe toujours la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 45 points d’avance sur Alpine. 

Horner ne voit pas revenir Daniel Ricciardo avant le GP du Qatar

Le directeur de Red Bull, Chrsitian Horner, ne s’attend pas à revoir Daniel Ricciardo au volant de l’AlphaTauri avant au moins le Grand Prix du Qatar programmé au début du mois d’octobre à Losail.

Daniel Ricciardo s’est blessé à la main gauche lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas après avoir percuté la barrière de pneumatiques au virage numéro 3. L’Australien a subi une fracture du métacarpe de la main gauche et a été opéré avec succès dans la foulée.

Le pilote AlphaTauri est désormais en pleine rééducation et son retour au volant de sa monoplace pourrait prendre un certain temps comme l’a déjà souligné Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, le week-end dernier à Monza.

Dans le meilleur des cas, la première course à laquelle il reviendrait serait Singapour, mais c’est physiquement l’un des circuits les plus extrêmes.” a déclaré l’Autrichien.

Il est donc peu probable qu’il soit de retour [pour Singapour] et c’est la même chose pour Suzuka [programmé à peine une semaine après Singapour, ndlr].”

Interrogé à son tour pour savoir s’il pensait lui aussi que le retour de Daniel Ricciardo prendrait plus de temps que prévu, Christian Horner a fait écho aux propos d’Helmut Marko, le Britannique estimant qu’un retour de Ricciardo à Singapour est très peu probable.

“Je pense que pour Singapour…je ne pense pas qu’il y ait une chance qu’il soit prêt pour ce moment-là et ce serait optimiste pour le Japon.” a déclaré Christian Horner.

“Mais sa convalescence se déroule bien. Il a retrouvé la mobilité de la main et est actuellement en rééducation.”

“Nous avons déjà pu voir des motocyclistes revenir rapidement, alors qu’ils peuvent parfois avoir plus de blessures. Mais nous voulons simplement nous assurer qu’il soit en pleine forme avant de le remettre dans la voiture.”

AlphaTauri a déjà confirmé que le remplaçant de Ricciardo, le Néo-Zélandais Liam Lawson, continuerait jusqu’à ce que Daniel Ricciardo soit suffisamment en forme pour revenir. 

Russell appelle à des changements au premier virage de Monza

Le pilote Mercedes George Russell a appelé à des changements sur le circuit de Monza, en particulier au premier virage, après que le Britannique ait écopé d’une pénalité de cinq secondes en course dimanche dernier au Grand Prix d’Italie en coupant la chicane.

Ce dimanche en course à Monza, Russell venait de quitter la voie des stands avec des pneumatiques Durs neufs, alors qu’au même moment le pilote Alpine Esteban Ocon déboulait à grande vitesse dans la ligne droite de départ/arrivée. 

Les deux hommes se sont donc retrouvés côte à cote au premier virage, mais Russell – avec des pneus froids – a tiré tout droit et a coupé la chicane. Le pilote Mercedes a alors obtenu un avantage sur Esteban Ocon en ressortant du premier virage devant lui, ce qui lui a valu une pénalité de cinq secondes.

Revenant sur cet incident, Russell a appelé à des changements pour que ce type d’incident ne puisse plus se reproduire à l’avenir : “Je savais que je devais avoir un tour de sortie maximisé.” a expliqué Russell ce dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve.

“Je suis sorti des stands à côté d’Ocon et je savais que si je tombais derrière lui, ma chance de faire un undercut sur les gars disparaîtrait.”

“Je suis entré très vite dans le virage 1, sachant qu’il y avait un petit risque de rater le virage et c’est ce qui s’est passé.”

“Mais à Monza, c’est un peu dommage car c’est toujours un peu comme si vous aviez une carte “sortie de prison” avec le run-off ici et cela donne aux pilotes la chance, surtout quand on se bat, de rater le virage.”

“J’aimerais donc probablement voir un petit changement dans ce virage à l’avenir.” a conclu le pilote Mercedes

Malgré sa pénalité, George Russelll a tout de même réussi à conserver sa cinquième place à l’arrivée de l’épreuve, devant son coéquipier Lewis Hamilton qui a lui aussi écopé d’une pénalité de cinq secondes pour un contact avec la McLaren d’Oscar Piastri.