Les horaires du Grand Prix F1 d’Italie 2022

Voici les horaires de chaque séance pour le Grand Prix F1 d’Italie 2022, seizième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se déroule ce week-end du 9 au 11 septembre sur le tracé de Monza.

Ce vendredi 9 septembre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du week-end à Monza [les EL1 et EL2] d’une durée d’une heure chacune. La première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie est programmée à 14h00 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres est programmée à 17h00 (heure de Paris).

Le samedi 10 septembre, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 13h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Italie 2022 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin, le dimanche 11 septembre le départ du Grand Prix d’Italie 2022 sera donné à 15h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 53 tours de course cette année.

Horaires du GP d’Italie 2022

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Horner évoque les rumeurs concernant une éventuelle arrivée de Herta en F1

Le directeur de Red Bull Racing, Christian Horner, a évoqué les récentes rumeurs concernant une probable arrivée de l’Américain Colton Herta en F1 chez AlphaTauri en remplacement de Pierre Gasly, pressenti pour rejoindre Alpine en 2023.

Bien que Pierre Gasly est sous contrat avec AlphaTauri jusqu’à la fin 2023, des discussions « constructives » sont actuellement en cours entre Red Bull et Alpine, ce qui a naturellement ouvert la porte en grand au jeune Colton Herta [actuellement pilote d’Indycar] pour remplacer Gasly chez AlphaTauri l’an prochain. Bien qu’il ne confirme pas les rumeurs, Horner a cependant indiqué que Red Bull suivait « avec intérêt » l’évolution du marché des transferts, ainsi que ses différentes rumeurs.

« Ecoutez, il [Gasly] est un pilote Red Bull Racing prêté à AlphaTauri. Il y a beaucoup de mouvements en ce moment que nous suivons avec intérêt. Nous verrons bien comment ça se passe. » a déclaré Horner, cité par le site du championnat.

Le Britannique a également confirmé que la clé pour une éventuelle arrivée de Herta sera l’obtention par le jeune américain de la Superlicence, sésame obligatoire pour pouvoir rouler en Formule 1 : « C’est un élément clé : vous n’allez pas libérer Pierre si vous n’avez pas quelque chose d’excitant à mettre dans la voiture. » confirme Horner.

Du côté de chez AlphaTauri, Franz Tost, directeur de l’écurie italienne, a pour sa part insisté sur le fait qu’il fera avec le pilote que la maison mère Red Bull lui donnera : « Je ne le connais pas [Herta], je ne l’ai jamais vu. Je me fiche du pilote que Red Bull me donne, c’est mon travail de les éduquer. C’est tout, qui que ce soit. » a déclaré Tost.

L’écurie Haas – qui n’a pas encore renouvelé le contrat de Schumacher – pourrait également accueillir Colton Herta en 2023 aux côtés de Kevin Magnussen,  mais le directeur Guenther Steiner assure que le jeune américain n’est pas sur la liste des candidats potentiels.

« Il n’est pas sur la liste pour le moment, car il n’a pas sa Superlicence. Mais j’ai déjà dit que nous recherchons quelqu’un qui a déjà piloté en Formule 1. Donc, il n’a rien à faire sur la liste, car il n’a pas de Superlicence. » a déclaré Steiner.

« Mick [Schumacher] est également toujours en lice. Au final, nous suivons simplement les mouvements, nous souhaitons encore attendre quelques courses [avant de prendre une décision]. Mick a fait du très bon travail au Canada, en Autriche et à Silverstone, vous savez, et depuis lors, la voiture n’était pas au niveau….et comme je l’ai déjà dit, nous ne sommes pas pressés de faire quoi que ce soit pour le moment. »

Si Christian Horner se veut plutôt prudent dans ses propos concernant une éventuelle arrivée de Herta, ce n’est pas le cas du conseiller de Red Bull, Helmut Marko, qui a pour sa part confirmé que Red Bull attendait toujours une réponse de la part de la FIA concernant la Superlicence dont a besoin Herta pour rouler en Formule 1, l’Autrichien ayant laissé entendre qu’une réponse pourrait même arriver cette semaine avant le Grand Prix d’Italie.

« Assez étonnement, avec toutes les parties et les équipes impliquées, nous avons trouvé un accord. Mais nous devons d’abord obtenir une réponse définitive [de la FIA], et je pense que cela devrait arriver pour Monza…oui Monza je pense. » a déclaré Marko ce dimanche soir à SpeedCity Broadcasting, juste après l’arrivée du GP des Pays-Bas.

Si jamais Herta rejoint AlphaTauri l’an prochain, il deviendrait alors le premier pilote américain à concourir en catégorie reine depuis Alexander Rossi en 2015 (chez Marussia).

Alonso devrait égaler un record de Kimi Raikkonen ce week-end à Monza

Ce week-end au Grand Prix d’Italie, le double champion du monde Fernando Alonso aura la possibilité (s’il prend le départ de la course) d’égaler le nombre de participations à un Grand Prix de Formule 1 détenu par Kimi Raikkonen.

S’il prend le départ de la course ce dimanche, Fernando Alonso portera à 350 le nombre de Grands Prix disputés et égalera donc ce record détenu jusqu’à présent par le Finlandais Kimi Raikkonen : «  C’est une belle réussite et évidemment génial que de pouvoir co-détenir avec Kimi le record du plus grand nombre de départs en Formule 1 dimanche. » nous explique Alonso à la veille de la seizième manche de l’année.

« Honnêtement, j’essaie de ne pas trop penser aux records et de rester concentré sur la course. Bien sûr, c’est un bel accomplissement, qui me rendra fier et heureux quand il sera temps de regarder dans le rétroviseur. Mais tant que je suis en activité, je ne m’arrête pas pour y penser. Je veux profiter et maximiser chaque week-end de course. »

Ce week-end, Fernando Alonso disputera pour la 19e fois de sa carrière le Grand Prix d’Italie sur le tracé mythique de Monza et, après être passé par la Scuderia Ferrari il y a quelques années déjà, l’Espagnol sait qu’il sera une nouvelle fois bien accueilli par les Tifosi.

« Monza est l’un des endroits les plus historiques pour organiser une course de Formule 1. Sur cette triple confrontation, nous passons de l’atmosphère très néerlandaise de Zandvoort à la passion des Tifosi à Monza, ce qui est assez spécial. »

« Je suis toujours bien accueilli par les fans italiens en raison de mon passage chez Ferrari. J’y ai gagné deux fois et je suis monté à plusieurs reprises sur le podium. La piste est grisante et les dépassements sont possibles, donc nous devrions voir de l’action dimanche. C’est la fin d’une longue période de trois semaines sur la route, nous espérons donc continuer à marquer des points et aborder les courses lointaines en bonne forme. »

Avant le Grand Prix d’Italie, Alonso occupe la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec 59 points inscrits depuis le début de l’année.

Ferrari dévoile une livrée spéciale pour le GP F1 d’Italie

La Suderia Ferrai présente une livrée spéciale pour le Grand Prix d’Italie à Monza afin de commémorer les 75 ans de la marque.

La livrée spéciale de la F1-75 comportera plusieurs touches de jaune, avec des inserts noirs. Les changements, qui ne sont prévus que pour la course à Monza, seront visibles sur l’aileron avant, autour du halo, sur le capot moteur et l’aileron arrière, cette dernière partie comportant également le logo avec le fameux « F lunga » en jaune sur un fond noir et il en sera de même pour les combinaisons des pilotes tout au long du weekend.

Des touches de jaune figureront également dans le paddock, dans les hospitalités et sur les murs du garage Ferrari.

Le jaune est considéré comme la deuxième couleur de Ferrari et figure sur l’emblème créé par Enzo Ferrari.

Ferrari célèbre cette année ses 75 ans en tant que constructeur indépendant, c’est pourquoi la voiture porte le surnom de F1-75, et le thème jaune fait référence à la ville natale du fondateur Enzo Ferrari, Modène.

La Scuderia Ferrari explique son arrêt raté à Zandvoort

Le responsable de la stratégie chez Ferrari Inaki Rueda est revenu en détail sur l’arrêt au stand raté de Carlos Sainz au Grand Prix des Pays-Bas dimanche dernier à Zandvoort.

Au Grand Prix des Pays-Bas, Carlos Sainz se battait pour la troisième place en course lorsque Ferrari l’a appelé au stand pour remplacer ses pneus Tendres par des gommes Mediums. Cependant, l’arrêt au stand de Sainz a duré bien plus longtemps que prévu, notamment parce que l’un des pneus [arrière gauche] n’était visiblement pas prêt. Au final, l’arrêt de Sainz a duré plus de douze secondes, ce qui a fait perdre de nombreuses positions à l’Espagnol qui ressortira de la voie des stands onzième.

Revenant sur cet arrêt au stand raté à Zandvoort, Inaki Rueda a expliqué que Ferrari a demandé à son pilote de rentrer dans la voie des stands tardivement en réponse à l’arrêt au stand de Sergio Perez et pour se protéger d’un undercut de la part des deux pilotes Mercedes. Cependant, l’appel ayant été très tardif, l’un des mécaniciens n’a pas eu suffisamment de temps pour se positionner à son emplacement avant que la voiture de Sainz ne s’arrête.

« L’appel à un arrêt au stand a généralement deux facteurs : l’un est notre appel au pilote et l’autre est notre appel à notre équipe [équipe des stands]. » nous explique Inaki Rueda, responsable de la stratégie de course chez Ferrari.

« L’appel au pilote dans ce cas est venu au bon moment. Carlos n’a eu aucun problème pour rentrer dans les stands. Il savait en arrivant qu’il avait suffisamment de temps pour rejoindre la voie des stands. L’appel à l’équipage des stands arrive généralement entre 23 et 24 secondes [avant que la voiture ne se présente], mais dans ce cas, parce que nous ne faisions que réagir à Perez, c’est venu plus tard. Nous n’avons donné que 17 secondes à notre équipe pour réagir. »

« Notre équipe des stands a besoin de ce temps pour se rendre sur l’emplacement et être prête lorsque le pilote arrive. Nous avons les « gunmen » [hommes avec le pistolet], les démonteurs de pneus sortent et les monteurs de pneus passent par la zone des arrêts au stand. »

« Dans ce cas précis, Carlos [Sainz] est arrivé un peu plus tôt que prévu. Le monteur de pneus avant gauche a réussi à se faufiler entre l’aileron avant et le cric avant, mais le monteur de pneus arrière gauche n’a pas réussi à s’en sortir. Pour aggraver les choses, à Zandvoort nous avons une voie des stands très étroite, ce qui signifiait que le monteur de pneus arrière gauche devait contourner toute l’équipe des stands pour finalement atteindre son coin. C’est pourquoi vous avez pu voir que les trois autres coins étaient terminés avant que nous ayons encore un pneu arrière gauche à monter sur la voiture. »

Comme si cette erreur n’était pas suffisante, Carlos Sainz a ensuite écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir été relâché de façon non sécuritaire. L’Espagnol a finalement terminé le Grand Prix des Pays-Bas à la huitième place dimanche dernier.

Après cette erreur, l’équipe italienne a dû une nouvelle fois essuyer de nombreuses critiques, notamment celles du champion du monde 2016 Nico Rosberg qui n’a pas hésité à dire que des équipes de F2 et de F3 avaient de bien meilleures stratégies que Ferrari.

Nico Rosberg croit encore à une victoire pour Mercedes, mais pas à Monza

Le champion du monde 2016 de Formule 1, Nico Rosberg, estime que son ancienne équipe Mercedes peut encore décrocher une première victoire cette saison, alors qu’il ne reste que sept courses à disputer.

Jusqu’à présent après quinze manches disputées depuis le début de l’année, l’équipe Mercedes – championne du monde en titre – n’a pas réussi à décrocher la moindre victoire. L’écurie du constructeur allemand a cependant fait de grands progrès au cours des dernières courses et semblait même pourvoir aller chercher une potentielle victoire le week-end dernier à Zandvoort avant qu’une Safety Car ne vienne en décider autrement.

« Il reste encore quelques pistes au calendrier cette année qui conviennent aux voitures Mercedes, des pistes à fort appui où les lignes droites ne sont pas si longues. » estime le champion du monde 2016 sur Sky Sports, qui parie sur au moins une victoire de Mercedes en 2022.

« Je pense vraiment que Mercedes peut toujours gagner une course et surtout Lewis qui doit maintenir son record de victoires. Ça va être intéressant à suivre, ils se sont rapprochés ce week-end à Zandvoort, donc si la chance est là, c’est possible. ils vont de plus en plus vite avec cette voiture, donc c’est génial. »

Bien qu’il soit optimiste quant à une première victoire pour Mercedes cette saison, l’Allemand estime cependant que Red Bull restera favori ce week-end à Monza sur un tracé rapide qui demande beaucoup de vitesse de pointe dans les lignes droites, ce qui n’est pas le point fort de la Mercedes, qui souffre d’une trop grande traînée.

« Je pense qu’à Monza nous reviendrons à la même situation qu’à Spa. Je pense que Verstappen et Red Bull vont être dominants là-bas. » a ajouté Rosberg.

« Je pense qu’ils vont être très forts. Ferrari, probablement en qualifications, va être très proche, mais en course, ils vont avoir du mal. Malheureusement, le problème de Mercedes est qu’ils ont une force d’appui similaire dans les virages à celle des autres équipes, les meilleures équipes, mais ils ont beaucoup de mal dans les lignes droites. »

« Ils ont tellement de traînée sur cette voiture dans les lignes droites que ça va leur faire du mal à Monza. »

Daniel Ricciardo ne prévoit pas de gagner cette année à Monza

Ce week-end à Monza, Daniel Ricciardo ne s’attend pas à répéter le résultat obtenu l’an dernier lorsqu’il avait décroché sa première victoire pour McLaren sur la piste italienne, l’Australien franchissant la ligne juste devant son coéquipier Lando Norris.

En 2021, les deux pilotes McLaren ont décroché le doublé à Monza au terme d’une course marquée par l’abandon des deux prétendants au titre, Lewis Hamilton et Max Verstappen, qui s’étaient accrochés au 25e tour de course. Mais depuis cette dernière victoire pour lui, la situation a bien changé pour un Daniel Ricciardo qui rencontre de grandes difficultés au volant de sa monoplace cette année, ce qui laisse penser à l’Australien que l’édition 2022 du Grand Prix d’Italie sera bien différente de celle de l’an dernier.

« Monza a toujours eu une place spéciale dans mon cœur. Bien qu’un autre doublé ne soit pas vraiment prévu cette fois-ci, j’espère qu’il pourra toutefois y avoir encore un peu de magie italienne. » nous explique Ricciardo à la veille du Grand Prix d’Italie.

« Zandvoort a été difficile pour moi [il a terminé P17] mais je garde la tête haute. Je vais continuer et essayer de terminer la saison en beauté. Nous avons bien examiné les données et nous nous sommes penchés sur la façon dont nous pouvons performer pour le week-end à venir pour, espèrons-le, revenir à l’avant. »

« Ce sera probablement un autre week-end difficile en raison de la nature de la piste et il est clair que nous avons du travail à faire, mais j’ai pleinement confiance en l’équipe alors que nous nous dirigeons vers la dernière course de cette triplette de courses. »

Avant le Grand Prix d’Italie, Daniel Ricciardo occupe la douzième place avec 19 points marqués au championnat du monde des pilotes.

Giovinazzi et Shwartzman au volant d’une Ferrari ce mardi à Fiorano

Antonio Giovinazzi et Robert Shwartzman étaient tous les deux en piste ce mardi à Fiorano au volant de la Ferrari SF21 de la saison dernière afin de se familiariser avec une monoplace de F1 avant de participer à des séances d’essais libres cette saison.

Antonio. Giovinazzi, pilote de réserve de la Scuderia Ferrari, a terminé son programme avant la  pause déjeuner, après quoi l’Italien est retourné au simulateur pour poursuivre les préparatifs de ce vendredi prochain, lorsqu’il se glissera dans le cockpit de la Haas VF-22 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie sur le tracé de Monza. Ce sera d’ailleurs la première fois qu’il pilotera une Formule 1 nouvelle génération.

Dans l’après-midi, c’était au tour du pilote d’essai de la Scuderia, Robert Shwartzman, de retour dans la voiture 2021 qu’il avait déjà pilotée mi-juillet sur le circuit du Mugello. Pour le Russe aussi, ce test était une préparation pour les deux séances d’essais libres au cours desquelles le pilote – qui roule sous licence israélienne – pilotera la F1-75 de cette saison (Ferrari n’a pas encore précisé les dates de ces roulages).

Haas F1 s’attend à souffrir ce week-end sur le tracé de Monza

L’équipe Haas F1 sait qu’elle arrive ce week-end à Monza sur l’un des pires circuits du calendrier pour sa monoplace, sur un tracé rapide demandant peu d’appuis aérodynamique.

Tout comme à Spa il y a quelques semaines, l’équipe Haas sait que le tracé de Monza en Italie où se dispute ce week-end la seizième manche de l’année ne conviendra pas aux caractéristiques de sa monoplace et s’attend donc à souffrir : « Nous savons que Monza ne sera pas un point fort pour nous. Toutes les pistes de course à grande vitesse et à faible niveau d’appuis ne conviennent pas à notre voiture. » nous explique Guenther Steiner, directeur de l’équipe, à la veille du Grand Prix d’Italie.

« Cette année, nous ne sommes pas en mesure de nous battre sur ces pistes de course, mais l’équipe en Italie [à l’usine] travaille dur sur des solutions pour l’année prochaine et je suis sûr que nous les trouverons, et donc l’année prochaine, nous serons dans un meilleur endroit. »

Cependant, l’écurie américaine profitera tout de même du temps de piste pour récolter un maximum de données qui serviront au développement de la monoplace de la saison 2023.

« Nous utilisons ces courses pour acquérir de l’expérience et collecter des données pour le développement de l’année prochaine. Nous espérons donc être dans une bien meilleure position que cette année. Nous essayons toujours de faire de notre mieux, on ne sait jamais, il pourrait y avoir de la pluie là-bas. Vous devez toujours être à 100%, vous ne pouvez pas savoir si ce sera une mauvaise course, mais quand nous savons que ce sera difficile, nous travaillons plus dur. »

Avant le Grand Prix d’Italie, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat constructeurs avec cinq points d’avance sur AlphaTauri.

Nyck De Vries au volant de l’Aston Martin de Vettel ce vendredi à Monza

L’équipe Aston Martin a confirmé à la veille du Grand Prix d’Italie que le Néerlandais Nick De Vries sera aux commandes de l’AMR22 ce vendredi pour les premiers essais libres du week-end à Monza.

De Vries a déjà débuté son travail préparatoire cette semaine dans le simulateur de l’équipe Aston Martin au siège de l’écurie à Silverstone au Royaume-Uni. De Vries pilotera l’AMR22 de Sebastian Vettel ce vendredi à Monza et il s’agira de sa troisième séance d’essais libres cette saison après avoir déjà roulé avec la Williams à Barcelone et la Mercedes W13 au Grand Prix de France.

« J’ai vraiment hâte de piloter pour Aston Martin, en particulier sur un circuit aussi légendaire que Monza. Ce sera ma troisième session d’EL1 de la saison, et dans le troisième châssis de Formule 1 différent, et ces opportunités m’ont donné un aperçu fantastique de la façon dont les voitures et les équipes de Formule 1 fonctionnent et opèrent. » a déclaré le Néerlandais.

« J’espère pouvoir apporter une nouvelle perspective à l’équipe Aston Martin et pouvoir entreprendre un programme de course qui s’avérera bénéfique pour nous deux. »

Le roulage de Nyck De Vries à Monza a été organisé en accord avec Mercedes-AMG et va dans le sens du règlement 2022 qui oblige toutes les équipes à effectuer deux séances d’essais libres avec des pilotes qui n’ont pas participé à plus de deux Grands Prix. Aston Martin n’a pas encore confirmé qui assurera la deuxième séance d’essais libres encore disponible pour un jeune pilote cette année.

Horner assure que Verstappen ne pense pas à son (très probable) deuxième titre en F1

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure que Max Verstappen – actuel leader du championnat – ne se focalise pas encore sur l’obtention de son très probable deuxième titre en Formule 1.

Avec désormais plus de 100 points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc (109 points exactement), alors qu’il ne reste que sept courses à disputer cette saison, le pilote Red Bull Max Verstappen se dirige très probablement vers le deuxième sacre de sa carrière. A moins d’un retournement de situation exceptionnel, le Néerlandais pourrait être titré une deuxième fois dans sa carrière quelques jours après son anniversaire à Singapour, mais Christian Horner assure que le batave n’y pense même pas et prend les courses une à une.

« Je ne pense pas qu’il s’en soucie, il ne regarde tout simplement pas les choses comme ça. Il participe à chaque course en voulant la remporter, c’est sa motivation, c’est comme ça qu’il est compétitif. » a déclaré Christian Horner.

« Ce n’est pas un grand amateur de statistiques et de records, bien qu’il ait aimé porter le casque aux couleurs de son père ce week-end [à Zandvoort], c’est le seul Grand Prix que le casque de Jos ait remporté. »

Dimanche dernier à Zandvoort, Verstappen a décroché sa dixième victoire de la saison sur quinze Grands Prix disputés. Mathématiquement, le pilote Red Bull pourrait se permettre de ne marquer aucun point lors des quatre prochaines courses et il resterait tout de même en tête du championnat du monde avant d’arriver au Mexique.

AlphaTauri dénonce des accusations « insultantes » et « incorrectes »

L’équipe AlphaTauri a fermement condamné les propos tenus par certains qui ont suggéré qu’il y avait un « jeu déloyal » derrière l’arrêt de Yuki Tsunoda au Grand Prix des Pays-Bas de Formule 1 ce dimanche à Zandvoort.

Au Grand Prix des Pays-Bas, le pilote AlphaTauri s’est arrêté au stand pour chausser des pneus durs au 42ème tour mais après son arrêt, le Japonais s’est rapidement immobilisé en piste, signalant à tort que les pneus n’étaient pas montés correctement. Il a ensuite réussi à rentrer au stand au ralenti où l’équipe a changé ses pneus et resserré son harnais de sécurité qu’il avait commencé à détacher auparavant. Mais en revenant en piste, Tsunoda a indiqué qu’il y avait toujours un problème et s’est de nouveau arrêté, se retirant finalement de la course et provoquant le déploiement d’une voiture de sécurité virtuelle.

Cette voiture de sécurité Virtuelle a permis à Max Verstappen d’entrer dans la voie des stands pour réaliser un arrêt « gratuit », ce qui a incité certains utilisateurs des réseaux sociaux à suggérer que le problème de Tsunoda avait été orchestré par Red Bull pour aider Max Verstappen à remporter son Grand Prix à domicile.

« Il est incroyablement décourageant de lire certains propos et commentaires adressés à notre équipe et à la responsable de la stratégie de Red Bull Racing, Hannah Schmitz. » a indiqué l’équipe AlphaTauri ce lundi soir dans un court communiqué.

« Un tel comportement haineux ne peut être toléré et entretenir des accusations de jeu déloyal est inacceptable, faux et totalement irrespectueux envers Hannah et nous. Nous avons toujours concouru de manière indépendante et équitable et avec les plus hauts niveaux de respect et d’esprit sportif. »

« Yuki a eu une panne que l’équipe n’a pas immédiatement détectée, ce qui l’a fait s’arrêter sur la piste. Suggérer quoi que ce soit de différent est insultant et catégoriquement incorrect. »

Le VSC causé par Tsunoda a finalement été suivie d’une voiture de sécurité réelle après que Valtteri Bottas se soit lui aussi arrêté en piste en raison d’une panne mécanique.

Colton Herta en pole pour faire ses débuts en F1 chez AlphaTauri en 2023

Le pilote IndyCar Colton Herta devrait faire ses débuts en Formule 1 en 2023 avec AlphaTauri s’il obtient une Superlicence, a déclaré le conseiller Red Bull Helmut Marko.

Colton Herta, qui court pour Andretti Autosport dans la série nord-américaine, est pressenti pour devenir un pilote de Formule 1 depuis plusieurs mois maintenant et le très probable départ de Pierre Gasly pour Alpine en 2023 (à lire ici) devrait permettre à l’Américain de faire ses débuts en catégorie reine du sport automobile chez AlphaTauri, à condition que Red Bull trouve un accord financier avec Alpine pour libérer Gasly en avance, et que Colton Herta puisse obtenir une Superlicence qui est obligatoire pour pouvoir rouler en F1, ce qui n’est pas encore certain car l’Américain ne possède que 32 des 40 points nécessaires à l’obtention du précieux sésame et une exemption a été demandée auprès de la FIA.

Le conseiller Motorsport chez Red Bull,Helmut Marko, a pour sa part confirmé que Red Bull attendait toujours une réponse de la part de la FIA concernant la Superlicence dont a besoin Herta pour rouler en Formule 1, l’Autrichien ayant laissé entendre qu’une réponse pourrait même arriver cette semaine avant le Grand Prix d’Italie.

« Assez étonnement, avec toutes les parties et les équipes impliquées, nous avons trouvé un accord. Mais nous devons d’abord obtenir une réponse définitive [de la FIA], et je pense que cela devrait arriver pour Monza…oui Monza je pense. » a déclaré Marko ce dimanche soir à SpeedCity Broadcasting.

La demande spéciale d’obtention d’une Superlicence pour Colton Herta a divisé le paddock de la Formule 1, mais Helmut Marko pense que le jeune pilote – qui a remporté sept courses en IndyCar – a de solides arguments à faire valoir. Si jamais Herta rejoint AlphaTauri l’an prochain, il deviendrait alors le premier pilote américain à concourir en catégorie reine depuis Alexander Rossi en 2015 (chez Marussia).

Un peu plus tôt cette année, Colton Herta a bouclé 162 tours sur le tracé de Portimao au Portugal au volant d’une monoplace de Formule 1 McLaren d’ancienne génération dans le cadre d’un test pour évaluer les compétences du jeune américain au volant d’une F1.

« C’était très amusant, j’ai eu deux jours pour m’acclimater à la voiture, ce qui est évidemment assez différent de ce que j’ai l’habitude de conduire. » a déclaré Herta après son essai.

« C’est un style de pilotage un peu différent, mais les ingénieurs m’ont beaucoup aidé à me mettre à niveau et quelle voiture ! C’est vraiment spécial, non seulement d’avoir un premier test dans une voiture de Formule 1, mais dans une voiture de Formule 1 gagnante [Ricciardo a remporté le GP d’Italie en 2021]. C’est encore plus cool, donc c’est une excellente opportunité pour moi. Je dois remercier Mr Seidl [Andreas, team principal de l’équipe McLaren] et Zak [Brown, PDG de McLaren] pour m’avoir permis d’emprunter leur voiture durant ces deux jours. »

Mattia Binotto répond aux récentes critiques de Nico Rosberg sur Ferrari

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a directement répondu aux critiques de Nico Rosberg en insistant sur le fait qu’il n’était absolument pas question de licencier du personnel après une énième erreur de la part de l’équipe italienne dimanche dernier au Grand Prix des Pays-Bas.

Dimanche dernier à Zandvoort où se disputait le Grand Prix des Pays-Bas, Ferrari a commis une nouvelle erreur dans les stands en faisant rentrer son pilote Carlos Sainz pour chausser des pneus neufs sur sa monoplace, mais l’arrêt de l’Espagnol a duré au total plus de douze secondes, notamment parce qu’il manquait un pneumatique, alors qu’il a ensuite été libéré de manière dangereuse, ce qui a entraîné une pénalité de cinq secondes, le faisant terminer la course à la huitième place.

S’exprimant au micro de Sky Sports, le champion du monde de F1, Nico Rosberg, a souligné que Ferrari devrait impérativement apporter des changements et a déclaré que « même des équipes de Formule 2 ou de Formule 3 font un meilleur travail en termes de stratégie ».

Informé des remarques de l’ancien pilote Mercedes, Mattia Binotto lui a directement répondu : « Nous ne changerons pas les gens, c’est une réponse directe à Rosberg. »

« Ce qui est le plus important, c’est simplement la stabilité et le fait de s’assurer que vous vous améliorez course après course. Nous avons une excellente équipe, je n’en doute pas. » a insisté Binotto, cité par Sky Sports.

Depuis plusieurs courses maintenant, de nombreux fans de l’équipe italienne n’hésitent plus à montrer leur mécontentement face à de telles erreurs de la part d’une grande écurie de Formule 1 et un hashtag #BinottOUT (comprenez « Binotto dehors ») a même été créé sur les réseaux sociaux…

La colère d’Hamilton n’est pas digne d’un champion selon Villeneuve

Jacques Villeneuve explique dans sa chronique d’après-course pour Formule1.nl qu’il a été surpris de la réaction de Lewis Hamilton à la radio après que ce dernier s’est fait dépassé par son coéquipier et Charles Leclerc.

Lewis Hamilton a montré un très bon rythme ce dimanche au Grand Prix des Pays-Bas : durant la course, le Britannique a réussi à se hisser en deuxième place et n’était qu’à douze secondes du leader Max Verstappen avant qu’une voiture de sécurité ne soit déployée. A ce moment précis, Max Verstappen, Charles Leclerc et George Russell ont tous les trois plongé dans la voie des stands pour chausser des gommes Tendres, alors que Hamilton a pris la tête de la course en restant en piste avec ses pneus Mediums.

Cependant, à la reprise de la course, Lewis Hamilton n’a rien pu faire pour contrer les attaques successives de Max Verstappen, George Russell puis de Charles Leclerc. Le septuple champion du monde s’est alors emporté à la radio, fâché d’avoir été dépassé et remettant en cause la stratégie de son équipe.

Jacques Villeneuve explique qu’il a été surpris de la réaction du pilote britannique : « J’ai été étonné par l’explosion de colère de Lewis Hamilton en course et surtout par la façon dont cela a été fait. Il était agressif, presque insultant. C’est bien qu’il se soit excusé, mais ce n’est pas digne d’un champion. Après tout ce que l’équipe a représenté pour lui, il ne devrait pas leur parler comme ça. »

« Je vois un revirement au sein de Mercedes : George Russell  est en train de devenir le leader de l’équipe. Il a lui-même pris la décision d’opter pour ce pneu tendre, Hamilton aurait pu le faire avec toute son expérience et ses titres. »

« Ils ont décidé de viser la victoire de cette façon et cela s’est avéré ne pas être la bonne décision. Pendant des années, leur avantage a été si grand qu’ils n’ont pas eu à prendre de décisions stratégiques très difficiles. Ils gagnaient quand même. »

« Maintenant qu’ils sont moins rapides, il est plus difficile de faire le bon choix. Ensuite, Hamilton a également raté son redémarrage, où il a finalement perdu son podium » a conclu le commentateur canadien.

Mattia Binotto : « Juste du gâchis »

Le patron de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a déclaré que l’arrêt au stand mal géré de Carlos Sainz au Grand Prix des Pays-Bas était « simplement du gâchis ».

Lors de la course à Zandvoort, Carlos Sainz a effectué son premier arrêt au quatorzième tour de course pour chausser des pneus Mediums. Cependant, alors qu’il rentrait dans son stand, seuls trois des pneus étaient prêts et le pilote espagnol a été contraint d’attendre plusieurs secondes avant que son pneu arrière gauche ne soit apporté et fixé. Cet arrêt au stand raté lui a couté une position en piste et après cette bévue, l’Espagnol a connu une course qu’on peut qualifier de difficile et frustrante.

Plus tard dans la course, lors d’un autre arrêt au stand, il a effectué un « unsafe release » c’est-à-dire qu’il est ressorti de son stand de façon dangereuse. Cette manœuvre lui a valu une pénalité de cinq secondes. Il est passé de la cinquième à la huitième place au classement final du Grand Prix des Pays-Bas.

« L’arrêt au stand de Carlos a été un vrai gâchis, nous l’avons appelé tard et les pneus n’étaient pas prêts« , a reconnu Mattia Binotto, Team principal de Ferrari auprès de nos confrères de Sky Italia.

« Juste du gâchis… Avec Charles, la stratégie aurait peut-être pu être favorisée par une voiture de sécurité, mais celle-ci est arrivée trop tard. C’est dommage, mais il était aussi limité par le manque de rythme. »

« Je suis désolé pour Carlos, la sortie dangereuse n’était pas de sa faute et il a été pénalisé pour cela. Nous allons également examiner ce qui s’est passé au premier tour [avec Hamilton], peut-être qu’il a eu des dégâts même s’il n’en avait pas l’air, mais il n’avait pas de rythme dès le départ. »

L’écart se creuse donc entre Red Bull et Ferrari au championnat constructeurs comme c’est le cas entre Max Verstappen et Charles Leclerc au classement des pilotes. Mattia Binotto affirme que Ferrari ne se concentre plus sur le championnat, l’équipe cherchant plutôt à se sortir de ses problèmes actuels.

« Aujourd’hui, nous ne sommes évidemment pas satisfaits« , a-t-il déclaré. « Nous avons eu quelques soucis depuis la Hongrie, où nous n’étions pas assez rapides – et cela s’est encore produit aujourd’hui. Pourquoi? Peut-être un peu de fatigue, peut-être autre chose. »

« C’est la troisième course d’affilée où nous ne sommes pas rapides, c’est ce que nous devons comprendre. L’écart au classement s’agrandit, et bien sûr nous ne sommes pas contents – Charles n’en est pas content. Notre objectif n’est pas sur le championnat, mais sur l’amélioration et la compréhension de la perte de performance, en ce moment. »

« Ce que vous voyez aujourd’hui ne constitue pas une inquiétude pour 2023, cela nous aidera plutôt à éviter d’avoir les mêmes problèmes l’année prochaine. La voiture 2023 sera différente de la voiture 2022. Il est important de comprendre maintenant où nous devons gagner en performance. » a indiqué Mattia Binotto, préférant se tourner vers l’avenir et vers la saison prochaine.

La seizième manche de la saison de F1 2022 se tiendra sur les terres de la Scuderia Ferrari puisqu’il s’agira du Grand Prix d’Italie qui se déroulera à Monza du 9 au 11 septembre.

« Nous allons maintenant à Monza où nous pouvons nous attendre à un accueil chaleureux de nos tifosi. Nous savons que nous pouvons toujours compter sur leur soutien et ce sera formidable de voir enfin les tribunes de l’Autodromo pleines à craquer, après la limitation du nombre de spectateurs l’an dernier à cause du Covid. »

« Nous ferons tout pour que nos supporters soient fiers de nous, même si nous savons déjà que ce ne sera pas une course facile, compte tenu du niveau de performance de nos concurrents. » a déclaré le patron de Ferrari.

Wolff : « Il fallait prendre ce risque pour tenter de gagner »

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a défendu la décision de son équipe de laisser Lewis Hamilton sur des pneus Mediums usagés à la fin du Grand Prix des Pays-Bas, qui a vu le Britannique passer de la tête à la P4 alors que George Russell a fini à la deuxième place.

Le rythme des flèches d’argent en pneus durs leur a suffi pour réduire l’avance de Max Verstappen à mi-course, et il semblait que la stratégie à un arrêt de Mercedes aurait pu véritablement menacer la tentative de victoire du Néerlandais. Cependant, lorsque la voiture de sécurité virtuelle est apparue en fin de course – suivie d’une voiture de sécurité lors de l’abandon de Valtteri Bottas – l’équipe Mercedes a préféré garder Hamilton en tête en Mediums sans passer par les stands tandis que Max Verstappen a choisi de passer aux Tendres pour le redémarrage de la course.

Lewis Hamilton a fini par être dépassé non seulement par Max Verstappen, mais aussi par son coéquipier George Russell et par le pilote Ferrari Charles Leclerc, qui s’étaient tous deux arrêtés sous voiture de sécurité. Le septuple champion n’a pas caché sa colère à la radio, voyant sa chance de remporter sa première victoire 2022 partir en fumée. Toto Wolff a déclaré que ces commentaires ne le dérangeaient pas.

« Tout d’abord, il faut dire que nous sommes un peu la poubelle du pilote… Il y a énormément d’émotions, vous êtes si proche, vous courez pour la victoire, puis vous vous faites dévorer. Il est donc clair que chaque émotion ressort et en tant que pilote, vous êtes dans le cockpit, vous êtes seul, vous ne voyez pas ce qui se passe » a expliqué Toto Wolff.

« Nous avons discuté sur le moment, prenons-nous des risques pour la victoire? Oui, nous devons prendre des risques. Et il avait un pneu vieux de cinq tours, la position de maintien en Mediums était la bonne chose à faire. À la fin, cela n’a pas fonctionné pour lui, mais je préfère prendre le risque de gagner la course pour Lewis plutôt que de terminer deuxième et troisième.« 

« Lewis était devant, donc l’appel au box est toujours problématique. Vous pouvez faire deux choses : vous pouvez soit faire rentrer Lewis et perdre la position de piste contre Verstappen et laisser George dehors – ça ne marche pas; vous pouvez faire rentrer les deux – ça ne marche pas non plus. Cela valait donc la peine de prendre le risque.« 

« Je pense que la Red Bull a tellement de vitesse en ligne droite que si on est tous sur le même pneu, vous ne pouvez pas gagner. »

Le patron de Mercedes a vu des points positifs dans la performance de ses pilotes aux Pays-Bas, même si Hamilton s’est qualifié quatrième et Russell sixième. Les deux pilotes n’ont en effet pas pu améliorer leur chrono à la fin des qualifications après le tête-à-queue de Sergio Perez en Q3.

« Je pense que ce sont les points positifs, et c’est ce dont je viens de discuter avec Lewis, il y a tellement plus de points positifs à prendre. Deuxième et quatrième, c’est ennuyeux, mais nous avions une bonne voiture de course ici. C’est le plus important, mais il faut aussi prendre des risques. Et c’est ce que nous avons fait.« 

« Je pense que Zandvoort était une bonne piste pour nous. Je ne suis pas sûr que nous aurons des week-ends aussi réussis en termes de rythme mais il y a beaucoup à comprendre et beaucoup à apprendre. »

Le directeur de l’équipe a ajouté que Mercedes avait bien une chance de gagner une course avant la fin de la saison : « Nous allons essayer le maximum. On est un peu plus proches aujourd’hui, et ça fait plaisir en tout cas. » a-t-il conclu.

Gasly à la porte des points à Zandvoort

Pierre Gasly partait onzième sur la grille de départ du Grand Prix des Pays-Bas et son objectif était bien entendu de finir dans le top 10. Il passe le drapeau à damier à la onzième position, à la porte des points.

Le pilote français n’aura malheureusement pas pu atteindre son objectif de marquer des points à Zandvoort. Parti onzième, il est resté bloqué derrière son coéquipier Yuki Tsunoda durant la première partie de la course, ce qui l’a empêché de remonter dans la hiérarchie. Il réalise un bon relais en gommes dures mais termine néanmoins la course à la onzième place derrière Lance Stroll.

« Finir P11 n’est jamais une sensation formidable, j’ai fait de mon mieux pour marquer des points, mais je ne pense pas que nous ayons eu le rythme pour rendre cela possible aujourd’hui.  » a déclaré Pierre Gasly.

« Au final, nous manquons un peu de performances par rapport aux autres voitures qui nous entourent, j’ai perdu du temps dans le premier relais et peiné sur les médiums dans le trafic. »

« Je pense qu’il y a des points positifs à retenir de ce week-end, nous savions que ce serait une piste sur laquelle nous aurions du mal, mais le rythme sur les pneus Durs cet après-midi semblait compétitif. Nous nous dirigeons maintenant vers Monza pour la dernière des courses européennes, où j’espère que je pourrai revenir plus fort. » a conclu le pilote français.

Claudio Balestri, ingénieur en chef chez AlphaTauri a expliqué : « Aujourd’hui, l’objectif était de marquer des points et malheureusement, nous n’y sommes pas parvenus. Nous avons commencé avec les deux voitures en Tendres et nous savions que nous devions gérer soigneusement ces pneus. »

« Dans la bagarre du premier tour, nous avons perdu quelques positions au profit d’Ocon et de Stroll, donc pendant la majeure partie du premier relais, nous étions en P11 avec Yuki [Tsunoda] et en P12 avec Pierre.« 

« Pierre a couru dans le trafic pendant 10 tours et a donc subi plus de dégradation des pneus, ce qui signifie qu’il a également perdu une position au profit d’Alonso, donc après quelques tours, nous l’avons appelé pour mettre les Médiums. »

« Nous avons pu voir que le composé dur était très compétitif sur les autres voitures autour de nous et pour cette raison, nous avons décidé d’arrêter Gasly et de chausser les Durs. »

« À la fin de la course, quand la Safety Car est arrivée, Pierre a chaussé des Tendres. Ensuite, Pierre était en P11, juste derrière Stroll, tous les deux sur le même pneu mais l’Aston Martin était très rapide dans le dernier virage et nous n’avons pas pu le dépasser pour entrer dans les points. Maintenant, nous devons nous concentrer sur la préparation de la prochaine course à Monza » a conclu l’ingénieur AlphaTauri.

Dixième arrivée consécutive dans les points pour Alonso

Fernando Alonso a signé ce dimanche sa dixième arrivée dans les points d’affilée cette saison, terminant le Grand Prix des Pays-bas à la sixième place.

Le pilote espagnol partait treizième sur la grille de départ à Zandvoort. Il a d’abord pu dépasser les deux Alpha Tauri en l’espace de deux tours en début de course, avant de passer aux stands pour chausser les pneus Durs au 12ème tour lui permettant ensuite de réaliser un relais solide pour se rapprocher des points. L’Espagnol s’est de nouveau arrêté au 47ème tour sous régime de Voiture de Sécurité Virtuelle pour chausser les Tendres. Il a ainsi pu signer deux fois de suite le meilleur tour en course.

En fin de course, le pilote Alpine s’est attelé à réduire autant que possible l’écart avec Carlos Sainz – qui avait écopé d’une pénalité de cinq secondes. Il est passé sous le damier au septième rang, avant d’hériter de la sixième place suite à la pénalité infligée au pilote Ferrari. Fernando Alonso termine ainsi dans les points pour la dixième fois consécutive.

« Ce fut une bonne course pour nous aujourd’hui puisque nous avons terminé sixième et avons donc encore engrangé des points. Nous avons perdu quelques places au départ, mais nous avons réussi à récupérer le terrain perdu. »

« Nous nous sommes arrêtés très tôt pour chausser les pneus Durs. Le rythme de la voiture était bon, et nous avons continué à progresser. Le seul moment de la course où j’ai senti que nous pouvions nous détendre un peu, c’est lorsque nous avons monté les Tendres. »

« Tout semblait bon, mais la voiture de sécurité a pris la piste et ça a tout changé. Nous avons dû nous battre jusqu’au dernier tour avec ceux qui étaient derrière nous avec des pneus plus frais. Ce fut comme une séance de qualification jusqu’au drapeau à damier. »

« C’est un nouveau bon résultat pour l’équipe et ma dixième arrivée dans les points d’affilée, alors continuons sur cette lancée le week-end prochain en Italie ! » a conclu l’Espagnol.

Fernando Alonso est actuellement neuvième au classement pilotes avec 59 points au compteur. Il est devancé par son coéquipier chez Alpine, Esteban Ocon qui détient 66 points. Durant la trêve estivale, le pilote espagnol a été annoncé chez Aston Martin à partir de 2023.

Max Verstappen surpris par le rythme des Mercedes en pneus Durs

Max Verstappen a déclaré que sa victoire au Grand Prix des Pays-Bas 2022 était encore plus gratifiante compte tenu de la multitude de défis auxquels il a dû faire face pour remporter sa quatrième victoire consécutive.

Le pilote néerlandais a d’abord décroché la pole position avec seulement 0,021 seconde d’avance sur Charles Leclerc samedi. En course, il a dû faire face aux deux Mercedes, qui menaçaient avec leur rythme supérieur en gommes dures. Lewis Hamilton a ensuite perdu la tête de la course face à Max Verstappen lors du redémarrage de la voiture de sécurité. Le pilote Mercedes a terminé la course quatrième en Mediums tandis que Max Verstappen a choisi de passer sur des composés tendres.

« Oui, ce n’était pas une course simple, donc je pense que c’est très gratifiant de gagner la course« , a déclaré le Néerlandais. « Nous ne pouvions pas vraiment mener notre stratégie préférée à son terme. Cela nous a rendu la tâche un peu plus difficile jusqu’à la dernière voiture de sécurité, car je pense que nous étions juste un peu plus compétitifs sur les gommes plus tendres. Mais bien sûr, avec cette dernière voiture de sécurité, j’ai pu revenir à mon pneu préféré, le Tendre, et reprendre la tête de la course. »

« C’était juste difficile« , a-t-il poursuivi. « Je pense que j’ai donné mon avis sur ce que je voulais avec les pneus, comme je l’ai dit ‘N’utilisez pas le pneu dur’, mais nous étions obligés de le faire. J’étais un peu malchanceux avec la voiture de sécurité virtuelle et je manquais de rythme sur ce composé dur par rapport à la Mercedes sur le Medium.« 

« La voiture de sécurité est sortie et je ne pouvais clairement pas rester en pneus Durs. Je suis passé par stands mais je ne l’avais pas demandé. Il faut faire confiance à son équipe pour faire les bons appels et ils l’ont fait… « 

Lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris par le rythme de Mercedes, alors que Hamilton commençait à prendre l’avance sur le pilote néerlandais en pneus durs, le vainqueur de la course a répondu : « J’ai juste été surpris qu’ils soient aussi rapides sur les composés plus durs. Je dois dire que ces pneus sont très rigides, les C1 et C2, et ils ne semblaient tout simplement pas fonctionner aussi bien pour moi. »

« Mais une fois que j’ai pu reprendre les Tendres, j’ai pu faire la différence. Je m’attendais probablement à ce qu’ils soient un peu plus lents et à ce que Ferrari soit un peu plus rapide. » a conclu le champion du monde en titre.

La victoire de Max Verstappen au Grand Prix des Pays-Bas lui permet de creuser davantage l’écart au classement pilotes. Il détient aujourd’hui 109 points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc ainsi que sur son coéquipier chez Red Bull, Sergio Perez.