Piastri et Norris en test à Barcelone pour McLaren

Les deux pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri, sont à Barcelone cette semaine sur le circuit de Catalunya dans le cadre d’essais privés organisés par l’écurie britannique à la veille de la saison 2023 de Formule 1 qui débute le 5 mars à Bahreïn.

Ce mercredi, c’est Lando Norris qui a pris les commandes de la McLaren MCL35M de la saison 2021 sur la piste espagnole. Le Britannique a ainsi pu retrouver quelques sensations au volant d’une Formule 1 après plusieurs semaines d’inactivité depuis la dernière course de la saison 2022 disputée à Abou Dhabi en novembre dernier.

Ce jeudi, le nouveau coéquipier de Lando Norris, l’Australien Oscar Piastri, est lui aussi en piste au volant de cette MCL35M de la saison 2021. Le jeune homme – qui débute sa carrière en Formule 1 cette année avec McLaren – avait précédemment effectué 123 tours dans la monoplace 2022 lors du test de jeune pilote d’après-saison sur le circuit Yas Marina à Abou Dhabi en décembre.

Après ces deux journées de tests privés à Barcelone (qui servent uniquement à remettre toute l’équipe en marche avant le début de la nouvelle saison), l’écurie britannique présentera sa nouvelle monoplace 2023 le 13 février lors d’un événement diffusé en direct sur ses réseaux sociaux.

Un scénario digne d’Hollywood pour Pierre Gasly

Le nouveau pilote Alpine Pierre Gasly admet qu’il a encore un peu de mal à assimiler le fait qu’il va piloter à partir de cette saison pour une écurie de Formule 1 française aux côtés de son compatriote et ami de longue date Esteban Ocon.

En 2023, Pierre Gasly a rejoint l’écurie Alpine après avoir passé une très grande partie de sa carrière dans le giron Red Bull chez AlphaTauri. Le pilote normand – qui fête ses 27 ans le 7 février – travaillera en étroite collaboration avec son compatriote et ami Esteban Ocon avec qui il a débuté le karting en Normandie.

Si les deux hommes ont pris une trajectoire différente au début de leur carrière en sport automobile, ils se sont finalement retrouvés en Formule 1 en 2017 lorsque Galsy a été titularisé chez Toro Rosso (désormais AlphaTauri) au Grand Prix de Malaisie en remplacement direct du Russe Daniil Kvyat. Esteban Ocon pour sa part était déjà en Formule 1 depuis quelques mois après avoir été titularisé chez Manor en 2016 à partir du GP de Belgique en remplacement direct de Rio Haryanto. En 2017, Ocon a décroché un baquet chez Force India (désormais Aston Martin) puis a rejoint Renault (désormais Alpine) où il accueille son nouveau coéquipier cette année.

Revenant sur ce scénario complétement « improbable », Pierre Gasly a admis que les chances de retrouver un jour Esteban Ocon en Formule 1 étaient de moins de 1% : « Avec Esteban [Ocon], on se connaît maintenant depuis l’âge de six ans, ça fait maintenant vingt ans. » a expliqué Gasly dans l’émission En aparté sur Canal+.

« On se disait entre nous à l’époque, quand on était juste des petits gamins qui rêvaient de la Formule 1, que la chance pour que l’un d’entre nous arrive en F1 était de moins de 1%, elle était minime. »

« Le fait de retrouver deux petits gamins qui viennent de Normandie, qui vivent à 20 minutes l’un de l’autre, en Formule 1 dans la même écurie en tant que coéquipiers pour une écurie française et qui est basée à Dieppe, c’est juste improbable. Je pense qu’il n’y a que dans les films d’Hollywood où on pourrait avoir un tel scénario. »

L’équipe Alpine présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 16 février lors d’un événement organisé à Londres au Royaume-Uni. Les deux pilotes seront bien évidemment présents lors de cette présentation, tout comme le management de l’équipe.

GP de France : de « graves irrégularités » dans les dépenses ?

Alors que la dissolution du Groupement d’intérêt Public (GIP) du Grand Prix de France doit être votée ce jeudi 2 février, il se pourrait que le conseil départemental du Var – qui est l’un des principaux actionnaires – s’y oppose de façon catégorique selon Var Matin.

En effet selon une information publiée par le quotidien régional, Jean Louis-Masson – président du conseil départemental du Var – aurait envoyé un courrier confidentiel à Christian Estrosi – président du GIP Grand Prix de France – dans lequel l’élu varois y dénonce « de nombreuses et graves irrégularités relevées » concernant les dépenses des six dernières années. Dans ce courrier consulté par Var Matin, il est notamment question de pressions exercées sur des élus, de frais de bouche et de déplacements à l’étranger jugés onéreux ou encore de l’attribution suspecte de certains marchés.

Dans sa lettre, Jean-Louis Masson poursuit en déplorant une certaine « opacité » imposée aux différents actionnaires, excepté la Métropole de Nice et la Région Sud et appelle à un audit externe : « On a encore des questions à poser sur beaucoup de choses. » insiste Masson qui évoque la complexité du dossier dont l’analyse pourrait prendre plusieurs mois.

La dissolution du GIP Grand Prix de France doit être votée ce jeudi, mais Jean-Louis Masson espère qu’une minorité de blocage pourra contrecarrer la dissolution du GIP et propose même une alternative en demandant à ce que le préfet de la région PACA prenne un arrêté en ce sens.

Du côté de la direction du GIP Grand Prix de France, Eric Boullier défend le bilan de ses équipes et rejette les accusations concernant les soi-disant pressions exercées sur certains élus ou les allégations sur d’éventuels marchés publics litigieux.

Au sujet des frais de déplacement à l’étranger, Eric Boullier souligne que « la Formule 1 est un sport mondial avec plus de 22 épreuves se déroulant à travers le monde », ce qui nécessite « un certain nombre de déplacements afin de pouvoir y organiser les réunions avec les détenteurs des droits et les fédérations sportives impliquées ».

Le contrat entre les organisateurs du Grand Prix de France et la F1 est arrivé à son terme l’été dernier et Stefano Domenicali, patron de la F1, avait indiqué  dés la rentrée que la course au Castellet ne se tiendrait pas en 2023.  La possibilité d’une alternance avait été évoquée et permettait d’espérer le retour du GP de France dans un avenir proche. L’annonce de l’annulation du Grand Prix de Chine 2023 à cause des mesures covid en place dans le pays avait même fait renaître chez les plus optimistes l’espoir de voir à nouveau un Grand Prix en France cette saison.

Malheureusement, la dissolution du GIP Grand Prix de France réduit quasiment à néant la perspective de revoir la Formule 1 sur le tracé varois dans les prochaines années.

Vidéo : AlphaTauri démarre sa F1 2023

Au lendemain de la présentation de la nouvelle livrée de la Haas, AlphaTauri dévoile la mise à feu de sa nouvelle AT04 dans une courte vidéo publiée sur Youtube, filmée dans l’usine de Faenza.

Moment toujours très important pour les écuries en F1, la “mise à feu” de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final qui va de pair avec le bal des présentations qui a débuté ce 31 janvier.

Cette mise à feu du moteur permet aux équipes de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes électriques et hydrauliques de l’unité de puissance avant que la monoplace ne soit entièrement assemblée autour de ce bloc V6 hybride.

AlphaTauri devient la cinquième écurie à démarrer son moteur pour la première fois après Mercedes, Williams, McLaren et Alpine. L’équipe sœur de Red Bull présentera la livrée de sa nouvelle monoplace le samedi 11 février à New York dans le cadre de la Fashion week.

En 2023, l’équipe de Faenza travaillera avec un nouveau duo de pilotes, Yuki Tsunoda et Nyck de Vries, pilote néerlandais qui, à l’âge de 27 ans, démarre sa carrière en F1 en tant que titulaire.

 

Schumacher également réserviste chez McLaren

Le jeune Mick Schumacher – déjà pilote de réserve pour l’équipe Mercedes en F1 – pourrait également avoir la possibilité de piloter pour McLaren cette saison après que l’écurie britannique a signé un accord avec Mercedes pour utiliser l’Allemand en cas de besoin.

L’équipe McLaren a déjà un pilote de réserve pour la saison 2023 en la personne d’Alex Palou, mais ce dernier est également engagé dans le championnat d’Indycar aux Etats-Unis et pourrait donc manquer à l’appel lors de quelques Grands Prix.

Afin d’être en mesure de remplacer l’un de ses pilotes à n’importe quel moment de l’année, McLaren a donc conclu un accord avec Mercedes pour pouvoir faire appel à Mick Schumacher si besoin : « McLaren pourra faire appel à Mick Schumacher en tant que pilote de réserve pendant la saison 2023 de F1 dans le cadre de notre accord avec Mercedes. » a indiqué l’équipe britannique à la veille de saison 2023.

Mick Schumacher – qui a déjà moulé son baquet chez Mercedes et chez McLaren – aura donc l’occasion de travailler avec l’Italien Andrea Stella, nouveau directeur de l’écurie et accessoirement ancien ingénieur du père de Mick, le septuple champion du monde Michael Schumacher.

Jean Alesi président du circuit Paul Ricard

Le circuit Paul Ricard, qui accueillait le Grand Prix de France jusqu’à l’année dernière, vient d’annoncer la nomination de l’ancien pilote de Formule 1 Jean Alesi comme président.

Depuis 2017, Jean Alesi était ambassadeur du circuit varois et le représentait notamment au niveau international. On apprend donc que l’Avignonnais prend de plus hautes fonctions pour le circuit du Castellet puisqu’il en devient le Président. Il exercera ses nouvelles activités aux côtés du Directeur Général du Circuit Paul Ricard, Stéphane Clair.

« Je suis très honoré de cette nomination. Le Circuit Paul Ricard a marqué le début de ma carrière et confirmé ma passion pour le sport automobile. En repensant à mes années de jeune pilote, je n’aurai jamais imaginé occuper cette position des années plus tard, ce circuit est lié à ma destinée. » a déclaré le Français.

Jean Alesi est venu pour la première fois sur le Circuit Paul Ricard en 1972 pour voir courir son père lors d’une compétition nationale. Plus tard, en 1983, Jean Alesi s’est inscrit pour ses 18 ans à l’école de pilotage Winfield qui distribuait alors des bourses pour accéder en Formule 1.

Le Français a ensuite pris son premier départ en Formule 1, sur le Circuit Paul Ricard, à l’occasion du Grand Prix de France le 4 juillet 1989, l’événement qui marqua le début de la grande carrière du pilote aux 201 Grand Prix et au 32 podiums.

Le Grand Prix de France n’a pas renouvelé son contrat avec la F1 cette année, les fameuses rayures du circuit du Castellet ne seront donc pas présentes au calendrier 2023 de la catégorie reine.

Mercedes en test au Paul Ricard

L’équipe Mercedes est de retour en piste pour la première fois cette année puisqu’elle est actuellement au Castellet dans le Sud de la France pour effectuer des tests Pirelli.

Le Circuit Paul Ricard est le théâtre de tests des pneumatiques Pirelli, tout d’abord avec Mercedes, puisque George Russell est en piste ce mercredi et Lewis Hamilton devrait prendre le volant de la W13 de 2022 ce jeudi.

Comme indiqué en novembre, Pirelli a travaillé avec la FIA pour mettre en place des tests de pneus supplémentaires pour leurs nouveaux composés, n’ayant pas été en mesure d’intégrer suffisamment de sessions au cours de la seconde moitié de la saison 2022, déjà très chargée.

Mercedes a donc choisi d’effectuer un test de deux jours au Paul Ricard ces 1er et 2 février, et il est bon de préciser que ces tests ne peuvent pas être utilisés pour développer la voiture 2023. Un observateur de la FIA sera à chaque fois présent afin de vérifier que les pièces utilisées et la configuration des monoplaces soient bien celles de la saison dernière.

Pirelli souhaite exploiter ces deux journées pour évaluer les gommes et en savoir plus sur leurs composés pour piste sèche. Les 3 et 4 février, AlphaTauri se rendra également au Paul Ricard pour deux jours afin d’évaluer les composés pour piste humide. Le troisième et dernier test aura lieu à Jerez, dans le sud de l’Espagne, les 7 et 8 février, avec Mercedes et Aston Martin pour de tester les pneus Slick 2024.

 

Le talent de Norris égale celui d’Alonso selon Zak Brown

Zak Brown, PDG de McLaren estime que Lando Norris est l’un des meilleurs pilotes de la grille de Formule 1 : il loue son art de la course et sa capacité d’adaptation.

Lando Norris s’apprête à entamer sa cinquième saison en tant que pilote McLaren et l’équipe de Woking, avec qui il est encore sous contrat jusqu’en 2025, semble très satisfaite des performances de son pilote titulaire. Le PDG Zak Brown considère d’ailleurs  le Britannique comme l’ un des meilleurs sur la grille. Il le compare aux franchise players de la NFL ou de la NBA, véritables stars de leur club qui en deviennent l’emblème.

« Lando est l’un de ces gars, si on mettait tous les pilotes de F1 dans un buggy et qu’on faisait une course, il serait devant parce qu’il a ce genre de talent naturel. »

« Lando est comme un pilote de franchise. C’est une star totale. Et il nous pousse. » a déclaré Brown à ESPN.

« Il veut gagner des courses, il est inquiet que les gens avec qui il fait la course ne remportent pas trop de victoires avant qu’il ne commence à en décrocher une lui-même. »

Lorsqu’on a demandé à Zak Brown s’il considérait Norris dans le top des pilotes actuels, il a répondu : « Certainement. »

« Incroyablement rapide. Il réussit tout le temps en qualifications. Il peut le faire en un tour. Il fait rarement des erreurs – quand il le fait, elles sont toutes petites. Il rate la corde, il bloque les roues au freinage, mais vous ne le voyez pas dans le mur. »

« Son art de la course est vraiment puissant maintenant. Si je regarde la première année, il était parfois un peu trop poli sur la piste. Maintenant, c’est quelqu’un avec qui vous pouvez courir de façon intense et il vous mettra à l’épreuve, il est propre mais il est dur, il sort les coudes. Il peut très bien gérer les pneus. Je pense que c’est un très bon pilote. »

Lando Norris avait participé aux 24 Heures de Daytona en 2018 aux côtés de Fernando Alonso. Le pilote McLaren y avait réalisé une belle performance dont se souvient Zak Brown.

« Je pense qu’il est aussi bon que n’importe qui sur la grille et je l’ai ressenti dès le premier jour quand il était opposé à Fernando aux 24 Heures de Daytona, avec une voiture étrangère, sur un circuit étranger.

« Je pense que Fernando est très bon … et Lando l’égale, et selon le moment de la journée, il peut même être un peu meilleur et vice versa. »

« Vous voyez ce talent naturel. Il y a des pilotes qui ne sont que d’une seule discipline : quand vous les placez dans une nouvelle situation,  ils ne se mettent pas à niveau aussi rapidement. »

Premier baquet Mercedes pour Mick Schumacher

Mick Schumacher a finalisé la personnalisation de son baquet chez Mercedes, lui qui est pilote réserviste pour l’équipe du constructeur allemand.

Alors que l’écurie Haas a décidé de ne pas renouveler le contrat de Schumacher pour la saison 2023 après deux années passées au sein de la formation américaine, le jeune Allemand a accepté un rôle de pilote de réserve chez Mercedes pour la campagne à venir.

Ce mardi soir, Mercedes a partagé sur les réseaux sociaux des photos de Mick Schumacher souriant, installé dans le cockpit pour le moulage de son baquet personnalisé.

Mick Schumacher sera donc présent sur la plupart des Grands Prix cette année, prêt à remplacer Lewis Hamilton ou George Russell si l’un de ces pilotes ne pouvaient pas courir. Il contribuera également au développement de la voiture W14 de Mercedes et effectuera du travail sur simulateur.

“Je suis ravi de faire partie de l’équipe Mercedes en tant que pilote de réserve pour 2023, et je m’engage à tout donner pour contribuer à leurs performances dans cet environnement très compétitif et professionnel.” avait déclaré Schumacher à l’annonce de sa prise de poste.

“Je prends cela comme un nouveau départ, et je suis simplement excité et reconnaissant envers Toto et toutes les personnes impliquées de m’avoir fait confiance. La F1 est un monde tellement fascinant, et on n’arrête jamais d’apprendre, alors j’ai hâte d’absorber plus de connaissances et de mettre tous mes efforts au profit de l’équipe Mercedes.”

L’objectif du jeune pilote de 23 ans est de pouvoir revenir sur la grille dés la saison prochaine, estimant que sa présence au sein de l’équipe Mercedes pourra y contribuer.

L’équipe, qui espère pouvoir retrouver de sa superbe en 2023 après une saison 2022 difficile,  présentera sa nouvelle monoplace le 15 février.

Red Bull impactée « de manière significative » par sa pénalité

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, affirme que la sanction qui leur a été infligée pour avoir enfreint le plafond budgétaire en 2021 « limite considérablement » leur programme de développement de pré-saison.

L’équipe basée à Milton Keynes a été reconnue coupable d’avoir dépassé le plafond des coûts en 2021, la première année de sa mise en place. En conséquence, Red Bull a été condamnée à une amende de 7 millions de dollars et à une réduction de son temps en soufflerie.

Cette pénalité est un coup dur en ce qui concerne le temps de développement de la Red Bull, déjà moins bien lotie du fait de sa première place au championnat constructeurs l’année dernière.

« Nous sommes probablement presque à 25%  de cette pénalité, et bien sûr cela a un effet », a déclaré Christian Horner à nos confrères de RACER. « Cela limite considérablement le nombre de passages que nous pouvons effectuer dans la soufflerie au cours de chaque trimestre. Et je pense que l’équipe doit s’adapter à cela. »

« Cela signifie simplement qu’on doit être un peu plus concentrés et plus disciplinés dans ce que nous soumettons au processus de test dans le tunnel ou dans nos outils de simulation. » poursuit le Britannique.

« C’est donc un autre défi. Et c’est certainement un handicap, à l’approche de cette année, mais nous avons des gens très compétents qui cherchent évidemment à extraire le meilleur et à faire les choses de la manière la plus efficace. »

Même s’il explique que le principe des plafonds budgétaires est très efficace pour l’activité en règle générale, Christian Horner souligne que les règles doivent encore être affinées au cours des saisons à venir à mesure que certaines zones grises seront clarifiées.

« Je pense que le principe est génial et qu’il est axé sur l’efficacité. Si je regarde l’activité aujourd’hui, par rapport à ce qu’elle était il y a quatre ou cinq ans, nous nous serions retrouvés avec beaucoup de stock de pièces de rechange neuves qui n’avaient jamais été utilisées, et puis ce ne sont que des rebuts . Et maintenant, vous ne pouvez tout simplement pas vous permettre d’avoir cela. Vous devez être très efficace et efficient. » a expliqué le Team principal de Red Bull.

« De ce point de vue, cela a entraîné une grande efficacité dans le business. On s’est débarrassé de ce gaspillage qui était là et que personne ne voyait auparavant. »

« Mais la réglementation est encore très immature, elle n’en est qu’à sa deuxième année. Donc, ils continuent d’évoluer, de faire certains réglages et puisque cela va être introduit du côté des unités de puissance également – c’est une bonne chose pour la Formule 1, et cela crée des règles du jeu plus équitables – il y a certains éléments qui doivent encore être réglés. »

Le retour d’une quatrième zone DRS à Melbourne ?

Le tracé de Melbourne en Australie pourrait bien retrouver sa quatrième zone DRS cette saison, c’est en tout cas le souhait des organisateurs de l’événement qui se disent « optimistes » quant au retour de cette zone DRS ajoutée puis finalement retirée avant la fin du week-end l’an dernier.

En 2022, le circuit de l’Albert Park de Melbourne est devenu le tout premier circuit de Formule 1 à comporter quatre zone de DRS. Jusqu’en 2020, la F1 n’utilisait que trois zones de DRS sur le tracé de Melbourne, mais d’importants travaux visant à améliorer le spectacle et augmenter les dépassements ont permis la mise en place d’une quatrième zone DRS située entre les virages 8 et 9.

L’an dernier au Grand Prix d’Australie, les pilotes ont été autorisés à utiliser ces quatre zones DRS le vendredi durant les essais libres cependant, après les plaintes de plusieurs pilotes,  le directeur de course a décidé de supprimer la zone DRS située entre les virages 8 et 9 à partir du samedi.

« Pour des raisons de sécurité, les zones DRS seront réduites à 3 pour le reste de l’événement. La détection DRS 1 sera déplacée avant le virage 9, l’activation DRS 1 se fera après le virage 10, la détection DRS 2 restera inchangée, les zones d’activation suivantes seront renumérotées par conséquent. » a indiqué aux équipes le directeur de course Niels Wittich en 2022.

Mais pour l’édition 2023 du Grand Prix d’Australie qui se déroule le dimanche 2 avril sur le tracé de l’Albert Park, les organisateurs se disent plutôt optimistes quant au retour de cette quatrième zone DRS, ce qui pourrait bien venir « pimenter » la course selon eux.

« L’un des aspects les plus attendus de la refonte de la piste de l’Albert Park était d’avoir une quatrième zone DRS située sur la section arrière juste avant le virage 9. » nous explique les organisateurs.

« Malheureusement, elle a été abandonné après les essais libres du vendredi en 2022 en raison de problèmes de sécurité. Il y a de l’optimisme quant au retour de la zone DRS pour l’événement de cette année, et cela pourrait aider à pimenter la course et générer plus de dépassements. »

Alors que le Grand Prix d’Australie sera cette année la troisième course du calendrier en F1, la FIA n’a pas encore confirmé le retour de cette quatrième zone DRS sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

La « vraie » Haas VF-23 en piste le 11 février

Alors que l’écurie Haas a présenté ce mardi les rendus numériques de la livrée de sa monoplace 2023 (à voir ici), la « vraie » VF-23 sera visible en piste d’ici quelques jours dans le cadre d’un shakedown (journée de tournage) organisé sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni

En effet, les photos dévoilées ce mardi par l’écurie Haas ne dévoilent que la livrée qui sera utilisée cette saison par l’équipe et non pas la monoplace 2023. Pour la voir en vrai, il faudra patienter jusqu’au 11 février prochain, date à laquelle l’équipe Haas fera rouler sa VF-23 sur le tracé de Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage.

« J’aime la livrée, c’est sans aucun doute un look plus moderne alors que nous entrons dans une nouvelle ère aux côtés de MoneyGram en tant que partenaire titre. » a déclaré le directeur de l’équipe, Guenther Steiner.

« C’est une période passionnante de l’année en Formule 1 et c’est formidable que nous soyons les premiers à présenter notre livrée, mais notre attention est résolument tournée vers la mise en piste de la VF-23 et la préparation de la saison à venir. »

« Nous avons vraiment quelque chose à construire après les performances de l’année dernière. Toute l’organisation a travaillé dur pour atteindre ce point et, évidemment, avec Kevin (Magnussen) et Nico (Hülkenberg), nous avons deux talents éprouvés pour marquer des points derrière le volant. J’ai hâte de commencer. »

Les essais officiels de pré-saison se dérouleront du 23 au 25 février sur le circuit international de Bahreïn. Le championnat du monde de Formule 1 2023 sera lancé une semaine plus tard avec le Grand Prix de Bahreïn qui ouvrira la saison le 5 mars.

Haas présente la livrée de sa F1 2023

L’équipe Haas a présenté ce mardi 31 janvier la livrée de sa monoplace pour la saison 2023 de F1 qui sera pilotée par le Danois Kevin Magnussen et l’Allemand Nico Hülkenberg qui signe son grand retour en catégorie reine du sport automobile cette année.

Ce n’est pas la monoplace 2023 qui a été présentée ce mardi par l’équipe américaine mais seulement la livrée qui sera utilisée tout au long de cette campagne 2023 de Formule 1. Cette livrée se distingue notamment de celle de la saison précédente avec l’apparition du logo du nouveau sponsor titre de l’équipe, la société MoneyGram.

La série de rendus numériques publiés par l’équipe présentent un mélange équilibré de rouge, blanc et noir sur la livrée de la VF-23 – couleurs clés pour MoneyGram et Haas.

« Nous avons collaboré étape par étape pour donner vie à cette livrée, en s’appuyant sur nos nombreuses similitudes tout en jouant sur chacun de nos uniques forces. » a expliqué Alex Holmes, président de MoneyGram.

« Alors que nous entrons tous les deux dans une toute nouvelle ère avec un plan clair et une vision en place, nous sommes prêts à travailler étroitement ensemble pour atteindre de nouveaux sommets cette année. Le design élégant de la livrée est symbolique de qui est MoneyGram aujourd’hui, une entreprise prête pour l’avenir, et nous ne pourrions être plus enthousiastes à l’idée de ce qui s’en vient. »

La vraie monoplace sera en piste pour la toute première fois le 11 février prochain dans le cadre d’un shakedown organisé par l’écurie américaine.

Ferrari précise l’heure de présentation de sa F1 2023

La Scuderia Ferrari a livré quelques détails supplémentaires concernant la présentation de sa monoplace 2023, notamment l’heure à laquelle elle sera dévoilée aux fans. Connue sous le nom de code 675, la nouvelle monoplace de Charles Leclerc et Carlos Sainz sera présentée à le 14 février à 11h25 précisément.

L’écurie italienne dévoilera aux Tifosi sa nouvelle monoplace le jour de la Saint Valentin, lors d’un événement qui sera évidemment retransmis en direct sur les différents canaux sociaux de l’écurie de Maranello, dont la chaîne YouTube et TikTok.

La monoplace 2023 de Ferrari aura la lourde tâche de faire mieux que la F1-75 de la saison 2022 qui aura permis à l’écurie italienne de terminer tout de même deuxième du championnat du monde des constructeurs devant Mercedes, tandis que Ferrari est toujours à la recherche d’un titre mondial depuis 2008.

Si du côté des pilotes il n’y aura aucun changement cette saison, ce n’est pas le cas du management puisque c’est désormais le Français Frederic Vasseur qui est à la tête de la gestion sportive chez Ferrari. Vasseur – qui dirigeait jusqu’en 2022 l’équipe Alfa Romeo – succède ainsi au Suisse Mattia Binotto qui a occupé ce poste durant quatre saisons.

Présentations F1 2023 

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Alfa Romeo dévoile une F1 Art Car

A la veille de la saison 2023 de F1, l’équipe Alfa Romeo a dévoilé une Art Car basée sur sa monoplace de la saison 2022 et décorée par le graffeur de renom Boogie. Ce projet, purement artistique, vise à rapprocher les fans et à lancer le début de la nouvelle saison.

Boogie, un graffeur, designer et illustrateur d’origine allemande vivant en Suisse, possède une carrière artistique qui l’a amené à créer du contenu dans plus de 40 pays, avec certaines des plus grandes marques au monde et certains des artistes les plus accomplis de sa génération.

La conception de ce projet artistique n’est cependant pas un simple coup de pub, mais le début d’une campagne pour rapprocher les fans de l’équipe. Les partenaires d’Alfa Romeo, JigSpace, ont créé un modèle 3D sur mesure de la voiture, dans sa livrée distinctive, qui sera disponible pour que les fans puissent en profiter en réalité augmentée (AR). Cette expérience est disponible ici : JigSpace.

L’Art Car sera également accessible dans la vraie vie, car elle se rendra à Londres pour une apparition au stand Stake (sponsor de l’équipe) à l’ICE London 2023, le Global Gaming Hub organisé à l’ExCel du 7 au 9 février, dans une vitrine du partenariat de l’équipe. En outre, d’autres apparitions à Zurich sont prévues, pour inviter la communauté locale à découvrir la voiture, ainsi que dans certaines villes visitées par la Formule 1 tout au long de la campagne 2023, mais ces dernières ne sont pas encore connues.

Toujours dans le but de rapprocher les fans de l’équipe, un groupe de personnes sera invité au siège de l’équipe à Hinwil pour voir la Art Car, et pour souligner à quel point le projet Art Car est vivant, les fans travailleront avec l’artiste Boogie pour ajouter leur propre touche personelle.

Enfin, après une campagne d’un an, l’Art Car décorée par Boogie sera mise aux enchères par Memento Exclusives via F1 Authentics, afin de collecter des fonds pour le partenaire caritatif d’Alfa Romeo F1 Team Stake, Save the Children.

Vasseur a d’autres priorités que le contrat des pilotes chez Ferrari

Le nouveau directeur de la Scuderia Ferrari, Fred Vasseur, estime que les négociations concernant l’éventuelle reconduction des deux pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz au delà de la saison 2024 ne sont absolument pas une priorité en ce début de saison.

En poste depuis seulement quelques semaines à Maranello, le Français souhaite avant tout se concentrer sur les problèmes de fond pour essayer de rendre l’équipe italienne plus compétitive dès le début de cette nouvelle saison et évoquer déjà l’avenir des deux pilotes au delà de la saison 2024 n’est absolument pas une priorité pour lui.

« Je connais assez bien les deux pilotes et je pense que nous avons encore du temps avant de commencer à parler de l’avenir. Pour moi aujourd’hui, ce n’est pas une priorité numéro un. » a déclaré Vasseur lors de sa première apparition devant les médias en tant que patron de Ferrari la semaine dernière à Maranello.

« Nous devons bien débuter la saison, puis il y aura du temps pour le reste. Je pense que ce serait une erreur de commencer les négociations à un moment où la priorité est autre. »

« Je ne veux pas mettre ce sujet sur la table aujourd’hui, je pense que ce ne serait pas une bonne façon de démarrer la collaboration. Nous devons nous concentrer sur le côté sportif pour obtenir des résultats. C’est un peu comme un mariage, si les deux côtés de la table sont satisfaits, on continuera. »

« Mais je pense que ce n’est pas la priorité aujourd’hui. Nous avons une bonne relation et nous aurons le temps d’en discuter. Je pense que le seul sujet sur lequel nous devons nous concentrer est la performance afin d’obtenir des résultats. »

La Scuderia Ferrari présentera sa nouvelle monoplace le 14 février prochain lors d’un événement diffusé en direct depuis son usine de Maranello en Italie.

A quelle heure Haas présente sa livrée ce mardi?

Mise à jour à 15h00 : la livrée de la Haas VF-23 a été présentée (voir les photos ici).

Le jour tant attendu est enfin arrivé : l’équipe Haas est la première des équipes de F1 à présenter aujourd’hui sa nouvelle livrée 2023 (seulement la livrée).

Ce mardi 31 janvier, l’équipe américaine Haas est en pole position pour présenter la livrée de sa nouvelle monoplace qui sera pilotée cette saison par le Danois Kevin Magnussen et l’Allemand Nico Hülkenberg. Cette présentation en direct est programmée à 15h (heure de Paris) et vous retrouverez toutes les photos de la livrée de la VF-23 sur notre site dans la foulée.

Après Haas, c’est l’équipe Red Bull qui lancera sa saison ce vendredi 3 février à New York en dévoilant sa RB19, suivie par Williams le lundi 6 février. Le lendemain, ce sera au tour d’Alfa Romeo depuis Zurich. Vient ensuite AlphaTauri qui présentera sa nouvelle livrée en direct le samedi 11 février, dans le cadre de la Fashion Week à New York.

Le 13 février, deux équipes ont programmé leur présentation :  Aston Martin et McLaren, dans leurs usines respectives de Silverstone et Woking. Ensuite, Ferrari lancera sa saison le jour de la Saint-Valentin et c’est Mercedes et Alpine qui clôturent le bal des présentations respectivement les 15 et 16 février.

Vous pouvez retrouver toutes les dates de présentation dans le tableau ci-dessous.

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Ekstrom ému de terminer devant Schumacher à la ROC

Mattias Ekstrom, double champion de DTM et champion de Rallycross, a remporté ce dimanche en Suède, la Race of Champions 2023 pour la quatrième fois en battant l’ancien pilote Haas Mick Schumacher lors de la Grande Finale.

Le pilote suédois a battu Mick Schumacher, désormais pilote de réserve pour l’équipe Mercedes F1, par deux manches à zéro lors de la confrontation de dimanche sur la neige et la glace de la mer Baltique gelée.

Ce succès représente une émouvante victoire pour Mattias Ekstrom, qui avait précédemment remporté deux de ses trois titres contre le père de Mick, Michael Schumacher, septuple champion du monde de F1. Cela lui permet d’égaler le record du nombre de victoires à la Race of Champions, également détenu par les légendes françaises du rallye Didier Auriol et Sébastien Loeb.

« C’est très spécial d’avoir quatre victoires et encore plus spécial d’obtenir cela en Suède. J’ai remporté ma première finale au Stade de France à Paris contre Sébastien Loeb, puis j’ai eu deux finales avec Michael Schumacher à Londres et à Pékin, donc voir Mick en finale aujourd’hui était très émouvant pour moi », a déclaré Mattias Ekstrom après avoir remporté la victoire.

« C’est encore plus spécial que de gagner ; Michael a toujours été l’un des gars que j’admire le plus dans le sport, pour son dévouement, son travail acharné et son talent. Je n’ai connu Michael qu’à la Race Of Champions. Nous avons eu de nombreuses batailles et je n’ai que de bons souvenirs avec Michael lors de ces événements. »

« Michael a toujours été humble avec moi et je peux voir que Mick est également très humble. Mick est un talent énorme et il a tout le temps devant lui, alors j’ai hâte de participer à d’autres batailles à l’avenir. Je sais que cela ne prendra pas longtemps avant d’être battu, mais contre Mick, je n’aurais aucun problème à terminer deuxième. »

La Formule 1 était bien représentée lors de cette édition de la Race of Champions avec la participation de Mick Schumacher mais aussi celle de Sebastian Vettel, récemment retraité de la catégorie reine, Mika Hakkinen, David Coulthard et Valtteri Bottas.

Mick Schumacher a obtenu sa place en finale après avoir remporté un face à face contre Sebastian Vettel. Mika Hakkinen et l’actuel pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas ont tous deux perdu lors des huitièmes de finale, tandis que l’ancien coéquipier de Hakkinen chez McLaren, David Coulthard, a abandonné lors des barrages de la première manche.

Un pilote de F1 a-t-il le dernier mot en matière de stratégie ?

Mark Slade – ingénieur de course de Kevin Magnussen chez Haas – nous explique que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’avis des pilotes en F1 n’est qu’exceptionnellement pris en compte en ce qui concerne la stratégie de course, notamment parce que ces derniers n’ont pas en leur possession tous les éléments lorsqu’il sont dans leur monoplace en piste.

Dans une vidéo postée par l’équipe Haas, Mark Slade a répondu aux questions des fans dans un épisode de « Ask Me Anything ». Une de ces questions concernait l’instinct de Kevin Magnussen et la considération d’une demande du pilote qui irait à l’encontre de son avis.

« Disons qu’on part du principe que les bons pilotes ont de bonnes impressions sur ce qu’il se passe. Donc souvent, on va probablement plutôt suivre les appels qui concernent les pneus et les réglages. » explique Slade.

« Durant la course, en termes de stratégie, c’est un peu différent … parce que le pilote ne sait pas ce qu’il se passe ailleurs sur la piste, il n’a donc pas la connaissance complète de la situation et nous avons une meilleure vue d’ensemble. On sait qui est déjà rentré par exemple, ça peut aussi être un autre facteur. »

« Nous avons une meilleure idée de l’état des pneus des autres concurrents. Je dirais que ça dépend vraiment de la situation. Disons qu’au sujet des appels conventionnels de stratégie, on essaiera de s’en tenir à ce qu’on veut faire. »

Mark Slade explique qu’il arrive cependant exceptionnellement que l’avis d’un pilote soit suivi en matière de stratégie et il cite l’exemple du Grand Prix des Etats-Unis où Kevin Magnussen était le seul pilote à tenter une stratégie à un arrêt. Classé sixième à un moment de la course, le Danois s’était ensuite fait dépasser par le pilote McLaren Lando Norris, Fernando Alonso puis finalement Sebastian Vettel pour terminer malgré tout dans les points, à la neuvième position.

« Mais Austin est un bon exemple que Kevin avait une bonne idée de l’état de ses pneus. Il était fortement en faveur d’une stratégie à un seul arrêt, ce dont nous n’étions pas certains à ce moment-là, nous ne pensions pas pouvoir le faire. »

« Mais la confiance qu’il avait pour cette stratégie nous a laissé penser qu’il était capable de le faire, alors on l’a tentée et ça a marché. Ce n’était pas facile à faire mais il a fait un travail fantastique. »

« C’est un bon exemple où on a suivi l’avis d’un pilote mais je dois reconnaître que la plupart du temps, ça ne fonctionne pas comme ça, c’étaient des circonstances un peu inhabituelles. » conclut l’ingénieur de course.

Les 7 étapes de personnalisation d’un baquet de F1

Paramètre primordial de sécurité, la personnalisation d’un baquet de F1 est essentiel pour qu’un pilote se sente en harmonie avec la voiture. L’équipe Aston Martin dévoile le détail des différentes étapes inhérentes à la fabrication d’un siège de Formule 1.

Il va sans dire que le baquet est un des éléments clés de la sécurité et du confort d’un pilote. Chaque baquet est unique, personnalisé et parfaitement adapté à celui qui conduit afin de lui permettre d’extraire toutes les performances de la voiture.

Alors que les équipes terminent les derniers ajustements de leur nouvelle monoplace, Aston Martin détaille les sept étapes qui sont nécessaires pour obtenir un baquet parfaitement adapté à chacun des pilotes.

1ère étape : Le pilote entre dans une maquette du cockpit ou du châssis lui-même et s’assoit sur un sac rempli de mousse expansive. La mousse prend alors forme autour de lui, épousant les contours de son corps et la forme interne du châssis.

2ème étape :  Le pilote reproduit les mouvements qu’il effectuera en roulant, comme tourner le volant, pour s’assurer du confort de ses bras et de ses coudes lorsque la mousse se dilate. Le moule en mousse peut être coupé et ajusté pour mieux s’adapter au pilote et au châssis.

Il est précisé que certains pilotes préfèrent  se sentir comme « coincés » dans la voiture. Ils recherchent un mouvement quasi nul de la tête, du cou et des épaules. D’autres, en revanche, préfèrent un peu plus de liberté de mouvement lorsqu’ils conduisent.

3ème étape : Le moule en mousse est numérisé électroniquement pour créer un modèle 3D du siège. Ce modèle est utilisé pour produire un moule sur lequel des couches de fibre de carbone sont appliquées puis durcies dans un autoclave pour créer un baquet en fibre de carbone. Des ouvertures sont découpées pour les dispositifs de sécurité tels que les ceintures de sécurité et le dispositif HANS.

4ème étape : De retour dans le cockpit, le pilote essaie de s’asseoir dans le baquet en fibre de carbone, fournissant tout retour d’information utile pour ajuster et affiner. La coque en carbone peut être optimisée selon les exigences du pilote.

5ème étape : Les pédales doivent être à portée de main et il doit être possible de tourner complètement le volant. Pour répondre aux exigences de sécurité, le pilote ne doit pas être trop haut dans le cockpit.

A noter qu’un pilote plus bas contribue à un centre de gravité plus bas, ce qui améliore les performances de la voiture. Cependant, le pilote ne peut pas être positionné trop bas, car un champ de vision dégagé est évidemment essentiel.

6ème étape : Du rembourrage peut être appliqué pour le confort, bien qu’on garde toujours le poids à l’esprit sachant que l’ajout de rembourrage augmente le poids du baquet. Une couche de feuille d’or peut être durcie sur la fibre de carbone à l’arrière du siège pour réfléchir les rayons infrarouges et protéger le conducteur de la chaleur provenant du groupe motopropulseur à l’arrière.

7ème étape : Le test décisif a évidemment lieu en piste. Si le baquet n’est pas parfait, d’autres ajustements mineurs peuvent être effectués. Si des changements plus importants sont nécessaires, ou si le pilote n’est pas à l’aise, tout le processus peut être reconduit pour trouver l’ajustement parfait.

A l’aube de cette nouvelle saison, l’écurie britannique présentera sa nouvelle monoplace – l’AMR23 –  le lundi 13 février 2023.

Source : Aston Martin