Ocon a limé le bitume ce vendredi avec son Alpine à Bahreïn

Alpine F1 Team a lancé ce vendredi ses préparatifs en piste pour la saison 2021 du championnat du monde FIA de Formule 1 avec Esteban Ocon au volant de l’A521 sur le Circuit International de Bahreïn.

À l’issue d’une journée perturbée par une tempête de sable à Bahreïn, Esteban Ocon a effectué 129 tours, soit le deuxième plus grand nombre parmi les pilotes en action lors du premier jour des essais officiels de pré-saison.

Le pilote Alpine a commencé par un travail de corrélation aérodynamique avec un râtelier lors de ses premiers relais. Ses premiers tours se déroulant sans encombre, Esteban Ocon a ensuite poursuivi son programme comme prévu avec 55 boucles à son actif avant le déjeuner.

Mais les conditions se sont dégradées durant la pause d’une heure, une tempête de sable frappant la région avec ses rafales et la dépose du sable sur le circuit de 5,412 km.

Malgré cette météo particulière, Esteban Ocon est immédiatement ressorti du garage pour atteindre plus de cent tours au cœur de l’après-midi. Chaussé des pneumatiques C4, le Français a signé son meilleur temps en 1’31’’146 pour terminer la journée avec 129 tours au compteur.

« Tout s’est bien passé aujourd’hui et c’était une belle rentrée ! C’était une bonne journée pour l’équipe. » nous explique le pilote Alpine à la fin de sa journée de travail.

« Nous avons bouclé notre programme sans encombre et nous avons même eu du temps pour faire des essais d’arrêts aux stands en fin de journée. »

« C’était plutôt agréable comme cela nous a remis en situation de course. Nous avons fait un grand nombre de tours, nous avons atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés et c’est exactement ce qu’il est nécessaire de faire lors des journées d’essais. »

« Nous avons aussi fait face à toutes sortes de conditions : chaleur ce matin, puis de fortes rafales et une tempête de sable cet après-midi. »

« Nous avons à peu près tout eu, sauf de la pluie. C’était intéressant, nous avons fait ce dont nous avions besoin et j’ai hâte de reprendre le volant plus tard ce week-end. »

Demain samedi, c’est le double champion du monde, Fernando Alonso, qui sera au volant de l’Alpine pour la seconde journée des essais hivernaux.

Temps de la première journée

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Alpine annonce son programme pour les essais hivernaux

L’équipe Alpine a annoncé son programme pour les essais hivernaux 2021 qui se dérouleront durant trois jours du vendredi 12 mars au dimanche 14 mars à Bahreïn.

C’est le Français Esteban Ocon qui aura l’honneur de prendre la piste en premier lors de ces tests avec une journée complète de roulage au volant de l’Alpine A521 programmée ce vendredi 12 mars.

Le samedi 13 mars, ce sera au tour du double champion du monde de F1, Fernando Alonso, de prendre le volant de la A521 pour la toute première fois de l’année. Là encore, l’Espagnol profitera d’une journée complète au volant de sa monoplace 2021.

Dimanche 14 mars pour la dernière journée des essais hivernaux, les deux pilotes seront en piste avec Esteban Ocon en matinée, tandis que Fernando Alonso prendra le relais du Normand après la pause déjeuner pour clôturer les essais pour l’équipe Alpine.

Rappelons que Fernando Alonso n’a toujours pas pu tester la A521 depuis la présentation de la monoplace, notamment parce que le pilote espagnol ne pouvait pas se déplacer jusqu’au Royaume-Uni en raison des différentes restrictions de voyage dues à la crise sanitaire.

C’est donc son coéquipier Esteban Ocon qui a participé à la journée de tournage organisée par l’équipe Alpine sur le circuit de Silverstone dont le kilométrage était limité à 100 km.

Programme des équipes à Bahreïn

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Esteban Ocon : les cinq dernières courses seront difficiles

Avec un calendrier record de 23 courses programmées pour cette campagne 2021, le Français Esteban Ocon s’attend à vivre une fin de saison difficile.

Pour le pilote Alpine, le plus important cette année sera d’économiser son énergie dans la seconde partie de la saison avant d’attaquer les cinq dernières courses d’un calendrier 2021 exigeant aussi bien pour les pilotes que pour tout le personnel des équipes.

« Je pense qu’il sera important pour toute l’équipe, pas seulement pour les pilotes, d’économiser de l’énergie quand cela sera nécessaire. » explique Esteban Ocon.

« Il y a aura 23 week-ends sur l’année et nous aurons besoin de prendre soin de nous et de conserver de l’énergie. »

« Je pense que les cinq dernières courses vont être difficiles, et c’est à ce moment-là que nous aurons moins d’énergie. Nous allons pousser fort, nous en aurons besoin, mais il sera également important de s’occuper de chaque personne dans l’équipe. »

Lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs pour la saison 2021, le Normand répond : « Je veux mieux commencer la saison. »

« J’ai terminé la dernière en étant bien plus fort qu’au début. Je veux être immédiatement à ce niveau et trouver d’autres axes d’améliorations tout au long de l’année. »

« Je ne me suis pas fixé d’objectif spécifique sur l’année, mais le premier à titre personnel est de mieux commencer l’année. »

Cette année, la saison 2021 de Formule 1 débute le 28 mars avec le Grand Prix de Bahreïn et se terminera à Abou Dhabi le 12 décembre.

Alpine a mis un peu de « French touch » dans sa structure organisationnelle

L’équipe Alpine débute la saison 2021 avec un tout nouveau management avec l’arrivée au cours de l’hiver de l’Italien Davide Brivio au poste de directeur de course, le Français Laurent Rossi en tant que PDG d’Alpine et Marcin Budkowski en tant que directeur exécutif d’Alpine.

Au cours de l’hiver, le groupe Renault a annoncé le départ surprise de l’ancien team principal de l’écurie, le Français Cyril Abiteboul, l’équipe Alpine ayant désormais décidé de renoncer au rôle traditionnel de team principal pour cette saison.

En conséquence, Alpine ne fonctionnera pas avec une structure organisationnelle « classique » cette saison, Brivio et Budkowski relevant désormais directement du PDG d’Alpine, le Français Laurent Rossi.

« Nous avons opté pour une structure légèrement différente de la structure d’équipe conventionnelle, mais au final, les rôles et les responsabilités sont clairs; nous les appelons simplement un peu différemment. » a expliqué Marcin Budkowski, cité par le site du championnat du monde.

« Nous sommes une équipe française au final, nous avons dû mettre un peu de French touch dans la structure organisationnelle aussi! »

Avec deux dirigeants partageant des rôles de directeur similaires, Budkowski – qui a rejoint Renault en tant que directeur exécutif en 2017 – a expliqué en quoi son rôle différerait de celui de Brivio cette saison.

« Dans la Formule 1 d’aujourd’hui, avec la complexité d’une équipe de Formule 1, en particulier celle qui fait des châssis et des moteurs, nous avons une base au Royaume-Uni, une base en France, il y a 23 courses, potentiellement 25 dans le futur, des restrictions Covid  et des potentielles quarantaines, etc… »

« Dans ces conditions, gérer une équipe et se rendre à toutes les courses est très, très difficile, donc pour moi personnellement, c’est formidable d’avoir Davide à bord. »

« Mis à part toutes les compétences qu’il apporte de ses autres expériences de sport mécanique, cela signifie que je n’aurai pas à participer à toutes les courses, cela signifie que je vais probablement en faire la majorité ou commencer à les sauter dans la deuxième partie de la saison.« 

« Nous avons quelqu’un avec Davide qui a beaucoup d’expérience en piste, beaucoup de compétences générales acquises en tant que chef d’équipe dans d’autres catégories. »

« Il sait gérer les pilotes, il sait les motiver, il sait comment organiser un garage, donc ça va être une grande contribution de l’avoir là-bas et nous pouvons partager le rôle et vraiment nous assurer de ne pas partir de quoi que ce soit sans avoir l’attention requise. »

Vidéo : l’Alpine A521 en piste avec Esteban Ocon

Cette semaine, l’équipe Alpine a présenté sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1: la A521.

Dans la foulée de cette présentation, l’écurie du constructeur français s’est rendue sur le tracé de Silverstone pour participer à une journée de tournage dont le kilométrage est limité à 100 km.

C’est le Français Esteban Ocon qui a pu prendre le volant de l’Alpine A521 pour la première fois cette saison, tandis que son coéquipier Fernando Alonso devra patienter jusqu’au 12 mars (premier jour des essais hivernaux) pour pouvoir lui aussi prendre le volant de sa monoplace 2021 pour la première fois.

Après sa journée de roulage, Esteban Ocon avait le sourire aux lèvres : « J’aurais aimé pouvoir faire plus de cent kilomètres, mais c’est la limite et je repars avec le sourire aux lèvres. » a expliqué le Français.

«  Nous voulons reproduire cela la semaine prochaine à Bahreïn dans des conditions plus représentatives avec les pneus de course et un peu plus de chaleur. »

« Dans l’ensemble, c’était une journée très intéressante et j’ai hâte d’en découvrir plus sur la monoplace. Je dois dire que j’adore les nouvelles couleurs. C’est la plus belle voiture de la grille ! »

N’oubliez pas de vous abonner à la chaîne YouTube de F1only.fr nouvellement créée et sur laquelle vous pourrez retrouver du contenu exclusif tout au long de l’année.

Alonso hérite de l’ancien ingénieur de course de Ricciardo chez Alpine

Chez Alpine cette saison, le double champion du monde Fernando Alonso travaillera avec l’ancien ingénieur de Daniel Ricciardo, le Belge Karel Loos.

Karel Loos a intégré le Lotus F1 team (ancien nom de l’équipe) en 2011 en tant qu’ingénieur performance véhicule et a ensuite occupé plusieurs rôles d’opérations piste à Enstone avant de devenir successivement l’ingénieur de course de Jolyon Palmer, de Carlos Sainz et de Daniel Ricciardo lors de ses deux années passées chez Renault entre 2019 et 2020.

Fernando Alonso, qui fait son grand retour en Formule 1 cette année avec Alpine, travaillera donc avec Karel Loos tout au long de la saison 2021 de Formule 1.

De l’autre côté du garage, le Français Esteban Ocon va poursuivre sa collaboration avec Josh Peckett, qui a été promu en 2021 ingénieur de course.

Peckett et Ocon se sont croisés pour la toute première fois en 2016 chez Manor, où Josh Peckett était l’ingénieur de course de Pascal Wehrlein après avoir auparavant travaillé avec Will Stevens, déjà pour l’écurie basée à Banbury.

En 2019, Josh Peckett est promu ingénieur performance de Nico Hülkenberg avant d’occuper le même rôle auprès d’Esteban Ocon l’année suivante. Il devient en 2021 l’ingénieur de course du pilote français.

Cette semaine, l’équipe Alpine a présenté sa monoplace pour la saison 2021 lors d’un événement en ligne, tandis que le Français Esteban Ocon a déjà pris la piste au volant de la A521 lors d’une journée de tournage organisée à Silverstone.

Bien que limité à seulement 100 km au volant d’une monoplace équipée de pneus de démonstration, ce roulage a permis au Normand de se familiariser avec sa nouvelle monoplace avant les essais hivernaux de Bahreïn programmés du 12 au 14 mars.

« Cela fait du bien de retrouver le volant sur un tracé comme Silverstone. C’est toujours un moment spécial. La voiture était plaisante d’entrée et nous avons pu mener à bien notre programme comme prévu. » a déclaré Ocon à la fin de sa journée de travail.

«  Il y a eu un peu de retard en matinée avec le brouillard, mais la piste était sèche dès que le ciel s’est dégagé et cela a rendu ce roulage très agréable. J’aurais aimé pouvoir faire plus de cent kilomètres, mais c’est la limite et je repars avec le sourire aux lèvres. »

« Nous voulons reproduire cela la semaine prochaine à Bahreïn dans des conditions plus représentatives avec les pneus de course et un peu plus de chaleur. »

« Dans l’ensemble, c’était une journée très intéressante et j’ai hâte d’en découvrir plus sur la monoplace. Je dois dire que j’adore les nouvelles couleurs. C’est la plus belle voiture de la grille ! »

L’Espagnol Fernando Alonso pour sa part n’a pas encore pu rouler avec l’Alpine A521 car le double champion du monde est resté « bloqué » en Suisse en raison des restrictions de voyage dues à la crise sanitaire actuelle.

L’Alpine A521 a pris la piste à Silverstone [+photos]

Alpine F1 Team a ouvert ce mercredi sa saison 2021 avec les premiers tours de roues de l’A521 sur le circuit de Silverstone à l’occasion d’une journée de tournage limitée à 100 km.

Esteban Ocon s’est installé pour la première fois au volant de la monoplace 2021 parée de sa nouvelle livrée bleue dévoilée lors du lancement officiel de l’écurie hier.

Motorisée par le groupe propulseur Renault E-Tech 20B, l’A521 est une évolution de la R.S.20, dont elle conserve les éléments structurels éprouvés l’an dernier. L’équipe a travaillé tout au long de l’hiver pour l’adapter au nouveau règlement aérodynamique imposé par la FIA, à travers notamment un intense développement à l’arrière de la voiture.

L’A521 est sortie pour la première fois du garage pour un tour d’installation peu après 9h00 (heure locale).

Après un léger retard dû au brouillard matinal dans le Northamptonshire, Esteban a poursuivi son travail en effectuant seize tours du circuit en configuration Grand Prix (5,891 km) sous les nouvelles couleurs de l’écurie.

« C’était vraiment amusant aujourd’hui. » a confié Esteban Ocon après sa découverte de l’A521.

« Tout d’abord, cela fait du bien de retrouver le volant sur un tracé comme Silverstone. C’est toujours un moment spécial. La voiture était plaisante d’entrée et nous avons pu mener à bien notre programme comme prévu. »

« Il y a eu un peu de retard ce matin avec le brouillard, mais la piste était sèche dès que le ciel s’est dégagé et cela a rendu ce roulage très agréable. J’aurais aimé pouvoir faire plus de cent kilomètres, mais c’est la limite et je repars avec le sourire aux lèvres. »

« Nous voulons reproduire cela la semaine prochaine à Bahreïn dans des conditions plus représentatives avec les pneus de course et un peu plus de chaleur. Dans l’ensemble, c’était une journée très intéressante et j’ai hâte d’en découvrir plus sur la monoplace. Je dois dire que j’adore les nouvelles couleurs. C’est la plus belle voiture de la grille ! « 

Les préparatifs de l’équipe pour la saison 2021 du championnat du monde de Formule 1 se poursuivront dès la semaine prochaine avec les essais de Bahreïn (12-14 mars), où Fernando Alonso rejoindra Esteban Ocon pour découvrir à son tour l’A521.

Fernando Alonso présente un casque remake de 2006

Le double champion du monde Fernando Alonso a présenté le casque qu’il portera cette saison pour défendre les couleurs d’Alpine en Formule 1.

L’Espagnol – qui fait son grand retour en Formule 1 cette année après deux années d’absence – a choisi de revenir aux design du casque qu’il portait en 2006 lors de son premier passage chez Renault avec qui il a décroché ses deux titres mondiaux.

Sur cette version 2021, seuls les sponsors de l’équipe et du pilote espagnol ont changé par rapport à 2006, tandis que la marque Alpine (qui remplace Renault en F1 à partir de cette année) est désormais présente.

Absent lors de la présentation de l’Alpine 2021 ce mardi à Enstone en raison des restrictions de voyage dues à la crise sanitaire, le double champion du monde sera cependant bien présent avec son équipe pour les essais hivernaux à Bahreïn à partir du 12 mars prochain (du 12 au 14 mars).

Alonso fera équipe cette année avec le jeune français Esteban Ocon qui, pour sa part, débutera sa seconde saison avec l’équipe Alpine.

Technique F1 : l’Alpine A521 à la loupe

La A521, la Formule 1 pour la saison 2021 de l’équipe Alpine, a été présentée ce mardi et est la digne héritière de l’ancienne Renault RS20, et marquant officiellement l’arrivée du constructeur automobile français fondé à Dieppe (toujours jours membre du groupe Renault) en catégorie reine du sport automobile.

Lors de la présentation de l’Alpine A521 avec sa livrée bleu électrique étincelante et sa référence au drapeau français à l’arrière, aucune particularité technique n’a été constatée par rapport à l’ancienne Renault RS20 jaune.

L’équipe d’Enstone, sous la direction technique de Pat Fry et avec le nouveau chef d’équipe Davide Brivio, vise à égaler les performances de l’année dernière, obtenues par une Renault RS20 capable d’obtenir trois podiums et une cinquième place chez les constructeurs en 2020.

La nouvelle voiture mise à la disposition des deux pilotes Fernando Alonso et Esteban Ocon ressemble donc beaucoup à la voiture de l’année dernière, tout en restant une monoplace avec sa propre identité, et qui suit une technique et un concept philosophique indépendant des solutions trouvées sur les autres monoplaces.

Zone avant

L’avant de l’A521 est fondamentalement le même que l’ancienne RS20, surtout en ce qui concerne le nez étroit, avec la longue cape en bas: le nez étroit pour sa part a fait ses débuts pour la première fois l’année dernière, développé dans le siège aérodynamique d’Enstone et très clairement inspiré de Mercedes.

Sur l’Alpine, la conception aérodynamique est restée quasiment inchangée et la cape reste la même que celle qui a fait ses débuts sur la Renault RS20 l’an dernier à Sotchi.

Sur cette même cape, dans la partie la plus en arrière, des déflecteurs détournent une partie du flux d’air de la partie inférieur de la voiture vers la partie supérieur du châssis où se trouve l’entrée du système S-Duct.

L’aileron avant pour sa part présente quelques nouveautés dans sa conception aérodynamique, tout en restant familier à la solution vue sur la RS20 l’an dernier. Le plan principal est moins arqué dans la zone la plus externe et les volets dans la zone Y250 ont été légèrement revisités pour recréer un flux tourbillonnant qui sera ensuite travaillé par les bargeboards sur les côtés de l’A521.

L’effet « wash » reste assez accentué, ce qui favorise l’accompagnement de l’air qui circule dans une zone plus interne que les roues avant. Une solution un peu à contre tendance de la plupart des autres équipes.

En reportant l’attention sur la suspension avant, ici aussi il n’y a pas de changements majeurs par rapport à 2020, sauf pour un support plus arqué (rouge) en raison du changement de forme de l’épaulement des pneus Pirelli 2021.

La barre de direction (en jaune) reste « désalignée » par rapport aux deux triangles, tandis qu’une tige de poussée (verte) la chevauche pour venir s’accrocher au porte moyeu.

Les conduits de frein avant quant à eux restent dans les formes conventionnelles aperçues sur la RS20, bien que la subdivision interne pour la direction du flux d’air à l’intérieur du porte-moyeu a subi de légères modifications de conception.

Châssis et Bargeboards

Passons à l’analyse de la zone de la voiture qui s’enroule autour de l’habitacle, aucune innovation technique n’est observée en raison de l’utilisation du même châssis entre la voiture 2020 et 2021 (en l’état homologué), ce qui ne permet pas de différences majeures par rapport au concept aérodynamique de l’année dernière.

En réalité, on observe le long « rail » qui s’étend au-delà des côtés de la carrosserie, qui (en plus d’avoir une fonction aérodynamique) sont utilisés pour rentrer dans les mesures minimales imposées par la FIA en termes de largeur du châssis (flèche 1).

Les déviateurs de débit sur les côtés présentent toutes les innovations aérodynamiques introduites sur la RS20 au cours de la saison passée, mais avec de petites précautions pour gérer le flux d’air autour des conduits de radiateurs.

Il reste les convoyeurs de flux « à volet » (flèche 2), et les différents générateurs de vortex dans le pied d’engrenage des bargeboards (flèche 3). Une curieuse solution, en revanche, concerne l’élément vertical sur les côtés des radiateurs (flèche 4), qui est séparé à la fois du fond plat, et sui ne rejoint pas l’aile horizontale au-dessus des évents de refroidissement, ce qui forme une arche.

Un refroidissement généreux

La partie la plus intéressante à analyser, en regardant les images de l’A521, concerne sans aucun doute l’ensemble des prises d’air pour refroidir le groupe motopropulseur Renault RE20 B.

En regardant la voiture d’Alpine depuis les images disponibles, un très gros bonnet apparaît et est de forme pratiquement ogivale dans la zone située juste derrière le châssis, signe d’un «gros poumon» pour le refroidissement de la partie hybride et l’échangeur d’huile.

Cette solution est assez déroutante, ainsi que peu agressive par rapport à ce que l’on voit chez d’autres concurrents directs de l’Alpine tels que Mclaren et AlphaTauri.

La conception de la boîte à air comporte 5 flux séparateurs pour amener l’air au compresseur (admission centrale) et pour le système de refroidissement (prises latérales). De plus, il y a une ventilation abondante pour l’entrée d’air derrière l’appui-tête du pilote, ce qui est  également le signe d’une recherche unique dans la gestion du refroidissement par rapport aux autres équipes.

Le grand capot moteur réduit également la flux d’air en direction de l’aileron arrière, et pour le moment laisse planer de nombreux doutes sur l’efficacité aérodynamique.

Les bouches d’aération sur les côtés du Halo sont également assez indépendantes des autres solutions trouvées sur d’autres monoplaces, alors qu’en tant que constructeur, Renault n’a plus d’équipes clientes après le passage de McLaren à Mercedes.

Carrosserie et fond plat

Un autre domaine dans lequel Alpine diffère des autres équipes concerne les côtés avec l’aérodynamique. Le département aérodynamique d’Enstone n’a pas recherché l’effet coanda de la carrosserie (du moins dans la version de présentation de l’A521), avec des silhouettes qui restent assez hautes et élancées, sans aucune forme inclinée vers le bas (comme vu sur la Mercedes ou la McLaren).

Quant au fond plat, il prend une conception assez conventionnelle malgré la découpe en diagonale (nouvelle réglementation). On remarquera également l’absence de fentes pour amener l’air dans la partie inférieure imposé par la FIA pour réduire l’appui. Dans cette version de présentation, l’équipe s’est limitée à la pure interprétation du règlement.

Zone arrière

En plus de la zone avant, la zone arrière ne présente pas non plus de divergences particulières par rapport à l’ancienne RS20, où presque tous les concepts aérodynamiques de la voiture de l’année dernière sont présents (ou pas).

L’aileron arrière reste avec un double pylône de support, et sans frange dans la zone où il s’approche du diffuseur. Les flasques latérales rappellent beaucoup ce qui a été vu sur la RS20, avec un grand tricolore français dans la zone supérieure.

La suspension arrière est difficile à observer dans les rendus, et reste bien cachée aux regards curieux, même si elle ne semble pas présenter de grandes divergences avec la Renault RS20, qui reste dans le schéma de tirant conventionnel. Le triangle supérieur contourne également les échappements de wastegate, qui restent dans la position la plus basse sur les côtés de la structure d’impact arrière.

La conception de la partie interne du diffuseur reste également bien cachée sur les rendus illustrés, qui par la règlementation doit respecter une hauteur réduite de 50 mm du plan de référence en ce qui concerne les dérives de la zone ultrapériphérique.

Le directeur d’Alpine assure que Alonso est « pleinement opérationnel »

Fernando Alonso est en forme et « pleinement opérationnel » après une opération à la mâchoire et sera bien présent pour les tests de pré-saison de la Formule 1 à Bahreïn, a déclaré mardi le patron de l’équipe alpine.

Le double champion du monde s’est fracturé la mâchoire lors d’une collision avec une voiture alors qu’il roulait sur une route près de chez lui en Suisse le mois dernier.

Après avoir subi une intervention chirurgicale au lendemain de son accident, le pilote Alpine a pu rentrer chez lui quelques jours plus tard pour poursuivre sa convalescence et reprendre son entrainement physique en vue de sa préparation pour la saison 2021 de F1.

Ce mardi pour la présentation de l’Alpine A521, Fernando Alonso a brillé par son absence, mais le double champion du monde a expliqué un peu plus tôt qu’il ne pourrait pas se rendre au Royaume-Uni pour la présentation de la monoplace en raison des restrictions mises en place en pleine crise sanitaire.

Son patron et nouveau directeur d’Alpine, Laurent Rossi, a insisté sur le fait que Fernando Alonso allait très bien et qu’il serait bien présent pour les essais hivernaux programmés du 12 au 14 mars à Bahreïn.

« Fernando va très bien, il a eu un mauvais accident. Un accident de vélo est rarement quelque chose qui se termine bien, mais il a eu de la chance. » a déclaré Rossi.

« Il n’a fini de souffrir que de la mâchoire, tout le reste va bien. Fernando est parfaitement en forme, il est pleinement opérationnel. »

« Pour tout vous dire, nous sommes même surpris qu’il se soit rétabli aussi rapidement. Il nous a confirmé immédiatement après l’accident qu’il serait à Bahreïn, ce qui a ensuite été confirmé par les médecins. »

Les essais hivernaux débuteront le 12 mars à Bahreïn et ne dureront que trois jours cette année, le temps de piste étant partagé entre les deux pilotes de l’équipe de façon équitable.

Esteban Ocon présente son casque « bleu, blanc, rouge »

Le pilote Alpine Esteban Ocon a présenté le casque qu’il portera cette année en Formule 1 pour défendre les couleurs de son équipe.

En parfait accord avec la livrée de sa monoplace présentée ce mardi (voir les photos ici), le casque d’Esteban Ocon arbore les couleurs de la France.

La tour Eiffel, chère au pilote français, est toujours présente sur le sommet du casque, tandis que le logo d’Alpine est fièrement représenté sur la mentonnière à l’avant.

Cette année, le pilote français entamera sa seconde saison de collaboration avec l’équipe Alpine (anciennement Renault) et se dit « impatient » d’en découdre en piste.

« Je suis impatient. C’est formidable de voir tous les changements au sein de l’écurie et c’est toujours enthousiasmant de porter de nouvelles couleurs. » a déclaré Ocon ce mardi lors de la présentation de l’Alpine.

« J’ai déjà fait ma première apparition en tant que pilote Alpine au Rallye Monte-Carlo et c’était une excellente façon de commencer l’année. Je dois dire que j’adore les nouvelles couleurs et je suis fier d’avoir le drapeau français sur ma voiture. C’est génial et excitant. Je crois qu’une belle saison nous attend.  »

« Je me sens beaucoup mieux préparé. Cette deuxième année avec l’équipe signifie que nous pouvons construisons sur les bases de notre bonne relation de travail et c’est une excellente chose. »

« Ce sera une voiture différente, mais la majeure partie de ses éléments vient de l’an passé et nous avons déjà travaillé sur ces aspects et nous les comprenons. J’ai une vision d’ensemble beaucoup plus claire qu’avant ma première campagne. Mon but est d’être immédiatement plus à l’aise. »

Ce mercredi, Ocon est déjà en piste avec l’Alpine dans le cadre d’une journée de tournage organisée par l’équipe sur le tracé de Silverstone. Des images de cette journée seront publiées plus tard dans la journée sur F1only.fr

L’alpine A521 déjà en piste ce mercredi à Silverstone

L’équipe Alpine a programmé une journée de tournage sur la piste de Silverstone ce mercredi avec le Français Esteban Ocon derrière le volant de la A521.

L’équipe du constructeur français va procéder au déverminage de sa nouvelle monoplace sur le tracé britannique de Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage autorisée par la réglementation mais limitée à seulement 100km.

Seul le Français Esteban Ocon pourra prendre le volant de la monoplace 2021 de l’équipe Alpine, puisque son coéquipier Fernando Alonso ne peut pas se rendre au Royaume-Uni en raison des restrictions de voyages mises en place en pleine crise sanitaire.

L’Espagnol devra donc attendre sagement le premier jour des essais hivernaux à Bahreïn le 12 mars pour enfin prendre le volant de la A521, tandis que les essais hivernaux ne dureront que trois journées cette année (une journée et demie par pilote).

Pour rappel, l’équipe Alpine a présenté sa monoplace 2021 ce mardi lors d’un événement en ligne et vous pouvez voir toutes les images disponibles ci-dessous.

Photos de l’Alpine A521

Fernando Alonso « extrêmement heureux » de revenir en F1 avec Alpine

Double champion du monde de Formule 1, Fernando Alonso fait son retour en Formule 1 avec Alpine F1 Team en 2021, vingt ans après ses débuts dans la discipline. L’Espagnol est l’un des pilotes les plus expérimentés et titrés du sport avec 311 départs et 32 ​​victoires à son actif.

Sa carrière est étroitement liée à celle de l’équipe. Au cours de ses deux collaborations précédentes avec Renault F1 Team de 2002 à 2006 et de 2008 à 2009, il a remporté 17 Grands Prix, 41 podiums et deux titres mondiaux pour constituer le palmarès le plus fructueux de l’écurie. En outre, Fernando Alonso a également manqué la consécration suprême de justesse en 2007, 2010, 2012 et 2013.

Au-delà de la F1, Fernando Alonso s’est donné le but de décrocher la « Triple Couronne ». Après deux succès au Grand Prix de Monaco, l’Espagnol s’est imposé à deux reprises aux 24 Heures du Mans et a tenté d’en faire de même aux 500 Miles d’Indianapolis, la dernière marche le séparant de son objectif. Totalement polyvalent, Fernando Alonso a aussi participé au formidable exercice d’endurance qu’est le Dakar.

Cette année, Fernando Alonso revient en Formule 1 plus affamé que jamais pour hisser Alpine F1 Team au sommet.

« Je suis extrêmement heureux de revenir après deux ans d’absence en Formule 1. Je suis très motivé à l’idée d’ouvrir un nouveau chapitre avec Alpine et c’est vraiment fort de retrouver une équipe avec qui j’ai tant accompli. La motivation règne à Enstone et à Viry-Châtillon et nous avons tous hâte d’affronter ce qui nous attend. » nous explique Alonso.

« Nous voulons évidemment connaître une bonne saison en nous appuyant sur ce que l’écurie a fait l’an dernier. »

« Il y avait beaucoup de points positifs à retenir de 2020 et l’équipe était très proche de la troisième place dans un championnat extrêmement compétitif. Les trois podiums étaient bien sûr un grand pas en avant par rapport aux années précédentes, mais nous devons poursuivre sur cette lancée et faire encore mieux cette année. Il sera important de réussir cette année malgré les prochains changements de règlementation sur lesquels toutes les équipes sont déjà tournées ! »

Lorsqu’on lui demande s’il a déjà pu voir l’Alpine A521 cet hiver, le pilotes espagnol nous explique : « Je l’ai vue et j’ai constamment échangé avec Enstone et Viry. »

« Les deux sites sont en pleine effervescence et nous sommes impatients de la voir en piste. Nous ne saurons pas vraiment où notre voiture se situe par rapport aux autres avant les qualifications à Bahreïn, mais nous sommes convaincus que nous pouvons réaliser une bonne saison et capitaliser sur nos performances de l’année dernière. »

Esteban Ocon : « je crois qu’une belle saison nous attend »

Esteban Ocon entame sa deuxième campagne au sein de l’équipe Alpine [anciennement Renault] à l’occasion de la saison 2021 du championnat du monde ​​de Formule 1.

Après une pause d’un an, le Français a effectué un retour prometteur auréolé d’un premier podium au Grand Prix de Sakhir et disputera sa quatrième année dans l’élite en 2021.

Esteban Ocon connaît bien Enstone et Viry pour avoir été le pilote de réserve de l’écurie en 2016. Avant cela, il avait été membre du Lotus Junior Team, basé à Enstone, avec lequel il a été sacré Champion d’Europe FIA de Formule 3 en 2014 avant d’être titré en GP3 Series l’année suivante.

Âgé de vingt-quatre ans, le Normand compte déjà 67 départs et 198 points à son actif depuis ses débuts au Grand Prix de Belgique en 2016. Sa meilleure qualification est une troisième place acquise en Belgique en 2018 tandis que son meilleur résultat en carrière est une deuxième position obtenue à Sakhir en décembre dernier.

Après plusieurs mois de préparation, le pilote français a désormais hâte de prendre le volant de sa nouvelle monoplace pour en découdre sur la piste.

« Je suis impatient. C’est formidable de voir tous les changements au sein de l’écurie et c’est toujours enthousiasmant de porter de nouvelles couleurs. » nous explique Ocon.

« J’ai déjà fait ma première apparition en tant que pilote Alpine au Rallye Monte-Carlo et c’était une excellente façon de commencer l’année. Je dois dire que j’adore les nouvelles couleurs et je suis fier d’avoir le drapeau français sur ma voiture. C’est génial et excitant. Je crois qu’une belle saison nous attend. »

« Je me sens beaucoup mieux préparé. Cette deuxième année avec l’équipe signifie que nous pouvons construisons sur les bases de notre bonne relation de travail et c’est une excellente chose. »

« Ce sera une voiture différente, mais la majeure partie de ses éléments vient de l’an passé et nous avons déjà travaillé sur ces aspects et nous les comprenons. J’ai une vision d’ensemble beaucoup plus claire qu’avant ma première campagne. Mon but est d’être immédiatement plus à l’aise. »

Après avoir décroché son premier podium avec l’équipe la saison passée à Sakhir, Ocon se dit plus en confiance désormais : « Ce podium m’a fait beaucoup de bien. C’était bien sûr l’un de mes objectifs et de mes rêves. »

« Je voulais vraiment monter dessus, donc c’était fantastique d’y parvenir dès l’an dernier. Maintenant que nous avons coché cette case, il est évident que nous en souhaitons encore plus. Nous savons que ce sera une saison très serrée comme nos concurrents travaillent dur. Cela s’annonce intense, mais nous visons davantage de bons résultats cette année. »

Esteban Ocon débutera cette année sa collaboration avec le double champion du monde de F1 Fernando Alonso : « Je suis impatient de travailler avec Fernando. »

« C’est formidable de voir un double Champion du Monde de Formule 1 à l’œuvre et c’est un privilège d’être associé à lui. J’ai vraiment hâte comme je suis convaincu que nous aurons une excellente collaboration. Nous avons déjà commencé à travailler ensemble vers la fin de l’année et cela reprendra dans les jours et les semaines à venir. Tout est positif et il me tarde d’entendre ce qu’il pense de la voiture. »

Lorsqu’on lui demande s’il s’attend à prendre les commandes d’une monoplace complétement nouvelle lors des essais hivernaux, Ocon nous explique : « J’en sais déjà beaucoup puisque la plupart des éléments clés de la monoplace sont les mêmes que l’an dernier. »

« Elle est dans la continuité de l’année passée avec un châssis identique comme l’exige le règlement. Extérieurement, il y a des changements aérodynamiques et nos équipes ont travaillé dur dessus tout au long de l’hiver. »

« Nous allons prendre le volant de cette nouvelle version à Bahreïn avant de poursuivre son développement. Nous abordons l’année en connaissant mieux que jamais la voiture en raison de la règlementation et de la physionomie de la saison. »

« Nous avons essayé certains éléments pour 2021 en 2020, donc je crois que nous disposons d’une base solide. Cela m’aidera aussi à avoir de bonnes sensations d’entrée. »

Enfin, lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs pour la saison 2021, le Normand répond : « Je veux mieux commencer la saison. J’ai terminé la dernière en étant bien plus fort qu’au début. Je veux être immédiatement à ce niveau et trouver d’autres axes d’améliorations tout au long de l’année. Je ne me suis pas fixé d’objectif spécifique sur l’année, mais le premier à titre personnel est de mieux commencer l’année. »

Interview Remi Taffin, directeur technique moteur chez Alpine

Rémi Taffin participe à l’engagement de Renault en Formule 1 depuis 1999. Il est actuellement responsable des groupes propulseurs développés sur le site de Viry-Châtillon en veillant à ce que ses équipes d’ingénieurs produisent un ensemble optimisé fonctionnant en parfaite harmonie avec le châssis.

Après des études d’ingénieur en mécanique à l’ESTACA, une école parisienne spécialisée, Rémi Taffin effectue sa première expérience en sport automobile en devenant ingénieur de course chez Signature en F3 lors de la saison 1998. L’année suivante, il rejoint Renault pour collaborer auprès des clients de Renault, en étant notamment l’ingénieur de course de Ricardo Zonta chez British American Racing, de Jos Verstappen chez Arrows, ou encore avec Benetton et Renault F1 Team.

Il travaille en relation étroite avec deux Champions du Monde, Jenson Button et Fernando Alonso, pilote Alpine F1 Team en 2021. Il accompagne d’ailleurs l’Espagnol dans ses deux sacres. Rémi poursuit ensuite au poste d’ingénieur de course avec Heikki Kovalainen en 2007 avant de retrouver Fernando Alonso en 2008.

Taffin prend ensuite la direction des activités piste de Renault en 2009, puis assume la responsabilité de la performance moteur en piste auprès des écuries partenaires lors de la création de Renault Sport F1 en 2011. Présent sur toutes les courses et les séances d’essais, Rémi chapeaute le soutien apporté aux équipes propulsées par Renault, jouant ainsi un rôle clé dans les quatre titres mondiaux décrochés par Red Bull Racing durant l’ère du moteur V8.

En 2014, il est nommé directeur des opérations et encadre les équipes d’ingénieurs et de techniciens aux bancs d’essais et au département d’assemblage de Viry. Assurant la transition en piste, il supervise également les ingénieurs détachés chez les partenaires de Renault. Depuis 2016, Rémi gère le développement du groupe propulseur de Renault, y compris le Renault E-Tech 20B utilisé cette saison, dans son nouveau rôle de directeur technique moteur.

Quels sont les changements apportés au groupe propulseur 2021 ?

« Pour 2021, les changements sont minimes par rapport aux spécifications des groupes propulseurs de l’an dernier comme nous nous sommes concentrés sur 2022 après avoir dû reporter d’un an notre programme initial pour 2021. »

« Le poids minimum requis pour l’ensemble du groupe propulseur a augmenté de cinq kilogrammes dans le cadre de la réduction des coûts liés aux restrictions matérielles. Comme toujours avant une nouvelle campagne, l’objectif est de garantir notre fiabilité tout en maintenant un haut niveau de performance moteur sur chaque course. Notre but est de continuer d’intégrer le mieux possible le moteur et le châssis afin de tirer le maximum de notre ensemble. »

Qu’a prévu l’équipe avec une seule évolution autorisée d’ici la fin de l’année ?

« Il existe une limite au nombre d’évolutions des groupes propulseurs entre fin 2020 et fin 2021. Cela met l’accent sur l’extraction maximale et régulière des performances dès le première Grand Prix. Nous avons prévu d’introduire notre évolution R.E.20B sur la première manche du calendrier à Bahreïn. Celle-ci devrait nous permettre d’offrir des performances constantes chaque week-end. »

Avec vingt-trois courses, quel défi le calendrier le plus long de l’histoire de la F1 représente-t-il tant pour l’équipe que pour le groupe propulseur ?

« Nous nous sommes préparés ces derniers mois, voire ces dernières années, à prolonger la fiabilité et les performances avec davantage de courses au calendrier. L’an passé, le plan était d’avoir vingt-deux courses et nous étions prêts pour ce scénario. Cette année ne sera pas différente. »

« Il y a vingt-trois manches au programme, nous avons bien anticipé ce défi et nous savons que notre package est déjà capable d’atteindre ce chiffre. J’ai hâte de retrouver la piste pour cette saison où la clé du résultat sportif sera, plus que jamais, de voir l’arrivée. Désormais, chaque minute de roulage compte pour que nos pilotes apprennent la voiture et en tirent le maximum dès le premier Grand Prix. »

 

Interview Pat Fry, directeur technique d’Alpine F1

Pat Fry a rejoint Alpine F1 Team au rôle de directeur technique châssis en février 2020. À l’aube de sa deuxième année à Enstone, Fry poursuivra le développement de l’A521 tout en se concentrant sur la future monoplace de 2022 répondant au bouleversement règlementaire à venir en Formule 1.

Pat Fry possède une riche expérience en Formule 1 en ayant travaillé pour McLaren, Ferrari, Manor et Benetton depuis ses premiers pas dans le sport en 1987.

Il commence au département de recherche et développement de Benetton à Witney, où il œuvre sur des systèmes de suspensions actives. Après un court passage au sein de l’équipe d’essais, il obtient son premier poste en piste en devenant l’ingénieur de course de Martin Brundle en 1992.

En 1993, il intègre McLaren où il restera pendant dix-sept ans, contribuant à soixante-six victoires, un titre constructeurs et trois couronnes chez les pilotes. Pat occupe plusieurs postes à Woking, d’abord dans l’équipe d’essais avant d’être l’ingénieur de course de Mika Häkkinen et de David Coulthard. Il supervise ensuite les deux monoplaces de l’écurie, puis il est promu ingénieur en chef du développement. À ce titre, il joue un rôle déterminant dans le succès de McLaren.

Après dix-sept années chez McLaren, il est recruté par Ferrari en juillet 2010. Directeur technique adjoint puis responsable de l’ingénierie de piste, Pat se voit confier des postes de direction à Maranello, notamment ceux de directeur châssis et directeur de l’ingénierie.

Il quitte Ferrari en décembre 2014, mais il retrouve la F1 comme ingénieur consultant pour Manor Racing dès 2016. Pat réintègre McLaren en 2018 comme directeur technique temporaire, aidant ainsi l’équipe à obtenir la quatrième place, son meilleur résultat final depuis 2012. En novembre 2019, Pat signe avec Enstone qu’il rejoint en février 2020.

Comment se déroule votre expérience jusqu’ici au sein de l’équipe ?

« À vrai dire, c’était une année plutôt inhabituelle ! J’ai pris mes fonctions en début d’année et nous sommes entrés en confinement après sept semaines à découvrir l’entreprise et tous ses départements. »

« Il y a ensuite eu le report du règlement 2021 d’un an et la décision de prolonger la durée de vie de plusieurs éléments des voitures 2020. Je pense que l’écurie a bien su s’adapter, mais il y a eu énormément de travail pour continuer de mener simultanément trois projets différents. »

À quel point avez-vous dû ajuster le programme 2021 avec les changements règlementaires désormais prévus pour 2022 ?

« En 2021, la monoplace doit obligatoirement reprendre de nombreux éléments de 2020. Nous avons essayé de faire tout ce que les règles nous permettent en termes de reconception et d’amélioration. »

« Entre ceci et les changements tardifs du règlement aérodynamique, un gros programme de développement a été mené et nous le poursuivrons aux tests de Bahreïn et aux premiers Grands Prix. »

« Toutes les équipes ont dû suspendre leur développement aérodynamique pour 2022 entre mars 2020 et janvier 2021 avec le report du nouveau règlement et l’interdiction imposée par la FIA de soumettre ce projet en CFD et en soufflerie. »

« Nous avons pu le reprendre dès le 1er janvier comme les autres écuries. Cela ne nous laisse pas beaucoup de temps pour s’adapter à une règlementation inédite, mais nous travaillons sans relâche sur cette nouvelle ère ainsi que sur les développements pour cette saison. »

Pouvons-nous nous attendre à quelque chose de différent ou d’inhabituel sur la voiture ?

« La monoplace de cette année représente une évolution logique de celle de 2020. Nous cherchons à améliorer les performances aérodynamiques tout en travaillant autour des structures qui ont pu être ré-homologuées entre cette année et l’an dernier. Certaines semblent un peu différentes, mais il s’agit davantage d’une évolution que d’une révolution. »

Quelle est l’ambiance actuellement à Enstone ?

« Je pense que l’atmosphère est un peu étrange n’importe où dans le pays en ce moment. De nombreux collègues travaillent à domicile si cela est possible et nous assemblons en même temps la voiture 2021 pour la première fois. »

« C’est déjà une période complexe quand tout se passe bien et nous ne connaissons pas vraiment un hiver traditionnel. Nous avons bien progressé sur les évolutions, mais le temps nous dira où nous nous situons exactement par rapport à la concurrence. »

Comment l’équipe se prépare-t-elle au changement de règlementation en 2022 ?

« Il y a énormément de travail à faire. Notre programme de développement aérodynamique est désormais de nouveau opérationnel après la pause forcée et il y a toujours eu une présence constante du bureau d’études sur ce projet. »

« Il y a des défis sur tous les fronts, à la fois sur le plan des performances et sur celui du plafonnement des budgets, dont l’effet s’accentuera en 2022, puis encore en 2023. Toute l’entreprise travaille pour faire entrer l’écurie dans la F1 de demain. »

Interview Davide Brivio, le directeur de l’équipe Alpine

L’Italien Davide Brivio a rejoint l’équipe Alpine en janvier 2021 au rôle de directeur de la compétition et est rattaché à Laurent Rossi, directeur général d’Alpine.

Brivio a précédemment occupé des postes de direction en MotoGP, menant plus récemment Suzuki au doublé en championnat du monde avec le titre de Joan Mir et le sacre constructeurs de la marque.

L’Italien grandit près de Monza et assouvit d’abord sa passion pour les sports mécaniques en motocross. En 1990, Davide Brivio lance sa carrière professionnelle comme attaché de presse des World Superbikes.

Deux ans plus tard, il devient directeur du Belgarda Yamaha Racing Division engagé dans la discipline avant d’être recruté par l’équipe d’usine Yamaha en 1993. Il y est nommé directeur en 1995.

En 2002, Davide Brivio intègre la structure Yamaha en MotoGP. Cette décision marque le début d’une période dorée pour l’équipe avec quatre titres pilotes et quatre constructeurs entre 2004 et 2010. Dans le même temps, il joue un rôle crucial dans le recrutement de la légende du MotoGP Valentino Rossi. Ce dernier remporte quatre couronnes avec l’équipe et collabore avec Brivio en tant que consultant jusqu’en 2013.

Avant le retour de Suzuki en MotoGP en 2015, l’Italien est promu directeur de l’équipe et se voit confier la mission d’accompagner de jeunes espoirs tout en faisant monter en puissance la structure. En 2020, Suzuki décroche le titre avec deux victoires et onze podiums alors que Joan Mir est sacré pour la première fois chez les pilotes.

Avez-vous pris vos marques au sein d’Alpine F1 Team ?

« C’est un nouveau rôle extrêmement intéressant. J’ai rencontré virtuellement de nouvelles personnes et j’ai essayé de comprendre autant que possible comment l’équipe fonctionne dans l’environnement de la Formule 1. »

« Certains aspects sont communs à mes précédentes expériences en sports mécaniques, d’autres sont totalement inédits. L’écurie évolue à très haut niveau et je suis heureux de voir comment tout est organisé. J’entre dans ce nouvel univers en voulant apporter ma contribution. »

Quelles sont vos principales responsabilités ?

« En tant que directeur de la compétition, je suis responsable de l’ensemble des opérations piste. Je m’occuperai de tout ce qui concerne l’équipe de piste et je travaillerai avec nos pilotes. »

« Notre objectif est d’exploiter tout le potentiel de la voiture développée et préparée à Enstone et Viry. Sur les circuits, nous devrons extraire le maximum du matériel à notre disposition. Mon rôle est d’en assumer la responsabilité et la coordination. L’écurie a fait un excellent travail ces dernières années. »

« Nous désirons poursuivre sur cette lancée en étant plus compétitifs et en optimisant nos opérations. Nous pouvons améliorer certains domaines pour maximiser les performances de la monoplace. C’est une grande responsabilité d’avoir plus de mille personnes à l’usine sur le développement de ces F1 et soixante sous pression en piste pour concrétiser tout ce travail, mais c’est aussi très excitant. »

Appréhendez-vous le défi de passer de deux à quatre roues ?

« C’est un défi intéressant qu’il me tarde de relever. De ce que j’ai vu, la grande différence concerne la conception et le développement de la voiture, bien plus complexe en F1 qu’en MotoGP. »

« Pour faire simple, il y a beaucoup plus de pièces ! J’ai également remarqué une approche davantage axée sur la victoire. C’est évidemment la même chose en MotoGP, mais tout le monde est plus pressé de gagner « le plus vite et le mieux possible » en F1. À titre de comparaison, c’est un peu plus lent en MotoGP, où vous essayez de progresser pour améliorer vos performances dans un certain laps de temps. »

« En F1, il faut raccourcir les délais pour que tout soit toujours plus rapide. C’est un processus fascinant de découvrir comment tout est développé et géré dans ce milieu. »

« Je suis la Formule 1 depuis longtemps. Je regardais les courses à la télévision lorsque j’en avais le temps et je rendais visite au paddock une ou deux fois par an. J’avais l’habitude de suivre la F1 pour m’inspirer d’idées que je croyais bonnes pour le MotoGP, donc j’ai toujours été habitué à l’observer sous cet angle. »

« En y étant désormais impliqué, je vais en apprendre davantage tout en analysant comment tout fonctionne. Il y a beaucoup de croisements. La Formule 1 et le MotoGP sont deux sports d’équipe avec une dynamique de groupe similaire dans l’interaction et la création d’un environnement commun de travail. Les pilotes et les motards connaissent également des problèmes semblables et les mêmes moyens pour les résoudre, le tout en gardant le collectif à l’esprit. »

Que pensez-vous des pilotes Alpine F1 Team en 2021 ?

« Il s’agit d’un excellent duo. Fernando est un Champion du Monde et l’un des plus grands talents de la Formule 1. Il apportera son expérience et son expertise à l’équipe. Il est parti vivre d’autres expériences durant deux ans, mais il veut maintenant revenir en F1. »

« Cela souligne son irrépressible envie de réussir et de signer de bons résultats. Il aurait pu avoir une carrière en or dans d’autres disciplines, mais il a souhaité retrouver l’environnement le plus compétitif pour affronter les espoirs de demain. Esteban est également un pilote intéressant et il fait partie de la nouvelle génération. L’an dernier, il a beaucoup progressé en fin de saison. »

« Il a atteint un bon niveau et il peut aborder cette année de manière positive en continuant avec la même équipe et une voiture similaire. J’ai hâte de les voir se pousser mutuellement. La meilleure combinaison s’obtient lorsque vos deux pilotes se tirent vers le haut, donc j’espère que nous pourrons connaître cela tant sur le plan sportif que sur celui des performances. »

Alpine veut poursuivre la dynamique implémentée par Renault en 2020

Pour la saison 2021, l’équipe Alpine espère pouvoir poursuivre la dynamique implémentée par l’équipe Renault à la fin de la saison dernière, qui a décroché trois podiums dans la seconde partie de l’année 2020.

Pour ce qui sera sa toute première saison sous le nom d’Alpine, l’équipe du constructeur français ne s’attend pas à un grand chamboulement de la hiérarchie en raison de la stabilité des réglementations et l’objectif sera donc de rester sur la même tendance que 2020.

« La pandémie de Covid a provoqué le report de la nouvelle règlementation à 2022 et de nombreux éléments des voitures ont été gelés pour 2021. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

« Cette saison s’inscrit donc comme une prolongation de 2020. Cependant, la FIA a imposé certains changements aérodynamiques pour réduire les appuis et protéger les pneumatiques. Nous avons ainsi été contraints de redévelopper l’arrière de la monoplace et nous avons travaillé pour améliorer chaque aspect qui n’était pas déjà homologué. »

« En raison de cette stabilité relative du règlement, nous n’attendons pas trop de bouleversements dans la hiérarchie, mais les écarts sont tellement infimes en milieu de tableau que nous prévoyons des batailles extrêmement serrées sur chaque circuit. »

« Nous savons que de petites différences de performances peuvent faire une grande différence dans la position finale au championnat. Nous espérons repartir sur la lancée de la dernière saison, notamment la seconde moitié où nous avons signé trois podiums, et poursuivre sur cette dynamique cette année. »

« L’année qui s’est écoulée a naturellement été difficile pour tout le monde. » poursuit Budkowski.

« Du point de vue de la Formule 1, nous avons dû composer avec les restrictions imposées par la pandémie, mais les organisations de F1 sont agiles et douées pour répondre à ce type de défi. »

« Dès que nous avons pu rouvrir l’usine, nous avons dû nous adapter aux règles de distanciation sociale avec une grande partie du personnel travaillant à domicile. »

« Cela a eu un impact sur le travail collaboratif puisque nous n’étions plus côte à côte pour échanger des idées et travailler de façon créative, mais nous avons pu adopter des approches innovantes. »

« Nous avons aussi dû ajuster notre manière d’opérer pour maintenir notre capacité de production tout en préservant la santé des membres de notre équipe. »

« En plus du report de la nouvelle réglementation, il a également été décidé début 2020 d’imposer une interdiction temporaire du développement aérodynamique pour 2022, à la fois en soufflerie et en CFD jusqu’au 1er janvier dernier. »

« Cela amène des défis intéressants, dans la mesure où nous devons être prudents entre la tentation de développer l’A521 le plus longtemps possible et la montée en puissance du projet 2022. »

« C’est un numéro d’équilibriste auquel toutes les écuries sont confrontées, mais ces changements sont d’une ampleur inédite en F1, ce qui renforce l’importance de commencer tôt sur le concept initial. Toutes les équipes font face à ces décisions et il sera fascinant de voir à quel moment les autres basculeront leur attention sur 2022 et l’impact que cela aura sur la saison actuelle. »

Enfin, lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du duo de pilotes composé de Fernando Alonso et Esteban Ocon cette année, le directeur exécutif d’Alpine ne cache pas son enthousiasme.

« C’est un superbe duo. La motivation de Fernando est incroyable et c’était véritablement impressionnant de l’observer à l’œuvre au volant et avec ses ingénieurs aux essais d’Abou Dhabi l’an passé. »

« Il a le professionnalisme d’un pilote expérimenté combiné à la faim d’un jeune loup. Esteban est monté en régime tout au long de l’année dernière et a été récompensé par une deuxième place bien méritée au Grand Prix de Sakhir. »

« Esteban travaille très dur et je m’attends à un nouveau pas en avant puisqu’il pourra capitaliser sur son expérience lors de sa deuxième campagne parmi nous. »

« Il est important qu’ils travaillent bien ensemble et avec l’équipe comme nous voulons qu’ils jouent un rôle crucial dans le développement de la voiture cette année tout en nous fournissant des retours essentiels au simulateur sur les directions à prendre pour 2022. »

Daniil Kvyat pilote de réserve de l’équipe Alpine F1

Le Russe Daniil Kvyat, qui a quitté l’équipe AlphaTauri à la fin de la saison 2020 pour être remplacé par le Japonais Yuki Tsunoda, a réussi à rebondir et fait désormais partie de l’équipe Alpine.

L’ancien pilote AlphaTauri occupera le rôle de pilote de réserve de l’équipe du constructeur français en 2021 aux côtés du Chinois Guanyu Zhou.

« Je suis vraiment excité de rejoindre la famille Alpine. L’équipe a eu de bons résultats dans le passé et est très en avance technologiquement. » a déclaré Kvyat.

« Le développement a été renforcé, et je projette de contribuer à cette tendance positive. Je vais essayer d’emmener mon expérience sur et en dehors de la piste pour aider à développer la A521 et les voitures à venir. »

« En tant que pilote de réserve, vous devez rester affuté et j’ai vraiment hâte d’intégrer l’équipe dans les différents domaines. »

Luca De Meo : « une joie de voir le nom Alpine sur une Formule 1 »

Alpine F1 Team a officiellement ouvert une nouvelle ère aujourd’hui en lançant virtuellement la première saison de son histoire en championnat du monde de Formule 1 avec la présentation de sa monoplace pour la saison 2021: la A521.

Baptisée A521, la monoplace de cette année se pare d’une superbe livrée mêlant le bleu, le blanc et le rouge synonyme de l’héritage d’Alpine en compétition. La voiture sera motorisée par le groupe propulseur Renault E-Tech 20B, un V6 1,6 l conçu et développé à Viry-Châtillon, où le constructeur automobile français compte désormais quarante-cinq ans d’activité ininterrompue en F1.

L’A521 est une évolution de la R.S.20 ayant disputé la saison 2020. Conformément aux changements de réglementation convenus l’an passé durant la pandémie, les principaux éléments structurels de l’A521 sont repris de l’an dernier. Cependant, chaque pièce n’entrant pas dans ce champ a été développée et améliorée, notamment à l’arrière où de nouvelles restrictions aérodynamiques ont été imposées par la FIA.

« C’est une véritable joie de voir le nom puissant et vibrant d’Alpine sur une Formule 1. » a déclaré Luca De Meo, directeur général du groupe Renault.

« De nouvelles couleurs, un nouvel encadrement, des projets ambitieux : il s’agit d’un nouveau départ, basé sur quarante ans d’histoire. »

« Nous allierons les valeurs d’authenticité, d’élégance et d’audace d’Alpine à notre expertise en matière d’ingénierie et de châssis. »

« C’est toute la beauté d’être constructeur en Formule 1. Nous affronterons les plus grands noms pour des courses spectaculaires faites et suivies par des passionnés enthousiastes. J’ai hâte que la saison commence. »

La première monoplace d’Alpine F1 Team sera confiée à Esteban Ocon et Fernando Alonso. Après une pause de deux ans, Fernando Alonso fait son retour en Formule 1 au sein de l’écurie avec laquelle il a remporté ses deux titres de champion du monde de F1 en 2005 et 2006.