Lando Norris, ému, rend hommage à McLaren après son sacre mondial

Lando Norris a salué, avec une grande émotion, le « long parcours » qui l’a mené au titre mondial, remerciant dès ses premiers mots l’ensemble de l’équipe McLaren ainsi que ses proches, « ceux qui [l’ont] soutenu depuis le début ».
Le Britannique s’est dit « incroyablement » fier et a confié mieux comprendre, désormais, ce que ressent son rival Max Verstappen. Il a également tenu à féliciter ce dernier ainsi qu’Oscar Piastri, ses deux principaux adversaires cette saison. Norris a décrit la compétition face à eux comme « un plaisir » et « un honneur », soulignant combien il a appris à leur contact.

Après « une longue année » conclue par un sacre qu’il juge « incroyable », le nouveau champion du monde a exprimé sa fierté envers tout le personnel McLaren. Norris décroche le titre lors de sa septième saison en Formule 1, après avoir fait ses débuts en 2019 avec l’écurie de Woking.

Évoquant la progression du team et son rôle dans sa remontée au sommet, il a rappelé être lié à McLaren « depuis neuf ans », ayant traversé avec elle « des moments difficiles comme des moments heureux ». Norris estime ainsi avoir pu offrir quelque chose en retour à l’équipe en devenant son premier champion depuis de nombreuses années.

« J’ai fait ma part pour l’équipe cette saison et j’en suis très fier », a-t-il conclu, avant d’ajouter être encore plus heureux d’avoir, peut-être, « fait pleurer » ceux qui l’ont accompagné sur ce chemin vers le titre.

« C’est un long parcours. Tout d’abord, je tiens à remercier chaleureusement mes coéquipiers, tout le monde chez McLaren, mes parents… Ce sont eux qui m’ont soutenu depuis le début. C’est incroyable. Maintenant, je comprends un peu mieux ce que ressent Max. Et je tiens à féliciter Max et Oscar, mes deux plus grands concurrents tout au long de la saison. Ce fut un plaisir de courir contre eux deux. Ce fut un honneur. J’ai beaucoup appris d’eux aussi, j’ai apprécié cela. Ce fut une longue année, mais nous avons réussi et je suis très fier de tout le monde. Ce fut une saison incroyable. »

Norris a remporté le championnat lors de sa septième saison en F1, après avoir fait ses débuts en Grand Prix pour l’équipe en 2019. Ayant seulement atteint le sommet de la hiérarchie en F1 ces dernières années, Norris a exprimé sa fierté d’avoir contribué à la renaissance de l’équipe.

« Je suis avec eux depuis neuf ans », a ajouté Norris. « Nous avons traversé beaucoup de moments difficiles et de moments heureux. Pour moi, c’est comme si je pouvais leur rendre quelque chose en tant que premier pilote [champion] depuis de nombreuses années. J’ai fait ma part pour l’équipe cette année et j’en suis très fier, mais je suis encore plus fier pour tous ceux que j’ai, je l’espère, fait pleurer. »

Norris sacré champion du monde malgré la victoire de Verstappen à Abu Dhabi

Lando Norris a réussi à garder ses nerfs sous contrôle pour décrocher le titre de champion du monde de F1 2025, malgré la victoire de Max Verstappen lors de la dernière manche de la saison à Abu Dhabi. Parti en pole, le pilote Red Bull a aisément converti sa position en un huitième succès cette année, tandis qu’Oscar Piastri s’est emparé de la deuxième place après un dépassement sur Norris dès le premier tour.

Relégué à la troisième position, Norris y est resté jusqu’au drapeau à damier, ce qui lui a suffi pour devenir le 11e Britannique titré en Formule 1. Charles Leclerc et George Russell ont complété le top 5, au terme d’une course sans la moindre neutralisation.

Un départ décisif dans la lutte pour le titre

Les trois prétendants au championnat occupaient les trois premières places sur la grille : Verstappen devant Norris et Piastri. L’Australien avait choisi une stratégie différente avec les pneus durs, contre des moyens pour ses rivaux. Au départ, Verstappen a immédiatement fermé la porte à Norris, tandis que Piastri s’est offert un superbe dépassement à l’extérieur dans le virage 9 pour prendre la deuxième place.

Verstappen et Piastri ont rapidement créé un écart sur Norris, sous la pression de Leclerc, tandis que Russell suivait en cinquième position. Au 11e tour, Leclerc est finalement sorti de la zone DRS, marquant la fin de la dernière apparition de l’aileron mobile en F1.

Stratégies divergentes et manœuvres sous enquête

La course s’est ensuite stabilisée, marquée par une pénalité de cinq secondes pour Liam Lawson. Russell a déclenché la vague d’arrêts au 14e tour, bientôt imité par Norris et Leclerc au 16e. Norris est ressorti au cœur du peloton, mais a rapidement remonté le trafic avec Leclerc dans son sillage.

Pendant ce temps, Verstappen et Piastri prolongeaient leur premier relais. Norris a ensuite dû affronter Yuki Tsunoda, chargé par Red Bull de retarder la McLaren. Le Japonais a forcé Norris à sortir large dans la longue ligne droite, provoquant une enquête des commissaires. Norris a pris l’avantage hors piste, ce qui a immédiatement poussé Red Bull à rappeler Verstappen aux stands.

Le Néerlandais est ressorti confortablement devant Norris. L’incident a donné lieu à deux enquêtes : Tsunoda a écopé de cinq secondes, tandis que Norris a été disculpé.

Le moment clé : les deuxièmes arrêts

Après un long relais d’Oscar Piastri, Leclerc a ravivé la tension stratégique en s’arrêtant au 39e tour. McLaren a réagi au tour suivant en rappelant Norris, laissant Piastri en piste. Verstappen a alors dépassé l’Australien dans la ligne droite avant que celui-ci ne se décide à rentrer.

À la sortie de cette dernière salve d’arrêts, le scénario était clair : Verstappen en tête, Piastri deuxième, Norris troisième — une position suffisante pour assurer le titre. Leclerc, en pneus moyens plus rapides, était sa seule menace.

Le pilote Ferrari a réduit l’écart de près de deux secondes en quelques tours, avant que la situation ne se stabilise autour des quatre secondes. Hamilton, revenu de la 16e à la 8e place, n’a pas réussi à dépasser Alonso ni Ocon pour aller chercher mieux.

Norris résiste à la pression du titre

Verstappen a géré la fin de course pour s’offrir une victoire sans opposition. Piastri a terminé deuxième, mais tous les regards se sont portés sur Norris, troisième, qui a résisté à la pression pour décrocher le sacre mondial.

Leclerc et Russell ont complété le top 5. Oliver Bearman et Lance Stroll ont bouclé le top 10, tandis que Hamilton a échoué aux portes du top 6.

Classement final du championnat de F1 2025 après le Grand Prix d’Abu Dhabi

Le classement final du championnat est connu : qui est sorti vainqueur du championnat du monde de F1 2025 ?

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren423
2M. VerstappenRed Bull421
3O. PiastriMcLaren410
4G. RussellMercedes319
5C. LeclercFerrari242
6L. HamiltonFerrari156
7K. AntonelliMercedes150
8A. AlbonWilliams73
9C. SainzWilliams64
10F. AlonsoAston Martin56
11N. HülkenbergSauber51
12I. HadjarVCARB51
13O. Bearman Haas41
14L. LawsonVCARB38
15E. OconHaas38
16L.StrollAston Martin33
17Y. TsunodaRed Bull33
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 833
2Mercedes469
3Red Bull 451
4Ferrari398
5Williams137
6Racing Bulls92
7Aston Martin89
9Haas79
8Sauber70
10Alpine22

F1 – Classement et résultat du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats du Grand Prix d’Abu Dhabi, décisif pour le titre ! Qui a été sacré champion du monde ?

Classement du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Écart
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull T 58
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren +12.594
3
 
Lando NORRIS
McLaren +16.572
4
 
Charles LECLERC

 
Ferrari +23.279
5
 
George RUSSELL
Mercedes +48.563
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +67.562
7
 
Esteban OCON
Haas +69.876
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +72.670
9
 
Nico HULKENBERG
Stake +79.014
10
 
Lance STROLL
Aston Martin +79.523
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +81.043
12
 
Oliver BEARMAN
Haas +81.166
13
 
Carlos SAINZ
Williams +82.158
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +83.794
15
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +84.399
16
 
Alexander ALBON
Williams +90.327
17
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1T
18
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1T
19
 
Pierre GASLY
Alpine 1T
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1T

Norris reconnaît une « défaite difficile » face à Verstappen avant la finale du championnat

Lando Norris admet qu’il aborde le Grand Prix d’Abu Dhabi avec davantage d’incertitudes que prévu, après avoir subi une qualification « difficile » face à Max Verstappen. Alors qu’il avait dominé les séances d’essais libres, le pilote McLaren n’a pas réussi à convertir son rythme en pole position.

Verstappen, qui doit impérativement gagner dimanche et espérer que Norris ne fasse pas mieux que quatrième pour conserver ses chances de titre, s’est offert la pole grâce à un tour magistral. Norris, battu de 0,301 seconde, a dû se contenter de la deuxième place sur la grille.

Pour le Britannique, la situation reste néanmoins favorable : un simple podium ferait de lui le 35e champion du monde de F1, et le premier pour McLaren depuis Lewis Hamilton en 2008. Mais l’écart enregistré en qualifications a laissé un goût amer au leader du championnat.

« C’est difficile, c’est difficile », a reconnu Norris, visiblement frustré de n’avoir pu rivaliser avec le rythme de Verstappen alors qu’il semblait supérieur vendredi. Malgré tout, le pilote McLaren préfère rester concentré sur l’essentiel : sécuriser les points nécessaires pour décrocher son premier titre mondial.

« Je veux dire, Max a fait du bon travail, alors félicitations à lui, et nous avons fait tout ce que nous pouvions, mon tour était plutôt bon, j’étais plutôt satisfait. Donc, bien sûr, je suis déçu de ne pas être en pole pour le dernier week-end, mais nous n’étions tout simplement pas assez rapides aujourd’hui, nous devrons donc essayer de le faire demain. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il continuait à courir pour la victoire même en sachant que la troisième place lui assurerait le titre, Norris n’était pas sûr de son approche.

« Je ne sais pas », a-t-il répondu. « Le moment viendra où j’y penserai, mais pour l’instant, je suis déçu de ne pas être en pole position. Je veux toujours essayer de gagner demain, donc ce sera mon objectif. »

Verstappen frappe fort : pole position décisive à Abu Dhabi, Norris résiste mais reste sous pression

Max Verstappen a signé la pole position du Grand Prix d’Abu Dhabi à l’issue d’une séance de qualifications intense, reléguant les deux McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri derrière lui. Avec le titre en jeu, le Néerlandais a sorti un tour magistral pour s’offrir un avantage crucial sur ses rivaux.

Un tour « fou » qui change la donne

Dans la dernière partie de la séance, Verstappen a survolé la Q3 grâce à un chrono de 1’22’’207, un tour qu’il n’a pas hésité à qualifier lui-même de « fou ». Ni Norris, finalement deuxième, ni Piastri, troisième, n’ont été en mesure de répondre. Les deux McLaren, pourtant rapides tout au long du week-end, accusent plus d’un dixième de retard.

Si l’ordre de la grille se reflète à l’arrivée ce dimanche, Norris serait sacré champion du monde. Mais Verstappen, en position idéale, sait qu’une victoire pourrait renverser le championnat si le Britannique ne termine pas mieux que quatrième.

Hamilton retombe dans la tourmente

Pour Lewis Hamilton, le cauchemar continue. Le pilote Ferrari a été éliminé dès la Q1 pour la troisième séance de qualifications consécutive, ne décrochant que la 16e place. Après un accident lors de la FP3 et un rythme toujours en retrait, le septuple champion connaît sa pire série depuis 2009, lorsqu’il pilotait encore chez McLaren.

Hamilton a été accompagné dans la zone d’élimination par Alex Albon, Nico Hulkenberg et les deux Alpine de Pierre Gasly et Franco Colapinto.

Antonelli en difficulté, Tsunoda s’en sort d’un souffle

La Q2 a été marquée par les difficultés de Kimi Antonelli, qui s’est plaint d’un manque total d’adhérence arrière avant d’être éliminé en 14e position. Carlos Sainz, Oliver Bearman, Liam Lawson et Lance Stroll n’ont pas non plus franchi ce cap.

Yuki Tsunoda a sauvé sa place en Q3 de justesse, en franchissant les deux premières phases pour respectivement 0’’008 et 0’’009. George Russell a signé le meilleur temps devant Verstappen et Norris.

Tsunoda en soutien, Verstappen en patron

En Q3, seuls Russell, Verstappen et Leclerc disposaient de deux trains neufs de pneus tendres. Après une première salve de tours rapides, Verstappen a pris la pole provisoire avec l’aide d’un léger sillage offert par Yuki Tsunoda. Norris et Piastri ont tenté de répliquer dans un dernier tour crucial, mais le pilote Red Bull a encore amélioré, étouffant leurs espoirs.

Russell complète le top 4, tandis que Leclerc partira en embuscade, mais loin derrière les prétendants au titre.

Classement et résultat des qualifications du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets de la dernière séance de qualification de la saison, pour le Grand Prix de F1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des qualifications du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:22.207 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:22.408 S
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:22.437 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:22.645 S
5
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:22.730 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:22.902 S
7
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:22.904 S
8
 
Esteban OCON
Haas 1:22.913 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:23.072 S
10
 
Yuki TSUNODA
Red Bull   S
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:23.041 S
12
 
Carlos SAINZ
Williams 1:23.042 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:23.077 S
14
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:23.080 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:23.097 S
16
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:23.394 S
17
 
Alexander ALBON
Williams 1:23.416 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:23.450 S
19
 
Pierre GASLY
Alpine 1:23.468 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:23.890 S

Hamilton éliminé en Q1 à Abu Dhabi : une série noire qui se prolonge

Lewis Hamilton a vécu une nouvelle désillusion en qualifications, éliminé dès la Q1 du Grand Prix d’Abu Dhabi. Le pilote Ferrari n’a pu faire mieux que le 16ᵉ temps, quelques heures seulement après avoir endommagé sa SF-25 lors de la troisième séance d’essais libres.

Cette contre-performance marque la troisième élimination consécutive en Q1 pour le septuple champion du monde, après Las Vegas et le Qatar — une première depuis 2009, époque où il évoluait encore chez McLaren et avait connu une série similaire à Monaco, en Turquie et en Grande-Bretagne.

À Yas Marina, Hamilton échoue à 0’’231 de Charles Leclerc, pourtant solidement installé dans le top 5 à l’issue de la première partie des qualifications. Le Britannique quitte la séance en compagnie d’Alex Albon, Nico Hülkenberg et des deux Alpine de Pierre Gasly et Franco Colapinto.

Pour Hamilton, déjà en difficulté depuis plusieurs semaines, cette nouvelle contre-performance complique encore davantage une fin de saison qui ne lui aura jamais permis de trouver un rythme constant au volant de la Ferrari.

Classement et résultat des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets de la troisième séance d’essais libres avant le Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
George RUSSELL
Mercedes 1:23.334
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:23.338
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:23.458
4
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:23.585
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:23.593
6
 
Esteban OCON
Haas 1:23.605
7
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:23.609
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:23.675
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:23.707
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:23.722
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:23.791
12
 
Carlos SAINZ
Williams 1:23.811
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:23.870
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:23.895
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:23.947
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:23.979
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:24.072
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:24.470
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:24.501
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:24.693

Verstappen déplore une « lutte constante » avec sa Red Bull avant la finale d’Abu Dhabi

À la veille d’un Grand Prix d’Abu Dhabi décisif pour le titre, Max Verstappen a reconnu qu’il se battait toujours contre un comportement « problématique » de sa Red Bull, malgré une journée d’essais qu’il juge « acceptable ». Le Néerlandais a terminé les deux séances de vendredi derrière Lando Norris, favori pour la couronne 2025.

Deuxième de la FP1 comme de la FP2, Verstappen sait que la tâche s’annonce ardue : pour être champion, il doit impérativement gagner dimanche, et espérer que Norris ne fasse pas mieux que quatrième. Mais sur le circuit de Yas Marina, la RB21 n’a pas offert les sensations qu’il attendait.

« C’était plutôt correct, j’étais assez satisfait de la voiture », a indiqué le quadruple champion du monde. « Mais il reste un problème constant, quelque chose que je dois continuellement gérer dans l’équilibre. Même dans une fenêtre acceptable, ça rend la performance instable. »

Tout au long des deux séances, Verstappen s’est plaint à la radio de variations d’équilibre et de blocages inattendus, tandis que Norris prenait l’avantage avec une marge conséquente — plus de trois dixièmes lors de la FP2.

Avec une Red Bull encore délicate à piloter et une McLaren en pleine confiance, Verstappen aborde l’une des finales les plus serrées de sa carrière sous pression, mais déterminé à se battre jusqu’au dernier tour.

« Nous devons probablement être un peu plus rapides, mais nous ne le sommes pas encore assez. Dans l’ensemble, je pense que nous sommes dans une fourchette correcte ici. Il semble que nous ayons un écart raisonnable à combler. De notre côté, nous allons simplement essayer de mettre la meilleure voiture possible en piste, et oui, nous verrons ce que nous pouvons trouver pendant la nuit. Il faut améliorer à la fois le rythme sur un tour et sur une longue distance. »

Lorsqu’on lui a demandé si l’équilibre de la RB21 était correct après avoir signalé des problèmes tout au long des séances, Verstappen a répondu que « c’est un combat constant et rien de nouveau ».

Verstappen échappe à une enquête après un incident avec Norris en FP2

Max Verstappen ne fera pas l’objet d’une enquête après avoir brièvement gêné Lando Norris lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Abu Dhabi. L’épisode, survenu dans le virage n°1, avait été signalé par la direction de course, mais les commissaires ont finalement choisi de ne pas poursuivre, estimant que la confusion provenait d’un malentendu entre le Néerlandais et son ingénieur, Gianpiero Lambiase.

Alors que Norris arrivait derrière lui, Lambiase a d’abord indiqué à Verstappen que le pilote McLaren n’entamait pas un tour rapide, avant de se raviser trop tard. Le quadruple champion du monde a néanmoins réussi à se rabattre sur la trajectoire intérieure, poussant Norris à élargir sa trajectoire et ce dernier à exagérer l’incident à la radio, affirmant : « J’ai failli avoir un accident ».

Plus tôt dans la journée, Norris avait signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres, devançant Verstappen d’à peine huit millièmes de seconde. À la veille de la manche décisive, le pilote McLaren compte 12 points d’avance sur le Néerlandais au championnat, tandis qu’Oscar Piastri reste mathématiquement en lice, à quatre unités supplémentaires.

Norris reste prudent malgré une journée parfaite à Yas Marina

Lando Norris refuse de s’emballer avant le Grand Prix d’Abu Dhabi, malgré une domination nette lors des deux séances d’essais libres de vendredi. Leader du championnat avant la finale, le pilote McLaren reste focalisé sur la tâche à accomplir.

En tête du classement pilotes, Norris aborde la dernière course de la saison avec 12 points d’avance sur Max Verstappen et 16 sur son coéquipier Oscar Piastri, après un duel interne âpre et une remontée tardive mais spectaculaire du Néerlandais de Red Bull.
Sur la piste, pourtant, c’est bien Norris qui a frappé le plus fort dès l’ouverture du week-end. Le Britannique a devancé Verstappen de huit millièmes lors de la FP1, avant de porter l’écart à plus de trois dixièmes en FP2, confirmant une excellente forme sur le tracé de Yas Marina.

Malgré ces performances prometteuses, Norris reste mesuré.

« D’après les temps, tout se passe bien pour l’instant, mais je veux encore un peu plus de la voiture. Je ne suis pas complètement satisfait ni totalement confiant », a-t-il confié après les essais.

À deux jours d’un potentiel premier sacre mondial, le pilote McLaren affiche donc une détermination froide et méthodique. Dimanche, tout se jouera sur une unique course où la moindre erreur pourrait bouleverser une saison entière.

« Nous sommes un peu en train d’essayer différentes choses et d’essayer de comprendre certaines choses avec la voiture, donc j’espère que nous pourrons en tirer davantage pendant la nuit. »

Le destin de Norris est entièrement entre ses mains, une troisième place lui suffisant pour remporter le titre, quelle que soit la position de Verstappen ou Piastri à l’arrivée. Néanmoins, le pilote aux 11 victoires en Grand Prix n’a pas manqué de souligner que rien n’était garanti et qu’il restait encore beaucoup de travail à accomplir s’il voulait décrocher son premier titre.

« Ce n’était pas une mauvaise journée, c’est certain. C’était une journée positive », a ajouté le pilote de 26 ans. « Mais nous savons toujours que les choses se resserrent beaucoup à l’approche des qualifications, donc il n’y a pas encore de quoi se réjouir. »

Norris domine la FP2 à Abu Dhabi et frappe un grand coup avant la finale du championnat

Lando Norris a envoyé un signal fort à ses rivaux dans la lutte pour le titre en réalisant le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Abu Dhabi. Le pilote McLaren, déjà dominateur en FP1, a confirmé sa forme éclatante à la veille d’un week-end décisif sur le circuit de Yas Marina.

Leader du championnat avec 12 points d’avance sur Max Verstappen et 16 sur Oscar Piastri, Norris a signé un impressionnant 1:23.083, soit un demi-seconde plus rapide que son chrono de référence en FP2 l’an passé, qui l’avait mené à la victoire. Il termine la séance avec 0,363 seconde d’avance sur Verstappen, tandis que Piastri, piégé par une erreur sur son second tour rapide, n’a pu faire mieux que le 11ᵉ temps.

Accrochage mineur entre les prétendants au titre

Après seulement six minutes d’action, un léger incident a opposé Verstappen et Norris à la sortie du virage 1. Le Néerlandais, mal informé par sa radio, s’est décalé tardivement alors que Norris arrivait lancé.
« Qu’est-ce que ce type fait ? J’ai failli avoir un accident », a réagi le Britannique.
Les commissaires ont jugé la situation sans gravité et n’ont pas ouvert d’enquête.

Déroulé de la séance : temps en cascade et performances en trompe-l’œil

Dans les conditions plus fraîches du début de soirée, Isack Hadjar et Oliver Bearman ont marqué les premiers temps de référence en pneus tendres. Le rookie Haas a été le premier à passer sous la barre des 1:24 avec un 1:23.968.

Verstappen a ensuite pris la main, améliorant de plus d’une demi-seconde, avant d’être rattrapé par Hadjar, puis finalement surclassé par Norris lors d’un tour parfaitement exécuté.

Oscar Piastri, malgré une aspiration dans la longue ligne droite arrière, a commis un blocage au virage 6 lors de sa seconde tentative, ruinant sa chance de réduire l’écart avec son coéquipier.

Russell impressionne, Bearman surprend, Hamilton s’enlise

Derrière les deux leaders, George Russell a signé un solide troisième temps, à seulement 0,016 seconde de Verstappen.
Oliver Bearman, de son côté, a confirmé sa montée en puissance avec une superbe quatrième place, non sans surprise de la part du Britannique lui-même.

Chez Sauber, le duo Hülkenberg – Bortoleto s’est illustré en cinquième et sixième positions, séparés de seulement 0,020 seconde.

Plus loin, Lewis Hamilton a connu une nouvelle séance compliquée, ne signant que le 14ᵉ temps avec près de neuf dixièmes de retard. Les Alpine ont fermé la marche, Pierre Gasly se classant dernier, à plus de 1,8 seconde.

Classement et résultat des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets des essais libres 2 avant le Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:23.083 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:23.446 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:23.462 S
4
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:23.501 S
5
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:23.550 S
6
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:23.570 S
7
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:23.657 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:23.658 S
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:23.708 S
10
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:23.750 S
11
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:23.763 S
12
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:23.832 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:23.872 S
14
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:23.939 S
15
 
Alexander ALBON
Williams 1:23.950 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:23.958 S
17
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:24.303 S
18
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:24.474 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:24.771 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:24.963 S
 

Norris débute fort à Abu Dhabi et devance Verstappen d’un souffle en FP1

Lando Norris a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres à Abu Dhabi, lançant idéalement le dernier week-end d’une saison où le titre se jouera jusque dans les derniers kilomètres. Le pilote McLaren a devancé Max Verstappen de seulement huit millièmes de seconde, un écart infime qui illustre la tension grandissante entre les deux hommes à l’aube du dénouement.

Verstappen a toutefois connu une fin de séance perturbée, signalant à la radio que sa voiture était « cassée », même s’il a poursuivi jusqu’au drapeau à damier. Du côté de McLaren, Oscar Piastri n’a pas pris part à la session : conformément aux règles, il a cédé son baquet au rookie Pato O’Ward, intégré au programme d’essais obligatoires pour jeunes pilotes.

Neuf rookies en piste pour la dernière FP1 de l’année

O’Ward faisait partie des neuf rookies alignés pour cette session particulière, tous terminant hors du top 10. C’est Charles Leclerc qui s’est intercalé derrière le duo Norris–Verstappen, signant le troisième temps malgré un tête-à-queue en fin de séance et un manque d’adhérence dont il s’est plaint à la radio.

Quatrième, Kimi Antonelli a confirmé la bonne forme de Mercedes, tandis que Nico Hülkenberg et le rookie Gabriel Bortoleto ont décroché respectivement les cinquième et septième positions, encadrant George Russell.

Oliver Bearman, huitième, a vécu une séance compliquée avec des problèmes techniques sur sa Haas, finalement immobilisée à cause d’un capteur défaillant. Carlos Sainz a pris la neuvième place, devant Franco Colapinto, surprenant dixième pour Alpine.

Hirakawa premier rookie, Hadjar dernier titulaire

Ryo Hirakawa a été le rookie le mieux classé, en onzième position, juste devant Isack Hadjar — seul pilote titulaire à terminer hors du top 10. Paul Aron a devancé O’Ward, tandis qu’Arvid Lindblad, récemment confirmé chez Racing Bulls pour 2026, s’est classé quinzième.

Arthur Leclerc, au volant de la Ferrari de son frère Charles lors de cette FP1 obligatoire, s’est classé seizième. Il devance le champion de Super Formula Ayumu Iwasa, Luke Browning, Jak Crawford et Cian Shields, qui ferment la marche pour Aston Martin.

Classement et résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:24.485 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:24.493 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:24.501 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:24.608 S
5
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:24.629 S
6
 
George RUSSELL
Mercedes 1:24.733 S
7
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:24.742 S
8
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:24.759 M
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:24.771 S
10
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:24.855 S
11
 
Ryo HIRAKAWA
Haas 1:24.934 M
12
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:24.977 M
13
 
Paul ARON
Alpine 1:25.204 S
14
 
Pato O’WARD
McLaren 1:25.246 M
15
 
Arvid LINDBLAD
Red Bull 1:25.256 S
16
 
Arthur LECLERC
Ferrari 1:25.360 S
17
 
Ayumu IWASA
Racing Bulls 1:25.475 S
18
 
Luke BROWNING
Williams 1:25.490 H
19
 
Jak CRAWFORD
Aston Martin 1:25.889 M
20
 
Cian SHIELDS
Aston Martin 1:26.432 S

Ferrari valide ses tests de collision et se concentre sur 2026 avant les nouvelles unités motrices

Ferrari a franchi une étape cruciale dans sa préparation pour la saison 2026 en passant avec succès les tests de collision obligatoires, un défi que toutes les équipes de Formule 1 doivent relever avant l’entrée en vigueur des nouvelles réglementations sur les unités motrices. Selon Motorsport Italy, Cadillac a également réussi ces tests, mais peu d’informations ont filtré concernant les autres équipes.

Ces nouveaux standards imposent aux équipes de construire une voiture répondant à des exigences de sécurité renforcées, notamment pour les chocs frontaux et latéraux, afin de garantir une protection maximale du cockpit et des pilotes.

Pour Ferrari, l’enjeu est particulièrement élevé. Le directeur de l’écurie, Fred Vasseur, avait confirmé en avril dernier que l’équipe concentrait désormais ses efforts sur 2026, mettant fin au développement de la SF-25. Cette décision stratégique a eu des conséquences directes sur les performances de Charles Leclerc et Lewis Hamilton cette saison, Hamilton connaissant notamment un Grand Prix du Qatar difficile avec une élimination dès la première partie des qualifications pour le sprint et le Grand Prix.

Le septuple champion du monde devra désormais compter sur le package 2026 pour retrouver la compétitivité, alors que la transition vers l’ère de l’effet de sol n’a pas toujours favorisé son style de pilotage. La réussite de Ferrari dans la conception d’une monoplace adaptée aux nouvelles réglementations sera donc déterminante pour son avenir au sein de la Scuderia.

Qui sera champion du monde de F1 en 2025 ? Trois pilotes, un dernier combat à Abu Dhabi

Lando Norris, Max Verstappen et Oscar Piastri aborderont ce week-end le Grand Prix d’Abu Dhabi avec une chance — plus ou moins solide — de décrocher le titre mondial.

Longtemps considérée comme un duel interne entre les deux pilotes McLaren, la lutte pour la couronne 2025 a finalement basculé dans un scénario à trois protagonistes.

Après la pause estivale, Max Verstappen a progressivement comblé son retard sur McLaren grâce à une nette montée en performance, au point de s’inviter dans la bataille finale. Et dimanche dernier, au Qatar, une stratégie manquée de McLaren a totalement relancé le championnat : Verstappen s’est imposé, tandis que Piastri et Norris ont dû se contenter des deuxième et quatrième places.

À l’aube de la dernière manche de la saison, Norris conserve 12 longueurs d’avance sur Verstappen et quatre de plus sur Piastri. Le pilote McLaren reste donc favori, mais il devra se méfier d’un Verstappen revenu en pleine confiance, prêt à exploiter la moindre opportunité.
Pour Piastri, la tâche s’annonce plus ardue : même si ses chances sont désormais minces sur le plan mathématique, l’Australien est encore dans la course et n’a aucune intention de lâcher prise.

La question demeure : lequel de ces trois pilotes se hissera au sommet dimanche soir et deviendra champion du monde 2025 ?

Haas devient TGR Haas F1 Team grâce à un nouveau partenariat avec Toyota Gazoo Racing

Haas a officialisé un nouveau sponsor principal pour la saison 2026 de Formule 1, scellant ainsi son partenariat avec Toyota Gazoo Racing. L’écurie américaine sera désormais connue sous le nom de TGR Haas F1 Team, en référence à la division compétition et recherche et développement de Toyota dans le sport automobile.

Ce partenariat renforce les liens établis depuis octobre 2024, lorsque Haas et Toyota avaient conclu un accord technique pluriannuel. Selon l’équipe, ce nouvel accord représente un « renforcement des objectifs fondamentaux de la relation » entre les deux parties.

Un élément clé du partenariat a été la réalisation du premier programme TPC (Testing of Previous Car) complet, qui s’est déroulé sur 14 jours avec la Haas VF-23. Les pilotes japonais Ryō Hirakawa, Ritomo Miyata, Sho Tsuboi et Kamui Kobayashi, tous membres du programme TGR, se sont relayés au volant.

À partir de 2026, ce programme sera rebaptisé TGR Haas Driver Development Program, renforçant ainsi le lien entre Haas et Toyota dans la formation des pilotes et le développement technique.

« C’est naturellement un privilège de renforcer notre relation avec TGR grâce à ce nouvel accord de partenariat », a déclaré le directeur de l’équipe, Ayao Komatsu.

« Notre collaboration jusqu’à présent a répondu à toutes nos attentes. Le succès du programme TPC cette saison en est la preuve, mais il y a eu beaucoup d’autres choses en coulisses, notamment le développement et l’installation du simulateur dans nos locaux de Banbury pour 2026. La formation du personnel, qui travaille en collaboration entre Haas F1 Team et TGR, nous a été très bénéfique, et cela ne fera que s’intensifier à mesure que notre partenariat mûrira. Nous sommes ravis de poursuivre notre croissance avec notre programme de pilotes, entre autres, et il est encourageant de voir la richesse des talents que TGR soutient dans ce processus. »

Exprimant sa satisfaction à propos de cet accord, Akio Toyoda, président de Toyota Motor Corporation, a déclaré : « Tout au long des défis que nous avons relevés au cours de la saison 2025, j’ai vu les jeunes pilotes et ingénieurs de TGR commencer à croire en leur propre potentiel et se fixer des objectifs encore plus ambitieux. Cette transformation m’a profondément ému. Et aujourd’hui, je peux affirmer avec certitude que Toyota a enfin commencé à bouger, à vraiment bouger. Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à Gene Haas et Ayao Komatsu pour avoir soutenu nos jeunes membres, cru en leur potentiel et envisagé l’avenir avec la même passion et la même perspective. »

« En franchissant une nouvelle étape dans notre partenariat avec Haas l’année prochaine, la devise « People, Product, Pipeline » (les personnes, les produits, les projets) de TGR va s’accélérer d’une manière que nous n’avons jamais vue auparavant.
Le moment est venu pour la prochaine génération de faire ses premiers pas sur la scène mondiale. Avec Gene, Ayao et tous les membres de l’équipe TGR Haas F1, nous allons construire une culture et une équipe pour l’avenir. Toyota est désormais véritablement en mouvement. »

L’équipe dévoilera officiellement la livrée de sa VF-26 en ligne le vendredi 23 janvier, avant de se rendre au Circuit de Barcelona-Catalunya pour les cinq premiers jours d’essais privés.

Michael Schumacher : l’architecte de la domination

Michael Schumacher n’a pas seulement remporté des courses ; il a redéfini la notion même de performance en Formule 1. Né en 1969 à Hürth, en Allemagne, il débute le karting dès l’enfance, soutenu par un père garagiste. Son ascension fulgurante le mène en 1991 chez Jordan, avant qu’il ne soit rapidement recruté par Benetton.

Avec l’écurie de Flavio Briatore, Schumacher remporte deux titres consécutifs (1994 et 1995). Il impressionne par sa précision, sa rigueur et sa capacité à mobiliser toute une équipe autour de lui. En 1996, il rejoint Ferrari, alors en reconstruction. Les premières années sont difficiles, mais l’Allemand s’investit pleinement dans le développement technique, travaillant main dans la main avec Ross Brawn et Jean Todt.

Cette collaboration devient l’une des plus fructueuses de l’histoire du sport automobile. De 2000 à 2004, Schumacher et Ferrari écrasent la concurrence, remportant cinq titres consécutifs et établissant une domination sans précédent. L’Allemand devient le visage de la perfection méthodique : entraînement intensif, discipline extrême et gestion chirurgicale de la course.

Ses méthodes ne font pas toujours l’unanimité. Certains lui reprochent un style agressif et des manœuvres controversées, notamment face à Damon Hill en 1994 et Jacques Villeneuve en 1997. Mais ces épisodes ne ternissent pas l’ampleur de son palmarès : 91 victoires, 68 pole positions et sept titres mondiaux, record égalé seulement par Lewis Hamilton.

Au-delà des chiffres, Schumacher a transformé Ferrari en une machine de guerre moderne. Son influence a dépassé la piste, imposant une culture de la performance totale. Après une première retraite en 2006, il revient avec Mercedes en 2010, participant à la genèse de l’équipe qui dominera la décennie suivante.

Victime d’un grave accident de ski en 2013, Schumacher s’est retiré de la vie publique. Son héritage, lui, demeure vivant : celui d’un pilote complet, d’un leader exigeant et d’un travailleur acharné. Michael Schumacher n’a pas seulement été un champion ; il a été un constructeur de succès, une référence absolue du professionnalisme en Formule 1.