Gil de Ferran, vainqueur des 500 milles d’Indianapolis en 2003 est décédé ce vendredi 29 décembre 2023. Il avait 56 ans.
Né à Paris, le pilote brésilo-français a été double champion CART en 2000 et 2001 et a ensuite remporté l’Indy 500 en 2003. Devenu consultant pour la télé américaine en 2004, il prend un rôle plus actif au sein de la F1 en 2005 en devant directeur sportif chez Honda, équipe qu’il quitte en 2007.
Il devient plus tard directeur sportif chez McLaren de 2018 à 2021, notamment lors de la tentative infructueuse de qualifier Fernando Alonso pour l’Indy 500 en 2019. Le Brésilien d’origine française est réembauché au sein de l’équipe de Woking en tant que consultant au printemps 2023.
« Tout le monde chez McLaren Racing est choqué et profondément attristé d’apprendre que nous avons perdu un membre bien-aimé de la famille McLaren« , a publié l’équipe sur les réseaux sociaux. « Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille, aux amis et aux proches de Gil de Ferran. »
« Gil faisait partie intégrante de notre équipe. Il était une force formidable sur et hors piste et a eu un impact sur tous ceux qui couraient et travaillaient à ses côtés. Il manquera à tout le monde chez McLaren. »
Zak Brown, PDG de McLaren et ami proche de Gil de Ferran, a ajouté : « Je suis choqué et dévasté d’apprendre la perte d’un grand ami et coéquipier. J’ai couru avec Gil partout dans le monde et je l’ai vu remporter certaines des plus grandes courses. »
« C’est un grand ami depuis plus de 20 ans, il nous manquera beaucoup et on ne l’oubliera jamais« , a déclaré Zak Brown. « Mes plus sincères condoléances à sa famille. RIP Gil. La prochaine victoire sera pour toi. »
Le patron de la F1, Stefano Domenicali, a également réagi à cette triste annonce : « Je suis très choqué et profondément attristé par la nouvelle de la perte de Gil de Ferran. C’était une personne incroyable et un véritable champion, et il nous manquera tous énormément. Nos pensées vont à sa famille en ces moments très tristes. »
Gil de Ferran est décédé en Floride d’une crise cardiaque.
Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a été élu « Pilote de l’année » pour la troisième saison consécutive par les directeurs d’équipe lors du sondage annuel organisé par la Formule 1.
Pour la sixième année consécutive, la Formule 1 a demandé à chacun des dix chefs d’équipe de la grille de soumettre sa liste des dix meilleurs pilotes de l’année, sous réserve que leur classement individuel reste secret. Lors de ce classement, la F1 a attribué des scores aux pilotes sur la base du système de points actuel en Formule 1, le meilleur pilote de chaque liste recevant 25 points, contre un pour le 10ème. Les scores ont ensuite été combinés pour créer le classement final.
Après avoir dominé largement la saison 2023 avec dix-neuf victoires en 22 Grands Prix disputés, c’est le Néerlandais Max Verstappen qui est en tête de ce classement pour la troisième année consécutive et après avoir été élu également « Pilote de l’année » par ses pairs lors d’un précédent vote où seuls les pilotes de la grille ont voté (voir le classement ici).
Max Verstappen devance dans ce classement l’Espagnol Fernando Alonso qui a gagné pas moins de six positions par rapport au sondage de l’année dernière à pareille époque. Le pilote McLaren, Lando Norris, complète le top trois, le Britannique ayant gagné trois positions par rapport à 2022.
Quatrième de ce classement, le pilote Ferrari Charles Leclerc a perdu deux positions par rapport à 2022, le Monégasque devançant le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a quant à lui perdu une position par rapport à l’an dernier.
En sixième position, l’Espagnol Carlos Sainz – seul pilote hors Red Bull à avoir remporté une victoire cette saison à Singapour – a gagné une place depuis le dernier sondage réalisé fin 2022. Le pilote Ferrari devance deux nouveaux entrants – l’Australien Oscar Piastri et le Thaïlandais Alex Albon.
En bas de classement, le Britannique George Russell occupe la neuvième place après avoir perdu six positions par rapport à 2022, tandis que le vice-champion Sergio Perez ferme la marche en dixième place après avoir perdu cinq positions par rapport à l’édition précédente de ce sondage réalisé auprès des dix chefs d’équipe.
Les chefs d’équipe qui ont pris part au vote (par ordre alphabétique) étaient : Alessandro Alunni Bravi, Bruno Famin, Christian Horner, Mike Krack, Guenther Steiner, Andrea Stella, Franz Tost, Fred Vasseur, James Vowles, Toto Wolff.
Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a été élu pour la troisième fois consécutive « Pilote de l’année » par ses pairs après une saison 2023 au cours de laquelle le pilote Red Bull a décroché 19 victoires sur les 22 Grands Prix disputés.
Comme chaque année, la Formule 1 organise un vote auprès des pilotes titulaires de la grille pour élire le « Pilote de l’année », ces derniers doivent évaluer les performances de leurs rivaux et établir leur classement des dix meilleurs pilotes de la saison. Les règles établies par la F1 permettent notamment aux pilotes de voter pour eux-mêmes, alors que chaque liste soumise par les pilotes est totalement secrète.
Pour la troisième fois consécutive, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a été élu « pilote de l’année » par ses pairs après une saison 2023 impressionnante au terme de laquelle le Néerlandais a marqué 575 points, soit 290 points de plus que son coéquipier Sergio Perez – vice-champion du monde 2023 – et 341 de plus que le troisième du championnat du monde, Lewis Hamilton.
Lewis Hamilton justement a été élu deuxième meilleur pilote de l’année par ses pairs, le Britannique devance le double champion du monde Fernando Alonso – l’Espagnol ayant gagné trois positions par rapport au vote réalisé à la fin de la saison 2022 il y a un an.
En quatrième position, on retrouve le Britannique Lando Norris qui devance les deux pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz – respectivement cinquième et sixième de ce classement. Il est d’ailleurs bon de noter que le Monégasque Charles Leclerc a perdu trois positions par rapport au même classement en 2022.
En sixième position de ce top dix, nous retrouvons le pilote Williams, Alex Albon, qui gagne deux positions par rapport à la saison dernière, alors que deux pilotes – Oscar Piastri et Pierre Gasly – sont les deux nouveaux entrants dans ce classement – le pilote McLaren étant classé huitième et le pilote Alpine neuvième.
Enfin, le deuxième du championnat du monde des pilotes, Sergio Perez, occupe la dixième et dernière place de ce classement 2023, le Mexicain a quant à lui perdu deux places par rapport à l’édition 2022 de ce vote.
Les pilotes qui ont pris part au vote (par ordre alphabétique) étaient : Alex Albon, Fernando Alonso, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Nico Hulkenberg, Charles Leclerc, Kevin Magnussen, Lando Norris, Esteban Ocon, Sergio Perez, Oscar Piastri, Daniel Ricciardo. , George Russell, Carlos Sainz, Logan Sargeant, Lance Stroll, Yuki Tsunoda, Max Verstappen, Zhou Guanyu.
Chers lecteurs et lectrices, l’année 2023 touche à sa fin, et c’est donc l’occasion pour moi de vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année. Je vous souhaite de passer des moments de joie et de partage en famille et entre amis.
J’ai eu le plaisir de vous accompagner tout au long de la saison 2023 de Formule 1, de vous tenir informés, de vous faire vivre les différentes séances de roulage en Live lors de chaque week-end de Grand Prix, et je suis très reconnaissant de votre confiance tout au long de l’année et très fier de pouvoir apporter ma contribution pour vous permettre de suivre votre sport préféré au quotidien.
Mais après une longue saison 2023 qui aura débuté en janvier (présentations des F1) et qui s’est terminée en novembre, il est désormais temps pour moi de recharger un peu les batteries afin de pouvoir repartir en pleine forme pour la campagne 2024 longue de 24 week-ends de Grands Prix programmés entre mars et décembre.
En cette période de fêtes, je me permet donc de prendre un peu de recul avec la Formule 1 et de privilégier (pour une fois) ma famille durant quelques jours, ce qui signifie que l’activité sur le site sera réduite à son strict minimum au cours des prochains jours (jusqu’à début janvier). Je reste évidemment en alerte si besoin, mais la priorité pour moi ne sera plus la F1 durant cette courte période.
Je vous remercie encore pour votre soutien tout au long de l’année, je vous souhaite de passer d’excellentes fêtes de fin d’année avec vos proches et amis et je vous dis à très bientôt !
Selon une information rapportée en premier le 23 décembre par la BBC et confirmée par d’autres médias, Steve Nielsen aurait démissionné de son rôle de directeur sportif de la FIA, moins d’un an après avoir été nommé à ce poste. Une information qui n’a toujours pas été confirmée par l’instance dirigeante au moment de la publication de cet article.
La BBC détient des informations selon lesquelles Steve Nielsen aurait quitté son poste car la FIA n’était pas disposée à apporter les changements qu’il estimait nécessaires pour rendre ses opérations de contrôle de course adaptées à leur objectif. Le départ de Nielsen aurait été communiqué en interne le 21 décembre, mais l’instance dirigeante n’a à ce jour pas encore répondu aux sollicitations des médias.
Le départ très probable de Steve Nielsen et celui confirmé de Deborah Mayer – responsable de la commission des femmes de la FIA – quelques jours plus tôt arrivent à un moment où la FIA se retrouve impliquée dans une polémique après avoir lancé une enquête contre le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, et sa femme Susie Wolff [directrice de la F1 Academy], tous deux accusés d’un potentiel conflit d’intérêt après des spéculations médiatiques selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises d’un membre du personnel de la FOM à un chef d’équipe en F1.
On s’attend à ce que la FIA communique sur le départ de Steve Nielsen dans les prochains jours et qu’un remplaçant soit annoncé en début d’année avant la reprise de la saison 2024 de la Formule 1.
Mick Schumacher a admis qu’il avait beaucoup appris sur lui-même en 2023 en tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes après avoir travaillé aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton et du Britannique George Russell.
Après deux saisons passées chez Haas, Mick Schumacher a perdu son baquet de pilote titulaire fin 2022 et a été remplacé par son compatriote Nico Hülkenberg. Sans baquet donc pour la saison 2023, le jeune allemand a trouvé refuge chez Mercedes où il occupe le poste de pilote de réserve, son programme étant essentiellement centré sur du roulage dans le simulateur durant les week-ends de Grand Prix pour tenter de corréler les données acquises sur la piste par Lewis Hamilton et George Russell.
Au cours de cette année au sein de l’une des équipes les plus performantes de la dernière décennie, Mick Schumacher a évidemment beaucoup appris et sait désormais ce qu’il peut apporter à une équipe.
« En tant que pilote, je sais désormais bien mieux ce que j’attends de mon équipe, ce que je vaux et ce que je peux apporter à une équipe. » a révélé Mick Schumacher, cité par le site du championnat du monde.
« Évidemment, au début de ma première année en Formule 1 [en 2021], c’était un peu difficile de savoir exactement quelle devrait être ma position et jusqu’où je pourrais aller avec mes commentaires et tout. »
« Et ayant travaillé avec Lewis et George depuis un an maintenant, je sais en quelque sorte à quel point la barre est haute et jusqu’où je peux aller, et je n’ai aucun problème à partager mes informations à l’avenir. »
« Évidemment, du côté du pilotage, comme je n’ai pas piloté, c’est un peu difficile de travailler là-dessus. » a ajouté le champion de F2 2020. « Mais en général, en prenant toutes les informations que Mercedes m’a données, en observant tout, oui, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait un pas en avant. »
Mick Schumacher a également révélé qu’il avait beaucoup appris de son ancien coéquipier chez Hass, le Danois Kevin Magnussen, qui n’a pas hésité à donner de nombreux conseils au jeune allemand en 2022.
« Beaucoup de pilotes sont généralement égoïstes en Formule 1. Mais d’un autre côté, j’ai également travaillé avec Kevin l’année dernière, et Kevin avait déjà l’expérience de partager une voiture [lors de son passage en Endurance] et de voir l’avantage de travailler avec un autre pilote. Donc, cette philosophie a eu un impact considérable sur moi. »
« Je pense qu’en Formule 1 beaucoup de gens en bénéficieraient si les deux pilotes travaillaient ensemble. » a ajouté l’Allemand.
En 2024, Schumacher sera toujours pilote de réserve de l’équipe Mercedes en Formule 1 en parallèle de son poste de pilote titulaire pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance. Lorsqu’on lui a demande si c’était important pour lui de revenir derrière le volant d’une voiture pour courir après une année en off, l’Allemand a répondu : « Oui, très important. »
« Évidemment, après avoir été absent toute l’année, cela a été difficile. Et je suis juste excité d’être de retour dans une voiture, de faire une course et de relever un nouveau défi. »
« Je suis un pilote de course. Je n’ai pas arrêté de courir depuis 14 ans, donc c’était définitivement un choix clair et une direction claire que je voulais courir à nouveau l’année prochaine. Je vois cela [le championnat du monde d’Endurance] comme un défi. »
« Mais je le vois aussi comme quelque chose où je peux, en tant que pilote, me développer davantage, et j’espère aussi, si mon chemin me mène un jour à la Formule 1, que je pourrai transférer ce développement que j’ai réalisé dans cette série vers la Formule 1. »
Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que l’équipe ne ressentira pas tous les effets de ses nouvelles embauches et de ses investissements dans sa nouvelle soufflerie avant la saison 2025 de Formule 1.
En 2023, l’équipe McLaren a réalisé d’importants progrès qui lui ont permis de faire un pas en avant significatif dans la hiérarchie et de terminer à la quatrième place du championnat du monde des constructeurs. Au cours de l’année, McLaren a annoncé une importante restructuration en interne, notamment avec la création d’une nouvelle structure technique et l’arrivée prochaine de personnes clés dont David Sanchez qui prendra ses fonctions de directeur technique et des performances le 1er janvier 2024.
L’ancien directeur de l’ingénierie de Red Bull, Rob Marshall, rejoindra également l’équipe le même jour, et assumera le rôle de directeur technique, ingénierie et conception, après 17 années passées au sein de l’entreprise basée à Milton Keynes. En plus de tout cela, McLaren a également récemment ouvert sa nouvelle soufflerie, après avoir utilisé celle de Toyota à Cologne en Allemagne durant quelques années.
Maintenant que l’équipe McLaren dispose de tous ces outils et de tout ce personnel, ce n’est qu’une question de temps avant que les résultats ne se concrétisent selon le PDG Zak Brown.
« Nous avons tout ce dont nous avons besoin, mais nous avons besoin d’un peu plus de temps. » a déclaré l’Américain.
« Les mises à niveau [de la monoplace 2023] n’ont pas été effectuées avec certaines de nos dernières technologies. Nous sommes maintenant dans notre soufflerie, nous avons notre nouveau simulateur, notre nouvelle unité de fabrication, donc c’est assez excitant pour nous car nous n’en avons pas encore bénéficié. »
« Nous avons des gens formidables chez McLaren, mais nous avons quelques embauches importantes qui commencent début janvier et qui, je pense, viendront s’additionner – mais, bien sûr, [le développement] de notre voiture 2024 a déjà commencé. »
« Donc, je pense que nous aurons des choses en place en janvier, mais pas tout… 2024 a déjà commencé, donc je pense qu’il faudra attendre 2025 avant de tout maximiser. »
Zak Brown n’a pas oublié de saluer également le travail réalisé par Andrea Stella – team principal de l’équipe – tout au long de la saison 2023 : « Andrea a fait un travail fantastique – c’est un formidable leader. »
« C’est un excellent communicant, il responsabilise l’équipe, il écoute, il donne une excellente direction – je ne peux pas dire assez de bonnes choses à son sujet. » a-t-il ajouté.
En 2024, l’équipe McLaren fera de nouveau confiance au même duo de pilotes avec Lando Norris et Oscar Piastri.
Les écuries Williams et Sauber ont annoncé ce vendredi la date de présentation de leur monoplace de F1 pour la saison 2024 qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.
Les deux équipes dévoileront leur nouvelle monoplace le même jour, soit le 5 février 2024. Elles sont donc actuellement les premières à dévoiler leur monoplace 2024 puisque la Scuderia Ferrari a annoncé récemment qu’elle lèverait le voile sur sa future Formule 1 le 13 février, soit la veille de la St Valentin.
Aucun détail n’a encore été dévoilé concernant ces lancements, que ce soit chez Williams, Sauber ou bien Ferrari, et il faudra donc encore attendre un peu avant de connaître les noms des monoplaces, bien que chez Williams cette dernière devrait en toute logique s’appeler FW46 dans la lignée de la FW45 de la saison 2023.
Pour rappel, la saison 2024 débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn et se terminera le 08 décembre avec le Grand Prix d’Abou Dhabi. Il y aura 24 week-ends de Grand Prix au calendrier de la Formule 1 en 2024.
L’équipe Aston Martin a publié une courte vidéo (voir au bas de l’article) dans laquelle on peut se rendre compte de l’avancée des travaux de construction de son tout nouveau campus à Silverstone, un campus qui abritera des bureaux mais aussi et surtout une toute nouvelle soufflerie.
La construction de ce tout nouveau siège social d’Aston Martin est un jalon culturel important pour le sport – il s’agit de la première toute nouvelle usine de F1 au Royaume-Uni depuis 17 ans, la plus récente étant le McLaren Technology Centre, à Woking, qui a été officiellement ouvert en 2004.
Le développement du nouveau site s’accompagne également d’une ambitieuse campagne de recrutement. L’équipe Aston Martin a déjà effectué plusieurs nominations techniques notables au cours des derniers mois et continue activement de recruter à tous les niveaux de l’organisation. Bon nombre des nouveaux rôles seront occupés par des experts travaillant déjà dans le secteur du sport automobile, mais d’autres seront ouverts aux talents locaux.
Ce tout nouveau campus est composé de plusieurs bâtiments. Le premier de ces bâtiments est terminé depuis quelques mois déjà et l’équipe a commencé à s’y installer. Il abrite le bureau d’études de l’équipe, les zones d’ingénierie, de production, de commerce et de fabrication.
Concernant les autres bâtiments, les travaux ont pris un peu de retard ces derniers mois, mais Aston Martin prévoit toujours une livraison de sa nouvelle soufflerie et de son nouveau simulateur au mois de septembre 2024 comme l’explique le directeur du projet Guy Austin dans une vidéo publiée par Aston Martin.
« Je me tiens devant le bâtiment 3, qui abrite notre nouvelle soufflerie. » explique Guy Austin au début de la vidéo.
« La soufflerie elle-même devrait être achevée en septembre prochain en 2024, mais nous allons en fait commencer à déménager notre matériel ici à partir de début janvier. »
Pour rappel, la nouvelle usine de trois unités est construite sur un terrain en face du circuit historique du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone : un bâtiment abritera les ressources de conception, de fabrication et de marketing de l’équipe ; un second sera occupé par la toute nouvelle soufflerie ; et le troisième sera réaménagé et réutilisera les locaux de l’usine existante en un hub central comprenant des équipements pour le personnel et un centre logistique.
Daniel Ricciardo estime que 2023 fut une « année positive » pour lui, malgré sa blessure à la main gauche qui lui a valu une absence prolongée de plusieurs semaines entre le Grand Prix des Pays-Bas et celui des Etats-Unis.
L’Australien Daniel Ricciardo a fait son grand retour sur la grille de la F1 en tant que titulaire cette saison lorsque Red Bull a pris la décision de ne pas conserver le Néerlandais Nyck de Vries, remercié juste avant le Grand Prix de Hongrie et remplacé donc par Ricciardo. De retour en Formule 1, Daniel Ricciardo a disputé sa première course à Budapest, puis le Grand Prix de Belgique une semaine plus tard.
Au retour de la trêve estivale, le paddock a posé ses valises à Zandvoort aux Pays-Bas où Ricciardo a eu un accident lors de la deuxième séance d’essais libres, obligeant le pilote AlphaTauri à subir une intervention chirurgicale et à rester éloigné des circuits durant cinq Grands Prix.
Interrogé pour savoir si sa blessure à la main gauche a terni en quelque sorte son retour en Formule 1 cette année, Daniel Ricciardo a répondu : « J’aurais aimé que cela n’arrive jamais, car c’était inconfortable et douloureux, mais peu importe. » a déclaré le pilote AlphaTauri.
« Maintenant que c’est évidemment fait, je considère toujours cette année comme positive, car quand j’étais assis ici [à Abou Dhabi] il y a un an [lorsqu’il disputait sa dernière course avec McLaren], je me disais : « Est-ce que cela pourrait être ma dernière course ? »
« Honnêtement, je n’exagère pas en disant cela. Je ne savais vraiment pas. Honnêtement, je pensais que c’était 50/50. Donc, pour vivre en quelque sorte l’année que j’ai eue – on peut oublier la main. Je me sens juste un peu… renaître à nouveau, c’est en quelque sorte le mot juste. Je me sens revigoré, j’ai définitivement un second souffle. »
« Même si je parle de la main, le fait que cela ne ressemble pas à un revers en dit probablement long. Je pouvais voir comment certaines personnes voyaient peut-être cet accident malchanceux avec de lourdes conséquences du genre : ‘ouais, peut-être que Daniel devrait simplement renoncer, c’est probablement juste un signe qu’il devrait simplement y mettre un terme [à sa carrière]’. »
« Mais je n’ai jamais pensé ça, je n’ai jamais ressenti ça. C’était donc peut-être encore plus puissant dans la décision d’essayer de botter des fesses ! »
Daniel Ricciardo a terminé l’année avec l’honneur d’obtenir le meilleur résultat d’AlphaTauri en 2023 avec sa septième place au Grand Prix du Mexique. L’Australien fera à nouveau équipe avec le Japonais Yuki Tsunoda en 2024 – quand AlphaTauri sera sous la direction de Laurent Mekies, qui remplace Franz Tost en tant que chef d’équipe.
On s’en souvient tous, le tant attendu Grand Prix de Las Vegas a débuté dans le chaos, puisque après seulement quelques minutes de roulage en EL1 la direction de course a décidé d’agiter un drapeau rouge après qu’une plaque d’égout se soit détachée au passage des monoplaces. Le problème est que le pilote Ferrari Carlos Sainz a percuté de plein fouet cette plaque en acier, ce qui a fortement endommagé sa monoplace, obligeant l’Espagnol à immobiliser sa SF-23 sur le bord de piste.
Après cet incident, la FIA a pris la décision de retarder le début de la deuxième séance d’essais libres pour permettre aux commissaires de vérifier toutes les plaques d’égout sur l’intégralité du circuit long d’un peu plus de six kilomètres. Une fois les vérifications effectuées, les pilotes ont été autorisés très tard dans la nuit à reprendre la piste pour disputer les EL2, ce qui nous a valu une séance d’essais libres à huis clos, avec des spectateurs ayant pourtant payé leurs places, renvoyés chez eux pour des questions « logistiques ».
Dans ce contexte un peu particulier, Ferrari a soumis une demande de dérogation au Règlement sportif aux commissaires de course pour permettre de remplacer sur la monoplace de Carlos Sainz toutes les pièces endommagées par un élément extérieur (la plaque d’égout) et qui n’était pas de la faute de l’équipe, sans écoper d’une pénalité, mais la FIA s’est montrée totalement inflexible et les commissaires ont appliqué les règles.
En effet, les commissaires ont estimé que même si les dommages ont été causés par des « circonstances extérieures très inhabituelles », l’article 2.1 du Règlement sportif de la Formule 1 oblige tous les officiels, y compris les commissaires sportifs, à appliquer le règlement « tel qu’il est rédigé », et c’est donc ce qu’ont fait les commissaires en infligeant une pénalité de dix places sur la grille du Grand Prix de Las Vegas à Carlos Sainz.
Présent à Madrid ces derniers jours dans le cadre d’un événement organisé par l’un des sponsors de l’équipe Ferrari, l’Espagnol Carlos Sainz est revenu un peu plus en détails sur cet incident qui lui a coûté une pénalité de dix places à Las Vegas, et le pilote Ferrari n’a visiblement pas encore digéré la sanction qu’il trouve toujours injuste.
Lorsqu’on lui demande précisément comment il fait pour gérer la frustration dans de telles circonstances, Sainz a répondu : « La frustration est quelque chose de très difficile à gérer quand tu es quelqu’un de compétitif avec tellement de désirs. Surtout quand tu as mis tellement d’efforts, tellement de travail lors de la préparation d’une course, d’une année, et soudain des choses comme ça t’arrivent. »
« Une plaque d’égout fracasse ta voiture. Elle était pratiquement détruite. Quand on regarde ce qui s’est passé, c’est une chose qu’on ne peut pas voir, c’est plutôt la faute du circuit ou de la FIA, et ensuite ils vous pénalisent. On vous dit : ‘tu vas obtenir dix places de pénalité et tu vas devoir t’élancer de l’arrière’. »
« Ce sont des choses, honnêtement, qui montrent que le sport et la Formule 1 ont encore des choses à améliorer, clairement. Personne en Formule 1 n’était d’accord avec cette pénalité et personne n’était content de cette situation. Donc, cela montre que le sport doit continuer à progresser. Mais c’est aussi ça le sport, il y a des moments où vous êtes frustré car il vous arrive des choses très difficiles à contrôler. »
Comme une explosion !
Concernant l’incident en lui-même, lorsqu’on demande à Carlos Sainz s’il savait ce qu’il venait de se passer lorsqu’il a percuté la plaque d’égout sur la piste, l’Espagnol a répondu : « Non, je ne pouvais pas voir. En plus d’être une course de nuit, on ne voyait pas bien avec l’asphalte noir. Même à la télévision on n’a pas pu le voir. »
« J’ai eu une grosse frayeur, parce que comme je l’ai dejà dit, la plaque d’égout est entrée au milieu du châssis et a tapé mon baquet au niveau du bas du dos. J’étais un peu sous le choc parce que je me suis demandé ce qu’il se passait. Cela ressemblait pratiquement à une explosion. »
« Si on regarde des images de l’extérieur, il semble que la voiture explose. Ça m’a fait peur. Mais le plus important, dieu merci, il ne s’est rien produit [de grave] et j’ai pu concourir pour le reste du week-end. Cela m’a coûté une pénalité et le changement de la monoplace entière. »
Ce sont les règles !
Récemment, Derek Warwick, l’un des commissaires de course ayant officié au Grand Prix de Las Vegas en novembre dernier, a reconnu que la pénalité sur la grille de départ infligée à Carlos Sainz n’était pas juste mais inévitable en raison du règlement du championnat du monde de F1.
« C’est un travail difficile pour un steward, comme pour un arbitre, et nous devons être impartiaux, nous devons être stricts et nous devons être durs, même si parfois cela nous fait mal. » a déclaré Warwick, cité par Reuters.
« La pénalité que nous avons dû infliger à Sainz à Las Vegas, c’était mal, nous avons travaillé très dur pour que cela n’arrive pas mais ce sont les règles. »
Alex Albon a expliqué comment le septuple champion du monde de F1, Michael Schumacher, a contribué à inspirer son propre parcours en Formule 1, le pilote Williams admettant qu’enfant il se mettait rapidement en colère lorsque l’Allemand ne gagnait pas une course le dimanche.
Le Thaïlandais Alexander Albon a débuté sa carrière en Formule 1 en 2019 avec l’écurie Toro Rosso, avant d’être directement promu chez Red Bull Racing en plein milieu de saison en remplacement direct du Français Pierre Gasly dont les performances n’étaient pas satisfaisantes. Après avoir terminé la saison 2019 chez Red Bull, Albon a été conservé pour 2020, mais ses performances décevantes face à Max Verstappen ont une nouvelle fois obligé l’équipe à le remplacer par Sergio Perez dès la campagne 2021.
Après avoir passé une année en off en tant que pilote de réserve pour Red Bull, Alex Albon a finalement trouvé un baquet de titulaire chez Williams en 2022, ce qui lui a permis de revenir à temps plein sur la grille. En 2023, Albon a terminé treizième du championnat du monde des pilotes et a inscrit 27 des 28 points marqués par Williams.
Revenant sur son enfance dans le podcast High Performance, Alex Albon a admis qu’il était devenu un véritable fanatique de Formule 1 dans son enfance, notamment à cause ou grâce à Michael Schumacher qu’il suivait assidûment.
« J’étais un enfant obsédé en grandissant. L’un de mes premiers mots a été ‘Ferrari’, que je disais ‘Rari’. C’était les Ferrari avec leurs échappements, j’adorais voir les quatre sorties d’échappement avec la fumée. Donc, j’avais toujours l’habitude de crier ‘Fumée’ ou ‘Rari’. » a expliqué Alex Albon.
« En ce qui concerne les sensations avec les voitures, j’étais un grand fan de Michael Schumacher. Quand j’étais enfant, j’avais l’habitude de faire de grosses crises si Michael ne gagnait pas. »
« Ma mère avait une VHS [vidéocassette, ndlr] des meilleurs moment de la Formule 1 en 2001, et je connaissais toutes les courses qu’il avait gagnées cette année-là. Donc, dès que j’avais une pause – ou bien une mauvaise journée – je mettais direct Michael qui gagne. »
« Tout ça c’était au début. J’ai toujours voulu être pilote de course et mon père courait lui-même. Je le qualifierais de semi-professionnel, je pense qu’il aimerait ça ! Mais il était bon, il faisait vraiment bien son travail. »
« Je me suis en quelque sorte lancé dans la course quand lui s’est arrêté, on s’est croisé. Vous savez, il était mon ingénieur, mon mécanicien, mon chauffeur, mon entraîneur. C’était vraiment une affaire de père-fils. »
En 2024, Alex Albon pilotera pour la troisième saison consécutive pour Williams. Le Thaïlandais sera toujours associé à l’Américain Logan Sargeant dont le contrat a été prolongé très tardivement.
Pirelli – manufacturier unique de la F1 – a dévoilé les chiffres de la saison 2023 de Formule 1 qui s’est terminée avec le Grand Prix d’Abou Dhabi en novembre dernier. Une campagne longue de 22 courses disputée entre mars et novembre.
Près de huit fois la circonférence de la Terre : c’est la distance totale parcourue par les pneus Pirelli lors des 22 Grands Prix disputés au cours de la saison 2023. En effet, 307 925,8 kilomètres ont été accumulés en 60 473 tours grâce aux 6 847 trains de pneus utilisés pour au moins un tour par les pilotes alignés parmi les dix équipes participant au championnat du monde de Formule 1.
La grande majorité du kilométrage a été parcouru avec des pneus slicks : seulement 6,31 % de la distance a vu le Pneus Intermédiaire et le pneu Full Wet comme protagonistes.
Le grand protagoniste – il ne pouvait en être autrement puisqu’il était présent dans chaque événement – était le C3 : en effet, 105 499 kilomètres ont été parcourus avec ce composé, soit plus d’un tiers du total des kilomètres (36,57 %).
Le C4 (27,43 %) est le deuxième composé le plus utilisé, suivi du C2 (15,41 %) et du C5 (13,55 %) tandis que le composé le moins utilisé était le C1 (5,73 %). À ce total s’ajoutent également les 3 800 kilomètres parcourus pendant les week-ends de course avec les prototypes, une circonstance qui s’est produite sur trois circuits : Barcelone, Suzuka et Mexico.
Oscar Piastri a réalisé le plus long relais de l’année au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Pour sa deuxième participation dans la catégorie reine, le pilote australien de l’équipe McLaren a dû s’arrêter à la fin du premier tour pour remplacer l’aileron avant endommagé après un contact avec Pierre Gasly en équipant sa monoplace d’un train de C2 qui l’a mené jusqu’au drapeau à damier, pour une distance totale de 302,5 kilomètres.
Dans ce classement spécial, Piastri a battu de seulement deux kilomètres Esteban Ocon qui a atteint 300,1 kilomètres à Bakou avec un seul jeu de C3, montés au départ – effectués depuis la voie des stands – et conservés jusqu’à l’avant-dernier des 51 tours prévus.
En outre, la piste urbaine de la capitale de l’Azerbaïdjan a également accueilli le plus long relais de l’année avec le pneu le plus tendre : Valtteri Bottas a parcouru toute la longueur (17 tours, soit 102 kilomètres) de la course Sprint samedi après-midi avec un train de C5. Le même pilote finlandais détient également le record des kilomètres parcourus consécutivement avec le composé le plus dur, grâce aux 32 tours (188,4 kilomètres) effectués à Silverstone. Le relais le plus long avec le C4 a encore été réalisé par une Alfa Romeo : 212,7 kilomètres accumulés par Guanyu Zhou lors de la course de Singapour.
La saison 2023 de F1 a vu alterner trois formats de week-end avec autant de réglementations différentes relatives à l’utilisation des pneumatiques : le format classique avec trois séances d’essais libres, une qualification et la course s’est déroulée 14 fois ; le format dit « Sprint » a été utilisé six fois, qui comprend seulement une séance d’essais libres le vendredi, suivie des qualifications pour la course, du Sprint Shootout et de la course Sprint le samedi, le dimanche étant toujours dédié à la course ; l’ATA (Alternative Tire Allocation) a été testée à deux reprises, dans le but d’identifier des solutions pour une gestion plus efficace des pneus. Il est également vrai qu’un millier de trains de pneus slicks apportés lors des 22 épreuves n’ont jamais été utilisés et que 732 autres ont roulé entre un et trois tours.
En ce qui concerne les pneus pluie extrême (Full Wet), Pirelli a commencé cette année à appliquer un procédé – connu sous le nom de « strip-and-fit » – qui permet de mettre à disposition des équipes pour d’autres épreuves des pneus déjà montés mais non utilisés : cela permettra pleinement une décision décisive pour optimiser la gestion des pneumatiques, sachant qu’en 2023 par exemple, 1 304 trains de ces deux types de pneumatiques n’ont effectué aucun tour.
De tous les Grands Prix 2023, celui des Pays-Bas a été la course au cours de laquelle les pneus ont été remplacés le plus souvent, compte tenu à la fois des arrêts aux stands réels et des modifications apportées sous le régime du drapeau rouge.
En raison du changement continu des conditions climatiques, la pluie étant le protagoniste de temps en temps, 82 changements de pneus ont été effectués, tous les types – les trois composés slicks, l’intermédiaire et l’extrême mouillé – ayant goûté au moins une fois l’asphalte à Zandvoort. A l’inverse, la course qui a vu le moins de changements de pneumatiques a été Miami, où les vingt pilotes au départ n’ont effectué que l’arrêt au stand obligatoire exigé par le règlement sportif. En prenant également en compte les courses Sprint, un total de 871 changements de pneus ont été effectués.
La palme de l’événement le plus chaud de l’année – du moins en termes de température de l’air – est revenue à Austin : 34,7 °C le samedi en sprint, 32,8 °C en course le dimanche. De l’autre côté, il y a Zandvoort, avec une température moyenne de 15,1 °C. Côté asphalte, le record de chaleur était détenu par le Hungaroring avec 53,6 °C tandis que le plus froid était celui de Las Vegas (18,5 °C).
Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a « pleinement confiance » dans son équipe pour faire en sorte de développer pour la saison 2024 une monoplace capable d’aller se battre contre l’équipe championne du monde en titre Red Bull.
Le Britannique Lewis Hamilton a terminé troisième du championnat du monde des pilotes 2023 au volant d’une monoplace qui n’a cessé d’évoluer tout au long de l’année après un début de campagne plus difficile que prévu pour l’écurie du constructeur allemand. Malgré le manque de performance face à Red Bull, Hamilton a – grâce à une certaine régularité avec un seul abandon au Qatar et une disqualification à Austin – réussi à devancer les pilotes Ferrari, mais aussi le pilote Aston Martin Fernando Alonso au championnat.
S’exprimant en fin d’année lors du gala de remise des prix de la FIA en Azerbaïdjan, le pilote Mercedes a indiqué qu’il s’était rendu à l’usine de Brackley après la dernière course de la saison disputée à Abou Dhabi et qu’il avait pu voir pour la première fois sa future monoplace 2024 dans la soufflerie.
« C’est toujours une période excitante dans l’année. J’ai pu voir la voiture dans la soufflerie. Je passe toujours par la soufflerie quand je vais à l’usine et je peux voir dans quelle direction elle évolue. » a expliqué Lewis Hamilton.
« Avant de partir, je suis revenu juste pour voir où nous en étions, et quand je reviendrai [en début d’année], ce sera à nouveau un animal différent. »
« J’ai pleinement confiance en tous ceux qui travaillent et j’espère que nous serons dans une position beaucoup plus compétitive la saison prochaine. »
En 2023, Mercedes a tout de même réussi à terminer deuxième au championnat du monde des constructeurs avec trois points d’avance sur la Scuderia Ferrari et Lewis Hamilton a donc tout naturellement félicité son équipe pour le travail abattu tout au long de l’année.
« Je dois remercier mon équipe parce qu’ils n’ont jamais abandonné cette année. Nous avons débuté avec la sœur de la voiture de l’année précédente qui n’était pas bonne et pas amusante à piloter pendant la majeure partie de l’année. Mais personne n’a abandonné. » a ajouté Hamilton.
« Tout le monde a continué à pousser chaque jour et c’est ce qui m’a le plus inspiré. J’espère que nous reviendrons la saison prochaine et que nous donnerons tout. »
Les premiers tours de roue des nouvelles monoplaces pour la saison 2024 auront lieu à Bahreïn dans le cadre des essais de pré-saison qui se dérouleront du 21 au 23 février.
Honda a annoncé en cette fin d’année que sa branche américaine récemment rebaptisée Honda Racing Corporation USA (anciennement Honda Performance Development) jouera un rôle accru dans les activités mondiales de sport automobile de Honda, y compris dans le programme de développement de groupes motopropulseurs de Formule 1 avec l’écurie Aston Martin à partir de 2026.
Collaborant en tant qu’entité mondiale, les deux branches de course indépendantes de Honda – HRC Japan et HRC US – combineront leur expertise et leurs ressources uniques pour renforcer les capacités globales de Honda en matière de sport automobile. Créé au Japon en 1982 en tant que branche de course de motos de Honda, HRC a accumulé plus de 40 ans de succès en championnat dans des catégories de course mondiales de pointe telles que le WGP/MotoGP, le Superbike, le Motocross, le World Trial et le rallye Paris Dakar.
En 2022, HRC a ajouté à ses responsabilités la course automobile, y compris le programme F1 de Honda, avec le centre de Sakura au Japon, un centre entièrement dédié à la course automobile, ainsi que le centre Asaka axé sur les courses de motos.
Le HPD (qui est donc remplacé par le HRC) a été créé par l’américain Honda Motor Co Inc. en 1993, en tant que branche de course distincte pour participer à la série IndyCar. Depuis 30 ans, HPD a participé à diverses séries de courses, notamment IndyCar, IMSA, Baja Off-Road, Touring Cars et Formula Regional America.
Grâce à HPD, Honda compte 280 victoires sur 510 courses en compétition IndyCar, dont 180 victoires sur 410 événements avec compétition multi-constructeurs. Aux 500 milles d’Indianapolis, Honda a gagné 15 fois, dont neuf avec une compétition multi-constructeurs. Honda a remporté 13 championnats des pilotes et 10 championnats des constructeurs au cours des années avec une compétition multi-constructeurs. HPD a également mené la marque Acura à trois victoires consécutives aux Rolex 24 à Daytona et à trois championnats IMSA des constructeurs, des pilotes et des équipes depuis 2018.
Avec Aston Martin en F1 dès 2026
Le centre de développement de course automobile du HRC au Japon soutient actuellement Red Bull Powertrains et joue un rôle essentiel dans les victoires de l’équipe de Milton Keynes en championnat du monde de F1.
À partir de 2026, HRC s’associera à l’équipe Aston Martin en tant que fournisseur de moteurs officiel de l’équipe. Avec trois courses de F1 désormais aux États-Unis, le nouveau HRC US sera donc impliqué dans le développement des groupes motopropulseurs de Formule 1 et dans le soutien aux courses à partir de 2026.
« L’équipe et moi ici au HRC US sommes ravis et honorés de nous lancer dans cette prochaine aventure de course. » a déclaré David Salters, président de HRC US.
« L’héritage automobile de Honda est exceptionnel. Je reviens tout juste de l’activité annuelle « Thanksgiving Day » de Honda sur le circuit Twin Ring Motegi où il y avait Moto GP, Formule 1, Indycar, Motocross, Dakar endurance, Trial, Touring Car, Super GT, le tout démontré au plus haut niveau par un paddock plein de champions du monde. Seul Honda fait ça. »
« Nous nous mettons au défi et divertissons nos incroyables fans de Honda Racing à travers toutes les courses de pointe, sur deux et quatre roues. »
« Ajoutez à cela la culture automobile et moto de Honda, la technologie de pointe et les véhicules superbes et vous ne pouvez que vous sentir immensément fier de rejoindre nos entreprises et nos personnes extraordinaires pour créer une organisation de course mondiale, HRC Honda Racing. C’est vraiment le pouvoir des rêves [rapport au slogan de Honda], et en plus, nous pouvons réaliser nos rêves. »
Pour rappel, Honda fournira ses unités de puissance à l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2026 de Formule 1 lorsque la nouvelle réglementation moteur qui fera la part belle à l’électrique sera introduite.
Pierre Gasly dresse un bilan plutôt mitigé de sa première saison passée chez Alpine F1 au terme d’une campagne faite de hauts et de bas. Le Normand – déjà tourné vers 2024 – sait qu’il n’aura « aucune excuse » l’an prochain pour ce qui sera sa deuxième année de contrat avec l’écurie du constructeur français.
Classé onzième au championnat du monde des pilotes en 2023, tandis que Alpine a terminé sixième au championnat du monde des constructeurs, Pierre Gasly admet sans complexe que ce résultat n’est pas à la hauteur des attentes : « Pour nous, c’est bien en deçà des attentes que nous nous étions fixées et, bien sûr, nous voulions bien plus que cela. » a déclaré Pierre Gasly dans une chronique pour le site de la Formule 1.
« Nous avons enregistré deux podiums – trois en incluant mon Sprint à Spa – ce que l’équipe n’a pas réalisé en 2022, cela constitue donc dans une certaine mesure une mini victoire. »
« J’ai vraiment apprécié ma première année avec l’équipe. J’ai surtout senti que j’avais trouvé mon rythme après les vacances d’été et cela se voit vraiment dans les résultats. La raison à cela ? Je ne connais pas vraiment les réponses complètes à cette question, à part me sentir beaucoup plus à l’aise et intégré dans l’équipe avec une compréhension beaucoup plus fine avec tout le monde, en particulier avec ceux qui ont un impact direct sur moi comme les ingénieurs. »
« L’année prochaine, nous attendons davantage de nous-mêmes et j’ai déjà hâte. S’il est important d’avoir un peu de temps libre pendant cette période, il est tout aussi important que le travail acharné en coulisses se poursuive. » a ajouté Pierre Gasly.
« Je pense déjà à 2024. Il faudra se mettre sur pied le moment venu. Il n’y a aucune excuse. C’est ma deuxième année ; Je suis pleinement intégré à l’équipe et j’ai déjà hâte de rouler à nouveau. »
Des vacances et départ pour Dubaï…
Mais avant d’attaquer cette nouvelle saison, le Français va prendre un peu de recul « en sortant des radars » quelques jours pour se ressourcer avant de partir à Dubaï comme chaque année où il débutera son entrainement physique dans des conditions chaudes.
« Cela fait effectivement étrange de parler déjà de l’intersaison. L’année de courses vient de passer tellement vite et nous voilà déjà dans notre temps d’arrêt et en train de préparer 2024. C’était une fin d’année folle avec autant de courses donc, tout de suite, j’ai déjà prévu de ne rien faire pendant un bon moment. » confie Pierre Gasly.
« Je ne parle pas par là d’un arrêt complet, mais simplement de m’accorder un court laps de temps pour m’éteindre et sortir des radars pendant quelques jours. Prendre ce temps est tout aussi important que l’entraînement physique. »
« Je vais passer Noël en famille et entre amis en Normandie et j’ai hâte de retrouver un peu de normalité et de déconnexion avant de me lancer dans une préparation intense en janvier. »
« Comme je l’ai dit, je suis excité pour la saison prochaine et je pense déjà à revenir en mode course. Je vais m’entraîner par temps chaud à Dubaï en janvier, puis me préparer à l’usine d’Enstone avant de repartir. Mais pour l’instant, c’est une pause. »
A l’âge de 26 ans, le pilote Red Bull, Max Verstappen, estime avoir déjà atteint tous les objectifs qu’il a pu se fixer en Formule 1 et pense donc pouvoir raccrocher le casque et les gants si l’envie lui prend une fois le contrat avec son équipe arrivé son terme en 2028.
Depuis ses débuts en F1 en 2015, l’objectif de Max Verstappen a toujours été le même : devenir champion du monde. L’objectif ayant été atteint à trois reprises [2021, 2022 et 2023], le pilote Red Bull peut désormais commencer à penser à l’après F1, lui qui ne supporte pas vraiment le rythme effréné du calendrier de la catégorie reine qui n’a cessé de s’allonger au fil des années, ainsi que toute la routine propre à un pilote de F1 comme les rendez-vous marketing ou encore passer des journées entières dans un simulateur.
« J’ai toujours dit que 24 week-ends de course c’était trop. Mais il n’y a pas que les courses : tout ce qui les entoure rend les choses difficiles. » a expliqué le triple champion du monde dans un entretien accordé à Formule1.nl.
« Il y a toutes les activités marketing, les journées dans le simulateur et les obligations avec les sponsors personnels. Je n’ai plus vraiment de jours pour moi. »
De l’extérieur, la vie d’un pilote de Formule 1 peut sembler excitante, mais cette vie dictée par les voyages tout autour du globe tout au long de l’année demande beaucoup de sacrifices comme le souligne le Néerlandais : « Oui, et j’en parle souvent avec les gens autour de moi. »
« Tout cela entre en ligne de compte dans la décision quant à la durée pendant laquelle vous êtes prêt à continuer. Bien sûr, je suis heureux d’être dans cette position où je me trouve et de pouvoir faire ces choix par moi-même.
« L’objectif a toujours été de devenir champion du monde et de gagner des courses. Tout cela a été accompli. Je l’ai déjà dit : tout ce qui se passe après est un bonus. »
Sur les pistes depuis l’âge de quatre ans
Max Verstappen au Grand Prix d’Australie 2023
Sous contrat avec Red Bull Racing jusqu’en 2028, Max Verstappen sera alors âgé de 30 ans et le Néerlandais n’a jamais caché qu’il souhaitait fonder une famille. Si l’on prend en compte ses débuts en karting à l’âge de quatre ans, arrivé à 30 ans Verstappen aura alors passé une très grande partie de sa vie sur les circuits.
Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de l’après F1, le pilote Red Bull a répondu : « Ce sera différent, j’en suis conscient. Mais peut-être que ce sera aussi sympa. »
« Il y a beaucoup de pression sur vous pendant ces week-ends de course, année après année. C’est peut-être bien alors de commencer à faire des choses que vous aimez, à votre rythme. »
« Beaucoup de gens me disent que cette vie et la pression qui va avec vont me manquer. Mon père dit ça aussi. Mais personnellement, je ne le pense pas. » a ajouté le triple champion du monde.
« Si vous le faites depuis si longtemps et si souvent, vous en avez assez au bout d’un moment. Pas encore, bien sûr, mais il viendra un moment où vous en avez assez. »
« N’oubliez pas que je fais du karting depuis l’âge de quatre ans. A un moment donné, vous commencerez à vous demander quand vous pourrez arrêter de repousser vos limites pour obtenir les meilleurs résultats. »
En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir débuté en 2015 avec l’écurie Toro Rosso.
Le patron de Red Bull, Christian Horner, a admis que « tout est encore ouvert » concernant le duo de pilotes pour la saison 2025, le Britannique confirmant que Sergio Perez et Daniel Ricciardo étaient tous les deux en lice pour être aux côtés de Max Verstappen dont le contrat expire en 2028.
En 2024, Sergio Perez verra son actuel contrat avec Red Bull arriver à son terme à la fin de la saison et déjà les rumeurs sur son potentiel remplacement vont bon train depuis quelques mois, notamment parce qu’il a connu une campagne 2023 très compliquée. En effet, le Mexicain a subi une baisse de forme à partir du Grand Prix de Miami en mai et s’est très vite retrouvé dans une spirale négative de laquelle il a eu le plus grand mal à sortir malgré ses efforts.
Il aura finalement fallu attendre la deuxième partie de saison pour voir un Sergio Perez revenir là où Red Bull l’attendait et le Mexicain a réussi à terminer sa campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde [avec tout de même 290 points de retard sur son coéquipier], permettant à son équipe de décrocher le tout premier doublé de son histoire.
Dans ce contexte, et alors que l’ancien pilote Red Bull Daniel Ricciardo a fait son retour en F1 chez AlphaTauri en 2023, l’avenir de Sergio Perez au sein de l’écurie de Milton Keynes est loin d’être assuré une fois son contrat arrivé à son terme à la fin de la saison 2024 et les récents propos de Christian Horner qui indique que « tout est encore ouvert » pour 2025 ne font qu’ajouter une certaine pression sur les épaules du Mexicain.
« En tant qu’équipe, vous souhaitez aligner le duo de pilotes le plus compétitif possible et vous voulez une bonne dynamique dans l’équipe. » a expliqué Christian Horner à Sky Sports.
« Max et Checo [Perez] forment un duo extrêmement réussi. Checo, au cours de ses trois années avec nous, a terminé quatrième, troisième et deuxième, donc il est sur une bonne trajectoire. »
« Nous connaissons bien Daniel [Ricciardo] également – c’est formidable de l’avoir de nouveau dans le giron Red Bull – et bien sûr, tout est ouvert pour 2025. Pour nous, avoir des options en interne et en externe n’est finalement pas une mauvaise chose. »
Récemment, Christian Horner a expliqué dans quel domaine Sergio Perez devrait s’améliorer en vue de la saison 2024. Le Britannique ayant déclaré que même s’il était satisfait des efforts de Perez le dimanche en course, son pilote se rendait souvent la vie plus difficile avec des performances nettement inférieures à la moyenne le samedi lors des qualifications.
« Son rythme, quand on regarde l’analyse du week-end [à Abou Dhabi] est encore une fois très, très fort. Il doit juste améliorer ses samedis. » a déclaré Horner après la dernière course de la saison 2023.
« Son rythme de course est là, son pilotage est fantastique. Il a probablement dépassé plus de voitures que quiconque cette année, mais nous avons juste besoin qu’il parte dans les quatre premiers plutôt que neuvième ou dixième. »
« Il a quand même terminé deuxième [du championnat du monde 2023]. Il a remporté de belles courses [Djeddah et Bakou], il a réalisé de superbes pilotages, mais je pense qu’il sait où se trouve son domaine qu’il doit améliorer. Je pense qu’il y aura aussi un petit reset sur la façon dont il gère sa course pour l’année prochaine. »
« Il sait que c’est une grande année pour lui, il prendra un peu de temps cet hiver pour réfléchir aux points sur lesquels il doit s’améliorer et je suis sûr qu’il reviendra se battre l’année prochaine. »
Tout comme en 2022 et 2023, le pilote Red Bull, Max Verstappen, a choisi de conserver le numéro 1 – réservé au champion du monde en titre – sur sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera avec le Grand Prix de Bahreïn le 02 mars.
Depuis la saison 2014, les pilotes portent tous des numéros permanents en Formule 1, mais le champion du monde en titre peut s’il le souhaite porter le numéro 1 lors de la saison suivante et c’est ce que Max Verstappen a choisi de faire en 2024 pour la troisième année consécutive depuis son premier titre mondial décroché en 2021.
Le pilote Red Bull – qui a décroché son troisième titre en F1 en 2023 – a toujours souhaité porter ce numéro 1 sur sa monoplace depuis qu’il est devenu champion pour la première fois de sa carrière en 2021. Le Néerlandais avait alors expliqué aux médias à cette époque pourquoi il avait choisi de troquer son numéro permanent (le 33) contre le #1 réservé au champion du monde en titre.
« Combien de fois a-t-on l’opportunité de piloter avec le numéro 1? Et puis en plus, c’est bon pour le merchandising, donc c’est intelligent de le faire. » avait déclaré Verstappen fin 2021 lorsqu’on lui avait demandé s’il comptait porter le #1 en 2022.
Avant que Max Verstappen ne décroche ses trois titres consécutifs en F1, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui pouvait choisir ou pas de porter le #1. Mais le septuple champion du monde – titré consécutivement en 2017,2018,2019 et 2020 – a toujours choisi de conserver son numéro permanent, le fameux #44.
La seule fois où l’on a pu voir la Mercedes de Lewis Hamilton affichant le fameux numéro 1 réservé au champion du monde en titre fut lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi en 2018. Le Britannique avait alors « accepté » de porter ce numéro durant les essais pour que son équipe puisse faire des photos de sa monoplace avec le fameux numéro à des fins purement commerciales.
Après ce roulage, Hamilton a immédiatement récupéré son numéro 44 et a expliqué pourquoi il n’a jamais souhaité conserver le #1 : « Personnellement, je n’aime pas ça. » a déclaré Hamilton.
« Je n’aime pas du tout, parce que cela fait six ans que je suis ici, et je me souviens lorsque l’équipe avait le numéro 1 quand Jenson [Button] a remporté le titre [en 2009 sur la Brawn, qui est devenue Mercedes]. »
« Il est alors allé chez McLaren et a pris le numéro avec lui, cela faisait étrange de voir la McLaren avec le numéro 1. »
« Donc, depuis que nous sommes champions du monde, nous n’avons jamais eu le numéro 1 et je pense que c’est cool. »
Avant Lewis Hamilton, l’Allemand Nico Rosberg – champion du monde en 2016 avec Mercedes – n’a quant à lui jamais eu le temps de se poser la question de porter le numéro 1 ou non puisqu’il a immédiatement pris sa retraite du sport une fois son seul et unique titre décroché.
Choix de carrière, sacrifices, famille…le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assure qu’il ne regrette aucune des décisions qu’il a dû prendre dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 avec la modeste écurie Minardi.
En 2023, Fernando Alonso a connu l’une des meilleures saisons de sa carrière selon ses propres mots. Le pilote Aston Martin – qui a rejoint l’équipe en 2023 après deux années passées chez Alpine – a inscrit plus de 200 points au championnat du monde au volant d’une monoplace qui lui a permis de décrocher pas moins de huit podiums en 22 courses.
Revenant sur sa saison 2023 – la première avec sa nouvelle équipe Aston Martin – le double champion du monde a admis qu’il ne regrettait absolument pas son choix d’avoir quitté Alpine fin 2022 : « C’était une saison incroyable. Et il y a probablement 12 mois, voire 10 mois, lorsque nous avons lancé la voiture, nous ne nous attendions pas à être dans cette position. Cela a été un voyage incroyable. » a déclaré l’Espagnol qui a terminé quatrième au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Charles Leclerc.
« L’AMR23 a été rapide tout de suite mais c’est un sport très exigeant, très compétitif, nous avons donc dû continuer à développer la voiture et continuer à nous concentrer sur les performances. Ce fut une saison très intense. »
« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a-t-il ajouté.
Trop beau pour être vrai…
Le premier podium d’Alonso avec Aston Martin à Bahreïn
En début d’année, lorsque l’AMR23 a pris la piste pour la première fois aux essais de pré-saison à Bahreïn, beaucoup de gens ont été surpris du rythme affiché par la monoplace de l’équipe Aston Martin.
Lorsqu’on demande à Fernando Alonso si il a lui-même été surpris par le niveau de compétitivité de sa monoplace, l’Espagnol a répondu : « Oui ! Il y a eu des moments lors des tests de pré-saison où j’ai pensé que c’était trop beau pour être vrai. Et puis nous avons eu la première course, nous avons été aussi compétitifs que le test le suggérait et nous avons terminé sur le podium. »
« J’avais le sentiment qu’il y avait une opportunité pour moi et l’équipe de faire quelque chose de grand ensemble. J’avais l’impression que le projet prenait vie. C’était magique. »
Un choix payant
Dans le passé, Fernando Alonso a changé d’équipe à plusieurs reprises et ses choix n’ont pas toujours donné à l’Espagnol le succès auquel il aurait pu s’attendre et lorsqu’on lui demande s’il a été soulagé de constater à quel point l’Aston Martin était performante dès les premières courses de la saison 2023, Alonso a répondu : « J’étais super heureux. »
« Je me suis senti très chanceux avec cette décision. En Formule 1, vous n’avez jamais de boule de cristal pour anticiper ce qui va se passer l’année suivante – mais lorsque vous prenez une décision, que vous changez d’équipe et que soudain vous vous battez pour les podiums, c’est l’une des meilleures sensations. »
« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a poursuivi Alonso.
« Cela dépend en grande partie de l’équipe. Elle est très jeune, très enthousiaste et il y a beaucoup de bonne énergie dans le garage et à Silverstone. Le nouveau campus apporte beaucoup de motivation – c’est une véritable déclaration sur l’ambition de l’équipe. »
« De plus, grâce à mon expérience, je sais ce qui est important et ce qui l’est moins, et je sais où dépenser mon énergie et où la conserver. C’est important de pouvoir se concentrer sur la performance le dimanche mais aussi de s’assurer qu’il y ait un bon esprit d’équipe et un bon moral dans le garage. J’apprécie chaque partie du travail. »
Un reset en 2019
Fernando Alonso sur le Dakar en 2020
En 2024, Fernando Alonso sera âgé de 43 ans et entamera sa vingt-et-unième saison en Formule 1. Bien qu’il soit le doyen de la grille, l’Espagnol n’a jamais été aussi en forme physiquement et garde une motivation sans faille. Lorsqu’on lui demande comment fait-il justement pour rester toujours aussi motivé, Alonso explique que ses deux années en dehors de la Formule 1 entre 2019 et 2021 l’ont aidé à faire un « reset » pour revenir plus déterminé que jamais.
« J’ai eu ces deux années sans sport en 2019-20. Je pense que ça a tout réinitialisé. J’ai rechargé les batteries, et je suis revenu en 2021 avec une nouvelle motivation et elle est encore fraîche en ce moment. Je pense que sans cette pause, il serait difficile de maintenir la motivation, l’entraînement et tout le reste. »
« Je suis une personne très compétitive. J’aime fixer des objectifs et des cibles. En fin de compte, je veux gagner, c’est ce que nous faisons tous, mais même lorsque cela semble improbable, je me fixe des défis personnels : peut-être terminer dans le top cinq est possible, peut-être un podium. Cela fournit beaucoup de motivation. »
De gros sacrifices
Etre pilote de Formule 1 demande un engagement permanent tout au long de l’année, même lorsqu’il n’y a pas de course le week-end. Alonso – comme tous les autres pilotes de la grille – a donc fait d’énormes sacrifices tout au long de sa carrière et a vu notamment son souhait de devenir père de famille être repoussé, mais l’Espagnol assure qu’il ne regrette rien.
« Vous faites des sacrifices, et parfois vous en êtes conscient lorsque vous les faites et parfois vous ne vous en rendez compte que cinq ans plus tard. » explique Alonso.
« Il peut s’agir de choses que vous aimeriez faire, ou de membres de votre famille et d’amis que vous ne voyez pas aussi souvent que vous le souhaiteriez. Je suis une personne très axée sur la famille. J’aime passer du temps avec ma famille. À cette époque de ma vie, je pensais que j’aurais déjà une famille et des enfants, tout ce genre de choses, et je me suis retrouvé à 42 ans, encore sans enfant. »
« En même temps, je fais ce que j’aime faire. Je fais ce que je fais de mieux – et je n’ai jamais essayé autre chose que le sport automobile. Alors, quand je me regarde dans le miroir le matin, je suis content de qui je suis et de ce que je fais. J’ai beaucoup sacrifié pour la F1, mais je n’ai aucun regret. »
En 2024, Fernando Alonso entamera sa dernière année de contrat avec Aston Martin. Mais le directeur de l’équipe, Mike Krack, a déjà annoncé qu’il souhaitait « évidemment » continuer l’aventure avec l’Espagnol. Si jamais Fernando Alonso poursuit sa carrière en 2025, il serait alors âgé de 44 ans.