Première manche du championnat du monde 2023 de F1, le Grand Prix de Bahreïn se dispute ce week-end du 3 au 5 mars sur le tracé de Sakhir.
Ce vendredi 3 mars, deux séances d’essais libres d’une heure chacune sont au programme à Bahreïn. Les EL1 se disputent à 12h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 sont programmés à 16h00 (heure de Paris). Ces deux séances de roulage sont évidemment à suivre en direct sur notre site tout comme les qualifications ce samedi et la course dimanche.
Le samedi 4 mars, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la très attendue séance de qualifications du GP de Bahreïn qui devrait nous permettre de connaître la véritable hiérarchie de ce début de saison est programmée quant à elle à 16h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix de Bahreïn 2023 sera donné le dimanche 5 mars à 16h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 57 tours sous les projecteurs du tracé de Sakhir puisqu’il s’agira d’une course nocturne.
Charles Leclerc estime que Ferrari a progressé en termes de rythme par rapport à la saison dernière, notamment dans les lignes droites, mais le Monégasque s’attend à ce que Red Bull soit toujours un cran au dessus en ce début de saison.
Lors des essais hivernaux disputés à Bahreïn, Ferrari est restée relativement discrète et s’est contentée de suivre son programme, les deux pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz ayant signé les quatrième et cinquième meilleurs temps des essais de pré-saison.
Interrogé ce jeudi à Bahreïn pour savoir où il situe Ferrari dans la hiérarchie avant la première course de la saison, Leclerc estime que son équipe a progressé par rapport à la saison dernière mais que Red Bull reste pour le moment le grand favori.
« Nous avons terminé notre programme prévu et effectué tous les tests que nous étions censés faire [durant les essais hivernaux]. Il semble que nous ayons fait quelques pas en avant par rapport à l’année dernière. » a déclaré le Monégasque.
« Je dirais que la voiture de cette année est plus rapide dans les lignes droites et légèrement plus lente dans les virages, mais c’est ce que nous recherchions pour surmonter nos limites de la saison dernière. »
« Il y a encore du travail à faire, car nous savons que nous sommes confrontés à des adversaires très coriaces et, dans le cas des champions en titre [Red Bull, ndlr], ils semblent avoir un léger avantage sur nous pour le moment. »
« En termes d’ordre hiérarchique, j’ai mon idée, non étayée par des données d’ingénieur, mais mon idée. J’ai l’impression que Red Bull est un peu en avance, mais ça ne veut rien dire. Ce n’est que la première course de la saison et la saison est extrêmement longue. »
« Mais nos objectifs pour cette saison restent les mêmes : nous voulons finir une place plus haut dans les championnats Constructeurs et Pilotes. »
En 2022, Charles Leclerc a terminé vice champion du monde derrière Max Verstappen, tandis que Ferrari occupait la deuxième place au championnat du monde des constructeurs derrière Red Bull.
Valtteri Bottas n’écarte pas l’idée d’aller se battre contre des Mercedes en course cette année après des essais hivernaux productifs pour son équipe Alfa Romeo.
L’équipe basée à Hinwil a connu des tests de pré-saison productifs à Bahreïn la semaine dernière, l’équipe ayant bouclé 402 tours au total et Bottas réalisant le troisième meilleur temps au tour le dernier jour.
Lorsqu’on lui demande où il situe Alfa Romeo dans l’ordre hiérarchique avant ce début de saison et d’après ce qu’il a pu voir durant les essais hivernaux, Bottas a répondu : « Pas aussi rapide que Red Bull, pas aussi rapide que Ferrari et aussi d’Aston Martin qui semblait plus rapide en rythme de course. »
« Mais à part ça, c’est vraiment proche. Après, l’heure de la journée fait aussi une grande différence, les modes moteur utilisés aussi peuvent faire une différence jusqu’à une seconde au tour. Mais en tenant en compte tout ça, je pense que nous devrions être dans le coup. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que Alfa Romeo sera en mesure de se battre contre Mercedes cette saison, le Finlandais estime qu’il est effectivement possible que son écurie soit aux prises avec son ancienne équipe.
« Sur les longs relais, il semblait que nous le pouvions. Il y a eu des relais où ils étaient plus rapides que nous, mais il y a eu des moments où ils étaient plus lents. » a ajouté Bottas.
« Cela dépendra vraiment s’ils ont réussi à résoudre les problèmes qu’ils avaient. Mais d’après nos chiffres, ils n’avaient pas l’air de se battre pour la victoire, mais on ne sait jamais. »
Alfa Romeo a terminé la saison 2022 à la sixième position au championnat du monde des constructeurs, notamment parce que la monoplace de la saison dernière a été touchée tout au long de l’année par des problèmes de fiabilité, tandis que Bottas a eu le plus grand mal à trouver le parfait équilibre sur la C42.
Mais pour 2023, le pilote finlandais estime que la situation est bien meilleure avec une monoplace plus équilibrée que ce soit dans les virages à basse vitesse comme ceux à haute vitesse.
« L’année dernière, nous étions en fait assez limités avec les options de réglages, l’équilibre de la voiture était assez survireur à haute vitesse et sous-vireur à basse vitesse. Nous avons donc essayé de nous adapter avec les réglages, mais c’était parfois compliqué. »
« Cette année, nous semblons avoir un peu plus d’outils avec lesquels jouer, en raison de la nature de la voiture. Nous avons un meilleur package en termes d’équilibre entre basse et haute vitesse. »
« Cette année je pourrais aussi faire l’impasse sur tout le processus d’apprentissage avec l’équipe [c’est sa deuxième année chez Alfa Romeo], donc je vais pouvoir me concentrer sur le travail à accomplir et c’est bien plus agréable que l’année dernière. »
Durant les essais hivernaux, Valtteri Bottas a signé le troisième meilleur temps de la semaine à seulement deux dixièmes de la Mercedes pilotée par Lewis Hamilton.
C’est l »heure de la reprise ! Ce vendredi, les pilotes de F1 sont en piste pour participer aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn 2023, première manche du championnat du monde.
Ce vendredi 3 mars, la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn [EL1] est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Le samedi 4 mars, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la très attendue séance de qualifications du GP de Bahreïn qui devrait nous permettre de connaître la véritable hiérarchie de ce début de saison est programmée quant à elle à 16h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix de Bahreïn 2023 sera donné le dimanche 5 mars à 16h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 57 tours sous les projecteurs du tracé de Sakhir puisqu’il s’agira d’une course nocturne.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 3 mars pour le premier direct de l’année sur notre Live Center accessible en cliquant sur l’image ci-dessous.
Lance Stroll a fait son grand retour dans le paddock de la F1 ce jeudi à Bahreïn après avoir fait l’impasse sur les essais hivernaux avec son équipe en raison d’une blessure à la suite d’un accident de vélo survenu peu avant le début des tests de pré-saison.
Le pilote Aston Martin a été confirmé au volant de sa monoplace par son équipe ce week-end pour la première manche de la saison 2023, alors qu’il a dû subir une intervention chirurgicale « mineure » la semaine dernière après s’être cassé le poignet.
Interrogé ce jeudi à Bahreïn pour savoir si son état de santé lui permet désormais de piloter une monoplace de Formule 1, Stroll a répondu : « Oui, je me sens plutôt bien. »
« Ce fut une semaine chargée pour me remettre en forme et être présent ici. » a déclaré Lance Stroll ce jeudi à Bahreïn.
« Je suis vraiment heureux d’être ici et j’ai hâte de débuter le week-end. J’ai subi une intervention chirurgicale mineure sur mon poignet droit, je l’ai un peu cassé. C’était juste…un accident de vélo, c’était douloureux, je suis tombé assez fort. »
« Voilà c’est tout. J’ai juste tout fait pour me remettre en forme pour pouvoir remonter dans la voiture. Le médecin a été incroyable, mon physio aussi, et grâce à eux je suis ici à Bahreïn. »
Le Canadien – qui n’a piloté l’AMR23 que lors du shakedown réalisé à Silverstone juste après la présentation de la voiture – dit qu’il a hâte de prendre le volant de sa nouvelle monoplace 2023 après avoir assisté à distance aux essais hivernaux productifs de son équipe.
« Il me semble que c’était une excellente semaine [durant les tests de pré-saison]. Il semble que tout le monde soit très excité. L’ambiance dans l’équipe est excellente en ce moment, donc j’ai hâte de prendre le volant de la nouvelle voiture. » a ajouté Stroll.
« Je pense que nous allons en apprendre beaucoup plus ce week-end; les tests sont toujours si difficiles à lire. Je pense que ce week-end, avec la première course, les qualifications, le rythme de course, nous comprendrons et verrons où nous en sommes. »
Aston Martin a confirmé que le champion de F2 Felipe Drugovich et le Belge Stoffel Vandoorne seront présents tout au long du week-end du GP de Bahreïn si leurs services sont requis.
Ce jeudi 2 mars, la Formule 1 a fait sa rentrée des classes officielle sur le tracé de Bahreïn, théâtre de la première manche de la saison 2023 longue de 23 courses, un record.
Alors que les Formule 1 seront en piste à partir de ce vendredi 3 mars pour les premiers essais libres de la saison, les pilotes eux ont déjà pu fouler le paddock et participer à la première journée réservée aux médias ce jeudi à Bahreïn.
Entre obligations médiatiques et moments un peu plus détendus, voici ci-dessous une galerie d’images prises ce jeudi à Bahreïn où la Formule 1 fait sa rentrée des classes (cliquez sur l’image pour ouvrir la galerie).
Ce jeudi à Bahreïn, les trois pilotes débutants cette saison en Formule 1 ; Oscar Piastri, Logan Sargeant et Nyck de Vries ont fait leur première apparition officielle en conférence de presse d’avant Grand Prix.
Après une année passée en tant que pilote de réserve de l’équipe Alpine, l’Australien Oscar Piastri prendra ce dimanche son tout premier départ en Formule 1 avec l’équipe McLaren ; un sentiment très spécial pour ce natif de Melbourne qui participera donc à sa course à domicile lorsque le paddock débarquera en Australie dans quelques semaines.
« M’appeler pilote de Formule 1 et me préparer pour ma première course est un sentiment très spécial définitivement. » a déclaré Piastri.
« Je pense qu’après cette année [2022], j’ai définitivement acquis une nouvelle appréciation de mon plaisir à faire de la course. Même dans les mauvais moments, il vaut toujours mieux avoir ces mauvais moments que de ne pas en avoir du tout. » ajoute l’Australien qui fait référence à l’imbroglio entre Alpine et McLaren concernant son contrat.
« Je pense que je suis revenu avec probablement plus de faim je dirais qu’auparavant et maintenant que nous sommes ici sur la grille, c’est juste un sentiment formidable. »
A ses côtés, Nyck de Vries – qui a déjà pris le départ d’un GP de F1 en 2022 avec Williams à Monza en remplacement d’Alex Albon – partageait une opinion similaire à Piastri : « Je pense qu’il est très évident que c’est un moment très spécial. J’ai évidemment eu l’occasion d’en faire l’expérience et de le goûter à Monza l’année dernière. »
« Mais maintenant, je suis à la veille de ma première saison officielle en Formule 1, et je l’attends avec impatience. Nous avons eu une très longue période de préparation, et je me prépare depuis longtemps, il est donc temps de commencer. Ça fait du bien d’être ici. »
Le troisième débutant, l’Américain Logan Sargeant, a déjà pu se rendre compte à quel point il est différent d’être un pilote de F1 par rapport aux catégories inférieurs, bien que l’environnement reste très similaire finalement : « La F1 est une scène beaucoup plus grande. Mais à part ça, j’ai l’impression que c’est comme si de rien n’était. »
« Maintenant, il y a un peu plus de sollicitations avec les médias et il faut jongler entre la préparation et les obligations médiatiques. Mais pour être honnête, je suis très content de ma place durant les tests de pré-saison. Je me sens bien dans la voiture. »
« J’ai l’impression d’avoir posé de bonnes bases et une base de travail. Je suis relativement détendu avant demain. » conclut Sargeant.
Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a rejeté les informations selon lesquelles il pourrait quitter la Formule 1 si jamais Mercedes ne lui fournissait pas une monoplace suffisamment compétitive.
Depuis la fin des essais de pré-saison disputés la semaine dernière à Bahreïn, il y a eu beaucoup de spéculations concernant l’avenir de Lewis Hamilton, le contrat du Britannique arrivant à son terme à la fin de cette saison 2023.
Les anciens champions du monde Damon Hill et Jenson Button ont tous deux suggéré au cours de la semaine dernière que le septuple champion du monde pourrait hésiter à signer une prolongation avec Mercedes si la W14 de cette saison n’avait pas la compétitivité nécessaire pour se battre pour le championnat.
Lorsqu’on lui a demandé s’il craignait que ce ne soit sa dernière saison dans le sport si Mercedes ne pouvait pas livrer un package gagnant, Hamilton a fait valoir que les rumeurs concernant son avenir étaient absurdes.
« Pas du tout. Ce sont finalement… des gens qui créent des rumeurs sans faits. Ce n’est jamais utile. Je suis chez Mercedes depuis l’âge de 13 ans. » a déclaré Hamilton ce jeudi à Bahreïn.
« Avec l’année difficile que nous avons eue l’année dernière, je suis toujours là, que nous ayons ou non une année difficile cette année, je serai toujours là. Je suis un combattant et nous nous battons en équipe. »
« J’aime le défi de trouver des solutions et d’essayer, je crois toujours que je suis capable de mettre la voiture dans des endroits où d’autres ne le peuvent peut-être pas, et j’aime ce défi. »
« Bien sûr, je souhaite que nous commencions la saison avec une super voiture. Mais je pense que c’est le voyage qui compte vraiment. Il n’y a donc pas de blocage de notre contrat. J’ai toujours été très, très détendu. Je suis dans une position très chanceuse. »
« Ce sera fait quand nous serons prêts. J’ai une excellente relation avec Toto et Mercedes, et nous nous soutenons pleinement. Je suis vraiment enthousiasmé par l’avenir ensemble. »
« Je suis vraiment fier du travail que nous faisons sur et hors piste, et des choses potentielles que nous pouvons faire à l’avenir. Nous y arriverons. »
Lewis Hamilton court toujours derrière son huitième titre mondial en Formule 1. S’il y parvient, le Britannique deviendra alors l’homme le plus titré de l’histoire de la catégorie reine du sport automobile.
Le pilote Mercedes George Russell s’attend à voir une équipe Red Bull extrêmement forte ce week-end pour la première course du championnat du monde 2023 de Formule 1 qui se déroule à Bahreïn.
Après des essais hivernaux relativement productifs pour Mercedes comparé à la même époque l’an dernier, George Russell estime que son équipe arrive à la première manche de la saison 2023 en meilleure posture qu’en 2022 mais le Britannique ne se fait aucune illusion quant à l’équipe à battre en ce début de saison.
« C’était un bon test [les essais hivernaux], nous avons beaucoup appris, mais nous avons surtout appris que Red Bull a l’air vraiment, vraiment fort. » a déclaré George Russell ce jeudi lors de la conférence de presse du Grand Prix de Bahreïn.
« Je pense qu’il est tout à fait juste de dire que Red Bull sera dans une ligue à part ce week-end. Je pense que ce sera probablement une belle bagarre pour la deuxième place entre Ferrari et Aston Martin. »
« Pour notre part, nous avons le sentiment que nous avons encore beaucoup de place pour l’amélioration, et je pense que nous pouvons probablement apporter un peu plus de rythme dès ce week-end après les apprentissages des tests. »
« Mais ce sera à coup sûr un week-end difficile si nous voulons aller nous battre pour la victoire. Nous savons avant que la saison ne débute où nous nous trouvons. »
Russell a révélé qu’après les essais hivernaux il est retourné au Royaume-Uni pour rouler dans le simulateur de l’équipe afin d’essayer de peaufiner les réglages de la W14 et le pilote Mercedes estime que son équipe devrait se trouver en meilleure position ce week-end par rapport aux essais.
« Je suis retourné au Royaume-Uni, j’étais dans le simulateur. Les apprentissages et les découvertes que nous avons pu faire, je pense, vont nous mettre en meilleure position pour ce week-end. »
« Je pense que nous devons faire confiance à notre processus. Mercedes a construit une voiture gagnante du championnat du monde pendant huit saisons consécutives, nous avons fondamentalement les mêmes gars et ils n’ont pas oublié comment construire une voiture de course rapide. »
« Nous étions évidemment en retrait après les défis de la W13, mais je crois absolument qu’au fur et à mesure que cette saison progresse, nous allons certainement combler cet écart et il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas nous battre [pour la victoire]. »
Le coup d’envoi de la 74e saison de Formule 1 sera donné ce week-end et c’est sur le circuit de Sakhir (Royaume de Bahreïn) que les 20 meilleurs pilotes de la discipline s’affronteront. Voici les prévisions météo détaillées pour les trois prochains jours pour ce petit état insulaire.
Après avoir littéralement limé le bitume du circuit de Sakhir lors des essais hivernaux qui se sont tenus la semaine dernière (plus de 3992 tours ont été effectués soit plus de 21,600 km ndrl), c’est sur ce même circuit de Sakhir que se déroule ce week-end la manche inaugurale de la saison 2023 avec des conditions légèrement plus chaudes.
Inscrit au calendrier depuis 2004, une des caractéristiques du GP de Bahreïn est que les qualifications et la course débutent 20 minutes après le coucher du soleil. C’est alors que des milliers de projecteurs supportés par 495 pylônes illuminent la piste.
Les 5,412 km et les longues lignes droites du premier secteur offrent de bonnes opportunités de dépassements mais le revêtement de la piste est extrêmement abrasif et les 15 virages mettent les pneumatiques à rude épreuve.
Situation générale
En ce début mars, des conditions anticycloniques sont bien installées sur le Golfe Persique et favorisent un temps calme, sec et de plus en plus chaud pour les trois prochains jours sur la presqu’île du Royaume de Bahreïn.
Vendredi 3 mars – Essais libres 1 et 2
La journée de vendredi débute avec un ciel dégagé et avec un mercure indiquant 18°C. Grâce à un ensoleillement généreux et un vent faible de secteur Nord, le thermomètre affichera un confortable 25°C au moment où les monoplaces entreront en piste pour la première séance d’essais libres à 14h30 heure locale (12h30 heure de Paris).
Pour la deuxième séance d’essais libres, qui débutera à 18h heure locale (16h heure de Paris), la température sera de 22°C avec un ciel toujours dégagé. L’humidité relative évoluera entre 42% et 70%.
Samedi 4 mars – Essais libres 3 et qualifications
Pour samedi, les conditions sont assez similaires avec un possible débordement nuageux en milieu de journée mais le ciel sera clair en fin de journée pour les deux séances. Côté températures, il fera légèrement plus chaud que la veille avec un maximum de 26°C pour la séance d’essais libre 3 et 23°C pour la qualification. Le vent sera faible à modéré soufflant de l’Est entre 5 et 15 km/h.
Dimanche 5 mars – La course
Sans surprise, les conditions météorologiques s’annoncent toujours excellentes et sèches tout au long des 57 tours de la course. Il fera un peu plus chaud que samedi avec 25°C au moment du départ mais avec l’arrivée de la nuit, le mercure sera à la baisse pour atteindre 23°C à la fin de l’épreuve. Le vent sera modéré (5 – 15 km/h) et soufflera du Sud-Est.
La température de l’asphalte sera aussi à la baisse pendant la course mais rappelons que le revêtement très abrasif de la piste complexifiera la gestion des pneumatiques. A noter que Pirelli met à disposition les gommes C1, C2 et C3 pour ce premier GP.
Tout au long de la saison et pour ne rien manquer au niveau météo, vous pouvez consulter les prévisions horaires de chacun des Grands Prix sur le site de notre partenaire météo Celinium. Les prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.
L’équipe McLaren a confirmé qu’elle utilisera la publicité dynamique sur ses deux monoplaces cette saison à partir du Grand Prix de Bahreïn programmé ce premier week-end de mars.
Grâce à son nouvel accord signé l’an dernier avec la société Seamless Digital, McLaren va innover en donnant vie aux dernières méthodes de publicité numériques avec la possibilité de changer dynamiquement l’affichage de sponsors sur la carrosserie de ses monoplaces en piste grâce à l’utilisation de la vidéoprojection autour du cockpit des pilotes grâce à des écrans.
Cette technologie de pointe fera ses débuts exclusivement avec l’un des partenaires officiels de McLaren, leur permettant de changer dynamiquement l’affichage sur les deux voitures.
L’équipe McLaren a déjà utilisé – à des fins de tests – ce système innovant l’an dernier lors des premiers essais libres du Grand Prix des Etats-Unis à Austin, ainsi que pour les séances d’essais libres du vendredi des trois courses suivantes de la saison 2022.
Cette saison, l’écurie McLaren cherchera à faire mieux que la saison passée où elle a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après une bataille serrée avec Alpine.
Bien que McLaren n’a pas connu les essais de pré-saison qu’elle souhaitait, l’équipe n’est peut-être pas en si mauvaise posture qu’il n’y parait selon Lando Norris.
Durant les trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn la semaine dernière – une semaine avant le début de la saison sur le même tracé – l’équipe McLaren est celle de la grille ayant parcouru le plus faible kilométrage avec sa monoplace, notamment en raison de soucis techniques qui ont forcé les pilotes à passer beaucoup de temps au garage.
Malgré des essais peu productifs, Lando Norris estime pour sa part qu’il y a des raisons d’être optimiste pour cette saison 2023 qui s’annonce longue avec pas moins de 23 Grands Prix au programme.
« Je ne pense pas que nous soyons dans un endroit aussi terrible qu’il n’y parait. Nous ne sommes peut-être pas aussi forts que nous le voudrions, mais nous ne sommes pas aussi mauvais que ce que peuvent penser les gens. » a déclaré Norris ce jeudi à Bahreïn.
« Mais je ne veux pas parler trop vite, parce qu’en même temps, il va falloir voir comment ça va se passer [ce week-end]. Mais nous avons de bonnes choses en préparation, donc j’attends tout ça avec impatience. »
« Nous devons également les tester et voir si tout cela fonctionne correctement, etc…mais c’est une longue saison, donc j’attends également la dernière partie avec impatience [pour voir où se situera McLaren]. »
« Je suis excité de reprendre la course en fait, c’est le principal pour moi. C’est toujours bon de remonter dans la voiture pour les essais [hivernaux], mais le plaisir vient vraiment le week-end quand ce sont les qualifications et la course. »
« A part ça, je n’ai aucune idée de l’endroit où nous nous trouvons. Je suppose que nous sommes parmi les meilleures équipes, mais je pense que ce sera serré et que nous nous battrons pour quelques points, espérons-le, c’est en tout cas notre objectif ce week-end. »
Cette année, Lando Norris a un nouveau coéquipier : l’Australien Oscar Piastri qui débute sa carrière en Formule 1 à l’âge de 21 ans.
Fernando Alonso estime qu’Aston Martin a connu des essais hivernaux « encourageants » durant les trois jours de tests disputés à Bahreïn la semaine dernière, mais l’Espagnol ne sait toujours pas où se situe son équipe à la veille de la première course de l’année.
Durant les essais de pré-saison, Aston Martin a fait forte impression avec sa monoplace et beaucoup estiment dans le paddock que l’écurie du constructeur britannique sera en mesure de se battre au minimum pour la quatrième place au championnat du monde cette année.
Interrogé ce jeudi à Bahreïn à la veille de la première manche du championnat 2023, Fernando Alonso pour sa part s’est montré plus prudent.
« Je ne sais pas où nous en sommes en termes de position. Avec cette voiture, le but était de faire un pas en avant, et je pense que nous avons réussi. » a expliqué Alonso ce jeudi en conférence de presse à Bahreïn.
« C’était très encourageant en ce qui concerne les résultats des essais et les sensations avec la voiture, mais ce n’est qu’un début. »
« Cette voiture va changer radicalement au cours de la saison, c’est le plan. J’ai entendu dire de la part de l’équipe que les deux tiers de cette voiture vont changer au cours de la saison. Ce que nous voulons, c’est avoir une bonne base. »
« Nous voulons une bonne plateforme pour développer cette monoplace 2023 et peut-être nous battre pour quelque chose de plus grand l’année prochaine. Nous devons y aller étape par étape. »
Enfin, lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir décrocher la 33e victoire de sa carrière cette année, le double champion du monde a répondu : « Je ne sais pas. C’est difficile de dire cela maintenant. »
Ce week-end à Bahreïn, Alonso retrouvera son coéquipier Lance Stroll dont la participation à la première course de la saison a été confirmée par Aston Martin.
Pour rappel, le Canadien a dû faire l’impasse sur les tests de pré-saison en raison d’une blessure au poignet à la suite d’une chute à vélo lors d’un entrainement en Espagne.
Le Thaïlandais Alexander Albon estime que l’équipe Williams s’apprête à débuter la saison 2023 bien mieux préparée que l’an dernier à pareille époque, bien qu’il admette que les principales faiblesses qui ont entravé leurs performances en 2022 existent toujours.
En 2022, Williams a terminé à la dernière place au championnat du monde des constructeurs, l’écurie de Grove ayant eu du mal à s’adapter rapidement à la nouvelle réglementation technique introduite en Formule 1 l’an dernier.
Mais après les trois jours d’essais hivernaux productifs qu’a pu connaître Williams cette année avec 2375 kilomètres parcourus avec la FW45, Alex Albon estime que son équipe est en bien meilleure position que l’an dernier à la veille de la première course du championnat qui débute ce premier week-end de mars à Bahreïn.
« Elle est définitivement plus rapide [la monoplace]. Il n’y a pas une énorme différence en termes d’ADN, mais il y a une petite différence dans la sensation de la voiture, c’est très subtil. » explique Alex Albon.
« Je dirais que les principales faiblesses que nous avons pu avoir l’année dernière étaient encore un peu présentes durant ces quelques jours [durant les essais de pré-saison], et nous avons donc besoin de voir ce que nous pouvons faire [pour améliorer cela]. »
« De toute évidence, rien ne se déroulera jamais comme prévu tout de suite. Je me souviens que l’année dernière à cette époque, notre voiture était très difficile à piloter, donc nous sommes définitivement dans un meilleur endroit. Il s’agit juste de savoir maintenant jusqu’où nous pouvons aller. »
Au total lors des essais de pré-saison, Williams a parcouru 2375 kilomètres avec la FW45, soit le deuxième kilométrage le plus élevé des tests derrière AlphaTauri (2467).
Avant le début de la saison 2023, le Mexicain Sergio Perez a averti son équipe Red Bull et son coéquipier Max Verstappen en mettant en avant la nécessité d’un soutien mutuel.
En 2022, on se souvient tous de l’épisode au Grand Prix du Brésil où Max Verstappen a délibérément refusé de laisser passer son coéquipier Sergio Perez en course alors que ce dernier se battait encore pour la deuxième place au championnat pilotes.
Perez a déclaré à l’époque que Max Verstappen avait montré « son vrai visage » en refusant de l’aider, mais l’équipe Red Bull a très rapidement éteint les braises en déclarant que la situation était sous contrôle entre les deux coéquipiers et qu’ils continueraient à travailler en équipe.
S’exprimant à la veille de la saison 2023, Sergio Perez a toutefois tenu à avertir son équipe et son coéquipier qu’une telle situation ne devait pas se reproduire cette année et qu’il s’attend à un certain soutien mutuel.
« C’est toujours important de travailler en équipe, mais évidemment, si je vois que je ne reçois pas de soutien quand j’en ai besoin, je n’en donnerai pas non plus. » explique Checo à Fox Sports.
« Je pense que nous sommes très clairs que ce qui est le plus important, ce sera une saison très intense avec sûrement six voitures qui se battront pour le championnat. Donc, ce sera important de travailler en équipe dans de nombreuses courses. »
Une saison cruciale
Sergio Perez estime aussi que cette campagne 2023 sera déterminante pour son avenir en Formule 1. Le Mexicain qui est désormais âgé de 33 ans s’apprête à débuter sa treizième saison en catégorie reine.
« Sans aucun doute, cette année déterminera beaucoup de choses, à quel point je suis bon, à quel point je souhaite continuer dans le sport. Sans aucun doute, ce sera une année cruciale dans ma carrière. » a ajouté Perez qui est sous contrat avec Red Bull jusqu’à la fin 2024.
« Si vous n’avez pas envie à 100% de vous lever, de vous entraîner tous les jours, de prendre soin de ce que vous mangez toute l’année, de ce que vous avez à donner au sport, si vous n’avez plus cette énergie à 100%, je ne me vois pas ici jusqu’à 90 ans. »
Sergio Perez a terminé à la troisième place au championnat du monde des pilotes en 2022, derrière le pilote Ferrari Charles Leclerc contre lequel il s’est battu jusqu’à la fin de la saison.
Cet hiver, le Monégasque Charles Leclerc a eu l’opportunité de prendre le volant sur le circuit d’Abou Dhabi de la Ferrari F2003-GA utilisée par Michael Schumacher et Rubens Barichello durant une grande partie de la saison 2003, après avoir disputé les quatre premières manches avec la F2002B.
Sur les douze Grands Prix auxquels elle a participé en 2003, la F2003-GA a remporté cinq pole positions, sept victoires et treize podiums. Grâce à cette monoplace, Michael Schumacher a décroché cette année-là le sixième de ses sept titres mondiaux, alors que la Scuderia Ferrari s’est assurée le titre constructeurs.
Revenant sur ce moment unique dans le dernier podcast de la F1 beyond The Grid, Charles Leclerc a expliqué quelles différence il a pu constater entre cette machine d’ancienne génération et sa monoplace nouvelle génération.
« C’était vraiment incroyable ! Tout d’abord, je dois remercier mon ami Thomas Flohr [PDG de Vistajet] pour cette opportunité car c’est sa voiture qu’il a achetée il y a quelques mois. » explique Charles Leclerc.
« Nous sommes allés à Abou Dhabi et c’était un peu comme une journée de karting avec des voitures de Formule 1. Il avait donc sa voiture de 2017 et celle de 2003, et on sautait d’une voiture à l’autre quand on voulait, et nous avons fait ça pendant toute l’après-midi, ce qui est incroyable. »
« La voiture de 2003 est très, très spéciale. D’un autre côté, cela me montre à quel point il y a eu des progrès de 2003 à aujourd’hui en termes d’appuis. »
« L’appui que nous avons sur les voitures actuelles est absolument incroyable et je pense qu’il est très difficile de comprendre à quel point les progrès ont été réalisés entre 2003 et aujourd’hui. Cela dit, le poids de la voiture la rend tellement amusante à piloter dans les virages à basse vitesse. »
Lorsqu’on lui demande justement si cette différence de poids se ressent énormément au volant, le pilote Ferrari a répondu : « Oui, oui beaucoup. A quel point la voiture est agile, à quel point on peut jouer avec l’arrière. »
« C’est très amusant de piloter les voitures d’aujourd’hui une fois qu’on a perdu l’arrière, et la récupérer est aussi amusant d’une certaine manière. Mais vous avez besoin d’être un peu fou pour trouver ça fun. »
« Sur la voiture de 2003, lorsqu’on perd l’arrière c’est beaucoup agréable à contrôler, c’est un peu plus facile, plus ludique. »
« J’ai poussé assez fort, mais pas trop parce que ce n’était pas ma voiture, et c’est celle de 2003 de Michael. J’ai donc beaucoup de respect pour cela. Donc, j’avais ça en tête, mais j’ai beaucoup apprécié. J’ai fait pas mal de tours avec dans l’après-midi et j’ai pu la pousser. »
Ci-dessous, la vidéo onboard d’un tour sur le tracé d’Abou Dhabi par Charles Leclerc au volant de cette Ferrari F2003-GA.
C’est désormais officiel, le Canadien Lance Stroll sera bien au volant de l’Aston Martin AMR23 ce week-end pour le Grand Prix de Bahreïn, première manche de la saison 20223 de Formule 1.
Blessé au poignet à la suite d’un accident de vélo survenu quelques jours avant les essais hivernaux de la F1, Lance Stroll a dû faire l’impasse sur ces tests et a été remplacé à la hâte par le pilote de réserve de l’équipe, le Brésilien Felipe Drugovich.
Après ces essais hivernaux, Aston Martin a indiqué que Drugovich serait choisi pour participer à la première course de la saison à Bahreïn si jamais Lance Stroll était déclaré inapte au pilotage lors de cette première manche de l’année, mais finalement, l’écurie du constructeur britannique confirme ce jeudi la participation de son pilote titulaire au Grand Prix de Bahreïn.
« C’était frustrant de ne pas être à Bahreïn pour les tests de pré-saison et j’ai été déçu de manquer les trois jours de course. » a déclaré Lance Stroll.
« Cependant, étant donné la blessure à mon poignet, l’équipe et moi avons pensé qu’il valait mieux me concentrer sur la récupération afin d’être prêt pour ce week-end et la longue saison à venir. »
« C’était un malheureux accident – je suis tombé de mon vélo lorsque mon pneu est passé sur un trou dans le sol – mais heureusement, les dégâts n’étaient pas importants et une intervention chirurgicale mineure réussie sur mon poignet droit a résolu le problème très rapidement. Depuis lors, j’ai travaillé dur avec mon équipe pour m’assurer que je suis en pleine forme pour concourir ce week-end. »
« Je voudrais remercier la communauté F1 pour son soutien et sa confidentialité, ainsi que l’équipe qui m’a aidé à récupérer. Maintenant, je suis prêt à me concentrer sur la course ce week-end – quelque chose que j’attends vraiment avec impatience. »
L’équipe Aston Martin a toutefois indiqué que Felipe Drugovich et Stoffel Vandoorne resteront sur place en tant que pilotes de réserve de l’équipe ce week-end.
Aston Martin a dévoilé à la veille de la saison 2023 de Formule 1 qui débute ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn sa nouvelle Medical Car : la DBX707.
A partir de cette saison 2023, la DBX707 remplace la précédente DBX utilisée au cours des deux dernières saisons de Formule 1 en tant que Medical Car. Atteignant le 0 à 100 km/h en seulement 3,1 secondes, la DBX707 dispose de 707 ch avec 900 NM de couple.
L’une des principales améliorations par rapport au modèle précédent est l’introduction d’une nouvelle transmission à embrayage humide, offrant des changements de vitesse nettement plus rapides et une capacité de lancement améliorée. En outre, cette Medical Car est également chaussée de pneus Pirelli P Zéro spécialement développés par le manufacturier unique de la F1.
La DBX707 est évidemment entièrement adaptée et équipée pour son rôle de voiture médicale officielle de la FIA avec des sacs médicaux, des extincteurs ou encore un défibrillateur. La voiture est également équipée de sièges de course approuvés par la FIA, chacun avec un harnais de course à six points.
Les passagers auront accès aux communications de la direction de course et pourront voir non seulement le système électronique de drapeaux des commissaires, mais aussi les données biométriques des pilotes de F1 et des images de télévision en direct, ce qui permettra une évaluation précoce de tout incident.
« La DBX707 est le véhicule idéal pour le rôle critique de voiture médicale officielle de la FIA en Formule 1, offrant les performances et le punch requis pour les plus grands circuits de course du monde, en plus de la flexibilité et l’espace requis par les officiels et les médecins du sport. » a déclaré Roberto Fedeli, directeur de la technologie d’Aston Martin.
La Safety Car et la Medical Car Aston Martin en F1
« Nous sommes ravis de poursuivre notre partenariat avec la Formule 1 et la FIA cette saison, avec le summum du sport automobile un environnement parfait pour Aston Martin pour mettre en valeur les capacités de nos voitures ultra-luxueuses hautes performances. »
« Avec les yeux du monde sur nos produits, il y a une pression à la performance, mais cette intensité nous pousse à nous améliorer constamment. Voir nos voitures utilisées à titre officiel lors d’événements aussi prestigieux est quelque chose dont tout le monde chez Aston Martin est très fier. »
Concernant la Safety Car officielle de la F1, Aston Martin a décidé de conserver la Vantage déjà utilisée lors de la saison 2022, tandis que Mercedes continuera de fournir également une voiture de sécurité et une Medical Car tout au long de la saison en alternance avec Aston Martin.
Voici les horaires du Grand Prix F1 de Bahreïn 2023, première manche du championnat du monde qui se déroule sur le tracé de Sakhir ce week-end du 3 au 5 mars.
Ce vendredi 3 mars, la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn 2023 [EL1] est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Le samedi 4 mars, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), tandis que la très attendue séance de qualifications du GP de Bahreïn qui devrait nous permettre de connaître la véritable hiérarchie de ce début de saison est programmée quant à elle à 16h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix de Bahreïn 2023 sera donné le dimanche 5 mars à 16h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 57 tours sous les projecteurs du tracé de Sakhir puisqu’il s’agira d’une course nocturne.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 3 mars pour le premier direct de l’année sur notre Live Center accessible ici.
Cette saison, avant chaque Grand Prix, nous revenons sur une série d’anecdotes et de chiffres qui concernent les différents tracés visités par la Formule 1. On commence donc cette semaine avec le circuit de Bahreïn, théâtre de la première manche de la saison 2023.
Situé en plein milieu du désert sur ce qui était autrefois une ferme à chameaux, le circuit international de Bahreïn (BIC pour les intimes) fait partie du calendrier de la Formule 1 depuis la saison 2004 et a été conçu par l’architecte Hermann Tilke.
Initiée par le Prince Shaikh Salman ben Hamad Al Khalifa, président honorifique de la Bahrain Motor Fédération, la construction du circuit de Bahreïn a débuté fin 2002 et s’est achevée 496 jours plus tard, tandis que le coût de la construction a été chiffré à 110 millions d’Euros.
Les organisateurs, inquiets que le circuit ne soit pas terminé à temps, ont demandé le report de l’ouverture d’une année (en 2005), mais cette demande a été refusée par l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, qui estimait pour sa part que le Grand Prix inaugural de 2004 pourrait tout de même se tenir même si le circuit n’était pas achevé.
Particularité du circuit de Bahreïn, ce dernier étant situé en plein milieu du désert non loin de Manama, la capitale, le désert environnant le tracé a été pulvérisé avec une substance adhésive pour tenter de minimiser la quantité de sable soufflée sur la piste tout au long du week-end.
Les abords du tracé sont enduits d’un produit adhésif
La surface de la piste est fabriquée à partir d’un granulat spécial qui a été expédié d’une carrière en Angleterre. C’est l’une des surfaces les plus rugueuses de la saison. En raison de l’abrasivité de la piste, la dégradation des pneus a tendance à être parmi les plus élevées observées sur toutes les courses du calendrier.
Le circuit international de Bahreïn compte cinq tracés de piste certifiés FIA. La configuration de la voiture se concentre sur l’optimisation des performances dans les virages à basse et moyenne vitesse.
L’un des virages les plus difficiles du tracé est le numéro 10 avec une longue entrée à gauche à haute vitesse qui déleste justement la roue avant gauche, avant que les pilotes ne plongent sur un très gros freinage avec la monoplace toujours en appui sur le côté droit.
Les blocages de roue sont très fréquents sur ce virage. Le tracé de 5,412 km comporte sept événements de freinage, dont un classé « lourd » au bout de la ligne droite principale où les F1 modernes arrivent à près de 325 km/h.
Kevin Magnussen dans le virage 10
En 2014, afin de célébrer le dixième anniversaire de l’épreuve, le président du circuit annonce que le GP de Bahreïn se disputera désormais en nocturne. 495 pylônes de 10 à 45 mètres de haut sont alors installés tout autour du tracé pour son éclairage.
En 2020, la pandémie de Covid-19 force la Formule 1 à revoir tout son calendrier et le circuit de Bahreïn est désigné pour accueillir deux courses. Le Grand Prix de Bahreïn se dispute sur le circuit classique de 5,412 km, tandis que le GP de Sakhir se dispute sur le tracé extérieur ultra rapide, long de 3,334 km.
Les pilotes tournent dans le sens horaire sur le circuit de Bahreïn, les installations (garages, paddock…) sont permanentes et la capacité d’accueil du public en gradins est d’environ 50 000 personnes.
Le meilleur tour en course est toujours détenu depuis 2005 par l’Espagnol Pedro de la Rosa en 1,31.447, alors que le meilleur tour en qualifications est officiellement détenu par Lewis Hamilton depuis 2020 en 1,27.264 au volant de sa Mercedes.
Le moment le plus marquant concernant le circuit de Bahrein reste bien entendu l’effroyable accident dont a été victime le Français Romain Grosjean au départ du Grand Prix en 2020 lorsque sa monoplace est allée s’encastrer dans un rail de sécurité. Le pilote a pu s’échapper miraculeusement de la carcasse en flammes de sa Haas avec quelques brûlures aux mains. L’épave du châssis de la monoplace de Grosjean sera d’ailleurs visible à partir du 24 mars dans le cadre de l’exposition Formule 1 de Madrid (toutes les infos ici).