Schumacher aurait pu devenir « le nouveau héros » de l’Allemagne

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, a fait part de sa déception de voir le jeune Allemand Mick Schumacher être écarté de la grille de la F1 en 2023.

Au cours des deux dernières décennies, les Allemands ont souvent vibré car habitués à voir de grands noms – tels que Michael Schumacher et Sebastian Vettel – remporter des victoires et des titres en Formule 1. Cependant, outre-Rhin l’engouement s’est depuis quelques temps estompé. Cela peut s’expliquer, d’une part, par l’absence du Grand Prix d’Allemagne au calendrier depuis 2019, et d’autre part par le manque d’intérêt pour la F1, probablement encore amplifié cette année par le départ à la retraite de Sebastian Vettel, est surtout causé par les performances décevantes de Mick Schumacher.

C’est précisément ce que déplore le Team principal d’AlphaTauri : « Une chose est sûre : les gens ont besoin de héros, et ils en ont besoin en chair et en os, pas en métal. » a déclaré Franz Tost au micro de Sport1. « À l’époque, on voulait voir Michael Schumacher gagner, pas le moteur ou la voiture Mercedes. Seuls les héros déclenchent un « boom ». Comme l’a montré Michael Schumacher. »

Porter un un tel nom n’est certainement pas simple : Mick Schumacher savait qu’il serait comparé à son père septuple champion du monde. Malheureusement, après une première année (2021) durant laquelle l’Allemand n’a marqué aucun point puis une saison 2022 mitigée marquée par de coûteux accidents, le pilote a été remercié par l’écurie Haas.

« Il aurait pu devenir le nouveau héros, mais malheureusement, il est hors de la catégorie reine pour le moment. Quel dommage! » regrette Franz Tost « J’aurais aimé le voir chez AlphaTauri, pas à cause de son nom, mais parce que je crois en son talent et ses capacités. Parce qu’on ne peut pas se contenter de gagner les championnats de Formule 3 et de Formule 2. »

« Le grand public ne vous remarque vraiment que si vous êtes constamment au centre de l’attention. Et pour cela, vous devez être pilote titulaire. Que Mick retrouve son chemin dans le peloton de départ aussi rapidement que possible. Ce n’est pas impossible, mais ce ne sera pas facile non plus. »

Le pilote de 23 ans a signé en tant que réserviste auprès de Mercedes pour l’année 2023, avec un espoir non dissimulé de retrouver le chemin de la grille dès 2024. Les Allemands ne pourront donc compter que sur Nico Hülkenberg pour porter les couleurs de leur pays cette saison, au volant de la Haas dont la livrée sera présentée ce mardi 31 janvier.

Carlos Sainz reçoit (enfin) sa première Ferrari !

Carlos Sainz a (enfin) pris possession de sa nouvelle voiture personnelle, une Ferrari 812 Competizione entièrement configurée chez Ferrari Taylor Made.

Bien qu’il soit pilote officiel de la Scuderia Ferrari depuis 2021, l’espagnol Carlos Sainz n’avait jusqu’à présent jamais possédé une Ferrari dans son garage personnel, mais c’est désormais chose faite puisqu’il a pris récemment possession d’une 812 Competizione commandée en…2021.

Dans une vidéo publiée sur YouTube, le coéquipier de Charles Leclerc propose à ses fans de découvrir avec lui ce nouveau jouet acheté chez Ferrari comme un client lambda, bien que le fait qu’il soit un employé de la marque mais aussi un ambassadeur lui a certainement permis d’obtenir une belle ristourne.

Lors de sa commande, Sainz a pris soin d’apporter quelques modifications et options très personnelles à cette 812 Competizione comme par exemple les seuils de portières en carbone estampillées « Smooth Operator » ou encore des sur-tapis sur lesquels son numéro permanent en Formule 1 [le 55] a été brodé.

« Bonjour à tous, aujourd’hui c’est une journée spéciale parce que c’est le jour où on me livre ma première Ferrari. » explique l’Espagnol dans sa vidéo.

« Cela veut dire que je ne serai pas seulement un pilote Ferrari mais aussi un client. C’est très excitant, c’est la première voiture que j’achète depuis neuf ans que je suis en Formule 1. Ma propre voiture était celle que mes parents m’ont donnée, c’était une Golf. »

« C’est la plus belle voiture que j’ai pu voir de ma vie, c’est celle qui me plait le plus à cause de son design. Je l’ai configuré chez Ferrari Taylor Made. »

Vettel en WRC ? « Ce serait un énorme défi » répond l’Allemand

Sebastian Vettel – qui a mis fin à sa carrière en F1 à la fin de la saison 2022 – a reconnu que devenir pilote de rallye serait pour lui un énorme défi, mais l’Allemand n’a pas pour autant exclu l’idée.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 est en Suède ce week-end pour participer à l’édition 2023 de la Race of Champions (ROC) qui se déroule du 28 au 29 janvier à Pite Havsbad. L’ancien pilote Aston Martin défendra les couleurs de l’Allemagne aux côtés de son compatriote et ami Mick Schumacher.

Interrogé pour savoir s’il pourrait un jour envisager une carrière en rallye, l’ancien pilote de Formule 1 a répondu : « J’ai une énorme admiration pour les pilotes de rallye, je pense qu’ils ont des compétences incroyables. » déclaré Sebastian Vettel ce vendredi devant les médias.

« Je pense que les pilotes sont géniaux et qu’ils ne reçoivent pas l’attention qu’ils méritent. La F1, comme je l’ai déjà dit, est très populaire, le rallye est populaire aussi, mais peut-être plus dans les pays nordiques. Mais le rallye mérite d’être plus populaire dans le monde parce qu’il y a des talents incroyables et la discipline l’est aussi. »

« C’est très différent en tant que sport, donc je ne sais pas [s’il serait intéressé par le rallye], je pense que ce serait beaucoup de travail. Mais peut-être qu’à un moment il y aura quelque chose, que cela va me démanger. Mais ce serait différent [de la F1] et ce serait un énorme défi. »

« J’ai toujours suivi un peu [le WRC]. Je me souviens des jours où Peter [Solberg] gagnait et concourait. Ce n’est pas comme si j’avais grandi avec le rallye, mais d’une manière ou d’une autre je l’ai toujours suivi. »

« J’admire toujours le fait qu’ils puissent aller si vite sans bordures et limites de piste et que tout ce qui se trouve à côté de vous n’a pas d’importance quel que soit le terrain, quelles que soient les conditions. C’est donc une énorme fascination. »

Alpine démarre son moteur Renault

L’équipe Alpine a démarré pour la première fois le moteur Renault de sa monoplace 2023 qui sera pilotée cette année par Esteban Ocon et son compatriote Pierre Gasly. 

Moment toujours très important pour les écuries en Formule 1, la « mise à feu » de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année (le 31 janvier en 2023) et c’est à ce moment-là que les équipes savent si elles seront prêtes ou non pour la première course de la saison.

Alors que le début de saison approche à grand pas (le 5 mars à Bahreïn), les écuries de la grille sont sous pression pour terminer juste à temps leur monoplace pour les premiers essais qui auront lieu cette année à Bahreïn du 23 au 25 février.

L’équipe Alpine pour sa part semble dans les temps et a publié cette semaine une courte vidéo de la mise à feu de son moteur Renault qui propulsera cette saison l’A523 de Pierre Gasly et Esteban Ocon en championnat du monde.

Pour rappel, Alpine présentera sa nouvelle monoplace 2023 le 16 février prochain en direct lors d’un événement organisé à Londres au Royaume-Uni.

Alonso fait sa rentrée des classes chez Aston Martin

Le double champion du monde Fernando Alonso a fait sa rentrée des classes cette semaine en se rendant à l’usine Aston Martin près de Silverstone au Royaume-Uni, QG de sa nouvelle équipe en 2023. 

Âgé de 41 ans, l’Espagnol Fernando Alonso sera toujours sur la grille de la Formule 1 en 2023 et entame sa vingtième saison en catégorie reine. Le double champion du monde a changé d’écurie au cours de l’hiver et roule désormais pour le constructeur britannique Aston Martin aux côtés du Canadien Lance Stroll.

Lors de sa visite à l’usine d’Aston Martin, Fernando Alonso a pu faire connaissance avec les membres de sa nouvelle équipe, visiter les installations, mouler son baquet ou encore réaliser quelques tours dans le simulateur.

« J’ai vu beaucoup d’énergie de la part de tout le monde. Ils sont très motivés. » a commenté Alonso dans une courte vidéo postée par l’équipe Aston Martin.

Très prochainement (début février), le pilote espagnol sera en piste à Jerez en Espagne au volant de la monoplace de la saison 2022 dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli. C’est la deuxième fois depuis son départ de l’équipe Alpine fin 2022 que Alonso va piloter l’AMR22 (la première fois était à Abou Dhabi).

Ensuite, l’équipe Aston Martin présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 13 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son usine de Silverstone, il s’agira de la « vraie » AMR23 et non pas d’un show car a tenu à préciser l’équipe.

Vasseur : « Ferrari a tout pour gagner »

Le nouveau directeur de Ferrari, Fred Vasseur, a tenu à remercier son prédécesseur Mattia Binotto d’avoir pris le temps de l’accueillir à Maranello et a insisté sur le fait que l’écurie italienne a « tout pour gagner » dans un futur plus ou moins proche.

Après des semaines de spéculations à la fin de l’année 2022, le départ de Mattia Binotto a finalement été confirmé par Ferrari durant la trêve hivernale et le nom de son remplaçant a été rendu public quelques jours plus tard par l’écurie italienne. C’est le Français Fred Vasseur – ancien directeur de l’équipe Alfa Romeo – qui a l’honneur cette année de diriger la plus emblématique écurie de Formule 1.

S’adressant aux médias cette semaine pour la première fois depuis son arrivée à Maranello, Fred Vasseur a expliqué à quel moment les discussions avec Ferrari ont débuté et comment Mattia Binotto a assumé lui-même la transition avec son remplaçant.

« Le processus a été limpide. Même s’il y a eu des rumeurs [au sujet du départ de Binotto] dans la presse avant ou pendant [le GP d’Abou Dhabi 2022], nous n’en avons pas discuté avant. » a expliqué Vasseur au sujet des conditions de son arrivée chez Ferrari.

« Nous avons eu une première discussion après Abou Dhabi. C’était très rapide comme processus. Ensuite, j’ai eu un appel avec Mattia [Binotto], et j’ai même rencontré Mattia pendant le transfert et nous avons pu avoir une discussion en tête à tête. »

« Je dois remercier Mattia pour cela, j’ai apprécié le geste de Mattia qui m’a attendu et qui a discuté avec moi. J’ai vraiment apprécié cela. »

Ferrari a tout pour gagner

Alors qu’il n’a pris ses nouvelles fonctions qu’au début du mois de janvier et que son agenda a été relativement chargé au cours des derniers jours, Fred Vasseur a tout de même pu rencontrer tous les membres de l’équipe à l’usine et a pu s’acclimater à son nouvel environnement.

D’après ce qu’il a pu voir jusqu’à présent, Vasseur est certain que l’écurie italienne possède tous les ingrédients nécessaires pour enfin aller chercher un titre mondial derrière lequel elle court depuis 2008.

« Je suis convaincu que chez Ferrari – bien que mon expérience soit limitée aux deux dernières semaines – nous avons tout pour gagner. » a insisté le Français.

« Je pense qu’on peut toujours trouver des raisons pour les dernières décennies, mais la roue tourne toujours, et c’est juste une question d’amélioration continue. Pour moi, si nous faisons un meilleur travail que les autres dans quelques mois ou années, alors nous pourrons gagner. »

« Ce n’est pas que quelque chose soit gravé dans le marbre et, si vous regardez certaines équipes, elles étaient dans une situation très dominante il y a quelques années, et elles ne sont nulle part aujourd’hui. »

« Il ne faut pas se dire ‘c’était comme ça dans la dernière décennie et ça restera comme ça à l’avenir’. La Formule 1 est un monde qui change et nous devons juste nous concentrer sur le travail, sur la performance et tout est possible. »

La Scuderia Ferrari présentera sa nouvelle monoplace le 14 février prochain lors d’un événement en direct de Maranello en Italie. Le duo de pilotes pour cette saison 2023 reste inchangé avec Charles Leclerc et Carlos Sainz.

Orlen rejoint AlphaTauri, Alfa Romeo s’offre un nouveau sponsor titre

A la veille de la saison 2023 de F1, l’équipe AlphaTauri a annoncé avoir signé un partenariat pluriannuel avec la société Orlen qui devient partenaire majeur de l’écurie de Faenza. 

PKN Orlen – l’une des plus grandes sociétés pétrolières et gazières d’Europe centrale – était jusqu’en 2022 le sponsor titre de l’équipe Alfa Romeo en Formule 1. Cependant, le logo de la société a disparu des différents supports d’Alfa Romeo depuis quelques semaines et c’est désormais officiel, Orlen a quitté Alfa Romeo pour rejoindre AlphaTauri.

Le logo de Orlen figurera sur plusieurs emplacements de choix sur la monoplace AT04 dont la livrée sera dévoilée en février lors d’un événement à New York, y compris l’aileron arrière, ainsi que sur les vêtements des pilotes Nyck de Vries et Yuki Tsunoda.

« Je suis ravi de commencer la saison 2023 avec des nouvelles aussi positives pour l’équipe. Orlen est l’une des principales sociétés pétrolières et gazières d’Europe centrale et ce partenariat leur permettra d’accroître encore la notoriété de leur marque, grâce aux plateformes mondiales que nous proposons en équipe. » a déclaré Franz Tost, directeur d’AlphaTauri.

« J’ai hâte de voir leur logo figurer sur notre nouvelle voiture lors du lancement à New York le mois prochain et aussi de voir comment ce partenariat progressera au cours des prochaines années. »

Pour rappel, Orlen est arrivée en F1 il y a quelques années pour soutenir financièrement le Polonais Robert Kubica. Cependant, Kubica a annoncé sa fin de carrière l’an dernier et il y a donc peu de chances de le voir rejoindre l’écurie AlphaTauri en 2023 en tant que réserviste.

Stake rejoint Alfa Romeo

Du côté de chez Alfa Romeo, l’équipe suisse a signé un nouveau partenaire titre pour 2023; la société Stake, l’une des principales marques mondiales de divertissement.

Le partenariat pluriannuel vise à accroître la reconnaissance de Stake auprès d’un groupe démographique plus large, ce qui permettra à la marque de diversifier sa base de fans. Stake soutiendra les fans d’Alfa Romeo en créant un calendrier d’expériences et d’événements mondiaux parallèlement au calendrier F1, avec plus de détails sur ces plans à venir à l’approche de la saison.

« Nous accueillons Stake en tant que nouveau partenaire co-titre de l’équipe dans ce qui représente le début d’une nouvelle ère pour nous deux. » a déclaré le nouveau boss d’Alfa Romeo, Alessandro Alunni Bravi.

« La Formule 1 a connu une énorme augmentation de l’intérêt au cours des dernières années et l’arrivée de marques telles que Stake est représentative de l’exposition massive que notre sport peut offrir. Nous sommes ravis de rejoindre un tel portefeuille de marques de sport et de divertissement et nous attendons avec impatience le programme d’activation que Stake dévoilera à nos fans. »

Chez Ferrari, Vasseur rassure Carlos Sainz

Le nouveau patron de Ferrari, Fred Vasseur, a tempéré les rumeurs selon lesquelles il favoriserait Charles Leclerc cette année en interne, notamment parce que les deux hommes se connaissent depuis de nombreuses années après avoir déjà travaillé ensemble dans le passé.

Fred Vasseur a pris ses nouvelles fonctions de directeur de la Scuderia Ferrari ce 9 janvier et s’est affiché en public pour la première fois ce jeudi à Maranello, le Français ayant même convié la presse pour livrer ses premières impressions en tant que patron de l’écurie italienne.

Chez Ferrari, Fred Vasseur va travailler avec Charles Leclerc avec qui il a déjà collaboré dans le passé chez ART en GP3, puis chez Sauber en F1 lorsque ce dernier a débuté sa carrière en catégorie reine en 2018. Les deux hommes se connaissent donc très bien, ce qui pourrait signifier – selon certains – que le Français pourrait favoriser Leclerc au détriment de son coéquipier Carlos Sainz cette année.

Interrogé sur le sujet, Vasseur – qui était le patron de l’équipe Renault avant de rejoindre Sauber – a souligné qu’il avait également de très bonnes relations avec Carlos Sainz, le Français mettant ainsi un terme définitif à toute suggestion de favoritisme en interne.

« J’ai débuté des discussions avec Carlos et le management de Carlos lorsque j’étais chez Renault, pour l’attirer et signer un contrat. Plus tard, il a rejoint l’équipe [en 2018, ndlr]. » explique Vasseur, cité par l’agence de presse Reuters.

« Lorsque j’étais chez Sauber, j’ai essayé de signer à nouveau Carlos sans succès et je me suis dit ‘ok si je veux travailler avec Carlos, la meilleure façon est de rejoindre l’équipe où il se trouve’. » a ajouté le nouveau boss de Maranello en plaisantant.

« Nous avons toujours eu une très bonne relation. » poursuit-il. « Je lui fais confiance, et je pense qu’il a montré au cours des deux dernières années qu’il était un vainqueur potentiel très important pour l’équipe. Nous n’aurons pas de numéro un ou de numéro deux. » insiste t-il.

« L’organisation est parfaitement claire sur le fait qu’ils doivent faire leur travail, et si à un moment donné je dois agir pour Carlos ou pour Charles, alors je le ferai. »

Cette semaine, la Scuderia Ferrari a conclu trois journées d’essais privés sur sa piste de Fiorano en Italie. Les deux pilotes titulaires étaient au volant d’une monoplace de la saison 2021, tandis que le réserviste de l’équipe, le Russe Robert Shwartzman, était lui aussi en piste durant la première journée. Ferrari présentera sa monoplace 2023 le 14 février prochain.

Ferrari conclut ses essais sous l’œil de Vasseur

Ce jeudi, la Scuderia Ferrari a conclu ses essais privés organisés à Fiorano et c’est le Monégasque Charles Leclerc qui était en piste pour cette ultime journée. 

Ferrari a débuté ces essais privés mardi avec le Russe Robert Shwartzman qui a bouclé sur une piste humide 87 tours au volant de la SF21 de la saison 2021. Le réserviste officiel de l’écurie italienne a ensuite laissé sa place à l’Espagnol Carlos Sainz pour la journée de mercredi.  Le pilote madrilène a ainsi renoué avec sa première monoplace Ferrari qu’il affectionne particulièrement, en débutant la journée sur une piste mouillée avec des pneus pluie.

Sainz a parcouru 26 tours dans la matinée, alors qu’une fois de plus les conditions étaient loin d’être idéales à cause du froid et de l’humidité. Alors que la piste commençait à sécher, l’Espagnol a essayé les slicks mais s’est très rapidement rendu compte que seuls les pneus humides convenaient dans ces conditions compliquées.

Dans l’après-midi de mercredi, il a de nouveau plu à Fiorano et l’équipe a décidé de ne pas prendre de risques inutiles et a renvoyé Carlos Sainz en piste avec des pneus pluie. Il a finalement été capable de boucler quelques tours en slicks, faisant 93 tours pour un total de 119 tours pour la journée, ce qui équivaut à 354 kilomètres.

Ce jeudi, c’est Charles Leclerc qui a pris la piste, et bien que les températures étaient très fraîches, le soleil a finalement fait son apparition pour cette ultime journée d’essais. Le Monégasque a pris la piste en pneus pluie pour réaliser un tour d’installation avant de rapidement passer aux pneus Slicks.

Avec des conditions de piste bien meilleures que les journées précédentes, Leclerc a pu boucler le programme de 56 tours avant la pause déjeuner sous l’œil attentif du nouveau Team Principal de l’équipe,  Frederic Vasseur, et son coéquipier Carlos Sainz. Dans l’après-midi, toujours en slicks, Leclerc porte à 123 le nombre total de tours de la journée, soit 366 kilomètres.

Ces essais sont désormais terminés pour Ferrari et n’étaient destinés qu’à déverminer les hommes après une longue pause durant l’hiver et avant que la saison 2023 ne débute au mois de mars avec le Grand Prix d’ouverture à Bahreïn.

L’équipe Ferrari dévoilera sa nouvelle monoplace le 14 février prochain lors d’un événement diffusé en direct depuis Maranello en Italie.

Vandoorne n’exclut pas un retour en F1

Bien qu’il reste concentré à 100% sur la Formule E, le Belge Stoffel Vandoorne n’exclut pas un éventuel retour en F1 en tant que titulaire dans un avenir plus ou moins proche.

Le Belge – désormais âgé de 30 ans – court en Formule E cette saison avec l’équipe DS Penske, mais il garde tout de même un pied en Formule 1 en étant le réserviste de l’écurie Aston Martin une fois que le championnat du monde 2023 débutera en mars à Bahreïn.

Chez Aston Martin, Stoffel Vandoorne se tiendra prêt à remplacer l’un des deux pilotes titulaires, Fernando Alonso et Lance Stroll, et remplace directement l’Allemand Nico Hülkenberg, qui occupait ce poste de réserviste jusqu’à la fin de la saison 2022. Nico Hülkenberg – aujourd’hui âgé de 35 ans – a réussi à tirer parti de son rôle de pilote de réserve pour obtenir un baquet de titulaire en 2023 au sein de l’écurie Haas et signera donc son grand retour sur la grille cette année après trois saisons passées en coulisses.

Un autre ancien pilote de réserve, Nyck de Vries, a lui aussi réussi à tirer parti de son poste de réserviste chez Mercedes pour briller lors du remplacement d’Alex Albon au Grand Prix d’Italie 2022 au volant de la modeste Williams avec laquelle il a marqué ses premiers points en F1. Le Néerlandais a ainsi décroché un baquet de titulaire cette saison chez AlphaTauri et débutera donc sa carrière en catégorie reine à l’âge de 27 ans.

Stoffel Vandoorne pour sa part a quitté l’équipe McLaren et la Formule 1 après la saison 2018 pour ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière en Formule E et en WEC. En parallèle, le Belge – qui a remporté le championnat de Formule E en 2022 – a toujours gardé un pied en F1 en occupant le poste de pilote de développement de Mercedes et lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir un jour imiter Hülkenberg ou De Vries en revenant à temps plein en Formule 1, Vandoorne n’exclut rien et a répondu : « Il ne faut  jamais dire jamais. »

« Vous ne savez tout simplement pas ce qui va se passer dans la carrière de quelqu’un au cours des deux prochaines années, mais je dirais que je me concentre sur la Formule E. » a déclaré le Belge à l’agence de presse Reuters.

« J’essaie juste de faire de mon mieux ici [en Formule E], et je pense que pour un pilote c’est toujours le plus important, le fait d’être performant en piste, et les gens sont soudainement à nouveau intéressés, disons. »

« Donc, je me concentre sur la Formule E pour gagner des courses et des championnats, pour le reste c’est hors de mon contrôle, ce n’est pas entre mes mains. »

Lors de son passage chez McLaren en tant que titulaire, Stoffel Vandoorne a disputé 41 Grands Prix entre 2016 et 2018 et a marqué au total 26 points en catégorie reine.

https://twitter.com/i/status/1613225475597340689

Un démarrage sans accroc pour McLaren

L’équipe McLaren n’a pas rencontré de problème majeur cet hiver lors du tout premier démarrage du moteur Mercedes monté à l’arrière de sa F1 2023, la MCL37.

Moment toujours très important pour une équipe de F1, la mise à feu du moteur sonne le coup d’envoi d’une nouvelle saison et c’est à ce moment-là que les équipes savent si elles seront prêtes ou non pour la première course de l’année : « La voiture prend vie à ce moment-là. La mise à feu est l’aboutissement du travail de nombreuses personnes pendant des mois, voire des années, selon l’endroit où elles travaillent au sein de l’équipe. » nous explique Jonathan Brookes, directeur de la construction, de l’assemblage et de l’hydraulique chez McLaren.

« C’est un grand moment pour toute l’usine car tant de gens y ont consacré tant de travail. Comme je l’ai dit, c’est comme la naissance de la voiture, et tout le monde veut être là pour l’entendre démarrer pour la première fois. »

« L’allumage est un long processus après de longues nuits et de nombreuses heures de travail pour toute l’équipe. Beaucoup de choses doivent être vérifiées et validées de manière isolée avant d’être montées sur la voiture. L’allumage est la confirmation que tout fonctionne correctement et comme il se doit, une fois que tout est réuni. »

Justement, lorsqu’on lui demande si la mise à feu de la MCL37 (que vous pouvez voir ici) s’est bien déroulée, Brookes confirme que McLaren débute bien la saison, lui a qui a pu assister à de nombreux démarrages moteur au cours de sa longue carrière à Woking.

« Un bon allumage, c’est quand tout se passe comme prévu : tout est au bon endroit et nous sommes bien placés. Cette construction de voiture s’est très bien déroulée. L’année dernière a été plus difficile pour chaque équipe en raison des nouvelles réglementations et des nouvelles complexités des voitures, alors que les voitures de cette année sont plus familières. »

« Pour le moment, tout s’est déroulé comme prévu et nous avons pu résoudre tous les petits problèmes que nous avons rencontrés sans aucun problème majeur. »

Alors que la première course de l’année est programmée le 5 mars à Bahreïn, l’équipe est sous pression pour terminer la MCL37 juste à temps pour les premiers essais qui auront lieu une semaine avant sur la piste de Sakhir, tandis que la présentation de la monoplace est programmée le 13 février prochain.

« Vous apprenez des choses chaque année et adaptez votre plan pour l’année suivante en conséquence. A la fin de chaque saison, nous revenons sur toutes les notes que nous avons prises, tout au long de la première période de construction et sur toutes les opportunités tout au long de la saison de course que nous avons pour améliorer et rationaliser nos processus et être prêts pour la construction de la voiture. »

« Il y aura beaucoup de choses en cours, et cela commencera dès que la voiture sera partie pour la première manche. Jusque-là, nous avons un programme sérieux à suivre, avec de nouvelles pièces qui arrivent constamment pour que nous les adaptions à la voiture avant le lancement. »

En 2022, l’équipe McLaren a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs. Cette saison, l’écurie britannique fera confiance à un nouveau duo de pilotes composé de Lando Norris et Oscar Piastri.

Nyck de Vries et Tsunoda ont roulé à Imola

Le Néerlandais Nyck de Vries – qui débute sa carrière en F1 en 2023 – et son coéquipier Yuki Tsunoda ont roulé à Imola cette semaine dans le cadre d’essais privés organisés par l’équipe AlphaTauri. 

Le Néerlandais de 27 ans, qui a fait ses débuts en course pour Williams à Monza en 2022 lorsqu’il a remplacé Alex Albon, a rejoint l’équipe AlphaTauri en 2023 aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda. De Vries  a poursuivi cette semaine son travail pour se mettre à niveau pour sa première saison complète dans le sport avec quelques tours de piste sur le tracé d’Imola en Italie au volant d’une monoplace d’ancienne génération.

C’est la deuxième fois que De Vries prend le volant d’une AlphaTauri après avoir également piloté la monoplace de la saison 2022 lors des essais d’après-saison à Abou Dhabi en novembre dernier où il a parcouru 152 tours.

Ce mercredi, c’est au volant de l’AT02 de 2021 que Nyck de Vries a pu rouler sur une piste humide à Imola. Le nouveau pilote AlphaTauri a succédé à son coéquipier Yuki Tsunoda, lui-même en piste la veille, bien que les conditions étaient légèrement moins difficiles que pour De Vries.

Les équipes de F1 montent peu à peu en puissance à mesure que nous approchons du début de la saison 2023, puisque la Scuderia Ferrari réalise elle aussi des essais cette semaine sur sa piste privée de Fiorano en Italie. Ce mercredi, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui était en piste au volant de la SF21 de 2021, tandis que son coéquipier Charles Leclerc conclut les essais ce jeudi.

Les écuries commenceront à dévoiler leurs nouvelles monoplaces dès la semaine prochaine (voir les dates ici), avant les essais de prè-saison programmés fin février à Bahreïn (du 23 au 25 février), suivis du Grand Prix de Bahreïn quelques jours plus tard (du 3 au 5 mars) et qui ouvrira la campagne 2023 composée de 23 courses.

BeIN Sports fait son entrée en F1

A la veille de la saison 2023 qui débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, la Formule 1 a annoncé un nouvel accord pluriannuel avec beIN Sports pour une diffusion exclusive de la F1 à travers dix territoires en Asie jusqu’à la saison 2025.

C’est la première fois que beIN Sports se positionne sur la diffusion de la Formule 1 sur ses chaînes. Cet accord comprend des droits exclusifs de diffusion de toutes les courses les week-ends, y compris les séances d’essais libres, les qualifications, les Grands Prix et les courses Sprint. Les fans situés à Hong Kong, Singapour, en Malaisie, dans l’état de Brunei sur l’île de Bornéo, en Indonésie, au Timor oriental, en Thaïlande, au Laos, au Cambodge et aux Philippines pourront donc désormais suivre la Formule 1 en direct sur beIN Sports à partir de la saison 2023.

« Après plusieurs années d’intérêt croissant à travers l’Asie, nous sommes ravis d’annoncer ce partenariat
avec beIN SPORTS. » a déclaré Ian Holmes, directeur des droits média à la F1.

« Alors que la Formule 1 continue d’attirer de nouveaux fans à travers le monde, une diffusion de classe mondiale est essentiel, et cet accord nous permettra de trouver des moyens nouveaux et innovants pour nos fans en Asie de suivre et s’engager dans notre sport. »

BeIN Sports est un réseau qatari de chaînes de télévision sportives créée en 2011 et appartenant depuis 2014 à BeIN Media Group lorsque Al Jazeera Media Network a été rebaptisée beIN Sports. Depuis quelques années, le Qatar est accusé de vouloir faire du « sport-washing » en investissant des sommes folles pour s’offrir les plus grands événements sportifs mondiaux comme la coupe du monde de football en 2022, le MotoGP ou encore la Formule 1 avec le Grand Prix du Qatar présent au calendrier jusqu’en 2033.

« Nous sommes extrêmement ravis d’ajouter la Formule 1 alors que nous continuons à investir dans le renforcement de notre line-up de contenu sportif pour nos téléspectateurs. » a déclaré Mike Kerr, directeur de beIN Asie Pacifique.

« Avec la croissance rapide que la Formule 1 a connue ces dernières années, nous sommes impatients de travailler aux côtés de la Formule 1 pour élargir sa base de fans sur nos marchés en apportant un
une expérience de visionnage inégalée sur tous les écrans. »

F1 TV et Canal+ pour la France

En France, il n’est nullement question de diffuser la F1 sur beIN Sports dans l’immédiat puisque le groupe Canal+ détient les droits exclusifs de diffusion pour la Formule 1 jusqu’en 2029. Canal+ propose un accès en direct aux courses, ainsi qu’à des séances d’essais libres et de qualifications, avec des commentaires en direct en français. Les fans ont également la possibilité de suivre des magazines et des documentaires sur la Formule 1 tout au long de l’année.

En parallèle, les fans français et francophones ont aussi accès à  F1 TV, un service de streaming en ligne proposé par Liberty Media, la société qui détient les droits commerciaux de la Formule 1. Ce service offre un accès en direct aux courses, ainsi qu’à des séances d’essais et de qualifications, avec des commentaires en direct dans plusieurs langues. Il permet également de regarder les courses en différé, avec des replays et des résumés. Les abonnés peuvent également accéder à un contenu exclusif, comme des interviews et des documentaires sur les coulisses de la Formule 1.

Vidéo : McLaren démarre sa MCL37

L’équipe McLaren a dévoilé les images du tout premier démarrage du moteur Mercedes monté à l’arrière de sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 de Formule 1, la MCL37.

Moment toujours très important pour les écuries en F1, la « mise à feu » de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année (le 31 janvier en 2023).

Cette mise à feu du moteur permet aux équipes de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes électriques et hydrauliques de l’unité de puissance avant que la monoplace ne soit entièrement assemblée autour de ce bloc V6 hybride.

McLaren est devenue cette semaine la troisième écurie de la grille a avoir démarré son moteur Mercedes, puisque déjà au mois de décembre l’équipe Mercedes avait posté une vidéo de sa mise à feu, tandis que Williams a également démarré son moteur pour la première fois la semaine dernière (à voir ici).

Dans cette courte vidéo postée sur YouTube par McLaren (voir au bas de l’article), on peut voir le nouveau directeur de l’écurie, l’Italien Andrea Stella, ainsi que le nouveau pilote Oscar Piastri, qui fera équipe avec le Britannique Lando Norris à partir de cette saison. Étaient présents lors de cette mise à feu le PDG de McLaren Zak Brown, ainsi que tous les employés de Woking ayant participé de près ou de loin au développement de la nouvelle monoplace.

McLaren présentera sa MCL37 le 13 février prochain, soit le même jour que l’équipe Aston Martin, lors d’un événement en direct diffusé exclusivement sur sa chaîne YouTube.

Alfa Romeo F1 tient son nouveau directeur

L’équipe Alfa Romeo a annoncé Alessandro Alunni Bravi au poste de « représentant de l’équipe » pour le championnat du monde de Formule 1 2023. L’Italien conserve cependant son rôle de directeur général du groupe Sauber.

Suite au départ de Fred Vasseur chez Ferrari à la fin de l’année 2022, l’équipe Alfa Romeo n’avait pas encore annoncé le nom du remplaçant du Français à la tête de son écurie de Formule 1. C’est désormais chose faite avec la nomination d’Alessandro Alunni Bravi au poste de représentant de l’équipe, alors qu’il continuera en parallèle en sa qualité de directeur général du groupe Sauber.

L’Italien, qui fait partie du groupe Sauber depuis 2017, représentera l’équipe Alfa Romeo dans toutes les fonctions officielles lors des week-ends de course sur et hors piste. Cette nomination est l’oeuvre du nouveau PDG du groupe Sauber, Andreas Seidl (ancien team principal de McLaren), après le début de son mandat au sein de l’entreprise suisse le 9 janvier dernier.

Dans son nouveau rôle de représentant de l’équipe, Alunni Bravi travaillera avec les départements techniques et opérationnels de l’écurie Alfa Romeo tout au long de la campagne 2023. La prise en charge de l’équipe par l’Italien va permettre à Seidl de se concentrer sur son objectif de croissance future du groupe Sauber, notamment en préparant l’arrivée future du constructeur allemand Audi avec qui Sauber travaillera à partir de 2026.

« Je suis ravi de confirmer la nomination d’Alessandro Alunni Bravi au poste de représentant de l’équipe, en plus de ses fonctions actuelles de directeur général du groupe. » a déclaré Andreas Seidl.

« Sa vaste expérience en sport automobile lui a donné tous les outils nécessaires pour réussir, et sa connaissance intime de l’équipe, dont il fait partie depuis plus de cinq ans, assurera stabilité et continuité dans notre progression. »

« Alessandro représentant l’équipe lors du championnat de Formule 1 me permettra de me concentrer sur la croissance du Groupe et de me préparer aux défis et aux opportunités qui nous attendent. »

« Je remercie Alessandro pour sa confiance en notre vision et je lui souhaite la bienvenue à ce poste supplémentaire : je suis convaincu qu’il s’agit d’un nouvel ajout précieux à ce qui est sans aucun doute une équipe très solide, des pilotes à l’équipe de direction, à chacun de nos employés, capables de s’appuyer sur le succès de l’année dernière et de créer un avenir radieux pour Sauber. »

C’est la première fois qu’une équipe de Formule 1 nomme un représentant et on peut donc s’attendre à ce que Alessandro Alunni Bravi soit plus considéré comme un conseiller en relations publiques ou un porte-parole de l’équipe Alfa Romeo durant cette campagne 2023.

« Je tiens à remercier Andreas et nos actionnaires pour leur confiance, et je tiens à réitérer mon engagement à donner le meilleur de moi-même pour répondre à leurs attentes et représenter l’équipe de la meilleure façon possible. » a ajouté Aluni Bravi.

« C’est un immense privilège de continuer à travailler avec un groupe de personnes incroyables qui, pendant de nombreuses années, m’ont aidé à m’intégrer au sein du groupe Sauber : ce qu’ils m’ont donné à ce moment-là me permettra de remplir cette tâche et de représenter l’équipe selon notre vision commune et nos objectifs. »

« Je suis pleinement conscient du travail qui nous attend et des défis qui nous attendent : j’aborde cette tâche avec humilité, sachant que je fais partie d’une équipe solide qui fera le travail, et avec la conviction que nous avons tout ce dont nous avons besoin besoin d’un avenir prospère. »

L’équipe Alfa Romeo présentera sa nouvelle monoplace le 7 février prochain. Le duo de pilotes reste inchangé pour cette saison 2023 avec le Finlandais Valtteri Bottas et le Chinois Zhou Guanyu.

Suite et fin des essais pour Ferrari à Fiorano ce jeudi

Ce jeudi, la Scuderia Ferrari conclut ses trois journées d’essais privés sur la piste de Fiorano avec le Monégasque Charles Leclerc au volant de la SF21 de la saison 2021.

Ce mardi 24 janvier, le Russe Robert Shwartzman a lancé le début de ces essais privés pour l’équipe italienne sur la piste de Fiorano en Italie. Le réserviste officiel de la Scuderia Ferrari a bouclé lors de cette journée 87 tours de circuit sur une piste humide et froide, alors que Maya Weug et Arthur Leclerc, membres de la Ferrari Driver Academy, observaient depuis le garage.

A deux jours du deuxième anniversaire de ses débuts au volant d’une Ferrari, l’Espagnol Carlos Sainz était en piste pour la deuxième journée ce mercredi à Fiorano. Le pilote madrilène a ainsi renoué avec sa première monoplace Ferrari, la SF21, qu’il affectionne particulièrement, en débutant la journée sur une piste mouillée avec des pneus pluie.

Sainz a parcouru 26 tours dans la matinée, alors qu’une fois de plus les conditions étaient loin d’être idéales à cause du froid et de l’humidité. Alors que la piste commençait à sécher, l’Espagnol a essayé les slicks mais s’est très rapidement rendu compte que seuls les pneus humides convenaient dans ces conditions compliquées.

Il a de nouveau plu ce mercredi après-midi à Fiorano et l’équipe a alors décidé de ne pas prendre de risques inutiles, et a renvoyé Carlos Sainz en piste avec des pneus pluie. Il a finalement été capable de boucler quelques tours en slicks, faisant 93 tours pour un total de 119 tours pour la journée, ce qui équivaut à 354 kilomètres.

Les essais privés se poursuivent ce jeudi à Fiorano et c’est le coéquipier de Sainz, le Monégasque Charles Leclerc qui est en piste toute la journée avec la SF21. Il s’agit de l’ultime journée d’essais pour les deux pilotes Ferrari. Viendra ensuite le moment de présenter au monde la nouvelle monoplace de la saison 2023 (dont le nom est encore inconnu), l’écurie de Maranello ayant décidé de dévoiler sa nouvelle machine le 14 février prochain.

Rappelons que ces essais privés organisés par Ferrari chaque année avant la fin du mois de janvier sont utiles pour les pilotes, les mécaniciens et les ingénieurs afin de  reprendre le rythme en piste avant d’entamer une nouvelle saison en F1. Ce sont à chaque fois des anciennes monoplaces qui sont utilisées pour ces tests, comme le permet la réglementation.

Mise à jour de cet article le 26 janvier à 17h45 : les essais sont désormais terminés à Fiorano (lire le résumé ici).

F1 2023 : Toutes les dates de présentation

Il ne manquait plus qu’elle : Haas vient de dévoiler la date de présentation de sa livrée 2023.

L’équipe américaine était la dernière à ne pas avoir annoncé sa date de lancement de saison. C’est chose faite désormais puisque c’est ce mardi 31 janvier que la nouvelle livrée de la Haas sera présentée en direct à 15h (heure de Paris).

Côté pilotes, Haas a fait le choix de l’expérience avec Kevin Magnussen qui continue son aventure au sein de l’équipe après un retour remarqué la saison dernière et le pilote de 35 ans Nico Hulkenberg de retour en tant que titulaire sur la grille. Comme cela a été annoncé pas plus tard qu’hier, c’est Pietro Fittipaldi qui sera leur pilote de réserve pour la cinquième année consécutive.

Après Haas, c’est l’équipe Red Bull qui présentera sa nouvelle monoplace le 3 février suivie par Williams le 6 février. Le lendemain, ce sera au tour d’Alfa Romeo puis AlphaTauri présentera sa nouvelle livrée en direct depuis New York le 11 février.

Le 13 février, deux équipes ont programmé leur présentation :  Aston Martin et McLaren. Ensuite, Ferrari lancera sa saison le jour de la Saint-Valentin et c’est Mercedes et Alpine qui clôturent le bal des présentations respectivement les 15 et 16 février.

Vous retrouverez toutes les dates de présentation dans le tableau ci-dessous.

[table “316” not found /]

Marko : « L’ambiance est tendue chez Mercedes »

Le Dr Helmut Marko affirme qu’il y aurait un malaise au sein de l’équipe Mercedes avec l’annonce du départ de James Vowles chez Williams.

James Vowles, jusque là stratège en chef chez Mercedes, avait joué un rôle important dans le succès de l’équipe de Brackley ces dernières années. On a appris il y a deux semaines, qu’il devient Team principal  de l’équipe Williams en remplacement de Jost Capito qui avait lui-même annoncé son départ à l’issue de la saison dernière.

La séparation entre James Vowles et Mercedes semblait se dérouler sous les meilleurs auspices mais Helmut Marko, conseiller de Red Bull, suggère que tout n’est peut-être pas aussi calme qu’on veut bien le laisser entendre au sein de l’équipe du constructeur allemand.

Lorsque nos confrères de sport1.de lui ont demandé s’il craignait que James Vowles ne transforme Williams en une équipe B pour Mercedes, l’Autrichien a répondu : « Non, j’ai des informations complètement différentes. Vowles est parti de son plein gré et – dit-on – emmène même avec lui de bons ingénieurs. Mes sources me disent que c’est la raison pour laquelle l’ambiance chez Mercedes est si tendue. »

Interrogé au sujet d’éventuelles conséquences négatives pour l’équipe Mercedes, le conseiller Red Bull a néanmoins répondu : « Nous verrons . Mais je crois toujours que Mercedes sera notre plus grand challenger lorsqu’il s’agira de défendre notre titre. »

Ce n’est en effet pas la première fois qu’Helmut Marko évoque la probabilité pour les flèches d’argent de renouer avec la victoire de façon plus régulière lors de la saison à venir, ce qui traduit peut-être aussi un peu de fébrilité au sein du clan Red Bull.

Gestes politiques en F1 : « On empêche les pilotes de se faire entendre »

Un groupe de défense des droits de l’homme considère que la FIA supprime la liberté d’expression des pilotes avec l’introduction de la nouvelle règle relative aux déclarations politiques.

Au mois de décembre, la FIA confirmait dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en F1 à partir de la saison 2023, alors que certains pilotes – en particulier Lewis Hamilton et Sebastian Vettel – ont été très actifs ces dernières années pour sensibiliser le public à certains problèmes sociétaux.

L’Institut de Bahreïn pour les droits et la démocratie (BIRD) basé à Londres a remis en question l’engagement de la FIA en faveur des droits de l’homme. Cet Institut considère en effet que cette nouvelle règle empêche « les pilotes de faire entendre leur voix sur des questions telles que les droits de l’homme et le racisme« .

« Cette décision semble être une réaction contre les pilotes, en particulier Lewis Hamilton, qui ont soulevé leurs inquiétudes concernant les lieux choisis pour les courses de F1, y compris sur les droits de l’homme des pays hôtes, en s’exprimant de manière puissante là où votre propre organisation est restée silencieuse« , a déclaré le directeur de BIRD, Sayed Alwadaei dans une lettre au président de la FIA Mohammed Ben Sulayem, selon l’agence Reuters.

« Nous disons à Mohammed Ben Sulayem que cette politique est mauvaise et qu’elle doit être revue immédiatement« , a-t-il ajouté.

Pour rappel, l’article 12.2.1.o du Code Sportif International stipule que : “Tout manquement aux instructions de la FIA concernant la désignation et la participation des personnes pendant des cérémonies officielles lors d’une compétition comptant pour un championnat de la FIA” sera considéré comme une infraction.

La nouvelle saison de Formule 1 commencera à Bahreïn le 5 mars 2023 après les tests de pré-saison qui y auront lieu également fin février. Le Moyen-Orient accueillera quatre Grands prix cette année (à Bahreïn, en Arabie saoudite, au Qatar et à Abou Dhabi).

Shwartzman donne le coup d’envoi des essais Ferrari

Le pilote réserviste de Ferrari, Robert Shwartzman, a débuté ce mardi les essais sur la piste privée de l’écurie italienne à Fiorano.

Depuis plusieurs années, la Scuderia Ferrari organise quelques jours d’essais à la fin du mois de janvier, utiles pour les pilotes, les mécaniciens et les ingénieurs afin de  reprendre le rythme en piste. Ce sont des anciennes monoplaces qui sont utilisées, comme le permet la réglementation.

Ce mardi, Robert Shwartzman a donc pris le volant de la Ferrari 2021, la SF21, mais n’a bouclé que quelques tours dans la matinée dans des conditions humides et extrêmement froides. A midi, il avait effectué 35 tours en pneus pluie. Dans l’après-midi, une autre courte période de pluie a de nouveau ralenti le programme, mais le jeune Russe a tout de même réussi à faire 52 tours supplémentaires, toujours en pneus pluie pour son dernier relais, soit un total de 87 tours dans la journée.

Robert Shwartzman, vice-champion de Formule 2 en 2021, partagera cette année le rôle de pilote de réserve chez Ferrari avec Antonio Giovinazzi.

Ce mercredi, c’est au tour de Carlos Sainz de poursuivre ces essais puisque c’est le pilote titulaire de la Scuderia qui sera au volant de la SF21.

La nouvelle monoplace de l’écurie italienne – dont on ne connaît pas encore le nom – sera présentée le mardi 14 février 2023.