Hamilton assure que la W15 n’est pas la « méchante sœur » de la W14

Le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, estime que la Mercedes W15 n’a rien à voir avec la W14 de la saison dernière, le Britannique affirmant que sa monoplace 2024 a un plus grand potentiel que sa devancière, bien que les performances ne sont pas encore tout à fait au rendez-vous en ce début de saison.

Après de nombreux changements apportés à son package aérodynamique au cours de l’hiver, l’équipe Mercedes a présenté en 2024 une monoplace bien différente de sa devancière, et bien que les débuts en piste de la W15 ont été encourageants lors des essais hivernaux, force est de constater après les deux premières courses de l’année que l’équilibre de la voiture n’est pas tout à fait là où les pilotes le souhaitent.

Cependant, malgré les difficultés, Lewis Hamilton a nié le fait que Mercedes ait affaire à une monoplace aussi difficile que ses prédécesseurs. 

« Ce n’est certainement pas la méchante sœur [de la W14] ou quoi que ce soit du genre. » a déclaré Lewis Hamilton ce jeudi à Melbourne avant les premiers essais libres du week-end.

« Je pense que nous avons une voiture incroyable et qu’elle a beaucoup de potentiel, et je pense que nous ne l’avons tout simplement pas optimisé avec les réglages et à cause de quelques erreurs. »

« Nous n’étions évidemment pas satisfaits de la performance lors des deux premières courses, mais je pense qu’il y a beaucoup plus de potentiel que nous n’avons pas encore exploité. C’est sur cela que tout le monde se concentre. »

« Nous essayons simplement de comprendre la voiture et nous espérons que ce week-end ce sera un pas en avant. Une énorme quantité de travail a été accomplie, tout le monde a baissé la tête face aux chiffres et je me sens positif pour ce week-end. »

« Nous avons eu deux courses moins géniales, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. » a conclu le Britannique.

LIVE F1 : suivez les EL2 du GP d’Australie en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde de Formule 1 2024. 

Les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie 2024 [EL1] étaient programmés ce vendredi 22 mars à 02h30 du matin (résultats ici), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] était programmée le même jour à 06h00 du matin (résultats ici).

Le samedi 23 mars, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie [EL3] à 02h30 du matin (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de cette troisième manche de la saison est programmée à 06h00 du matin (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Australie 2024 sera donné ce dimanche 24 mars à 05h00 du matin (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 58 tours de course sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre les EL2 du Grand Prix d’Australie en direct, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.

Les EL2 du GP d’Australie en direct 

GP F1 d’Australie – EL1 : Norris devant Verstappen, Albon dans le mur

C’est le pilote McLaren Lando Norris qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie en 1,18.564 (Tendres), le Britannique devance de 18 millièmes la Red Bull de Max Verstappen (Tendres) et de 33 millièmes la Mercedes de George Russell (Tendres).

Derrière, Charles Leclerc, Yuki Tsunoda, Sergio Perez, Lance Stroll, Carlos Sainz, Lewis Hamilton et Oscar Piastri complètent le top dix de cette séance d’essais libres à Melbourne.

Carlos Sainz de retour 

L’Espagnol Carlos Sainz était bien au volant de sa Ferrari ce vendredi à Melbourne pour la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie. Pour rappel, Sainz avait fait l’impasse sur son week-end en Arabie Saoudite en raison d’une appendicite et avait été remplacé par le jeune Oliver Bearman. Désormais rétabli, le pilote Ferrari est donc de retour au volant de sa monoplace. 

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Les pilotes Mercedes en difficulté

Dès le début de la séance, les deux pilotes Mercedes ont rencontré des difficultés avec leur monoplace. Des soucis avec la pédale de freins ont touché les W15 de Russell et Hamilton, tandis que George Russell s’est plaint à plusieurs reprises de vibrations dans son volant.

La situation a semblé se détériorer encore plus en deuxième partie de séance avec un train arrière toujours aussi baladeur, Russell manquant de peu de se crasher à l’entrée du très rapide virage 10, alors que Lewis Hamilton a fait un passage par les graviers au virage 1. Les deux pilotes Mercedes terminent tout de même dans le top dix.

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Albon dans le mur

A 20 minutes de la fin de séance, le pilote Williams Alex Albon a perdu le contrôle de sa monoplace en grimpant sur un vibreur dans le premier secteur. Le Thaïlandais n’a rien pu faire pour éviter l’impact avec le mur dans cette portion très étroite du circuit. Albon va bien, mais les nombreux débris en piste ont forcé la direction de course à agiter un drapeau rouge de longues minutes.

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Alonso abîme son Aston Martin 

Le double champion du monde Fernando Alonso s’est lui aussi fait une belle frayeur au virage 10 lorsqu’il a perdu l’arrière de son Aston Martin. L’Espagnol a eu le droit à un passage par les graviers, ce qui l’a obligé à rentrer au stand pour des vérifications poussées. Il termine cette séance avec le dix-huitième temps.

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La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie est programmée ce vendredi 22 mars à 06h00 du matin (heure de Paris) et est à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Résultats des EL1 en Australie 

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LIVE F1 : suivez les EL1 du Grand Prix d’Australie en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde de Formule 1 2024. 

Les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie 2024 [EL1] étaient programmés ce vendredi 22 mars à 02h30 du matin (résultats ici), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée le même jour à 06h00 du matin (heure de Paris).

Le samedi 23 mars, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie [EL3] à 02h30 du matin (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de cette troisième manche de la saison est programmée à 06h00 du matin (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Australie 2024 sera donné ce dimanche 24 mars à 05h00 du matin (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 58 tours de course sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie en direct, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.

Les EL1 du GP d’Australie en direct 

Mercedes recrute des anciens de chez Ferrari

L’équipe Mercedes a décidé de renforcer son département technique en recrutant des anciens de chez Ferrari, avec Simone Resta au poste de directeur du développement stratégique et Enrico Sampo qui travaillera à ses côtés.

Chez Mercedes, Simone Resta – qui était également directeur technique de l’écurie Haas jusqu’en 2023 – travaillera avec James Allison, avec qui l’Italien a déjà collaboré chez Ferrari entre 2013 et 2016. Resta ne commencera à travailler avec Mercedes qu’à partir de la saison 2025 après avoir observé une période de jardinage, secret industriel oblige.

Simone Resta sera également rejoint par son ancien collègue chez Ferrari, Enrico Sampo, qui a travaillé dans le département simulateur de la Scuderia Ferrari, en tant que responsable des applications logicielles liées à la performance. 

En parallèle, Loic Serra, directeur des performances chez Mercedes, sera remplacé par David Nelson, qui a obtenu une promotion grâce à son rôle dans la division dynamique des véhicules. Serra pour sa part devrait rejoindre Ferrari, mais il continue actuellement à travailler pour Mercedes et aucune date de départ n’a encore été annoncée par l’écurie du constructeur allemand.

Tous ces changements s’inscrivent dans le cadre d’une restructuration du département technique de l’équipe Mercedes alors qu’elle tente de rattraper son retard sur Red Bull Racing depuis maintenant deux saisons. 

Avec ces changements, Mercedes espère ainsi pouvoir faire un grand pas en avant lorsque les nouvelles règlementations techniques seront introduites en Formule 1 à partir de la saison 2026. 

GP F1 d’Australie : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Troisième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, le Grand Prix d’Australie se dispute ce week-end du 22 au 24 mars sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie 2024 [EL1] sont programmés ce vendredi 22 mars à 02h30 du matin (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée le même jour à 06h00 du matin (heure de Paris).

Le samedi 23 mars, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie [EL3] à 02h30 du matin (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de cette troisième manche de la saison est programmée à 06h00 du matin (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Australie 2024 sera donné ce dimanche 24 mars à 05h00 du matin (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 58 tours de course sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 22 mars pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie en direct sur notre Live Center accessible ici.

Esteban Ocon : « Ce n’est pas une situation que nous apprécions »

Esteban Ocon assure que tout le monde reste très motivé chez Alpine pour progresser après que l’équipe du constructeur français ait connu un début de saison difficile, le Français reconnaissant également que personne n’apprécie les difficultés auxquelles est confrontée l’écurie.

Après avoir opté pour un nouveau concept audacieux sur son A524, l’équipe Alpine ne peut que constater que sa monoplace 2024 est mal née après n’avoir marqué aucun point lors des deux premières manches de la saison à Bahreïn et en Arabie Saoudite.

S’exprimant avant le Grand Prix d’Australie programmé ce week-end à Melbourne, Esteban Ocon a admis que la situation est difficile, mais le Français a expliqué comment l’équipe Alpine continuera à se concentrer sur la compréhension de ses problèmes afin d’inverser la tendance au cours des prochaines courses du championnat.

« Nous savons évidemment où nous en sommes. Ce n’est pas une situation que nous apprécions en tant qu’équipe. Je pense qu’aucun d’entre nous, à Viry ou à Enstone, n’aime autant lutter le week-end. » a déclaré Ocon ce jeudi à Melbourne.

« Mais c’est une longue saison et nous travaillons évidemment pour essayer d’optimiser la voiture, comprendre où sont nos problèmes et, espérons-le, changer les choses. C’est plus simple à dire qu’à faire, donc jusqu’à ce que nous y parvenions, ce ne sont que des mots. »

« C’est l’objectif que nous avons en tant qu’équipe, et nous n’allons pas relâcher la pression là-dessus tant que nous n’y sommes pas parvenus. C’est le but de tout le monde. Le moral est bon au sein de l’équipe. Tout le monde est motivé et c’est le plus important en ce moment. »

Interrogé spécifiquement sur le plus gros problème de l’A524, Ocon a répondu : « Il y a beaucoup de petites choses qui ne fonctionnent pas comme nous le souhaiterions, mais le peloton est si serré en ce moment que les détails, en fin de compte, font une énorme différence. »

« Je me souviens avoir été aussi loin sur la grille avec Manor [en 2016], mais aujourd’hui la différence est que le peloton est plus proche. Le peloton est plus compact de la P1 à là où nous sommes et c’est donc une façon très différente de régler les choses. Donc oui, nous verrons où et comment nous progresserons au cours de l’année, mais le but est de progresser. »

Concernant les performances d’Alpine sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne la dernière fois que la Formule 1 est venue en Australie, les deux pilotes avaient abandonné après être entrés en collision.

Hamilton soutient l’action en justice de Susie Wolff contre la FIA

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a félicité Susie Wolff – la directrice de la F1 Academy – pour avoir engagé une action en justice contre la FIA, le Britannique espérant que cela améliorera la transparence et la responsabilité du sport.

Susie Wolff, épouse du patron de l’équipe Mercedes Toto Wolff, a déclaré ce mercredi qu’elle avait déposé une plainte en France contre la FIA pour une enquête lancée par l’instance dirigeante du sport sur un prétendu conflit d’intérêts à la fin de l’année dernière visant le directeur de l’écurie Mercedes et sa femme, directrice de la F1 Academy (à lire ici pour mieux comprendre).

Dans cette affaire, il a été suggéré qu’un commentaire fait par Toto Wolff lors d’une réunion en 2023 avec des directeurs d’équipe, était basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, et a donc servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent. Cette information a déclenché une tempête médiatique visant le couple Wolff.

Après tout le battage médiatique autour de cette affaire, la FIA a indiqué quelques jours plus tard que cette enquête n’a finalement jamais eu lieu et qu’après un examen du code de conduite de la FOM, notamment sur sa politique de conflit d’intérêts, cette affaire était classée sans suite.

Mais après avoir été la cible d’attaques et de diffamations, Susie Wolff avait juré qu’elle demanderait une transparence totale dans cette affaire et ferait tout pour retrouver l’instigateur de cette campagne calomnieuse. Début mars, Susie Wolff s’est donc exécutée et a déposé une plainte auprès de la justice française contre la FIA afin d’obtenir toute la clarté sur cette affaire.

A la veille du Grand Prix d’Australie, le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, a déclaré qu’il était très fier de la démarche entreprise par Susie Wolff pour s’être levée dans un monde où « les gens sont souvent réduits au silence ».

« C’est formidable qu’elle ait sorti cela au yeux du monde [en faisant appel à la justice], car il y a un réel manque de responsabilité ici, dans ce sport, au sein de la FIA. Il y a des choses qui se passent à huis clos, il n’y a pas de transparence. » a déclaré Hamilton ce jeudi à Melbourne.

« Nous en avons besoin, je pense que les fans en ont besoin. Sinon, comment pouvez-vous faire confiance au sport et à ce qui se passe ici ? »

Lewis Hamilton a déclaré qu’il espérait que la décision de Susie Wolff pourrait crée un véritable changement et avoir un impact positif en Formule 1, en particulier pour les femmes dans un sport encore trop dominé par les hommes selon lui.

« C’est un sport dominé par les hommes et nous vivons à une époque où le message est le suivant : si vous portez plainte, vous serez viré. » a ajouté le pilote Mercedes.

« C’est un constat terrible, surtout quand nous parlons d’inclusivité dans le sport. Nous devons nous assurer que nous restons fidèles aux valeurs fondamentales. »

Suite au dépôt de plainte de Susie Wolff, la FIA n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire en cours.

Leclerc arrive en confiance en Australie sur l’un des ses circuits préférés

Le pilote Ferrari Charles Leclerc s’apprête à disputer l’une de ses courses préférées ce week-end en Australie sur un tracé de l’Albert Park qui ne l’a pourtant pas toujours épargné puisqu’en 2023 il n’avait parcouru que quelques mètres avant d’abandonner suite à un accrochage.

Charles Leclerc est arrivé en Australie avec une grande confiance après son podium décroché lors de la dernière manche disputée en Arabie Saoudite, et lorsqu’on lui demande quelles sont ses attentes pour le Grand Prix d’Australie, le pilote Ferrari a répondu : « Il y a deux ans, j’ai réalisé l’une des meilleures courses de ma carrière [en Australie], tandis que celle de l’année dernière a été l’une des pires [donc nous verrons]. » a déclaré Leclerc ce jeudi dans le paddock de Melbourne.

« Jusqu’à présent, notre voiture est performante de manière constante et la façon dont l’équipe aborde chaque séance est très convaincante. »

« En tant que pilotes, nous avons un sentiment de confiance autour de nous et je pense que nous avons tout ce dont nous avons besoin pour bien faire, donc j’ai hâte de prendre la piste ici à l’Albert Park, qui est l’un de mes circuits préférés. »

Après les deux premières courses de la saison, Ferrari a décroché deux podiums avec une troisième place pour Carlos Sainz à Bahreïn et une troisième place pour Charles Leclerc à Djeddah. Le Monégasque estime donc que son équipe débute cette campagne 2024 d’une bien meilleure façon que l’an dernier.

« Je pense qu’il est évident que nous avons fait un pas en avant par rapport à l’année dernière, tout à fait en ligne avec les progrès réalisés vers la fin de la saison dernière. » a ajouté Charles Leclerc.

« Le fait que ce que nous voyons de la voiture soit conforme à nos attentes signifie que nous pouvons être clairs sur la direction à prendre. Nous poursuivons toujours Red Bull, mais nous nous en sortons bien et la voiture est cohérente et prévisible, sans aucun problème ou points faibles majeurs. »

« Notre travail peut donc se concentrer sur l’amélioration de notre rythme, en tirant le meilleur parti de notre package, en évoluant dans la direction que nous avons identifiée. »

Avant le Grand Prix d’Australie, Charles Leclerc occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec huit points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez. 

Max Verstapppen a apprécié les propos de Toto Wolff à son égard

Max Verstappen a indirectement répondu au patron de Mercedes, Toto Wolff, qui a déclaré il y a quelques jours qu’il « adorerait » avoir le triple champion du monde de F1 dans son équipe à partir de la saison prochaine pour remplacer Lewis Hamilton qui rejoindra Ferrari.

A la suite des turbulences au sein de l’équipe Red Bull depuis le début de l’année (l’affaire Horner), l’avenir de Max Verstappen à Milton Keynes a été remis en question et, bien que le Néerlandais dispose d’un contrat jusqu’en 2028, le pilote Red Bull pourrait très bien décider de le rompre pour partir ailleurs.

Dans ce contexte, le patron de Mercedes, Toto Wolff, a laissé entendre que Verstappen serait le bienvenue dans son équipe à partir de l’an prochain, et lorsqu’on demande au principal intéressé ce qu’il pense des propos de Wolff, Verstappen a répondu : « Cela n’a aucun impact sur moi, sur ce que je ferais. Mais c’est évidemment toujours agréable d’entendre cela. » a déclaré Max Verstappen ce jeudi à Melbourne où se dispute le Grand Prix d’Australie ce week-end.

« Toto et moi, nous avons eu nos petits moments, mais c’est normal entre deux équipes qui se battent pour le championnat. Mais le respect a toujours été là. De mon côté, cela n’a pas changé. »

Lorsqu’on lui demande clairement s’il serait prêt à rejoindre Mercedes à l’avenir, le Néerlandais a répondu : « Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui se passera après 2028. Je ne sais pas si je vais rester en F1, signer un nouveau deal, je ne sais pas. »

« Je me suis toujours senti à l’aise chez Red Bull, parce que pour moi c’est comme une deuxième famille. Dans une famille, il peut parfois y avoir, comment dire, pas des désaccords, mais on ne peut pas choisir la famille, on peut seulement choisir ses amis. »

« Pour l’instant, pour moi c’est toujours pareil. Nous nous concentrons uniquement sur la performance et j’aimerai que les discussions portent un peu plus sur la superbe voiture que nous avons, mais je pense que cela viendra. »

Ces dernières semaines, des rumeurs ont suggéré que Red Bull pourrait perdre des personnes clés comme Adrian Newey ou encore Helmut Marko et que cela pourrait inciter Max Verstappen à partir. Le pilote Red Bull a insisté sur le fait qu’il est important à ses yeux que les membres clés restent en place au sein de l’écurie.

« Je suis heureux au sein de l’équipe. Il est très important que nous essayons de garder les membres clés de l’équipe plus longtemps car c’est aussi ce qui va avec la performance. » a-t-il ajouté.

« En fin de compte, c’est la base de la performance. C’est la même chose pour moi, sinon je ne serais pas assis ici, je sais comment ça marche. Avec mon contrat en place, j’ai bien l’intention d’être là jusqu’à la fin car ce serait une belle histoire. »

Stake F1 n’a pas résolu ses problèmes d’arrêt au stand avant Melbourne

Les pilotes Stake F1, Valtteri Bottas et Guanyu Zhou, ont admis à la veille du Grand Prix d’Australie que leur équipe n’avait pas encore résolu ses problèmes d’arrêt au stand qui les ont limités lors des deux premières courses de la saison 2024.

Lors de la manche d’ouverture de la saison à Bahreïn, Valtteri Bottas a vu son arrêt au stand s’éterniser (plus de 50 secondes) en raison d’un problème d’écrou sur l’une des jantes de sa C44, un problème qui a également touché son coéquipier lors de l’épreuve suivante en Arabie Saoudite et qui a finalement coûté des points au Chinois qui se battait alors dans le top dix.

A la veille du Grand Prix d’Australie, les deux pilotes Stake ont admis que leur équipe n’avait pas encore résolu ce problème car elle n’avait pas eu suffisamment de temps entre l’Arabie Saoudite et le départ pour Melbourne.

« Nous n’avons pas résolu le problème à 100% car il y a un délai pour certains composants et matériaux dont nous avons besoin, mais je pense que nous devrions être en meilleure position [à Melbourne] et j’aurais plus confiance en entrant dans les stands. » a déclaré Bottas ce jeudi en Australie.

« On va croiser les doigts pour que tout se passe bien et j’espère que nous pourrons avoir une course propre et nous battre pour des points. »

De l’autre côté du garage, Zhou espère lui aussi qu’un tel problème ne se reproduira pas ce week-end à Melbourne : « Je pense qu’il était clair que nous devions repenser tout le système d’équipement pour l’équipe des arrêts au stand. » a déclaré le Chinois.

« Malheureusement, nous n’avons pas vraiment pu repenser le design [de certaines pièces] pour le moment, mais nous avons effectué déjà quelques ajustements sur l’écrou de roue et les pistolets de roue et nous allons veiller à ce que ce problème soit résolu. Nous croisons les doigts pour que tout se passe bien. »

« Je pense que nous avons un bon niveau en tant qu’équipe, mais nous avons juste besoin d’avoir un week-end propre. Evidemment, les arrêts au stand sont la clé. » a ajouté le Chinois.

Stake F1 Team est l’une des quatre équipes de la grille à ne pas avoir encore marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs après les deux premières manches de l’année. 

Perez admet que ce serait « un coup dur » si Verstappen quittait Red Bull

Sergio Perez n’a pas souhaité commenter les spéculations à propos d’un éventuel départ de l’équipe de son coéquipier Max Verstappen, bien que le Néerlandais est sous contrat avec Red Bull jusqu’à la saison 2028.

Ces derniers jours, des rumeurs ont émergé selon lesquelles Max Verstappen pourrait chercher à quitter Red Bull en activant une clause dans son contrat qui lui permettrait de rompre définitivement ses liens avec l’écurie de Milton Keynes.

Interrogé ce jeudi à Melbourne où se dispute le Grand Prix d’Australie ce week-end pour savoir s’il existe vraiment des clauses de sortie dans les contrats Red Bull, le coéquipier de Max Verstappen n’a pas souhaité s’étendre sur ce sujet car il ne s’agit pour lui que de simples spéculations non fondées.

« Je ne sais pas quelle clause Max a dans son contrat, et je pense qu’il vaut mieux lui demander directement. » a déclaré Sergio Perez ce jeudi à Melbourne.

« Je pense que Max, pour autant que je sache, a un contrat avec l’équipe et est pleinement engagé avec l’équipe. Le reste…je pense que ce n’est pas à moi de commenter, cela n’a rien à voir avec moi. Je me concentre sur mes propres décisions et sur ce que je dois faire. Que nous parlions d’autres pilotes alors que nous ne connaissons aucun fait…je ne vois pas l’intérêt de le faire. »

Lorsqu’on lui demande comment pourrait être la dynamique en interne chez Red Bull si jamais Max Verstappen venait à partir, Perez a ajouté qu’il s’agirait évidemment d’un coup dur pour l’équipe : « Je pense que l’équipe est dans une position très forte. Avec les résultats que nous obtenons actuellement, l’harmonie qu’il y a dans l’équipe, je pense que pour y parvenir, cela prend beaucoup d’années. »

« En ce moment, la dynamique, tout le monde dans l’équipe travaille très bien ensemble, tout le groupe d’ingénierie est vraiment soudé. Cela peut se voir à l’aune de notre efficacité au cours des dernières années. Je ne vois donc aucune raison de changer cela, mais ce serait évidemment un coup dur pour l’équipe si Max devait partir. »

Avant le Grand Prix d’Australie, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec quinze points de retard sur son coéquipier Max Verstappen. Interrogé sur ses performances, le Mexicain estime qu’il y a encore plus à venir de sa part.

« Je pense que je suis dans une bien meilleure position en termes de compréhension [par rapport à l’an dernier à pareille époque]. Je pense que lorsqu’un week-end ne se passe pas comme on le souhaite, nous arrivons à comprendre ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné, et je pense donc que je suis bien meilleur à cet égard. »

« Nous avons beaucoup exploré, surtout vers la fin de l’année dernière, nous avons exploré les réglages de la voiture et nous sommes arrivés à un point où je pense que nous savons à présent dans quelle direction aller. Je suis dans une bien meilleure position. »

« De plus, je commence bien mieux mes week-ends, et je fais beaucoup plus de progrès pendant le week-end, donc dans l’ensemble, je me sens plus en harmonie avec la voiture, avec l’équipe, par rapport à l’année dernière. »

Météo GP d’Australie : les conditions attendues ce week-end à Melbourne

Après les deux premières courses disputées au Moyen Orient, la Formule 1 s’installe à Melbourne ce week-end. Depuis son introduction en 1996, le circuit de l’Albert Park est devenu un rendez-vous incontournable du calendrier, suscitant l’enthousiasme des fans de F1. A l’aube de cette nouvelle course, voyons les conditions atmosphériques attendues pour ce week-end.

En ce début de saison, les écuries et les pilotes arrivent à Melbourne avec un fort désir de marquer le maximum de points. Les Red Bull, dominantes jusqu’à présent, vont devoir défendre leur position face à aux autres écuries de pointe et les équipes plus modestes vont chercher à surprendre et à obtenir des résultats inattendus. Ces rivalités laissent entrevoir une course ouverte et exaltante.

Long de 5,278 kilomètres, le circuit de l’Albert Park, avec son tracé urbain rapide et fluide, offre un défi unique aux équipes et aux pilotes. Les virages serrés, les 4 zones DRS et les longues lignes droites testent les limites des monoplaces, tandis que le décor pittoresque du parc contribue à l’ambiance électrisante de l’événement.

Situation générale

Alors que l’été touche à sa fin dans l’hémisphère sud, le temps est encore bien agréable dans la baie de Melbourne. Une zone de haute pression (1037 hPa) située au sud de l’Australie maintient à distance les intempéries. L’anticyclone se comble progressivement durant le week-end et favorise un flux de Sud à Sud-Ouest instaurant un temps sec mais de plus en plus nuageux pour les trois prochains jours.

Vendredi 22 mars – EL1 et EL2

C’est une journée bien ensoleillée qui est attendue vendredi au-dessus de l’Albert Park. La température atteint un maximum de 22 °C dans l’après-midi avec un index UV de 7. Pendant l’après-midi, il souffle une petite brise (15 à 30 km/h) du Sud. Quelques nuages inoffensifs sont attendus en toute fin de journée et en début de soirée.

Samedi 23 mars – EL3 et qualifications

Après une nuit fraîche (13°C), la journée de samedi débutera sous un ciel très nuageux. En après-midi et pendant la séance d’essais libres 3 (12h30 heure locale) et les qualifications (16h00 heure locale), les nuages se feront plus discrets et le soleil dominera. Le mercure oscillera entre 19°C et 21°C. Côté vent, une bonne brise (entre 15 et 30 km/h) soufflant du Sud est prévue.

Avec l’index UV important, la température de la piste pourrait facilement dépasser 40°C et il sera particulièrement intéressant de suivre le comportement des pneumatiques. Rappelons que ce week-end sera la toute première course de la saison disputée avec les gommes les plus tendres mises à disposition par Pirelli (à savoir les C3, C4 et C5).

Dimanche 24 mars – La course

Les conditions météorologiques pour dimanche à Melbourne seront similaires à la veille. Pour cette première course de la saison, disputée entièrement de jour (départ à 16h00 heure locale), le temps sera sec avec un ciel nuageux et un mercure de 21°C.

Tout au long des 58 tours, les nuages resteront présents et les pilotes devront composer avec un vent du Sud-Ouest faible à modéré (entre 15 et 30 km/h) et un taux d’hygrométrie de 50%.

Pour suivre l’évolution précise des conditions atmosphériques pour la région de Melbourne, les toutes dernières prévisions météo horaires sont à votre disposition sur le site de notre partenaire météo Celinium en cliquant ici. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.

Sainz n’est pas à 100%, mais l’Espagnol est prêt à sauter dans sa Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz a fait le point sur sa convalescence avant le week-end du Grand Prix d’Australie, le pilote Ferrari s’apprêtant à reprendre le volant pour la première fois depuis qu’il a subi une opération pour une appendicite il y a quinze jours en Arabie Saoudite.

Carlos Sainz a été contraint de manquer le Grand Prix d’Arabie Saoudite en raison d’une appendicite, ce qui a permis au jeune Oliver Bearman de faire ses débuts en F1 au volant de la Ferrari ce week-end là en terminant à la septième place pour sa toute première course en catégorie reine.

Ce mercredi à la veille du Grand Prix d’Australie, Ferrari a confirmé le retour de Carlos Sainz au volant de sa monoplace pour la troisième manche de l’année qui se dispute à Melbourne et, bien qu’il n’a pas pu suivre un entrainement physique digne de ce nom au cours des derniers jours, Sainz se dit prêt à sauter dans son baquet.

Lorsqu’on lui a demandé à quel point ce serait un défi de remonter dans sa voiture après ces quelques jours de repos forcé, l’Espagnol a répondu : « Je vous le ferai savoir demain quand je serai de retour dans la voiture et que les forces G me feront un peu bouger. » a déclaré l’Espagnol ce jeudi à Melbourne.

« Mais je me sens prêt. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour récupérer et vous ne pouvez pas imaginer les efforts et la logistique que j’ai déployés pour être en forme pour cette course. Il y a des progrès, je suis très content des progrès que j’ai réalisés et maintenant, comme je l’ai dit, il est temps de monter dans la voiture et de voir comment je me sens. »

Quant à savoir si Ferrari peut se battre contre Red Bull ce week-end à Melbourne s’il se sent en état de piloter, Sainz a ajouté : « Je vais essayer c’est sûr. »

« Ce n’est pas comme si j’étais à 100% parce que, évidemment, j’ai passé 10 jours au lit – pas 10 jours d’entrainement, au simulateur ou de préparation pour un week-end normal. Mais si je suis apte à courir et que je n’ai aucune douleur ni aucun symptôme désagréable, je peux passer un bon week-end et l’objectif sera de défier Red Bull. »

Ben Sulayem blanchi après une enquête de la FIA

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a été blanchi au terme d’une enquête lancée par le Comité d’Ethique de la FIA après avoir reçu un rapport dans lequel un lanceur d’alerte accusait Mohammed Ben Sulayem d’ingérence. 

Il y a de cela quelques semaines, un lanceur d’alerte a déclaré à la FIA dans un rapport que le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, serait intervenu pour faire annuler une pénalité infligée au pilote Aston Martin Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 et « qu’a la demande du président de la FIA » il a été demandé de trouver un moyen pour ne pas homologuer le circuit urbain de Las Vegas en 2023 lorsque la Formule 1 a signé son grand retour dans le Nevada après plusieurs décennies d’absence. 

Suite à ces révélations, la FIA a confirmé qu’une enquête interne a été ouverte en indiquant que le responsable de la conformité avait bien reçu un rapport « détaillant des allégations potentielles impliquant certains membres ».

A la veille du Grand Prix d’Australie qui se dispute du 22 au 24 mars à Melbourne, le Comité d’Ethique de la FIA indique n’avoir trouvé aucune preuve sur le fait que le président de la FIA ait tenté d’interférer avec le résultat du GP d’Arabie Saoudite 2023 ou avec l’approbation du circuit de Las Vegas.

« Après avoir examiné les résultats des enquêtes, le Comité d’Ethique a été unanime dans sa détermination qu’il n’y avait aucune preuve pour étayer les allégations d’ingérence de quelque nature que ce soit impliquant le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem. »

« Les allégations contre le président n’étaient pas fondées et des preuves solides, au-delà de tout doute raisonnable, ont été présentées pour soutenir la décision du Comité d’Ethique de la FIA. »

« La coopération totale, la transparence et le respect du président tout au long du processus de cette enquête ont été grandement appréciés. »

L’affaire est donc classée du côté de la FIA…

Ricciardo ne veut pas être distrait par l’éventualité d’un baquet Red Bull

Daniel Ricciardo assure que le fait de savoir qu’il peut potentiellement obtenir un baquet chez Red Bull en 2025 ne sera pas « une distraction » pour lui cette saison en Formule 1.

Ricciardo – qui se prépare à disputer son Grand Prix à domicile en Australie ce week-end- fait partie des pilotes dont le contrat arrivera à son terme à la fin de cette campagne 2024 et, en tant que pilote de la famille Red Bull, il est naturellement un prétendant pour rejoindre Max Verstappen l’an prochain si jamais l’actuel locataire, Sergio Perez, devait quitter pour une raison ou une autre son baquet. 

Bien qu’il n’a jamais caché qu’il aimerait pouvoir terminer sa carrière chez Red Bull Racing, Daniel Ricciardo assure cependant que cela n’est pas une priorité dans sa tête qu’il ne sera pas distrait par cela tout au long de la saison 2024. 

« Cela ne sera pas une distraction. C’est quelque part dans ma tête, et ce serait évidemment la façon idéale de terminer ma carrière en Formule 1 et de boucler la boucle. » a déclaré l’Australien.

« Maintenant, mon objectif est de pousser ma voiture aussi fort que possible et d’essayer d’obtenir des résultats qui donnent le sourire aux gens et me font moi aussi sourire. Et si cela mène à cela [à un baquet chez Red Bull, ndlr], alors ce serait génial et merveilleux. »

« Mais ce n’est pas mon objectif, c’est une chose sur du long terme pour l’instant. Je me concentre ici [chez Visa Cash App RB] et j’essaie de faire de mon mieux avec cette voiture, cette équipe, et essayer de les amener dans les points. »

Daniel Ricciardo n’est cependant pas le seul pilote à lorgner sur le baquet actuellement occupé par le Mexicain Sergio Perez car, en plus des autres pilotes de la grille dont le contrat arrivera à terme à la fin de cette saison, l’Australien est également en concurrence avec son propre coéquipier, le Japonais Yuki Tsunoda.

« C’est bien d’être comme ça et d’avoir le même objectif pour nous deux, c’est naturel. » estime Daniel Ricciardo à propose du fait que lui et Tsunoda visent le même baquet l’an prochain.

« C’est bien que nous ayons cela quelque part à l’arrière de notre tête, cela pourrait faire ressortir les meilleurs concurrents en nous et, espérons-le, nous poussera un peu plus loin. »

« Mais, est-ce que je m’aligne sur la grille en pensant que si je fais une bonne course je serai dans ce baquet [celui de la Red Bull] ? Non, c’est là comme un objectif, mais je ne suis pas concentré pleinement là-dessus. »

Après un week-end de course, Verstappen coupe les ponts avec la F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a admis qu’il ne ressent pas le besoin d’être connecté 24/24 à la Formule 1 et apprécie le fait de couper les ponts avec le sport lorsqu’il n’est plus dans sa monoplace. 

Bien que les pilotes de Formule 1 bénéficient d’une forte exposition médiatique depuis quelques années – notamment depuis l’arrivée de l’internet et des réseaux sociaux – certains comme Max Verstappen ne souhaitent pas étaler leur vie privée sur la toile et apprécient le fait de se retrouver dans leur bulle à la maison en famille une fois le casque et les gants déposés après un week-end de course.

A la maison justement, Max Verstappen admet qu’il fait tout pour ne plus être en lien direct avec la Formule 1, que cela passe par les réseaux sociaux ou bien l’actualité de la F1 qu’il suit sur son site préféré F1only.fr (humour) En agissant ainsi, le pilote Red Bull pense être moins vulnérable en restant à l’écart.

« Je pense aussi que ce que je fais en privé n’est pas vraiment l’affaire des autres. » insiste-t-il auprès de Formule1.nl lorsqu’on lui demande pour quelle raison il n’est pas très actif sur les réseaux sociaux.

« Je ne suis pas vraiment beaucoup de comptes ou de personnes liés à la Formule 1. J’ignore beaucoup d’actualités concernant la Formule 1, donc elles n’apparaissent pas vraiment dans mon journal. »

« Pour être honnête, je ne suis vraiment d’autres sports et athlètes que pour avoir un peu d’équilibre dans ma vie. Quand je suis à la maison, je ne veux pas tout savoir de ce qu’il se passe dans le paddock. »

« C’est la même chose quand je suis au Brésil pour rendre visite à ma famille, quand je vois mon beau-père (le triple champion du monde Nelson Piquet). »

« Nous ne parlons vraiment pas de course. Il en a assez parlé au cours de sa vie. Il arrive un moment où on ne veut plus en discuter. Je comprends bien; il y a plus que cela dans la vie. »

Désormais âgé de 26 ans, Max Verstappen a débuté sa carrière en catégorie reine à l’âge de 17 ans et a toujours baigné dans le sport automobile depuis sa plus tendre enfance avec son père Jos Verstappen, lui-même pilote de Formule 1 entre 1994 et 2003.

Après Madrid et Vienne, l’expo de la F1 fait escale à Toronto au Canada

L’exposition de la Formule 1 qui plonge les fans au cœur du monde de la F1, fera ses débuts en Amérique du Nord lors de son ouverture à Toronto au Lighthouse ArtSpace le 3 mai 2024.

Toronto est la troisième destination de l’exposition de la F1, après une première mondiale réussie à Madrid, en Espagne, où il est rapidement devenu le salon temporaire le plus vendu du pays en 2023, suivi d’une ouverture record à Vienne, en Autriche, en février.

Prochaine destination donc pour cette exposition : le Canada qui possède un riche héritage en matière de sport automobile, le Grand Prix étant un incontournable du calendrier de la F1 depuis 1967, alors que le pays peut se targuer d’avoir eu des pilotes talentueux en Formule 1, dont Gilles et Jacques Villeneuve.

Les fans de F1 à Toronto auront droit à une expérience immersive dans six salles spécialement conçues, réparties sur 20 000 mètres carrés, qui présentent des interviews exclusives des équipes et des personnalités les plus légendaires du sport ainsi que des voitures emblématiques de Formule 1, des artefacts historiques et des archives vidéo.

Nouveauté à Toronto, les visiteurs pourront s’essayer aux courses d’une voiture de F1 sur des simulateurs de pointe en utilisant des équipements de jeu F1 officiels.

« L’exposition F1 a connu un énorme succès lors de ses visites à Madrid et à Vienne et, compte tenu de l’histoire et de la passion du Canada envers notre sport, nous nous attendons à ce qu’elle soit populaire auprès des fans nouveaux et existants lors de son ouverture en mai à Toronto. » a déclaré Emily Prazer, directrice commerciale de la Formule 1.

« L’expérience a montré que c’est un excellent moyen pour eux de se connecter au sport sous un format différent en dehors d’un week-end de course. »

« Cette première exposition de la F1 en Amérique du Nord reflète l’incroyable croissance que le sport a connue dans la région ces dernières années et montre notre engagement continu à créer de nouvelles façons interactives pour les fans d’apprécier l’histoire de la Formule 1. »

L’exposition de la F1 ouvrira ses portes à Toronto le 03 mai 2024, soit un mois avant que le grand cirque de la Formule 1 ne débarque à Montréal pour y disputer le Grand Prix du Canada.

Ferrari satisfait de la courbe de progression de la SF-24

Chez Ferrari, la courbe de progression de la SF-24 par rapport à la monoplace de la saison dernière semble satisfaire les ingénieurs après les deux premières courses de la saison, bien que beaucoup de travail reste encore à faire pour espérer rattraper une équipe Red Bull toujours aussi dominante.

Depuis le début de la saison 2024, Ferrari a réussi à décrocher deux troisièmes places à Bahreïn et à Djeddah sur deux tracés aux caractéristiques bien différentes, ce qui laisse penser au directeur technique de la Scuderia Ferrari que la SF-24 est une monoplace bien née capable de s’adapter à tout type de circuits.

« Avec deux podiums, on peut être satisfait de la courbe de progression de la SF-24 par rapport à la voiture de l’an dernier. » nous confie Enrico Cardile, directeur technique châssis chez Ferrari.

« Dès les tests de pré-saison et lors des deux premières courses, nous avons vu des signes positifs par rapport au chemin de développement tracé depuis l’année dernière. »

« Bien sûr, nous voulons faire mieux que deux troisièmes places. Red Bull est toujours plus rapide que nous et même si nous avons surpassé les autres meilleures équipes, ce n’est toujours pas suffisant et il y a beaucoup de travail à faire ! »

« Les performances lors des premières épreuves ont montré une bonne corrélation avec les outils de simulation, ce qui est définitivement positif. Disons qu’il n’y a pas eu de surprises. »

Concernant les domaines dans lesquels Ferrari doit encore travailler pour rendre la SF-24 plus compétitive sont désormais connus et, sans surprise, il s’agit une fois de plus de la gestion des pneumatiques en course le dimanche : « Les limitations constatées en usine se sont confirmées en piste. A ce jour, nous avons une idée assez claire des points faibles de la voiture, à commencer par la gestion des pneumatiques et l’équilibre. »

« La Formule 1 est une question d’amélioration et de planification continues et les premiers événements ont confirmé les orientations à prendre en termes de développement ainsi que les priorités que nous nous étions fixées. »

« L’objectif de l’usine est donc de trouver rapidement des performances en soufflerie et de travailler dur pour apporter des mises à jour à la piste le plus rapidement possible, tout en tirant le meilleur parti du package dont nous disposons. »

Lorsqu’on lui demande si la hiérarchie après les deux premières courses de la saison est celle à laquelle il s’attendait, Enrico Cardile a répondu : « Avant la première séance d’essais libres de la saison, il est toujours difficile d’avoir une idée réaliste de la hiérarchie dans le peloton, car chaque équipe n’a conscience que de son propre travail. Cependant, nous ne sommes qu’au début d’une très longue saison et il sera vital d’améliorer la voiture à un bon rythme. »

« L’année dernière, nous avons vu comment la hiérarchie peut changer pour qu’une équipe puisse monter ou descendre. »

« Nous avons commencé comme quatrième meilleure équipe et avons fini par nous battre pour la deuxième place du championnat. Ainsi, au cours des prochains mois, notre seul objectif sera de rattraper le retard sur les leaders actuels. »

Avant le Grand Prix d’Australie programmé du 22 au 24 mars sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 38 points de retard sur Red Bull. 

Carlos Sainz de retour au volant de la Ferrari ce week-end en Australie

L’Espagnol Carlos Sainz sera bien au volant de sa Ferrari ce week-end pour le Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, après avoir fait l’impasse sur la course précédente en raison d’une opération de l’appendicite.

Lors de la dernière manche de la saison disputée en Arabie Saoudite, Carlos Sainz a dû faire l’impasse sur les EL3, les qualifications et la course à Djeddah après que le médecin de l’équipe ait diagnostiqué une appendicite.

Remplacé à la hâte par le jeune Oliver Bearman pour le reste du week-end, Sainz a dû se contenter de regarder la course depuis l’hospitalité Ferrari.

Mais après quelques jours de repos, Carlos Sainz a pu prendre l’avion pour se diriger vers l’Australie où il est arrivé en fin de semaine dernière et l’Espagnol sera bien au volant de sa monoplace ce week-end dès les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie programmés ce vendredi 22 mars à Melbourne.

« Carlos est ici à Melbourne depuis deux jours et il va bien. Nous nous attendons à ce qu’il pilote. » a déclaré un porte parole de la Scuderia Ferrari à la veille du Grand Prix d’Australie.

Si jamais Carlos Sainz ne pouvait pas piloter, Ferrari pourrait toujours faire appel à Oliver Bearman qui est lui aussi présent à Melbourne ce week-end pour participer à la manche australienne du championnat de Formule 2.