Malgré le refus de la F1, Andretti poursuit son travail

Andretti-Cadillac a vu sa candidature pour devenir une onzième écurie sur la grille être rejetée par la Formule 1, mais l’équipe américaine ne compte pas baisser les bras pour autant et a déjà annoncé qu’elle poursuivrait ses efforts pour faire en sorte de pouvoir rejoindre la catégorie reine du sport automobile dans un futur plus ou moins proche.

La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la deuxième écurie américaine sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025. Dans un communiqué, la F1 a indiqué que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ».

L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et a donc rejeté sa candidature.

Dans la soirée de mercredi, Andretti-Cadillac a publié un court communiqué de presse dans lequel l’équipe américaine prend acte de la décision de la Formule 1, tout en insistant sur le fait qu’elle poursuivra son travail « à un rythme soutenu ».

« Andretti et Cadillac sont deux organisations mondiales ayant du succès dans le sport automobile et se sont engagées à placer une véritable équipe d’usine américaine en F1, concourant aux côtés des meilleurs du monde. » peut-on lire dans le communiqué d’Andretti.

« Nous sommes fiers des progrès significatifs que nous avons déjà réalisés dans le développement d’une voiture et d’un groupe motopropulseur hautement compétitifs avec une équipe expérimentée derrière, et notre travail se poursuit à un rythme soutenu. Andretti Cadillac aimerait également remercier les fans qui ont exprimé leur soutien. »

Si Andretti poursuit son travail c’est parce que la Formule 1 a effectivement rejeté sa candidature pour une arrivée en 2025, mais la catégorie reine a cependant laissé la porte ouverte pour 2028, à la seule condition que la demande d’Andretti soit appuyée par la présence d’un constructeur automobile à ses côtés dès sa première saison, notamment General Motors.

« Nous considérerions différemment une demande d’entrée d’une équipe au championnat 2028 avec un groupe motopropulseur GM, soit en tant qu’équipe d’usine GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne. » a indiqué la F1.

« Dans ce cas, il y aurait des facteurs supplémentaires à considérer en ce qui concerne la valeur que le demandeur apporterait au championnat, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un nouvel équipementier prestigieux dans le sport en tant que fournisseur de PU. »

Mario Andretti « dévasté » par l’annonce de la F1

Mario Andretti, le père de Michael Andretti, s’est dit complétement « dévasté » par l’annonce faite par la Formule 1 ce 31 janvier qui a tout simplement rejeté la candidature d’Andretti-Cadillac qui visait une arrivée en F1 en tant que onzième écurie à partir de la saison 2025.

Après plusieurs mois de discussions entre Andretti-Cadillac et la FOM, la Formule 1 a finalement décidé que l’arrivée d’Andretti sur la grille en tant que onzième équipe « n’apporterait aucune valeur au sport », notamment parce que l’écurie américaine « ne serait pas compétitive » dès sa première saison en 2025, et encore moins en 2026 lorsque la nouvelle règlementation moteur entrera en vigueur.

La candidature d’Andretti-Cadillac a donc été rejetée pour 2025/2026, mais la Formule 1 a indiqué qu’elle pourrait de nouveau étudier une nouvelle demande en 2028 (à lire ici), à la seule condition qu’un fabricant de moteurs soit attaché à cette demande.

Suite à l’annonce de la F1, l’équipe Andretti-Cadillac est restée silencieuse et seul Mario Andretti a réagi sur les réseaux sociaux ce mercredi en publiant un court message : « Je suis dévasté. Je ne dirai rien d’autre car je ne trouve pas d’autres mots que dévasté. » a écrit le champion du monde de F1 1978 sur son compte X.

Andretti-Cadillac pourra retenter sa chance en 2028…

Andretti-Cadillac pourra retenter sa chance en 2028 avec la Formule 1 si l’on en croit la catégorie reine du sport automobile qui a annoncé ce 31 janvier avoir rejeté la candidature de l’écurie américaine qui visait une entrée en F1 pour 2025.

Après plusieurs mois de discussions entre Andretti-Cadillac et la FOM, la Formule 1 a finalement décidé que l’arrivée d’Andretti sur la grille en tant que onzième équipe n’apporterait aucune valeur au sport, notamment parce que l’écurie américaine ne serait pas compétitive dès sa première saison en 2025, et encore moins en 2026 lorsque la nouvelle règlementation moteur entrera en vigueur.

La F1 considère que le projet présenté par Andretti manquait de crédibilité, notamment parce que l’écurie américaine comptait arriver sur la grille en 2025 en utilisant dans un premier temps un moteur fourni par un constructeur, avant de s’équiper de l’unité de puissance de General Motors à partir de 2028. Le fait d’avoir dès le départ un moteur General Motors attaché à sa demande aurait renforcé sa crédibilité.

L’autre point qui a joué en la défaveur d’Andretti vient du fait que l’équipe américaine a indiqué qu’elle serait en mesure de développer une monoplace 2025 issue de la règlementation actuelle, avant de présenter l’année suivante une Formule 1 issue de la toute nouvelle règlementation, ce qui prouve selon la Formule 1 qu’Andretti n’a pas conscience « de l’ampleur du défi »

« Le fait que le demandeur propose de le faire nous donne des raisons de remettre en question sa compréhension de l’ampleur du défi en cause. Même si une inscription en 2026 ne serait pas confrontée à ce problème spécifique, il n’en reste pas moins que la Formule 1, en tant que summum du sport automobile mondial, représente un défi technique unique pour les constructeurs, d’une nature que le demandeur n’a relevé dans aucune autre formule ou discipline dans laquelle il a déjà participé. » a indiqué la F1 dans son communiqué.

Malgré son rejet, la Formule 1 a cependant indiqué à Andretti qu’elle pourrait faire une nouvelle demande en 2028, mais à la seule condition qu’un fabricant de moteurs soit attaché à cette demande : « Nous considérerions différemment une demande d’entrée d’une équipe au championnat 2028 avec un groupe motopropulseur GM, soit en tant qu’équipe d’usine GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne. » a indiqué la F1.

« Dans ce cas, il y aurait des facteurs supplémentaires à considérer en ce qui concerne la valeur que le demandeur apporterait au championnat, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un nouvel équipementier prestigieux dans le sport en tant que fournisseur de PU. »

Andretti-Cadillac pourra donc tenter de nouveau sa chance en 2028, mais la question de savoir si l’écurie sera compétitive dès la première année se posera à nouveau et la Formule 1 pourrait estimer une nouvelle fois que le manque de compétitivité d’une nouvelle équipe n’apportera « aucune valeur au sport ».

Officiel : la F1 rejette la candidature d’Andretti-Cadillac

La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la onzième écurie sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025.

Dans un communiqué, la Formule 1 a indiqué que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ». En conséquence, et après une longue période de négociations entre Andretti-Cadillac et la FOM, la candidature d’Andretti-Cadillac est tout simplement rejetée par la Formule 1.

« Toute 11ème équipe doit démontrer que sa participation et son implication apporteraient un bénéfice au championnat. La manière la plus significative par laquelle un nouveau venu apporterait de la valeur est d’être compétitif, en particulier en concourant pour les podiums et les victoires en course. » peut-on lire dans un communiqué publié par la F1.

« Cela augmenterait considérablement l’engagement des fans et augmenterait également la valeur du championnat aux yeux des principales parties prenantes et sources de revenus telles que les diffuseurs et les organisateurs de courses. »

« La demande [d’Andretti] envisage une association avec General Motors (GM) qui n’inclut pas initialement de fourniture de moteurs, avec l’ambition d’un partenariat complet avec GM en tant que fournisseur de PU en temps voulu, mais cela ne sera pas le cas avant quelques années. »

« Le fait d’avoir dès le départ un approvisionnement en PU GM attaché à la demande aurait renforcé sa crédibilité, même si un constructeur novice en partenariat avec un nouveau fournisseur de PU aurait également un défi important à relever. La plupart des tentatives visant à créer un nouveau constructeur au cours des dernières décennies ayant échoué. »

« 2025 sera la dernière année du cycle réglementaire actuel et 2026 sera la première année du cycle suivant, pour lequel une voiture entièrement différente de celle du cycle précédent sera requise. Le demandeur propose, en tant que constructeur novice, de concevoir et construire une voiture selon la réglementation 2025, puis l’année suivante, concevoir et construire une voiture complètement différente selon la réglementation 2026. »

« En outre, le demandeur propose de tenter cela en s’appuyant sur un approvisionnement obligatoire d’un fabricant de PU rival qui sera inévitablement réticent à étendre sa collaboration avec le demandeur au-delà du minimum requis pendant que le demandeur poursuit son ambition de collaborer avec GM en tant que fournisseur de PU à plus long terme, ce qu’un fournisseur obligatoire de PU considérerait comme un risque pour sa propriété intellectuelle et son savoir-faire. »

« Nous ne pensons pas qu’il existe une raison pour qu’un nouveau candidat soit admis en 2025 étant donné que cela impliquerait qu’un débutant construise deux voitures complètement différentes au cours de ses deux premières années d’existence. »

« Le fait que le demandeur propose de le faire nous donne des raisons de remettre en question sa compréhension de l’ampleur du défi en cause. Même si une inscription en 2026 ne serait pas confrontée à ce problème spécifique, il n’en reste pas moins que la Formule 1, en tant que summum du sport automobile mondial, représente un défi technique unique pour les constructeurs, d’une nature que le demandeur n’a relevé dans aucune autre formule ou discipline dans laquelle il a déjà participé à la compétition et propose de le faire en s’appuyant sur un approvisionnement obligatoire en PU au cours des premières années de sa participation. Sur cette base, nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »

« Se lancer dans ce sport en tant que nouveau fabricant de PU constitue également un défi de taille, auquel les grands constructeurs automobiles ont été confrontés par le passé, et qui peut nécessiter plusieurs années d’investissements importants pour devenir compétitif. GM a les ressources et la crédibilité nécessaires pour être plus que capable de relever ce défi, mais le succès n’est pas assuré. »

« Notre processus d’évaluation a établi que la présence d’une 11e équipe n’apporterait pas, à elle seule, de valeur au championnat. La meilleure manière pour un nouvel entrant d’apporter de la valeur est d’être compétitif. Nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »

« La nécessité pour toute nouvelle équipe de se doter d’une fourniture obligatoire de groupes motopropulseurs, potentiellement sur une période de plusieurs saisons, nuirait au prestige et à la réputation du championnat. »

« Bien que le nom Andretti apporte une certaine reconnaissance aux fans de F1, nos recherches indiquent que la F1 apporterait de la valeur à la marque Andretti plutôt que l’inverse. L’ajout d’une 11ème équipe imposerait une charge opérationnelle aux organisateurs de courses, soumettrait certains d’entre eux à des coûts importants et réduirait les espaces techniques, opérationnels et commerciaux des autres concurrents. »

« Nous n’avons pas pu identifier d’effet positif matériel attendu sur les résultats financiers du CRH, en tant qu’indicateur clé de la valeur commerciale pure du championnat. Sur la base de la candidature telle qu’elle est, nous ne pensons pas que le demandeur ait démontré qu’il apporterait une valeur ajoutée au championnat. Nous concluons que la candidature du candidat pour participer au championnat ne devrait pas être retenue. »

Malgré sa décision de rejeter la candidature d’Andretti-Cadillac, la Formule 1 n’écarte pas cependant l’idée d’une nouvelle candidature pour le championnat du monde 2028.

« Nous considérerions différemment une demande d’entrée d’une équipe au championnat 2028 avec un groupe motopropulseur GM, soit en tant qu’équipe d’usine GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne. »

« Dans ce cas, il y aurait des facteurs supplémentaires à considérer en ce qui concerne la valeur que le demandeur apporterait au championnat, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un nouvel équipementier prestigieux dans le sport en tant que fournisseur de PU. »

Zane Maloney réserviste aux côtés de Théo Pourchaire chez Stake F1

L’équipe Stake F1 (anciennement Alfa Romeo-Sauber) a annoncé la nomination de Zane Maloney au poste de pilote de réserve lors de plusieurs Grands Prix au cours de la saison 2024 de Formule 1, le jeune Barbadien partageant ses tâches avec le Français Théo Pourchaire.

Né à Bridgetown, à la Barbade, Zane Maloney a fait ses premiers pas dans le sport automobile dès son plus jeune âge, lorsqu’il a participé, à l’âge de trois ans, à sa première compétition de karting, terminant deuxième. Ce n’est qu’un début pour le jeune pilote qui cumule ensuite plusieurs titres de karting dans son pays natal et aux États-Unis, avant de traverser l’Atlantique en 2018.

S’adaptant rapidement aux circuits européens, Zane Maloney remporte cette même année des résultats exceptionnels au championnat d’Europe de Karting, ainsi qu’aux championnats du Monde et à la WSK Champions Cup. 2019 a marqué le passage aux courses de monoplaces et fut une année globalement réussie pour Maloney qui s’est rapidement fait connaître dans le monde du sport automobile : il a ensuite triomphé dans le championnat britannique de F4, devenant ainsi le premier rookie à remporter le championnat en 2019.

Après cela, Zane Maloney a rapidement gravi les échelons année après année, collectionnant les podiums et les victoires jusqu’à sa grande percée en 2022, lorsqu’il a remporté la deuxième place du championnat de Formule 3 lors de sa première saison. Cette performance a permis au Barbadien d’être élu Rookie de l’année par la FIA pour la saison et a remporté une promotion en Formule 2, où il a fait des débuts remarquables en montant sur le podium lors de sa première course principale. Il a ensuite connu une saison de débutant remarquable, récoltant quatre podiums pour terminer dixième au classement – et troisième parmi les rookies.

En 2024, Zane Maloney continuera à courir en Formule 2 avec Rodin Motorsport mais sera désormais soutenu par la Sauber Academy. Avec son double rôle de réserviste pour Stake F1 Team Kick Sauber, cela va être une saison chargée pour le Barbadien.

« Je suis honoré de rejoindre la Sauber Academy et d’assumer le rôle de l’un des pilotes de réserve de Stake F1 Team Kick Sauber. » a déclaré Maloney.

« Le nom Sauber fait écho à la Formule 1, car il fait partie du sport depuis plus de trente ans, ouvrant la voie à de nombreux pilotes qui ont connu de grands succès. »

« Je suis heureux de faire partie de cette famille et j’ai hâte de travailler ensemble cette saison, alors que je me rapproche de mon objectif de devenir pilote de Formule 1. »

Les pilotes de réserve en 2024

Equipe Pilote de réserve
Red Bull Lawson, Hadjar
Ferrari Bearman, Giovinazzi, Shwartzman
Mercedes Mick Schumacher
McLarenO'Ward, Hirakawa
Aston Martin Drugovich, Vandoorne
Alpine Jack Doohan
Stake F1Théo Pourchaire, Zane Maloney
Visa Cash App RBLawson, Hadjar
Williams ??
Haas Pietro Fittipaldi, Oliver Bearman

Le patron de Ford emballé par les progrès réalisés par Red Bull

Le directeur général de Ford Motor, Jim Farley, se déclare très satisfait de ce qu’il a pu déjà voir chez Red Bull Powertrains au Royaume-Uni, alors que Ford et Red Bull travailleront ensemble à partir de la saison 2026 en Formule 1.

En 2023, l’écurie championne du monde en titre, Red Bull, a annoncé avoir signé un accord avec le constructeur américain Ford pour la fabrication d’une unité de puissance en partenariat avec Red Bull Powertrains. Les deux entités travailleront ensemble pour une période de cinq ans. 

Depuis l’annonce officielle de cet accord, Jim Farley, le directeur général de Ford Motor Company, a déjà visité à plusieurs reprises les installations de Red Bull Powertrains à Milton Keynes, et l’Américain estime que le projet est « sur la bonne voie ».

« J’ai eu la chance de passer beaucoup de temps avec l’équipe à Milton Keynes et avec Adrian Newey [directeur technique de Red Bull]. Je pense que nous sommes sur la bonne voie pour 2026. » a déclaré Jim Farley.

« Même si cela semble loin et qu’il reste beaucoup de travail à faire sur le groupe motopropulseur, je suis vraiment content des progrès réalisés. J’aimerais pouvoir vous en dire plus, mais je ne peux que vous dire que nous sommes sur la bonne voie. »

Revenant sur les raisons qui ont poussé Ford à s’associer à Red Bull en Formule 1, Jim Farley a expliqué que l’hybridation des moteurs actuels et l’opportunité de transférer toute la technologie sur les voitures de route en ont fait une évidence pour Ford.

« Nous revenons en F1 comme nous ne l’avons jamais fait dans le passé. Il s’avère que la meilleure aérodynamique au monde se trouve en F1. » a-t-il insisté.

« Il y a la meilleure télémétrie, les meilleurs diagnostics numériques, et nous avons besoin de toutes ces choses pour les voitures électriques. »

« Cela remonte en fait aux années 70 avec le début du transfert de technologie [du sport auto aux voitures de route]. Ce n’est pas comme si nous avions notre propre équipe, nous y allons littéralement pour transférer la technologie. »

« Nous pouvons leur [à Red Bull] proposer une technologie de batterie, car en 2026, ils passeront à 50% d’électricité et ils auront besoin d’une batterie à décharge, et nous le faisons au sein de la NHRA ( fédération sportive automobile qui régit les courses de dragsters aux États-Unis et au Canada), par exemple. »

« D’un autre côté, nous allons pouvoir obtenir de la télémétrie, du diagnostic numérique, ainsi que de l’aéro, que nous pourrons donc intégrer à nos voitures électriques de production pour réduire notamment la taille des batteries. »

« Cela représente beaucoup de recherche et de développement et ils [les concurrents en F1] sont les meilleurs au monde dans bon nombre de technologies. »

« Nous en avons désespérément besoin à mesure que le secteur automobile évolue. C’est littéralement revenir là où nous en étions il y a de nombreuses années en termes de transfert de technologie. »

Interrogé sur ses attentes concernant le futur partenariat avec Red Bull, l’Américain – qui est connu pour son franc parler – a déclaré : « Nous avons la meilleure putain d’équipe, c’est aussi simple que cela. »

« Nous avons les meilleurs pilotes, nous avons le meilleur support technique, nous avons le meilleur de Ford dans le monde entier pour les soutenir et l’équipe Powertrains qu’ils construisent à Milton Keynes est absolument de premier ordre. »

Absent depuis 2004 de la F1 lorsque le logo Ford était présent sur les monoplaces de l’équipe Jaguar, Ford reste le troisième motoriste le plus titré de l’histoire de la F1 avec dix championnats constructeurs et treize championnats pilotes.

La Malaisie de retour au calendrier de la F1 en 2026 ? (MAJ)

La compagnie pétrolière nationale malaisienne Petronas envisage de ramener les courses de Formule 1 en Malaisie en 2026, après une interruption de neuf ans, a annoncé Reuters ce mercredi, l’agence de presse citant des sources proches du dossier. Cependant, Petronas a très rapidement démenti cette information.

Considéré comme l’un des favoris des fans en raison des opportunités de dépassement et des conditions météorologiques changeantes, le Grand Prix de Malaisie a tenu sa première édition en 1999, mais la F1 n’est plus revenue après la saison 2017 lorsque la hausse des coûts a rendu l’organisation de la course plus difficile.

Avec l’annulation du Grand Prix de Russie suite à la guerre en Ukraine en 2022, certaines rumeurs suggéraient un possible retour du tracé de Sepang au calendrier de la Formule 1, mais le directeur du tracé avait alors très rapidement démenti ces informations.

En 2023, ce fut au tour de la Ministre de la jeunesse et des sports de calmer les rumeurs en déclarant qu’il était « tout à fait impossible » pour la Malaisie d’accueillir à nouveau des courses de Formule 1 en raison des coûts élevés.

Petronas à la rescousse ?

En octobre 2023, la société Petronas – accessoirement sponsor de l’équipe Mercedes en F1 – a obtenu les droits de dénomination du circuit international de Sepang pour trois années. A ce titre, le tracé malaisien a donc été rebaptisé « Petronas Sepang International Circuit ». 

Ce mercredi 31 janvier, l’agence de presse Reuters a annoncé que Petronas avait pour projet de faire revenir la Formule 1 en Malaisie en 2026, mais aucun détail n’a pour le moment filtré.

Petronas dément

Quelques heures après la publication de cet article, la société Petronas a formellement démenti les informations relayées par Reuters : « Nous tenons à confirmer qu’il n’y a aucune discussion concernant le retour du sport sur le Petronas Sepang International Circuit ». peut-on lire dans un court communiqué de presse publié par Petronas.

Otmar Szafnauer n’écarte pas un retour en F1 avec Andretti

L’ancien Team Principal de l’équipe Alpine en Formule 1, l’Américain Otmar Szafnauer, a confirmé avoir eu des discussions avec Michael Andretti pour éventuellement diriger son équipe si jamais elle décroche son entrée en catégorie reine.

En octobre 2023, la FIA a approuvé la candidature d’Andretti Global pour devenir la onzième équipe de la grille en F1, tandis que General Motors a confirmé en novembre son intention de devenir un fournisseur de groupes motopropulseurs en F1 à partir de 2028. Bien qu’il n’y ait actuellement aucun accord avec la Formula One Management (FOM) qui permettrait à Andretti de rejoindre la catégorie reine du sport automobile en tant que nouvelle équipe, son intention est d’être sur la grille en 2025 ou en 2026.

Récemment, l’équipe Andretti a publié des photos d’une maquette de Formule 1 en soufflerie, tandis que du personnel travaille déjà au développement de nombreuses pièces bien qu’aucun accord officiel n’a encore été annoncé par la Formule 1.

En attendant que les discussions avec la FOM aboutissent, Andretti poursuit son travail de recrutement et a déjà eu quelques discussions avec l’ancien Team Principal d’Alpine, Otmar Szafnauer, licencié par l’écurie du constructeur français en juillet 2023.

« J’ai eu quelques discussions avec Michael Andretti. » a confirmé Szafnauer au site web Motor Sport Magazine.

« Il m’avait appelé avant même que je ne parte de chez Alpine et je lui ai dit que j’adorerais l’aider. Mais ils doivent d’abord s’inscrire en F1, car sans inscription, comment pourrais je l’aider ? S’ils sont acceptés [en Formule 1], je pourrais alors discuter de leur implication et de leur démarrage. »

Otmar Szafnauer pense avoir les compétences nécessaires pour diriger une nouvelle équipe en F1, lui qui a dirigé durant de nombreuses années Force India [devenue ensuite Aston Martin], avant de devenir Team Principal de l’écurie Alpine.

« J’aimerais continuer, mais je dois être dans une position où mes compétences et mon expérience peuvent être mises à profit. Je pense qu’il me reste encore cinq ou sept ans. » a ajouté Szafnauer.

« J’ai peut-être une trop haute opinion de moi-même, mais je crois que je possède toujours les compétences nécessaires pour me permettre de constituer une bonne équipe pour être compétitif en F1. C’est donc ce que je veux faire. »

« En ce moment, j’en ai envie, mais j’attends mon heure car je ne peux pas m’engager en raison des dispositions de mon congés de jardinage [période durant laquelle il ne peut pas aller travailler dans une équipe concurrente d’Alpine]. J’espère pouvoir revenir très bientôt, le problème c’est que je suis un peu impatient. »

Ferrari boucle des tests Pirelli, Mercedes et Aston Martin prennent le relais

La Scuderia Ferrari a bouclé deux journées de tests pour le compte de Pirelli sur le circuit de Barcelona-Catalunya en Espagne où Carlos Sainz et Charles Leclerc ont parcouru au total un peu plus de 1400 kilomètres avec des pneus qui seront utilisés en 2025.

Ce lundi et ce mardi, les deux pilotes titulaires de la Scuderia Ferrari se sont partagés le volant de la SF23 de la saison dernière sur la piste catalane dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli – le fournisseur de pneumatiques de la Formule 1. En parallèle, le Monégasque Arthur Leclerc – fraîchement nommé pilote de développement chez Ferrari – a pris le volant de la F1-75 de la saison 2022.

Le programme de ces essais consistait à comparer les différentes combinaisons de composés et de construction dans le but de réduire la surchauffe des pneumatiques d’ici la saison 2025. Les spécifications pour cette saison 2024 n’ont pas été testées puisque les choix de pneumatiques ont déjà été verrouillés et restent inchangés par rapport à l’année dernière.

Charles Leclerc Ferrari Barcelone Pirelli F1
Charles Leclerc auteur du meilleur temps de la deuxième journée à Barcelone

Lors de la première journée de ces tests, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui a signé le meilleur temps en 1,15.610, le Madrilène bouclant au total 79 tours de circuit. Son  coéquipier Charles Leclerc a quant à lui bouclé 60 tours ce lundi.

Lors de la deuxième et dernière journée, c’est de nouveau Carlos Sainz qui a bouclé le plus de tours avec un total de 90 boucles sur la piste catalane, tandis que Charles Leclerc en a réalisé 72. Le pilote monégasque a signé le meilleur temps de la journée en 1:15.068, tandis que l’Espagnol a réalisé un 1:15.802. 

Cap sur Jerez avec Aston Martin et Mercedes

Après les 1400 kilomètres parcourus sur le circuit catalan pendant deux jours, le programme de développement de Pirelli reste en Espagne la semaine prochaine, Aston Martin et Mercedes fournissant les voitures et les pilotes pour les essais de Jerez programmés du 6 au 7 février. 

Il est bon de noter que ce mercredi 31 janvier, Oliver Bearman – l’un des trois pilotes de réserve de l’équipe cette saison – sera seul en piste au volant de la F1-75 de la saison 2022, mais ce roulage n’a rien à voir avec les essais Pirelli. 

Durcissement du droit de révision en F1 pour 2024

Bien que la règlementation 2024 est encore plus stable que 2023, il y aura tout de même quelques ajustements à certaines règles cette année, notamment celle concernant le droit de révision des équipes.

En Formule 1, lorsqu’une équipe de la grille souhaite faire appel d’une décision ou d’une situation survenue lors d’une course précédente, l’une des options qui s’offre à elle est « le droit de révision » prévu dans le Code Sportif International de la FIA.

Grâce à ce « droit de révision », les équipes peuvent tenter de revenir sur des décisions prises par les commissaires de la FIA lors d’une manche précédente, à condition qu’elles puissent fournir à la FIA un nouvel élément « pertinent » et « important » et qui n’était pas disponible lorsque les commissaires ont rendu leur décision. 

Le délai officiel pour déposer un appel était auparavant de 14 jours à compter de la décision, mais désormais à partir de 2024, les équipes doivent le faire dans un délai de quatre jours ou 96 heures avec tout de même la possibilité de voir le délai légal être prolongé de 24 heures en cas de circonstances particulières.

Mise en place d’une caution

Contrairement aux années précédentes, les équipes devront désormais payer une caution dont le montant sera fixé annuellement par la FIA, et ne la récupèreront que si elles gagnent le droit de révision ou bien si la FIA estime que pour des raisons d’équité elle doit reverser cette caution à l’équipe en question. 

En parallèle, les équipes qui demanderont le droit de révision d’une décision devront également préciser avant toute audience quels éléments significatifs, pertinents et nouveaux elles ont en leur possession, plutôt que d’essayer d’argumenter pour la première fois au cours d’une audience.

Ces mesures, vous l’aurez compris, visent à calmer les équipes qui dégainent un peu trop facilement le droit de révision après qu’une décision a été prise par des commissaires lors d’une course.

Le dernier droit de révision en date a été demandé par l’écurie Haas qui contestait les résultats du Grand Prix des Etats-Unis 2023, les commissaires ayant estimé qu’aucun élément nouveau n’a pu être apporté par l’équipe américaine avec sa requête.

McLaren démarre le moteur Mercedes de sa F1 2024

L’équipe McLaren a démarré pour la première fois le moteur Mercedes de sa monoplace 2024, alors que les préparatifs s’accélèrent à la veille de la campagne 2024 de Formule 1 qui débute le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Quelques semaines après avoir dévoilé la livrée de sa MCL38, l’équipe McLaren a publié sur les réseaux sociaux ce mardi une courte vidéo (au bas de l’article) dans laquelle on peut entendre le son du moteur V6 Hybride Mercedes qui propulsera la monoplace de Lando Norris et Oscar Piastri cette saison. 

Moment toujours très important pour les écuries en Formule 1, la « mise à feu » de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année et c’est à ce moment-là que les équipes savent si elles seront prêtes ou non pour la première course de la saison.

Pour rappel, McLaren présentera sa monoplace 2024 le 14 février depuis ses installations de Woking au Royaume-Uni.

La Red Bull RB20 ne sera pas une révolution annonce Horner

Christian Horner, le directeur de Red Bull, s’attend logiquement à ce que les autres écuries de la grille se rapprochent de son équipe cette saison en Formule 1, le Britannique estimant que Red Bull a frappé si fort l’an dernier qu’il lui sera difficile de réitérer l’exploit en 2024.

En 2023, Red Bull a remporté 21 des 22 courses du calendrier – dont dix-neuf rien que pour Max Verstappen – ce qui a permis à l’écurie de Milton Keynes de décrocher un deuxième titre constructeurs consécutif, le sixième depuis ses débuts en F1 en 2005.

Interrogé sur ses attentes pour la campagne 2024, Christian Horner estime que les autres équipes de la grille vont inévitablement se rapprocher de Red Bull car la règlementation technique est stable cette année.

« Je m’attends – avec une règlementation stable – à ce qu’il y ait un rendement décroissant pour nous, car je pense que nous avons atteint le sommet de la courbe plus rapidement que d’autres. » estime Christian Horner en entretien avec le site du championnat.

« La grille va converger, mais pour nous il est difficile de savoir de qui il s’agira. Est-ce que ce sera McLaren ? Ferrari ? Mercedes ? Cela a beaucoup bougé derrière nous [l’an dernier]. Donc, c’est ce à quoi nous nous attendons pour cette année. »

« Il y a toujours comme une réinitialisation au fur et à mesure que l’on avance d’une année à l’autre. Je suis convaincu que vous verrez beaucoup de voitures ressemblant à la philosophie de la RB19 l’année prochaine, notamment parce que si vous restez immobiles dans ce métier, vous avez tendance à faire marche arrière. »

« Mais pour notre part, je pense que nous avons gravi cette courbe plus rapidement que d’autres, et que nous sommes soumis à une loi des rendements décroissants. »

Pas de révolution avec la RB20 

Concernant le développement de la RB20 de 2024, Horner a insisté sur le fait que la future monoplace de Max Verstappen et Sergio Perez sera plus une « évolution » de la RB19 de 2023 plutôt qu’une « révolution ».

« Ce sera une évolution, pas une révolution. Je pense que tous les domaines ont été revisités sur la voiture, notamment parce que nous ne pouvons pas nous permettre de faire preuve de complaisance. »

« Mais la voiture est en grande partie l’évolution d’un thème, nous n’avons pas réinventé la roue. » a ajouté Christian Horner.

L’équipe Red Bull présentera sa RB20 pour la saison 2024 le 15 février. Il s’agira de la dernière présentation avant le début des essais hivernaux qui débutent le 21 février à Bahreïn pour trois jours (voir toutes les dates de présentation ici).

Max Verstappen n’oubliera « jamais » sa première victoire en F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, admet qu’il n’oubliera jamais sa toute première victoire en Formule 1 en 2016 lorsqu’il a remporté le Grand Prix d’Espagne à l’âge de 18 ans, 7 mois et quinze jours. 

Ce dimanche 15 mai 2016, Max Verstappen a écrit une page de l’histoire de la Formule 1 en devenant à l’âge de 18 ans le plus jeune vainqueur de Grand Prix depuis la création du championnat du monde en 1950. Ce jour-là, tout a souri au Néerlandais qui venait juste d’être confirmé chez Red Bull à la veille du week-end en remplacement direct du Russe Daniil Kvyat.

Qualifié quatrième sur la grille de départ de sa première course avec Red Bull, Max Verstappen profitera dès le premier tour de la collision des deux pilotes Mercedes, Nico Rosberg et Lewis Hamilton, pour gagner deux positions. Durant la course, le pilote Red Bull conservera sa stratégie initiale de deux arrêts, tout comme le pilote Ferrari Kimi Raikkonen, et prendra finalement la tête de l’épreuve au 44e tour. Verstappen arrivera ensuite à contenir les attaques de Raikkonen pour franchir la ligne d’arrivée en vainqueur.

« Je n’oublierais jamais quand sur la grille Christian [Horner, directeur de l’équipe Red Bull] est venu me voir et m’a dit : ‘Profites en, pas de pression, il faut juste essayer de marquer quelques points’. Je lui ai répondu : ‘Ouais, d’accord’. C’était ma première course, il n’y avait pas de pression et il fallait ne rien faire de stupide en gros. » a expliqué Max Verstappen dans le podcast Talking Bull à propos de sa première course avec Red Bull.

Max Verstapppen Red Bull 2016 F1
Max Verstappen sur la grille avant le départ de la course

« Je me suis qualifié quatrième. Le virage 4 était un magnifique virage ce jour-là au premier tour quand les deux Mercedes ont disparu de la piste ! Ensuite, je me suis dit : ‘Ok, nous pouvons peut-être monter sur le podium aujourd’hui si je tiens le coup pendant la course’. »

« C’était ma première véritable distance de course en voiture, donc c’était un peu différent de ce à quoi j’étais habitué. En termes de vitesse, c’était un peu plus rapide. Durant la course, j’ai réussi à gérer mes pneus, nous avons fait deux arrêts, et j’ai dû garder Kimi [Raikkonen] derrière moi durant plusieurs tours. »

« J’avais vraiment l’impression qu’à dix tours de l’arrivée je devenais très nerveux. Mais je ne pouvais pas faire d’erreur. Je n’arrêtais pas de me dire que ça allait être ma première victoire, qu’il ne fallait pas bloquer les roues ou faire quoi que ce soit de malheureux à ce moment-là. Je n’arrêtais pas de me dire ça jusqu’au dernier tour, et j’ai franchi la ligne d’arrivée et j’ai gagné la course. »

Le choc après la victoire !

Mécaniciens Red Bull F1 2016
L’équipe célèbre déjà la première victoire de Verstappen

Après avoir franchi la ligne d’arrivée en vainqueur, Max Verstappen, mais aussi toute son équipe, n’arrivaient pas à y croire : « Je pense que GP [Gianpiero Lambiase, son ingénieur] a été complétement choqué. Je me souviens des messages radio : ‘Je n’arrive pas à le croire’. »

« Tout le monde disait : ‘Qu’est-ce qu’il vient de se passer ?’ C’est un week-end que vous n’oublierez jamais, parce que vous travaillez dur pour arriver en F1, vous rêvez d’être un jour sur le podium, vous rêvez d’être un jour sur la plus haute marche. »

« Une fois que je me suis retrouvé là [sur le podium], c’était émouvant pour moi de voir mon père. Je pense qu’il était encore plus nerveux que moi, car apparemment pendant la course, il a commencé à saigner du nez parce qu’il était nerveux ! »

Depuis sa première victoire à Barcelone en 2016, Max Verstappen a décroché trois titres mondiaux en Formule 1.

L’IA ne remplacera jamais l’humain en F1 selon Newey

La F1 étant un sport hautement technologique, l’arrivée de l’IA [Intelligence Artificielle] en catégorie reine semble inévitable et aura clairement un impact sur la discipline selon Adrian Newey – directeur technique de Red Bull – mais l’humain ne sera jamais remplacé insiste le Britannique.

L’Intelligence Artificielle ou IA n’est rien d’autre qu’un programme informatique qui recherche à imiter l’intelligence humaine par le biais d’algorithmes. L’IA permet notamment à des ordinateurs de réaliser des opérations tout en pensant comme un être humain. Depuis une dizaine d’années maintenant, le développement de l’IA a été accéléré et nous nous en servons dans notre quotidien, parfois sans s’en rendre compte.

En Formule 1, l’IA est évidemment utilisée depuis quelques années déjà par les écuries dans le cadre du développement des monoplaces, mais aussi pour d’autres tâches qui peuvent être confiées à des ordinateurs durant les week-ends de Grand Prix. 

En 2023, la FIA – l’instance dirigeante en F1 – a utilisé pour la première fois l’intelligence artificielle pour lutter contre les violations de limites de piste, le but étant de réduire la charge de travail du centre d’opérations à distance [le ROC] et d’apporter une réponse plus rapide en cas de violation des limites de piste par un pilote.

Ce système basé sur l’IA a été testé à Abou Dhabi lors de la dernière course de la saison 2023 grâce à une technologie développée par Computer Vision qui utilise l’analyse de forme pour déterminer le nombre de pixels dépassant les limites de piste. L’IA est ainsi capable de détecter en temps réel si un pilote a franchi les limites de piste avec les quatre roues, ce qui réduit considérablement la charge de travail des délégués de la FIA au centre d’opérations déporté.

La FIA a fait appel à l’IA car un peu plus tôt dans la saison, le Grand Prix d’Autriche a constitué un record pour le sport avec plus de 1200 violations des limites de piste devant être traitées par seulement quatre personnes en plus d’autres tâches. Un peu plus tard dans la saison au Qatar, l’effectif a été doublé avec huit personnes chargées d’évaluer le respect des limites de piste.

Toujours en 2023, au Grand Prix des Etats-Unis à Austin, certaines violations des limites de piste n’ont pas été punies, ce qui a permis à l’écurie Haas de contester les résultats de l’épreuve. Cependant, la FIA a rejeté la contestation de l’équipe américaine car les preuves apportées lors d’une audience qui a eu lieu en visioconférence quelques jours après le Grand Prix des Etats-Unis n’étaient pas « nouvelles ».

Vous l’aurez compris, l’IA est déjà largement utilisée en Formule 1 comme ailleurs, mais lorsqu’on demande à l’un des plus grands ingénieurs de ces dernières décennies s’il pense que l’Intelligence Artificielle affectera dans une plus grande mesure la F1 dans les années à venir, le directeur technique de l’équipe Red Bull, Adrian Newey, a répondu : « A un moment donné, ce sera le cas, mais il est beaucoup plus difficile de déterminer avec précision la chronologie. »

« L’IA est un terme à la mode, mais il s’agit en réalité d’une extension de « l’apprentissage automatique » avec un peu d’internet. » a ajouté Newey dans un entretien accordé à Top Gear.

« Cela existe depuis des lustres. Nous utilisons des optimiseurs d’analyse de contraintes depuis des années [FEA ou Analyses par Éléments Finis], mais l’humain semble finalement toujours meilleur que l’optimiseur. C’est un outil, mais il ne remplacera absolument pas l’humain. »

A l’inverse de l’IA, l’homme au fameux cahier rouge a beau développer des machines à la pointe de la technologie, il n’en demeure pas moins attaché à l’ancienne méthode qui consiste à griffonner toutes ses idées sur son cahier avant de les appliquer.

« La planche à dessin est pour moi un moyen de sortir les idées de ma tête et de les mettre sur un support avec lequel je peux les développer, mais il faut quand même cette étincelle. » ajoute Newey.

« Le subconscient est une chose étonnante. Je l’ai souvent eu lorsque je suis resté coincé sur quelque chose, j’abandonne et je vais prendre un café ou quelque chose du genre. Un jour, une semaine, un mois plus tard, une solution apparaît. »

Newey admet sa « surprise totale » de voir la RB19 si dominante en 2023

Le directeur technique de l’équipe Red Bull, Adrian Newey, a déclaré que les performances dominantes de la RB19 lors de la campagne 2023 de Formule 1 ont été pour lui « une surprise totale ».

En 2022, la Formule 1 a introduit une toute nouvelle règlementation technique qui favorise l’effet de sol sur les monoplaces et l’équipe Red Bull a été celle qui a le mieux interprété ces nouvelles règles, ce qui lui a permis de remporter le championnat du monde en 2022.

Avec très peu de changements dans la règlementation pour 2023, Adrian Newey s’attendait logiquement à voir la concurrence réduire considérablement l’écart avec Red Bull, mais au lieu de cela, l’équipe de Milton Keynes a signé une campagne dominante avec pas moins de 21 victoires sur les 22 courses disputées.

Interrogé par le magazine Top Gear pour savoir s’il avait été surpris de constater à quel point la RB19 était une monoplace dominante en 2023 malgré le fait que les règles n’ont pas évolué d’une année à l’autre, Adrian Newey a répondu : « C’est effectivement le cas, c’est une surprise totale. »

« Pour la saison 22, nous avons connu le plus grand changement réglementaire côté châssis depuis 1983, avec le retour aux voitures venturi. »

« Nous pensions qu’à l’approche de la deuxième année, avec presque aucun changement de réglementation au cours de l’hiver et avec ce qui est en fait une voiture évolutive, notre avantage serait diminué, voire éradiqué. De toute évidence, ce n’est pas ainsi que les choses se sont déroulées. »

Avant que les nouvelles règles ne soient introduites en 2022, Adrian Newey n’avait jamais caché qu’il n’était pas fan de la nouvelle règlementation avant de finalement changer d’avis. Cependant, lorsqu’on souligne à quel point il semble être au meilleur de sa forme lorsque les règles changent, le Britannique répond : « J’ai toujours apprécié les évolutions règlementaires. »

« Pas seulement à cause des failles qui peuvent exister, mais aussi comprendre les exigences de la règlementation et la manière dont elle affecte les principes fondamentaux de la configuration de la voiture. »

« Pour 2022, nous devions faire certaines choses différemment. C’était le retour de l’effet de sol – venturi – et j’étais certainement conscient des pièges ayant travaillé en IndyCar avec ce format [au cours des années 80]. »

« Le rebond [marsouinage] n’est pas simplement dû à la forme aérodynamique de la voiture, il existe d’autres facteurs – les caractéristiques de la suspension, la rigidité de la carrosserie – et lorsque nous avons conçu la RB18 [de 2022], nous en avons été très conscients. Nous avons eu un peu de marsouinage au tout début mais nous étions au top dès la première course. »

Lorsqu’on lui demande pourquoi selon lui personne d’autre n’a compris comment éviter le marsouinage en début de saison, Newey a répondu : « Simuler des rebonds en soufflerie et encore plus en CFD n’est pas évident. »

« Il s’agit d’un problème passager et la voiture ne bouge pas par rapport à la piste. Vous ne le voyez pas si vous ne le cherchez pas. C’est le problème avec tous les outils de simulation. »

« Ils dépendent de ce que vous y mettez. Si vous n’avez pas regardé au bon endroit et mis les bonnes choses, vous n’obtiendrez pas les bonnes réponses. »

Williams fixe l’heure de présentation de sa F1 2024

L’écurie Williams a dévoilé un peu plus de détails concernant la présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1, notamment l’heure précise à laquelle le voile sera levé sur la future FW46.

La Williams FW46 sera dévoilée le 05 février à 15h40 (heure de Paris) lors d’un événement diffusé sur le site internet de l’équipe de Grove. Cette présentation aura lieu depuis New-York aux Etats-Unis. 

En 2023, Williams a terminé septième au championnat du monde des constructeurs. L’équipe basée à Grove au Royaume-Uni, et dont les propriétaires sont Américains, a décidé de conserver le même duo de pilotes pour la campagne 2024, un duo composé du Thaïlandais Alexander Albon et de l’Américain Logan Sargeant.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. C’est l’écurie Haas qui lancera le bal des présentations le 02 février, tandis que Red Bull fermera la marche avec sa RB20 le 15 février.

Dates présentation F1 2024 

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Visa Cash App RB recrute Tim Goss, Guillaume Cattelani et Alan Permane

L’équipe Visa Cash App RB (anciennement AlphaTauri) a annoncé à la veille de la saison 2024 de Formule 1 l’arrivée dans ses rangs de trois cadres techniques : Tim Goss, Guillaume Cattelani et Alan Permane.

Ancien directeur technique de la FIA, Tim Goss assumera chez Visa Cash App RB le nouveau rôle de chef du département technique, relevant directement du Team Principal Laurent Mekies. Goss – qui a travaillé notamment chez McLaren durant 28 années avant d’occuper son poste à la FIA – ne rejoindra l’écurie Visa Cash App RB qu’au mois d’octobre 2024. 

« Je suis ravi de rejoindre Visa Cash App RB au début de sa nouvelle ère. » a déclaré Tim Goss qui doit respecter une période de jardinage de quelques mois avant de commencer avec l’équipe.

« C’est une équipe avec une grande fierté et un grand héritage, avec des personnes exceptionnelles déjà en place, et j’ai hâte de travailler avec le directeur de l’équipe Laurent Mekies et aux côtés du directeur technique Jody Egginton. Un défi passionnant nous attend, mais je pense que l’équipe est bien équipée pour le relever de front. »

En parallèle, Guillaume Cattelani rejoint également l’équipe en tant que directeur technique adjoint, relevant directement du directeur technique Jody Egginton. Avec plus de 15 ans d’expérience en F1, chez Lotus, McLaren et plus récemment Red Bull Technology, Guillaume Cattelani se concentrera sur l’aérodynamique, les performances des véhicules et la technologie, en établissant des objectifs de performances des voitures et en assurant le leadership opérationnel pour atteindre ces objectifs.

« C’est fantastique d’avoir cette opportunité d’amener l’équipe Visa Cash App RB au niveau supérieur de compétitivité. » a déclaré Guillaume Cattelani.

« J’ai vraiment hâte de travailler avec Jody et tous les autres membres de l’équipe technique pour créer une machine qui fera avancer l’équipe et nous amènera en tête de la grille. »

Enfin, comme révélé le mois dernier, le très respecté ingénieur de F1 Alan Permane assumera le rôle de directeur de course avec effet immédiat. Il rapportera au Team Principal.

Responsable de toutes les opérations d’ingénierie sur le circuit, Alan Permane arrive dans l’équipe avec une vaste expérience en F1, ayant travaillé pour l’équipe connue sous les noms de Benetton, Renault F1, Lotus F1, Renault F1 et Alpine F1 pendant plus de 34 ans, passant du poste d’ingénieur de course pour en devenir directeur sportif, rôle qu’il a occupé de 2012 jusqu’à fin 2023.

« Après quelques mois d’arrêt, c’est formidable de revenir à la course avec l’équipe Visa Cash App RB. » a commenté Alan Permane.

« Grâce à ma longue expérience, je sais à quel point les gens de cette équipe de course sont professionnels, motivés et compétitifs et j’ai hâte de voir où cet esprit peut mener l’équipe à l’avenir. »

« Les nominations de Tim, Guillaume et Alan ajoutent une grande quantité d’expertise gagnante à l’équipe, et je n’ai aucun doute qu’ils aideront l’équipe à passer au niveau supérieur en F1. » a déclaré Laurent Mekies, Team Principal de l’écurie.

« Nous avons déjà un groupe très fort et extrêmement expérimenté au sein de l’équipe et l’intégration de personnes hautement qualifiées comme Tim, Guillaume et Alan renforcera nos capacités et nous aidera à répondre aux normes techniques les plus élevées de Visa Cash App RB, à l’usine et sur la piste. »

OMP devient fournisseur d’Aston Martin en F1

OMP devient le fournisseur officiel de vêtements de course pour les pilotes et les mécaniciens de l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2024 de Formule 1.

Aston Martin a annoncé à la veille de la campagne 2024 qui débutera avec le Grand Prix de Bahreïn le 02 mars le début d’un partenariat pluriannuel dans lequel la célèbre marque OMP devient le nouveau fournisseur officiel de vêtements de course de l’équipe britannique. 

À partir de la saison 2024, les pilotes titulaires, Lance Stroll et Fernando Alonso, ainsi que les pilotes de réserve et d’essai, utiliseront les produits OMP, notamment la combinaison ONE-SL, associée à des gants, des chaussures et des sous-vêtements sur mesure pour répondre à leurs exigences de sécurité, de performance et de confort. Les mécaniciens de l’équipe seront également équipés et protégés par des équipements OMP, notamment des combinaisons et des chaussures ignifuges spécifiques pour les aider à performer lors des arrêts aux stands.

« L’équipe est ravie de commencer un partenariat pluriannuel avec OMP – un leader mondial dans l’ingénierie, la conception et la fabrication d’équipements de course. » a déclaré Andy Stevenson, directeur sportif d’Aston Martin.

« Dans un sport où chaque détail compte, nous partageons un engagement envers des performances et une sécurité sans compromis à tous les niveaux, et nous sommes convaincus que nos pilotes et nos mécaniciens bénéficieront des vêtements de course de pointe d’OMP lorsque nous entamerons la saison à venir. »

Aston Martin dévoilera son AMR24 (sa monoplace 2024) le 12 février depuis ses installations à Silverstone au Royaume-Uni.

La Scuderia Ferrari révèle le nom de sa Formule 1 pour 2024

Moment toujours très attendu par les Tifosi, la Scuderia Ferrari a enfin révélé le nom de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 tout simplement baptisée SF-24.

La monoplace de la Scuderia Ferrari pour la saison à venir s’appellera SF-24. L’équipe italienne perpétue ainsi la tradition de ces dernières années qui a couvert la quasi-totalité de l’ère hybride de la Formule 1. Le SF signifie bien sûr Scuderia Ferrari, suivi du numéro de l’année en cours.

Cette formule a été utilisée pour la première fois sur la SF15-T de 2015, la deuxième saison hybride et la seule exception depuis lors est survenue en 2022, lorsque le nom F1-75 a célébré le 75e anniversaire de l’entreprise de Maranello.

Pas de « chichi » donc pour cette année, alors que Ferrari a dores et déjà promis que la présentation de sa SF-24 – programmée le 13 février – sera moins grandiose que la saison passée, l’écurie italienne voulant ainsi montrer aux Tifosi qu’elle est entièrement concentrée sur le championnat du monde cette saison.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. C’est l’écurie Haas qui lancera le bal des présentations le 02 février, tandis que Red Bull fermera la marche avec sa RB20 le 15 février.

Dates présentations F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Toto Wolff met en garde sur des attentes trop élevées concernant Antonelli

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a exprimé son enthousiasme face à l’énorme potentiel du jeune pilote Andrea Kimi Antonelli, mais l’Autrichien a également appelé à la prudence en rappelant qu’il n’est âgé que de 17 ans.

Andrea Kimi Antonelli – membre du programme junior de Mercedes – s’est fait remarquer ces dernières années en remportant plus d’une douzaine de titres en Karting avant de remporter les championnats italien et allemand de Formule 4 en 2022, ainsi que le titre en Formule régionale du Moyen-Orient et d’Europe en 2023.

Seulement âgé de 17 ans, Antonelli ne passera pas par la Formule 3 et se dirige directement vers la Formule 2 en 2024 au sein de l’écurie Prema Racing aux côtés d’Oliver Bearman – accessoirement pilote de réserve de la Scuderia Ferrari en F1.

Membre du programme junior de Mercedes depuis plusieurs années, les performances d’Antonelli en Formule 2 en 2024 seront évidemment scrutées par le constructeur allemand, mais Toto Wolff a tenu à rappeler que, malgré son grand talent, Antonelli est encore très jeune.

« Nous avons pris Kimi sous nos ailes en 2012 et c’était déjà un garçon génial. On pouvait déjà voir qu’il avait une personnalité forte. » a expliqué Toto Wolff à propos d’Antonelli.

« Nous l’avions avec nous dans le garage et il y avait beaucoup de confiance. En karting, son palmarès était immense, puis il est passé dans les Formules Juniors et a gagné chaque saison dès la première année. Mais il faut être prudent car il y a beaucoup de battage médiatique autour de lui. »

« Le placer en Formule 2 est une grande étape car ces voitures sont plus lourdes et beaucoup plus puissantes. Mais si nous lui donnons le temps et que nous ne nous attendons pas à ce qu’il soit un tueur dès sa première saison, je pense qu’il peut être l’un des meilleurs dans ce sport. Il n’a que 17 ans, il est encore jeune. »

Le patron de Mercedes a également expliqué comment Kimi Antonelli entraîne son fils Jack Wolff au Karting durant les temps libres : « Nous nous entendons bien en tant que familles et il entraîne notre enfant de six ans. » a ajouté l’Autrichien.

« Il [son fils Jack] n’accepte aucun conseil de ma part, donc avec Kimi, il a au moins un certain accès aux bases pour tout ce qui est les cordes et les sorties de virages. »

Depuis 2016, Mercedes a créé un programme Junior permettant à des talents comme Pascal Wehrlein, Esteban Ocon ou encore George Russell de concourir au plus haut niveau du sport. En 2022, le programme a été marqué par une nouvelle étape alors que George Russell est devenu le premier diplômé à rejoindre l’équipe d’usine en tant que pilote de course aux côtés de Lewis Hamilton.