Valtteri Bottas crée la surprise en qualifications à Mexico

Sixième sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique ce dimanche, Valtteri Bottas a réussi à intercaler son Alfa Romeo entre les deux Ferrari pour le départ de la course.

Ce samedi en qualifications, Valtteri Bottas a créé la surprise en se qualifiant à la sixième place sur la grille de départ, juste devant la Ferrari de Charles Leclerc et derrière celle de Carlos Sainz. Le Finlandais – qui affichait un bon rythme depuis le début du week-end à Mexico – a égalé sa meilleure performance de l’année signée à Bahreïn en début de saison. Après la séance qualificative, le pilote finlandais ne cachait pas sa joie de terminer aussi haut sur la grille.

« Peut-être que les améliorations que nous avons pu apporter lors des dernières courses ont leur effet ici. Je me sentais vraiment à l’aise, surtout dans mon dernier tour en Q3. » a déclaré Bottas ce samedi soir à Mexico.

« Cela faisait un moment que nous n’avions pas eu un tel résultat en qualifications, et je pense que c’est vraiment bien pour toute l’équipe. Honnêtement, c’est une voiture facile à piloter ici, elle est vraiment bonne dans les virages, et de façon générale, depuis la première séance d’essais libres je suis en confiance. Nous avons aussi débuté le week-end avec les bonnes configurations et j’ai juste eu besoin d’affiner un peu tout ça. »

Pour la course de ce dimanche, Valtteri Bottas espère être le meilleur des autres à l’arrivée de l’épreuve, ce qui permettrait à son équipe de marquer de gros points alors qu’Alfa Romeo se bat actuellement pour la sixième place au championnat constructeurs avec seulement trois points d’avance sur Aston Martin avant le départ du Grand Prix du Mexique.

« Je pense que nous avons une bonne base. Nous l’avons vu lors des longs relais, le rythme est là. Je pense que nous devrions – espérons-le – être les meilleurs du milieu de peloton. Tout ce dont nous avons besoin est un bon premier tour propre, et alors, nous pourrons faire une bonne course. »

« Sur la base de toutes les simulations que nous avons pu faire, nous semblons être autour de la sixième ou septième place. » conclut le Finlandais.

Grille de départ à Mexico

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Les pilotes Ferrari en manque de puissance à Mexico

Ce samedi en qualifications à Mexico, les pilotes Ferrari Carlos Sainz et Charles Leclerc n’ont pas réussi à faire mieux qu’une cinquième et septième place respectivement sur la grille de départ après avoir souffert d’un manque de puissance dans la longue ligne droite principale.

L’écart entre le poleman Max Verstappen et les deux pilotes Ferrari se comptait en dixièmes ce samedi à Mexico à l’issue de la séance qualificative avec cinq dixièmes de retard pour Carlos Sainz et sept dixièmes pour son coéquipier Charles Leclerc. Un véritable gouffre à ce stade de la saison qui s’explique par un manque de vitesse dans la longue ligne droite principale du premier secteur où Max Verstappen a pu faire toute la différence sur ses concurrents.

Interrogé sur sa performance après la séance, Charles Leclerc ne pouvait que constater l’énorme écart entre lui et Max Verstappen, le Monégasque confirmant qu’un « problème » l’a empêché d’obtenir toute la puissance lorsqu’il sollicitait l’accélérateur.

« C’était une séance très difficile, mais il y a eu un problème j’en suis certain. Nous allons devoir nous pencher là-dessus. C’était surtout au niveau du moteur. » a déclaré Leclerc ce samedi soir à Mexico.

« Nous perdions beaucoup de temps dans la ligne droite, et il y avait beaucoup de problèmes de maniabilité [le temps de réponse du moteur lorsqu’il agit sur la pédale d’accélérateur]. Le moteur ne répondait pas lorsque je sollicitait l’accélérateur. »

« Ça se passait surtout à haute vitesse. J’espère que nous allons pouvoir résoudre ce problème et si nous y arrivons, je suis convaincu que nous pourrons avoir un bon résultat, sinon je ne sais pas comment cela va se passer. »

De l’autre côté du garage, Carlos Sainz s’étonne également de l’écart important en termes de performance avec les Red Bull et les Mercedes et admet lui aussi avoir perdu en compétitivité lors des qualifications par rapport aux essais libres.

« Je ne sais pas si nous n’avons pas trouvé la bonne configuration ou bien si nous nous sommes trompés avec les pneus ou si c’est l’altitude qui nous affecte. » a déclaré l’Espagnol.

« En tout cas, il est clair que la voiture n’a pas été aussi compétitive que dans d’autres Grands Prix. Pour moi, c’était surtout l’imprévisibilité de la voiture plus qu’autre chose. Désormais, nous devons nous concentrer sur la course tout en sachant que nous ne serons peut-être pas les plus rapides. »

Lorsqu’on regarde en détail les Vmax de cette séance de qualifications (voir ci-dessous), on remarque immédiatement que les deux pilotes Ferrari brillent effectivement par leur absence dans les trois secteurs du tracé de Mexico.

A quelle heure est programmé le départ du GP F1 du Mexique ce dimanche ?

Ce dimanche 30 octobre, les pilotes de F1 prendront le départ du Grand Prix du Mexique, vingtième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1 sur le tracé Hermanos Rodriguez de Mexico.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a décroché la pole position ce samedi lors de la séance de qualifications du Grand Prix du Mexique en 1,17.775. Le Néerlandais devance de trois dixièmes la Mercedes de George Russell et de trois dixièmes l’autre Mercedes pilotée par Lewis Hamilton (voir la grille complète ici).

Ce dimanche 30 octobre, le départ du Grand Prix du Mexique 2022 sera donné à 21h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 71 tours. Évidemment, la course sera également à suivre en direct et gratuitement sur notre site. Pour accéder au live, cliquez sur ce lien. 

Horaires GP du Mexique

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Nyck de Vries va débuter avec AlphaTauri aux tests d’Abou Dhabi

Le Néerlandais Nyck de Vries débutera son travail de pilote titulaire chez AlphaTauri dès la fin du mois de novembre lors des tests des jeunes pilotes à Abou Dhabi.

Le 22 novembre, les équipes de Formule 1 resteront sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi au lendemain de la dernière course de la saison 2022 pour participer aux tests des jeunes pilotes avec Pirelli. Nyck de Vries – qui a signé un contrat pluriannuel avec l’équipe AlphaTauri à partir de la saison 2023 – a reçu l’autorisation de débuter avec sa nouvelle équipes lors de ces essais.

De Vries a fait ses débuts en Grand Prix avec Williams en Italie cette année en tant que remplaçant tardif d’Alexander Albon – hospitalisé en urgence pour une appendicite – et a marqué les premiers points de sa carrière grâce à sa neuvième place à l’arrivée de l’épreuve.

Au total cette saison, De Vries a piloté pas moins de quatre monoplaces : la Mercedes W13 à deux reprises en EL1 en France et à Mexico, la Williams FW44 à Monza, l’Aston Martin lors des EL1 à Monza et l’Alpine lors d’un test privé sur le tracé du Hungaroring de Budapest.

Résultats qualifications à Mexico

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a décroché la pole position ce samedi lors de la séance de qualifications du Grand Prix du Mexique en 1,17.775. Le Néerlandais devance de trois dixièmes la Mercedes de George Russell et de trois dixièmes l’autre Mercedes pilotée par Lewis Hamilton.

Derrière, Sergio Perez, Carlos Sainz, Valtteri Bottas, Charles Leclerc, Lando Norris, Fernando Alonso et Esteban Ocon complètent le top dix sur cette grille de départ du Grand Prix du Mexique.

Magnussen et Stroll pénalisés

Lance Stroll et Kevin Magnussen ont été pénalisés sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique. Dans le cas de Stroll, le pilote Aston Martin a reçu trois places de pénalité à la suite de son accrochage avec l’Alpine de Fernando Alonso à Austin la semaine dernière en course. Pour Magnussen, le pilote Haas a reçu ce vendredi un sixième moteur à combustion neuf sur sa monoplace et devra donc reculer de cinq places sur la grille.

A rear-facing shot of the back of Sebastian Vettel's car as he crosses the finish line in Q1.

Belle performance de Mercedes

Les deux pilotes Mercedes ont signé une belle performance ce samedi en qualifications en se qualifiant assez facilement en Q3, preuve que l’équipe du constructeur allemand a fait de très grands progrès depuis le début de l’année. Peut-être la première victoire de l’année pour Mercedes ce dimanche à Mexico ?

A front-on shot of Lewis Hamilton's Mercedes, with the rear wing DRS flap wide open

Le départ du Grand Prix du Mexique sera donné ce dimanche 30 octobre à 21h00 (heure de Paris) et la course sera à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Résultats des qualifications 

24liveblog

Revivez les qualifications à Mexico

Bienvenue sur ce live pour suivre la séance de qualifications du Grand Prix du Mexique en direct, vingtième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Ce samedi, les pilotes ont participé à la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] et s’apprêtent désormais à participer à la très attendue séance de qualifications du Grand Prix du Mexique qui déterminera la grille de départ de la course de dimanche.

Ce dimanche 30 octobre, le départ du Grand Prix du Mexique 2022 sera donné à 21h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 71 tours. Évidemment, la course sera également à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Les qualifications à Mexico en direct


Résultats des EL3 à Mexico

C’est le pilote Mercedes George Russell qui a signé le meilleur temps de la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 1,18.399 (Tendres), le Britannique devance son coéquipier Lewis Hamilton pour un dixième (Tendres) et la Red Bull de Max Verstappen pour quatre dixièmes (Tendres).

Derrière, Charles Leclerc, Sergio Perez, Lando Norris, Valtteri Bottas, Yuki Tsunoda, Carlos Sainz et Alex Albon complètent le top dix de cette dernière séance d’essais avant les qualifications, une calme et studieuse à Mexico.

Une séance très studieuse

Aucun événement majeur n’est à signaler pour cette ultime séance d’essais libres du week-end à Mexico. Les pilotes sont restés très sages en piste, si ce n’est quelques petites erreurs ici et là mais sans grande conséquence à chaque fois.

Les équipes ont profité de cette dernière heure d’essais libres pour travailler sur leur programme perturbé ce vendredi puisque la deuxième séance d’essais libres était réservée aux tests Pirelli sur les gommes en développement de la saison 2023.

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La séance de qualifications du Grand Prix du Mexique est programmée ce samedi à 22h00 (heure de Paris) et sera évidemment à suivre en direct sur notre site.

Tableau des temps

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Marko : Red Bull aura « un énorme désavantage » avec sa sanction

Helmut Marko estime que Red Bull s’est vue infliger un « énorme désavantage concurrentiel » avec la sanction prononcée par la FIA suite à un dépassement du plafond budgétaire l’an dernier par l’équipe de Milton Keynes.

Red Bull a été reconnue coupable d’un dépassement “mineur” du plafond budgétaire lors de la saison 2021 et s’est vue proposer un ABA (accord de violation) par la FIA que l’écurie de Milton Keynes a accepté. En acceptant cette ABA, Red Bull a accepté les sanctions associées et qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

S’exprimant au micro de Sky Sports ce vendredi à Mexico, Helmut Marko estime que la sanction infligée à son équipe est sévère et qu’il sera difficile l’an prochain de développer une monoplace avec de grosses restriction en soufflerie, bien que l’Autrichien reste confiant quant aux capacités de Red Bull de s’adapter

« La sanction est sévère. Mais c’est à peu près la limite à laquelle nous pensons pouvoir être compétitifs dans les années à venir, et ce malgré les restrictions de temps dans la soufflerie. » a déclaré Marko.

« Mais c’est un énorme désavantage concurrentiel. Notre soufflerie a été l’une des premières à avoir été construite, et en termes d’exécution et de sensibilité à la chaleur, il nous faut encore plus de temps avant de pouvoir trouver la bonne température, car elle n’est pas à la pointe de la technologie. »

« Nous ne pourrons pas rater notre coup. Ce que nous mettrons dans la soufflerie devra fonctionner. Nous ne pourrons pas nous permettre de faire des erreurs. »

Si du côté de Red Bull on juge la sanction sévère, du côtés des rivaux la musique n’est pas la même, notamment chez McLaren ou encore Ferrari qui estiment que cette sanction n’aura que des effets limités en 2023. Chez Mercedes, on se félicite de voir une FIA « solide ».

Revivez les EL3 à Mexico

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique qui se dispute ce week-end du 28 au 30 octobre à Mexico.

Ce samedi, les pilotes participent à la dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] programmé à 19h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Mexique est programmée à 22h00 (heure de Paris). Ces deux séances sont évidemment à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Enfin le dimanche 30 octobre, le départ du Grand Prix du Mexique 2022 sera donné à 21h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 71 tours. Évidemment, la course sera également à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Les EL3 en direct à Mexico


Doohan a vécu une « expérience incroyable » au volant de l’Alpine ce vendredi

Jack Doohan a effectué sa première apparition en piste au volant d’une F1 sur un week-end de Grand Prix. Ce vendredi, à Mexico, l’Australien a pris le volant de l’Alpine A522 lors des Essais Libres 1 à la place de Esteban Ocon.

Lors de cette séance d’une heure, Jack Doohan – qui fait partie de l’Académie Alpine – a parcouru à treize reprises les 4,304 km de l’Autodromo Hermanos Rodriguez, avec un meilleur temps en 1’24 »615. Malheureusement pour lui, sa séance de roulage a été écourtée après que l’équipe a détecté un souci sur l’unité de puissance, ce qui l’a forcé à s’arrêter dans le garage par précaution, alors que ce moteur a finalement été remplacé.

Malgré son roulage limité, Doohan se souviendra certainement longtemps de sa première apparition au volant d’une Formule 1 moderne : « Piloter lors de la première séance d’essais libres fut une expérience fantastique, et je remercie Alpine de m’avoir donné cette opportunité. » a déclaré le pilote australien ce vendredi soir à Mexico.

« Je m’étais beaucoup préparé en amont pour ce moment, notamment en travaillant avec les ingénieurs à Enstone et sur le circuit, ainsi qu’en passant du temps sur le simulateur. Nous avions prévu plus de roulage mais, malheureusement, nous avons dû nous arrêter prématurément en raison d’un petit problème sur la voiture. »

« Ce sont des choses qui arrivent en sport automobile, mais boucler 13 tours ici lors d’un week-end de Grand Prix a été une expérience incroyable que je n’oublierai jamais. J’ai hâte de poursuivre mon apprentissage avec l’équipe ce week-end et espère que Esteban et Fernando pourront marquer des points. »

Ferrari regrette une sanction aux effets limités pour Red Bull

Du côté de chez Ferrari, la sanction infligée à Red Bull pour un dépassement du plafond budgétaire lors de la saison 2021 a du mal à passer. L’équipe de Maranello aurait elle aussi – tout comme McLaren – voulu une sanction bien plus sévère.

L’équipe Red Bull a été reconnue coupable d’un dépassement “mineur” du plafond budgétaire lors de la saison 2021 et s’est vue proposer un ABA (accord de violation) par la FIA que l’écurie de Milton Keynes a accepté. En acceptant cette ABA, Red Bull a accepté les sanctions associées et qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Le non-respect par Red Bull des conditions de l’ABA entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

Alors que Mercedes considère que la FIA s’est montrée forte en sanctionnant Red Bull, la Scuderia Ferrari pour sa part a plus de mal à se contenter de cette sanction et aurait souhaité – tout comme McLaren – que la FIA fasse preuve d’une plus grande sévérité, notamment en réduisant de façon drastique le budget de l’équipe l’an prochain.

« C’est bien que la FIA ait fait preuve de clarté en admettant une illégalité. Mais nous ne pouvons pas nous satisfaire de la pénalité parce qu’il n’y a pas eu de réduction budgétaire pour 2023, ils pourront dépenser ailleurs et améliorer la voiture. Nous parlons de coûts qui peuvent donner jusqu’à deux dixièmes d’avantage à une monoplace. » a déclaré Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari, à Sky Sports.

« Ferrari avait en fait une priorité, celle que la FIA clarifie, et elle l’a fait en confirmant l’illégalité du plafond budgétaire. C’était le paramètre le plus important, et même l’équipe [Red Bull] l’a admis, ce qui est positif. »

« L’étendue de la violation, nous en avons beaucoup parlé, et nous savons que 2 millions c’est une grosse infraction, et que ça équivaut à deux dixièmes. Ce sont des chiffres qui ont un réel impact sur les courses, c’est un chiffre qui a une certaine importance. »

« On ne pourra jamais se contenter de la pénalité. On ne comprend pas les 10% de réduction [des tests aérodynamiques], et de plus il n’y a pas eu de réduction du plafond budgétaire. Il vont donc pouvoir dépenser ailleurs pour améliorer la monoplace. Cette combinaison nous fait craindre que l’effet réel de la sanction soit limité. Désormais, cependant, il faut tourner la page en espérant ne pas à avoir attendre aussi longtemps [presque un an] pour le budget capé 2022. »

Fernando Alonso s’agace des décisions d’arbitrage tardives

Après avoir été pénalisé de trente secondes au Grand Prix des Etats-Unis pour une monoplace qui n’était pas légale car endommagée, Fernando Alonso a finalement retrouvé sa septième place obtenue suite à une improbable remontée après son accident avec Lance Stroll. Une fin de course où l’Alpine a prouvé sa robustesse, en dehors du rétroviseur droit qui a fini par se détacher et qui était l’objet de la pénalité infligée.

Au delà de la pénalité, c’est la lenteur des décisions prises par la FIA qui agace Fernando Alonso, l’Espagnol et son équipe étaient d’autant plus surpris car durant la course à Austin – alors que le rétroviseur été clairement endommagé – le drapeau noir et orange (signifiant à une monoplace endommagée et potentiellement dangereuse l’obligation de rentrer aux stands ) n’a pas été agité.

Lorsqu’on demande à l’Espagnol à quel moment il est judicieux selon lui d’agiter le drapeau noir et orange, le double champion du monde a répondu : « Eh bien, lorsque le directeur de course estime que les voitures ne sont pas sûres à conduire. »

« Nous, à l’intérieur de la voiture, nous ne savons même pas parfois quels sont les dommages que nous avons, quels sont les dispositifs aérodynamiques prêts à tomber sur la voiture derrière. Donc on se fie au directeur de course et on conduit la voiture aussi vite que possible. »

« Et oui, nous devrions peut-être utiliser ce drapeau [noir et orange] plus souvent, ou pas, c’est une décision que la FIA et les équipes doivent examiner » a déclaré l’Espagnol.

Le drapeau en question a été agité trois fois cette saison. Fernando Alonso a bien conscience de la difficulté de juger la dangerosité des dégâts d’une monoplace, mais le double champion du monde soulève également l’incohérence de laisser rouler une F1 pour finalement la pénaliser après coup.

« Je pense que la Formule 1 a beaucoup changé au cours des 40 ou 50 dernières années, il y a beaucoup de dispositifs aérodynamiques qui sont maintenant à la limite en course, donc nous devons nous assurer que nous avons une règle appropriée à ce sujet. »

« Et quand vous voyez le drapeau noir et orange, vous devez probablement vous arrêter et retirer la voiture parce que je pense qu’il est très difficile de réparer certains de ces éléments, peut-être que l’aileron avant est le plus facile, mais à part ça, je pense que c’est difficile. »

« Mais ce que nous ne pouvons pas nous permettre, c’est de penser après la course, parce qu’alors vous entrez, comme je l’ai dit, dans un territoire inconnu ». alerte l’Espagnol qui poursuit en s’appuyant sur un autre exemple.

« C’est comme pénaliser une voiture pour un dépassement parce qu’il y avait une voiture dans les graviers ou autre mais il qu’il n’y avait pas de drapeau jaune. Donc il a fait le dépassement et puis quelques heures plus tard on vous dit « oui, mais il a fait un dépassement et ça devait être un drapeau jaune ». Oui, mais il n’y avait pas un drapeau jaune, donc quelle que soit la faute du commissaire ou du directeur de course ou quoi que ce soit, il n’y avait rien et le dépassement a été fait. » conclut Fernando Alonso.

Suite à cette affaire, le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem, a lancé un examen sur l’utilisation du drapeau noir et orange en Formule 1.

McLaren aurait voulu des sanctions plus « strictes » pour Red Bull

Le team principal de McLaren, Andreas Seidl, aurait souhaité voir la FIA infliger une sanction encore plus lourde à l’équipe Red Bull pour son infraction à la réglementation financière lors de la saison 2021.

L’équipe Red Bull a été reconnue coupable d’un dépassement « mineur » du plafond budgétaire lors de la saison 2021 et s’est vue proposer un ABA (accord de violation) par la FIA que l’écurie de Milton Keynes a accepté. En acceptant cette ABA, Red Bull a accepté les sanctions associées et qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Le non-respect par Red Bull des conditions de l’ABA entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait écouté les explications de Christian Horner lors de la conférence de presse organisée par Red Bull ce vendredi à Mexico, Andreas Seidl a répondu au micro de Sky Sports : « Non, je ne l’ai pas écouté parce que je peux imaginer que c’était probablement un autre conte de fées et je ne suis pas vraiment intéressé par ça. »

« En fin de compte, d’un point de vue positif, je pense que c’est bien de voir que la FIA a fait du bon travail en termes d’audit. Neuf équipes ont bien fait les choses et il était clair qu’une équipe était en infraction, c’est donc un résultat positif. »

« Mais d’un point de vue négatif, il est également clair, de mon point de vue, que la pénalité ne correspond pas à l’infraction. J’espère juste qu’à l’avenir, nous aurons mis en place des sanctions plus strictes. »

Désormais, le règlement financier en Formule 1 est en place depuis deux saisons et les équipes ont pu discuter des différents problèmes rencontrés jusqu’à présent avec la FIA, ce qui laisse penser à Andreas Seidl qu’un dépassement du plafond par une ou plusieurs écuries en 2022 n’est pas envisageable.

« Il n’y a absolument aucune raison d’être en infraction cette année. Nous avons eu de bonnes discussions plus tôt cette année avec toutes les équipes, la FIA et la F1 sur ces sujets. » a ajouté l’Allemand.

« C’est pourquoi le plafond a été ajusté et il a également été clairement indiqué de toutes les équipes et du côté de la FIA qu’il n’y a absolument aucune raison, après ces décisions positives dans l’intérêt du sport, qu’il y ait une infraction à la fin de l’année. J’espère juste que s’il y a une infraction, cela finira par être des sanctions appropriées. »

Le patron de Mercedes salue une FIA « solide » face à Red Bull

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, se félicite de voir l’équipe Red Bull sanctionnée fortement par la FIA pour son dépassement « mineur » du plafond budgétaire en Formule 1 lors de la saison 2021.

La FIA a confirmé ce vendredi à Mexico que l’équipe Red Bull – qui a été jugée en infraction pour un dépassement mineur du plafond budgétaire en 2021 – a accepté un ABA, ce qui veut dire que l’écurie de Milton Keynes accepte d’être sanctionnée. Red Bull a été épinglée pour un dépassement “mineur” inférieur à 5% et s’est donc vue proposer un ABA par l’instance dirigeante. L’équipe autrichienne a accepté cette offre, ce qui veut dire qu’elle accepte également les sanctions associées qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

La décision de l’Administration du plafonnement des coûts de conclure l’ABA constitue sa décision finale résolvant cette affaire et n’est pas susceptible d’appel. Le non-respect par Red Bull des conditions de l’ABA entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

S’exprimant au Mexique ce vendredi soir, le patron de Mercedes, Toto Wolff, a déclaré qu’il était ravi de voir une pénalité être infligée pour créer un précédent, après que Red Bull a été reconnu coupable d’avoir trop dépensé dans 13 domaines distincts.

« Je pense que le plus important pour moi est qu’il y ait une gouvernance solide. Ils n’ont pas cligné des yeux, ils ont suivi le processus, c’est comme ça que ça s’est passé. » a déclaré Wolff ce vendredi à Mexico au micro de Sky Sports.

« Je sais à quel point ils ont été rigoureux avec nous, tout au long de l’année, c’était un processus difficile et quand je vois 13 positions qui n’allaient pas [dans le cas de Red Bull], avec nous ce n’était pas le cas. Et c’est juste bien de voir qu’il y a une pénalité, que nous la jugeons trop faible ou trop élevée. »

Alors que le patron de Red Bull, Christian Horner, estime que la sanction contre son équipe est trop importante, Toto Wolff lui a suggéré que la sanction n’était peut-être pas assez forte, mais a souligné à quel point la réputation de Red Bull a été entachée dans toute cette affaire.

« Je pense que ce que l’on peut voir, c’est qu’au delà de la sanction sportive et de l’amende financière, il y a aussi une atteinte à la réputation. En matière de conformité, quelle que soit l’équipe que vous êtes, vous avez la responsabilité de représenter une marque, vos employés, vos partenaires, et c’est pourquoi pour nous ce ne serait pas rentable [de se retrouver dans la situation de Red Bull]. »

« Toute réduction du temps de soufflerie aura un impact sur les performances. Nous avons eu la chance de remporter le championnat [constructeurs en 2021], donc pendant 18 mois nous avons eu 7% de moins que Red Bull pendant plus d’un an et demi. »

« Dans l’ensemble, tout s’additionne. Si vous regardez Ferrari en ce moment, ils étaient sixième l’année précédente et ont obtenu énormément plus de performance grâce au temps supplémentaire dont ils disposaient. Maintenant pour nous, nous bénéficions malheureusement de notre 3e place en obtenant 14% de plus que le leader et nous avons aussi ces 10% supplémentaires [la sanction de Red Bull] ce qui est beaucoup, mais nous devrons voir comment l’utiliser. »

Un changement de moteur pour Alpine ce vendredi à Mexico

L’équipe Alpine n’a pas connu un vendredi de tout repos à Mexico puisque l’une des deux monoplaces a été touchée par un problème moteur, ce qui a obligé l’écurie du constructeur français à procéder à son remplacement.

Lors des essais libres 1, Jack Doohan – membre de l’Académie Alpine – était au volant de l’A522 d’Esteban Ocon et a parcouru à treize reprises – en pneus durs – les 4,304 km de l’Autodromo Hermanos Rodriguez, avec un meilleur temps en 1’24 »615. La séance de l’Australien a cependant été écourtée après que l’équipe a détecté un souci sur l’unité de puissance, ce qui l’a forcé à s’arrêter dans le garage par précaution. L’équipe a ensuite remplacé l’unité de puissance pour les Essais Libres 2, où Esteban Ocon a récupéré son baquet.

Le changement d’unité de puissance sur la monoplace d’Esteban Ocon n’entraînera aucune pénalité sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique puisqu’il s’agit d’un moteur disponible dans le pool du pilote français.

Ocon pour sa part a eu le plus grand mal à compléter son programme lors des EL2, notamment à cause d’un long drapeau rouge déclenché par l’accident dont a été victime le pilote Ferrari Charles Leclerc et alors que la deuxième partie de cette session était exclusivement réservée aux tests Pirelli sur les gommes 2023.

Cependant, le directeur sportif d’Alpine, Alan Permane, se montrait raisonnablement confiant pour la suite du week-end ce vendredi soir à l’issue de cette première journée d’essais : « Esteban n’a pas été en mesure de réaliser un programme complet en pneus de course en raison du drapeau rouge agité à mi-parcours et des essais des pneus prototypes Pirelli, mais nous avons suffisamment de données à analyser pour préparer le reste du week-end où l’objectif sera, comme d’habitude, de terminer avec nos deux pilotes dans le top 10. » nous a confié Permane.

Au terme de cette première journée d’essais libres, Esteban Ocon a terminé les EL2 à la troisième place avec 31 tours bouclés, alors que son coéquipier Fernando Alonso – qui n’a pas connu de souci majeur durant ces deux séances – termine à la onzième position avec 31 tours au compteur également.

Charles Leclerc convaincu que son crash en EL2 n’aura pas d’impact sur son week-end

Charles Leclerc ne s’inquiète pas pour la suite du week-end à Mexico malgré un gros crash pour lui ce vendredi lors de la deuxième séance d’essais libres.

Ce vendredi en EL2, Charles Leclerc a été victime d’un gros crash dans le deuxième secteur très rapide du tracé Hermanos Rodriguez de Mexico. Le Monégasque va bien, mais cet accident a mis un terme à sa journée de travail prématurément avec seulement treize tours au compteur pour lui lors de cette ultime séance de roulage de la journée et alors que son roulage a également été très limité lors des EL1 à cause d’une crevaison.

« Franchement, les sensations sont bonnes. Nous avons été malchanceux en EL1 parce que j’ai eu une crevaison dès mon tour de sortie, donc je n’ai pas pu faire beaucoup de tours. » a expliqué Leclerc ce vendredi soir à Mexico.

« Mais les quelques tours que j’ai pu faire, j’étais content de la voiture. En EL2, c’était la même chose sur les relais courts, puis j’ai perdu l’arrière de la voiture au début d’un long relais lorsque la voiture était chargée en carburant. »

« Donc, j’ai un nombre de tours limités, mais c’était mon erreur. Cependant, je suis convaincu que cela n’aura pas d’impact sur mon week-end. Nous avons essayé quelque chose sur ma voiture, mais je n’étais pas aussi à l’aise qu’en EL1, mais je sais quoi faire pour demain [ce samedi, ndlr], donc je suis confiant que la performance sera là. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il craignait que son crash n’entraîne des changements de composants sur sas monoplace et donc des pénalités sur la grille, Leclerc a répondu : « Je ne pense pas que cela va nous compromettre. Je pense que nous avons suffisamment de pièces maintenant avec toutes les pénalités que nous avons eues dans le passé, donc ça devrait aller. »

GP F1 du Mexique : A quelle heure sont programmées les qualifications ce samedi ?

Vingtième manche du championnat du monde 2022 de F1, le Grand Prix du Mexique se dispute ce week-end du 28 au 30 octobre sur le tracé Hermanos Rodriguez de Mexico. Ce samedi, les pilotes participent à la séance de qualifications qui détermine la grille de départ.

Ce samedi 29 octobre, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL3] qui est programmée à 19h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course programmée ce dimanche débute à 22h00 (heure de Paris). Ces deux séances sont à suivre en direct sur notre site.

Enfin le dimanche 30 octobre, le départ du Grand Prix du Mexique 2022 sera donné à 21h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 71 tours. Évidemment, toutes les séances de roulage seront à suivre en direct et gratuitement sur notre site tout au long du week-end.

Pour suivre en direct la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, cliquez sur ce lien pour accéder au live.

Pour suivre en direct la séance de qualifications du Grand Prix du Mexique, cliquez sur ce lien pour accéder au live.

Horaires GP du Mexique

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Kevin Magnussen pénalisé sur la grille de départ du GP du Mexique

Déjà deux pénalisés sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique ce dimanche alors que le week-end ne fait que débuter à Mexico après les premiers essais libres disputés ce vendredi.

Tout d’abord, le pilote Aston Martin Lance Stroll sera pénalisé de trois places sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique après avoir été jugé en partie responsable de l’accrochage subi avec l’Alpine de Fernando Alonso en course dimanche dernier à Austin au Grand Prix des Etats-Unis.

Ce vendredi à Mexico, le Danois Kevin Magnussen a lui aussi écopé d’une pénalité de cinq positions sur la grille de départ du GP du Mexique après avoir reçu à l’arrière de sa monoplace un sixième moteur à combustion neuf. Pour ce changement moteur hors quota, Kevin Magnussen devra reculer de cinq places sur la grille ce dimanche.

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Résultats des EL2 à Mexico

C’est le pilote Mercedes George Russell qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 1,19.970 (Tendres), le Britannique devance de huit dixièmes l’AlphaTauri de Yuki Tsunoda (Tendres) et de plus d’une seconde l’Alpine d’Esteban Ocon (Tendres).

Derrière, Lewis Hamilton, Sergio Perez, Max Verstappen, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Valtteri Bottas et Pierre Gasly complètent le top dix de cette ultime séance d’essais libres de la journée à Mexico, une séance réservée aux tests Pirelli et marquée par le crash du pilote Ferrari Charles Leclerc.

Un test Pirelli

Cette deuxième séance d’essais libres du week-end à Mexico étaient entièrement réservée aux tests Pirelli sur les pneus prototypes slicks Tendres de la saison 2023.Tous les pilotes ont participé à ce test avec des pneumatiques non marqués afin de ne pas influencer les pilotes dans leurs retours techniques, tandis que plusieurs pilotes n’ayant pas participé aux EL1 plus ce vendredi (Russell, Magnussen, Ocon, Tsunoda et Albon) ont eu l’autorisation de boucler leur programme de préparation habituel durant les 45 premières minutes de la séance avant de basculer sur le programme Pirelli.

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Pénalité pour Magnussen

Kevin Magnussen devra reculer de cinq places sur la grille de départ ce dimanche à Mexico après un changement moteur réalisé sur sa monoplace entre les EL1 et les EL2. Lors de la première séance d’essais libres, c’est le Brésilien Pietro Fittipaldi qui était au volant de la VF-22 du Danois, mais ce dernier n’a pu boucler que neuf tours avant de tomber en panne, ce qui a obligé l’équipe à monter un nouveau moteur sur la voiture de Magnussen.

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Leclerc à la faute 

Alors qu’il travaillait pour Pirelli avec une monoplace équipée de pneus prototypes, Charles Leclerc a perdu l’arrière de sa Ferrari dans la section rapide du deuxième secteur. Le Monégasque s’est alors retrouvé passager de sa monoplace et est allé s’encastrer dans les Tecpro en marche arrière. Le pilote va bien, mais la F1-75 a été bien endommagée. Ce crash a provoqué un drapeau rouge de plusieurs minutes, le temps de permettre aux commissaires de dégager la carcasse de la Ferrari et de réparer les barrières.

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La prochaine séance d’essais libres [EL3] est programmée ce samedi 29 octobre à 19h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site.

Tableau des temps

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Revivez les EL2 à Mexico

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique, vingtième manche du championnat du monde 2022 de F1.

Ce vendredi 28 octobre, les pilotes participent aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL1 et EL2]. Les EL1 étaient programmés à 20h00 (voir les résultats ici), tandis que les EL2 entièrement réservés à Pirelli débuteront à 23h00 (heure de Paris).

Ce samedi 29 octobre, la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique est programmée à 19h00 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications débutera à 22h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 30 octobre, le départ du Grand Prix du Mexique 2022 sera donné à 21h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 71 tours. Évidemment, la course sera également à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Les EL2 en direct à Mexico