L’influence positive de Lewis Hamilton, vecteur de juteux contrats

Le choix de Hamilton par la marque Lululemon comme ambassadeur ne repose pas uniquement sur son immense notoriété et son influence. En tant que champion du mouvement Black Lives Matter et fervent défenseur d’une plus grande diversité dans le sport automobile, s’associer à Hamilton et à ses valeurs permettra à l’entreprise de prendre ses distances par rapport aux controverses passées.

« Depuis le début, notre partenariat repose sur nos valeurs communes de communauté et de connexion », révèle Neuburger, qui représente la marque. « Lewis est profondément engagé dans la création d’un changement positif à travers sa fondation, Mission 44, que nous sommes fiers de soutenir grâce à notre initiative « Lululemon Gives ».

Dans le cadre de cette initiative, la marque de vêtements de sport collaborera avec l’organisation caritative du septuple champion du monde afin d’intégrer le mouvement et les expériences de santé mentale dans leurs efforts pour construire un avenir plus juste pour les jeunes.

Cela souligne un autre pilier fondamental de la mission de Hamilton. Mission 44 s’efforce de renforcer la représentation, la diversité et l’inclusion dans les secteurs des STEM et du sport automobile en offrant des possibilités d’éducation, d’autonomisation et d’emploi. L’organisation caritative travaille déjà avec HP, sponsor principal de Ferrari, et IBM, son partenaire, et s’est associée à la Formule 1 elle-même l’année dernière, soulignant l’impact plus large que Hamilton a au-delà du sport.

Lors du Grand Prix des États-Unis, Hamilton et Mission 44 ont promis 2 millions de dollars américains à des organisations STEM dans le but de préparer 6 000 jeunes à une carrière dans les STEM au cours des trois prochaines années.

Ce n’est pas un travail que Hamilton est tenu de faire, mais il le fait quand même, soutenant les plus démunis dans le but d’éliminer certains des obstacles qu’il a lui-même rencontrés dans son parcours vers le sommet. Il soutient également de manière visible la série F1 Academy, réservée aux femmes, consolidant ainsi son statut de fervent défenseur de l’égalité des sexes.

Toute accusation de « virtue signalling » (démontrer sa vertu) peut également être fermement rejetée. Écologiste convaincu et ancien membre de l’année de la PETA, Hamilton est également l’un des athlètes mondiaux les plus en vue à avoir plaidé en faveur de la paix à Gaza, un sujet que beaucoup ont choisi d’éviter.

Que reste-t-il à accomplir pour quelqu’un qui a tout gagné en Formule 1 ? Ce huitième championnat du monde reste hors de portée, mais le fait de transcender le sport signifie que Hamilton est désormais défini par bien plus que ses succès sur la piste.

Quelle que soit la date de sa retraite, Hamilton quittera la Formule 1 dans une bien meilleure situation qu’il ne l’a trouvée grâce à son travail et à son engagement sans relâche, qui lui permettront de continuer à avoir un impact après s’être retiré de la course.

À bien des égards, la Formule 1 a bien plus besoin de Hamilton que l’inverse. Regardez ce qui est arrivé au MotoGP après le départ de Valentino Rossi, dans un scénario comparable. Si les effets négatifs ne sont peut-être pas aussi évidents en Formule 1 en raison de sa plus grande popularité, aucun pilote n’est capable de combler le vide laissé par Hamilton sur la grille de départ, et ce ne sera pas le cas avant un certain temps.

Verstappen fait déjà partie des plus grands pilotes de tous les temps, mais il n’a clairement pas la même affection pour la publicité qui accompagne le succès en course. Charles Leclerc est le pilote de sport automobile le plus commercialisable après Lewis Hamilton dans le classement 50MM de cette année, mais il n’a pas encore les succès sur piste pour le prouver. Lando Norris, Oscar Piastri et George Russell sont également en train de développer leur potentiel commercial.

Grâce à son audience inimaginable sur les réseaux sociaux et à ses intérêts commerciaux naissants dans et en dehors du sport automobile, Hamilton deviendra l’un des rares athlètes à continuer de susciter une attention considérable après sa retraite. Il sera intéressant de voir comment il continuera à utiliser sa plateforme comme une force au service du bien.

Bishop voit cela se transformer en quelque chose de vraiment influent dans le monde politique, quelque chose qui s’apparente au parcours professionnel d’une autre icône noire qui est devenue bien plus qu’un simple sportif.

« Je ne vois pas [Hamilton] devenir Premier ministre du Royaume-Uni », commence-t-il. « Mais je le vois réfléchir attentivement aux causes qu’il pourrait embrasser et défendre, et devenir un peu comme quelqu’un d’autre qui n’est pas devenu président des États-Unis d’Amérique, mais qui a continué à exercer une influence positive : Muhammad Ali. »

En effet, Ali a été une grande source d’inspiration pour une grande partie de la carrière de Hamilton. Il a un tatouage dédié à son icône et a déclaré qu’il admirait davantage le boxeur que les pilotes de Formule 1 lorsqu’il était plus jeune. Après la mort d’Ali, Hamilton lui a rendu hommage avec son célèbre slogan « floating, stinging » après avoir remporté le Grand Prix du Canada 2016.

Aujourd’hui, Hamilton est encouragé à suivre une voie similaire à celle de son idole.

« Je le vois bien mener ce genre de vie à la retraite et je suis fasciné de le regarder », ajoute Matt Bishop.

Lewis Hamilton élu sportif le plus commercialisable par SportsPro

La légende de la F1 arrive en tête du classement annuel des 50 athlètes les plus commercialisables établi par SportsPro pour la deuxième fois.

C’est la deuxième fois que le pilote le plus titré de Formule 1 arrive en tête du classement général, devenant ainsi le quatrième athlète de l’histoire du 50MM à occuper la première place à deux reprises. À 40 ans, il est également l’athlète le plus âgé à occuper la première place du 50MM.

Hamilton est également apparu dans toutes les éditions du classement 50MM sauf une, ce qui fait de lui l’athlète le plus reconnu du classement.

Le septuple champion du monde, qui a rejoint Ferrari, l’écurie la plus titrée de Formule 1, au début de cette saison, a suscité un intérêt commercial considérable tout au long de sa carrière et a signé cette année des contrats de sponsoring avec Lululemon et Perplexity.

Son coéquipier Charles Leclerc (25e) et le pilote McLaren Lando Norris (41e) sont les deux seuls autres pilotes de sport automobile à figurer dans le top 50, mais d’autres pilotes apparaissent dans la liste plus large des 150 athlètes.

Oscar Piastri (64e), Andrea Kimi Antonelli (78e), Max Verstappen (81e) et Liam Lawson (95e) sont les autres pilotes de Formule 1 qui figurent dans la liste, tandis que Toni Breidinger (67e) de Nascar est le seul pilote non issu de la Formule 1 à y figurer.

Étonnamment, Carlos Sainz et George Russell, qui occupaient respectivement les 58e et 63e places l’année dernière, ont complètement disparu du classement.

Pour établir cette liste, chaque athlète de 50MM est noté sur une échelle de 100 points, le « Total Marketability Score », qui repose sur trois critères pondérés :

1. Force de la marque (35)

2. Marché total accessible (35)

3. Économie (30)

Nouveauté cette année, une dynamique axée sur la prospective culturelle permet de mettre en évidence les domaines qui suscitent un intérêt croissant, tandis qu’un modèle de personnalité des athlètes traduit les scores en adéquation avec les sponsors et en conception de portefeuille.

Chris Collins, président-directeur général de NorthStar Solutions Group, a déclaré : « 50MM est désormais deux choses à la fois : la référence du secteur en matière de commercialisation des athlètes et un guide pratique pour les décideurs.

« Chaque année, nous affinons le modèle afin qu’il reflète la manière dont la valeur est réellement créée, en reliant une notation rigoureuse à l’intelligence du momentum et à notre cadre de personnalité des athlètes.

« Cela permet aux marques, aux détenteurs de droits et aux agences d’avoir une vision plus claire de l’adéquation du portefeuille et des résultats attendus, tout en offrant aux athlètes une feuille de route pratique pour accroître leur commercialisation, combler les écarts et communiquer en toute confiance l’alignement des sponsors. »

Le nouvel eldorado des revenus F1

L’évolution du business de la F1 est désormais fortement orientée vers la durabilité, l’innovation technologique et l’expansion géographique. La Formule 1 reconnaît la nécessité de s’adapter aux enjeux environnementaux et cherche à se positionner comme un laboratoire pour des solutions de mobilité durable.

Le Virage Écologique et Technologique

La F1 s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. Le principal levier de cet engagement est l’introduction, prévue pour la réglementation moteur de 2026, des carburants 100% durables (e-fuels). Ces carburants sont conçus pour être neutres en carbone, ce qui permet à la F1 de maintenir son architecture de moteur à combustion interne tout en proposant une solution de décarbonation applicable à des millions de voitures dans le monde. Cette transition technologique attire de nouveaux constructeurs, comme Audi et le retour de Ford avec Red Bull, désireux d’utiliser la F1 pour valider leur expertise en matière de carburants avancés et de systèmes hybrides améliorés (50% de puissance électrique prévue en 2026).

Expansion et Nouvelles Franchises

L’engouement mondial a créé une forte demande pour de nouvelles courses, notamment dans des zones stratégiques pour le business (comme l’Asie et le Moyen-Orient), et a permis de renforcer la présence sur des marchés lucratifs (comme les États-Unis). L’attractivité des équipes en tant que franchises est montée en flèche. La valeur moyenne d’une écurie F1 est estimée à plus d’un milliard de dollars, les équipes d’élite (Ferrari, Red Bull, Mercedes) dépassant largement ce seuil.

Cette valorisation attire de nouveaux investisseurs et des candidats à l’entrée comme Andretti Global, qui a été en discussion pour rejoindre la grille. Le droit d’entrée pour une nouvelle écurie a été fixé à 200 millions de dollars (une somme destinée à compenser les équipes existantes pour la dilution des primes de revenus), ce qui témoigne de la santé financière robuste de la discipline. Le business de la F1 se dirige vers un modèle de ligue sportive nord-américaine : exclusif, profitable et axé sur la technologie de pointe au service d’un spectacle mondial.

L’hyper-valorisation des équipes F1 et l’effet Netflix

L’attrait commercial de la Formule 1 a explosé, transformant les écuries d’entreprises déficitaires en franchises sportives de valeur . Jusqu’à l’ère Liberty Media et l’introduction du Budget Cap, de nombreuses équipes passaient l’année à la recherche de financements et dépensaient sans compter pour la performance. Aujourd’hui, la stabilité financière et la croissance de l’audience mondiale ont inversé la tendance.

L’élément catalyseur majeur a été la série documentaire “Drive to Survive” de Netflix. Lancée en 2019, elle a réussi à :

  1. Conquérir le Marché Américain : Elle a séduit un public qui n’était pas traditionnellement fan de F1, notamment en se concentrant sur les personnalités, les drames et les rivalités hors-piste.

  2. Rajeunir l’Audience : La F1 a gagné une nouvelle génération de spectateurs, très active sur les réseaux sociaux.

  3. Augmenter la Fréquentation des GP : Les courses aux États-Unis (Austin, Miami, Las Vegas) sont devenues des événements majeurs, générant des recettes phénoménales pour les promoteurs.

Cette croissance d’audience s’est traduite par une hausse spectaculaire de la valorisation des équipes. Alors qu’une équipe de milieu de grille aurait pu être vendue pour 100 à 200 millions de dollars avant 2017, leur prix de marché actuel dépasse couramment le milliard de dollars. Cette valorisation est telle que la F1 a introduit une “taxe anti-dilution” de 200 millions de dollars (à l’époque, maintenant potentiellement plus) pour toute nouvelle équipe souhaitant rejoindre la grille. Ce droit d’entrée vise à compenser les dix équipes existantes pour la dilution des revenus qu’entraînerait l’arrivée d’un onzième concurrent. La F1 a réussi sa mue : elle est passée d’un sport de niche européen à un actif médiatique et sportif mondial ultra-prisé.

L’Ère du Sponsoring : Le moteur des écuries de F1

Pour les dix écuries de Formule 1, le véritable moteur financier, au-delà des primes versées par Liberty Media, est le sponsoring. Un Grand Prix est une vitrine mondiale qui offre une visibilité inégalée, et les entreprises sont prêtes à payer des sommes astronomiques pour y associer leur image.

Le sponsoring en F1 se décline en trois niveaux stratégiques :

  1. Le Partenariat-Titre (Title Sponsorship) : Il s’agit du contrat le plus coûteux et le plus visible. Des entreprises comme Oracle (Red Bull Racing) ou Petronas (Mercedes) investissent souvent des dizaines de millions de dollars par an pour que leur nom soit intégré dans l’identité de l’équipe. Ces partenariats sont cruciaux, car ils peuvent couvrir une part substantielle du plafond budgétaire de l’écurie.

  2. Les Partenariats Techniques et Officiels : Ces accords couvrent des domaines spécifiques (pneumatiques, carburants, technologies, logiciels). Ils peuvent inclure un transfert de technologie, permettant aux entreprises de démontrer l’excellence de leurs produits dans un environnement de haute performance.

  3. L’Activation Commerciale : L’élément le plus dynamique du sponsoring est la manière dont les marques utilisent l’environnement de la F1 pour leurs propres campagnes marketing. La Formule 1 est devenue une plateforme de luxe et de technologie, attirant des marques horlogères (TAG Heuer, IWC), des entreprises de cryptomonnaie, des géants de la tech et des boissons énergisantes.

Le succès du Budget Cap a rendu le sponsoring plus rentable. Chaque dollar de sponsoring gagné a désormais un impact direct et visible sur la capacité de l’équipe à investir dans le développement de la voiture, ce qui n’était pas le cas auparavant lorsque les équipes dépensaient sans limites. Le rôle des pilotes, comme ambassadeurs de marque, est également vital, leurs salaires étant exclus du plafond budgétaire, ce qui en fait des actifs de marketing encore plus précieux. Le marché des commandites s’est assaini, rendant la F1 plus attractive pour les investisseurs externes.

Quels sont les gros domaines de dépenses des équipes F1 ?

Le plafonnement budgétaire mis en place en 2021 a certes limité les dépenses des écuries de Formule 1, mais le véritable coût de la performance demeure stratosphérique. Le montant total du plafond budgétaire est d’environ 135 millions de dollars par an (en 2024), mais il est essentiel de comprendre ce qui est exclu de ce cap et ce qui constitue la dépense réelle.

Les exclusions majeures incluent :

  1. Salaires des Pilotes : Les salaires des deux pilotes de course ne sont pas plafonnés. Les contrats des stars comme Max Verstappen ou Lewis Hamilton peuvent atteindre des dizaines de millions de dollars par an.

  2. Salaires des trois Cadres Supérieurs : Le directeur d’équipe, le directeur technique et le directeur financier sont exclus.

  3. Marketing, Voyages et Hôtellerie : Les dépenses liées à l’image, aux logistiques de course et au luxe ne sont pas comptabilisées.

  4. Moteurs : Le coût de fourniture des unités de puissance (moteur hybride, batteries, MGU-H/K) est exclu, car il est régi par des accords séparés avec les motoristes (Ferrari, Mercedes, Honda RBPT, Renault, etc.).

Le plafonnement se concentre sur la Recherche et Développement (R&D) et la fabrication des châssis et des pièces de performance. Cela a transformé la gestion des dépenses. Les équipes doivent désormais faire preuve d’une efficacité chirurgicale dans leurs choix techniques. Chaque dollar est analysé pour son potentiel gain en piste, rendant l’ingénierie financière aussi cruciale que l’ingénierie aérodynamique. La violation du Budget Cap, comme cela a été le cas pour Red Bull en 2021, entraîne des sanctions financières et des réductions du temps alloué en soufflerie, un coup dur pour la performance future. La Formule 1 est donc un jeu à somme nulle, où les dépenses doivent être maximisées sans jamais franchir la ligne rouge réglementaire.

Lewis Hamilton, une inspiration pour les marques et sponsors

À 40 ans, Hamilton est l’athlète le plus âgé à avoir jamais figuré en tête du classement des 50 athlètes les plus commercialisables (50MM) établi par SportsPro. Même si ses performances sur circuit ont commencé à décliner, Hamilton a su trouver de nouveaux moyens de rester dans la course à l’approche de la fin de sa carrière.

Si son transfert de Mercedes à Ferrari n’a pas tout à fait fonctionné comme Hamilton l’aurait souhaité, il a été considéré comme un coup de maître commercial qui a généré un buzz important et créé de nouvelles opportunités narratives autour d’un athlète qui avait déjà remporté plusieurs titres et battu de nombreux records.

Mais la plus grande réussite récente de Hamilton en termes de commercialisation est peut-être la façon dont il s’est imposé comme une personnalité à laquelle tout le monde peut s’identifier. Rester authentique à l’ère des réseaux sociaux peut être un défi, mais sa capacité à être lui-même sans complexe lui a permis de se démarquer comme peu d’autres ont pu le faire.

Le soutien massif dont Hamilton a bénéficié après la perte de son chien bien-aimé Roscoe en octobre témoigne de la force des liens qu’il a tissés avec ses fans, que ce soit grâce à ses succès en Formule 1, à ses incursions dans la mode et le divertissement ou aux différentes causes qu’il a défendues tout au long de sa carrière.

Cela se reflète également dans les performances de Hamilton dans le modèle de commercialisation des athlètes de NorthStar Solutions Group, qui le classe au premier rang de tous les sportifs en termes d’authenticité et au premier rang de tous les athlètes en termes d’objectifs, de mission et de valeurs.

L’activité croissante de Hamilton en dehors des circuits lui a non seulement permis de rester une figure culturellement pertinente, mais a également contribué à diversifier son public au-delà de la base de fans du sport automobile, renforçant ainsi sa commercialisation et maintenant son attrait auprès des marques.

En effet, Hamilton a conclu plusieurs nouveaux contrats de sponsoring cette année, qui s’ajoutent à sa collaboration de longue date avec Tommy Hilfiger. Un accord conclu avec Perplexity, un moteur de recherche alimenté par l’intelligence artificielle (IA) évalué à 9 milliards de dollars, a souligné l’attrait commercial de Hamilton, puisque la société a préféré conclure un contrat de sponsoring avec lui plutôt que de s’associer à une écurie de Formule 1.

Mais c’est peut-être Lululemon qui a fait le plus grand pas en avant dans le sport automobile en nommant Hamilton premier ambassadeur mondial de Formule 1, renforçant ainsi ses liens avec le monde de la mode. L’entreprise canadienne, historiquement associée aux vêtements de sport pour femmes, souhaite désormais que Hamilton soit à l’avant-garde de la promotion de sa gamme de vêtements pour hommes.

« Lewis incarne tout ce que nous recherchons dans nos partenariats d’ambassadeurs : c’est un athlète conscient qui mène avec intention, détermination et authenticité », explique Nikki Neuburger, directrice de la marque et de l’activation des produits chez Lululemon, à SportsPro.

« Il est également une source d’inspiration pour des millions de personnes à travers le monde, non seulement grâce à ses exploits extraordinaires sur les circuits, mais aussi grâce à sa personnalité et à son style unique, et surtout grâce à sa compassion et à son profond souci des autres. »

Business – Pourquoi les marques veulent-elles toutes revenir en Formule 1 ?

Les marques se bousculent de nouveau pour rejoindre l’écosystème de la F1 et associer leur image à celle de la discipline.

La croissance incroyable de la Formule 1 continue d’attirer des marques mondiales désireuses de faire partie de son écosystème en expansion et il ne s’agit plus seulement de logos sur les voitures.

– Croissance de l’audience

En 2024, la F1 a attiré 1,6 milliard de téléspectateurs cumulés, avec une augmentation de 9 % d’une année sur l’autre du nombre de téléspectateurs uniques. La présence numérique de la F1 est en plein essor, avec près de 500 millions de vues sur les plateformes de streaming et une croissance de 38 % du nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux, pour un total de 97 millions. Particulièrement intéressant ? Les segments de fans qui connaissent la croissance la plus rapide sont les publics plus jeunes et les fans féminins.

– Boom des parrainages et des revenus

Les revenus des parrainages ont bondi de 10 % en glissement annuel, avec des contrats de haut niveau, notamment avec le géant du luxe LVMH. La F1 s’est assurée un revenu futur massif de 14,4 milliards de dollars grâce à des contrats pluriannuels, et les droits de diffusion aux États-Unis sont très convoités, suscitant l’intérêt des principales plateformes de streaming.

-La puissance de l’écosystème de la F1

Qu’est-ce qui explique cet intérêt croissant des marques ? La F1 a évolué, passant d’une simple série de courses à une plateforme de divertissement mondiale aux multiples facettes, combinant courses, style de vie, contenu numérique et influence culturelle. Que ce soit à travers Drive to Survive de Netflix, les expériences d’hospitalité étoilées Michelin avec Gordon Ramsay ou les activations sociales exclusives, les marques considèrent la F1 comme une plateforme pour se connecter avec un public diversifié et en pleine croissance.

La Formule 1 n’est pas seulement un sport, c’est un point de contact culturel mondial, et les marques veulent en faire partie.

 

 

Combien d’argent gagne l’équipe championne du monde de F1 ?

Pourquoi le championnat des constructeurs est-il si important ? Ce n’est pas très romantique, mais la réponse principale est : l’argent !

Si le championnat du monde des pilotes est plus prestigieux en Formule 1, c’est bien le championnat des constructeurs qui dicte la répartition de la considérable cagnotte en fin de saison, ce qui est bien loin d’être négligeable.

Un pactole de plus d’un milliard en 2023

Le trésor se trouvant dans le coffre-fort représente 50 % des recettes des droits commerciaux de la Formule 1 pour chaque saison, de sorte que le bénéfice déclaré de 3,2 milliards de dollars pour 2023 donne lieu à un fonds estimé à 1,6 milliard de dollars à redistribuer entre les 10 équipes.

Comme vous l’avez compris, ce montant total, servant de base de référence, varie d’année en année. Mais les équipes aiment ce système de gratification qui, sous l’ère Liberty Media, s’est révélé être un véritable transformateur de la santé des équipes de F1, qui sont par ailleurs soumises à la stricte obligation de veiller à respecter un plafond budgétaire dans le domaine des dépenses.

Après déduction de certains bonus, comme les 5 % de Ferrari (soit 80 millions au titre de 2023) en reconnaissance de sa contribution à la popularité mondiale du sport, le montant restant est réparti entre les 10 équipes.

Combien gagne l’équipe championne du monde ?

Les champions du monde de F1 reçoivent une timbale d’environ 14 % du montant décrit ci-dessus. L’équipe arrivée en dernière position dispose tout de même d’un revenu correspondant à 6 %, ce qui signifie que le Petit Poucet de la saison 2023 a tout de même empoché une somme avoisinant les 91 millions de dollars.

En 2023, Red Bull Racing aurait gagné environ 140 millions de dollars.

La différence entre chaque position en 2023 était estimée à 8 millions d’euro, ce qui signifie qu’en terminant troisième au classement cette année, et dans l’hypothèse de revenus similaires de la F1, le team s’octroierait une enveloppe d’environ 16 millions de dollars de moins que l’an dernier.

Tout ceci explique pourquoi la bataille en milieu de plateau et même les dernières positions sont tout aussi féroces que celles de tête. On comprend également bien l’euphorie du clan Alpine au Brésil, auteur d’un double podium salvateur ayant fait monter l’équipe de plusieurs rangs au championnat du monde des constructeurs.

Combien d’argent y a-t-il en jeu en F1 cette fin 2024 ?

Cette année en particulier, il y a bien plus que de l’argent en jeu pour McLaren et Ferrari, qui peuvent l’une comme l’autre achever la saison avec le titre de champion.

Ferrari a remporté le titre des constructeurs pour la dernière fois en 2008, tandis que le dernier triomphe de McLaren remonte à 1998. McLaren a terminé en tête du classement en 2007, mais avait été disqualifiée à la suite de l’affaire du Spygate.

Il s’agit de deux des équipes les plus célèbres du sport, toutes deux désireuses de mettre fin à la domination de Red Bull et de Mercedes depuis le dernier titre de Ferrari.

Business – La F1 et les jeunes, une question de mode

La Formule 1 a connu un regain de popularité considérable à l’échelle mondiale, attirant un public plus jeune et plus diversifié. Cette évolution a donné lieu à une intersection dynamique entre le sport automobile et l’industrie de la mode, les deux secteurs s’influençant mutuellement de diverses manières.

Popularité et démographie croissantes de la F1

La série Netflix « Drive to Survive » a joué un rôle essentiel dans l’humanisation de ce sport, en offrant un aperçu des coulisses qui a élargi son attrait. En conséquence, le nombre de fans ne cesse grimper, le nombre de téléspectateurs dans le monde s’élève à 1,5 milliard et le nombre d’abonnés aux réseaux sociaux est passé à 70,5 millions. Il est à noter que 42 % des fans ont maintenant moins de 35 ans et que les femmes représentent 41 % de l’audience. Une véritable révolution, signe de temps qui changent avec le nouveau propriétaire du sport, Liberty Media, dont la stratégie porte ses fruits.

L’intégration de la mode dans la F1

Les marques de luxe ont reconnu la portée croissante de la F1 et ont cherché à établir des partenariats pour exploiter sa base de fans diversifiée. Par exemple, l’horloger suisse Tag Heuer est revenu en tant que chronométreur officiel, reflétant un investissement important de sa société mère, LVMH. L’authenticité du sport, la compétition intense et l’élément humain en font une plateforme attrayante pour les collaborations dans le domaine de la mode.

Les pilotes comme influenceurs de la mode

Les pilotes de F1 sont devenus des icônes de style, utilisant leur visibilité pour influencer les tendances de la mode. Lewis Hamilton, sept fois champion du monde, est connu pour ses tenues de créateurs et a coprésidé le Met Gala. Ses choix vestimentaires, sur et en dehors de la piste, ont attiré l’attention et ont créé des tendances dans l’industrie. En France, Pierre Gasly incarne la marque de parfum Givenchy, et Charles Leclerc cultive son style sophistiqué et posé pour être brand ambassadeur de très nombreuses marques souhaitant se positionner sur le segment premium.  Au-delà des pilotes eux-mêmes, leurs compagnes et petites amies sont elles aussi fortement reconnues par la communauté de fans s’intéressant à plus loin que la piste et la compétition sportive en elle-même.

Tendances de la mode dans le paddock

Le paddock de F1 s’est transformé en podium, présentant diverses tendances de la mode. Parmi les styles notables observés cette saison, on peut citer :

Les escarpins Tabi : Les escarpins Tabi à bride cheville de la Maison Margiela ont été très appréciés des spectateurs.

Les étuis à rouge à lèvres Rhode : Ces accessoires sont devenus incontournables pour beaucoup, alliant mode et fonctionnalité.

Les baskets Puma Speedcat : Reflétant l’héritage du sport automobile, ces baskets ont fait un retour en force.

Les sacs Alaïa Le Coeur : Les sacs en forme de cœur d’Alaïa ont été un choix à la mode parmi l’élite du paddock.

Impact sur le streetwear et la haute couture

L’influence de la F1 s’étend au-delà de la piste, imprégnant à la fois le streetwear et la haute couture. Les collaborations entre les écuries de F1 et les marques de mode ont donné naissance à des produits qui séduisent un public plus large, mêlant l’esthétique de la course automobile à la tenue de tous les jours. Cette fusion a conduit à l’essor de la tendance « motorcore », où des éléments tels que les combinaisons de course, les casques et les gants inspirent les collections de mode grand public.

Business – Près de 340 M€ d’impact pour Monza avec le GP d’Italie F1

Le GP d’Italie rapporte plus de 339 millions d’euros à l’économie de Monza

Jusqu’à présent, le principal motif de fierté a été les 335 000 spectateurs présents pendant les trois jours du GP d’Italie à Monza. La fréquentation record pour la victoire de Charles Leclerc avec la Ferrari SF-24 fournit des données supplémentaires précieuses, issues d’une étude menée par JFC pour le compte de la municipalité de Monza, qui a commandé une analyse de l’impact économique direct, indirect et induit de la course sur la région.

L’enquête, menée auprès d’un échantillon de 3 000 spectateurs, a donné une note moyenne de 5,3 sur 7. Il est à noter que 48,3 % des personnes interrogées ont déclaré avoir l’intention de revenir cette année.

L’une des principales conclusions est que 64,3 % des participants venaient de l’étranger, représentant 69 pays différents. Les cinq principales nationalités étaient : France (13,4 %), Suisse (11,3 %), Royaume-Uni (10,7 %), Allemagne (5,6 %) et Pologne (4,9 %).

En ce qui concerne les participants italiens, les principales régions d’origine étaient la Lombardie (17,1 %), la Toscane (14,7 %), le Latium (12,7 %) et l’Émilie-Romagne (11 %).

L’âge moyen des spectateurs était d’environ 37 ans, avec une présence significative de moins de 30 ans (38,7 %) et de plus de 50 ans (26,2 %). Les familles avec enfants représentaient 38,7 % des participants, tandis que les groupes d’amis représentaient 25 %.

L’étude, qui a également exploré l’impact économique plus large, a estimé les bénéfices totaux de l’événement à plus de 339 millions d’euros. Plus de 99 millions d’euros provenaient des dépenses directes, y compris la vente de billets, la restauration, l’hébergement et le commerce.

Les bénéfices indirects, estimés à plus de 28 millions d’euros, comprenaient l’organisation de l’événement, les biens et services des entreprises locales, les transports publics et les services régionaux. Les bénéfices induits, s’élevant à 21 millions d’euros, couvraient l’augmentation de la main-d’œuvre, les dépenses supplémentaires dans la région et d’autres effets généraux. Près de 31 millions d’euros ont été attribués à l’héritage de la chaîne d’approvisionnement, tandis que la couverture médiatique et la valeur de la marque, basées sur la présence de l’événement dans les canaux de communication, ont porté la valeur totale de la couverture médiatique et la valorisation de la marque à 160 millions d’euros.

« Les 100 millions d’euros d’impact économique direct pour les entreprises impliquées dans l’événement sont le chiffre le plus significatif, car ils représentent des revenus immédiats », a déclaré Massimo Feruzzi, PDG de JFC. « De plus, il est clair que les 340 millions d’euros de retombées économiques globales reflètent une structure de gestion qui est sans aucun doute complexe mais très efficace pour le système économique local. »

« L’Autodromo Nazionale Monza est extrêmement fier des résultats de l’étude sur l’impact économique du Grand Prix d’Italie de F1, commandée par la municipalité de Monza, qui souligne l’importance du circuit pour l’économie locale et au-delà », a commenté Giuseppe Redaelli, président de l’Autodromo Nazionale Monza. « Ces résultats, bien qu’encourageants, ne constituent pas une fin en soi, mais plutôt le début d’une phase prometteuse de collaboration avec les institutions, lancée en 2024. Cette coopération renouvelée exigera un engagement fort pour relever de nouveaux défis de plus en plus essentiels, dans le but d’assurer la présence du Grand Prix de Formule 1 à Monza pour les six prochaines années, en concurrence avec les promoteurs les plus importants au monde. »

 

Business – TAG Heuer et la F1, une association inscrite dans le(s) temps

Après plus de 10 ans en tant que chronométreur officiel de la F1, a laissé la place et Liberty Media n’a pas tardé à trouver un nouveau partenaire aux côtés duquel s’afficher : c’est TAG Heuer qui s’empare de la place.

Un retour aux sources pour TAG Heuer, une marque qui a toujours eu la course dans son ADN.

L’histoire de TAG Heuer et de la F1 remonte aux années 70, lorsque Enzo Ferrari lui-même a fait confiance à la marque pour chronométrer ses voitures rouges. Puis, sponsor légendaire de McLaren pendant plus de 30 ans, la marque est également étroitement liée à l’emblématique Ayrton Senna, qui portait fièrement une des montres de la marque à son poignet. Parmi les grands noms de la course et du lifestyle associés à TAG, l’on retrouve évidemment l’emblématique star du cinéma et du monde de l’endurance, Steve Mc Queen. Plus récemment en F1, Red Bull Racing a affiché le logo TAG sur ses voitures : la marque avait même rebadgé l’unité de puissance Honda.

Le partenariat de TAG (Techniques d’Avant-Garde) avec la F1 s’inscrit dans le cadre d’un méga-deal signé entre LVMH et la F1, visant à renforcer la présence du luxe sur la grille. Après tout, quoi de plus naturel qu’une marque de montres de précision pour un sport où chaque détail compte ?

Le championnat demeure en plein essor et touche de nouvelles couches de population. On se rappelle de l’adage de Bernie Ecclestone, qui affirmait que si son public ne pouvait s’offrir une Rolex, il n’intéressait pas la F1. La vision de l’empire médiatique américain, actuel propriétaire de la F1, ne peut pas être plus éloignée de celle du Britannique.

Le championnat a vu son audience se rajeunir et se féminiser. L’occasion rêvée pour TAG Heuer de consolider son image d’innovation, de performance et d’élégance, plus simple à véhiculer dans le glamour de la F1 que dans d’autres grands univers sportifs médiatiques comme le football ou les sports américains.

Business – Combien le Grand Prix de Formule 1 rapporte-t-il à Melbourne ?

La Formule 1 est de retour en 2025, plus forte que jamais.

Voici une brève analyse chiffrée de l’impact économique massif de l’événement qu’est le Grand Prix d’Australie sur Melbourne (données 2024).

  • Record de fréquentation : 452’055 fans se sont rassemblés à l’Albert Park pendant quatre jours, soit la plus grande affluence jamais enregistrée, dépassant de 7’424 visiteurs le record de 2023.

  • Stimulation économique : plus de 270 millions de dollars australiens injectés dans l’économie de l’État de Victoria, dépassant les 268 millions de dollars de l’année précédente.

Tout comme dans un top casino en ligne, où un grand nombre de joueurs contribue directement aux revenus de la plateforme, l’afflux massif de spectateurs au Grand Prix d’Australie stimule directement l’économie locale.

  • Dépenses des visiteurs : Environ 203’000 fans (45 % des participants) ont voyagé depuis l’extérieur de l’état de Victoria, dépensant directement environ 130 millions de dollars australiens dans les hôtels, restaurants, magasins et services de transport locaux.

  • Impact sur l’emploi : Environ 1150 emplois équivalents temps plein ont été soutenus, soit une augmentation de plus de 400 emplois par rapport à l’événement de 2022.

  • Revenus des hôtels : Les hôtels de Melbourne ont généré 50 millions de dollars australiens de revenus supplémentaires pendant le seul week-end de la course, atteignant des taux d’occupation supérieurs à 90 %.

  • Essor des entreprises locales : Environ 2500 travailleurs locaux ont été employés pour la construction et le démontage des infrastructures de l’événement, qui comprenaient 12 km de barrières de piste, 99 bâtiments portables et 36’000 mètres carrés d’installations d’entreprise.

  • Investissement public : le gouvernement de l’État de Victoria a investi 197,6 millions de dollars australiens en 2023, soit environ 100 millions de dollars de plus que les recettes directes du Grand Prix d’Australie de Formule 1.

Depuis que Melbourne a accueilli le GP pour la première fois en 1996, la fréquentation a considérablement augmenté, passant d’environ 300’000 spectateurs par an dans les années 2000 à plus de 450’000 aujourd’hui, ce qui souligne son importance croissante pour l’économie et le profil mondial de Melbourne.

Un investissement substantiel du gouvernement mais dont les avantages économiques à long terme justifient clairement le coût.

Comment la Formule 1 génère-t-elle ses revenus ?

Vous entendez régulièrement que la Formule 1 se porte mieux depuis la reprise par Liberty Media et qu’elle traverse même un âge d’or en termes de rentabilité. Les revenus des équipes sont fortement influencés par ceux du promoteur de la discipline : intéressons-nous donc à la manière dont la Formule 1 génère ses revenus en 2025. Contrairement à de nombreuses idées reçues, la vente de billets est loin, très loin d’être la principale source de revenus pour les promoteurs.

Les données financières communiquées par la F1 et SportsPro permettent de distinguer quatre grands secteurs de revenus pour la Formule 1.

  1. Les frais de promotion des courses

Cette catégorie représente 29% des recettes. Chaque Grand Prix, à l’exception de la course du Grand Prix de Las Vegas de Formule 1, qui appartient directement à la F1, est organisé par des promoteurs qui paient des frais substantiels à la F1 pour avoir le droit d’organiser et commercialiser les courses.

Ces contrats prévoient souvent des indexations annuelles, même si les contrats sont signés sur du très long terme. Ainsi, un deal passé pour une dizaine d’années suit le cours de l’indexation prévue, ce qui assure à la F1 des revenus prévisibles et stables par rapport au « coût de la vie ».

  1. Droits médiatiques

Cette catégorie représente 33% des recettes. Les contrats de diffusion avec des réseaux comme ESPN aux États-Unis et Sky Sports au Royaume-Uni constituent la plus grande part des revenus de la F1 et demeurent le véritable nerf de la guerre, en dépit de tout ce que l’on peut entendre sur la place de la télévision dans le monde depuis l’essor des plateformes de diffusion de contenu. En réalité, ces nouveaux canaux de diffusion représentent même de nouvelles opportunités de développement commercial pour la F1, qui doit s’ouvrir à celles-ci tout en maintenant un habile équilibre et laissant aux diffuseurs payant grassement les droits une certaine notion d’exclusivité.

  1. Parrainage et sponsoring

Cette catégorie représente 19% des recettes de la F1. Il s’agit-là d’un secteur qui augmente très sensiblement sous l’initiative de Liberty Media. Avec les nouveaux accords passés avec les teams, il est devenu plus facile pour la FOM d’être en « concurrence » avec les équipes elles-mêmes au moment de tenter de signer de très grosses multinationales ou de proposer de nouveaux produits très visibles et rémunérateurs, sans toutefois heurter les teams qui visent ces mêmes cibles. Et pour cause : il peut être plus intéressant pour les équipes de récolter une « petite part du grand gâteau » que génère Liberty media plutôt que de dévouer des ressources importantes à la chasse à certains sponsors volatiles et exigeants. 

Des marques mondiales telles que LVMH, Salesforce et Aramco investissent massivement pour s’aligner sur l’image glamour de la F1. Ces partenariats vont de la publicité en bord de piste aux collaborations exclusives sur des éléments visuels ou des expériences nouvellement créés sur les Grands Prix. Cette dynamique de sponsoring évoque par bien des aspects l’univers du casino en ligne argent réel, où l’image, la visibilité et la rentabilité sont également au cœur des stratégies commerciales.

  1. Autres sources de revenus

Cette catégorie représente 19% des recettes. Ce fourre-tout est lui aussi très important. Il comprend les packages d’hospitalité du Paddock Club (expériences VIP, pouvant coûter près de 100 fois le prix d’un billet en enceinte générale), mais aussi les revenus issus des séries de soutien telles que la Formule 2, la Formule 3, la F1 Academy, le licensing sur les marques ainsi que divers services auxiliaires allant jusqu’à la vente d’objets de collection ou le naming sur le drapeau à damier.