Bottas et Verstappen font partie des pilotes ayant reçu une boîte de vitesses neuve à Mexico

Cinq pilotes ont reçu une nouvelle boîte de vitesses ce week-end avant la dix-huitième manche de la saison 2019 au Mexique.

Pour le Grand Prix du Mexique, Valtteri Bottas, Lance Stroll, Max Verstappen, Kevin Magnussen et Robert Kubica ont tous reçu une nouvelle boîte de vitesses à l’arrière de leur monoplace.

Aucun de ces pilotes ne sera pénalisé pour ce changement de boîte, alors qu’il faudra certainement ajouter à cette liste le nom du pilote Red Bull Alex Albon, qui a été victime d’un crash ce vendredi en EL2

Les dégâts sur la monoplace d’Albon sont importants, et l’équipe devrait certainement décider de remplacer la boîte de vitesses de sa RB15 avant la troisième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique programmée ce samedi.

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Cyril Abiteboul regrette que le pacte des Gentlemen Drivers ait été brisé par Racing Point

Le patron de l’équipe Renault, Cyril Abiteboul, regrette le fait que l’équipe Racing Point ait délibérément brisé le pacte des Gentlemen Drivers en F1.

En Formule 1, il est d’usage de discuter d’abord avec les représentants de la FIA en cas de suspicion de triche avant de porter une réclamation officielle.

En cas de doute sur un système, la FIA publie alors une directive technique à toutes les équipes interdisant formellement l’utilisation du système en question.

Mais dans le cas de l’affaire Renault, qui a été disqualifié du Grand Prix du Japon après une réclamation portée par Racing Point concernant le système de freinage de la RS19, Cyril Abiteboul regrette qu’aucune directive technique n’ait été envoyée par la FIA avant le Grand Prix du Japon lorsque Racing Point est allée évoquer la présence du système en question.

« Je ne veux pas entrer dans les détails, mais ce n’est pas de cette saison, cela date d’avant. » a reconnu Cyril Abiteboul ce vendredi à Mexico.

« Ce système a été utilisé depuis de nombreuses années, et nous n’avons jamais pensé qu’il puisse être remis en cause jusqu’à ce que cela se soit produit récemment. »

Si le patron de l’équipe Renault reconnait que ce système peut être considéré comme une aide à la conduite, le Français estime qu’il s’agit là d’exploiter une zone grise de la réglementation.

« C’est une aide au pilotage, comme nous l’avons déjà dit. tout comme le déploiement de l’énergie. C’est basé sur la distance parcourue, et à un moment donné, vous devez accepter le caractère subjectif. »

« C’est une technologie qui est utilisée depuis longtemps. Une autre partie [Racing Point] a demandé à avoir une opinion. » 

« La procédure normale aurait été de demander une clarification à la FIA, qui aurait par la suite envoyé une directive technique [TD] ou bien la FIA aurait dû engager une discussion avec nous directement, mais pas dans le contexte d’une course, ni par l’intermédiaire des stewards. »

« Dans ce cas, nous aurions pu échanger, parce que avant les événements de Suzuka, il n’y avait jamais eu de telles discussions ni de telles spéculations sur la légalité de notre système. »

« Ce n’est pas quelque chose que nous avons fait parce que nous étions absolument convaincus – comme démontré – que nous étions légaux d’un point de vue technique. »

Ça boxe de plus en plus dur en Formule 1 !

« Il faut éviter d’être abattu, parce que c’est quand même une saison difficile, j’en avais parlé avant cette disqualification et après elle est encore plus difficile. » a ajouté Abiteboul.

« Maintenant, il ne faut pas être abattu, il faut voir ça comme un test, un test à notre résilience à faire partie de ce sport, qui est un sport difficile dans lequel on ne se fait pas de cadeau. Ça le montre, moi je trouve que ça boxe de plus en plus dur, ça boxe à mains nues, peut-être même avec des méthodes discutables, même si ce n’est pas l’objet. »

Malgré l’altitude, Renault n’a detecté aucun problème sur son moteur à Mexico

Renault n’a rencontré aucun problème moteur ce vendredi à Mexico lors des deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique.

L’une des préoccupations majeures des équipes à Mexico reste l’altitude élevée du tracé qui ne permet pas un bon refroidissement comme ce pourrait être le cas sur un circuit plus proche du niveau de la mer.

Mais après les premiers essais libres de vendredi, Renault n’a détecté aucun problème sur son unité de puissance et aborde donc la suite du week-end avec optimisme, alors que les deux pilotes ont terminé la première journée aux 9° et 13° positions.

« L’une des principales préoccupations avec l’altitude ici concerne le refroidissement et nous n’avons rencontré aucun problème, ni sur le moteur ni sur le châssis. » nous explique Rémi Taffin, directeur technique moteur chez Renault.

« Sans aucun souci de fiabilité, nous avons pu faire suffisamment de tours pour évaluer les performances. C’était un peu difficile d’aller de l’avant ce matin, mais nous avons procédé à quelques changements avant la deuxième séance où la monoplace semblait mieux se comporter. »

« Nous avons manqué une petite évaluation sur nos relais en pneus médiums puisque les deux pilotes ont fait un plat sur leur tour le plus rapide, mais nous avons une bonne base pour avancer ce week-end. »

« Nous savons qu’il y a encore du travail à faire pour que la voiture corresponde exactement à leurs souhaits. Nous pouvons donc en extraire davantage, mais nous examinerons tout ce soir pour voir où nous pouvons nous améliorer. »

Bottas se demande si ça vaut la peine de se qualifier en première ligne avec des Ferrari aussi rapides

Valtteri Bottas estime que l’écart avec Ferrari est déjà très élevé ce vendredi à Mexico et s’attend donc à des qualifications compliquées samedi.

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a terminé cette première journée d’essais libres au Grand Prix du Mexique en quatrième position à un peu plus de six dixièmes de la Ferrari de Sebastian Vettel.

Bien que ce ne soit que les premiers essais libres du week-end, le Finlandais estime déjà que les Ferrari seront une nouvelle fois redoutables lors des qualifications programmées ce samedi et se demande même si cela vaut la peine de se qualifier sur la première ligne.

Rappelons que les pilotes positionnés en première ligne sur la grille de départ dimanche devront parcourir environ 800 mètres avant d’arriver au premier virage, ce qui pourrait avantager les pilotes de la seconde ligne, voire même la troisième.

« L’écart est plus grand que prévu à ce stade du week-end, mais nous savons que nous pouvons réaliser des gains. » a déclaré Valtteri Bottas après les EL2 ce vendredi à Mexico.

« Nous savons que nous avons un déficit assez important en ce qui concerne les lignes droites par rapport à Ferrari. Par conséquent, même en nous qualifiant sur la première ligne, nous pourrions avoir du mal à conserver la tête jusqu’au premier virage en course. »

« Mais nous allons essayer de faire de notre mieux dans les deux cas, mais au final, comme nous l’avons vu, c’est toujours le dimanche qui compte. Nous sommes forts le dimanche, alors espérons que ce week-end aussi. »

Comme les autres équipes, McLaren a rencontré des problèmes avec les pneus ce vendredi

Avec ses deux monoplaces dans le top dix en EL2 ce vendredi à Mexico [8° et 10°], Andreas Seidl espère que la suite du week-end sera aussi bonne pour McLaren.

Le patron de l’écurie britannique souligne le défi unique que représente le fait de courir à plus de 2200 mètres d’altitude, notamment avec la gestion des pneumatiques, qui ont donné du fil à retordre à toutes les équipes ce vendredi à Mexico.

« La course à Mexico est très intéressante car elle pose des problèmes uniques liés à la faible densité de l’air. Il est difficile de refroidir le bloc d’alimentation et les freins, et c’est parce qu’il ya beaucoup moins d’appuis disponibles ici que partout ailleurs. » explique Andreas Seidl, team principal de l’équipe McLaren.

« Outre ces problèmes traditionnels sur le circuit Hermanos Rodríguez, nous sommes également mis au défi – peut-être même plus que l’année dernière – par le comportement des pneus, le graining étant commun à toute la grille. »

« Lors des séances de vendredi, il était donc important de travailler sur le système de refroidissement, sur la gestion d’une voiture à faible appui et sur l’amélioration de notre compréhension des pneus. »

« L’équipe a fait du bon travail et nous avons rassemblé beaucoup de données à étudier ce soir. En termes de performance, nous sommes à peu près dans la même ligne que lors des courses précédentes, et j’espère une séance de qualifications propre et de bons points dimanche. »

Max Verstappen estime que « Les Ferrari sont trop rapides » à Mexico

Malgré le fait qu’il ait terminé les EL2 à seulement un dixième de Sebastian Vettel, Max Verstappen estime que les Ferrari sont imbattables sur l’exercice d’un tour rapide ce week-end.

Le pilote Red Bull Racing, Max Verstappen, a terminé la seconde séance d’essais libres à la seconde place à un peu plus d’un dixième de la Ferrari de Sebastian Vettel ce vendredi à Mexico.

Mais pour le Néerlandais, même si l’écart semble minime sur le papier, les Ferrari seront à nouveau imbattables ce samedi en qualifications, Verstappen préfère donc tout miser sur la course de dimanche.

« Ferrari est trop rapide, je pense que Mercedes et nous sommes à peu près au même niveau, mais Ferrari est à des kilomètres d’avance. » a déclaré Max Verstappen après les EL2 ce vendredi à Mexico.

« Je ne sais pas comme nous allons faire pour tenir le rythme en qualifications. Nous devons l’accepter, nous ne pouvons pas rattraper notre retard sur Ferrari dans les lignes droites. »

« Nous allons suivre notre programme et nous concentrer sur la course. Nous voulons juste nous assurer de gérer les pneus, afin d’obtenir à nouveau un bon résultat ici. »

Alexander Albon prend l’entière responsabilité de son crash à Mexico

Le pilote Red Bull Alexander Albon reconnaît que son crash subi ce vendredi en EL2 à Mexico était entièrement de sa faute.

Lors des EL2, le pilote Red Bull est monté sur un vibreur au virage numéro 9 et n’a rien pu faire pour rattraper sa monoplace avant qu’elle ne frappe le mur de béton situé à l’extérieur de la piste.

Le Thaïlandais prend l’entière responsabilité de ce crash et s’attend désormais à une suite de week-end plus compliquée que prévu à Mexico.

« Il faut que je regarde ce qu’il s’est passé, parce que ça s’est passé très vite. » a déclaré Alexander Albon après les EL2 à Mexico.

« Je ne m’attendais pas à ce que ça se passe comme ça. Juste une erreur de jugement, j’ai utilisé un peu trop de piste, ces choses arrivent vite et pour le coup c’est arrivé très vite. »

« Nous avons également loupé l’occasion d’avoir des données sur les longs relais, donc, ce ne sera pas facile pour la suite du week-end. Je pense que nous devons changer le programme pour les EL3 et essayer de trouver une bonne solution pour les qualifications. »

Cyril Abiteboul : « Ça boxe de plus en plus dur en Formule 1! »

Cyril Abiteboul demande à son équipe de ne pas être abattue après la disqualification des deux Renault au Grand Prix du Japon.

Le patron de l’écurie du constructeur français accuse le coup après la disqualification de ses deux monoplaces à Suzuka et souligne à quel point la Formule 1 est devenue un sport où tous les coups sont permis.

« Il faut éviter d’être abattu, parce que c’est quand même une saison difficile, j’en avais parlé avant cette disqualification et après elle est encore plus difficile. » a déclaré Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing au micro de nos confrères de Canal+.

« Maintenant, il ne faut pas être abattu, il faut voir ça comme un test, un test à notre résilience à faire partie de ce sport, qui est un sport difficile dans lequel on ne se fait pas de cadeau. Ça le montre, moi je trouve que ça boxe de plus en plus dur, ça boxe à mains nues, peut-être même avec des méthodes discutables, même si ce n’est pas l’objet. »

Pour ce week-end à Mexico, Cyril Abiteboul ne sait pas comment va se comporter le moteur Renault sur le tracé le plus haut du championnat du monde de Formule 1.

« Il faut rester concentré sur ce qu’on a à faire, c’était un Grand Prix [Mexico] sur lequel on a été plutôt bons l’année dernière, après l’altitude joue beaucoup sur le comportement moteur, mais notre moteur est un petit peu différent cette et il faudra voir comment il réagit par rapport aux années précédentes où paradoxalement il était très bon les années précédentes, cette année le moteur est bon partout, mais il risque d’être un peu moins bon ici. »

« On est attentif, il faut essayer de faire un Grand Prix propre, parce que c’est ça qui nous tue cette année. on a une voiture effectivement qui n’est pas assez compétitive, mais on a perdu à peu près 60 points sur des histoires diverses et variées liées à des histoires réglementaires, à des contacts, à des aspects de stratégie, à des Safety Cars. » 

« 60 points perdus, on serait à environ 140 points aujourd’hui, sans perdre tous ces points on aurait une saison complétement différente. Donc, la compétitivité de la voiture oui, mais surtout des week-ends qui doivent être beaucoup plus propres que ce que l’on a fait jusqu’à présent. »

« On ne peut pas se permettre de prendre des risques stupides dans un milieu de peloton qui est aussi serré de ce qu’il est cette année, on ne peut pas se permettre de perdre des points comme ça. »

Mexico – EL2 : Vettel un dixième devant Verstappen

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 1.16.607.

Le quadruple champion du monde de F1 devance la Red Bull de Max Verstappen pour un dixième et la seconde Ferrari de Charles Leclerc pour quatre dixièmes.

Valtteri Bottas, Lewis Hamilton, Daniil Kvyat, Pierre Gasly, Carlos Sainz, Nico Hulkenberg et Lando Norris complètent le top dix de cette séance.

La pluie qui était attendue ce vendredi après-midi sur le tracé de Mexico ne faisait finalement pas partie de la fête, ce qui a permis aux pilotes de suivre à la lettre le programme habituel du vendredi avec notamment des simulations de longs relais.

Résumé des EL2 du Grand Prix du Mexique

Alexander Albon dans le mur

Le pilote Red Bull a placé ses roues sur un vibreur au virage numéro 9 [entrée des esses] et a perdu instantanément le contrôle de sa monoplace.

Le Thaïlandais est allé taper le mur en béton placé à l’extérieur du virage, endommageant sérieusement sa monoplace, qui a été rapatriée par la dépanneuse jusqu’au stand Red Bull.

La séance a été stoppé par un drapeau rouge durant de longues minutes, alors que le chrono ne s’est pas arrêté, comme le stipule la réglementation lors des essais libres.

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Ça glisse toujours autant !

Comme ce matin lors des EL1, les pilotes ont eu beaucoup de mal à rester entre les lignes ce vendredi après-midi. La haute altitude du tracé de Mexico ne permet pas aux pilotes d’obtenir l’appui maximal sur ce circuit, ce qui se traduit par une perte de contrôle immédiate de la monoplace si les températures des pneus ne sont pas optimales.

Plusieurs pilotes dont Valtteri Bottas, Sebastian Vettel ou encore Charles Leclerc sont partis à la faute sans conséquence.

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Robert Kubica de retour au volant de sa Williams

Le pilote polonais était de retour au volant de sa Williams ce vendredi après-midi, après avoir « prêté » sa monoplace au Canadien Nicholas Latifi ce vendredi matin pour les EL1.

Pas de surprise pour Robert Kubica, qui termine en bas de classement, mais le pilote Williams ne termine pas dernier grâce au crash subi par Alex Albon, qui n’a pas eu le temps de signer un chrono rapide et qui fait office de lanterne rouge de ces EL2.

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Les pneus souffrent à Mexico !

Tous les pilotes ont souffert d’une usure excessive des pneus ce vendredi à Mexico. Les gommes Pirelli, que ce soit les Tendres, Mediums ou Dures, soufrent de blisterring (cloques) et de graining (grains). Il faudra voir si l’évolution de la piste entre ce vendredi et dimanche diminue ce phénomène, sans quoi, les pilotes pourraient choisir une stratégie à plusieurs arrêts en course.

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Tableau des temps

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Le groupe Renault pourrait revoir son engagement en F1 lors d’un examen approfondi de sa stratégie

Le groupe Renault s’apprête à lancer un examen approfondi de sa stratégie actuelle et devrait en toute logique évoquer le programme de compétition en Formule 1 lors de cette analyse.

Il y a quelques semaines, le PDG du groupe Renault, Thierry Bolloré, a été remercié et remplacé par une nouvelle directrice générale par intérim, Clotilde Delbos.

Clotilde Delbos a annoncé ce vendredi que la société espérait conclure d’ici quelques mois un réexamen de sa stratégie « Drive the Future » – un plan lancé en 2017 par Carlos Ghosn et qui doit maintenant être modifié dans le cadre des efforts de l’alliance pour placer l’ère Ghosn derrière.

La Formule 1, un projet initié par Carlos Ghosn et sous l’impulsion de l’actuel président de Renault F1, Jerôme Stoll, devrait faire partie des activités ciblées par le réexamen de la stratégie du groupe Renault, même si Clotilde Delbos ne le confirme pas directement.

« L’examen du plan « Drive the Future » signifie que nous mettons tout sur la table, c’est un processus normal et il ne s’agit pas d’une analyse mineure. » a déclaré Delbos.

« Nous lançons vraiment un passage en revue profond du plan « Drive th Future » afin de prendre en compte le nouveau contexte du marché, le changement dans les usages, la mobilité etc… »

« Tout peut être mis sur la table à un moment donné, c’est un examen approfondi de notre stratégie et de notre plan. »

Seule « une monoplace gagnante » empêchera Hamilton de rejoindre Ferrari en 2021

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, pense qu’il y a de grandes chances pour que Lewis Hamilton décide de rester avec Mercedes à partir de 2021.

Le pilote britannique est sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin 2020 et pourrait décider de quitter l’équipe avec laquelle il a remporté quatre titres mondiaux pour rejoindre Ferrari.

Mais selon Toto Wolff, tant que Mercedes sera en mesure de lui fournir une monoplace compétitive, il n’y a aucune raison pour que Hamilton décide de partir.

« Tant que nous sommes en mesure de lui fournir une voiture gagnante, Lewis n’a aucune raison de considérer d’autres équipes – et nous n’avons aucune raison de chercher ailleurs. » a déclaré Toto Wolff au Sun.

« La relation que nous avons construite est un facteur très important pour la cohésion de l’équipe et un véritable atout pour l’équipe Mercedes en Formule 1. »

« Ce que nous avons dit à Lewis, c’est que nous aimerions terminer la saison en beauté, respirer un moment, puis discuter de ce qui se passera en 2021. La loyauté et l’intégrité sont des éléments qui nous unissent et les discussions les plus importantes sur 2021 auront lieu avec Lewis et Valtteri. »

« Ferrari examinera également les options dont ils disposent. Ils ont maintenant un bon line-up qui provoque parfois le hoquet, alors ils vont se demander: « Que voulons-nous pour 2021? » Nous avons les mêmes idées. Quel est, selon nous, le line-up idéal pour 2021? »

Wolff a également admis son admiration devant le désir de Lewis Hamilton, âgé de 34 ans, de continuer à s’améliorer à chaque saison.

« Ce qui m’impressionne, c’est sa capacité à s’auto-analyser et à progresser. Pour devenir un meilleur homme hors de la voiture et avoir une meilleure conduite dans la voiture. »

« Si vous pensez aux moments difficiles que nous avons connus dans le passé, cela ne se produit plus, car il est tellement doué pour se juger lui-même. » ajoute l’Autrichien.

Lewis Hamilton devra se passer de « Bono » durant deux Grands Prix

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton ne pourra pas compter sur son ingénieur Peter Bonnington pour les deux prochains Grands Prix de la saison.

L’ingénieur britannique Peter Bonnington, plus communément appelé « Bono », et qui murmure à l’oreille de Lewis Hamilton depuis la saison 2013, ne sera pas présent dans le garage Mercedes lors des deux prochaines courses de la saison 2019.

Bonnington sera absent ce week-end à Mexico, ainsi qu’à Austin la semaine prochaine pour des raisons médicales. Le Britannique devrait être de retour dans le box Mercedes pour le Grand Prix du Brésil.

C’est Marcus Dudley, actuel responsable de la performance chez Mercedes, qui remplace Bonnington pour les deux prochaines courses et il sera également secondé par Dom Riefstahl, qui travaille habituellement à l’usine en Angleterre.

Rappelons que ce week-end Lewis Hamilton pourrait décrocher une sixième couronne mondiale en Formule 1. Le pilote britannique doit pour cela terminer le Grand Prix du Mexique avec 14 points de plus que son coéquipier Valtteri Bottas.

Affaire Renault : L’équipe met en cause un ancien employé ayant rejoint Racing Point

Pour la première fois depuis sa disqualification du Grand Prix du Japon, l’équipe Renault met en cause un ancien employé.

Ce jeudi, nous vous révélions que l’équipe Racing Point avait pu découvrir sur une vidéo Youtube publiée par Renault [que vous pouvez visionner en cliquant ici] en début d’année que l’écurie du constructeur français utilisait sur sa monoplace un système pré-réglé pour la répartition des freins à chaque tour.

Depuis la publication de cet article, Renault a décidé de réagir en précisant certains points et en mettant directement en cause un ancien employé de l’équipe qui a rejoint Racing Point.

« Nous aimerions clarifier certains faits. Une vidéo des tests de Barcelone tourne et montre un système connu et rendu légal par la FIA et étant conforme à la réglementation technique. » précise un porte parole de Renault ce vendredi à Mexico.

« Comme nous n’avions rien à cacher à propos de ce système innovant, nous n’avons rien caché. Les informations communiquées par Racing Point, admises devant nous et devant les membres de la FIA après le Grand Prix du Japon, ont été reçues via un ancien employé du Renault F1 Team ayant rejoint Racing Point, et pas uniquement via cette vidéo. »

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Renault est toujours cinquième, mais est désormais sous la menace directe de Toro Rosso (6 points de moins) et Racing Point (10 points de moins).

Affaire Renault : Cyril Abiteboul admet de l’amertume quant à la décision des commissaires

Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, s’est exprimé pour la première fois depuis l’annonce de la disqualification des deux Renault du Grand Prix du Japon.

Rappelons que les deux Renault ont été disqualifiées du Grand Prix du Japon pour une infraction à la réglementation sportive concernant la répartition des freins sur la RS19.

Le patron de l’écurie du constructeur français regrette le fait que la FIA ait déclaré le système utilisé par Renault légal, mais que du point de vue de la réglementation sportive, cette innovation ne le soit pas.

« Nous sommes satisfaits de la reconnaissance de la part de la FIA qui reconnaît que notre système est légal et, et ce qui nous importe avant toute chose c’est la légalité de notre voiture conformément au règlement technique. » a expliqué Abiteboul au micro de Canal +.

« Après évidemment, des règlements il y en a beaucoup. Il y a le règlement technique, le sportif, demain il y aura le financier. Typiquement, on a été pris sur un aspect très large du règlement sportif qui pour nous est un petit peu caduc dans les Formule 1 modernes, puisqu’il s’agit des aides au pilotage. »

« Il y en a beaucoup des aides au pilotage, de différentes sortes, et effectivement, on a réussi à trouver et à imaginer un système innovant qui aide un petit peu le pilote dans le sens où ça lui retire une petite charge de travail. » 

« Ça ne fait pas aller la voiture plus vite. Compte tenu de nos pilotes, ils sauront gérer ce week-end, ils sauront freiner ce week-end. Donc, il y a quand même un peu d’amertume autour de tout ça et quant au déroulé de ce process. Maintenant, on prend note ! »

Mexico : Hamilton le plus rapide des EL1

Lewis Hamilton a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 1.17.327.

Le pilote Mercedes (Tendres) devance d’un dixième la Ferrari de Charles Leclerc (Mediums) et d’un dixième la Red Bull de Max Verstappen (Tendres).

Alex Albon, Valtteri Bottas, Sebastian Vettel, Carlos Sainz, Pierre Gasly, Daniil Kvyat et Antonio Giovinazzi complètent le top dix de cette première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique.

Les pilotes ont débuté leur week-end de travail sur une piste légèrement humide ce vendredi, après une nuit orageuse sur la ville de Mexico.

Après une petite demi-heure pour trouver leurs marques avec des pneus intermédiaires montés sur certaines des monoplaces, les pilotes ont ensuite débuté leur programme du vendredi sur une piste qui restait tout de même très glissante.

Il aura fallu attendre finalement les 30 dernières minutes de la séance pour commencer à voir des pilotes à l’attaque sur une piste un peu plus gommée.

Résumé des EL1 du GP du Mexique

Ça glisse !

De nombreux pilotes se sont plaints d’une piste pas suffisamment gommée en début de séance en raison d’une part de l’humidité présente sur le tarmac, mais aussi et surtout, de l’altitude élevée du circuit de Mexico, qui prive les pilotes d’un appui maximal sur leur monoplace.

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Nicholas Latifi au volant de la Williams

Le Canadien Nicholas Latifi était au volant de la Williams FW42 de Robert Kubica ce vendredi matin à Mexico. Latifi prépare son arrivée au sein de l’écurie britannique pour la saison 2020 en tant que titulaire et participera également à deux autres séances d’essais libres avant la fin de l’année.

Chez Williams, les deux pilotes ont testé deux ailerons expérimentaux ce vendredi matin en vue de la prochaine saison, tout comme l’a déjà fait l’équipe au Grand Prix du Japon il y a quinze jours.

Pour les EL1 à Mexico, Nicholas Latifi a signé le 20° temps de la séance, il termine bon dernier derrière le pilote titulaire George Russell.

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Lance Stroll dans le mur

Le pilote Racing Point Lance Stroll est allé taper les barrières de Tec Pro à la sortie du stadium. le Canadien a glissé de l’arrière lorsque sa monoplace était en appui au virage 16, ce qui l’a envoyé sur les barrières.

Lance Stroll a tout de même réussi à ramener sa monoplace abîmée jusqu’à son stand, alors que les commissaires de piste ont dû remettre les barrières en place pour permettre la reprise de la séance interrompue au drapeau rouge.

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Heure de pointe dans le stadium !

De nombreux pilotes ont été gênés dans le stadium par d’autres monoplaces complétement à l’arrêt en préparation d’un tour rapide.

L’effet d’aspiration dans la ligne droite de départ/arrivée sur le tracé de Mexico est énorme, ce qui oblige les pilotes à se laisser de la marge dans le stadium [dernier secteur] pour préparer un tour rapide sans avoir de monoplace dans leur champ de vision.

Le problème est que les pilotes qui sont sur un tour rapide et qui arrivent dans le stadium se retrouvent dans un véritable bouchon. Inutile de préciser que la FIA devrait publier une directive avant la fin de journée pour interdire aux pilotes de ralentir dans le stadium pour la suite du week-end.

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Tableau des temps

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Max Verstappen contre l’idée d’une F1 100% électrique : « J’aime le carburant »

Bien qu’il soit conscient de la problématique du climat, Max Verstappen admet qu’il n’est pas un grand fan des moteurs électriques.

Le pilote Red Bull admet avec une grande franchise qu’il ne voudrait pas d’une Formule 1 100% électrique à l’avenir et estime que la catégorie reine du sport automobile doit continuer à garder des moteurs thermiques.

« Je ne sais pas si je peux dire ça, mais j’aime le carburant. » a déclaré Max Verstappen ce jeudi à Mexico.

« Je n’aime pas l’électrique, j’aime mon petit scooter électrique à la maison, mais pas pour une Formule 1. Je sais que l’environnement est une chose très importante, mais la Formule 1 existe déjà et je ne pense pas que nous devrions réagir de façon trop exagérée ou dramatique. Nous devons continuer, après, si vous n’aimez pas, il ne faut pas regarder. »

Ce week-end dans le paddock du Grand Prix du Mexique, plusieurs pilotes ont pris part au débat sur le changement climatique après la publication d’un message alarmiste de Lewis Hamilton sur les réseaux sociaux la semaine dernière.

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel a lui aussi répondu aux questions des médias sur l’environnement et se veut pour sa part un peu moins conservateur que Max Verstappen en invitant la Formule 1 à en faire davantage pour le climat.

« Je pense que le problème est très clair, et je pense que vous seriez ignorants si vous ne le regardiez pas et bien évidemment, comme Lewis l’a mentionné, il est très difficile pour nous d’obtenir l’acceptation de l’extérieur, car nous n’avons pas la plus petite empreinte carbone possible, principalement parce que les courses ont lieu autour du monde. » a déclaré Vettel à Mexico.

« Nous devons voyager, cela fait donc partie de nos emplois. Mais je pense qu’en général, la Formule 1 devrait faire plus. C’est une plate-forme opérationnelle mondiale et je pense que nous devrions envoyer un message beaucoup plus fort sur ce sujet. »

« Je pense personnellement – c’est possible pour tout le monde – que tout le monde doit faire quelques chose. Il faut contribuer un peu et si le monde entier agissait de la sorte, cela ferait une énorme différence. Je pense qu’il est inévitable que le changement arrive, espérons le plus tard possible. »

Affaire Renault : Hülkenberg assure qu’il n’y aura aucune incidence sur la performance de la RS19

Nico Hülkenberg admet que son équipe n’a pas d’autre choix que d’accepter la décision des commissaires sportifs du Grand Prix du Japon, qui ont disqualifié les deux pilotes Renault.

Les deux pilotes Renault ont été disqualifiés des résultats du Grand Prix du Japon pour une infraction à la réglementation sportive après l’utilisation d’un système automatisé de répartition du freinage sur la RS19.

Pour Nico Hülkenberg, il n’y a pas d’autre choix que d’accepter cette décision des commissaires, alors que le pilote allemand assure que cela n’aura aucune incidence sur les performances de sa monoplace à partir de ce week-end au Grand Prix du Mexique.

« Nous ne sommes pas les décideurs, nous ne sommes pas la FIA, donc c’est assez difficile à dire. » a déclaré Nico Hülkenberg ce jeudi dans le paddock de Mexico.

« Bien-sûr, c’est un peu déroutant, mais pour moi, nous devons l’accepter maintenant. C’est du passé et nous repartons à zéro ici [Mexico]. »

« Je ne pense que cette décision va changer beaucoup de choses pour nous sur la piste en termes de performance et de compétitivité. Je suis plutôt détendu à ce sujet. »

« C’est bien que nous soyons de nouveau en piste avec une course devant nous, nous allons pouvoir faire notre travail et courir à nouveau. »

Devant Raikkonen depuis cinq courses, Antonio Giovinazzi n’a pas changé son approche

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi est le seul à avoir marqué des points pour son équipe depuis la reprise après la pause estivale.

Antonio Giovinazzi ne pense pas avoir changé quoi que ce soit dans son approche des week-ens depuis le début de la saison et qui pourrait expliquer pourquoi l’Italien a marqué plus de points que son coéquipier au cours des cinq dernières courses.

« Non je ne pense pas. Déjà, lors de la première partie de la saison j’étais proche de Kimi. » explique Antonio Giovinazzi.

« Ensuite, la confiance est arrivée au fil du temps et ça allait de mieux en mieux. Après, je ne pense que ce soit quelque chose dont nous devons parler –  j’ai été devant Kimi à trois reprises, mais je suis juste heureux d’avoir cette confiance qui me permet d’être de plus plus en plus rapide. »

« Je pense que nous luttons un peu plus sur un rythme de course maintenant. Donc, j’espère que nous pourrons trouver le bon chemin ce week-end et revenir dans les points, car cela fait déjà deux courses que nous ne marquons pas de point. »

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Alfa Romeo occupe la huitième position avec 35 points inscrits depuis le début de l’année.

Romain Grosjean n’est pas fan de laisser son baquet à un autre pilote le vendredi

Romain Grosjean a indiqué qu’il n’aimerait pas perdre des heures de roulage l’an prochain dans le cas où son équipe lui demanderait de laisser sa place un vendredi matin pour placer un autre pilote.

En Formule 1, il n’est pas rare de voir des pilotes laisser leur monoplace à de jeunes pilotes payants pour une séance d’essais libres du vendredi matin [comme ce sera le cas ce vendredi à Mexico avec Nicholas Latifi au volant de la Williams].

Mais pour le Français Romain Grosjean, le fait de laisser son volant pendant 90 minutes à un autre pilote lors d’un week-end de course signifie que vous ne pouvez pas vous préparer correctement.

« Perdre un vendredi matin n’a jamais été l’idéal. » explique Romain Grosjean. « Cela dépend où vous voulez vous battre et quelles sont vos ambitions. »

« Nous n’avons jamais vu ni Ferrari ni Mercedes ou Red Bull perdre des vendredi, parce qu’ils veulent se battre pour la victoire. »

« Chaque session est importante. Après, si ça doit se faire ça se fera, mais je pense qu’en termes de performance ce n’est jamais l’idéal. »

« Vous devez faire de votre mieux pour votre équipe. En 2015 [chez Lotus], j’ai offert 10 vendredi à Palmer [Jolyon]. Après, tout dépend de la voiture que vous avez, car si vous avez une bonne voiture avec des réglages équilibrés, il est facile de revenir en arrière. Mais s’il y a un gros travail à faire sur la voiture, c’est un gros revers. »

Bien que rien n’ai encore été confirmé pour l’instant, l’équipe Haas est en discussions avec Robert Kubica pour permettre au Polonais de devenir pilote de réserve de l’équipe en 2020. Romain Grosjean estime que Kubica serait un formidable atout pour son écurie.

« Robert est un pilote incroyable. Il a une très bonne expérience en voiture, en course, il a couru différentes dans différentes catégories. Donc, ce serait certainement une aide. »

« Je pense que nos gars dans le simulateur n’ont pas fait du mauvais travail aussi. Pietro [Fittipaldi] et Louis Deletraz ont tous deux fait un excellent travail. »

« Mais avec la réduction des essais [en 2020], Robert serait là pour nous aider. Après, je ne suis pas trop mécontent des gars que nous avons, le seul inconvénient c’est qu’ils n’ont pas trop roulé. »

Sécurité renforcée à Mexico pour éviter les vols à main armée contre les équipes de F1

Les autorités locales de Mexico ont décidé de renforcer les mesures de sécurité cette année autour du Grand Prix du Mexique pour la protection des équipes.

Après le Grand Prix du Brésil, où plusieurs cas de vol à main armée ont eu lieu ces dernières années, le Grand Prix du Mexique est considéré comme un autre GP dangereux pour la Formule 1, notamment parce que les équipes sont devenues ces dernières années des cibles privilégiées.

Face à cette situation, le secrétariat à la sécurité de la ville de Mexico a décidé de renforcer les mesures de sécurité cette année pour le Grand Prix du Mexique en mettant en place des dispositifs plus élaborés, qui comprennent notamment des drones pour assurer une surveillance permanente aux abords du circuit et sur le trajet des équipes qui rejoignent leur hôtel le soir.

En plus de cela, pas moins de 5300 policiers vont également patrouiller à bord de 325 véhicules dans les rues de Mexico tout au long du week-end. Le gouvernement de la ville de Mexico a également mis en place un service de protection spécial lors des transferts entre l’aéroport et le circuit.

Dernièrement, des affrontements ont eu lieu entre des groupes criminels et la police dans les rues de Mexico, ce qui a apporté un sentiment d’insécurité au sein du paddock, comme le confirme Sergio Perez, le local de l’étape.

« Oui, des collègues m’ont posé des questions à propos de cette situation. » a confirmé le pilote Racing Point.

« Nous ne pouvons pas cacher ce qu’il se passe non plus et ce fut une semaine difficile pour tout le pays. »

Le Grand Prix du Mexique se disputera ce dimanche 27 octobre à 20h10 (heure française) et sera à suivre en direct commenté sur F1only.fr.