Abou Dhabi 2010 – L’éternel regret de Fernando Alonso

Le Grand Prix d’Abou Dhabi 2010 restera dans les mémoires comme l’un des dénouements de saison les plus tendus et frustrants de l’histoire de la Formule 1. Quatre pilotes – Fernando Alonso (Ferrari), Mark Webber (Red Bull), Sebastian Vettel (Red Bull), et Lewis Hamilton (McLaren) – arrivaient à cette dernière manche avec une chance mathématique d’être sacrés champions du monde. Ce qui était censé être un duel passionnant entre les favoris s’est transformé en un cauchemar stratégique pour Ferrari et en une consécration inattendue pour Sebastian Vettel.

Une Grille sous haute pression

Lasituation au championnat était extrêmement complexe : Alonso menait avec 252 points, suivi de Webber (238), Vettel (231) et Hamilton (222). Pour remporter le titre, Alonso n’avait besoin que d’une 4e place, même si Webber ou Vettel s’imposaient. Le Grand Prix s’annonçait comme un véritable jeu d’échecs.

Dès les qualifications, la tension était palpable. Vettel s’empara de la pole position, confirmant que sa vitesse n’était pas un problème. Hamilton se plaçait juste derrière lui, en 2e position, tandis qu’Alonso, l’homme le mieux placé, était 3e. Webber, le plus grand rival d’Alonso, ne prenait que la 5e place. La scène était prête pour le duel : Alonso devait gérer Webber, et éviter la menace lointaine de Vettel.

La Catastrophe stratégique de Ferrari

Le drame s’est noué dès le début de la course. Un accrochage précoce entre Michael Schumacher et Vitantonio Liuzzi a déclenché l’intervention de la voiture de sécurité, forçant certains pilotes, dont Nico Rosberg (Mercedes) et Vitaly Petrov (Renault), à s’arrêter tôt pour changer de pneus.

L’erreur fatale de Ferrari est survenue au tour 11. Mark Webber, sentant qu’il perdait du terrain face à Jenson Button (McLaren) et craignant une usure excessive de ses pneus tendres, a décidé de rentrer au stand. Red Bull était conscient que cette stratégie précoce le contraindrait à rouler le reste de la course en pneus durs, une manœuvre risquée.

Ferrari, obnubilée par la menace de Webber et craignant que l’Australien ne double Alonso grâce à ses pneus frais, a réagi de manière excessive et prématurée. L’équipe a décidé de faire rentrer Alonso dès le tour 15 pour marquer Webber. En sortant des stands, Alonso s’est retrouvé englué dans le trafic, juste derrière la Renault de Vitaly Petrov et la Mercedes de Rosberg.

Le mur Petrov

La décision de faire rentrer Alonso si tôt s’est avérée être un désastre tactique complet. Le pilotage défensif exceptionnel et inattendu de Petrov, qui avait déjà effectué son arrêt, a transformé le Russe en un « mur » infranchissable pour la Ferrari d’Alonso.

Pendant les 40 tours suivants, Alonso est resté prisonnier derrière la Renault, incapable de le dépasser malgré l’avantage de performance de sa monoplace sur le papier. Pendant ce temps, Sebastian Vettel, resté en piste plus longtemps, a pu construire une avance confortable après son propre arrêt, profitant d’une piste claire pour marteler des temps au tour rapides.

En franchissant la ligne d’arrivée, Sebastian Vettel remportait la course, mais surtout, grâce à la 7e place d’Alonso (trop loin pour le titre) et à la 8e place de Webber, il devenait, à 23 ans et 134 jours, le plus jeune champion du monde de l’histoire de la F1. Alonso, qui n’avait besoin que d’une 4e place, a vu son rêve s’écrouler à cause d’une réaction excessive à une menace (Webber) qui n’était pas la menace réelle (Vettel). Ce GP d’Abou Dhabi 2010 fut une leçon brutale sur l’importance de la stratégie et la pression implacable d’un championnat à quatre.

Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Abu Dhabi 2025 ?

La lutte pour le titre de champion de F1 se joue lors de la dernière manche de la saison, le Grand Prix d’Abu Dhabi devant désigner le vainqueur.

Max Verstappen, que beaucoup ne considéraient pas comme un prétendant au titre, s’est assuré de rester dans la course après sa victoire éclatante à Lusail.

Oscar Piastri et Lando Norris (leader du championnat) rêvent de leurs côtés d’un premier sacre mondial à l’arrivée du Grand Prix d’Abu Dhabi.

 

 

Max Verstappen prévient McLaren : « tout peut arriver » à Abu Dhabi

Max Verstappen a adressé un avertissement clair à McLaren, assurant que « tout est possible » dans la lutte pour le titre après l’erreur stratégique commise par l’équipe de Woking lors du Grand Prix du Qatar. La décision controversée de ne pas faire rentrer Lando Norris et Oscar Piastri au stand sous la voiture de sécurité au 7e tour – alors que les pneumatiques étaient limités à un relais de 25 tours maximum – a fait basculer la course.

Profitant de l’arrêt du reste du peloton, Verstappen a repris la tête au fil des séquences d’arrêts et n’a plus jamais été inquiété. Piastri, incapable de revenir sous la barre des dix secondes, a dû se contenter de la deuxième place, tandis que Norris n’a pu sauver que la quatrième position après un dépassement tardif sur Kimi Antonelli dans l’avant-dernier tour.

Avec cette 70e victoire en Grand Prix, le quadruple champion du monde relance totalement la lutte pour le titre avant le dénouement d’Abu Dhabi. Verstappen s’est montré catégorique après l’arrivée, estimant que Red Bull avait su saisir l’opportunité laissée par McLaren.

« Ce fut une course incroyable pour nous. Nous avons pris la bonne décision en rentrant sous le safety car, c’était intelligent », a commenté Verstappen. « Tout se jouera désormais à Abu Dhabi, et dans une finale comme celle-ci, tout peut arriver. »

« Nous resterons dans la course jusqu’à la fin, et je me suis dit « c’est une décision intéressante » [de ne pas rentrer aux stands sous le safety car], je savais que nous avions alors un petit écart, mais il fallait quand même préserver les pneus. Il restait 25 tours, l’usure est très importante ici, mais heureusement, tout s’est bien passé. Tout est possible, nous verrons bien, mais je ne m’en fais pas trop à ce sujet. »

Programme TV et horaire du Grand Prix d’Abu Dhabi F1 2025

La saison 2025 de Formule 1 s’apprête à vivre son épilogue avec le Grand Prix d’Abu Dhabi, ultime étape d’une campagne haletante qui couronnera l’un des trois prétendants encore en lice : Lando Norris, Max Verstappen ou Oscar Piastri.

Comme depuis plusieurs années, les chaînes du groupe Canal+ assureront la couverture complète du week-end. Les trois séances d’essais libres ainsi que les qualifications seront diffusées sur Canal+ Sport, tandis que la course, point culminant de la saison, sera proposée sur Canal+.

La tension monte donc à Yas Marina, où se joueront les derniers points décisifs pour sceller un titre encore totalement ouvert entre Norris, leader sous pression, Verstappen, revenu dans la lutte après sa victoire au Qatar, et Piastri, outsider déterminé à bouleverser la hiérarchie. Le rideau va tomber : reste à savoir sur quel champion.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP d’Abu Dhabi de Formule 1.

Jour Séance Heure française Chaine
Vendredi Essais libres 1 10h30 – 11h30 Canal+ Sport
Vendredi Essais libres 2 14h00 – 15h00 Canal+ Sport
Samedi Essais libres 3 11h30 – 12h30 Canal+ Sport
Samedi Qualifications 15h00 – 16h00 Canal+ Sport
Dimanche  Course 14h00 Canal+ 

Comment Oscar Piastri peut-il devenir champion du monde de F1 à Abu Dhabi ?

La saison 2025 de Formule 1 connaîtra son dénouement à Abu Dhabi, où le titre mondial se jouera entre Lando Norris, Max Verstappen et Oscar Piastri. Grâce à sa deuxième place au Qatar, l’Australien a réussi à préserver ses chances de sacre, même si la tâche s’annonce délicate au Yas Marina Circuit.

Sur le circuit de Lusail, Piastri a consolidé un week-end solide en terminant derrière Verstappen, vainqueur, tandis que Norris a dû se contenter d’une quatrième place inattendue. Ce résultat a resserré le classement avant la dernière manche : Norris mène avec 408 points, tandis que Verstappen pointe à 396 unités et Piastri à 392.

La victoire de Verstappen au Qatar a rétrogradé Piastri à la troisième place du championnat, avec désormais 16 points de retard sur Norris. Malgré ce handicap, plusieurs scénarios laissent encore entrevoir une possibilité de renversement dans la course au titre.

Pour devenir champion du monde à Abu Dhabi, Piastri devra impérativement battre ses deux rivaux. S’il remporte la course, il devra devancer Norris de 16 points et Verstappen de quatre points. Dans le cas où il ne s’imposerait pas au Yas Marina, l’Australien devra alors prendre au moins 17 points à Norris et cinq à Verstappen pour coiffer la couronne mondiale.

Extraction : le processus qui sauve à maitriser par les pilotes et le personnel des circuits

Au-delà de l’ingénierie des voitures, la sécurité en Formule 1 repose sur la rapidité et l’efficacité des équipes d’intervention, notamment les pompiers et le personnel médical de piste. Leur présence et leurs protocoles sont essentiels pour transformer un accident grave en une situation gérable.

Chaque Grand Prix est équipé d’une infrastructure médicale et de secours de premier plan. Des équipes de pompiers de piste sont positionnées à des points stratégiques autour du circuit, prêts à intervenir en quelques secondes. Leurs véhicules sont équipés d’agents extincteurs spécifiques et adaptés aux incendies des monoplaces (souvent causés par des fuites de carburant ou d’huile). La rapidité d’intervention est cruciale, comme on l’a vu lors de l’incendie de Grosjean, où le pompier Alan van der Merwe est arrivé sur les lieux en moins de 10 secondes.

Le Protocole d’Extraction est un entraînement fondamental pour tous les pilotes et le personnel de secours. En cas d’accident, l’objectif est d’extraire le pilote de manière rapide, mais surtout sécurisée. En 2007, suite à l’introduction de nouvelles réglementations sur les cockpits, la FIA a rendu obligatoire le « Test d’Évasion » : le pilote doit pouvoir sortir de sa voiture en moins de 5 secondes en retirant le volant.

Le personnel médical utilise des techniques spécifiques pour maintenir la stabilité de la colonne vertébrale et du cou lors de l’extraction, souvent avec l’aide d’un baquet spécialement conçu pour être retiré avec le pilote. Des équipements comme le Medical Car (voiture médicale) suivent le peloton lors du premier tour, assurant une réponse immédiate aux accidents les plus fréquents au départ. La coordination sans faille de ces équipes est la garantie que, malgré la violence de l’accident, la prise en charge médicale est quasi instantanée.

Marko revient sur ses propos et reconnaît l’erreur involontaire d’Antonelli au Qatar

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, est revenu sur ses déclarations initiales à l’encontre de Kimi Antonelli, qu’il avait accusé d’avoir volontairement laissé passer Lando Norris dans les derniers tours du Grand Prix du Qatar. Le dirigeant autrichien reconnaît désormais que l’incident relevait d’une simple faute de pilotage.

En fin de course, Antonelli résistait à la McLaren de Norris pour la quatrième place et semblait en mesure de conserver sa position jusqu’au drapeau à damier. Une telle issue aurait permis à Max Verstappen de réduire l’écart au championnat à moins de dix points avant la finale d’Abu Dhabi.

Cependant, dans l’avant-dernier tour, une erreur du pilote italien l’a fait sortir de la trajectoire, offrant à Norris une quatrième place précieuse qui lui permet d’aborder Abu Dhabi avec douze points d’avance sur Verstappen.

Juste après la course, Marko avait vivement réagi, accusant Antonelli d’avoir volontairement cédé sa position. Une lecture qu’il dément désormais après avoir revu les images.

« J’ai revu les images très attentivement. La première fois, Antonelli aurait pu se battre un peu plus [face à Piastri]. La deuxième fois, c’était une erreur de pilotage et non une action intentionnelle », a-t-il confié à F1 Insider.

Ce revirement intervient alors que Mercedes a annoncé transmettre à la FIA de nombreux commentaires haineux visant Antonelli, apparus sur les réseaux sociaux après la course.

Après la course, Antonelli a reçu une vague de critiques, y compris des menaces de mort, sur les réseaux sociaux, Mercedes signalant plus de 1 100 commentaires et messages violents sur ses comptes. L’écurie basée à Brackley présentera le message à la FIA dans le cadre de sa campagne « United Against Online Abuse » (Unis contre les abus en ligne). Marko a révoqué son accusation et a exprimé ses regrets pour les abus dont Antonelli a été victime.

« Je suis désolé qu’Antonelli ait reçu autant de critiques en ligne », a ajouté Marko. « Pour être tout à fait clair : il n’a pas laissé passer Norris intentionnellement. »

Mercedes va transmettre à la FIA les insultes visant Kimi Antonelli après le GP du Qatar

L’écurie Mercedes F1 va présenter à la FIA une compilation des messages haineux publiés sur les réseaux sociaux à l’encontre de Kimi Antonelli, après que le jeune pilote italien a été pris pour cible à la suite de son erreur en fin de Grand Prix du Qatar.
Dans l’avant-dernier tour, Antonelli a perdu le contrôle de sa monoplace, permettant à Lando Norris de s’emparer de la quatrième place. Une manœuvre qui a offert deux points supplémentaires au Britannique, leader du championnat avant la finale d’Abu Dhabi avec 12 longueurs d’avance sur Max Verstappen.

Peu après la course, Antonelli a remplacé sa photo de profil par une image noire, tandis que son dernier post Instagram a été inondé de messages de soutien… mais aussi de propos d’une rare violence.
Les outils de modération de Mercedes ont identifié plus de 1 100 commentaires graves ou suspects, dont certains relèvent de menaces de mort. Sur les comptes officiels de l’écurie, plus de 330 messages similaires ont également été recensés.

Mercedes, engagée dans l’initiative « United Against Online Abuse », prend la situation « extrêmement au sérieux » et a décidé de transmettre ces éléments à la FIA.

La polémique a été alimentée par Helmut Marko. Le conseiller de Red Bull avait accusé Antonelli d’avoir « volontairement » laissé passer Norris. Une théorie immédiatement qualifiée d’« idiote » par Toto Wolff, le patron de Mercedes. Marko est finalement revenu sur ses propos, tout en exprimant sa compassion face au torrent d’insultes visant le jeune Italien.

Comment Max Verstappen peut-il devenir champion du monde de F1 à Abu Dhabi ?

La saison de Formule 1 2025 s’apprête à vivre un final explosif, avec une lutte à trois totalement relancée à l’issue du Grand Prix du Qatar. Alors que Lando Norris pouvait mathématiquement décrocher le titre à Lusail, sa quatrième place, combinée à la victoire autoritaire de Max Verstappen et à la deuxième position d’Oscar Piastri, bouleverse totalement la hiérarchie avant la dernière manche à Abu Dhabi.

Verstappen, que peu plaçaient encore dans la course au titre il y a quelques semaines, a parfaitement saisi sa chance au Qatar. Grâce à un rythme implacable et une stratégie maîtrisée après une intervention précoce de la voiture de sécurité, le quadruple champion du monde reste en lice et se place même en solide outsider dans le sprint final. Piastri, constant et incisif, n’a rien pu faire face au Néerlandais mais a conservé de précieux points en terminant deuxième. De son côté, Norris a perdu une opportunité majeure en ne parvenant pas à se hisser sur le podium, une contre-performance qui resserre dramatiquement le classement.

À l’heure d’aborder la grande finale sur le circuit de Yas Marina, trois hommes peuvent encore rêver du titre mondial. Norris conserve la tête avec 408 points, mais voit Verstappen revenir à 12 unités (396), suivi de très près par Piastri avec 392 points. Le scénario est donc limpide : Verstappen devra reprendre 13 points à Norris pour être sacré sans discussion. Une victoire assurerait au Néerlandais une position idéale, obligeant Norris à terminer au moins troisième pour conserver ses chances et empêcher un cinquième sacre consécutif du pilote Red Bull.

La configuration stratégique est également cruciale. Si Verstappen ne fait pas mieux qu’une quatrième place, il perdrait tout avantage au décompte des deuxièmes places, un critère déterminant puisque lui et Norris comptent chacun sept victoires cette saison. Dans ce contexte, chaque position et chaque point auront un poids immense lors du dénouement d’Abu Dhabi.

Toutes les combinaisons possibles pour un sacre de Verstappen seront désormais scrutées à la loupe, alors que la Formule 1 s’apprête à vivre l’une de ses finales les plus serrées et imprévisibles depuis plus d’une décennie.

Comment Max Verstappen peut-il devenir champion du monde de F1 à Abu Dhabi

Si Norris termine…

Verstappen doit finir…

1er

Ne peut pas être champion

2e

Ne peut pas être champion

3e

Ne peut pas être champion

4e

1er

5e

1er

6e

1er

7e

1er

8e

2e

9e

3e

10e

3e

Ne marque pas de point

3e

 

Antonelli détaille l’erreur qui a offert deux points à Norris au Qatar

Kimi Antonelli est revenu sur l’incident qui l’a fait déraper en fin de Grand Prix du Qatar, permettant à Lando Norris de lui ravir la cinquième place et de décrocher deux points potentiellement décisifs dans la lutte pour le titre.

Alors que la course touchait à sa fin, Norris, revenu dans son sillage après un second arrêt tardif, intensifiait sa pression sur l’Italien. Jusqu’alors, Antonelli semblait contrôler la situation, maintenant le pilote McLaren à distance sans réelle difficulté.

Mais dans l’avant-dernier tour, une perte soudaine d’adhérence à l’arrière l’a piégé, offrant à Norris une ouverture immédiate. Le Britannique en a profité pour dépasser la Mercedes et sécuriser une quatrième place qui pourrait peser lourd dans le verdict final du championnat, qu’il aborde désormais avec 12 points d’avance sur Max Verstappen.

Antonelli a expliqué qu’il ne s’attendait pas à ce décrochage :

« Avec les pneus durs, je poussais beaucoup et j’ai fini par entrer dans la zone DRS de Carlos Sainz », a-t-il confié aux médias, précisant que cette situation avait probablement contribué à l’instabilité de sa monoplace.

« Mais dans le virage 9, j’ai eu un gros problème et j’ai failli m’écraser. Je suis sorti de la piste et j’ai perdu ma place au profit de Lando, ce qui était très ennuyeux. Je suis entré un peu plus vite que lors du tour précédent. Évidemment, avec l’air vicié, la voiture est plus imprévisible, car vous avez moins d’appui aérodynamique et les pneus surchauffent davantage. Je suis entré un peu plus vite et j’ai soudainement perdu l’arrière. Je ne m’y attendais pas. »

Antonelli a perdu plusieurs secondes supplémentaires dans le dernier tour, expliquant qu’il continuait à lutter pour garder l’adhérence après avoir ramassé des débris qui s’étaient déposés en dehors de la ligne de course.

« À une telle vitesse, je suis sorti de la piste, puis dans le virage suivant, en ramassant toute la saleté, j’ai encore eu un gros problème et je suis sorti de la piste à nouveau », a-t-il déclaré. « Je dois juste examiner les détails, mais c’était vraiment ennuyeux. J’étais assez à l’aise, car j’étais même hors DRS pendant quelques tours. Mais oui, j’ai juste fait une erreur. »

Lando Norris revient sur l’erreur stratégique de McLaren au Qatar

Lando Norris a balayé toute suggestion selon laquelle l’erreur stratégique de McLaren au Grand Prix du Qatar serait liée aux célèbres « règles papaya » imposées par l’écurie pour garantir l’équité entre ses deux pilotes.

Au septième tour, alors que la voiture de sécurité neutralisait la course à Lusail, McLaren a surpris en ne rappelant ni Oscar Piastri, alors leader, ni Norris, troisième. Ce choix s’est rapidement avéré décisif : leur rival direct pour le titre, Max Verstappen, a profité de l’occasion pour s’arrêter, bénéficiant d’un avantage stratégique majeur dans une course où les pneus étaient limités à un maximum de 25 tours.

Contraints d’effectuer leurs deux arrêts alors que la course battait son plein, Piastri et Norris se sont retrouvés dans l’obligation de dépasser Verstappen en piste pour espérer s’imposer. L’Australien a finalement échoué à moins de huit secondes du Néerlandais, tandis que Norris a dû se contenter de la quatrième place après une course passée en difficulté derrière Kimi Antonelli.

Au classement, Norris rallie Abu Dhabi avec 408 points, contre 396 pour Verstappen et 392 pour Piastri. C’est la première fois depuis 2010 que trois pilotes restent en lice pour le titre lors de la dernière manche.

Dans ce contexte, certains observateurs ont évoqué les règles « papaya » de McLaren — prônant l’égalité absolue entre ses pilotes — pour expliquer l’absence de double arrêt sous safety car. Un principe récemment réaffirmé par Zak Brown, qui avait déclaré préférer perdre le titre plutôt que de favoriser l’un des deux pilotes.

Interrogé sur la possibilité que cette philosophie ait motivé la décision stratégique de l’équipe au Qatar, Norris a sèchement démenti. Le Britannique a rejeté toute corrélation entre les « règles papaya » et le choix de ne faire rentrer aucun des deux pilotes, qualifiant même l’idée d’infondée.

« Non, cela n’a rien à voir. Tout le monde continue de le penser, mais cela n’a rien à voir », a-t-il répondu fermement à Sky Sports F1. « Nous devons simplement avoir confiance dans le fait que l’équipe prend la bonne décision, et c’est toujours un pari. J’ai l’impression que c’est nous qui avons pris le risque, en quelque sorte, mais c’était la mauvaise décision, nous n’aurions pas dû le faire, nous avons perdu la victoire d’Oscar et j’ai perdu la deuxième place. Nous n’avons pas fait du bon travail, mais nous avons fait du bon travail dans d’autres courses, c’est pourquoi nous avons remporté le championnat des constructeurs il y a six courses. Ce n’était pas notre meilleure journée, mais c’est la vie. [Red Bull] était aussi rapide que [samedi], mais ils ont simplement mieux travaillé en équipe et pris la bonne décision. Nous savons déjà pourquoi nous n’avons pas pris la bonne décision ; on ne peut pas toujours tout réussir, alors ils font leur travail et je fais le mien. »

Verstappen s’impose au Qatar et repousse l’attribution du titre mondial à Abu Dhabi

Max Verstappen a remporté le Grand Prix du Qatar et a ainsi empêché Lando Norris de décrocher son premier titre mondial, prolongeant la lutte jusqu’à la finale à Abu Dhabi, où Oscar Piastri sera également en lice. Parti depuis la deuxième place, Norris savait qu’une victoire lui garantirait la couronne 2025, mais il a immédiatement perdu du terrain en se faisant dépasser par Verstappen avant de se retrouver derrière son coéquipier Piastri.

Le tournant de la course est intervenu dès le 7e tour avec l’entrée en piste de la voiture de sécurité. Alors que l’ensemble du peloton passait par les stands, les McLaren, en tête, ont choisi de rester en piste. Une décision stratégique risquée qui a placé Verstappen en position idéale à la relance, le Néerlandais s’élançant troisième avec des pneus frais.

Contraints de creuser un écart suffisant pour effectuer leurs arrêts tout en maintenant leurs chances de victoire, Norris et Piastri n’ont jamais réussi à reprendre les 26 secondes nécessaires. Après l’arrêt de Piastri au 24e tour puis celui de Norris au 25e, Verstappen a repris les commandes avant son propre arrêt au 32e tour.

Piastri est brièvement revenu en tête, mais sans parvenir à distancer Verstappen, qui a repris la première place après la deuxième salve d’arrêts au 42e tour pour l’Australien et au 44e tour pour Norris. Ce dernier a réintégré la piste derrière Carlos Sainz et Kimi Antonelli, en cinquième position.

Dans les derniers tours, Piastri n’est jamais parvenu à réduire l’écart sous les dix secondes, tandis que Norris restait bloqué derrière Antonelli. Il faudra attendre l’avant-dernier tour pour voir le Britannique dépasser le pilote Mercedes-Junior, profitant d’une erreur de ce dernier.

Verstappen s’impose ainsi solidement et ravive une bataille à trois pour le titre lors du dénouement à Abu Dhabi, où 26 points séparent toujours Norris et Piastri, tandis que le Néerlandais reste dans la course.

Classement du championnat F1 2025 après le Grand Prix du Qatar

Découvrez le classement du championnat F1 2025 après le Grand Prix du Qatar, qui s’est déroulé sur le circuit international de Lusail !

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren408
2M. VerstappenRed Bull396
3O. PiastriMcLaren392
4G. RussellMercedes309
5C. LeclercFerrari230
6L. HamiltonFerrari152
7K. AntonelliMercedes150
8A. AlbonWilliams73
9C. SainzWilliams64
10I. HadjarVCARB51
11N. HülkenbergSauber49
12F. AlonsoAston Martin48
13O. Bearman Haas41
14L. LawsonVCARB38
15Y. TsunodaRed Bull33
16E. OconHaas32
17L.StrollAston Martin32
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 800
2Mercedes459
3Red Bull 426
4Ferrari382
5Williams137
6Racing Bulls92
7Aston Martin80
9Haas73
8Sauber68
10Alpine22

Grand Prix de Formule 1 du Qatar 2025 – le classement

Découvrez les résultats complets du Grand Prix de F1 du Qatar 2025, qui s’est déroulé sur le circuit international de Lusail !

Classement du Grand Prix du Qatar

# Pilote Écurie Écart
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull LAP 57
2
 
Oscar PIASTRI

 
McLaren +7.995
3
 
Carlos SAINZ
Williams +22.665
4
 
Lando NORRIS
McLaren +23.315
5
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +28.317
6
 
George RUSSELL
Mercedes +48.599
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +54.045
8
 
Charles LECLERC
Ferrari +56.785
9
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +60.073
10
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +61.770
11
 
Alexander ALBON
Williams +66.931
12
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +77.730
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +84.812
14
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1L
15
 
Esteban OCON
Haas 1L
16
 
Pierre GASLY
Alpine 1L
17
 
Lance STROLL
Aston Martin DNF
18
 
Isack HADJAR
Racing Bulls DNF
19
 
Oliver BEARMAN
Haas DNF
20
 
Nico HULKENBERG
Stake DNF

Grille de départ du Grand Prix du Qatar 2025 (après pénalité)

La Grille de départ du Grand Prix du Qatar 2025

Position

Pilote

Équipe

1er

Oscar Piastri

McLaren

2e

Lando Norris

McLaren

3e

Max Verstappen

Red Bull

4e

George Russell

Mercedes

5e

Kimi Antonelli

Mercedes

6e

Isack Hadjar

Racing Bulls

7e

Carlos Sainz

Williams

8e

Fernando Alonso

Aston Martin

9e

Pierre Gasly

Alpine

10e

Charles Leclerc

Ferrari

11e

Nico Hülkenberg

Stake

12e

Liam Lawson

Racing Bulls

13e

Oliver Bearman

Haas

14e

Alex Albon

Williams

15e

Yuki Tsunoda

Red Bull

16e

Esteban Ocon

Haas

17e

Lewis Hamilton

Ferrari

18e

Lance Stroll

Aston Martin

19e

Gabriel Bortoleto (Pénalité)

Stake

20e

Franco Colapinto

Alpine

 

Oscar Piastri en pole au Qatar devant Norris et Verstappen

Oscar Piastri a signé une pole position décisive au Grand Prix du Qatar, profitant d’une erreur majeure de son rival au championnat et coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Dans une séance de qualifications particulièrement animée, l’Australien a su tirer parti d’un dernier tour parfaitement exécuté pour s’offrir la meilleure place sur la grille, un atout crucial dans la lutte pour le titre.

La journée a débuté par une nouvelle désillusion pour Lewis Hamilton, une fois encore éliminé dès la Q1. Le septuple champion du monde, seulement 18e – exactement comme lors des qualifications sprint – n’a pas réussi à hisser sa Ferrari dans le top 15 malgré un ultime tour lancé en pneus tendres. Il s’agit de sa troisième élimination consécutive en Q1, une série qui ne lui était plus arrivée depuis 2009. Hamilton rejoint dans la zone d’élimination Yuki Tsunoda, très frustré, et Esteban Ocon, juste devant lui. Lance Stroll et Franco Colapinto complètent le groupe des éliminés, alors que Russell, Norris et Piastri ont dominé la séance.

En Q2, le moment fort est venu de Lando Norris, dont le premier temps a été annulé pour dépassement des limites de piste au virage 10. Relégué 15e et sous pression, le Britannique a répondu avec sang-froid en décrochant un excellent 1:19.861, derrière seulement Piastri dans ce segment. Verstappen a terminé troisième. Nico Hülkenberg a manqué Q3 pour seulement trois millièmes, devant Isack Hadjar, Liam Lawson et Oliver Bearman, tous séparés par moins d’un dixième. Gabriel Bortoleto, initialement 14e, reculera au 19e rang avec sa pénalité pour son accrochage avec Stroll à Las Vegas. Alex Albon complète la liste des éliminés.

La Q3 a offert un scénario à suspense. Norris avait pourtant pris les devants après la première tentative avec un tour en 1:19.495, légèrement devant Piastri. Mais lors de son dernier tour, le Britannique a commis une erreur décisive dans le virage 2, ruinant ses espoirs de pole. Piastri n’a pas laissé passer l’occasion et a décroché une pole position déterminante dans la lutte pour le titre, tandis que Norris devra s’élancer depuis le côté sale de la grille. Max Verstappen partira troisième, avec seulement 0,011 seconde d’avance sur George Russell. Kimi Antonelli, Isack Hadjar, Carlos Sainz, Fernando Alonso, Pierre Gasly et Charles Leclerc complètent le top 10.

Leclerc, lui, a vécu une séance mouvementée : un spectaculaire tête-à-queue dans le deuxième secteur a marqué son premier tour, alors qu’un drapeau rouge a brièvement interrompu la Q3 après qu’un autocollant détaché du garage Ferrari a été retrouvé sur la piste, déposé involontairement par une Williams. L’incident fait désormais l’objet d’une enquête.

Classement et résultat des qualifications du Grand Prix du Qatar

Découvrez les résultats complets de la séance de qualification avant le Grand Prix de F1 du Qatar 2025 qui se déroulera ce week-end !

Résultat des qualifications du Grand Prix du Qatar

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:19.387 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:19.495 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:19.651 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:19.662 S
5
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:19.846 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:20.114 S
7
 
Carlos SAINZ
Williams 1:20.287 S
8
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:20.418 S
9
 
Pierre GASLY
Alpine 1:20.477 S
10
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:20.561 S
11
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:20.353 S
12
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:20.433 S
13
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:20.438 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:20.534 S
15
 
Alexander ALBON
Williams 1:20.629 S
16
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:20.761 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:20.864 S
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:20.907 S
19
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:21.058 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:21.137 S

Piastri retrouve de la confiance après son succès en sprint au Qatar

Oscar Piastri s’est montré satisfait de son rythme retrouvé en Formule 1 après sa victoire maîtrisée lors de la course sprint du Grand Prix du Qatar.

Arrivé à Lusail avec ses ambitions pour le titre encore intactes, malgré un retard de 24 points sur son coéquipier Lando Norris au classement général, l’Australien a parfaitement lancé son week-end. Son succès en sprint lui a permis de réduire l’écart à 22 unités avant le Grand Prix de dimanche, dernière course avant la finale de la saison à Abu Dhabi.

Il s’agit également de la première fois depuis le Grand Prix des Pays-Bas que Piastri termine devant Norris dans une session donnant lieu à des points.

Revenant sur son retour en forme après une période plus délicate, Piastri a expliqué :

« Jusqu’à présent, le week-end se passe bien. »

« Tout s’est bien passé lors du sprint. Je suis satisfait de la façon dont les choses se sont déroulées jusqu’à présent, il suffit de continuer sur cette lancée. C’est évidemment un circuit très différent de ceux que nous avons connus jusqu’à présent, avec des vitesses beaucoup plus élevées et une adhérence beaucoup plus importante. Au cours des deux derniers week-ends, ce sont plutôt des problèmes techniques qui m’ont pénalisé, plutôt qu’un manque de vitesse, pour ainsi dire. Ici, tout s’est bien passé jusqu’à présent, et le rythme a été soutenu. C’est un circuit que j’ai apprécié par le passé, donc je m’y plais à nouveau, c’est évident. »

Avec les qualifications à venir, Piastri a affirmé qu’il ne cherchait pas à apporter de changements majeurs à sa voiture dans le but de gagner en vitesse.

« Petit à petit, tout le monde gagne un peu de vitesse au fil des week-ends de sprint », a-t-il déclaré. « Il faut tirer le maximum de la voiture. Nous ferons de notre mieux pour y parvenir, mais je pense que notre vitesse était déjà très bonne ici. Il s’agit plus de réglages que d’essayer de réinventer la roue. »

Lando Norris titré à l’issue du Grand Prix du Qatar si …

Lando Norris conserve une opportunité mathématique de décrocher le titre mondial 2025 lors du Grand Prix du Qatar, malgré une avance légèrement réduite à l’issue de la dernière course sprint de la saison. Oscar Piastri, son coéquipier chez McLaren, a aisément converti sa pole position en victoire, tandis que Norris s’est classé troisième, devancé par George Russell. Max Verstappen, parti sixième, a terminé au quatrième rang et accuse désormais 25 points de retard sur le leader du championnat.

La situation est désormais limpide pour Norris à l’approche de l’avant-dernière manche de la saison : il peut conclure le championnat à Lusail, avant la finale d’Abu Dhabi. Un scénario s’impose comme le plus direct : s’il remporte le Grand Prix du Qatar, il sera automatiquement sacré, peu importe les résultats de Piastri et Verstappen.

Si le Britannique ne s’impose pas dimanche, il devra devancer Piastri de quatre points et éviter de terminer derrière Verstappen pour décrocher le titre. Une huitième place pourrait même suffire, à condition que ses deux rivaux ne marquent aucun point.

Cependant, certains cas maintiennent Piastri dans la course. Si Norris ne prend que trois points d’avance sur lui au Qatar, l’Australien conserverait une chance d’être titré à Abu Dhabi. En cas de finale avec 25 points de retard, une victoire de Piastri combinée à un résultat vierge de Norris lui offrirait le titre au nombre de victoires : huit contre sept.

Ainsi, pour être assuré d’être champion sans gagner à Lusail, Norris doit compter 26 points d’avance sur son coéquipier après le Grand Prix du Qatar. À l’inverse, s’il reste bredouille dimanche, Piastri pourrait même prendre la tête du championnat en cas de victoire au Qatar, relançant totalement la lutte pour la couronne mondiale.

Le jour où Vladimir Poutine a testé une Renault F1

Vladimir Poutine, Premier ministre russe en 2010, s’est transformé en pilote de course pour une journée. Cette démonstration spectaculaire, loin d’être un simple caprice, s’inscrivait dans une stratégie politique et commerciale bien orchestrée pour introduire la Formule 1 en Russie.

Le 7 novembre 2010, aux abords de Saint-Pétersbourg, Poutine a pris le volant d’une monoplace Renault F1 de l’année 2006 (adaptée pour l’occasion). L’événement, tenu sur une route fermée plutôt qu’un circuit, visait à médiatiser le projet du Grand Prix de Russie à Sotchi, dont les négociations étaient alors en cours avec le grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone.

Plusieurs facteurs ont convergé pour rendre cet essai possible. D’une part, le constructeur français Renault avait renforcé ses liens avec le géant automobile russe Lada. D’autre part, la présence de Vitaly Petrov comme premier pilote russe en F1 chez Renault F1 cette saison-là jouait un rôle clé. Oksana Kosachenko, la manager de Petrov, était également impliquée dans les négociations entre le Kremlin et la F1.

Sous la supervision de l’équipe Renault F1 et du directeur de l’écurie, Gérard Lopez, Poutine a enfilé une combinaison jaune et a été briefé sur le fonctionnement du bolide. Malgré le risque et la difficulté d’une telle machine (il a même plaisanté sur le confort du baquet), Poutine a atteint une vitesse de pointe impressionnante de 240 km/h.

Cette opération de communication, qui a permis à Poutine d’entretenir son image d’homme d’action polyvalent (après l’avoir vu en judoka, chasseur ou pilote d’avion), fut un succès. Elle a symboliquement donné le feu vert politique au projet : le Grand Prix de Russie sera officiellement inscrit au calendrier en 2014.

Vous pouvez voir un extrait de cet événement en cherchant Raw Video: Russian PM Putin Drives F1 Car. Cette vidéo présente des images brutes de Vladimir Poutine au volant de la monoplace de Formule 1 en 2010, un moment clé pour la promotion du Grand Prix de Russie.