L’unité de puissance qui propulsait la Ferrari SF21 lors de la saison 2021 de Formule 1 sera exposée à partir du 24 mars à l’Expo F1 de Madrid, il s’agira de la toute première exposition publique d’un moteur de la Scuderia Ferrari et la première exposition d’un moteur Ferrari depuis 2013.
Connue pour son extrême discrétion en matière de conception et de technologie, la Scuderia Ferrari a travaillé en partenariat avec l’équipe de l’exposition de la Formule 1 pour s’assurer que ce chef-d’œuvre d’ingénierie puisse être mis à la disposition des fans dès l’ouverture du salon le 24 mars.
Situé dans la salle Revolution by Design du salon, le groupe motopropulseur hybride 065/6 2021 (c’est son nom en interne) est équipé d’un moteur à combustion interne V6 turbocompressé de 1,6 litre, spécialement conçu pour le salon.
Il dispose également de deux moteurs électriques (MGU) et d’un Pack batterie (ES) qui comprend des cellules ES et un boitier électronique de contrôle. Bien plus puissant que les premiers moteurs de l’ère hybride, on suppose que sa puissance atteint les 1 000 ch.
« Nous sommes ravis de nous associer au salon de la Formule 1 pour présenter notre moteur 2021. » a déclaré Fred Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari.
« Le moteur a toujours été au cœur de Ferrari et le temps sans précédent passé à le développer et à le peaufiner témoigne à quel point il est fondamental pour le succès de l’équipe. »
« Cette pièce de technologie mérite d’être montrée au monde et nous sommes ravis de donner aux visiteurs un aperçu rare d’une partie aussi importante de notre ADN. »
Inaugurée le 24 mars 2023, la première exposition officielle de la Formule 1 au monde se tiendra au célèbre IFEMA de Madrid en Espagne.
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite disputé dimanche dernier, l’équipe Alpine ne semble pas se satisfaire des huitième et neuvième places décrochées respectivement par Esteban Ocon et Pierre Gasly.
Dimanche dernier à Djeddah, Alpine a vu ses deux pilotes terminer dans les points pour la deuxième manche de l’année, ce qui permet à l’écurie du constructeur français de prendre la cinquième place au championnat du monde, quatre points devant Alfa Romeo contre qui Alpine semble se battre en ce début de saison.
Cependant, interrogé juste après l’arrivée de l’épreuve, le directeur de l’équipe, Otmar Szafnauer, estime que Alpine a encore du travail car l’écart avec les leaders est encore trop important selon lui.
« Nous ne sommes pas encore là où nous souhaitons être et beaucoup de travail nous attend si nous voulons nous battre plus haut sur la grille. »
« Cette course a mis en évidence beaucoup de choses, comme les domaines où nous savons qu’il y a des points positifs, et d’autres où nous devons progresser. »
« Nous débrieferons le week-end en équipe car il y a beaucoup de positifs et des sujets plus fins à améliorer. » a ajouté l’Américain.
Concernant le développement de l’A523, Szafnauer a indiqué que des évolutions sont dans les tuyaux, mais n’a pas encore confirmé si ces améliorations seront introduites sur l’A523 pour la prochaine course qui se disputera à Melbourne en Australie fin mars.
« Conformément à notre plan de développement, des évolutions sont sur le point d’arriver et nous avons hâte d’être en Australie dans deux semaines pour mettre nos leçons en pratique et repartir avec un résultat solide. »
Le constructeur de voiture de luxe Ferrari a annoncé avoir été la cible d’une cyberattaque visant les données confidentielles de certains clients de la marque et avoir également reçu une demande de rançon.
Ferrari a indiqué que les hackers ont eu « accès à certaines données relatives à nos clients comme les noms, adresses, adresses e-mail et numéros de téléphone, mais pas aux données bancaires », a précisé un porte-parole de Ferrari à l’AFP.
Le constructeur italien – qui a reçu une demande de rançon – a décidé de ne pas céder au chantage : « Par principe, Ferrari n’acceptera pas, car le paiement de telles demandes fiancerait des activités criminelles et permettrait aux acteurs de la menace de perpétuer leurs attaques. »
Ferrari a toutefois précisé que cette cyberattaque n’a eu jusqu’à présent « aucun impact » sur les opérations de l’entreprise et dit avoir lancé une enquête avec une société de cybersécurité internationale et a également informé les autorités compétentes.
On se souvient qu’en octobre dernier Ferrari avait confirmé la mise en ligne de plusieurs documents internes mais n’avait toutefois constaté aucune preuve d’une violation de ses systèmes ou d’une cyberattaque.
Au total, un peu plus de 10 000 fichiers concernant des dossiers techniques, des contrats de réservations ou encore des manuels de réparation avaient été mis en ligne.
Officiellement donc, cette cyberattaque n’aura eu aucun impact sur la gestion sportive de Ferrari (son équipe de Formule 1).
L’ancien team principal de Renault en Formule 1 et manager de Fernando Alonso, Flavio Briatore, estime que le double champion du monde a réussi à démontrer à ses détracteurs qu’il en avait encore sous le pied à 41 ans.
Fernando Alonso a rejoint l’équipe Aston Martin en 2023 à l’âge de 41 ans et est donc le doyen de la grille en Formule 1 cette année. Avant son départ de l’équipe Alpine à la fin de la saison passée pour rejoindre Aston Martin, certains ont estimé que l’Espagnol n’avait plus rien à faire en Formule 1 et qu’il devait désormais laisser sa place à de jeunes pilotes.
Mais après un début de saison remarquable avec deux podiums à son actif, force est de constater que Fernando Alonso n’a rien perdu de son coup de volant ni même de sa motivation comme le souligne Flavio Briatore.
« Ils ont même essayé de lui retirer sa troisième place avec une pénalité pour laquelle on ne devrait même pas discuter [à lire ici pour comprendre]. A 41 ans, il est plus rapide qu’à la vingtaine. » estime Flavio Briatore dans les colonnes du Corriere Della Sera.
« Ils [ses détracteurs] ont dit qu’il était trop vieux et qu’il n’était pas un joueur d’équipe. Ce sont des stupidités. Donnez-lui simplement la voiture et il obtiendra les résultats. »
Lorsqu’on lui demande s’il s’attendait à ce que l’Aston Martin soit aussi compétitive cette année, l’Italien a répondu : « Nous avons partagé la décision, nous avons pris un risque, mais ça en valait le coup. »
« Ils [Aston Martin] nous proposaient un contrat de deux ans, alors que d’autres, sous prétexte de l’âge, une seule [année]. »
« Et puis nous avons vu que Lawrence [Stroll, patron d’Aston Martin] formait une équipe formidable et nous avons vu l’envie de changement, qui n’était pas là chez Alpine par exemple. »
« Je connais Lawrence depuis 30 ans, c’est un vrai passionné de F1, un entrepreneur à succès. Il a commencé comme sponsor, puis il a racheté Racing Point. »
« Il a pris beaucoup de gens de chez Red Bull et d’autres équipes et dans leurs écuries ils étaient des numéros deux ou trois. Il leur a donné de plus grandes responsabilités. »
« Il a aussi investi dans la soufflerie et un nouveau siège social à Silverstone, et si vous voulez grandir, c’est ce qu’il faut faire. »
Après les deux premières manches de l’année disputées à Bahreïn et en Arabie Saoudite, Fernando Alonso a terminé à deux reprises sur la troisième marche du podium, l’Espagnol prouvant ainsi que l’Aston Martin est la deuxième voiture la plus rapide de la grille cette saison.
Lorsqu’on demande à Briatore jusqu’où Alonso peut aller cette année en termes de résultats compte du tenu du fait que Red Bull semble tout de même imbattable en 2023, l’italien a répondu : « Nous devons attendre avant de dire que le championnat est terminé. »
« L’Aston Martin est une voiture encore vierge. Nous devons voir à quel point elle peut grandir avec les évolutions. »
« Les autres doivent encore comprendre leurs problèmes, Fernando a une voiture facile à comprendre et à piloter. S’il a l’opportunité de gagner, il ne la laissera pas passer. »
Enfin selon Briatore, les ambitions et l’enthousiasme de Fernando Alonso ont clairement joué un rôle important cet hiver chez Aston Martin après une période plus morose lorsque Sebastian Vettel faisait partie de l’équipe entre 2021 et 2022.
« Fernando a des ambitions et un enthousiasme jamais vus auparavant, cela n’a rien à voir avec la période Vettel. Cela sert aussi pour battre Ferrari et Mercedes. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Fernando Alonso – qui cherche toujours à décrocher un troisième titre mondial en F1 – occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec treize points de retard sur Sergio Perez et quatorze points sur le leader Max Verstappen.
Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, estime que le plafond des coûts imposé en Formule 1 va limiter les capacités de son équipe à développer une monoplace complétement nouvelle dans les prochains mois.
Depuis la saison 2021, toutes les équipes de la grille doivent opérer sous un plafond des coûts en Formule 1, ce dernier ayant été fixé à 138,6 millions de dollars pour cette saison 2023. Le plafond couvre les dépenses liées aux performances de la voiture. Il exclut tous les coûts de marketing, les frais de pilote de course et les coûts des trois employés les mieux rémunérés de l’équipe.
L’équipe Mercedes a débuté cette campagne 2023 avec une monoplace au concept hérité de la défunte W13 de l’an dernier, mais force est de constater après les deux premières manches de la saison que l’équipe du constructeur allemand est une nouvelle fois allée dans la mauvaise direction.
Lorsqu’on demande à Toto Wolff si le plafond des coûts limite son équipe dans sa capacité à changer de concept en cours de saison ou bien si c’est uniquement une question de temps, l’Autrichien a répondu : « Je pense que le plafond budgétaire, d’une certaine manière, a plus de points positifs que négatifs. »
« Mais évidemment, si vous êtes en retrait, comme nous le sommes en ce moment, cela ne vous permet pas de construire un deuxième châssis. »
« Mais je pense que notre problème fondamental n’est pas de construire un deuxième châssis ou d’introduire des tas de choses sur la voiture. Il s’agit plus d’une direction que nous avons prise et qui est mauvaise. »
« Je pense que la voiture va être très différente dans cinq, six ou sept courses en fonction des décisions que nous avons prises et de la direction de développement dans laquelle nous nous sommes engagés. » a t-il ajouté au micro de Sky Sports.
« Mais je pense qu’il est hors de question que nous changions le châssis, car il n’y a tout simplement pas assez de budget dans le plafond des coûts. Mais changer le fonctionnement de l’aérodynamique et de la carrosserie est parfaitement dans le cadre. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite où Mercedes a introduit de « petits développements » sur sa monoplace, l’équipe du constructeur allemand occupe la troisième place au championnat à égalité de points avec Aston Martin.
Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a déclaré ce dimanche après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite qu’il n’avait encore jamais vu une monoplace de F1 aussi rapide que la Red Bull RB19 de la saison 2023.
Lewis Hamilton – qui s’élançait depuis la septième place sur la grille de départ ce dimanche à Djeddah – a vu la Red Bull de Max Verstappen dans ses rétroviseurs dès le dixième tour de course, alors que le Néerlandais s’élançait depuis la quinzième position sur la grille.
Très rapidement, le pilote Mercedes a bien compris que l’écart de performance avec la Red Bull était bien trop important et il n’a finalement jamais cherché à « bloquer » Max Verstappen qui l’a dépassé dans la ligne droite avec une facilité déconcertante.
Après l’arrivée de l’épreuve, Lewis Hamilton – qui a franchi la ligne en cinquième position à plus de 25 secondes de Verstappen – a déclaré aux médias : « Je n’ai certainement jamais vu une voiture aussi rapide. »
« Même lorsque nous étions rapides [Mercedes], nous n’étions pas si rapides. Je pense que c’est la voiture la plus rapide que j’ai jamais vue, surtout par rapport aux autres. »
« Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais il m’a dépassé à une vitesse impressionnante. Je n’ai même pas pris la peine de défendre car il y avait une énorme différence de vitesse. »
Malgré le fait qu’il termine cette deuxième manche de l’année encore assez loin des pilotes Red Bull, Lewis Hamilton voit le verre à moitié plein et estime que Mercedes est clairement en progrès, notamment en course le dimanche.
« Nous étions beaucoup plus proches de certains de ceux qui nous précédaient et c’est super d’être dans le top cinq, devant les Ferrari. Il reste encore beaucoup de travail, mais il y a des points positifs à retenir de ce week-end. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Lewis Hamilton occupe la cinquième place au championnat des pilotes à égalité de points avec l’Espagnol Carlos Sainz de chez Ferrari.
Sixième avec 35 secondes de retard sur le vainqueur à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce dimanche à Djeddah, le pilote Ferrari Carlos Sainz ne cachait pas sa déception après cette deuxième manche de l’année.
L’Espagnol – qui s’élançait quatrième sur la grille de départ – n’a jamais réussi à garder le rythme des deux Mercedes ce dimanche en course au volant d’une Ferrari SF-23 qui dégrade trop rapidement ses pneumatiques, notamment les gommes Dures lors du deuxième relais.
« Avant le départ de la course, nous nous attendions à avoir un meilleur rythme. En regardant le rythme que nous avions vendredi [en essais libres], nous pensions vraiment que nous pourrions être sur le rythme des Aston Martin et des Mercedes. » a déclaré Sainz ce dimanche soir à Djeddah.
« Il est difficile de retenir des points positifs quand vous êtes 6e et 7e, en particulier lors du dernier relais lorsque vous êtes tout juste sur un rythme régulier et qu’ils [les trois meilleures équipes] sont tous loin. »
« Donc, il est difficile de retenir un point positif, mais au moins, nous avons fait preuve d’une bonne fiabilité et nous avons terminés dans les points tous les deux, mais ce n’est pas là où nous voulons être en ce moment. »
L’espagnol a également révélé qu’il n’était pas à 100% physiquement ce week-end à Djeddah en raison d’un mal de gorge : « Oui, j’ai encore mal à la gorge. »
« Ça été un week-end un peu difficile à cet égard. Je n’étais probablement pas à 100% physiquement tout le week-end. Mais cela mis à part, c’était tout de même une course difficile. »
« Après cette course, il semble que nous ayons encore du travail à faire, en particulier sur le rythme de course. Nous dégradons un peu trop nos pneus encore, et nous ne pouvons pas suivre le rythme des premiers. »
« Nous devons garder la tête basse, nous savons que la voiture pour le moment n’est pas là où nous voulons qu’elle soit. Nous devons donc continuer à l’améliorer au fil des courses. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Mercedes Lewis Hamilton.
Au Grand Prix d’Arabie Saoudite, les deux pilotes Mercedes ont franchi la ligne d’arrivée à la quatrième place pour George Russell et la cinquième place pour son coéquipier Lewis Hamilton. Les deux hommes sont passés sous le drapeau à damier avec un écart de 25 et 31 secondes sur la Red Bull du vainqueur Sergio Perez.
Lors de la première course de la saison disputée à Bahreïn, l’écart entre les Mercedes les Red Bull était aux alentours des 50 secondes, ce qui signifie que Mercedes a réussi à réduire l’écart de moitié en course (pas en qualifications) grâce à quelques « petits développements » introduits ce week-end sur la W14 à Djeddah.
Après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite, Toto Wolff se montrait donc satisfait du rythme affiché par ses pilotes en course et l’Autrichien a même suggéré qu’il y avait encore plus de rythme disponible sur la W14.
« Je pense que nous avons eu des gains en termes de performance depuis Bahreïn [la première course de la saison], ce qui est encourageant. » a déclaré Wolff ce dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve.
« Cela nous montre que la trajectoire de développement va dans la bonne direction. Je pense que nos deux pilotes – sous notre direction – ont probablement un peu trop géré leurs pneus, et je pense que nous avions donc un peu plus de rythme. Bahreïn est toujours dans nos têtes, et nous aurions peut-être pu pousser un peu plus. »
« Nous avons eu le droit à un pilotage solide de la part de George et une belle remontée de Lewis pour obtenir des points solides. »
« Mais Red Bull est encore loin en termes de performances et ils ne seront pas faciles à rattraper. Néanmoins, nous avons constaté aujourd’hui que notre développement va dans la direction que nous voulons prendre. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Aston Martin.
La FIA a confirmé que les circonstances concernant l’imbroglio sur la pénalité de Fernando Alonso ce dimanche au Grand Prix d’Arabie Saoudite seront étudiées avant la prochaine manche du calendrier qui se déroule en Australie fin mars.
Ce dimanche à Djeddah, Fernando Alonso a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir mal positionné sa monoplace sur la grille de départ. Mais lorsque l’Espagnol s’est arrêté à son stand pour purger cette pénalité, l’un des mécaniciens (celui avec le jack à l’arrière) de l’équipe a touché la voiture avant la fin du temps réglementaire.
En raison de cette erreur, les commissaires de course du Grand Prix d’Arabie Saoudite ont infligé une seconde pénalité de dix secondes à Alonso, mais cette dernière a été annoncée après la cérémonie du podium sur lequel Alonso était déjà monté pour récupérer son trophée de la troisième place.
Destitué de son podium quelques heures, le pilote Aston Martin a finalement récupéré sa troisième place à la suite d’un appel de la décision des commissaires de la part de son équipe. Fernando Alonso a donc bien terminé troisième ce dimanche à Djeddah et a empoché les quinze points qui y sont associés.
Dans leur rapport pour justifier de l’annulation de la deuxième pénalité d’Alonso, les commissaires ont écrit ce qui suit : « Il n’y avait pas d’accord clair, comme cela avait été suggéré aux commissaires précédemment, sur lequel on pouvait s’appuyer pour déterminer que les parties avaient convenu qu’un cric touchant une voiture reviendrait à travailler sur la voiture. »
« Dans ces circonstances, nous avons considéré que notre décision initiale d’imposer une pénalité à la voiture 14 devait être annulée et nous l’avons fait en conséquence. »
Plus que la décision en elle-même, c’est bien le temps qu’il aura fallu aux commissaires pour décider de pénaliser Alonso qui a le plus surpris les pilotes et les équipes. En effet, les commissaires de course ont eu plus de trente tours pour prendre une décision, mais cette dernière n’a été annoncée qu’après la cérémonie du podium.
Cependant, un porte-parole de la FIA a indiqué que c’est parce que l’équipe Aston Martin a demandé un droit de révision de la sanction dans le dernier tour de course que ce délai a été rallongé.
« La demande aux Commissaires Sportifs de revoir la décision initiale a été faite dans le dernier tour de la course. » indique un porte-parole de l’instance dirigeante.
« La décision ultérieure des commissaires sportifs d’entendre et d’accorder le droit de révision au concurrent était le résultat de nouvelles preuves concernant la définition de « travailler sur la voiture », pour laquelle il y avait des précédents contradictoires, et cela a été exposé par cette circonstance spécifique. »
« Ce sujet sera donc abordé lors du prochain comité consultatif sportif qui se tiendra le jeudi 23 mars, et une clarification sera publiée avant le Grand Prix d’Australie de Formule 1 2023. »
« Cette approche ouverte de l’examen et de l’amélioration de ses processus fait partie de la mission permanente de la FIA de réglementer le sport de manière équitable et transparente. »
Après le deuxième Grand Prix de la saison 2023 disputé en Arabie Saoudite ce dimanche 19 mars et remporté par le Mexicain Sergio Perez (voir les résultats ici), cap désormais sur l’Australie pour la troisième manche du championnat du monde.
Le Grand Prix d’Australie 2023 est programmé du 31 mars au 02 avril sur le tracé urbain de l’Albert Park à Melbourne. Il s’agira donc de la troisième manche de la saison.
En 2022, c’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a remporté le Grand Prix d’Australie 2022, le Monégasque devançait sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Sergio Perez et la Mercedes pilotée par le Britannique George Russell. Derrière, Lewis Hamilton, Lando Norris, Daniel Ricciardo, Esteban Ocon, Valtteri Bottas, Pierre Gasly et Alexander Albon complétaient le top dix à l’arrivée de l’épreuve.
Tout comme les autres Grands Prix tout au long de la saison 2023, vous pourrez suivre l’action en piste en direct sur notre site (essais libres, qualifications et course) en rejoignant le Live Center à cette adresse à partir du vendredi 31 mars.
Le champion du monde 2016, Nico Rosberg, a pointé du doigt le comportement de Max Verstappen le week-end dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite remporté par son coéquipier Sergio Perez.
Le week-end à Djeddah a plutôt mal débuté pour Verstappen qui a dû arriver sur le circuit seulement le vendredi en raison officiellement de « maux à l’estomac » qui l’ont obligé à faire l’impasse sur la journée médias du jeudi en Arabie Saoudite.
Le samedi en qualifications, Max Verstappen a dû abandonner en Q2 à la suite d’un problème d’arbre de transmission sur sa monoplace, ce qui l’a obligé à prendre le départ de la course le dimanche depuis la quinzième place sur la grille de départ.
Durant le Grand Prix, le pilote Red Bull a fait une véritable « remontada » jusqu’à la deuxième position, avant de devoir lever le pied dans les dix derniers tours après avoir ressenti des vibrations sur l’arrière de sa monoplace. Le Néerlandais conservera toutefois sa deuxième place au drapeau à damier.
Après l’arrivée en conférence de presse, Max Verstappen a exprimé sa frustration de terminer « seulement » deuxième et a demandé à son équipe de régler une bonne fois pour toute les problèmes de fiabilité qui ont touché sa voiture lors des deux premières manches de l’année.
Lorsqu’on lui a demandé combien de temps il espère que Red Bull pourra maintenir son écart avec les neuf autres équipes, Verstappen a répondu : « Eh bien, j’espère bien sûr longtemps. Mais il ne s’agit pas seulement du rythme de la voiture, nous devons nous assurer que nous sommes fiables sans aucun problème. »
« Mon premier week-end [à Bahreïn] n’a pas été très propre, à cause du grand changement d’équilibre entre les essais [hivernaux] et le week-end de course, il y avait d’autres choses qui se passaient en arrière-plan, et maintenant encore après trois séances d’essais positives, j’ai un problème lors des qualifications. »
« Bien sûr, j’ai récupéré la deuxième place, ce qui est bien, et en général tout le feeling dans l’équipe, tout le monde est content, mais personnellement je ne suis pas content, car je ne suis pas là pour être deuxième. »
« Surtout lorsque vous travaillez également très dur à l’usine pour vous assurer que vous arrivez ici en bonne forme, en vous assurant que tout est parfait, puis vous devez faire une course de récupération – ce que j’aime, je veux dire que cela ne me dérange pas de le faire – mais lorsque vous vous battez pour un championnat et qu’il semble que ce soit entre deux voitures, nous devons nous assurer que les deux voitures sont fiables. »
Nico Rosberg – qui est désormais consultant pour Sky Sports sur les Grands Prix de F1 – a fustigé le comportement de Max Verstappen, l’Allemand estimant que le champion du monde en titre devrait faire preuve d’un peu plus de courtoisie envers son équipe.
« Ce n’est pas bon à voir. On nous a également dit qu’il avait apparemment fait l’impasse sur la réunion d’équipe [samedi]. » a déclaré Nico Rosberg au sujet du comportement de Max Verstappen le week-end dernier à Djeddah.
« Je ne pense pas que ce soit une bonne approche ou une bonne mentalité si tôt dans la saison alors que l’équipe a fait un travail aussi brillant et a travaillé si dur. Je pense qu’il pourrait être un peu plus courtois. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes, mais le Néerlandais n’a plus qu’un seul point d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.
Ce dimanche à Djeddah, nous avons une nouvelle fois pu constater à quel point les pilotes ont le plus grand mal à positionner leur monoplace correctement sur la grille de départ, Fernando Alonso étant le deuxième à en faire les frais cette saison après Esteban Ocon à Bahreïn.
Contexte : Fernando Alonso a mal positionné sa monoplace sur la grille de départ ce dimanche à Djeddah et a donc écopé d’une pénalité de cinq secondes en course. L’Espagnol a mordu de quelques centimètres sur la gauche la ligne blanche qui matérialise son emplacement au sol et s’est donc retrouvé en infraction.
Après cette première sanction, Alonso a reçu une seconde pénalité car l’un de ses mécaniciens a touché sa monoplace avant la fin des cinq secondes lorsqu’il purgeait sa pénalité dans la voie des stands. Mais finalement, cette deuxième pénalité de dix secondes a été annulée et l’Espagnol a pu conserver son podium.
Lors de la première course de la saison qui s’est disputée à Bahreïn quinze jours plus tôt, c’est le Français Esteban Ocon qui a commis la même erreur et qui a lui aussi été pénalisé de cinq secondes.
Fernando Alonso et Esteban Ocon ont ainsi fait les frais d’une nouvelle règle introduite au règlement sportif 2023 de la Formule 1 le 22 février dernier et qui stipule qu’une sanction sera infligée à tout pilote qui est jugé avoir placé “toute partie de la zone de contact de ses pneus avant en dehors des lignes (avant et côtés) à l’heure du signal du départ” (voir schéma ci-dessous).
Lorsqu’on a demandé ce dimanche soir à Max Verstappen, Sergio Perez et George Russell à quel point il est difficile pour un pilote de voir les lignes au sol sur la grille de départ, ils ont répondu de façon unanime : « C’est incroyablement difficile. » a d’abord répondu George Russell, quatrième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite.
« Nous sommes assis si bas, et pour vous donner un peu de perspective, nous ne voyons probablement que les dix ou douze centimètres du pneu. Vous ne pouvez donc pas voir le sol en lui-même. »
« Nous avons bien-sûr ces longues lignes jaunes qui pointent vers l’extérieur [un repère pour les pilotes], mais je ne peux même pas la voir, sans parler des lignes blanches qui déterminent la position latérale. »
« C’est vraiment, vraiment difficile, c’est pourquoi je pense qu’à cet égard, nous devons faire preuve d’un peu plus de bon sens [concernant les pénalités]. »
Ci-dessous, vous pouvez voir la position d’Alonso sur la grille ce dimanche depuis la voiture de Russell.
Capture d’écran depuis la voiture de Russell ce dimanche à Djeddah
Interrogé à son tour sur le dépassement des limites sur la grille de la part d’Alonso, le champion du monde en titre, Max Verstappen, estime lui aussi que la visibilité est trop mauvaise.
« Je n’ai pas vu à quel point il est sorti de sa boîte [la Grid Box dans le jargon]. C’est douloureux quand ça arrive, mais c’est un peu la même chose avec la ligne blanche et les limites de piste. »
« Parfois vous vous disputez : est-ce qu’on gagne quelque chose en allant au large ou pas ? Je pense qu’à un moment donné nous avons besoin d’une règle. Cela peut devenir idiot si les gens commencent à profiter de se placer un peu trop à gauche ou à droite. »
« Après, je ne sais pas ce qu’on peut faire de mieux. La visibilité est juste mauvaise dans la voiture, c’est je pense, le principal problème, et vous vous retrouvez parfois pas complétement ni correctement dans votre box. »
Ci-dessous, vous pouvez voir la position de la monoplace d’Alonso sur la grille ce dimanche depuis la voiture de Carlos Sainz.
Capture d’écran depuis la Ferrari de Carlos Sainz
Le vainqueur du Grand Prix d’Arabie Saoudite, Sergio Perez, a ajouté : « Oui, c’est vraiment difficile de voir où vous vous êtes arrêté. On pense toujours qu’on est allé trop loin ou bien qu’on s’est arrêté trop tôt. Mais on ne le sait pas quand nous sommes dans la voiture. »
« Vous ne savez pas si vous êtes allé trop loin ou pas assez, je pense donc que nous devons avoir une meilleure visibilité ou proposer une meilleure idée que ce que nous avons actuellement. »
« C’est bien qu’il y ait une règle en place, mais en même temps, parfois vous avez besoin d’un peu de chance pour vous positionner. »
En tant que directeur du GPDA [l’association des pilotes], George Russell souhaite que la question soit soulevée lors d’une prochaine réunion.
« Je comprends pourquoi ces règles sont là et au final nous devons respecter les directives. Mais je pense qu’il faut faire preuve d’un peu de bon sens. » a ajouté Russell.
« Il [Alonso] était un peu à gauche n’est-ce pas ? Il n’a rien gagné. Peut-être qu’une pénalité de cinq secondes c’est trop. Et puis en ce qui concerne son arrêt au stand, je ne sais pas ce qui s’est passé et pourquoi il a reçu la pénalité supplémentaire [parce que son mécanicien a touché sa monoplace avant la fin des cinq secondes de pénalité, ndlr]. »
« Mais dix secondes c’est encore trop extrême dans ce cas. Je ne suis donc pas certain que cela arrange les choses et je suppose que c’était un peu frustrant pour tout le monde. »
« Il y a eu beaucoup de conversations ce week-end concernant les lignes que vous pouviez toucher et celles que vous ne pouviez pas toucher, en particulier à la sortie des stands et à l’entrée des stands. »
« Lors des qualifications, nous avons vu un certain nombre de voitures voir leur tour annulé pour avoir touché un peu de peinture rouge. Je pense que c’est juste un peu insensé, et je pense que nous devons tous nous réunir pour essayer de trouver un terrain d’entente. »
Ce dimanche à Djeddah, Lando Norris a connu une course difficile en fond de grille après avoir pris le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite depuis la dix-neuvième position.
Malgré un bon envol sur la grille de départ, le pilote McLaren Lando Norris s’est retrouvé dans « le paquet » au premier virage et a été l’une des victimes collatérales de son coéquipier Oscar Piastri qui a eu un contact au premier tour de course avec l’Alpine de Pierre Gasly.
Le contact entre l’aileron avant de la McLaren de Piastri et l’Alpine de Gasly a fait voler des morceaux de carbone dans les airs et ces derniers ont directement atterri sur l’aileron avant de la monoplace de Lando Norris, ce qui a eu pour conséquence de l’endommager.
A partir de là, McLaren a d’abord fait rentrer Oscar Piastri au stand pour un changement d’aileron avant, alors que Norris a été appelé au stand un tour plus tard pour recevoir lui aussi un nouvel aileron avant. Le Britannique franchira finalement la ligne d’arrivée en dix-septième position.
« Alors que nous avions de grands espoirs de pouvoir marquer des points pour cette course, nous avions les deux voitures en queue de peloton après le premier tour et nous repartons de Djeddah les mains vides. » ne pouvait que constater Andrea Stella, le directeur de McLaren, ce dimanche.
« Oscar a eu un contact au premier virage, ce qui l’a obligé à s’arrêter avec un aileron avant cassé, tandis que Lando a heurté les débris provenant de la voiture d’Oscar et a également eu un aileron avant cassé. »
Après cette deuxième manche de l’année, l’équipe McLaren est la seule avec AlphaTauri à ne pas avoir encore marqué le moindre point au championnat du monde.
Fernando Alonso s’est montré satisfait d’avoir pu récupérer sa troisième place ce dimanche soir après que la FIA ait finalement décidé d’annuler la pénalité de dix secondes qui lui avait été infligée après l’arrivée.
Ce dimanche à Djeddah, Fernando Alonso a mal positionné sa monoplace sur la grille de départ, ce qui lui a valu une pénalité de cinq secondes à purger durant son arrêt au stand. Cependant, l’un des mécaniciens de son équipe a touché sa voiture avant la fin des cinq secondes de pénalité.
Les commissaires de course du Grand Prix d’Arabie Saoudite ont donc infligé une nouvelle pénalité à Alonso pour cette erreur de la part de son mécanicien, mais cette pénalité est arrivée après la cérémonie du podium sur lequel le pilote Aston Martin était déjà monté après avoir franchi la ligne en troisième position.
Quelques heures plus tard, l’écurie Aston Martin a fait appel de la décision des commissaires et a finalement obtenu gain de cause. La pénalité de Fernando Alonso a donc été annulée et l’Espagnol a récupéré son podium, le 100° de sa carrière.
Le double champion du monde était évidemment ravi de finalement être classé troisième et estime que Aston Martin a prouvé ce dimanche qu’elle était la deuxième équipe la plus rapide de la grille derrière Red Bull.
« Je suis content du résultat de ce soir et de notre deuxième podium. » a déclaré Fernando Alonso ce dimanche soir à Djeddah après l’annulation de sa pénalité par la FIA.
« Nous avons montré que nous sommes la deuxième équipe la plus rapide et nous avons eu un bon rythme tout au long de la course. »
« C’était mon erreur au départ avec la position sur la grille, mais j’ai poussé pour rattraper ce temps. »
« À l’approche de ce week-end, nous ne savions pas exactement où nous serions, c’est donc une bonne nouvelle pour nous pour les prochaines courses. J’attends avec impatience l’Australie maintenant. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Fernando Alonso est toujours troisième du championnat du monde des pilotes avec 13 points de retard sur Sergio Perez et 14 points sur le leader Max Verstappen.
C’est le pilote Red Bull Sergio Perez qui a remporté le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 ce dimanche à Djeddah. Le Mexicain devance sur la ligne d’arrivée son coéquipier Max Verstappen et l’Aston Martin de Fernando Alonso.
Derrière, George Russell, Lewis Hamilton, Carlos Sainz, Charles Leclerc, Esteban Ocon, Pierre Gasly et Kevin Magnussen complètent le top dix à l’arrivée de cette deuxième manche de la saison 2023.
Les abandons : il y a eu deux abandons ce dimanche à Djeddah. Le pilote Aston Martin, Lance Stroll, a dû immobiliser sa monoplace sur le bord de piste au seizième tour du Grand Prix sur problème mécanique, tandis que le pilote Williams Alex Albon est rentré au stand pour abandonner au 27° tour sur problème de freins.
Pilote du jour : c’est le Néerlandais Max Verstappen qui a été élu « pilote du jour » ce dimanche au Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023. Le pilote Red Bull – qui a terminé deuxième en partant depuis la quinzième place sur la grille de départ – a récolté 26,3% des votes de la part des fans.
Verstappen devance son coéquipier Sergio Perez (19,8%), Fernando Alonso (14,6%), Charles Leclerc (7,2%) et Lewis Hamilton (6,7%).
Les pénalités : le pilote Aston Martin, Fernando Alonso, a reçu deux pénalités ce dimanche au Grand Prix d’Arabie Saoudite. L’Espagnol a d’abord reçu cinq secondes de pénalité durant la course pour avoir placé sa monoplace de façon incorrecte sur la grille de départ.
Cependant, lorsque Fernando Alonso a purgé sa pénalité dans la voie des stands lors de son premier arrêt, l’un des mécaniciens a touché sa monoplace avant la fin des cinq secondes. Les commissaires de course ont donc infligé une deuxième pénalité à Fernando Alonso (de dix secondes) juste après l’arrivée de l’épreuve, ce qui a eu pour conséquence de faire perdre sa troisième place au pilote espagnol.
Cependant, son équipe a décidé de faire appel de cette décision et a obtenu gain de cause. Fernando Alonso a donc récupéré sa troisième place et les quinze points qui y sont associés.
Le meilleur tour en course : c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a décroché le meilleur tour en course ce dimanche à Djeddah. Le Néerlandais a signé un 1,31.906 dans l’avant dernier tour de l’épreuve, il empoche donc le point bonus.
L’équipe Aston Martin a décidé de faire appel de la pénalité de dix secondes infligée à Fernando Alonso ce dimanche après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite.
Ce dimanche à Djeddah, les commissaires de course du Grand Prix d’Arabie Saoudite reprochaient au pilote Aston Martin de ne pas avoir correctement purgé une première pénalité infligée pour ne pas avoir correctement positionné sa monoplace sur la grille de départ.
Le double champion du monde a en effet écopé d’une pénalité de cinq secondes pour un mauvais positionnement sur la grille de départ, une pénalité qu’il devait purger lors de son arrêt au stand. Cependant, la direction de course a estimé que les mécaniciens de l’équipe Aston Martin ont touché la monoplace d’Alonso avant que les cinq secondes de pénalité ne soient purgées.
Pour cette erreur – similaire à celle d’Esteban Ocon au GP de Bahreïn il y a quinze jours – Fernando Alonso a écopé de dix secondes de pénalité sur son temps final, ce qui veut dire que l’Espagnol – qui a franchi la ligne d’arrivée à la troisième place – a perdu son podium et a été officiellement classé quatrième.
Cependant, l’équipe Aston Martin a choisi de faire appel de cette décision et les commissaires ont donné raison à l’écurie du constructeur britannique, ce qui veut dire que Fernando Alonso récupère son podium, le 100° de sa carrière. Aston Martin a montré qu’il y avait eu des précédents où un mécanicien touchait la voiture avec le lève-vite sans pénalité.
L’Espagnol est donc classé officiellement troisième de l’épreuve et a marqué 15 points ce dimanche pour cette deuxième manche de la saison. George Russell – qui avait récupéré la troisième place – est donc rétrogradé à la quatrième position.
Max Verstappen était peut-être satisfait de sa performance lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de dimanche, mais le double champion du monde n’était pas content de terminer deuxième, le Néerlandais faisant appel à Red Bull pour résoudre les problèmes de fiabilité qui ont affecté leur week-end à Djeddah.
Un problème d’arbre de transmission a forcé Max Verstappen à abandonner lors de la Q2 en qualifications ce samedi, ce qui l’a obligé à prendre le départ de la course depuis la quinzième place sur la grille ce dimanche.
Mais alors que le Néerlandais a remonté tout le peloton pour franchir la ligne d’arrivée deuxième derrière son coéquipier, le pilote Red Bull ne cachait pas son mécontentement après un week-end marqué par des soucis techniques et demande à son équipe de réagir.
Lorsqu’on lui a demandé combien de temps il espère que Red Bull pourra maintenir son écart avec les neuf autres équipes, Verstappen a répondu : « Eh bien, j’espère bien sûr longtemps. Mais il ne s’agit pas seulement du rythme de la voiture, nous devons nous assurer que nous sommes fiables sans aucun problème. »
« Mon premier week-end [à Bahreïn] n’a pas été très propre, à cause du grand changement d’équilibre entre les essais [hivernaux] et le week-end de course, il y avait d’autres choses qui se passaient en arrière-plan, et maintenant encore après trois séances d’essais positives, j’ai un problème lors des qualifications. »
« Bien sûr, j’ai récupéré la deuxième place, ce qui est bien, et en général tout le feeling dans l’équipe, tout le monde est content, mais personnellement je ne suis pas content, car je ne suis pas là pour être deuxième. »
« Surtout lorsque vous travaillez également très dur à l’usine pour vous assurer que vous arrivez ici en bonne forme, en vous assurant que tout est parfait, puis vous devez faire une course de récupération – ce que j’aime, je veux dire que cela ne me dérange pas de le faire, mais lorsque vous vous battez pour un championnat et qu’il semble que ce soit entre deux voitures, nous devons nous assurer que les deux voitures sont fiables. »
Verstappen a de nouveau été entendu en fin de course se plaindre d’un problème d’arbre de transmission présumé sur sa voiture, et bien que l’équipe ait déclaré qu’elle ne pouvait pas voir le problème, le Néerlandais a préféré jouer la carte de la prudence en levant un peu le pied sur les derniers tours.
« J’ai essayé de réduire un peu l’écart [avec Perez], mais à un moment donné, j’ai capté ces vibrations sur l’arbre de transmission, à l’arrière. » a déclaré Verstappen.
« L’équipe n’a rien pu voir, mais je suis presque sûr qu’il y avait quelque chose d’étrange avec l’équilibre depuis que les vibrations ont commencé à se faire sentir. »
« À un moment donné, j’ai fait les calculs ; Je n’aurais pas pu combler cet écart jusqu’à la fin avec seulement 10 tours à faire, donc à un moment donné, je pense qu’il était plus important de se contenter de la deuxième place, sans avoir de problème avec la voiture. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Max Verstappen est toujours leader du championnat, mais il ne devance plus que d’un point son coéquipier Sergio Perez, notamment grâce au point bonus du meilleur tour en course décroché ce dimanche.
L’équipe Alpine a marqué six points ce dimanche au Grand Prix d’Arabie Saoudite grâce à la huitième place d’Esteban Ocon et la neuvième place de Pierre Gasly à l’arrivée de cette deuxième manche de l’année.
En inscrivant quatre points, Esteban Ocon débloquait le compteur de sa campagne tandis que Pierre Gasly obtenait une nouvelle fois la neuvième place, comme il y a deux semaines pour ses débuts avec l’équipe à Bahreïn.
« Cette course a mis en évidence beaucoup de choses, comme les domaines où nous savons qu’il y a des points positifs, et d’autres où nous devons progresser. » a déclaré Otmar Szafnauer, team principal de l’équipe Alpine.
« Finir huitième avec Esteban et neuvième avec Pierre était probablement le maximum aujourd’hui et nous avançons dans la bonne direction vers nos objectifs. »
« Nous ne sommes pas encore là où nous souhaitons être et beaucoup de travail nous attend si nous voulons nous battre plus haut sur la grille. »
« Nous avons rattrapé certaines écuries devant nous au championnat l’an dernier et nous devons continuer à combler cet écart. Nous débrieferons le week-end en équipe comme il y a beaucoup de positifs et des sujets plus fins à améliorer. »
« Conformément à notre plan de développement, des évolutions sont sur le point d’arriver et nous avons hâte d’être en Australie dans deux semaines pour mettre nos leçons en pratique et repartir avec un résultat solide. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Alpine F1 occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, quatre points devant Alfa Romeo.
Mise à jour de cet article : Fernando Alonso a récupéré son podium au Grand Prix d’Arabie Saoudite (à lire ici).
Quatrième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite, le pilote Mercedes George Russell a finalement été classé troisième grâce à une pénalité infligée à Fernando Alonso après l’arrivée de l’épreuve.
Pour cette deuxième course de l’année, Russell se félicite de voir Mercedes terminer cette course devant les deux Ferrari « à la régulière », preuve selon lui des progrès réalisés par son équipe depuis la première manche disputée à Bahreïn il y a quinze jours.
« Lorsque vous travaillez dur et que cela porte ses fruits, vous repartez satisfait. Nous avons terminé devant les deux Ferrari au mérite aujourd’hui et nous savons que nous avons beaucoup de performances à venir. » a déclaré Russell ce dimanche soir à Djeddah.
« L’écart avec les Red Bull est encore considérable, mais nous allons prendre les points positifs du week-end, continuer à nous battre aussi fort que possible et à nous concentrer sur nous-mêmes. »
« C’était une course intéressante. Après la voiture de sécurité, j’étais sur les pneus Durs et Lewis était derrière sur les pneus Mediums. Il avait un peu plus de rythme au début, mais je savais que mon rythme viendrait à la fin. »
Concernant la pénalité infligée à Alonso, Russell a insisté sur le fait que le pilote Aston Martin méritait selon lui sa troisième position ce dimanche, mais le Britannique accepte tout de même son trophée et les quelques points supplémentaires de la P3 (trois points de plus).
« Fernando [Alonso] méritait d’être sur le podium aujourd’hui et j’étais satisfait de ma P4. Je ne me plains pas trop de remporter un trophée, et nous prenons les points supplémentaires ! »
Le double champion du monde Fernando Alonso regrette que les commissaires de course du Grand Prix d’Arabie Saoudite aient mis autant de temps avant de lui infliger une pénalité de dix secondes après la course ce dimanche à Djeddah.
Les commissaires de course du Grand Prix d’Arabie Saoudite reprochaient au pilote Aston Martin de ne pas avoir correctement purgé une première pénalité infligée pour ne pas avoir correctement positionné sa monoplace sur la grille de départ ce dimanche.
Le double champion du monde a en effet écopé d’une pénalité de cinq secondes pour un mauvais positionnement sur la grille de départ, une pénalité qu’il devait purger lors de son arrêt au stand. Cependant, la direction de course a estimé que les mécaniciens de l’équipe Aston Martin ont touché la monoplace d’Alonso avant que les cinq secondes de pénalité ne soient purgées.
Pour cette erreur – similaire à celle d’Esteban Ocon au GP de Bahreïn il y a quinze jours – Fernando Alonso a écopé de dix secondes de pénalité sur son temps final, ce qui veut dire que l’Espagnol – qui a franchi la ligne d’arrivée à la troisième place – perd son podium et est officiellement classé quatrième.
Cette pénalité infligée à Alonso permet donc au pilote Mercedes George Russell d’être classé troisième du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023.
Mais cette pénalité de dix secondes a été annoncée une fois que Fernando Alonso est monté sur le podium ce dimanche à Djeddah, ce qui démontre selon lui qu’il y a un problème dans le système d’attribution des pénalités à la FIA, notamment parce que les commissaires ont eu plus de trente tours avant de prendre leur décision.
« Ce n’est pas une bonne chose pour les fans lorsque vous avez 35 tours pour appliquer une pénalité et que vous attendez de l’appliquer après le podium. » a déclaré Alonso.
« Il y a quelque chose qui ne va pas vraiment dans le système, mais c’est comme ça. Je suis désolé pour les fans, mais j’ai vraiment apprécié mon podium, j’ai pris mon trophée, les photos, j’ai fêté ça avec le Champagne, et maintenant avoir quinze ou douze points ne change pas grand chose pour moi. »
« Ce n’est pas juste pour George [Russell], car je suppose que les sponsors de Mercedes auraient adoré être sur le podium. Pour nous c’est bien, nous avons eu les photos avec notre partenaire titre [Aramco]. »
« Mais ce n’est pas juste pour George, car s’il était vraiment troisième, il aurait dû profiter du podium et pas moi. Je suis désolé pour George, pour les sponsors de Mercedes et pour les fans de George. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec seize points de retard sur Sergio Perez.