La F1 ne veut pas se presser pour annoncer son calendrier 2020 définitif

Ross Brawn dit que la F1 peut se permettre de prendre son temps avant d’annoncer la suite du calendrier de la saison 2020.

Pour le moment, la F1 a annoncé les huit premières dates de son calendrier 2020, avec un début de saison programmé sur le Red Bull Ring de Spielberg en Autriche le 5 juillet prochain.

Ces huit premières courses se disputeront toutes en Europe et à huis clos, alors que certaines manches seront doublées comme le Grand Prix d’Autriche et celui de Grande Bretagne.

Après les manches européennes, dont la dernière devrait être le Grand Prix d’Italie à Monza le 6 septembre, la Formule 1 devrait logiquement partir vers l’Asie, les Amériques et enfin les pays du Golfe.

Cependant, Ross Brawn souligne que dans certains pays la crise sanitaire n’est pas encore terminée, ce qui pourrait poser des problèmes à la F1 pour s’y rendre. On pense notamment à Singapour, dont le montage du circuit urbain nécessite un certain préavis, ce qui pourrait mettre en péril la tenue de cette course.

« Chaque pays en est à différentes phases de cette pandémie. » explique Ross Brawn, manager sportif de la F1, à Sky Sports.

« Il y a certains pays où c’est plus difficile en ce moment, mais nous sommes optimistes quant au fait qu’il y aura des améliorations suffisamment à temps pour que nous puissions y aller. »

« Je pense que là où nous avons des circuits permanents il sera plus facile de faire une annonce tardive, alors que là où nous devons construire un circuit, il faudra plus de préavis. »

« Mais bien-sûr, avec les courses « flyaway », la logistique est plus difficile. Cela peut s’avérer être un challenge en seconde partie [de saison], mais je pense que nous aurons une saison assez décente. Il y a beaucoup de choses qui commencent à se mettre en place. »

On s’attend tout de même à ce que le calendrier définitif de la saison 2020 de la F1 soit publié d’ici la fin du mois de juin.

La F1 rediffuse le Grand Prix du Japon 2005 ce mercredi

La F1 rediffuse ce mercredi 10 juin le Grand Prix du Japon 2005 remporté par le Finlandais Kimi Raikkonen.

Le Grand Prix du Japon 2005, disputé sur le tracé de Suzuka, a été remporté par Kimi Raikkonen, qui a dépassé Giancarlo Fisichella dans le dernier tour de course.

Après une séance de qualifications disputée sous des trombes d’eau, c’est l’Allemand Ralf Schumacher qui s’élance depuis la pole position au GP du Japon 2005, devançant Jenson Button et Giancarlo Fisichella.

A la fin du premier tour de course, Juan Pablo Montoya sort violemment de la piste, obligeant la direction de course à déployer la voiture de sécurité. La Safety Car libère finalement la meute au bout du septième tour et la course reprend.

Après une première vague de ravitaillements, Fernando Alonso double finalement Michael Schumacher au 20° tour de course.

Pendant ce temps-là, Kimi Raikkonen qui s’élançait depuis la dix-septième position sur la grille de départ au volant de sa McLaren-Mercedes, remontait peu à peu le peloton jusqu’au moment où il arrive à dépasser Michael Schumacher au 29° tour.

Finalement, grâce à une seconde valse de ravitaillements, Raikkonen arrive à remonter jusqu’à la seconde position en course derrière Giancarlo Fisichella et arrive à réduire l’écart à seulement 1,8 secondes à 4 tours de l’arrivée.

En cette fin de course, la McLaren du Finlandais semble bien plus rapide que la Renault de l’Italien et Raikkonen le prouve en prenant finalement l’avantage sur Fisichella à l’entame du dernier tour.

Après une fin de course incroyable, Kimi Raikkonen décroche sa septième victoire de la saison et probablement l’une des plus belles de sa carrière. Giancarlo Fisichella terminera second, devant son coéquipier Fernando Alonso.

Le Grand Prix du Japon 2005 sera rediffusé ce mercredi 10 juin à partir de 20h00 (heure de Paris) sur les différents canaux de communication de la F1 : YouTube, Facebook et F1.com.

Le constructeur Honda touché par une cyberattaque

Le constructeur japonais Honda a été victime cette semaine d’une cyberattaque, l’obligeant à suspendre une partie de sa production automobile.

Un porte parole de l’entreprise a confirmé à Reuters que l’attaque présumée a affecté lundi la production de Honda dans le monde, forçant certaines usines à arrêter leurs opérations car la société devait s’assurer que ses systèmes de contrôle qualité n’étaient pas compromis.

Honda a donc lancé des vérifications sur l’ensemble de ses serveurs, alors qu’un porte parole a confirmé à la BBC que : « Le virus s’est diffusé dans notre réseau. »

« Des travaux sont en cours pour minimiser l’impact et restaurer la pleine fonctionnalité des activités de production, de vente et de développement. »

Le constructeur Honda s’est montré plutôt rassurant dans un premier temps, minimisant l’impact de cette cyberattaque et ne déplorant pas de vols de données pour le moment.

Aucun impact sur le programme F1

Concernant les opérations en F1 de Honda, qui développe ses unités de puissance au Japon dans son usine de Sakura et qui a également une autre usine au Royaume-Uni à Milton Keynes près de son client Red Bull, un porte parole a déclaré à nos confrères de RaceFans que cette attaque n’avait eu aucune incidence sur ses opérations qui : « se déroulent comme d’habitude, alors que nous nous préparons pour la reprise de la saison. »

La reconduction d’Hamilton chez Mercedes devrait être une simple formalité

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, admet que la reconduction de Lewis Hamilton pour 2021 ne sera qu’une simple formalité.

Le sextuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, arrive en fin de contrat avec son équipe Mercedes cette année, mais son patron Toto Wolff ne semble pas inquiet lorsqu’on évoque les discussions avec son pilote à ce sujet.

Wolff semble prendre pour acquis la reconduction de Lewis Hamilton et admet même ne pas en avoir encore discuté en détail avec lui, alors que les deux hommes ne se sont pas vus pendant le confinement.

« Nous ne nous sommes pas vus pendant le confinement. Mais nous étions en contact très régulier. Nous n’avons pas travaillé sur un accord, cependant. Entre nous, il y a beaucoup de confiance. » explique Toto Wolff.

« Nous travaillons ensemble depuis longtemps et pendant ces années ensemble, nous n’avons jamais eu besoin de lire ce qui était écrit dans le contrat, parce que cela vient si naturellement, et donc, une fois que la course reprendra, nous passerons du temps ensemble, nous allons creuser le contrat, regarder les chiffres et les droits, puis nous espérons avoir quelque chose très bientôt. »

Si le contrat de Lewis Hamilton semble déjà prêt à être paraphé par le pilote britannique, le mystère reste entier concernant son coéquipier Valtteri Bottas, qui arrive lui aussi en fin de contrat cette année.

James Allison ne pense pas que la règle sur le handicap aéro freinera l’innovation en F1

James Allison ne pense pas pas que la nouvelle réglementation en matière de handicap aérodynamique freinera l’innovation en F1.

À partir de la saison prochaine, le nombre de tests aérodynamiques autorisés pour chaque équipe sera déterminé par leur position au championnat de l’année précédente, les champions obtenant le moins d’heures en soufflerie que l’équipe classée 10e.

Mercedes pourrait être le plus handicapé par le nouveau système, compte tenu de leur domination au championnat des constructeurs depuis 2014. James Allison, directeur technique chez Mercedes nous explique ce qu’il pense de cette nouvelle réglementation.

« Ce règlement sera introduit l’année prochaine. il commencera donc en 2021, mais réfléchissez à ce que cela signifie: en 2021, nous allons tous utiliser des voitures largement gelées, il s’agira de monoplaces de 2020. » explique Allison dans le dernier podcast de la F1.

« Notre axe de travail important en 2021 sera de préparer cette voiture de nouvelle génération pour 2022, et donc la grande majorité de l’aérodynamique que vous pouvez vous permettre d’investir en 2021 se fera sur la saison suivante, 2022. »

« Donc, la quantité d’aérodynamique que vous pouvez apporter pour 2022 va être déterminée par votre état de forme en 2020. »

« Donc, avec cette toute nouvelle voiture, qui part d’une page blanche, et qui n’a rien à voir du tout avec la génération actuelle de voitures, votre fortune dans ce championnat sera dans une certaine mesure influencée par votre force en 2020, deux saisons auparavant. C’est un système de rétroaction très lent. »

« Je suppose que c’est la nature du défi, mais ce n’est peut-être pas aussi évident à la première lecture de ces règlements. »

Cependant, James Allison a rejeté les affirmations selon lesquelles les nouvelles règles restreindraient la créativité des concepteurs.

« Je ne suis pas sûr que ce soit anti-innovation. quel que soit le niveau de restriction des tests aérodynamiques qui vous est accordé…quel que soit le nombre de runs que vous avez, quelle que soit la quantité de CFD [Computational Fluid Dynamics testing] que vous êtes autorisé à mettre en œuvre, l’incitation à l’innovation sera toujours présente. Ce n’est donc pas anti-innovation. »

Mercedes prêt à considérer d’autres catégories pour recaser son personnel

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, est revenu un peu plus en détail sur les raisons pour lesquelles Mercedes a accepté l’introduction d’un plafond budgétaire plus bas.

A partir de la saison 2021, les équipes de F1 auront un budget annuel plafonné à 145 millions de dollars la première année, le but étant de réduire massivement les coûts en catégorie reine du sport automobile.

Mercedes pour sa part a accepté la réduction de ce plafond – qui était initialement fixé à 175 millions de dollars – ce qui imposera certainement au constructeur allemand la nécessité de recaser du personnel dans d’autres disciplines, sans pour autant quitter la F1.

« je pense que nous vivons dans une réalité financière très différente de celle du pré-Coronavirus. Nous avons accepté le plafond budgétaire inférieur car il est indispensable que les franchises F1 prospères gagnent réellement de l’argent plutôt que d’en perdre. » explique Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« Pour nous, c’est aussi un moyen de s’assurer que Daimler [maison mère de Mercedes] apprécie non seulement les avantages sportifs et marketing de la plate-forme, mais aussi de la rendre aussi neutre que possible en termes de coûts. »

« Je pense que c’est pourquoi nous devons simplement soutenir un tel plafond de coûts. pour nous, cela signifie un réajustement, cela signifie changer notre façon de faire et déployer du personnel dans de nouveaux domaines. »

« Nous avons un département très fort qui s’appelle Mercedes-Benz Applied Science où nous travaillons pour des clients de haute performance et déployons nos services, et qui sait ? Peut-être que nous examinerons d’autres catégories de courses afin de conserver les ressources humaines et la propriété intellectuelle au sein de Daimler, au sein de Mercedes. »

Mercedes en a terminé avec ses tests à Silverstone

L’équipe Mercedes a publié les images des tests privés qui se sont tenus sur le tracé de Silverstone en Angleterre.

Avant de reprendre la piste le 3 juillet prochain dans le cadre de la première manche de la saison 2020 sur le circuit Red Bull Ring en Autriche, certaines équipes de F1 vont participer à des tests privés sur différents circuits.

Ces essais privés servent avant tout pour permettre aux pilotes de reprendre leurs marques après plusieurs mois à l’arrêt en raison de la crise sanitaire, tandis que le personnel des écuries en profitera pour se familiariser avec le nouveau protocole sanitaire mis en place par la F1 dans les garages.

Ce mardi, l’équipe Mercedes était la première des écuries de la grille à participer à un test privé sur le circuit de Silverstone et c’est le Finlandais Valtteri Bottas qui était en piste le premier derrière le volant d’une monoplace de la saison 2018.

Ce mercredi 10 juin, Lewis Hamilton a pris le relais du Finlandais toujours sur le même tracé, alors que la Scuderia Ferrari a elle aussi programmé des tests privés sur sa piste de Fiorano en Italie cette semaine (les dates sont encore inconnues).

Les images du test Mercedes à Silverstone

La fiabilité : « un élément fondamental » en 2020 selon Mercedes

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que le domaine dans lequel toutes les équipes de la grille devront exceller cette saison sera la fiabilité.

En raison de la crise sanitaire du coronavirus, le calendrier de la saison 2020 de F1 a été largement raccourci – passant de 22 courses initialement à huit courses pour l’instant, en attendant la publication du calendrier définitif.

Avec une saison qui s’annonce dores et déjà intense, car très condensée, Toto Wolff estime que la fiabilité des monoplaces sera un élément fondamental pour les premières courses de l’année, alors qu’aucune équipe n’a pu procéder à des tests sur les bancs d’essais au cours des derniers mois.

« Tout d’abord, ce nouveau calendrier et le Coronavirus nous lancent de nouveaux défis. Je pense que la fiabilité va être un élément fondamental des courses d’ouverture. » nous explique Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« Les voitures sont sorties du conteneur directement d’Australie. Il n’y a pas eu beaucoup de temps pour des tests sur les bancs d’essais. »

« Nous utiliserons chaque session pour apprendre. Le calendrier de course réduit est un défi pour tout le monde et encore une fois, je pense que l’équipe qui a la voiture la plus rapide et le package le plus fiable gagnera le Championnat. »

Jean Todt est ravi de voir Renault poursuivre son programme en F1

Le président de la FIA, Jean Todt, se dit satisfait de savoir que Renault a pris la décision de poursuivre son programme en F1, malgré la crise économique qui touche le constructeur français.

La semaine dernière, le constructeur français Renault a confirmé lors d’une conférence de presse que son programme en F1 se poursuivrait comme prévu, malgré la situation difficile de la marque au losange, aggravée par la crise de la Covid-19.

Jean Todt a tenu à rappeler que la crise financière touchait tout le monde en Formule 1 et pas seulement une ou deux équipes, alors que Williams a récemment annoncé qu’elle cherchait un repreneur pour son écurie.

« L’épidémie a des conséquences financières qui ne se limitent pas à une ou deux équipes engagées en Formule 1. Cela touche les constructeurs, les partenaires, les équipementiers, cela touche tout le monde. » a rappelé le président de la FIA, Jean Todt, dans un entretien accordé à l’AFP.

« Mais cela touche plus particulièrement certaines équipes dont Williams qui a annoncé qu’elle cherchait un repreneur. A côté de cela, on a eu le plaisir d’apprendre la décision de Renault de continuer. »

« Cela fait partie de l’histoire de l’automobile et de la F1, des équipes qui partent et des équipes qui arrivent. »

Jean Todt a également rappelé que la F1 mettra en place dès l’an prochain un plafond budgétaire (145 millions en 2021) qui visera à rendre la Formule 1 « moins onéreuse ».

Mercedes visera une stratégie à moyen et long terme dans le choix de ses pilotes

Mercedes va considérer sa stratégie sur du moyen-long terme en choisissant le coéquipier de Lewis Hamilton pour 2021.

Le sextuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, arrive cette année en fin de contrat avec Mercedes et, après avoir été un long moment lié à l’équipe Ferrari, le pilote britannique devrait finalement continuer l’aventure avec l’écurie du constructeur allemand.

Toto Wolff, le patron de l’équipe Mercedes, prend en tout cas déjà pour acquis la signature de Lewis Hamilton avec qui il est en contact régulier, alors que Mercedes doit également regarder sur du moyen-long terme en choisissant un jeune coéquipier.

Outre l’actuel pilote Valtteri Bottas, d’autres noms comme George Russell (Williams) ou Esteban Ocon (Renault) sont évoqués en interne pour devenir le futur coéquipier du sextuple champion du monde, bien avant Sebastian Vettel, qui sera pour sa part disponible dès la fin de l’année.

C’est donc un vrai casse-tête pour l’équipe Mercedes qui doit d’un côté assurer l’avenir à court terme en confirmant son pilote le plus expérimenté, et d’un autre côté assurer l’avenir à long terme en signant un jeune pilote qui devrait être capable de remplacer Hamilton une fois que ce dernier quittera le sport.

« Nous ne devons pas être complaisants. Red Bull a des pilotes très talentueux, Ferrari a des pilotes très talentueux – je pense que les duos qu’ils ont choisi sont très bons. » explique Toto Wolff à Sky Sports.

« Nous devons nous assurer que notre avenir à court terme est entre de bonnes mains, et il n’y a pas de meilleures mains que celles de Lewis [Hamilton]. »

« Puis, notre stratégie à moyen et long terme devra être considérée. Ce n’est pas une situation facile, mais nous sommes dans une bonne position. » 

Concernant Lewis Hamilton, Toto Wolff explique que Mercedes n’a pas besoin de se presser pour renouveler le contrat du Britannique en qui l’équipe a totalement confiance.

« Nous sommes en contact régulièrement, nous étions dans différentes parties du monde, mais nous nous tenons au courant de ce qui se passe. »

« Au moment où Lewis se posera en Europe, nous graverons ce qui doit être gravé. Nous sommes ensemble maintenant depuis huit ans et les accords n’ont pas besoin d’être réinventés. Il existe une bonne base et je crois que nous pourrions arriver rapidement à un accord. »

« Si vous faites confiance, et je pense que notre relation est basée sur la confiance, vous savez que votre partenaire ne vous laissera pas tomber. »

Daniel Ricciardo n’a pas pris sa décision « du jour au lendemain » pour rejoindre McLaren

Daniel Ricciardo a admis que sa décision de rejoindre l’équipe McLaren à partir de 2021 n’a pas été facile à prendre.

L’Australien Daniel Ricciardo quittera l’équipe Renault F1 à la fin de la saison 2020 pour rejoindre McLaren en 2021 où il remplacera directement l’Espagnol Carlos Sainz, qui rejoindra pour sa part Ferrari.

Ricciardo admet que la situation a été bizarre pour lui, alors qu’il a dû prendre une décision importante concernant son avenir sans même pouvoir comparer les performances en piste en raison du report de la saison 2020.

« Ce n’était pas facile, mais en même temps, ce n’était pas une décision prise du jour au lendemain. » a expliqué Daniel Ricciardo lors d’un live Instagram avec la F1.

« Je suppose que je dirais simplement que cette année entière a été bizarre et continue d’être bizarre. Avoir beaucoup de temps pour réfléchir à des choses comme votre avenir c’était bien, mais ce n’était pas toujours facile parce que vous avez tout ce temps, mais pas beaucoup d’action. »

« C’était certainement difficile, l’année a été folle – même au delà du coronavirus maintenant – et prendre ces décisions après seulement les tests [hivernaux] passés, ce n’était pas facile. »

« Bien-sûr, idéalement vous commencez à courir, vous vous lancez et vous pourriez ensuite prendre une décision, mais nous ne sommes pas à cette époque avec ce luxe. »

George Russell très emballé par F1 2020 de Codemasters

Le pilote Williams George Russell dit qu’il a vraiment été surpris par les améliorations apportées par Codemasters sur F1 2020.

Le jeune britannique George Russell a eu l’opportunité de tester le jeu F1 2020 en avant première, afin d’aider les développeurs à améliorer l’expérience des joueurs.

Par rapport à F1 2019, qui est actuellement utilisé par la F1 pour disputer des courses en ligne avec des pilotes de la grille actuelle, le jeu F1 2020 est en nette progression en termes de gameplay, notamment au niveau des passages de rapports.

« J’ai récemment joué au nouveau jeu de F1 [F1 2020] et c’était super bien. J’étais vraiment surpris. » a expliqué George Russell, qui a remporté sa troisième course consécutive ce dimanche en Esports et cité par RaceFans.

« Tout est dans les rétrogradations. Vous devez utiliser les rétrogradations au bon moment. C’est tellement difficile dans ce jeu. Mais le nouveau est vraiment bon, il n’y a rien de cela. » 

Cette année, la F1 célèbre son 70e anniversaire. Le jeu vidéo F1 2020 sera donc disponible pour le système de divertissement informatique PlayStation 4, Xbox One, y compris la Xbox One X, Windows PC (DVD et via Steam) et, pour la première fois , Google Stadia.

Vers une 1000° course en F1 célébrée au Mugello pour Ferrari ?

La Scuderia Ferrari pourrait bien fêter sa 1000° course en Formule 1 sur le tracé italien du Mugello cette année.

L’écurie Ferrari doit célébrer sa 1000° course de F1 cette année, mais en raison du report du début de la saison 2020, la fête ne pourra pas avoir lieu à Monza en septembre, qui sera…la 999° course pour Ferrari.

Cependant, plusieurs sources [dont Racefans] rapportent ce lundi que la Formule 1 a contacté Ferrari au sujet de la possibilité d’utiliser son circuit du Mugello pour accueillir une manche du championnat du monde cette année, une semaine après le Grand Prix d’Italie et le directeur de l’équipe italienne, Mattia Binotto, a d’ailleurs déjà confirmé à La Stampa que Ferrari avait donné son feu vert à Liberty Media.

Rappelons que Ferrari a nommé sa monoplace SF1000 cette saison, justement en référence à son 1000° départ en catégorie reine du sport automobile.

La F1 devrait normalement se rendre à Singapour deux semaines après le Grand Prix d’Italie en septembre, mais la tenue de la course sur ce circuit urbain est plus que menacée en raison de la crise sanitaire.

Dans le cas où la F1 ne pourrait pas se rendre à Singapour, une seconde course en Italie serait donc envisagée sur le circuit du Mugello, mais pour l’instant, aucune annonce officielle n’a encore été faite.

Il faudra donc attendre quelques semaines (avant la fin du mois de juin) et la publication du calendrier 2020 définitif de la F1 pour savoir où Ferrari célébrera sa 1000° course en catégorie reine.

Vidéo : « Le Grand rendez-vous » diffusé sur Canal+ ce samedi 13 juin

Le Grand rendez-vous de Claude Lelouch, filmé dans les rues de la Principauté de Monaco en mai, sera diffusé sur Canal+ ce samedi 13 juin.

Le court métrage de Claude Lelouch intitulé « Le grand rendez-vous » avec Charles Leclerc au volant de la Ferrari SF90 Stradale lancée à pleine vitesse dans les rues désertes de Monaco, sera diffusé ce week-end sur Canal+.

Le tournage a eu lieu au mois de mai en Principauté et rendra hommage au précédent court-métrage intitulé « C’était un rendez-vous » tourné par Lelouch en 1976 à Paris.

Le Grand rendez-vous sera diffusé ce samedi 13 juin sur Canal+ lors d’une soirée hommage à Claude Lelouch à partir de 21h00, et au cours de laquelle on pourra également découvrir son dernier long métrage « La vertu des impondérables », tourné avec un Iphone à Beaune.

Le réalisateur Claude Lelouch a d’ailleurs partagé quelques images en avant première du court métrage tourné à Monaco, dont voici les images ci-dessous.

Le casse-tête de Red Bull pour faire rouler ses pilotes avant le début de la saison 2020

L’équipe Red Bull Racing ne pourra pas réaliser de tests privés avant le début de la saison 2020 de F1 au mois de juillet.

Si Mercedes et Ferrari ont déjà planifié des tests privés cette semaine avec des monoplaces de la saison 2018 à Silverstone (Mercedes) et Fiorano (Ferrari), l’écurie Red Bull quant à elle ne pourra pas se permettre d’organiser de tels essais.

En effet, les équipes souhaitant participer à ce type de tests privés, servant uniquement aux pilotes à reprendre leurs marques après une longue pause forcée, doivent le faire avec une monoplace vieille d’au moins deux ans.

Ce sera le cas pour Mercedes, qui utilisera la W09 de 2018 cette semaine, alors que la Scuderia Ferrari fera rouler ses pilotes à bord de la SF71H de la saison 2018 également.

Dans le cas de l’équipe Red Bull, en 2018 l’écurie basée à Milton Keynes utilisait encore des moteurs Renault à l’arrière de sa monoplace, avant de passer au bloc V6 Turbo Honda en 2019.

Il sera donc assez mal venu en termes de marketing d’utiliser une monoplace 2018 équipée d’un moteur Renault, alors que le motoriste officiel de l’équipe est Honda.

Dans ce contexte, il sera donc impossible pour Red Bull de faire rouler ses deux pilotes Max Verstappen et Alex Albon avant le début de la saison 2020, à moins que l’écurie britannique ne décide de placer ses pilotes dans une STR13 de Toro Rosso, qui elle était déjà équipée d’un moteur Honda en 2018.

La F1 soutient « complétement » Lewis Hamilton dans sa lutte contre le racisme

Le manager de la F1, Ross Brawn, assure que la Formule 1 soutient Lewis Hamilton dans sa lutte contre le racisme.

Ces dernières heures, Lewis Hamilton a exprimé son opinion sur les réseaux sociaux après la mort de George Floyd, un Américain noir tué par un policier blanc aux Etats-Unis.

Le pilote Mercedes, outre plusieurs sorties remarquées sur son compte Instagram pour dénoncer le racisme, a notamment apporté son soutien aux manifestants qui ont déboulonné ce dimanche la statue d’Edward Colston, un négrier mort au 18° siècle, et qui été érigée à Bristol dans une rue à son nom.

Interrogé par Sky Sports, Ross Brawn, manager de la F1 assure que la catégorie reine du sport automobile soutient pleinement Lewis Hamilton.

« Lewis est un excellent ambassadeur du sport et ses commentaires sont absolument valables. » a commenté Ross Brawn, le manager sportif de la F1 au micro de Sky Sports.

« Nous le soutenons complétement. Nous sommes la F1 qui a reconnu depuis quelques année maintenant que nous voulons renforcer notre diversité. A la fois, de façon interne comme une société et également de façon externe, nous avons commencé à travailler là-dessus il y a quelques années. »

« Ce que nous pensons, c’est que les raisons pour lesquelles nous n’avons pas plus de diversité en F1 a commencé au tout début. Cela commence à la racine. Cela commence même dans les écoles avec les sujets autour de la technologie, de la science, de l’ingénierie et des maths. Et comment pourrions-nous nous impliquer à cette étape? »

« Nous nous sommes impliqués dans les écoles. Nous avons toujours apporter notre soutien mais nous avons été bien plus impliqués dans les deux dernières années qui ont présenté une diversité bien plus importante pour les enfants concernés. 40% des enfants impliqués dans ces initiatives F1 dans les écoles sont des filles, c’est déjà un bon début. Et il s’agit d’une compétition internationale donc nous avons des concurrents de tous les groupes. »

« Nous réfléchissons beaucoup à la manière de soutenir les niveaux de base du sport automobile. J’ai passé les dernières semaines et mois à travailler avec un groupe pour trouver comment mettre en place des initiatives autour du karting pour donner envie aux enfants de faire du karting dés leur plus jeune âge. »

« Il est clair que la Formule 1 est une méritocratie très forte, cela devrait toujours être comme ça. Cela devrait toujours être le meilleur qui gagne – et nous ne pouvons pas forcer ça. Mais nous pouvons donner de meilleures opportunités aux minorités et à tous les groupes ethniques de s’impliquer dans le sport automobile. Pas seulement en course mais aussi dans l’ingénierie et les autres activités. Voilà où nous en sommes en Formule 1. »

« Nous soutenons totalement ce que Lewis a dit. Ce qui s’est passé est terrible, cela arrive beaucoup trop souvent et je pense que nous avons pu voir la réaction du public à cela. C’est la goutte qui a fait débordé le vase et nous le soutenons à 100%. »

Quand on lui demande si la Formule 1 devrait financer des initiatives de soutien, Brown déclare : « C’est ce que nous voulons faire avec le karting. C’est ce que nous faisons avec la Formule 1 dans les écoles. Nous devions avoir des W series cette année mais malheureusement la pandémie a reporté cette initiative. »

« Nous avions beaucoup de choses mises en place par exemple autour des disparités salariales qui touchent les femmes. »

« Nous cherchons aussi d’autres écarts de rémunération  dans nos entreprises et nous faisons en sorte de faire tout ce que nous pouvons. Je pense que la Formule 1 fait de son mieux et vous verrez que ces initiatives autour du karting porteront leurs fruits et que la Formule 1 les soutiendra. »

Vidéo : Mercedes démarre le moteur de la W09 avant des tests privés

L’équipe Mercedes a démarré le moteur de la W09 de la saison 2018 qui servira à ses deux pilotes cette semaine dans le cadre d’essais privés.

Ce mardi et ce mercredi, les deux pilotes Mercedes Valtteri Bottas et Lewis Hamilton prendront la piste pour la première fois depuis les essais hivernaux au volant d’une monoplace de la saison 2018 dans le cadre d’essais privés.

Ces deux journées de tests se dérouleront sur le circuit de Silverstone en Angleterre et ont pour but de permettre aux pilotes de reprendre leurs marques au volant d’une F1 avant la reprise de la saison 2020 en Autriche au mois de juillet.

Ces essais permettront également à toute l’équipe Mercedes de se familiariser avec les protocoles sanitaires mis en place cette année pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 à l’intérieur du paddock.

Ce mardi 9 juin, c’est le Finlandais Valtteri Bottas qui sera en piste au volant de la W09, alors que son coéquipier Lewis Hamilton prendra le relais ce mercredi 10 juin.

Notez que la Scuderia Ferrari réalisera elle aussi des essais privés cette semaine sur sa piste de Fiorano. Sebastian Vettel et Charles Leclerc piloteront la SF71H de la saison 2018, mais les dates ne sont pas encore connues.

Rosberg pense que les simracers auront un petit avantage lors de la reprise de la F1

Nico Rosberg estime que les pilotes qui ont participé à des courses virtuelles durant la pause forcée auront un léger avantage par rapport aux autres.

En raison du report de la saison 2020 de F1 suite à la crise sanitaire du Coronavirus, certains pilotes ont décidé de tuer le temps en participant à différentes courses virtuelles organisées durant ces trois derniers mois.

Certains pilotes comme Charles Leclerc ou Lando Norris ont participé à de nombreuses courses et, selon Nico Rosberg, ces pilotes pourraient bien avoir un petit avantage sur les autres au moment de la reprise en juillet.

« Si je courais encore, je serais dans le simulateur tous les jours, j’y passerais des heures. » a expliqué Nico Rosberg ce dimanche juste avant le Grand Prix virtuel d’Azerbaïdjan remporté par George Russell.

« Je suis convaincu que cela peut vous aider un tout petit peu à développer vos compétences. Imaginez Roger Federer, s’il ne s’était pas entraîné sur un court de tennis pendant cinq mois, le premier jour, il ne serait nulle part, et les compétences [le niveau] pour un pilote de Formule 1 sont les mêmes. »

« Je pense que dans un simulateur, vous avez une petite chance de former une partie de ces compétences et de la maintenir au niveau. »

« Ce sera intéressant à voir. Nous voyons que certains pilotes le font plus que d’autres et je me demande s’ils pourraient avoir un avantage lorsque la course va reprendre. Je parierais sur cela: qu’ils auraient un avantage. »

Le champion du monde 2016 s’exprime à partir de sa propre expérience : « Je me souviens très bien de ma première sortie après la pause hivernale – et encore elle ne durait que trois mois – donc c’était plus court [que la pause forcée de cinq mois en 2020]. »

« La première fois, vous pouvez sentir à quel point votre capacité et votre esprit sont inférieurs. Vous êtes au maximum pour essayer d’aller le plus vite possible, mais vous n’avez plus la capacité de mémoriser des choses ou de travailler sur différents paramètres. Vous vous sentez juste rouillé. »

« Je pense que c’est ce que ces gars-là vont ressentir, donc, je suis sûr que chaque petit geste va aider. Même faire du Karting comme le fait Lando [Norris]. Je pense vraiment que les gars qui essaient de faire de leur mieux leur préparation vont vraiment avoir un avantage. »

Lewis Hamilton appelle à la suppression de toutes les statues symboles de racisme

Lewis Hamilton s’est une fois de plus exprimé sur les réseaux sociaux après le déboulonnage d’une statue d’Edward Colston ce week-end au Royaume-Uni.

Des manifestants protestant ce dimanche contre le racisme ont déboulonné une statue d’Edward Colston, un négrier mort au 18° siècle. La statue de Colston a été érigée en 1895 dans une rue de la ville de Bristol qui porte son nom.

Mais ce dimanche, des personnes qui manifestaient contre le racisme, à la suite de la mort de George Floyd, un Américain noir tué par un policier blanc aux Etats-Unis, ont déboulonné, traîné et jeté la statue de Colston dans un canal. La scène a d’ailleurs été filmée et largement diffusée sur les réseaux sociaux.

A la suite de cette action, Lewis Hamilton a pris la parole sur les réseaux sociaux pour soutenir cette démarche et demander aux différents gouvernements du monde entier de supprimer toutes les statues symbolisant le racisme.

« Edward Colston était un monstre qui achetait, vendait, échangeait des Africains, des êtres humains qu’il forçait à l’esclavage jusqu’à leur mort. Aucune personne qui a fait cela ne devrait être honorée. C’est/c’était du terrorisme. Maintenant et avant. » a écrit Lewis Hamilton sur son compte Instagram.

« Il n’aurait jamais dû avoir de statue. Je suis fier des militants et des organisateurs de Bristol au Royaume-Uni qui ont démoli cette statue. Il faut toutes les démolir. Partout. Je soutiens cela. »

« Je mets au défi les gouvernements partout dans le monde de faire ces changements et d’enlever pacifiquement ces symboles racistes. »

« En regardant les nouvelles aujourd’hui, j’ai vu cette que cette statue est tombée hier. Si ces manifestants n’avaient pas démoli cette statue qui honorait un homme qui vendait des esclaves, elle n’aurait jamais été enlevée. »

« j’entends qu’elle pourrait aller dans un musée. La statue de cette homme devrait rester dans la rivière tout comme les 20 000 âmes de ces Africains venus ici et jetés dans la mer sans sépulture. Il les a volés à leur famille, à leur pays et il ne devrait pas être honoré. »

« Cela devrait être remplacé par un mémorial en l’honneur de tous ceux qu’il a vendus, tous ceux qui ont perdu la vie. »

Hamilton critique la gestion de la crise sanitaire

Le pilote Mercedes a également critiqué la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement britannique, estimant que le Royaume-Uni a besoin de meilleurs dirigeants.

« Je suis horrifié  par la façon dont le gouvernement britannique a géré la crise de la covid-19. Vous auriez dû fermer les frontières il y a des mois. Comment laisser les gens voler sans les tester, c’est incompréhensible. Vous auriez pu sauver des milliers de vies, nous avons besoin de meilleurs dirigeants ! »

Liqui Moly devient sponsor officiel de la F1 pour trois ans

La société Liqui Moly devient à partir de 2020 sponsor officiel de la Formule 1 pour une période de trois années.

Le parrainage officiel débutera au Grand Prix de Styrie 2020 (seconde manche du championnat 2020 de F1) et permettra à Liqui Moly d’accroître sa notoriété auprès du public en Formule 1.

Liqui Moly faisait déjà partie de la liste des sponsors de la F1, mais cette fois-ci, la société allemande spécialisée dans les lubrifiants et additifs deviendra sponsor officiel, ce qui lui offrira une bien plus grande visibilité sur les circuits du calendrier.

« Nous sommes ravis de poursuivre notre relation avec Liqui Moly et de les accueillir en tant que sponsor officiel de la Formule 1. » a déclaré Ben Pincus, directeur des partenariats commerciaux de la Formule 1.

« Le fait que le partenariat se soit développé au-delà d’une première année réussie prouve la valeur en termes de notoriété et de préférence. »

« Nous sommes impatients de continuer à explorer des moyens pour intégrer Liqui Moly dans l’écosystème de la  F1. »

La saison 2020 de F1 débutera le 5 juillet prochain avec le Grand Prix d’Autriche sur le circuit Red Bull Ring. La seconde manche de l’année se disputera également sur le même circuit une semaine plus tard, mais la course a été renommée « Grand Prix de Styrie. »