Nous n’attendions plus que la confirmation qui est finalement arrivée juste après la séance de qualifications disputée ce vendredi après-midi à Spa-Francorchamps : Max Verstappen a reçu une pénalité de cinq positions sur la grille de départ du GP de Belgique.
Auteur du meilleur temps ce vendredi lors des qualifications, le pilote Red Bull devra pourtant s’élancer ce dimanche depuis la sixième place sur la grille de départ après avoir reçu une pénalité de cinq places pour avoir changé des éléments sur la boîte de vitesses de sa monoplace.
Cette pénalité infligée au Néerlandais permet donc au pilote Ferrari Charles Leclerc de prendre le départ du Grand Prix de Belgique depuis la pole position ce dimanche, tandis que Sergio Perez s’élancera deuxième, Hamilton troisième, Sainz quatrième et Piastri cinquième.
Vous pouvez consulter la grille de départ complète et mise à jour en temps réel en cliquant ici. Le départ du Grand Prix de Belgique sera donné à 15h00 ce dimanche 30 juillet et vous pourrez suivre la course en direct sur notre site à cette adresse.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé la pole position ce vendredi lors de la séance de qualifications du Grand Prix de Belgique, le Néerlandais a signé un 1,46.168 et devance de huit dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc et de huit dixièmes l’autre Red Bull de Sergio Perez.
Derrière, Lewis Hamilton, Carlos Sainz, Oscar Piastri, Lando Norris, George Russell, Fernando Alonso et Lance Stroll complètent le top dix provisoire sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique 2023.
Notez cependant que Max Verstappen a écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille de départ pour avoir changé des éléments sur sa boîte de vitesses. Le Néerlandais s’élancera donc depuis la sixième place sur la grille ce dimanche à Spa.
La grille de départ de la course de dimanche
Week-end Sprint oblige, les résultats de cette séance qualificative déterminent la grille de départ de la course principale de dimanche (le GP de Belgique) et n’ont donc aucun impact sur la course Sprint qui se dispute ce samedi à Spa et dont la grille de départ sera déterminée après une séance de qualifications Shootout programmée ce samedi matin.
Le soleil de retour
Alors que les trombes d’eau se sont abattues sur le circuit juste avant la qualification, le soleil a finalement fait (une timide) apparition au moment où la séance a été lancée (avec dix minutes de retard). Cela aura donc permis aux pilotes de rouler pour aller tenter de signer la pole, alors qu’il avait été envisagé de prendre le classement du championnat du monde des pilotes pour déterminer la grille de départ en cas d’annulation de la séance.
Les deux Alpine éliminées en Q2
Les deux pilotes Alpine n’ont pas réussi à passer en Q3 lors de cette séance de qualifications. Pierre Gasly s’élancera ce dimanche depuis la douzième place sur la grille, tandis que son coéquipier Esteban Ocon – qui a commis une erreur en allant taper la barrière de pneus après avoir chaussé les pneus Slicks sur une piste encore partiellement humide – a endommagé son aileron avant et s’élancera donc depuis la P15.
Douzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1, le Grand Prix de Belgique se dispute ce week-end du 28 au 30 juillet sur le circuit de Spa-Francorchamps.
Attention ! Pour ce douzième rendez-vous de l’année, le format Sprint Shootout est de retour en Formule 1, ce qui signifie que le programme du week-end à Spa est légèrement différent avec une seule séance d’essais libres le vendredi et une séance de qualifications programmée le même jour (cliquez ici pour lire le mode d’emploi de ce week-end un peu particulier).
Ce vendredi 28 juillet, la seule et unique séance d’essais libres du week-end à Spa [EL1] était programmée à 13h30 (voir les résultats ici), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Belgique 2023 était programmée à 17h00 (résultats ici).
Le samedi 29 juillet, les pilotes participeront à 12h00 (heure de Paris) à la qualification Shootout dont le résultat déterminera la grille de départ de la course Sprint de 100 kilomètres disputée dans l’après-midi à 16h30 (heure de Paris) et dont le résultat n’aura absolument aucun impact sur la grille de départ de la course de dimanche.
Enfin le dimanche 30 juillet, le départ du Grand Prix de Belgique 2023 sera donné à 15h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 44 tours sur le tracé de Spa-Francorchamps.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour revivre la séance de qualifications du Grand Prix de Belgique, rendez-vous sur notre Live Center à cette adresse ou bien vous pouvez suivre le flux ci-dessous.
En ce qui concerne les unités de puissance, au début de ce cycle réglementaire, il a été convenu avec les fabricants d’unités de puissance qu’il y aurait une possibilité d’ajustement des performances du PU à partir de 2023 afin d’éviter qu’une différence de performances significative ne soit bloquée pendant une période prolongée.
A ce titre, la FIA a analysé les performances moteur des voitures au cours du premier semestre 2023 et a conclu qu’il existe un tel écart de performances notable entre les concurrents.
Sur la base de l’engagement des fabricants d’unités de puissance et des différences de performances signalées ci-dessus, la Commission F1 qui s’est tenue ce vendredi à Spa-Francorchamps a discuté des moyens de remédier à cet écart.
Les fabricants d’unités de puissance représentés à la Commission ont donc convenu de donner mandat au comité consultatif de l’unité de puissance pour examiner ce sujet et soumettre des propositions à la Commission.
“Je pense que nous ne manquons pas tant du côté du moteur à combustion interne, nous sommes peut-être un peu en dessous, mais c’est surtout au niveau de la puissance électrique et de la charge de la batterie.” a déclaré l’Américain dans le dernier podcast de la F1.
“Je pense que nous coupons beaucoup plus que certains de nos concurrents. Cela signifie qu’il y a certains circuits sur lesquels cela n’a pas tellement d’importance, ou bien quand il pleut, cela n’a pas beaucoup d’importance.”
“Mais il y a d’autres circuits comme Silverstone, Spa et certains circuits gourmands en puissance, dont l’Autriche, où nous allons un peu plus souffrir par rapport à nos concurrents.”
Williams Racing a annoncé aujourd’hui la nomination de Pat Fry au poste de directeur technique de l’équipe, le Britannique ayant quitté récemment Alpine où il occupait le même poste depuis la saison 2020.
Pat Fry a commencé son voyage en Formule 1 en 1987 et, depuis lors, il a occupé des postes d’ingénieur senior dans certaines des équipes les plus prestigieuses du sport, notamment McLaren et Ferrari. Tout au long de sa carrière, Pat Fry a joué un rôle central dans la réalisation de nombreux succès et a contribué à de multiples victoires en course et en championnat.
Pendant son séjour chez McLaren, qui a duré 17 ans, Fry a apporté une contribution significative au succès de l’équipe. Il a joué un rôle déterminant dans l’obtention de 66 victoires en Grand Prix, d’une victoire au championnat des constructeurs et de trois championnats des pilotes.
Commençant comme ingénieur de course dans l’équipe de test développant la suspension active, les talents de Pat Fry ont été rapidement reconnus, l’amenant à occuper divers postes au sein de l’équipe, y compris le rôle d’ingénieur en chef et des postes d’ingénieur de course avec le champion du monde de F1 Mika Häkkinen et le multiple vainqueur du GP David Coulthard.
En 2010, Pat a entamé un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant Ferrari en tant que directeur technique adjoint. Au fil des ans, il a assumé des rôles cruciaux tels que responsable de l’ingénierie des pistes de course, directeur du châssis et directeur de l’ingénierie au sein de l’équipe basée à Maranello.
Après une courte pause, Pat Fry est revenu en Formule 1 en 2016 en tant que consultant en ingénierie pour Manor Racing avant de rejoindre temporairement McLaren en tant que directeur de l’ingénierie sur une base contractuelle en 2018. Son sens technique et son leadership ont contribué à la remarquable quatrième place de McLaren dans la bataille des constructeurs, le meilleur résultat de championnat de l’équipe depuis 2012.
En février 2020, Pat Fry a rejoint l’équipe Alpine F1 en tant que directeur technique du châssis, puis a assumé le poste de directeur technique en février 2022. À ce titre, il a supervisé toutes les activités techniques de l’équipe basée à Enstone.
“Au nom de tous chez Williams Racing, je suis ravi d’accueillir Pat. Ses connaissances et son expérience renforceront encore les capacités techniques de l’équipe et sa poursuite de l’excellence alors que nous construisons le prochain chapitre de Williams.” a déclaré James Vowles, team principal de l’équipe Williams.
“Pat a joué un rôle central dans les équipes gagnantes tout au long de sa carrière, il est l’un des experts les plus respectés de notre industrie et je suis ravi de commencer à travailler avec lui lorsqu’il rejoindra en novembre.”
Ayant quitté Alpine récemment, Pat Fry respectera donc une courte période de jardinage avant de débuter avec sa nouvelle équipe au mois de novembre prochain.
“Je suis ravi de rejoindre Williams Racing en tant que directeur technique.” a déclaré Pat Fry.
“L’équipe a un riche héritage en Formule 1 et je suis ravi de contribuer à son succès futur potentiel et, ensemble, nous nous efforcerons d’atteindre l’excellence sur et en dehors de la piste.”
L’équipe Alpine a confirmé aujourd’hui sa séparation d’un commun accord avec le team principal Otmar Szafnauer au terme du Grand Prix de Belgique 2023, ainsi que d’Alan Permane qui occupait le rôle de directeur sportif jusqu’à présent à Enstone et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique.
Otmar Szafnauer conservera ses fonctions habituelles de chef d’équipe pour ce week-end de course en Belgique avant de quitter l’équipe avant la pause estivale qui débute dès ce lundi 31 juillet.
“L’écurie tient à remercier Otmar pour son travail acharné au cours des dix-huit derniers mois, où il l’a menée à la quatrième place du championnat constructeurs en 2022. L’équipe lui souhaite le meilleur pour l’avenir.” a déclaré Alpine dans un court communiqué.
Concernant Alan Permane, Alpine confirme également sa séparation d’un commun accord avec le directeur sportif qui restera en poste cette semaine en Belgique avant de partir avant la trêve estivale.
“Après trente-quatre années de loyaux services à Enstone, l’écurie remercie Alan en lui souhaitant le meilleur dans ses projets.” indique Alpine.
Pour ce qui est de Pat Fry, le Britannique quittera ses rangs après le Grand Prix de Belgique pour poursuivre sa carrière chez Williams où il a été nommé directeur technique.
Bruno Famin, Directeur Alpine Motorsports, assumera l’intérim au rôle de team principal de l’équipe Alpine à partir du Grand Prix des Pays-Bas. Actuel directeur de l’Alpine Academy, Julian Rouse est nommé directeur sportif par intérim tandis que Matt Harman dirige l’équipe technique d’Enstone. Ils seront tous deux sous la responsabilité de Bruno Famin.
L’interdiction d’utilisation des couvertures chauffantes en F1 qui devait normalement entrer en vigueur à partir de la saison 2024 a finalement été recalée par la Comission F1 qui s’est tenue ce vendredi à Spa-Francorchamps où se dispute le Grand Prix de Belgique ce week-end.
Conformément aux futurs objectifs environnementaux et de réduction des coûts du sport, une option visant à supprimer l’utilisation de couvertures de pneus a été envisagée, et la campagne d’essais de pneus Pirelli 2023 s’est presque entièrement concentrée sur cet objectif, avec des journées d’essais dédiées sans couvertures.
Pirelli a rendu compte des résultats de cette campagne d’essais à la Commission F1. Les résultats des tests effectués jusqu’à présent montrent que le changement peut être mis en œuvre dans les spécifications cibles demandées pour 2024, mais il a été décidé de reporter l’introduction d’une interdiction de couverture de pneus pour les pneus secs en 2024 et de poursuivre cette discussion et d’autres tests pour 2025.
“Une analyse plus approfondie se poursuivra pour d’autres changements futurs potentiels à la réglementation qui peuvent améliorer la durabilité environnementale du sport.” peut-on lire dans le rapport de la Commission F1.
Concrètement donc, les couvertures chauffantes sur les pneus Slicks seront toujours utilisées la saison prochaine en F1, ce qui ne sera pas le cas pour les pneumatiques pluie qui ont déjà commencé à être utilisé dès cette saison à partir du Grand Prix de Monaco.
C’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a été crédité du meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique ce vendredi sur une piste humide, l’Espagnol devance la McLaren d’Oscar Piastri de cinq dixièmes et l’autre McLaren pilotée par Lando Norris de plus d’une seconde.
Derrière, Charles Leclerc, Sergio Perez, Alex Albon, Yuki Tsunoda, Kevin Magnussen, Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg complètent le top dix de cette séance absolument pas représentative des véritables performances puisque la pluie a largement perturbé le roulage des pilotes, certains n’ayant même pas signé le moindre chrono.
Un week-end Sprint
Week-end Sprint oblige, il n’y a qu’une seule séance d’essais libres au programme à Spa-Francorchamps. Cela signifie que les pilotes vont directement passer en qualifications après avoir disputé ces EL1, une séance qualificative programmée ce vendredi après-midi et dont les résultats détermineront la grille de départ de la course principale de dimanche.
Ce samedi, les pilotes participeront à la qualification Shootout dont le résultat déterminera la grille de départ de la course Sprint de 100 kilomètres programmée un peu plus tard dans la journée de samedi. Il s’agira d’un événement totalement autonome du Grand Prix de Belgique, mais les huit premiers pilotes marqueront des points.
Une séance pluvieuse
Comme prévu, la pluie s’est invitée sur Spa-Francorchamps ce week-end. Cette seule et unique séance d’essais libres a donc été largement perturbée par la pluie et les pilotes ont dû composer avec une piste détrempée et une visibilité plus que limitée avec un plafond très bas.
Il a d’ailleurs été convenu avant le début de la séance que le résultat de ces EL1 ne déterminerait pas la grille de départ de la course de dimanche si jamais les qualifications ne pouvaient avoir lieu ce vendredi en raison du mauvais temps. Une autre solution sera choisie ultérieurement.
Sargeant dans les rails
Le pilote Williams Logan Sargeant a été le premier à se faire piéger par ses conditions délicates en tirant tout droit au freinage au bout de la ligne droite de Kemmel. L’Américain va bien, mais la séance a été interrompue quelques minutes pour permettre aux commissaires de dégager sa monoplace avec la grue.
Cet accident a d’ailleurs calmé tous les pilotes qui n’ont plus quitté le garage jusqu’à la fin de la séance, alors que la pluie a redoublé d’intensité lors des 20 dernières minutes.
La séance de qualifications du Grand Prix de Belgique est programmée ce vendredi à 17h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.
Douzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1, le Grand Prix de Belgique se dispute ce week-end du 28 au 30 juillet sur le circuit de Spa-Francorchamps.
Attention ! Pour ce douzième rendez-vous de l’année, le format Sprint Shootout est de retour en Formule 1, ce qui signifie que le programme du week-end à Spa est légèrement différent avec une seule séance d’essais libres le vendredi et une séance de qualifications programmée le même jour (cliquez ici pour lire le mode d’emploi de ce week-end un peu particulier).
Ce vendredi 28 juillet, la seule et unique séance d’essais libres du week-end à Spa [EL1] était programmée à 13h30 (voir les résultats ici), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Belgique 2023 est programmée à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 29 juillet, les pilotes participeront à 12h00 (heure de Paris) à la qualification Shootout dont le résultat déterminera la grille de départ de la course Sprint de 100 kilomètres disputée dans l’après-midi à 16h30 (heure de Paris) et dont le résultat n’aura absolument aucun impact sur la grille de départ de la course de dimanche.
Enfin le dimanche 30 juillet, le départ du Grand Prix de Belgique 2023 sera donné à 15h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 44 tours sur le tracé de Spa-Francorchamps.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour revivre la première séance d’essais libres du Grand Prix de Belgique, rendez-vous sur notre Live Center à cette adresse ou bien vous pouvez suivre le flux ci-dessous.
Le pilote Ferrari Charles Leclerc admet qu’il apprécie le défi supplémentaire lors d’un week-end Sprint et a souligné à quel point la séance de qualifications sera une fois de plus très importante ce vendredi au Grand Prix de Belgique avec un peloton de plus en plus resserré derrière Red Bull.
A Spa-Francorchamps, la Formule 1 participe à son troisième week-end de course Sprint avec une séance de qualifications programmée ce vendredi en raison du format particulier (voir ici le mode d’emploi d’un week-end Sprint). Charles Leclerc pour sa part apprécie ce format remanié qui ajoute plus d’excitation, notamment parce que les équipes prenant quelques risques peuvent être récompensées avec deux courses au programme et donc deux chances de marquer des points.
“Ça va être un week-end chargé, comme toujours avec le format Sprint.” a déclaré Charles Leclerc ce jeudi à Spa-Francorchamps.
“J’aime devoir faire face à ce genre de week-end de temps en temps, car cela récompense ceux qui ont fait leurs devoirs et généralement, notre équipe est très bonne pour préparer les courses.”
“Il n’y a qu’une seule séance d’essais libres, puis c’est directement dans les qualifications. Trouver rapidement les bons réglages pourrait être la clé de ce Grand Prix.”
“Il semble qu’il va pleuvoir au moins jusqu’à samedi, donc les conditions de piste, notamment en termes de visibilité, seront très imprévisibles.”
“C’est pourquoi bien se qualifier sera encore plus important. Puis récemment, on a vu que la lutte derrière les Red Bull était très serrée.”
“Il y a au moins dix voitures, car maintenant McLaren fait également partie de ce groupe, toutes se battant pour des places entre la troisième et la douzième.”
Avant le Grand Prix de Belgique, Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 17 points de retard sur Aston Martin.
Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a déclaré ce jeudi à Spa-Francorchamps qu’il faisait confiance à la FIA pour garantir la sécurité des pilotes si le mauvais temps perturbait le Grand Prix de Belgique de ce week-end.
Le Grand Prix de Belgique survient quelques semaines à peine après la mort du jeune pilote néerlandais Dilano van’t Hoff lors d’une course sur piste humide à Spa-Francorchamps, son décès faisant écho à l’accident mortel du pilote français de Formule 2 Anthoine Hubert en 2019 sur le même circuit, bien que le drame se soit produit dans des conditions différentes.
Plusieurs pilotes de la grille ont déjà appelé à des changements sur le circuit de Spa qu’ils jugent très dangereux, notamment le virage de l’Eau Rouge, et lorsqu’on a posé la question à Lewis Hamilton concernant les problèmes de sécurité sur le tracé belge, notamment par temps humide et alors que la pluie est attendue tout le week-end, le Britannique a répondu qu’il faisait entièrement confiance à l’instance dirigeante pour s’assurer que les pilotes soient en sécurité.
“Je ne pense pas que nous serions ici [à Spa] s’ils [la FIA] ne pensaient pas que nous sommes en sécurité.” a déclaré le pilote Mercedes.
“Je leur fais confiance car ils ont fait un travail incroyable au cours des deux dernières décennies, je leur fais confiance pour prendre les bonnes décisions à l’avenir.”
“Après, ce n’est pas une chose à laquelle je ne pense jamais, mais je pense qu’en tant que pilote, ce n’est vraiment quelque chose qui est entre vos mains.”
Lewis Hamilton a également ajouté que la piste de Spa-Francorchamps est telle qu’elle est et que ce n’est certainement pas à lui de décider ce qu’il fallait changer sur ce tracé mythique.
Format de week-end Sprint oblige, c’est bien ce vendredi 28 juillet que sont programmées les qualifications du Grand Prix deBelgique, douzième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1.
Pour ce douzième rendez-vous de l’année, le format Sprint Shootout est de retour en Formule 1, ce qui signifie que le programme du week-end à Spa-Francorchamps est légèrement différent avec une seule séance d’essais libres ce vendredi et une séance de qualifications programmée le même jour (cliquez ici pour lire le mode d’emploi de ce week-end un peu particulier).
Ce vendredi 28 juillet, la seule et unique séance d’essais libres du week-end à Spa [EL1] est programmée à 13h30 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Belgique 2023 est programmée à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 29 juillet, les pilotes participeront à 12h00 (heure de Paris) à la qualification Shootout dont le résultat déterminera la grille de départ de la course Sprint de 100 kilomètres disputée dans l’après-midi à 16h30 (heure de Paris) et dont le résultat n’aura absolument aucun impact sur la grille de départ de la course de dimanche.
Enfin le dimanche 30 juillet, le départ du Grand Prix de Belgique 2023 sera donné à 15h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 44 tours sur le tracé de Spa-Francorchamps.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 28 juillet pour les essais libres du GP de Belgique en direct sur notre Live Center accessible ici.
Sergio Perez a admis qu’il a perdu sa confiance juste après son crash lors de la séance de qualifications du Grand Prix de Monaco un peu plus tôt cette année, un moment important dans sa saison qui a lancé le Mexicain dans une séquence négative pour quelques courses ensuite.
Alors que l’écart avec son coéquipier n’était que de six points à un moment donné, Sergio Perez se retrouve désormais à 110 points de Max Verstappen après la onzième manche du championnat disputée à Budapest le week-end dernier où il a franchi la ligne d’arrivée en troisième position après être parti depuis la neuvième place sur la grille.
Après son crash à Monaco en Q1 lors des qualifications, Perez s’est retrouvé dans une spirale négative et n’a pas réussi à se qualifier pour la Q3 dans quatre des cinq courses disputées depuis. Le week-end dernier à Budapest, le pilote Red Bull a commis une petite erreur en EL1 en mettant une roue dans l’herbe, ce qui a eu pour conséquence d’envoyer sa monoplace contre les barrières de pneus et obligé le Mexicain à suivre la séance en tant que spectateur.
Interrogé sur son état d’esprit ce jeudi à Spa-Francorchamps où la Formule 1 dispute sa douzième manche de la saison, Sergio Perez a admis qu’il avait perdu sa confiance après son crash de Monaco, ce qui pourrait expliquer sa série de mauvais résultats par la suite.
“Je pense qu’après Monaco, j’ai perdu un peu confiance parce que la façon dont mon accident s’est produit, j’ai perdu un peu confiance dans la voiture, et cela m’a fait reculer.” a déclaré Sergio Perez ce jeudi à Spa-Francorchamps.
“J’ai ma psychologue et c’est quelque chose sur quoi je travaille. A part ça, c’est comme ça que le sport est. Vous avez de bons moments, de mauvais moments, mais c’est sûr que quand vous êtes chez Red Bull, la pression est beaucoup plus élevée à cet égard.”
“Vous avez une mauvaise session et vous devez tout de suite répondre à des questions sur votre avenir. C’est comme ça, mais heureusement maintenant je suis bien placé. Je dois me concentrer pour m’assurer de faire mon travail et profiter du week-end.”
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait déjà vécu une telle saison faite de hauts et de bas, Checo a répondu : “Oui, j’ai déjà eu ça avant. C’est comme ça.”
“Nous opérons sur de si petits détails que parfois, si tout n’est pas parfait, cela peut signifier être sur le podium ou hors des points. Mais c’est évidemment quelque chose que les gens à la maison ne comprennent pas vraiment.”
“Il y a tellement de détails, et cela peut faire la différence entre une bonne course et une mauvaise course. Cela peut arriver à n’importe qui, à n’importe quel pilote de Formule 1.”
Avant le Grand Prix de Belgique, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec 110 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen, actuel leader du championnat.
Le team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, a admis que l’unité de puissance Renault souffrait d’un déficit de puissance par rapport aux unités de puissance concurrentes cette année, notamment sur la partie électrique.
Depuis quelques semaines, il se murmure dans le paddock de la Formule 1 que le moteur Renault – qui est seulement monté sur les deux Alpine – souffre d’un manque de puissance par rapport aux autre moteurs tels que Ferrari, Mercedes ou Honda.
Lorsqu’on demande clairement à Otmar Szafnauer s’il est vrai que l’unité de puissance Renault n’offre pas autant de puissance que les autres moteurs, l’Américain a expliqué que le moteur à combustion interne en lui-même est quasiment au même niveau que les concurrents, mais que la partie électrique est effectivement légèrement en deçà.
“Je pense que nous ne manquons pas tant du côté du moteur à combustion interne, nous sommes peut-être un peu en dessous, mais c’est surtout au niveau de la puissance électrique et de la charge de la batterie.” a déclaré Szafnauer dans le podcast de la Formule 1 Beyond the Grid.
“Je pense que nous coupons beaucoup plus que certains de nos concurrents. Cela signifie qu’il y a certains circuits sur lesquels cela n’a pas tellement d’importance, ou bien quand il pleut, cela n’a pas beaucoup d’importance.”
“Mais il y a d’autres circuits comme Silverstone, Spa et certains circuits gourmands en puissance, dont l’Autriche, où nous allons un peu plus souffrir par rapport à nos concurrents.”
Bien qu’il soit impossible d’obtenir des chiffres précis pour des raisons de secret industriel, on estime que l’unité de puissance Renault accuse un déficit de puissance entre 20 et 35 chevaux par rapport aux autre moteurs de la grille en Formule 1.
On sait qu’en raison des règles du gel moteur en Formule 1, les moyens pour Renault d’augmenter la puissance de son unité de puissance sont plus que limités, puisque la réglementation actuelle ne permet aux motoristes des modifications qu’à des fins de fiabilité, de sécurité ou de réduction des coûts.
Mais on parle depuis quelques jours d’un éventuel programme de rééquilibrage des performances moteur pour permettre aux motoristes en retrait de revenir au même niveau ou quasiment que leurs concurrents. La question sera en tout cas soulevée lors de la prochaine réunion de la Commission F1 qui se déroule ce week-end pendant le Grand Prix de Belgique.
Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a admis avant le Grand Prix de Belgique programmé ce week-end du 28 au 30 juillet sur le tracé de Spa-Francorchamps qu’Aston Martin “doit comprendre” où est passé son rythme impressionnant du début de la saison 2023.
Alonso a remporté six podiums lors des huit premières manches de la saison 2023 et était régulièrement le challenger le plus proche de Red Bull. Cependant, il a terminé cinquième, septième et neuvième lors des trois dernières courses en Autriche, en Grande-Bretagne et en Hongrie.
Cette baisse des performances soudaine coïncide étrangement avec le moment où Aston Martin a introduit une mise à jour majeure sur sa monoplace au Grand Prix du Canada où Alonso a terminé deuxième derrière Max Verstappen. Mais cette performance était peut-être due aux caractéristiques de la piste montréalaise, ce qui a pu éventuellement masquer le fait que l’équipe partait dans la mauvaise direction en termes de développement.
“Je pense que lors des deux dernières courses, nous avons eu un peu de mal.” a admis Fernando Alonso qui a terminé neuvième au Grand Prix de Hongrie dimanche dernier.
“Je pense qu’à Silverstone, la voiture de sécurité nous a aidés d’une certaine manière à terminer septième, ce qui était un peu mieux que notre rythme.”
“A Silverstone et en Hongrie, notre rythme est probablement neuvième. Donc, derrière Mercedes, Red Bull, Ferrari et McLaren, c’est plus ou moins ce que nous avons vu en qualifications et ce que nous avons vu en course.”
“A Silverstone, nous nous attendions à avoir un peu de mal, mais à Budapest, nous pensions être un peu plus forts. Ce n’était pas le cas. Nous essayons donc d’analyser et de revenir en force à Spa [pour le Grand Prix de Belgique de ce week-end].”
“Nous avons besoin de voir beaucoup de choses, c’est à nous de comprendre un peu mieux ce que fait la voiture maintenant par rapport au début de la saison, combien d’améliorations nous avons apportées par rapport à nos principaux concurrents, et ensuite comprendre les nouveaux pneus [les nouveaux pneus Pirelli plus résistants introduits à Silverstone, ndlr] qui sont les mêmes pour tout le monde, donc nous devons juste faire un meilleur travail.”
Bien qu’ils aient tous les deux terminés dans les points à Budapest, les pilotes Aston Martin ont été confrontés à la réalité à l’arrivée de l’épreuve puisque Fernando Alonso a franchi la ligne d’arrivée à la neuvième place avec 75 secondes de retard sur le vainqueur Max Verstappen, tandis que Lance Stroll est passé sous le drapeau à damier en dixième position avec un tour de retard sur le vainqueur.
Avant le Grand Prix de Belgique, Aston Martin occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 17 points d'avance sur la Scuderia Ferrari et 39 points de retard sur Mercedes.
Alors que plusieurs pilotes de la grille ont déjà appelé à des changements sur le circuit belge de Spa-Francorchamps après la mort du pilote néerlandais Dilano van’t Hoff lors d’une course de série junior il y a quelques semaines, le champion du monde en titre Max Verstappen pour sa part ne pense pas que le tracé belge soit plus dangereux qu’un autre.
Il y a quelques semaines, le Néerlandais Dilano van’t Hoff – âgé de seulement 18 ans – a été impliqué dans une collision avec plusieurs voitures lors d’une course sur piste humide du Championnat d’Europe de Formule Régional By Alpine à Spa-Francorchamps. Il s’agit du deuxième décès d’un pilote de monoplace en quatre ans sur le circuit du Grand Prix de Belgique où le pilote français Anthoine Hubert est décédé en août 2019 dans un accident impliquant plusieurs voitures à la sortie du Raidillon lors d’une course de F2.
Lorsqu’on demande à Max Verstappen s’il estime que le circuit de Spa-Francorchamps est trop dangereux, le Néerlandais a répondu : “Je ne pense pas que cela ait quoi que ce soit à voir avec ce circuit en particulier. “ a déclaré le pilote Red Bull ce jeudi en Belgique.
“Des accidents peuvent survenir sur n’importe quelle piste, surtout lorsqu’il pleut malheureusement. Eau Rouge [le Raidillon, ndlr] est bien sûr un virage assez dangereux, mais il y a aussi des virages dangereux sur d’autres circuits et dans des conditions humides, les risques sont plus grands. Je pense que la direction de course a suffisamment confiance pour décider si le pilotage est sûr ou non.”
Sur un plan purement sportif, Max Verstappen arrive au Grand Prix de Belgique avec une confortable avance sur Sergio Perez au championnat du monde des pilotes (110 points) et lorsqu’on lui demande s’il envisage avec confiance ce nouveau week-end qui comprend notamment une course Sprint et alors que la météo annonce des averses, le Néerlandais a répondu : “Je pense que nous sommes rapides sur une piste sèche et humide.”
“Ça va probablement être un week-end assez humide, mais j’ai hâte d’y être. C’est un circuit fantastique et ce serait formidable de gagner à nouveau ici.”
Lando Norris assure qu’à “aucun moment” il n’a pensé à quitter McLaren, alors que l’écurie britannique a connu un début de saison compliqué avant de réaliser d’importants progrès à partir du Grand Prix d’Autriche grâce à une monoplace mise à jour.
Depuis le début de la saison 2023, l’équipe McLaren est la seule de la grille à avoir réalisé d’énormes progrès, l’écurie de Woking se battant désormais régulièrement pour des poles position et des podiums, alors que les deux pilotes, Lando Norris et Oscar Piastri, étaient plus souvent à l’arrière du peloton en début d’année.
Au milieu des difficultés, il aurait été facile pour Norris de se démotiver et d’être tenté d’aller voir ailleurs, mais le jeune britannique assure qu’il a toujours cru en McLaren et pense que l’amélioration de McLaren en termes de performance cette année signifie qu’il peut réaliser ses ambitions de gagner des courses et des championnats du monde avec l’équipe.
“Il y a eu des moments frustrants et difficiles, mais à aucun moment je n’ai pensé que je n’étais pas là où je voulais être.” a déclaré Lando Norris ce jeudi à Spa-Francorchamps.
“Il y a toujours du soulagement à passer d’une situation difficile à un changement aussi important. Je pense que même si nous avions fait seulement la moitié des progrès que nous avons pu faire, nous aurions tout de même vu cela comme un signe positif. Mais l’étape [les progrès réalisés, ndlr] était encore plus grande que ce à quoi nous nous attendions.”
“Donc bien sûr, il y a un certain soulagement, mais pas seulement pour moi. Je pense que c’est le cas pour toute l’équipe. Nous avons pris un assez grand recul au cours de l’hiver pour réévaluer tout ce que nous faisons et la route que nous prenons et c’est pourquoi nous étions assez en retard avec la mise en place des améliorations que nous avons eues sur la voiture.”
“Nous avons pris notre temps, nous sommes restés patients. Evidemment, il y a eu des moments où j’aurais aimé avoir une voiture plus compétitive, et j’aurais aimé débuter la saison de manière plus douce – surtout parce que le début de l’année dernière était aussi très dur. Cela ne donne pas beaucoup d’espoirs en début d’année quand on galère autant.”
“J’ai toujours été très heureux d’être avec l’équipe avec laquelle je suis.” a ajouté le Britannique. “Je suis toujours convaincu que McLaren est capable de d’atteindre ses objectifs et en même temps que je puisse atteindre mes objectifs qui sont de gagner des courses et des championnats avec eux.”
“Après, lorsque vous avez des journées comme ça [quand il est compétitif], que vous avez des mises à niveau, bien sûr qu’il y a un certain soulagement parce qu’il y a des signes très positifs que nous pouvons devancer Aston Martin, devancer Ferrari, lutter contre Mercedes et de ne pas être loin d’une Red Bull mise à niveau.”
Bien que McLaren a fait d’incroyables progrès au cours des dernières semaines, Norris a insisté sur le fait que la MCL60 reste une monoplace difficile à piloter et rappelle à quel point il est difficile en Formule 1 d’être constant.
“La voiture est toujours difficile à piloter, il est difficile d’être constant, je pense que nous devons faire un meilleur travail avec la gestion des pneus et ainsi de suite, je pense qu’il était clair le week-end dernier que c’était l’un de nos points faibles.” a ajouté Norris.
“Mais je pense que nous pouvons être plus que satisfaits du pas en avant que nous avons fait. Même si je vais toujours me plaindre de certaines choses parce que c’est ce que font tous les pilotes, pour nous, passer de là où nous étions – où nous luttions pour sortir de la Q1 lors des premières courses – à se battre pour la pole est l’un des les plus gros revirements en Formule 1 depuis très longtemps et en milieu de saison. Je suis très heureux même s’il y a toujours des choses à améliorer sur lesquelles nous travaillons.”
Avant le Grand Prix de Belgique, McLaren occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 40 points d'avance sur Alpine.
L’année dernière, Frontier Developments nous a proposé son premier jeu de gestion de F1 “F1 Manager 2022”. Après 22 ans d’absence d’un jeu de gestion officiel dédié à la F1, il s’agissait là d’un retour réussi mais qui pouvait sembler inaccessible aux nouveaux venus dans le monde de la F1 tant le jeu était poussé.
Cette année, les développeurs ont souhaité partir sur les bonnes bases acquises l’année dernière en poussant un peu plus la gestion tout en essayant de conquérir les nouveaux venus. Nous allons voir si le pari est réussi avec F1 Manager 2023.
Si l’année dernière Frontier Developments avait été capable de nous fournir un jeu très correct pour un premier essai dans l’univers de la F1, il ne s’agissait pas d’un coup de chance, le développeur étant un spécialiste des jeux de gestion. Si vous êtes un aficionado du genre, certains titres développés par le studio anglais ne vous seront pas étrangers : Rollercoaster Tycoon, Planet Coaster, Planet Zoo, Jurassic World Evolution 1 et 2.
Tous ces jeux à succès démontrent le savoir-faire des développeurs. Si l’aspect gestion n’a aucun secret pour le studio, le monde de la F1 était bien une nouveauté, et une nouveauté on ne peut plus complexe tant la réglementation de la Formule 1 peut être poussée (parfois trop).
Les jeux de gestion sont clairement des jeux de niche, alors que dire des jeux de gestion de F1 ? Si les développeurs veulent toucher un public plus large et grandissant avec l’expansion de la F1 ces dernières années, il va falloir être pédagogue et c’est ce que s’efforce de faire F1 Manager 2023 tout au long de votre progression tout en restant très complet.
Je vais vous prendre un onglet svp
Après une courte vidéo réalisée avec de vraies images de la F1 introduisant la compétition, vous aurez un premier choix qui sera le plus important en lançant votre carrière, celui de votre écurie. Ici point de fiction, seules les équipes officielles de la Formule 1 sont présentes et vous ne pourrez pas créer de A à Z votre propre team (quoique), chaque écurie bénéficie d’une présentation audio et d’objectifs différents en fonction des ses résultats l’année dernière.
Si vous choisissez Haas, obtenir des points sera déjà un bon début. Si vous choisissez Ferrari, c’est le podium qui sera forcément visé et le championnat à moyen terme. Une présentation qui peut dès le début permettre à de nouveaux venus dans le monde de la F1 d’apprécier et choisir plus facilement une écurie.
Le menu principal de votre carrière pourrait vous donner le tournis lors de votre première session où pas moins de 13 onglets sont présents. Il faudra alors prendre le temps de tous les visiter pour saisir l’ampleur de la mission qui vous attend.
Mais aucune crainte, une assistante vous expliquera chaque onglet et sous-onglet de manière très claire. Vous pourrez également cliquer sur le joystick droit à n’importe quel moment pour avoir des détails et explications sur l’onglet en question; cela prend un peu de temps mais le tout est limpide et facilite grandement la suite. Je ne suis pour ma part pas un amateur des jeux de gestion mais, en une trentaine de minutes, j’avais compris le rôle de chaque onglet et il ne restait que peu de zones d’ombre.
Autant d’onglets que de choses à gérer
La préparation et l’optimisation
Schématisons: le jeu est découpé en deux parties : l’une où vous allez devoir gérer votre écurie via ses installations, son staff, ses pilotes, le développement des pièces et l’autre ou vous allez gérer les week-ends de course. Nous allons nous intéresser ici à la première partie.
Un calendrier vous indiquera les échéances à venir : week-ends de Grand-Prix, événements de sponsors, tests etc… il vous faudra vous organiser en fonction de ces échéances. Entre les week-ends de course, vous aurez donc tout le loisir de développer et optimiser votre écurie, et cela de plusieurs manières.
Tout d’abord via le développement de vos monoplaces, indépendante l’une de l’autre. Il vous faudra souvent faire des choix pour cause de temps ou de budget, ainsi vous prioriserez souvent une monoplace (et donc un pilote) au détriment d’une autre. Vous aurez pour mission de concevoir et fabriquer des pièces (essentiellement aérodynamiques), et dès lors, les compromis commencent. Si vous voulez qu’une pièce soit développée et fabriquée plus rapidement vous pourrez y allouer plusieurs ingénieurs qui ne seront alors plus disponibles pour d’autres tâches. Autre moyen d’accélérer les processus : y mettre les moyens. Si vous demandez à vos ingénieurs de développer plus rapidement, alors il faudra sortir le portefeuille.
Tout est une question de compromis
Et nous ne parlons ici que d’une seule pièce… Si vous souhaitez en développer deux pour que chacune des monoplaces en bénéficie, alors la durée de fabrication et le coût seront doublés, à vous de voir. Chaque pièce fabriquée aura une durabilité que là aussi vous pouvez augmenter mais au détriment de la performance car la pièce sera souvent plus lourde.
Une fois que vous aurez fait vos choix, on vous indiquera le coût de développement et il vous faudra surveiller le plafond budgétaire, l’un de vos pires ennemis. Si vous vous demandez quelle pièce développer, vous pourrez indiquer pour quel circuit vous souhaitez développer la pièce et le jeu vous mettra en évidence les principales caractéristiques souhaitées pour le tracé et donc les pièces qui peuvent améliorer vos monoplaces (en appui, vitesse de pointe, vitesse moyenne etc…), une aide bienvenue!
Le jeu vous aiguillera sur le développement
Il vous faudra également surveiller vos pilotes et staff. Ici, la gestion a été simplifiée, plus de point de compétence à distribuer comme l’année dernière mais simplement des orientations de développement à donner, tant pour les pilotes (piste humide, roue contre roue, rythme long relais, équilibré…) que pour votre staff. Pour ces derniers, vous aurez à manager le directeur technique, le responsable aérodynamique, les ingénieurs de course et le directeur sportif. Tous sont issus des effectifs officiels du championnat de F1 2023.
Là aussi, aucun point de compétence mais des orientations de développement. Par exemple, pour l’ingénieur aéro, vous pourrez lui demander de se concentrer sur un développement équilibré ou prioriser le développement carrosserie, l’effet de sol, l’adhérence etc…
Pour le reste du staff à gérer, il s’agira de l’équipe des stands et l’on se rend compte ici que les développeurs sont aussi rentrés dans les détails. Vous pourrez gérer les semaines de votre équipe au jour le jour en élaborant des programmes d’entrainement très précis, vous pourrez par exemple les orienter sur des exercices sur les pistolet pneumatiques, les crics, la libération de la voiture, les envoyer en salle de sport ou encore leur laisser du repos. Et oui, si vous en demandez trop à vos équipes elles seront fatiguées et leur motivation et performances en pâtiront.
Pour pallier cela, vous pourrez améliorer et entretenir vos installations. En plus de motiver vos troupes et redorer l’image de votre écurie, développer la soufflerie permettra également d’avoir de meilleurs résultats sur le développement de vos pièces aérodynamiques. Attention cependant, plus une installation est évoluée, plus elle vous coûtera cher en entretien.
Belles installations = belles productions = coûts plus élevés
Enfin, vous pourrez prospecter de nouveaux talents, tant du staff que des pilotes venus de F1, F2 ou F3. Prospecter vous obligera à vous dévoiler. Si vous savez qu’un excellent ingénieur ou pilote vous coûtera cher mais vous aidera à vous développer, vous ne le saurez pas avant de prospecter dans quels domaines ces derniers performent le mieux, c’est là que vos “prospecteurs” entrent en jeu et vous dévoileront les stats.
A vous ensuite de proposer des contrats avec ou sans bonus et attendre la réponse des personnes sélectionnées, vous pourrez ainsi concevoir une écurie comme vous l’entendez dans la limite de votre budget.
Si nous devons faire un reproche sur cet aspect de la gestion, il s’agit justement de l’approche du budget. Votre conseil, en fonction de sa confiance, vous attribuera un budget distribué tous les mois, vos sponsors vous paieront grassement si vous performez en course mais il est très difficile d’appréhender si on dépense trop ou pas assez d’argent dans le développement. On peut bien entendu voir si un mois finit théoriquement dans le positif ou le négatif mais il est difficile de se projeter à moyen ou long terme.
Aucun garde-fou ne nous prévient. Pourtant, il existe bien un système d’alerte pour les pièces. Ainsi, un ingénieur vous indiquera si telle ou telle pièce risque de manquer en fonction de votre stock, dommage qu’un comptable ne soit pas de la partie pour nous conseiller également.
Toujours côté budget, on regrettera de ne pas avoir à gérer les vrais sponsors et que cette gestion soit très limitée. On pourra simplement ajouter des défis pour gagner plus de fonds ou en perdre s’ils ne sont pas réalisés mais la gestion est peu poussée. Idem pour les journées dédiées aux sponsors, si ces dernières pénalisent votre équipe car elles peuvent bloquer votre usine une journée ou distraire les mécaniciens dans les stands, vous ne pourrez pas réellement les programmer et les gérer vous même de manière poussée comme le reste du jeu.
Chaque onglet bénéficie d’une aide à la compréhension
En voiture Simone!
Vient le temps du week-end de course ! Vous aurez ici à gérer chaque séance allant des essais à la course via le calendrier officiel de la F1 (avec donc la présence des courses Sprint). Si vous ne pouvez pas déterminer la durée des séances comme dans F1 23 , vous pouvez si vous le souhaitez entièrement automatiser et simuler les séances. Si l’option permet de gagner du temps (pour éviter de faire toutes les séances d’essais “à la main”), elle enlève une grande partie de l’intérêt du jeu.
Sachez que pour toutes les séances (essais, qualifications et course) vous pourrez laisser le temps s’écouler normalement ou l’accélérer jusqu’à x16, pas d’inquiétude si un événement important intervient puisque le temps s’écoule à nouveau normalement pour que vous ayez le temps de réagir.
En essais, vous devrez gérer les programmes, le nombre de tours à effectuer, les gommes utilisées, et essayer différents réglages sur les monoplaces en fonction des retours des pilotes à qui vous pouvez demander de se concentrer sur leur type de conduite, la consommation de carburant ou la gestion de l’ERS. L’objectif est plutôt simple : avoir une bonne connaissance du circuit, une bonne connaissance de la monoplace et des pièces ajoutées et une satisfaction pilote sur la configuration. Le tout vous donnera un indice de confiance du pilote.
Affinez vos réglages pour préparer au mieux vos pilotes
En qualifications, il s’agira d’élancer les pilotes au meilleur moment pour éviter d’être gêné dans le trafic et la vue circuit est très pratique à ce titre. Durant le roulage, vous pourrez demander aux pilotes d’adapter leur conduite en fonction de vos attentes, éviter les vibreurs, ne pas gêner le coéquipier etc…
Le moment tant redouté de la course arrive et c’est à vous de choisir parmi 3 stratégies pneus pré-établies ou en créer une de toute pièce. En course, vous devrez switcher entre différentes allures allant de l’économie à la grosse attaque, le tout en gérant le carburant, l’ERS et les pneus.
L’attaque et la défense peuvent être également calibrées et, à l’inverse de l’opus 2022 où je n’avais pas trouver cela frappant, on voit une réelle différence de comportement de nos pilotes en piste en fonction de nos directives.
Tous ces choix ont une incidence, vous vous en doutez. Un pilote qui attaque fort aura plus de chance de partir à la faute, tandis qu’un pilote à l’économie fera de plus longs relais et ainsi de suite. A vous de peser le pour et le contre.
Pour terminer sur cet aspect, je reviens rapidement sur les arrêts aux stands. Attention, même si une stratégie est adoptée elle n’est pas réalisée automatiquement, il faudra vous même demander aux pilotes de faire l’arrêt sinon le relais va être très long…
Disons-le, il y a beaucoup de choses à gérer mais pour cela vous avez accès à tout un tas de données (vraiment beaucoup, mais vous aurez rapidement vos favorites) qui permettent de vous prendre pour un vrai stratège et vous comprendrez pourquoi il y a plusieurs personnes sur le muret des stands. Les radios ingénieurs / pilotes vous donneront également de très bonnes indications.
Vous avez dit F1TV?
Dernier point au sujet du gameplay et pas des moindres, les développeurs ont eu la bonne idée d’ajouter (en dehors de votre carrière) des courses scénarisées (Race Replay) qui retracent le championnat 2023. Ce mode n’étant pas disponible lors de notre test, nous ne nous étalerons pas sur ses caractéristiques mais nous pouvons vous dire que l’intégralité des Grands Prix courus cette saison devraient bénéficier de ce traitement de faveur.
Pour la sortie du jeu, des scénarios sont programmés pour les 11 premières courses se concentrant chacun sur une écurie / pilote et une mission à mener à bien. Sachant que le Grand Prix de Hongrie a eu lieu il y a 3 jours, à l’écriture de ces lignes, on peut dire que les développeurs sont très réactifs, le GP étant présent dans ce mode scénarisé.
Un audio excellent pour des graphismes décevants
Cote technique, on souffle le chaud et le froid, à tel point que l’ensemble du budget dédié à cet aspect semble avoir été injecté dans l’audio du jeu. Le bruit des moteurs est parfait, je dirais même meilleur que sur F1 23, surtout en caméra spectateur où le tout est très cohérent. Le gros + vient des radios : en effet, vous retrouverez les voix officielles des pilotes et des ingénieurs de courses extraites des vraies radios de la saison, c’est saisissant de réalisme et de pertinence, on s’y croit tout simplement.
Les commentaires du présentateur sont globalement bons et très pertinents, ils manquent parfois un peu d’entrain mais font clairement le travail d’immersion. J’ai constaté deux petits bugs à ce niveau, le virage 1 a été présenté comme le virage 3 lors d’un dépassement, et j’ai pu apprendre qu’il s’agissait de “la première course de F1 de Charles Leclerc qui fait des débuts prometteurs”. Je reste optimiste à ce niveau, ce type de bug pouvant être facilement corrigé via un patch (je n’ai pas joué avec le patch Day One).
Parlons maintenant du point faible du jeu : ses graphismes. N’ayons pas peur de le dire, F1 Manager 2023est moche, voire plus moche que l’opus 2022. Je suis assez surpris par cet aspect car j’avais normalement la version Xbox Series X entre les mains. J’aimerais voir un patch corriger les choses mais il y a du travail : aliasing, clipping, le jeu semble avoir été développé sur la génération PS3.
En revanche, aucun ralentissement et aucun bug de gameplay comme l’on peut en voir sur F1 23 (bugs sur le règlement notamment). Les développeurs semblent avoir favoriser la stabilité du jeu et il faut dire qu’avec toutes les données à l’écran et les différents onglets, il serait désagréable d’avoir de la latence, peut-être un choix par dépit, mais le jeu souffrira forcément des comparaisons avec F1 23 et autres productions de jeux de course.
Le jeu n’est pas très beau…
C’est relativement dommage car le jeu possède une vue “caméra casque” comme on peut le voir en vrai, qui est absolument dantesque. Certes, ça serait injouable en terme de conduite mais le rendu est sublime : champ de vision réduit et mouvement de tête du pilote, le tout est vraiment très cohérent.
F1 Manager 2023 bénéficie d’une vue casque incroyable
Verdict
En partant d’un postulat simple, j’aime la F1 (ah bon?) et je ne suis pas fan des jeux de gestion en général, pourtant F1 Manager 2023 a su me tenir en haleine et me faire passer du bon temps malgré des graphismes décevants, ce qui est pour moi un critère important.
Grâce à quoi me direz-vous ? Et bien, grâce à ce que l’on demande à un jeu de gestion (du moins ce que j’en attendais) : sentir que nos décisions ont de l’importance et se sentir pleinement impliqué.
Toutes vos décisions, même infimes, auront un impact à un moment ou à un autre, que cela soit en usine ou sur la piste, il faudra choisir consciencieusement les sacrifices que vous allez faire, car un choix = un sacrifice. A ce titre, lisez tous vos mails avant de faire des choix.
La magie de F1 Manager 2023 opère en piste. Vous passez des minutes voire des heures à concevoir des pièces, régler la voiture, prendre en compte les retours, tout cela pour lâcher les pilotes en piste. Lorsque vous avez donné vos directives et que vous regardez ce qu’il se passe en piste, vous allez vivre les choses avec beaucoup d’implication et parfois trop d’entrain.
On s’y croit, on prend à cœur l’évolution de notre écurie et l’intérêt de la réussite. Vous allez parfois vous en vouloir pour une erreur de jugement et parfois vous allez pester contre vos pilotes ou mécaniciens pour une erreur bête qui met à mal toute une stratégie établie sur le week-end.
On oublie très vite les graphismes dans ces moments-là tant nos yeux sont rivés sur les données. On est le patron, on est le stratège et l’on touche du doigt ce que doivent ressentir les hommes et femmes sur les murets des stands. Le pion, ce n’est pas le joueur. Le joueur déplace les pions et toute une saison prend forme autour de nos choix. Pour son deuxième jeu de gestion F1, Frontier Developments frappe fort.
Note: 8/10
F1 Manager 2023 sort le 31 Juillet sur PC, Xbox Series / One, PS4 / PS5.
Le Français Laurent Mekies – qui occupait le poste de directeur sportif au sein de la Scuderia Ferrari – a définitivement quitté l’équipe de Maranello cette semaine a annoncé Ferrari à la veille du Grand Prix de Belgique qui se dispute ce week-end du 28 au 30 juillet à Spa-Francorchamps.
Laurent Mekies – qui a rejoint Ferrari lors de la saison 2018 – a été nommé plus tôt cette saison team principal de l’équipe AlphaTauri qu’il rejoindra à partir de la saison 2024 en remplacement direct de l’Autrichien Franz Tost. Le Français retrouvera donc l’équipe avec laquelle il a remporté nombre de ses premiers succès, d’abord en tant qu’ingénieur de course et finalement en tant qu’ingénieur en chef et responsable des performances des véhicules.
Jusqu’à présent, Laurent Mekies occupait toujours le poste de directeur sportif chez Ferrari, mais l’équipe italienne a confirmé à la veille du Grand Prix de Belgique que le Français avait quitté l’écurie cette semaine : “Le séjour de Laurent Mekies à la Scuderia Ferrari s’achève cette semaine.” peut-on lire dans un communiqué de presse envoyé par Ferrari ce jeudi.
“Le directeur sportif ne sera pas en Belgique et il quitte le Cheval Cabré après quatre saisons et demie, au cours desquelles l’équipe a remporté sept victoires. Toute l’équipe le remercie pour sa grande contribution durant ces années.”
Diego Ioverno remplace Mekies
Laurent Mekies étant absent sur le muret des stands à partir de ce week-end, c’est Diego Ioverno qui assumera le rôle de directeur sportif chez Ferrari à partir du Grand Prix de Belgique.
“A partir du Grand Prix de Belgique, une partie des fonctions de Laurent sur le mur des stands sera assurée par Diego Ioverno, qui assumera le rôle de directeur sportif.”
“Il sera responsable de toutes les questions sportives, ainsi que de la liaison avec la FIA. Ioverno est un membre vétéran de la Scuderia ayant travaillé à Maranello au cours des 23 dernières années.”
“Avec ses collègues sur le mur des stands, Matteo Togninalli, responsable de l’ingénierie de la piste et Ravin Jain, stratège de course, il rendra compte directement au directeur de l’équipe, Fred Vasseur.”
Désormais, Laurent Mekies va devoir observer une “période de jardinage”, ce qui veut dire qu’il ne pourra pas rejoindre sa nouvelle équipe dans l’immédiat et devra respecter un certain temps avant de prendre ses nouvelles fonctions, secret industriel oblige.
Le champion du monde 2016 de F1, Nico Rosberg, pense que McLaren ne tardera plus à décrocher une victoire après les récents progrès réalisés par l’écurie britannique qui a signé deux podiums consécutifs lors des deux dernières manches disputées.
Les récents résultats de McLaren – qui a marqué 58 points en deux Grands Prix – contrastent fortement avec le début de saison de l’équipe britannique qui se battait le plus souvent pour des positions en queue de peloton plutôt que des podiums. Mais l’arrivée d’un gros package de mises à jour a radicalement changé la donne pour McLaren à partir du Grand Prix d’Autriche, ce qui laisse penser à Nico Rosberg qu’une victoire cette saison n’est pas à exclure pour l’équipe basée à Woking.
“La monoplace de McLaren est une vraie affaire, c’est confirmé maintenant. Bien sûr, il y a un changement de piste extrême avec Spa qui arrive, mais nous avons vu à quel point la McLaren est rapide dans les lignes droites.” a déclaré Rosberg sur le podcast de Sky Sports.
“Il y a eu un développement technique tellement impressionnant au cours de la saison, et c’est inhabituel pour une équipe de faire un saut [en avant] aussi grand. Ils sont passés de la 13e à la 2e, c’est juste incroyable ce qu’ils ont fait. Je pense qu’ils sont désormais en lice pour la victoire, ça va venir, cette victoire en course arrivera.”
L’Allemand est d’autant plus impressionné des progrès de McLaren compte tenu du fait que l’écurie britannique n’utilise pas encore sa nouvelle soufflerie : “C’est incroyable ce qu’ils ont fait. J’espère qu’ils comprennent à 100% ce qu’ils font.” a poursuivi Rosberg.
“Parfois, je ne suis pas sûr qu’ils comprennent vraiment tout parce que ces modèles aérodynamiques sont tellement complexes avec l’effet de sol. C’est très, très difficile à comprendre en soufflerie.”
“Il est beaucoup plus facile de voir le flux au-dessus de la voiture qu’en dessous, car cela change tellement avec l’angle et la hauteur de caisse. Mais s’ils comprennent à 100%, c’est phénoménal ! Et en plus, ils n’ont même pas leur nouvelle soufflerie opérationnelle !”
“Ils utilisent toujours l’ancienne soufflerie dont nous savons qu’elle a des limites énormes, donc c’est juste incroyable.”
Avant le Grand Prix de Belgique, l'équipe McLaren occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 40 points d'avance sur Alpine.