Sainz et Gasly habitués au battage médiatique autour de Verstappen

Les anciens coéquipiers de Max Verstappen, Carlos Sainz et Pierre Gasly, ne sont absolument pas étonnés de tout le battage médiatique autour du pilote Red Bull cette saison, le Néerlandais ayant jusqu’à présent remporté douze des quatorze manches déjà disputées depuis le début de l’année.

Depuis le début de la campagne 2023, Max Verstappen s’est montré ultra dominant au volant de sa Red Bull avec déjà douze victoires à son actif dont dix consécutives, le Néerlandais ne laissant que des miettes à ses adversaires, son coéquipier Sergio Perez compris.

Inévitablement, les projecteurs sont tournés vers Max Verstappen depuis plusieurs mois maintenant et il faudrait un véritable cataclysme pour empêcher le pilote Red Bull d’aller décrocher son troisième titre mondial en Formule 1 cette saison.

En toute logique donc, l’attention au cours des prochaines courses sera de nouveau portée sur Max Verstappen, ce qui ne semble pas déranger ses anciens coéquipiers habitués à tout ce battage médiatique autour du Néerlandais depuis son arrivée en Formule 1 en 2015.

“Je pense que s’il y a bien quelque chose qui n’a jamais manqué à Max, c’est bien le battage médiatique autour de lui.” a expliqué le pilote Ferrari Carlos Sainz, qui a vu le Néerlandais débuter sa carrière à ses côtés chez Toro Rosso en 2015.

“Je pense qu’il y avait déjà le buzz bien avant ses débuts en Formule 1. Quand il était en F3, il était déjà beaucoup suivi, et lors de sa première année en F1, il est arrivé et a pris d’assaut la Formule 1, il avait beaucoup de partisans derrière lui.”

“Cela ne me surprend pas du tout parce que j’ai toujours vu, depuis mes débuts avec lui en 2015…j’ai toujours vu ce battage médiatique. Je l’ai toujours compris, parce que évidemment c’est un talent spécial et quelqu’un qui a performé vraiment très, très bien dès le début.”

Le pilote Alpine Pierre Gasly – qui a couru aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull durant une partie de la saison 2019 – a lui aussi pu constater tout le battage médiatique autour du Néerlandais, et ce dès le karting.

“C’est clair que dès notre plus jeune âge, lorsque nous courrions en karting, le battage médiatique autour de lui était déjà très différent par rapport aux autres pilotes.” a déclaré Gasly.

“Il était clair en gravissant les échelons qu’il y avait plus d’attention, plus de concentration, motivées par son nom, ses performances. Il y avait aussi tout le battage médiatique autour de la relation entre Jos [Verstappen] et Max, et ce n’était pas une surprise.”

“La façon dont il est arrivé en F1, a performé et est passé chez Red Bull n’a fait qu’amplifier tout ce qui a suivi, mais je dirais que ce n’est pas une surprise qu’il soit là où il est aujourd’hui et qu’il ait ce qui a suivi, en particulier aux Pays-Bas où d’un point de vue extérieur il semble être l’icone du pays.”

Marta Garcia déterminée à atteindre la F1 et inspirer d’autres femmes

Actuellement en tête du championnat de la F1 Academy, l’Espagnole Marta Garcia vise à devenir la première femme pilote en Formule 1 depuis Susie Wolff, ancienne pilote d’essais de l’équipe Williams.

La pilote espagnole mène actuellement la saison inaugurale de la série de courses entièrement féminine de la Formule 1 avec 48 points d’avance avec seulement trois manches à disputer lors du week-end du Grand Prix des États-Unis, du 20 au 22 octobre sur le circuit d’Austin au Texas.

La F1 Academy est une série créée par la F1 elle-même pour aider et mettre en lumière davantage de jeunes pilotes féminines dans le but d’accéder peut-être un jour à la catégorie reine du sport automobile.

Marta Garcia est consciente des défis auxquels les femmes sont confrontées pour gravir les montagnes du sport automobile jusqu’à la Formule 1, qui est restée dominée par les hommes jusqu’à présent, mais l’Espagnole est déterminée à atteindre le sommet et à inspirer d’autres jeunes filles.

“C’est ce que j’ai mis dans ma bio Instagram ‘Inspirer les femmes à se battre pour l’impensable’ parce que je pratique un sport masculin.” a déclaré Garcia, citée par Sky Sports.

“Je sais à quel point il est difficile pour une femme de grandir ou de progresser, donc mon principal objectif est de montrer aux femmes que je fais cela, donc je pense que vous pouvez faire la même chose – vous devez travailler, vous concentrer et simplement le faire.”

Garcia a débuté sa carrière de pilote sur la piste de karting en tant que seule fille, mais sa volonté de gagner l’a amenée sur la plus haute marche du podium, notamment celui du Trofeo Delle Industrie (précédemment remporté par Fernando Alonso, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel). 

Garcia est ensuite passée à la défunte W Series avant de passer à la vitesse supérieure en F1 Academy, dominant la saison jusqu’à présent avec quatre pole positions, six victoires et 10 podiums en 18 courses.

L’argent, toujours l’argent….

Alors qu’elle a le même âge que le pilote McLaren Lando Norris, l’Espagnole est toujours trois échelons en dessous du niveau le plus élevé dans la pyramide du sport automobile, un retard qui s’explique selon elle par le manque de soutien financier.

“C’est comme les gars, quand vous commencez le karting ou la monoplace. Vous avez besoin d’argent et de soutien financier.” a ajouté la pilote espagnole.

“Si votre famille n’a pas d’argent, vous devez trouver des sponsors. Si vous ne trouvez pas de sponsors, vous ne courrez pas. Donc, c’est une chaîne.”

“Le manque de soutien économique est la principale raison pour laquelle je n’ai pas pu accéder à la F3. Si j’avais eu cet argent, alors peut-être que j’y serais parvenu, car si vous avez de l’argent, vous pouvez courir.”

“Bien sûr, quand vous n’avez ni l’argent ni l’expérience, vous manquez aussi d’expérience par rapport aux gars. Certains de ces gars peuvent faire beaucoup d’entraînement, beaucoup d’essais, beaucoup de kilomètres dans la voiture.”

“Quand j’essayais de trouver des sponsors, c’était un peu plus difficile aussi parce qu’ils ne voyaient pas vraiment une femme pilote comme un investissement pour l’avenir.”

“Mais je pense que pour un sponsor, en ce moment, c’est intéressant de sponsoriser une femme dans le sport automobile et dans d’autres sports. En fin de compte, il faut être bon, il faut avoir du talent, mais aussi du soutien pour pouvoir le montrer.”

Garcia espère que la F1 Academy sera la vitrine dont elle a besoin et se dit “confiante” qu’elle pourra remporter le titre à Austin le mois prochain. Si jamais elle devient championne, Marta Garcia estime que sa prochaine étape pourrait définir le succès ou non de la F1 Academy.

“À l’heure actuelle, la manière dont fonctionne la F1 Academy consiste à permettre aux jeunes pilotes féminines d’accéder à d’autres catégories comme la F3 ou la F2.” a ajouté Garcia.

“Je pense que c’est une bonne base sur laquelle se construire en tant que pilote de course, avec des équipes de haut niveau comme Prema [impliquées].”

“Mais pour moi, je pense qu’ils font déjà du très bon travail. Evidemment, les courses n’ont pas été diffusées pour différentes raisons pour le moment, mais je pense qu’ils ont beaucoup d’idées pour ces prochaines années.”

“Pour moi, ça a été bien – mais je ne vais pas courir ici si je gagne le championnat parce que je veux passer à une autre étape comme la F3. L’idée même de la F1 Academy est de donner plus d’expérience aux jeunes pilotes féminines.”

Lorsqu’on lui demande si elle a déjà eu des contacts avec des équipes de F3 pour la saison prochaine dans le cas où elle devient championne en F1 Academy cette année, Garcia a déclaré : “Peut-être que nous devrions attendre Austin parce que honnêtement, en ce moment, je suis première du championnat, mais je ne suis pas championne.”

“Mais si vous êtes dans un nouveau championnat qui est détenu par la F1, je suis sûre que vous pourrez y avoir n’importe quel type d’opportunité. Pas nécessairement un baquet de course, mais certaines opportunités se présenteront.”

La pluie attendue au Grand Prix F1 de Singapour ce week-end

La pluie devrait de nouveau être de la partie en Formule 1 ce week-end pour le Grand Prix de Singapour, quinzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1 (du 15 au 17 septembre).

Depuis le début de la saison 2023, de nombreux week-ends ont été perturbés par la pluie et le Grand Prix de Singapour qui se dispute ce week-end dans les rues de la Cité-Etat a lui aussi de fortes chances de se dérouler dans des conditions climatiques dégradées si l’on en croit les premières prévisions météo à quatre jours des premiers tours de roue.

Vendredi 15 septembre, pour la première journée de roulage à Singapour le risque de pluie est évalué à 35% au moment où les pilotes participeront aux premiers essais libres du week-end. Les températures avoisineront les 32° au plus fort de la journée, tandis que le ressenti sera de 42° avec un taux d’humidité toujours très élevé à Singapour.

Le samedi 16 septembre, les conditions se dégraderont nettement dans la journée à l’heure des essais libres 3, mais la situation devrait s’améliorer pour les qualifications avec un risque de pluie évalué à 30%. Comme la veille, les températures avoisineront les 32° au plus fort de la journée pour un ressenti à 41°.

Enfin le dimanche 17 septembre, les risques de pluie sont évalués à 75% dans la journée avec des possibilités de grêle. Le risque de pluie à l’heure du départ du Grand Prix de Singapour en soirée est cependant écarté à l’heure d’écrire ces quelques lignes.

Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo complet d’avant Grand Prix ce jeudi 14 septembre, un bulletin qui sera mis à jour en temps réel grâce à notre partenaire météo Celinium.

Pedro de la Rosa nomme son top 3 des meilleurs pilotes de la grille en F1

L’ancien pilote de Formule 1, Pedro de la Rosa, estime que si Max Verstappen avait comme coéquipier Lewis Hamilton ou Fernando Alonso chez Red Bull, le Néerlandais aurait certainement plus de concurrence en interne. 

Depuis le début de la saison 2023, Max Verstappen a déjà remporté douze des quatorze courses disputées contre deux pour son coéquipier Sergio Perez. Le Néerlandais est leader du championnat du monde avant le Grand Prix de Singapour programmé du 15 au 17 septembre avec une très confortable avance de 145 points sur son coéquipier.

Pour Pedro de la Rosa, si Verstappen avait pour coéquipier chez Red Bull un Lewis Hamilton ou un Fernando Alonso, l’histoire ne serait certainement pas la même, l’Espagnol considérant Verstappen, Alonso et Hamilton comme les trois meilleurs pilotes de la grille actuelle.

“Si vous mettiez Lewis [Hamilton] ou Fernando [Alonso] dans cette voiture [la Red Bull de Perez], ce ne serait pas facile pour Max de les battre.” estime Pedro de la Rosa dans le podcast F1 Nation.

“Ce serait très, très difficile pour Max, pour Fernando et pour Lewis car je les considère comme les trois meilleurs pilotes de la grille. Cela se jouerait dans de petits détails.”

Lorsqu’on a demandé à Pedro de la Rosa pourquoi le pilote Ferrari Charles Leclerc ne figurait pas dans son top trois des meilleurs pilotes, l’Espagnol a répondu : “J’aurais pu aussi mettre Lando [Norris] ou Russell [George] parce que ce sont des pilotes exceptionnels, ne vous méprenez pas.”

“Mais je regarde simplement les pilotes les plus constants, et c’est Max, Lewis et Fernando. Peu importe le composé sur lequel ils se trouvent ou la voiture qu’ils pilotent, les circuits, ils sont toujours là et ils livrent toujours quelque chose de spécial.”

“Peu importe qu’ils se battent pour la victoire ou, comme dans le cas d’Alonso, pour entrer en Q3 et obtenir le dernier point disponible en course lorsqu’il était chez Alpine, ils sont toujours exceptionnels.”

“Ils font toujours quelque chose de différent et de spécial, et c’est ce qui me fait admirer ces pilotes. Charles [Leclerc] est fantastique c’est sûr, mais seul le temps nous dira s’il entre dans ce top trois. C’est quelque chose que nous saurons dans les prochaines années.”

Avant la quinzième manche de la saison 2023 qui se déroule ce week-end à Singapour, seuls Max Verstappen et Fernando Alonso sont présents dans le top trois au championnat du monde.

Lewis Hamilton pour sa part est quatrième avec six points de retard sur Fernando Alonso, alors que Charles Leclerc est sixième avec 53 points de retard sur Lewis Hamilton.

Les pilotes, membres des équipes et journalistes face au défi de Singapour

La Formule 1 débarque cette semaine à Singapour pour y disputer la quinzième manche du championnat du monde 2023 sur un circuit urbain très exigeant pour les pilotes et les machines, mais les membres des équipes souffrent eux aussi des conditions difficiles propres à ce Grand Prix si particulier.

Quand on évoque le Grand Prix de Singapour, on pense immédiatement aux pilotes qui doivent rouler à des vitesses folles entre les murs de ce tracé urbain très rapide dans un cockpit surchauffé et dans une ambiance de moiteur extrême en raison du taux d’humidité très élevée.

Mais les pilotes ne sont pas les seuls à souffrir à Singapour, les membres des équipes doivent eux aussi se préparer et s’adapter à ces conditions de travail extrêmes et ils bénéficient pour cela de l’aide d’un coach de performance qui est là pour leur rappeler les bonnes pratiques à adopter pour passer ces quelques jours à Singapour dans les meilleures conditions possibles.

“La chaleur à Singapour est importante, mais l’acclimatation à la chaleur au cours de la saison dans d’autres conditions chaudes permet à l’équipe de se préparer au moment où nous arrivons à Singapour en septembre.” nous explique Faith Atack-Martin, qui est coach de performance et physiothérapeute d’équipe chez Haas.

“Cependant, l’humidité pose un défi supplémentaire et nécessite une gestion minutieuse pour garantir que les membres de l’équipe puissent réguler la température corporelle (thermorégulation), rester hydratés et donner le meilleur d’eux-mêmes.”

“Le conditionnement physique et mental dans cet environnement comprend de nombreuses considérations. Premièrement, éviter les maladies dues à la chaleur est notre priorité.”

“Cela repose sur le maintien de l’équilibre entre le sel et l’eau dans le corps. Dans des conditions chaudes et humides, l’air ambiant est plus riche en molécules d’eau, ce qui rend plus difficile la régulation de la température corporelle car la chaleur ne peut pas s’évaporer aussi efficacement.”

“Le corps réagit à cela en augmentant la vitesse à laquelle il transpire, ce qui entraîne une perte accrue d’eau et de sel. Si les liquides et le sel ne sont pas remplacés, une déshydratation isotonique se produit, entraînant un risque accru de maladie due à la chaleur ou de coup de chaleur à l’effort dans les cas graves.”

“D’autres stratégies visent à faciliter la thermorégulation. Les stratégies de refroidissement comprennent l’accès à des serviettes glacées, des bandeaux anti-transpiration et l’utilisation d’une salle de repos climatisée dans le garage où les membres de l’équipe peuvent aller faire une pause.”

“Un autre complément que nous utilisons est le rince-bouche mentholé. Bien que son utilisation n’affecte pas la température centrale, la perception de la chaleur peut être manipulée.”

“De même, l’utilisation de pulvérisations froides procure une sensation temporaire de fraîcheur qui peut être utile en complément de méthodes plus robustes.”

Autre paramètre à prendre en compte à Singapour : le décalage horaire qui en réalité n’affecte pas le personnel sur place puisque tout le monde reste à l’heure européenne (la course se déroule de nuit). Toutefois, une adaptation est nécéssaire pour les membres de l’équipe, notamment parce que le fait de ne pas voir la lumière du jour peut avoir un effet sur l’humeur.

“On suppose que Singapour est une course difficile en raison du décalage horaire avec l’Europe, cependant, ce n’est pas le cas pour l’équipe de course.” poursuit Faith Atack-Martin.

“S’agissant d’une course nocturne, les horaires de travail de l’équipe changent peu par rapport aux horaires européens.”

“Afin d’atténuer la fatigue du voyage, qui est un facteur après un long vol, le premier jour de notre arrivée est un repos encouragé et des horaires de sommeil spécifiques sont conseillés afin d’éviter toute adaptation à l’heure de Singapour.”

“Il existe aussi un risque de baisse d’humeur lorsque la lumière du jour est limitée. Nous essayons donc d’impliquer l’équipe dans une expérience partagée comme un match de football ou un repas d’équipe. C’est important pour le moral et le sens de la perspective en dehors de la piste.”

Les journalistes logés à la même enseigne

Le voyage pour se rendre à Singapour est extrêmement long (presque une journée et trois avions dans notre cas), ce qui en fait incontestablement la course du calendrier la plus difficile physiquement pour tous les membres des équipes, les pilotes mais aussi les journalistes.

En arrivant d’Europe, on est immédiatement frappé par le taux d’humidité et la chaleur qui règnent à Singapour. Sur place, on est toujours heureux de rejoindre le paddock de la F1 et le Media Center pour y trouver la fraîcheur de la climatisation.” nous confie Laurie Vermeersch, reporter pour la zone Asie Pacifique pour F1only.fr.

Laurie Vermeersch lors de son arrivée à Singapour après 18h00 de vol

“Quand j’arrive à Singapour, le plus difficile pour moi est le voyage depuis l’Europe et la durée de chaque escale. J’arrive en principe à Singapour le mercredi avant le Grand Prix et je reste sur le créneau horaire européen pour éviter le Jet Lag jusqu’au lendemain de la course.”

“Nous vivons en décalé par rapport au rythme de vie des habitants de Singapour. Le soir, je sors du circuit vers minuit (18h00 en France). Toute la bulle de la F1 vit vraiment à l’heure européenne en plein milieu de Singapour et à plus de 11 0000 kilomètres de Paris.”

“Il est en revanche tout à fait possible pour une femme seule de marcher dans les rues de Singapour à ces heures tardives, car il n’y a aucun sentiment d’insécurité contrairement à certaines autres villes.”

Evidemment, vous pourrez suivre le Grand Prix de Singapour sur notre site tout au long du week-end (du 15 au 17 septembre). Les essais libres, les qualifications et la course seront à suivre en direct comme pour tous les autres Grands Prix de la saison.

Pour Wolff, Schumacher mérite une deuxième chance en F1

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que l’Allemand Mick Schumacher – qui est actuellement pilote de réserve pour Mercedes et McLaren en F1 – mérite une deuxième chance en catégorie reine du sport automobile car il n’a pas encore été en mesure de montrer tout son potentiel.

Mick Schumacher a débuté sa carrière en Formule 1 en 2021 avec l’écurie Haas pour laquelle le jeune allemand a roulé durant deux saisons, avant d’être remercié à la fin de la campagne 2022 pour être remplacé par son compatriote Nico Hülkenberg. 

Sans baquet pour la saison 2023, Mick Schumacher a finalement trouvé refuge chez Mercedes en acceptant un poste de pilote de réserve de l’équipe octuple championne du monde, tandis qu’un accord avec McLaren lui permet également de remplacer l’un des titulaires si besoin cette année.

Si la majorité des baquets pour la saison 2024 sont déjà occupés, certains doivent encore être confirmés comme chez Sauber, AlphaTauri ou encore Williams, ce qui laisse évidemment plusieurs possibilités à Schumacher pour revenir en tant que titulaire l’an prochain.

Interrogé sur les options de Mick Schumacher pour la saison 2024, Toto Wolff a insisté sur le fait que Schumacher Jr mérite de revenir en catégorie reine car il n’a pas encore eu l’occasion de montrer tout son talent lorsqu’il pilotait pour la petite écurie Haas entre 2021 et 2022.

“Je pense qu’il mérite d’être sur la grille.” a déclaré le patron de Mercedes à propos de Mick Schumacher.

“Si vous ne vous sentez pas en confiance dans une voiture pendant une longue période, plus vous vous mettez de la pression et moins vous êtes performant, et je pense que c’est ce qui s’est produit chez Haas.”

“Il est un pilote rapide. Si vous gagnez en F3 et F2, c’est que vous avez un fort potentiel et il n’a jamais pu le montrer.”

“Je suis heureux de savoir que nous avons un troisième pilote qui, je le sais, fera le travail si l’un de nos pilotes mange un poisson avarié.”

“Sa contribution dans le simulateur est énorme, et cela nous fait faire parfois de gros pas en avant entre le vendredi et le samedi parce qu’il travaille toute la nuit”.

Sondage : Pour ou contre la suppression du DRS en F1 ?

DRS pour Drag Reduction System ou système de réduction de la traînée en bon français. Derrière cet acronyme se cache l’une des évolutions les plus critiquées ces dernières années en Formule 1, notamment parce que certains estiment que ce système facilite trop les dépassements en course et donc diminue le spectacle.

Lors de son introduction en Formule 1 à partir de la saison 2011, le DRS a été relativement bien accueilli par des pilotes qui avaient de plus en plus de mal à dépasser les concurrents en piste, notamment parce que les turbulences aérodynamiques derrière les monoplaces les empêchaient de se rapprocher suffisamment près de la voiture précédente avant d’entamer une ligne droite, ce qui rendait les dépassements en ligne droite quasiment impossibles.

Pour régler le problème, la Formule 1 a donc introduit le système de DRS qui consiste à ouvrir le flap supérieur de l’aileron arrière (voir photo d’illustration de l’article) à un moment donné lorsqu’une monoplace se trouve à moins d’une seconde de la voiture précédente. Le fait de relever ce flap supérieur réduit considérablement la traînée aérodynamique d’une F1 dans la ligne droite et lui fait donc gagner quelques kilomètres/h, ce qui permet au pilote de dépasser son adversaire avec une certaine facilité (trop peut-être selon certains).

Relativement bien accueilli la première année, ce système DRS a par la suite fait couler beaucoup d’encre car les pilotes ont pris l’habitude d’attendre d’être dans une ligne droite pour ouvrir le DRS et doubler un adversaire sans que ce dernier ne puisse se défendre en raison du delta de vitesse entre une monoplace ayant le DRS ouvert et l’autre non.

Au fil des années, ce système (qui n’a quasiment pas évolué depuis 2011) a effectivement tenu ses promesses avec de nombreux dépassements à la clé, mais de plus en plus de voix s’élèvent pour essayer de faire supprimer ce système de réduction de la traînée en Formule 1 afin d’encourager les dépassements “naturels” au point de freinage ou en utilisant uniquement l’aspiration.

D’ailleurs, les nouvelles règles introduites en F1 en 2022 avec le retour des monoplaces à effet de sol ont clairement permis aux monoplaces de se suivre de plus près dans les courbes, ce qui a une nouvelle fois remis en cause la pertinence du système DRS.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Doit-on supprimer le DRS ? Doit-on le conserver ? Vous pouvez donner votre avis en répondant au sondage ci-dessous et développer votre opinion en laissant un commentaire. 

Faut-il supprimer le DRS en Formule 1 ? 

Haas défend son choix de pilotes pour la saison 2024

Guenther Steiner est revenu récemment sur la prolongation de ses deux pilotes – Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg – l’écurie américaine ayant choisi pour la première fois depuis 2020 de conserver le même duo d’une saison à l’autre, un choix qui semble évident pour le bon développement de la voiture selon lui.

“Avec les pilotes, nous sommes dans une bonne position en ce moment. Après nos mauvaises saisons, nous avons besoin de nous reconstruire.” a déclaré Guenther Steiner.

“Évidemment, nous n’avions jamais travaillé avec Nico auparavant, mais il s’est très bien intégré à l’équipe. Il est un atout, tout comme Kevin, et la décision a été très facile à prendre.”

“Ils s’intègrent tous les deux, ils aiment ce qu’ils font. Ils nous aident à développer à nouveau l’équipe, ce qui a toujours été l’objectif : avoir deux pilotes expérimentés, juste pour continuer à construire l’équipe”

Les pilotes Haas totalisent en effet 350 départs en F1 à eux deux, un choix conservateur qui parie sur l’expérience plutôt que sur la fraîcheur de jeunes pilotes (comme McLaren par exemple avec Lando Norris et Oscar Piastri).

“Pour l’instant, notre point faible est la voiture. Nous avons besoin d’une meilleure voiture et nous y travaillons, et ils sont activement impliqués dans ce travail, et ils l’apprécient.” poursuit l’italien.

“Je n’ai pas besoin de leur demander leur avis, ils veulent vraiment savoir ce qui se passe et ils sont tous les deux confiants dans le fait que nous pouvons régler le problème, et que nous reviendrons là où nous voulons être.”

Si la VF-23 performe parfois en qualifications, le rythme de course est une autre histoire avec une monoplace qui use rapidement ses gommes, glisse et ne tient pas les longs relais. Un soucis d’autant plus grand quand on voit les progrès de Williams (portée par un Alex Albon très en forme), principal rival de Haas et qui compte désormais 10 points d’avance sur l’équipe américaine.

Haas F1 Team occupe actuellement la 8ème place du championnat constructeurs avec 11 points, suivi de près par Alfa Roméo qui détient 10 points.

Classement constructeurs F1 2023

Equipe Moteur Points
Red Bull Honda860
Mercedes Mercedes409
Ferrari Ferrari 406
McLaren Mercedes302
Aston Martin Mercedes 280
Alpine Renault 120
Williams Mercedes 28
AlphaTauri Honda 25
Alfa Romeo Ferrari 16
Haas Ferrari 12

Pourquoi le passage sous la tribune a été supprimé à Singapour ?

A partir de cette édition 2023 du Grand Prix de Singapour (du 15 au 17 septembre), les pilotes rouleront sur un tracé remanié dans la Cité-Etat avec notamment la suppression de certains virages dans le dernier secteur en raison de travaux réalisés sur la plate-forme flottante “The Float”.

Construit en 2007 pour accueillir la parade militaire de la fête nationale, alors que le nouveau stade national était encore en construction à Singapour, la barge flottante allias “The Float” devait être éphémère et son démantèlement prévu à partir de 2010. Mais les autorités ont jugé bon de la conserver pour y organiser des événements tout au long de l’année comme des rencontres sportives, des concerts ou encore des parades.

A partir de 2008, les tribunes situées en face de la barge ont servi pour accueillir les spectateurs venant assister au tout premier Grand Prix F1 de Singapour de l’histoire. La tribune en elle-même faisait même partie du tracé puisque les monoplaces passaient au pied de cette tribune avant de s’engouffrer en dessous (virages 18 et 19), la structure formant ainsi une chicane sur le tracé de Singapour que les pilotes empruntaient encore lors de l’édition 2022.

Des travaux prévus jusqu’en 2027…

En 2017, les autorités de Singapour ont annoncé le réaménagement de la plate-forme flottante qui sera d’ailleurs renommée NS Square, pour rendre hommage à tous les militaires nationaux passés et présents. NS Square comprendra des installations sportives communautaires, une nouvelle promenade publique au bord de l’eau et une galerie sur le thème de la Nouvelle-Écosse. La nouvelle scène permanente et la nouvelle tribune auront une capacité d’accueil accrue d’environ 30 000 places, et la promenade du front de mer autour de la scène, qui sera ouverte toute l’année, améliorera la connectivité des piétons autour de la baie.

Les travaux de rénovation ont débuté le 6 septembre 2023 et devraient s’achever d’ici 2027. Jusque-là, le tracé de Formule 1 du Grand Prix de Singapour ne passera plus sous la tribune et les pilotes devront emprunter la Raffles Avenue qui formera donc une longue ligne droite.

@ Ministère de la défense de Singapour/The Float et sa tribune située juste en face

Un circuit plus court et plus rapide…

Avec ces changements, la longueur du circuit de Singapour va diminuer et passer de 5,065km à 4,928 km. Le nombre de tours de course en sera également modifié, passant de 61 à 62. Ce nouveau tracé sera également beaucoup plus rapide, raccourcissant ainsi quelque peu la durée des futurs Grands Prix. D’après les premières simulations, on s’attend à ce que les pilotes bouclent un tour du nouveau circuit en moins d’une minute et trente secondes. Ci-dessous, un tour sur le nouveau tracé de Singapour avec le jeu officiel de la Formule 1 F1 23.

Alonso a quitté Alpine à cause du “manque de professionnalisme” du constructeur français

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a révélé que le manque de professionnalisme d’Alpine au moment où l’Espagnol cherchait à renouveler son contrat avec l’équipe du constructeur français en 2022 a été l’un des facteurs déterminants dans sa prise de décision de rejoindre Aston Martin.

Après deux saisons passées chez Alpine entre 2021 et 2022, Fernando Alonso a annoncé en plein milieu de la campagne 2022 qu’il quitterait Alpine à la fin de l’année pour rejoindre Aston Martin en remplacement direct de l’Allemand Sebastian Vettel qui venait juste d’annoncer son départ à la retraite à la fin de la saison.

Lorsqu’on lui demande pour quelle raison il a décidé en 2022 de quitter Alpine – qui était quatrième au championnat du monde – pour rejoindre Aston Martin qui était la septième écurie du plateau à l’époque, le double champion du monde a répondu : “Eh bien, il y a un tas de circonstances, la première est que Vettel a pris sa retraite, je dois être honnête.” a-t-il indiqué dans le podcast El Larguero.

“Ce fut une annonce un peu surprenante de voir qu’il y avait une place libre chez Aston Martin. Donc, c’était le premier facteur.”

“Le second est qu’avec Alpine les négociations de plusieurs mois n’ont jamais abouti. Nous étions en accord sur tout, mais le papier [le contrat] n’est jamais arrivé pour apposer une signature et j’ai donc constaté un manque de professionnalisme à ce moment-là chez Alpine.”

“Ensuite chez Aston Martin – je crois que l’annonce de la retraite de Vettel a été faite le jeudi du Grand Prix de Hongrie – et le samedi tout était clair et le contrat était devant moi et cette volonté de m’avoir m’a séduit.”

“C’était une vraie aventure, c’était la septième [équipe] au championnat constructeurs, il y avait un risque, mais ça a bien fonctionné et l’intuition était bonne cette fois-ci.”

Avant le Grand Prix de Singapour, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec quatorze points d’avance sur Lewis Hamilton.

Vettel dans une “capsule temporelle” au volant de la Red Bull RB7 sur le Nürburgring (+vidéo)

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a ravi les fans ce samedi en remontant pour la première fois dans le cockpit de la Red Bull RB7 avec laquelle l’Allemand a remporté le championnat du monde de Formule 1 lors de la saison 2011 (voir vidéo au bas de l’article). 

Désormais retraité, Sebastian Vettel a fait son retour au volant d’une F1 ce week-end dans le cadre d’un événement organisé par son ancien employeur Red Bull sur le circuit mythique du Nürburgring en Allemagne où le quadruple champion du monde a pu rouler sur la célèbre boucle nord du tracé avec sa RB7 de la saison 2011 propulsée par un moteur alimenté au biocarburant.

“J’ai l’impression d’être dans une capsule temporelle – beaucoup de souvenirs sont survenus une fois que je suis monté dans la voiture.” a déclaré Sebastian Vettel ce samedi au Nürburgring.

“C’est très amusant de rouler sur le grand circuit et de le faire d’une manière qui me plaît. D’une manière ou d’une autre, tout s’accorde ici aujourd’hui – y compris le fait que nous conduisons désormais la voiture avec un carburant neutre en CO2.”

“Le sport automobile est ma grande passion et je veux garder ce sport vivant. Les carburants peuvent être produits de manière synthétique et servir de carburant de remplacement.”

“Il est important que nous prenions tous conscience que nous devons faire quelque chose. Et ce qui est formidable, c’est qu’on ne ressens aucune différence dans la voiture, c’est tout aussi amusant de la conduire avec du carburant synthétique.”

Aux côtés de Vettel lors de l’événement se trouvaient Yuki Tsunoda, pilote actuel de la Scuderia AlphaTauri en Formule 1. Le Japonnais a pris les commandes d’une Honda NSX GT3 Evo. Les anciens pilotes de F1 David Coulthard, Gerhard Berger, Ralf Schumacher et Jos Verstappen étaient également présents, tandis que Mathias Lauda était volant de la voiture de Formule 1 de son défunt père Niki Lauda.

Vettel à propos de Mick Schumacher : “C’est le seul jeune talent allemand”

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, estime que son compatriote Mick Schumacher reste à l’heure actuelle le seul jeune talent allemand capable de représenter son pays en Formule 1 tout en admettant qu’il sera “difficile” pour lui de revenir sur la grille en tant que titulaire.

Mick Schumacher a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’équipe Haas, mais après deux saisons compliquées au volant d’une monoplace en manque de compétitivité et après quelques erreurs qui lui ont valu des critiques publiques de la part du patron de l’écurie américaine, l’Allemand a été remercié à la fin de la campagne 2022 pour être remplacé par son compatriote Nico Hülkenberg.

Sans baquet pour 2023, Schumacher Jr a donc trouvé refuge chez Mercedes où il occupe actuellement le poste de pilote de réserve, mais le fils du septuple champion du monde de F1 espère toujours pouvoir revenir à temps plein sur la grille.

Pour Sebastian Vettel – qui a pris sa retraite du sport à la fin de la saison 2022 – la situation n’est pas si simple pour Mick Schumacher car les places sont rares, mais l’ancien pilote Aston Martin pense qu’il y a toujours une possibilité de revoir son ami sur la grille la saison prochaine.

“La situation est difficile en ce moment. Il y a peut-être encore un seul cockpit et pour le moment, ce n’est pas si facile ou plutôt c’est difficile d’y entrer. Mais il y a toujours une possibilité.” reconnaît Sebastian Vettel en entretien avec Sky Sports.

“Je pense qu’il est important que les choses continuent pour lui d’une certaine manière l’année prochaine, et qu’il continue de travailler sur sa deuxième chance.”

“D’un point de vue allemand, c’est essentiel, parce que ce n’est pas juste un grand jeune talent, il est aussi peut-être le seul en ce moment.”

Le nom de Mick Schumacher a déjà été associé à plusieurs reprises à Sauber qui deviendra l’équipe d’usine du constructeur allemand Audi en 2026, et bien qu’il ait affirmé que ce n’était pas une priorité, le groupe automobile a déjà discuté de la possibilité qu’un pilote allemand représente le constructeur allemand Audi en Formule 1.

Alpine F1 signe un accord pluriannuel avec Qatar Airways

La compagnie aérienne Qatar Airways devient le partenaire aérien officiel de l’équipe Alpine en Formule 1 dans le cadre d’un accord pluriannuel. Les deux entités travailleront notamment ensemble pour promouvoir le Grand Prix du Qatar 2023 programmé du 06 au 08 octobre sur le tracé de Losail.

Cette annonce intervient après celle faisant de Qatar Airways la compagnie aérienne officielle et le partenaire global de la Formule 1 plus tôt dans l’année. Le partenariat entre Qatar Airways et Alpine se traduira notamment par une communication accrue sur les casques et casquettes des pilotes pour le Grand Prix du Qatar 2023.

Plusieurs événements seront également organisés durant le week-end de course à Losail en présence de l’équipe Alpine, des dirigeants de Qatar Airways, du personnel navigant et du public.

Nous sommes fiers de faire équipe avec Qatar Airways, une compagnie aérienne mondiale incroyable aux standards si élevés.” a déclaré David Gendry, directeur sponsoring, partenariats et communication Alpine.

Alpine et Qatar Airways partagent les buts communs d’un avenir durable et de l’utilisation de carburants durables, conformément à l’objectif de la Formule 1 de devenir neutre en carbone d’ici 2030.”

“Nous nous réjouissons de cette collaboration étroite représentant une opportunité unique pour qu’Alpine renforce davantage sa présence au Qatar et noue des liens avec les fans de la région. Toute l’équipe a hâte de se rendre au Qatar début octobre pour le Grand Prix du Qatar 2023.”

Pour illustrer son enthousiasme et refléter son engagement envers les passionnés de sport automobile du monde entier, la compagnie aérienne a dévoilé sa nouvelle livrée “Formule 1” sur un Boeing 777 spécialement décoré.

Si vous souhaitez vous rendre au Qatar pour assister au Grand Prix, sachez que tous les fans pourront améliorer leur expérience sur place avec des forfaits tout compris leur permettant d’assister à l’épreuve et à des activités exclusives, dont des promenades dans la voie des stands, des visites guidées de la piste et des événements spéciaux où les pilotes de F1 feront des apparitions.

Les forfaits Ultimate F1 Experience incluent des vols aller-retour avec Qatar Airways, des options d’hôtels haut de gamme, des billets pour la course et d’autres avantages. Pour en savoir plus, une page dédiée est accessible à qatarairways.com/F1.

Daniel Ricciardo pourrait conserver son baquet chez AlphaTauri pour 2024

Le nouveau PDG d’AlphaTauri, Peter Bayer, a expliqué pourquoi Daniel Ricciardo a toutes ses chances de conserver son baquet chez AlphaTauri la saison prochaine, et ce malgré les interrogations sur son niveau de performance ou encore son âge.

Bien que la mission première d’AlphaTauri – l’équipe sœur de Red Bull – est de développer de jeunes talents pour leur permettre de faire un premier pas en Formule 1 avant d’être éventuellement catapulté chez Red Bull, le très expérimenté Daniel Ricciardo reste à l’heure actuelle l’un des principaux candidats pour un baquet au sein de l’écurie italienne en 2024.

Daniel Ricciardo – qui a couru dans sa carrière pour HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault ou encore McLaren – a fait son retour sur la grille en tant que titulaire cette saison chez AlphaTauri à partir du Grand Prix de Hongrie en remplacement direct du Néerlandais Nyck de Vries qui n’a pas convaincu ses employeurs après dix courses disputées.

Ricciardo a disputé les Grands Prix de Hongrie et de Belgique, mais l’Australien s’est ensuite blessé à la main gauche après un accident lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas sur le tracé de Zandvoort. Le pilote AlphaTauri a donc été remplacé par le jeune pilote de réserve de l’équipe, Liam Lawson, qui sera d’ailleurs de nouveau au volant de la monoplace à Singapour et très probablement au Japon une semaine plus tard.

Alors que la fin de saison approche à grand pas, AlphaTauri n’a toujours pas dévoilé l’identité de ses deux pilotes pour la saison 2024 de Formule 1, mais si l’on en croit les propos du PDG Peter Bayer, Daniel Ricciardo a de grandes chances d’être conservé pour la saison prochaine, notamment grâce à son expérience.

“Je crois que….évidemment, nous ne pouvons pas seulement développer de jeunes pilotes – nous devons aussi être compétitifs.” admet Peter Bayer lors d’un entretien exclusif pour PlanetF1.com.

“Je pense que pour être compétitif de nos jours, il faut avoir dans les deux voitures un pilote expérimenté et un jeune. C’est vraiment ce que nous essayons de réaliser, vous savez, avoir un expérimenté et un jeune.”

“Dans ce contexte, le jeune apprendra davantage de l’expérimenté. L’expérimenté nous aidera, par exemple, Daniel nous a énormément aidé dans les réglages de la voiture.”

“Ainsi, pendant que nous donnons des retours à un jeune pilote, le pilote expérimenté nous donne son avis, et je suis convaincu que nous avons besoin de ces deux choses.”

Avant le Grand Prix de Singapour, l’équipe AlphaTauri occupe la dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points marqués depuis le début de l’année.

Helmut Marko s’excuse après des propos controversés sur Perez

L’Autrichien Helmut Marko a affolé les réseaux sociaux ces dernières heures après avoir tenu des propos qualifiés de “xénophobes” par certains internautes lorsqu’il a évoqué les performances du Mexicain Sergio Perez, actuel coéquipier de Max Verstappen chez Red Bull.

Invité de l’émission Hangar 7 sur Servus TV, Helmut Marko – conseiller motorsport chez Red Bull – a été interrogé sur les performances de Sergio Perez qui accuse après la quatorzième manche de la saison un retard de 145 points sur son coéquipier Max Verstappen.

Marko a commencé en faisant l’éloge de Sergio Perez qui a terminé le Grand Prix d’Italie à la deuxième place derrière Max Verstappen, avant de rappeler quel était le point faible du Mexicain cette saison par rapport à son coéquipier.

“Nous savons qu’il [Perez] a des problèmes en qualifications. Il a des fluctuations dans sa forme, il est Sud-Américain et n’est donc pas aussi concentré dans sa tête que Max [Verstappen] ou Sebastian [Vettel].” a déclaré Marko.

Les propos tenus par Helmut Marko – qualifiés par certains de xénophobes – ont déclenché la colère de certains internautes sur les réseaux sociaux et le principal intéressé a dû très rapidement réagir en présentant publiquement ses excuses.

“Ce n’était pas du tout voulu. Je voulais dire qu’un Mexicain a une mentalité différente de celle d’un Allemand ou d’un Néerlandais.” a expliqué Helmut Marko au média autrichien OE24 tout en présentant ses “sincères excuses”.

Daniel Ricciardo se montre sur les réseaux sociaux

Ce vendredi, Daniel Ricciardo a partagé une photo de sa main gauche sur les réseaux sociaux après l’opération que l’Australien a dû subir il y a quelques jours suite à son accident lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas.

Daniel Ricciardo – qui a remplacé le Néerlandais Nyck de Vries chez AlphaTauri en plein milieu de saison – n’a pu disputer que deux courses (Hongrie et Belgique), avant de subir une fracture du métacarpe à la main gauche lors d’un accident à basse vitesse en essais libres sur le circuit de Zandvoort aux Pays-bas.

L’Australien a ensuite subi une intervention chirurgicale de la main gauche en Espagne à peine quelques heures après son accident et doit désormais respecter une période plus ou moins longue (estimée à 6 semaines) de rééducation, ce qui l’empêche de prendre de nouveau le volant de sa monoplace.

Le pilote AlphaTauri a donc été remplacé par le Néo-Zélandais Liam Lawson à partir du Grand Prix des Pays-Bas et ce dernier restera dans le cockpit de l’AT03 jusqu’à nouvel ordre tant que l’état de santé de Daniel Ricciardo ne lui permet pas de revenir.

Malgré son absence des circuits, Daniel Ricciardo continue son entrainement physique quotidien (voir la vidéo Instagram plus bas) et garde toujours l’espoir de revenir rapidement en piste au volant de l’AlphaTauri, même si les dirigeants de Red Bull ont récemment annoncé que l’Australien ne pourrait probablement pas reprendre la piste lors des deux prochaines courses de la saison programmées à Singapour et au Japon.

Au mieux, on s’attend donc à ce que Daniel Ricciardo puisse revenir pour le Grand Prix du Qatar qui se disputera du 06 au 08 octobre sur le circuit de Losail, mais à l’heure d’écrire ces quelques lignes rien n’est garanti…

 
 
 
 
 
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De nouvelles pièces chez McLaren malgré l’arrêt du développement

Le directeur de McLaren, Andrea Stella, a révélé que son équipe avait définitivement stoppé le développement de la MCL60 de la saison 2023 mais que de nouvelles pièces continueraient d’arriver sur la piste au cours des prochaines courses.

Avec le cap de la mi-saison atteint, les équipes sont désormais presque entièrement tournées vers la saison 2024 et le développement de la monoplace 2023 n’est donc plus une priorité. Dans ce contexte, la plupart des pièces qui seront introduites sur les monoplaces au cours des prochaines courses auront été développées il y a de cela plusieurs semaines, voir plusieurs mois comme nous l’explique le directeur de McLaren.

“Le développement lui-même a été stoppé. Nous travaillons actuellement sur la voiture de l’année prochaine. Mais je pense que c’est ce qui se produit à peu près dans chaque équipe.” a déclaré Andrea Stella à propos du développement de la MCL60.

“Mais cela ne veut pas dire que nous n’aurons pas de nouvelles pièces, car en réalité il y a un décalage entre le développement en usine et la livraison des pièces sur piste.”

Stella espère que l’arrivée de ces nouvelles pièces permettra à son équipe de se battre à l’avant du peloton et pourquoi pas décrocher de nouveau un ou plusieurs podiums avant la fin de l’année.

“Nous verrons donc de nouvelles pièces arriver lors des prochaines courses, et nous espérons qu’en améliorant nos performances nous pourrons consolider nos bons résultats que nous avons obtenus ces derniers temps, et éventuellement monter de nouveau sur des podiums avant la fin de la saison.”

Avant le Grand Prix de Singapour, McLaren occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 42 points de plus que Alpine.

Hamilton inspiré par Tom Brady pour courir en F1 après ses 40 ans

Le nouveau contrat de deux ans signé par Lewis Hamilton avec Mercedes verra le septuple champion du monde courir en Formule 1 jusqu’à ses 40 ans et le Britannique a nommé l’ancien quaterback de la NFL Tom Brady comme un modèle lorsqu’il s’agit de prouver au monde qu’un athlète peut encore perfomer une fois arrivé à la quarantaine

Tom Brady a remporté sept Super Bowl à l’âge de 43 ans, l’Américain renforçant ainsi son statut de meilleur quaterback de sa génération et faisant également taire les critiques concernant son âge. A 45 ans, Brady a mis fin à sa carrière qui aura duré 22 ans.

Pour Lewis Hamilton qui est âgé de 38 ans et qui vient de signer un contrat de deux ans avec Mercedes, Tom Brady est le parfait exemple qu’un athlète peut toujours performer au plus haut niveau même après avoir atteint la quarantaine, le pilote Mercedes citant également comme exemple un certain Fernando Alonso âgé de 42 ans et qui court toujours en Formule 1.

“En y pensant, je regarde des gens comme Tom Brady, qui est un athlète incroyable et qui a montré ce qui peut être fait aujourd’hui. Il est un véritable modèle que tous les athlètes doivent regarder.” a déclaré Lewis Hamilton.

“Je suis vraiment très chanceux d’avoir pu lui parler pour comprendre ce qu’il a fait, ce qu’il fait constamment pour rester en forme, et il l’a de toute façon déjà expliqué dans les médias.”

“Et puis, c’est génial de pouvoir voir toujours Fernando [Alonso] en course. Il était ici bien avant moi, il a pris sa retraite [en 2019 et 2020], puis il est revenu et a fait un travail incroyable.”

“Cela montre simplement que votre talent ne vous quitte jamais vraiment. Tant que vous avez cette passion et cet engagement, vous pouvez continuer.”

“Je crois sincèrement qu’avec cette équipe [Mercedes] nous pouvons gagner plus de championnats du monde et des courses ensemble, c’est donc là que je mettrai toute mon énergie.”

Hamilton est cependant bien conscient qu’il ne sera pas facile pour lui et Mercedes d’être de nouveau aussi dominants que lors des saisons disputées entre 2014 et 2021.

“Chaque équipe et chaque pilote travaille dur pour maîtriser le package aérodynamique dont elle dispose et faire tourner tout le monde à plein régime n’est pas facile dans une grande équipe, cela demande un travail contant.” a ajouté Hamilton.

“C’est la même chose du point de vue du pilote, il suffit de s’assurer d’être performant chaque week-end. Même si j’ai piloté et couru toutes ces années, j’ai toujours le sentiment que je peux m’améliorer chaque week-end.”

“Je pense que c’est ce que j’aime dans ce sport. On n’atteindra jamais la perfection, mais la poursuite de la perfection est l’une des choses les plus excitantes de ce que nous faisons.” a conclu le septuple champion du monde.

Hülkenberg espère que Haas va retrouver de la performance à Singapour

Nico Hülkenberg espère que Haas sera en mesure de terminer dans les points lors de la prochaine manche de l’année qui se déroule à Singapour sur un tracé certainement plus adapté aux caractéristiques de la VF-23 que celui de Monza où s’est disputé le Grand Prix d’Italie.

En Italie, les deux pilotes Haas ont souffert durant tout le week-end sur un tracé de Monza très rapide qui oblige les équipes à utiliser un package aérodynamique à très faible appui pour gagner de la vitesse dans les longues lignes droites.

Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen ont franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Italie respectivement à l’avant-dernière et la dernière place dimanche dernier à Monza, ce qui signifie que l’équipe américaine n’a pas marqué le moindre point depuis neuf courses consécutives, la dernière fois étant en Autriche lors du Sprint.

“Le départ a été le seul point positif et le seul côté amusant pour être honnête, après cela, c’était un travail difficile.” a reconnu Nico Hülkenberg à propos de sa course à Monza.

“Il n’y avait pas de performance, pas d’équilibre, pas de bonne gestion des pneus et de la durée de vie des pneus, donc ce fut un travail assez difficile. Franchement, nous étions loin de pouvoir marquer des points ce week-end.”

“Nous n’avons pas de package à faible appui, nous n’avons même pas de flap à faible appui pour le nouvel aileron avant [celui introduit à Zandvoort une semaine plus tôt] et j’ai donc piloté avec l’ancien, ce qui n’a pas aidé. Ce n’était tout simplement pas suffisant pour un endroit comme ici [Monza].”

Après plusieurs courses compliquées pour Haas, Hülkenberg espère un retour à la normale lors de la prochaine manche de la saison qui se disputera du 15 au 17 septembre à Singapour sur un circuit faisant la part belle à l’appui aérodynamique.

“Je pense qu’à Zandvoort nous avons fait des progrès, mais ils ont été en quelque sorte masqués par les circonstances en course. Mais le rythme était positif, nous allons dans la bonne direction.”

“A Zandvoort, il fallait une force d’appui aérodynamique élevée. Ce sera la même chose à Singapour, donc je pense et j’espère que les choses reviendront à la normale et que nous serons un peu plus compétitifs au moins au milieu de peloton.”

Avant le Grand Prix de Singapour, l’équipe Haas occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec 11 points inscrits, soit un de plus que l’écurie Alfa Romeo.

Pirelli espère rester le seul fournisseur de pneus en F1

Le directeur de Pirelli, Mario Isola, espère que l’offre faite par le manufacturier italien pour rester le seul fournisseur de pneumatiques en Formule 1 sera acceptée.

L’actuel fournisseur officiel de pneumatiques de la Formule 1, Pirelli, a confirmé son intérêt à l’appel d’offres lancé par la FIA en début d’année concernant la fourniture de pneus en catégorie reine pour la période allant de 2025 à 2027, avec une option sur 2028.

Pirelli – qui fournit ses pneumatiques depuis la saison 2011 – souhaite poursuivre l’aventure en catégorie reine du sport automobile, mais la firme milanaise doit désormais attendre une réponse de la part de la FIA qui étudie actuellement toutes les candidatures.

“Nous n’avons toujours aucune nouvelle par rapport à la dernière fois que nous avons parlé.” a déclaré Maio Isola, le directeur de Pirelli, le week-end dernier à Monza où s’est disputé le Grand Prix d’Italie.

“Nous avons présenté notre offre. Evidemment, l’appel d’offres est assez compliqué et il y a beaucoup de détails qui doivent être discutés avec la Formule 1, avec la FIA et les équipes.”

“Il ne s’agit pas seulement de la Formule 1, mais aussi des séries de support comme la Formule 2, la Formule 3 et la F1 Academy. C’est donc un package assez complexe et j’espère et veut rester positif pour cela.”

L’offre faite par Pirelli a été acceptée, mais des négociations commerciales sont actuellement en cours entre les différentes parties avant qu’une décision ne soit prise. Aucune date limite n’a été fixée pour la conclusion de ces négociations.

Il semble peu probable qu’un autre fabricant remplace Pirelli à partir de la saison 2025, notamment parce que Pirelli bénéficie d’un avantage certain sur ses concurrents en étant déjà le fournisseur unique officiel de pneumatiques en catégorie reine depuis maintenant plus de dix ans. Autre point important et qui pourrait peser dans la balance, les équipes de la grille souhaitent poursuivre avec Pirelli et ont déjà apporté leur soutien à la firme milanaise.