Ferrari dévoilera sa F1 2024 le 13 février

La Scuderia Ferrari est devenue la première écurie de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de F1, cependant, aucun détail spécifique au lancement n’a encore été dévoilé.

Ferrari dévoilera sa F1 2024 le 13 février, soit huit jours avant le début des essais de pré-saison qui se dérouleront une nouvelle fois à Bahreïn du 21 au 23 février 2024. Aucun détail n’a encore été dévoilé par l’équipe basée à Maranello concernant ce lancement, mais on s’attend à ce que la future monoplace de Charles Leclerc et Carlos Sainz soit dévoilée à Fiorano en Italie comme lors de la saison 2023.

Très certainement, le déverminage de la monoplace 2024 aura lieu sur le tracé privé de Ferrari à Fiorano dans le cadre du roulage autorisé par la FIA qui est désormais passé à 200 kilomètres (contre 100 kilomètres jusqu’en 2023).

L’an prochain, Ferrari alignera – pour une quatrième saison consécutive – Charles Leclerc et Carlos Sainz, l’Espagnol ayant été le seul pilote non Red Bull à remporter une victoire en 2023 au Grand Prix de Singapour.

Les deux pilotes seront d’ailleurs en fin de contrat à la fin de la saison 2024, et des discussions sont en cours avec les deux parties concernant une prolongation jusqu’en 2025 et au-delà.

Zhou sur ses débuts en F1 : « Je savais ce que les gens pensaient de moi »

Le Chinois Guanyu Zhou a admis en toute franchise qu’il ne pouvait pas ne pas entendre les critiques le concernant lorsqu’il a débuté sa carrière en Formule 1 en tant que titulaire chez Alfa Romeo en 2022, alors qu’il devenait le premier pilote de F1 chinois de l’histoire.

Zhou a d’abord mis un pied en catégorie reine par le biais de l’équipe Renault pour laquelle il officiait en tant que pilote d’essais en 2020, avant d’être finalement embauché par Alfa Romeo fin 2021 après avoir terminé troisième du championnat de Formule 2 cette même année. 

Mais lors de son arrivée en Formule 1, Zhou a dû essuyer de nombreuses critiques, notamment sur les réseaux sociaux où certains internautes n’hésitaient pas à dire que le Chinois n’avait obtenu son baquet que parce qu’il était un pilote payant. Des critiques que le jeune homme – âgé de 22 ans à l’époque – ne pouvait pas ne pas entendre.

« Cet hiver-là, en novembre 2021, quand Alfa Romeo a annoncé que je serai dans le baquet, je savais ce que les gens pensaient de moi. » a révélé Zhou dans un édito pour The Player’ Tribune.

« Il m’était impossible de ne pas l’entendre. Et c’était difficile, parce que j’ai travaillé toute ma vie pour une opportunité comme celle-là. Ma famille a fait beaucoup de sacrifices. Nous avons quitté la Chine pour nous installer à Sheffield quand j’avais 12 ans. Il nous a fallu tout, un peu de chance aussi, et juste avant de courir, vous entendez : ‘il ne le mérite pas, cela devrait être un tel ou un tel, il n’est là que pour l’argent’. »

« Je peux comprendre. Les gens ont le droit d’avoir leurs opinions, et il y a bien sûr beaucoup de politique en Formule 1. Je le sais aussi bien que n’importe qui. De l’extérieur, il est difficile de voir tout ce qui se passe, et je suis plus que reconnaissant d’être là où je suis – je ne perds pas de vue à quel point c’est un privilège. Mais je reste toujours une personne, un gars avec un téléphone qui peut entendre tout le bruit. »

« Au début, c’était difficile pour moi, parce que je ressentais un tel lien avec la Formule 1. J’ai été un fan pendant si longtemps et je le suis toujours. Je suis allé à tous les Grands Prix de Chine, et c’est une chose que je ferai de nouveau si je ne courrais plus, parce que c’est qui je suis. »

« Si je pouvais vous ramener dans le temps et vous montrer ma chambre, vous ririez aux éclats. J’avais des affiches de Fernando Alonso partout sur les murs. Cela ressemblait à la chambre d’un adolescent idolâtrant sa pop star préférée. Je m’asseyais devant la télé à toutes sortes d’heures bizarres, avec le volume baissé au maximum, alors que mes parents dormaient dans une autre pièce. »

« Je choisissais mes petites voitures préférées sur la table et je les poussais sur le tapis pendant que Fernando [Alonso], Michael [Schumacher] et Kimi [Raikkonen] gagnaient des courses. Je savais que c’était tout ce que je voulais faire. »

Premier pilote chinois en F1 

Guanyu Zhou
Guanyu Zhou a débuté sa carrière en F1 avec Renault en 2020

Malgré les souvenirs parfois douloureux de ses débuts en Formule 1 à cause des critiques, Zhou a ajouté que tout cela a finalement été remplacé par l’immense fierté qu’il ressentait d’être devenu le premier pilote chinois à représenter sa nation en Formule 1. 

« Etre le premier pilote chinois de l’histoire de la F1…c’est tout pour moi. Je suis tellement fier d’où je viens, du soutien que j’ai reçu de tout le monde chez moi. » a-t-il ajouté.

« Je cours pour eux. Je veux montrer que même si nous ne sommes pas connu pour le sport automobile, nous pouvons quand même être grands. Que nous pouvons être rapides. Que nous sommes une nation de course. Ce désir, cette passion, c’est ce qui a rendu le premier tour à Bahreïn [la première course de sa carrière en F1] si difficile. Dans l’ensemble, ce n’est qu’un tour sur plus d’un millier au cours de l’année, mais je voulais prouver à tout le monde – et aussi à moi-même – que j’avais ma place. Alors, j’ai simplement baissé la tête et j’ai suivi mon instinct. »

« Notre équipe avait une excellente stratégie et nous nous sommes battus pour revenir. Les derniers tours ont été fous et j’ai franchi la ligne d’arrivée en dixième position, marquant un point…c’était comme une victoire. »

« J’ai serré ma mère dans le paddock ce soir-là et je pense que nous avons tous les deux ressenti un incroyable sentiment de soulagement, du genre : nous sommes ici et nous le faisons. Ces innombrables heures d’aller et de retour en séance en espérant qu’un jour quelque chose comme ça puisse se produire, et nous étions vraiment là, en course, en F1. »

« J’ai pensé à un petit garçon ou une petite fille qui devait regarder chez moi en Chine et cela m’a rendu un peu ému. C’est toujours le cas. Ce week-end comptait tellement pour moi. »

En 2024, Guanyu Zhou pilotera de nouveau pour l’équipe Sauber aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas. Il s’agira de la troisième saison en Formule 1 pour le Chinois.

Ferrari promet une F1 2024 à 95% nouvelle

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, promet aux Tifosi une monoplace à 95% nouvelle pour la saison 2024 de Formule 1, le Français insistant cependant sur le fait qu’il ne s’agira pas d’une véritable révolution par rapport à la SF-23 de la campagne 2023.

En 2023, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs, trois points seulement derrière Mercedes. L’équipe basée à Maranello en Italie a connu une campagne faite de hauts et de bas, avec notamment plusieurs abandons qui lui ont coûté de gros points. 

La SF-23 n’a jamais été une mauvaise monoplace à proprement parler, mais la monoplace pilotée par Charles Leclerc et Carlos Sainz tout au long de la saison 2023 manquait de cohérence entre les qualifications – où elle excellait – et la course le dimanche où le rythme était moins bon. 

S’exprimant devant les médias italiens, Frederic Vasseur a tenu à préciser que la prochaine monoplace du cheval cabré ne sera pas totalement différente de la SF-23, mais que 95% des pièces seront nouvelles.

« Je ne sais pas si définir la nouvelle voiture comme révolutionnaire est le bon mot. Nous avons la même réglementation depuis trois ans et la situation ne peut pas énormément changer. » a expliqué Frederic Vasseur, cité par le magazine italien Autosprint.

« C’est une question de dixièmes de seconde, on cherche un ou deux dixièmes de performance, pas cinq. Il va certainement falloir faire un pas en avant, et on ne le sous-estime pas. Révolution est un mot que vous utilisez vous, moi je sais que nous changeons 95% de la voiture, des pièces. »

Concernant les attentes pour la nouvelle saison, le directeur de la Scuderia Ferrari estime que son équipe va « dans la bonne direction » en termes de développement, et pense qu’une certaine convergence des performances entre toutes les équipes de la grille est possible en 2024.

« En ce qui concerne les attentes, nous sommes concentrés sur nous-mêmes, nous faisons de bons progrès, mais au final, c’est toujours une question de comparaison. » a ajouté Vasseur.

« Pour le moment, le plus important est de continuer à pousser et à se développer. Les pilotes font partie du projet, ils sont pleinement impliqués dans le développement et pour l’instant nous allons dans la bonne direction. »

« Je pense que nous pouvons imaginer une certaine convergence des performances. Ce sera probablement de plus en plus difficile pour Red Bull de répéter ce qu’ils ont fait cette année. Cependant, il faut considérer qu’ils sont dans un moment positif. »

Mais bien qu’il s’attend à ce que Ferrari soit en mesure de se rapprocher de Red Bull, le Français souligne également le fait qu’en tant qu’équipe dominante Red Bull a pu passer une grande partie de ses ressources sur la monoplace de la saison prochaine bien avant tout le monde, ce qui veut dire que l’écurie de Milton Keynes pourrait avoir un avantage en début d’année encore une fois.

« Lorsque vous dominez, vous pouvez très vite vous concentrer sur le projet de l’année prochaine. Nous verrons ce qui se passera au début de l’année prochaine. » insiste Frederic Vasseur qui entamera en 2024 sa deuxième année à la tête de la Scuderia Ferrari.

« Je ne veux pas me concentrer sur Red Bull. Nous avons suffisamment à faire de notre côté. Nous comprenons bien les points faibles de la voiture de cette année, et nous sommes entièrement concentré sur leur résolution. Nous verrons donc à Bahreïn [pour les essais hivernaux] où nous en sommes. »

Les essais hivernaux de la saison 2024 de Formule 1 sont programmés à Bahreïn du 21 au 23 février sur le tracé de Sakhir, théâtre de la première manche de la saison qui débute le 02 mars.

Lawrence Stroll à la tête d’Aston Martin pour de « nombreuses années »

Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin en Formule 1, a démenti les rumeurs selon lesquelles il cherchait à se débarrasser de son équipe, l’homme d’affaires insistant sur le fait qu’il comptait rester à la tête d’Aston Martin pour encore « très longtemps ».

A la tête d’un consortium, Lawrence Stroll rachète en 2018 les actifs de l’écurie de Formule 1 Force India, qui se trouvait alors en grande difficultés financières, et crée la nouvelle écurie Racing Point. Deux ans plus tard, le milliardaire canadien prend une participation de 16,7% du constructeur automobile Aston Martin et investit 380 millions d’euros dans la marque qui remplace Racing Point en Formule 1 à partir de la saison 2021.

Stroll a depuis investi massivement dans l’équipe de F1, attirant du personnel clé et développant une toute nouvelle usine, qui a ouvert cette année sur le site existant de l’équipe à Silverstone. Le milliardaire a notamment réussi à attirer le double champion du monde Fernando Alonso qui pilote depuis 2023 aux côtés du fils de Lawrence Stroll, Lance Stroll.

En 2023, l’équipe basée à Silverstone a connu une campagne remarquable avec pas moins de huit podiums et 280 points marqués en 22 courses, ce qui a permis à l’équipe de terminer cinquième du championnat du monde des constructeurs à 22 points de McLaren.

Mais à la veille du Grand Prix de Las Vegas 2023, Aston Martin a annoncé l’arrivée en tant qu’actionnaire minoritaire de la société Arctos Partners, une société d’investissement privée possédant une expérience significative en matière d’investissement dans le sport. Cet accord donne à Arctos la propriété d’une participation minoritaire dans AMR Holdings GP Limited (AMR), la société holding de l’équipe Aston Martin.

A la suite de l’annonce de cet accord, de nombreuses rumeurs ont suggéré que le patron d’Aston Martin Lawrence Stroll cherchait à se débarrasser de son équipe de Formule 1, mais le principal intéressé a catégoriquement nié ces rumeurs, le Canadien insistant sur le fait qu’il resterait à la tête de l’équipe encore de nombreuses années.

« Vous n’allez pas dépenser des millions de livres Sterling, construire le plus grand nouveau campus en Formule 1 et embaucher 400 des meilleurs employés si vous êtes sur le point de quitter l’entreprise. » a expliqué Lawrence Stroll dans les colonnes du New York Times.

« Il ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité que j’ai intérêt à ne jamais être l’actionnaire majoritaire de cette équipe pendant très longtemps, et c’est la même chose avec le constructeur de voitures de route. Je ne vais nulle part. J’ai l’intention de diriger ces entreprises pendant de nombreuses années. Je ne suis qu’au début du voyage avec les deux. »

« L’équipe a connu un énorme succès cette saison avec huit podiums et notre plus gros total de points en tant qu’équipe, mais notre ambition collective est plus grande. » a ajouté le Canadien lors de l’annonce de l’arrivée d’Arctos.

« Arctos voit le potentiel et la valeur de ce projet alors que nous continuons à construire une équipe de Formule 1 de classe mondiale. Ils partagent notre vision de notre marque ultra-luxe et sont extrêmement passionnés par ce sport et ses perspectives. »

« Nous investissons dans l’infrastructure, les ressources humaines et les processus, et c’est le moment idéal pour renforcer en profondeur l’expertise opérationnelle et l’expérience stratégique d’Arctos. Ensemble, nous continuerons à faire avancer cette équipe et à bâtir un avenir encore plus brillant et prospère. »

Il est bon de noter que cet investissement n’a pas encore été officiellement finalisé, ce qui devrait être fait avant la fin de l’année 2023. 

Alpine finalise la prise de participation de 24% de son capital

Renault Group et Alpine ont annoncé le « closing » de l’opération annoncée le 26 juin 2023, qui consiste en l’investissement de 200 millions d’euros au capital d’Alpine Racing Ltd (basée en Angleterre) par Otro Capital, dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %, visant à soutenir la stratégie de croissance d’Alpine et ses ambitions sportives en Formule 1. En outre, Alec Scheiner, co-fondateur et associé d’Otro Capital, a rejoint le conseil d’administration d’Alpine Racing Ltd.

La transaction valorise Alpine Racing Ltd à environ 900 millions de dollars à la suite de cet investissement qui permettra à Alpine de développer son image en Formule 1 à l’échelle mondiale et dans des domaines tels que les médias, le sponsoring, la billetterie, l’hospitalité, la gestion des droits commerciaux, les licences et le merchandising.

Le 17 octobre 2023, Otro Capital a annoncé l’arrivée d’athlètes et d’investisseurs sportifs internationaux, vainqueurs de championnats dans son groupe d’investisseurs qui comprend RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments. L’arrivée de ces investisseurs de premier plan renforce le partenariat stratégique entre Otro et Alpine F1, combinant une expertise dans différents domaines de l’écosystème sportif et permettant à Alpine F1 d’atteindre de nouveaux fans :

  • Patrick Mahomes, quart-arrière des Chiefs de Kansas City, deux fois MPV de la NFL et deux fois MVP du Super Bowl.
  • Travis Kelce, ailier rapproché des Chiefs de Kansas City, huit fois consécutif au ProBowl de la NFL et deux fois champion du Super Bowl.
  • Rory McIlroy, quatre fois vainqueur d’un championnat majeur de golf et actuellement classé #2 au monde. Rory a investi par l’intermédiaire de Symphony Ventures Capital, un partenariat qui soutient les entreprises innovantes dans les domaines de la santé, de la technologie et du sport.
  • Anthony Joshua, médaillé d’or olympique de boxe et deux fois ancien champion du monde unifié des poids lourds.
  • Trent Alexander-Arnold, footballeur international anglais et champion de Premier League avec le Liverpool FC (Royaume-Uni).
  • Juan Mata, joueur de football professionnel, vainqueur de la Coupe du monde et de l’Euro avec l’équipe nationale espagnole. Ancien joueur de Manchester United et de Chelsea. Cofondateur de l’organisation Common Goal.
  • Roger Ehrenberg, fondateur d’Eberg Ventures, investisseur dans les Marlins de Miami et le Real Salt Lake.

Pour rappel : Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.

Chez McLaren, Stella ne veut pas créer de « fausses attentes » pour 2024

Le team principal de l’équipe McLaren, Andrea Stella, préfère mettre en garde quant à la création de « fausses attentes » pour la saison 2024 afin d’éviter que la réalité ne touche son équipe de façon violente au début de la prochaine saison de F1 si jamais la future monoplace de Woking est mal née.

Après avoir lutté durant les premières manches de la saison 2023, l’équipe McLaren a connu un revirement spectaculaire à partir du Grand Prix d’Autriche où une mise à jour majeure a été introduite sur la MCL60 de Lando Norris, et une course plus tard sur celle de son coéquipier Oscar Piastri.

A partir de ce moment, McLaren a inscrit 285 points en quatorze courses et a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs 2023, largement devant Alpine mais aussi Aston Martin qui a pourtant décroché huit podiums tout au long de l’année et qui se battait pour la deuxième place au championnat du monde en début de saison.

Pour 2024, l’équipe basée à Woking au Royaume-Uni est donc largement considérée comme étant l’une des écuries de la grille capable de rattraper le retard sur Red Bull Racing, mais Andrea Stella met en garde contre des attentes trop élevées en début de saison.

« Finalement, en Formule 1 nous avons le luxe d’être assez quantitatifs. Vous voyez quels genres de progrès vous faites dans la soufflerie et les simulations informatiques, et vous savez en quelque sorte qu’un certain rythme vous permettra d’être deuxième ou à une demi-seconde ou sept dixièmes du meilleur en début de saison. » a expliqué Stella, cité par Motorsportweek.

« En réalité, nous savons que si nous souhaitons conserver notre compétitivité la saison prochaine, nous devons avoir une demi-seconde entre les mains. Sinon, c’est comme ce que l’on a vu en fin de saison, on aura l’impression de reculer. C’est juste parce que vous êtes stable et que tout le monde rattrape son retard. »

« Nous allons donc d’abord examiner les données. Nous connaissons déjà à peu près ces données, mais je ne les commenterai pas. Sur cette base, nous positionnerons toute l’équipe en interne et en externe. Nous ne devons pas créer de fausses attentes, car la réalité se présente alors de manière violente, et nous ne voulons pas nous retrouver dans cette position. »

En même temps, l’Italien estime également que trop minimiser les espoirs pourrait s’avérer être contre-productif, notamment si la monoplace 2024 sera capable d’aller se battre aux avant-postes.

« En même temps, nous ne voulons pas trop minimiser l’importance et découvrir ensuite que nous n’étions pas prêts à nous battre aux avant-postes et que nous n’avons pas pris les bonnes décisions à cause de cela. Donc, nous devons rester fidèles aux données, être réaliste et honnête, c’est notre philosophie. » a ajouté Stella.

L’ancien pilote de F1, Giedo van der Garde, annonce sa retraite du sport auto

Le Néerlandais Giedo van der Garde – qui a piloté en Formule 1 pour l’écurie Caterham lors de la saison 2013 – a annoncé en cette fin d’année qu’il mettait un terme à sa carrière en sport automobile à l’âge de 38 ans.

Van der Garde eu une carrière variée dans le sport automobile, concourant pour l’équipe Caterham F1 en 2013 avant de se lancer dans une carrière de voiture de sport en 2016, après avoir passé une année en tant que pilote de réserve de Sauber en F1 en 2014 et une année supplémentaire sans courir. Plus récemment, le Néerlandais a participé aux 6 Heures de Portimao dans le championnat du monde d’Endurance avec l’équipe United Autosports.

Désormais âgé de 38 ans, Giedo van der Garde a annoncé sa retraite sur ses réseaux sociaux et a justifié son choix dans une courte vidéo adressée à ses fans :  « Tout a commencé avec de la passion, juste moi et mon père. C’était juste de la course pure. Ensuite, nous sommes partis à travers le monde pour le conquérir. »

« La course est devenue ma vie, j’ai rencontré de nouveaux rivaux, je me suis fait de nouveaux amis, j’ai gagné quelques courses, j’en ai perdu quelques-unes, puis j’ai réalisé mon rêve [la F1]. Puis, je suis tombé, mais je me suis relevé, car la passion était toujours là. »

« Encore une fois, je me suis fait de nouveaux amis, j’ai gagné des courses et j’ai même conquis à nouveau le monde. Mais désormais, c’est un nouveau monde. Un monde dans lequel je suis moi-même papa, un monde qui tourne autour de ma merveilleuse famille et de l’amour de ma vie [sa femme]. »

« Un monde dans lequel j’ai trouvé de nouvelles passions et de nouveaux défis à découvrir. C’est pourquoi aujourd’hui, je dis au revoir à la course. Un peu triste ? Peut-être, mais fier et heureux tout de même. Tout s’est plutôt bien passé. Merci à vous tous qui avez rendu cela possible. Les années ont passé en un éclair, mais je m’en souviendrai pour toujours. »

Giedo van der Garde gardera toutefois un pied en Formule 1 puisque le Néerlandais est consultant pour le diffuseur Viaplay.

https://twitter.com/i/status/1735977993288220977

Valtteri Bottas sur la plage en mode ‘Baywatch’ (vidéo)

Le pilote Sauber Valtteri Bottas a décidément bien changé depuis son départ de l’écurie Mercedes, le Finlandais ayant une nouvelle fois affolé les réseaux sociaux après la publication d’une courte vidéo (voir au bas de l’article) dans laquelle il se prend pour David Hasselhoff dans la série à succès « Baywatch » (Alerte à Malibu en Français).

Après avoir créé la surprise dans le paddock de la Formule 1 en 2022 en dévoilant son nouveau look « Coupe Mulet, moustache et débardeur »,Valtteri Bottas a récemment affolé les réseaux sociaux en publiant une photo de lui les fesses à l’air allongé dans une rivière.

Cette photo a d’ailleurs fait couler tellement d’encre que le pilote Sauber a décidé d’aller plus loin en lançant son propre calendrier 2024 dans lequel il s’affiche nu pour vous présenter les douze mois de l’année 2024.

Intitulé BOTTASS 2024, ce calendrier a déjà été vendu à plusieurs milliers d’exemplaires et les fonds récoltés ont été reversés à la recherche sur le cancer de la prostate. Une belle initiative de la part du très sympathique pilote finlandais qui ne se prend pas trop au sérieux dans le milieu parfois un peu trop rigide de la Formule 1. 

Cette semaine – alors que la Formule 1 est en pause pour la traditionnelle trêve hivernale – Bottas a publié une vidéo de lui courant sur une plage californienne en slip de bain sur la musique de la série « Baywatch ». Une vidéo qui, au moment d’écrire ces quelques lignes, a déjà été vue plus de 600 000 fois sur le réseaux X. (Vous devrez peut-être  cliquer sur le lien ci-dessous pour voir la vidéo directement sur Instagram).

 

Horner l’assure, les deux F1 sont identiques chez Red Bull !

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’y a jamais eu de différence entre les deux monoplaces dans son équipe et que c’est au coéquipier de Max Verstappen de faire un meilleur travail pour tenter de battre « la machine » qu’est devenu le Néerlandais au fil des années.

En 2023, Max Verstappen a une fois de plus écrasé son coéquipier Sergio Perez avec pas moins de dix-neuf victoires pour le Néerlandais contre deux pour le Mexicain. En fin de saison, Max Verstappen a donc décroché son troisième titre mondial en F1 avec 290 points d’avance sur son coéquipier deuxième du championnat.

Tout au long de l’année, Sergio Perez a beaucoup souffert de la comparaison avec Max Verstappen, notamment à partir du Grand Prix de Miami où Red Bull a introduit une mise à jour sur la RB19, ce qui a eu un impact sur le comportement de la monoplace qui ne correspondait plus au style de pilotage de Perez.

A partir de là, Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec plusieurs éliminations dès la Q1 en qualifications et plusieurs crashs qui n’ont fait que rendre la situation encore plus douloureuse pour lui. 

Au cours des dernières années, Max Verstappen a détruit tous ses coéquipiers chez Red Bull et certains comme Pierre Gasly n’ont pas hésité à critiquer le fait que toute l’équipe était entièrement tournée vers Verstappen et qu’il ne disposait pas des mêmes outils pour se battre en piste.

Mais une fois de plus, Christian Horner a assuré que les deux monoplaces étaient parfaitement identiques et que c’était simplement l’acharnement de Max Verstappen tout au long de l’année qui a rendu la vie si difficile à Sergio Perez et à d’autres avant lui.

« Nous alignons toujours les voitures les plus compétitives possibles. Il n’y a jamais de différence entre les deux voitures. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Nous avons eu une époque avec Sebastian [Vettel] où il était incroyablement dominant, et c’était difficile d’être son coéquipier. Maintenant avec Max, c’est exactement la même chose. »

« C’est une machine. Il est sans doute certainement le meilleur pilote actuellement en Formule 1, en tant que triple champion du monde, et être son coéquipier est incroyablement difficile. Si vous n’êtes pas fort psychologiquement, vous ne pourrez pas faire face en étant son coéquipier, c’est aussi simple que ça. »

« Il est juste implacable en termes de rythme, dans la façon dont il opère, et je pense que cela a été l’un des points positifs de Checo [Sergio Perez]. Il a eu la force de caractère de gérer cela. Nous l’avons vu [Verstappen] en quelque sorte briser les autres [coéquipiers] dans le passé. C’est un travail difficile d’être son coéquipier. »

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull envisageait un jour de jumeler Max Verstappen – qui est sous contrat jusqu’en 2028 – avec un jeune pilote, Horner a répondu : « Les attentes envers les pilotes Red Bull sont si élevées qu’il serait injuste de placer un pilote junior chez Red Bull. »

« C’est le luxe d’avoir AlphaTauri [l’équipe sœur de Red Bull]. Elle nous a fourni Max, Seb, Ricciardo, donc beaucoup de nos pilotes au fil des années sont issus d’AlphaTauri. »

Perez doit être plus régulier

En 2024, Sergio Perez entamera sa quatrième et dernière année de contrat avec Red Bull aux côtés de Max Verstappen, et lorsqu’on demande à Horner dans quel domaine le Mexicain devra s’améliorer pour être en mesure de battre enfin son coéquipier, le Britannique a répondu : « Sa plus grande résolution serait de régler ses qualifications. Cela a été son talon d’Achille à certains moments cette année. S’il peut le faire, alors que son rythme de course est toujours fort, il courra très bien. »

« Nous avons besoin qu’il se qualifie plus près de l’avant, plus près de Max et qu’il le mette sous pression. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’il disparaisse à certains moments du championnat et qu’il n’ait pas cette régularité. »

« Il a terminé deuxième cette année, troisième l’année dernière et quatrième l’année précédente, donc il est sur la bonne trajectoire. » a ajouté Horner.

Jenson Button engagé à temps plein en WEC en 2024

Le champion du monde de F1 2009, Jenson Button, va reprendre le volant à temps plein à partir de 2024 dans le championnat du monde d’Endurance (WEC) en rejoignant l’équipe Hertz Team Jota dans la catégorie hypercar.

Jenson Button, qui a pris le départ de plus de 300 courses en Formule 1, remporté 15 courses et le titre mondial en 2009, a disputé pour la dernière fois une saison complète dans la série Super GT basée au Japon en 2019 – après avoir récemment effectué une série de sorties ponctuelles dans plusieurs catégories différentes.

L’année prochaine, Jenson Button rejoindra l’équipe Hertz Team Jota en WEC, pilotant l’une des deux Porsche 963 avec son compatriote britannique Philip Hanson et le pilote danois Oliver Rasmussen.

Cela donnera à Jenson Button l’occasion de s’attaquer à certaines des courses d’endurance les plus célèbres du sport automobile, notamment les 24 Heures du Mans, tout en visitant certains des tracés où il a couru au cours de sa carrière en F1, comme à Imola, Spa, Interlagos, Austin, Fuji ou encore Sakhir.

Button a couru pour Williams, Benetton/Renault, BAR/Honda, Brawn GP et McLaren entre 2000 et 2017 en Formule 1, le Britannique passant ensuite au Super GT et remportant ce championnat en 2018.

Depuis, il a combiné son travail d’expert pour Sky Sports F1 avec des sorties sporadiques en DTM, British GT, Extreme E (où il dirige sa propre équipe), le championnat Nitro Rallycross et le championnat américain IMSA SportsCar.

Jenson Button est également apparu dans l’édition 2023 des 24 heures du Mans, au volant de la voiture de course Chevrolet Cup Series modifiée de la NASCAR.

Brown a eu du mal avec les critiques entourant le départ de Ricciardo

Le PDG de McLaren, Zak Brown, admet que les critiques extérieures que McLaren a pu recevoir lorsque l’équipe a pris la décision de se séparer de Daniel Ricciardo ont été difficiles à encaisser.

En 2022, McLaren a pris la décision de rompre le contrat de Daniel Ricciardo avant son terme après deux saisons compliquées pour l’Australien qui n’a jamais réussi à battre son coéquipier Lando Norris. Après avoir été devancé de 45 points par Lando Norris lors de sa première année dans l’équipe, Ricciardo a été battu par le Britannique en 2022, n’accumulant que 37 points contre 122.

Les mauvais résultats de l’Australien ont donc obligé McLaren à rompre son contrat un an avant son terme pour le remplacer par son compatriote Oscar Piastri à partir de la saison 2023 et obligeant Ricciardo à retourner dans un premier temps chez Red Bull en tant que pilote de réserve faute de places disponibles sur la grille.

Daniel Ricciardo a ensuite eu l’opportunité en plein milieu de la saison 2023 de devenir pilote titulaire chez AlphaTauri en remplacement du Néerlandais Nyck de Vries, remercié par Red Bull après un début de saison décevant.

Revenant sur le départ de Daniel Ricciardo de son équipe, Zak Brown a admis que les critiques du monde extérieur ont été très difficiles à encaisser, notamment parce que les gens ne savaient à l’époque ce qui se passait en interne : « Se séparer de Daniel a été très difficile, parce que j’aime beaucoup Daniel, c’est un bon gars. » a expliqué Zak Brown dans le podcast Track Limits.

« Mais cela n’a tout simplement pas fonctionné, et ce n’était pas le plan directeur, donc c’était une situation très difficile. Surtout quand une chose comme ça devient très publique, chacun à son opinion, et 99% des gens ne savent pas vraiment ce qui se passe dans les coulisses. »

« Donc, se faire accuser de certains comportements..alors qu’ils ne sont tout simplement pas informés, mais c’est comme ça quand on est sous les projecteurs. Tout le monde a une opinion, mais ils n’ont pas les faits, c’était donc très difficile. »

McLaren a pris la décision de remplacer Daniel Ricciardo par un jeune pilote débutant en la personne d’Oscar Piastri. L’Australien – qui a débuté sa carrière en Formule 1 en 2023 – a clairement dépassé les attentes avec deux podiums et une victoire en course Sprint au Qatar.

Zak Brown estime pour sa part que l’arrivée de Piastri en remplacement de Ricciardo a permis de placer Lando Norris dans une situation inconfortable, alors que le Britannique n’a finalement jamais été inquiété par Ricciardo au cours des deux dernières années.

« Je ne pense pas nécessairement que Piastri apporte quelque chose de différent, Mais Lando [Norris] n’a pas été régulièrement défié par son coéquipier ces deux dernières années. » a ajouté l’Américain.

« En passant, c’est formidable de voir Daniel réussir si bien chez AlphaTauri parce que c’est un gars formidable. C’est un bon gars. »

« Mais je pense que Oscar garde Lando sur ses gardes. Je pense que l’avantage est qu’ils aiment avoir une voiture de course similaire, donc nous recevons des retours cohérents de la part des deux. La dernière chose que vous souhaitez, c’est d’avoir deux pilotes dont l’un dit qu’il y a du sous-virage et l’autre dit qu’il y a du survirage. Que faites-vous avec ça ? »

« Je pense donc que nous bénéficions d’avoir deux pilotes très rapides et très techniques et que nous avons un expérimenté et un rookie, c’est juste que notre gars expérimenté se trouve être assez jeune. »

En 2023, l’équipe McLaren a terminé quatrième du championnat du monde des constructeurs après avoir fait des progrès remarquables à partir du Grand Prix d’Autriche où une grande mise à jour a été introduite sur la MCL60. 

AlphaTauri devient (provisoirement ?) ‘AlphaTauri RB’ en 2024

La FIA a dévoilé ce vendredi 15 décembre la liste des équipes engagées pour la saison 2024 de Formule 1, ce qui nous permet de connaître les noms de chaque écurie pour la prochaine campagne qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Alors que l’on s’attendait à un changement de nom radical du côté de chez AlphaTauri pour la saison 2024, on apprend finalement que le changement ne sera que minime puisque l’écurie sœur de Red Bull a été inscrite sur la liste des engagés sous le nom « Scuderia AlphaTauri RB », mettant ainsi un terme à toutes les rumeurs qui ont circulé sur le net ces derniers mois. Cependant, il n’est pas à exclure un éventuel changement de nom avant le début de la saison 2024 (peut-être lors de la présentation de la nouvelle monoplace en début d’année).

En épluchant cette liste des engagés 2024, on peut également constater que l’écurie Sauber (qui a vu son partenaire titre Alfa Romeo quitter la F1 à la fin de la saison 2023) s’appelle désormais Stake F1 Team Kick Sauber comme révélé ici un peu plus tôt dans la journée.

Enfin, l’équipe Aston Martin s’appellera désormais Aston Martin Aramco Formula One Team après que la société pétrolière soit devenue sponsor titre de l’écurie du constructeur britannique pour cinq années à partir de la saison 2024 (à lire ici).

Pour les autres équipes de la grille, pas de changement d’identité en 2024 avec Mercedes, Ferrari, McLaren, Alpine, Red Bull, Williams et Haas qui garderont exactement la même identité qu’en 2023 la saison prochaine.

Liste des engagés en F1 en 2024

Sauber dévoile sa nouvelle identité en attendant l’arrivée d’Audi en F1

L’écurie Sauber – anciennement Alfa Romeo-Sauber – a dévoilé sa nouvelle identité à la veille de la saison 2024 de Formule 1. L’équipe basée en Suisse, et qui deviendra Audi à partir de la saison 2026, a été rebaptisée Stake F1 Team Kick Sauber pour les saisons 2024 et 2025.

La marque Kick.com est déjà apparue sur la carrosserie de la C43 de l’équipe de F1 lors de certaines courses cette année, après avoir été annoncée comme partenaire majeur au début de la saison de F1 2023. L’annonce d’aujourd’hui renforce donc encore les liens étroits entre l’équipe de F1 et la plateforme de streaming qui a connu une énorme croissance exponentielle depuis son lancement l’année dernière.

« Sauber a toujours eu pour objectif d’innover, de briser les moules et de défier les conventions. Le partenariat avec Kick.com est la démonstration la plus récente et la plus audacieuse de la philosophie qui nous anime. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’écurie Sauber.

« Kick.com redéfinit la manière dont la diffusion en direct est effectuée et adoptera la même approche disruptive dans le monde de la Formule 1. Avec Kick.com, notre objectif est de franchir une nouvelle étape en trouvant des moyens nouveaux et innovants de nous rapprocher de nos fans. »

Pour rappel, le constructeur Alfa Romeo était le sponsor titre de l’écurie Sauber jusqu’en 2023. La marque italienne a pris la décision de quitter la Formule 1 à la fin de la campagne 2023, alors que Audi – désormais propriétaire de l’écurie – débarquera en F1 à partir de la saison 2026 et continuera d’utiliser un châssis développé par Sauber.

Nouvel album ‘Antoine le Pilote au Grand Prix de France’

Après le Grand Prix de Monaco et celui de Nice, voilà qu’Antoine le pilote revient courir sur le circuit Paul Ricard, pour un Grand Prix de France très particulier disputé uniquement par des pilotes français.

Ni Ayrton, ni Max, ni même Lewis ne sont au départ de cette prestigieuse course mais plutôt une pléiade de pilotes, tous exclusivement de nationalité française, parmi les plus prestigieux de l’histoire de la Formule 1. Dès lors, Antoine, au volant de sa mythique Matra MS 120, dont le moteur V12 émet un son si mélodieux, pourra-t-il venir à bout de Alain, le quadruple champion du monde ou de Esteban le prometteur espoir tricolore ?

Encore une aventure bien ficelée, dessinée de main de maître par Yvon Amiel, qui n’hésite pas à mélanger les époques et les voitures de toutes les générations, comme à son habitude, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. 

Le décodeur, en fin d’album, permet de remettre chaque élément dans le bon ordre et dévoile l’attachement de l’auteur et de son personnage pour l’iconique circuit Paul Ricard.

Un mot sur l’auteur…

Yvon Amiel, que Jean Graton (le créateur de la BD Michel Vaillant) qualifiait de « Vaillant collègue » a réussi à créer avec Antoine le Pilote, un personnage presque aussi incontournable que celui de son illustre prédécesseur ! Tous les passionnés de course automobile connaissent ses albums où voitures et pilotes, toutes générations confondues, se livrent des duels épiques sur des pistes et des circuits bien réels.

À partir de ses dessins, Yvon Amiel a su également créer un univers artistique représenté par ses statues et ses figurines de pilotes de course. L’Automobile Club de Monaco ne s’y est pas trompé en récompensant les vainqueurs du Grand Prix de Monaco Historique avec les personnages issus des aventures d’Antoine le Pilote.

En 2021, la Collection du prince de Monaco a accueilli une exposition des créations d’Yvon Amiel depuis les Arts Cars et les tableaux jusqu’à la fameuse Lotus d’Ayrton Senna, directement inspirée du best-seller Antoine au Grand Prix de Monaco.

Disponible à la vente depuis le 11 décembre 2023, « Antoine au Grand Prix de France » (15 € – 48 pages – (éditions Giletta) – est à coup sûr le cadeau idéal pour les fêtes de fin d’année pour les petits et les grands passionnés de sport automobile.

Carlos Sainz veut voir une Scuderia Ferrari plus constante en 2024

Carlos Sainz estime que Ferrari méritait de terminer troisième au championnat du monde des constructeurs derrière Mercedes cette saison, notamment parce que l’écurie de Brackley a été bien plus constante tout au long de l’année.

La Scuderia Ferrari a terminé troisième du championnat constructeurs en 2023 avec seulement trois points d’écart avec Mercedes et, bien que la SF-23 était une monoplace plus rapide que la W14, l’équipe italienne a perdu de nombreux points tout au long de la saison à cause de plusieurs abandons [trois abandons pour Charles Leclerc + une disqualification à Austin et deux abandons pour Carlos Sainz].

Chez Mercedes, Lewis Hamilton a subi un seul abandon cette saison au Grand Prix du Qatar et a lui aussi été disqualifié des résultats du Grand Prix des Etats-Unis pour les mêmes raisons que Charles Leclerc [à lire ici]. De l’autre côté du garage, George Russell quant à lui a subi quatre abandons en 22 courses.

Bien qu’il souligne les grands progrès réalisés par Ferrari tout au long de la saison 2023, Carlos Sainz estime que Mercedes a finalement été plus constante malgré une monoplace moins rapide sur le papier : « Je pense que c’est juste [de terminer derrière Mercedes,ndlr]. Je pense que nous avons eu des moments où nous étions plus rapides, mais Mercedes a aussi eu ses moments où ils étaient plus rapides. » a expliqué Sainz, cité par Racer.

« Dans l’ensemble, il s’agissait peut-être un peu de la fiabilité ici et là. Je pense que nous avions une voiture un peu plus rapide, mais ils ont été un peu plus constants que nous. »

« Quoi qu’il en soit, je pense que c’est une saison où l’équipe a fait beaucoup de progrès. Je pense que nous avons beaucoup appris de cette voiture, de ces pneus. Nous avons terminé la saison beaucoup plus forts par rapport au début. »

« Je pense que c’est une chose sur laquelle nous pouvons compter pour la saison prochaine, en espérant avoir un package un peu plus compétitif. »

Au cours de la saison 2023, Ferrari n’a pas pu participer à deux Grands Prix; le premier avec Sainz au Qatar où l’Espagnol a dû abandonner avant même de pouvoir placer sa monoplace sur la grille, tandis que Leclerc a lui aussi abandonné avant le départ du Grand Prix du Brésil après avoir été victime d’une fuite hydraulique sur sa monoplace dans le tour de formation.

Carlos Sainz estime que ces deux « forfaits » ne devront certainement pas se reproduire à l’avenir car ils ont évidemment coûté de nombreux points à Ferrari cette année : « Oui, à 100% [cela ne doit pas se reproduire]. » a répondu le Madrilène.

« En même temps, je préfère une équipe qui montre des progrès en termes de rythme, d’apprentissage des pneumatiques avec une voiture qui de toute façon ne se bat pas pour le championnat, qu’une ou deux courses de fiabilité. Mais bien sûr, nous voulons avoir l’ensemble du package – nous devons également améliorer la façon dont nous arrivons à la fin de la saison. »

« Bien sûr, le problème au Qatar, le problème à Vegas avec le problème que nous avons eu avec le changement de châssis le vendredi [Sainz a percuté une plaque d’égout en essais libres], cela n’a pas aidé notre fiabilité et nos points. »

« C’est quelque chose dont on peut apprendre mais en même temps, je suis fier de la façon dont l’équipe a progressé tout au long de la saison. » a conclu l’Espagnol dont le contrat avec Ferrari arrivera à son terme à la fin de la saison 2024.

Aramco devient sponsor titre d’Aston Martin en Formule 1

A partir de la saison 2024 de Formule 1, la société Aramco devient sponsor titre de l’équipe Aston Martin après avoir signé une prolongation à long terme de leur partenariat (cinq années). À partir du 1er janvier 2024 donc, l’équipe basée à Silverstone sera connue sous le nom d’Aston Martin Aramco Formula One Team.

« Nous sommes très fiers de poursuivre et de renforcer notre partenariat fructueux avec Aramco. » a déclaré Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe Aston Martin.

« Nous entretenons déjà une relation stratégique importante et leur soutien en tant que partenaire titre pour les cinq prochaines années est une démonstration claire de notre ambition commune. »

« Depuis 2022, ils jouent un rôle clé dans l’aventure d’Aston Martin en Formule 1 et leur contribution ne fera que devenir encore plus significative dans les années à venir. »

« Nous travaillons ensemble sur plusieurs initiatives clés, notamment le développement de carburants avancés pour 2026, lorsque nous commencerons notre partenariat avec les groupes motopropulseurs d’usine Honda. »

« L’expertise et les produits d’Aramco apporteront une réelle contribution à nos performances sur la piste et ajouteront une valeur significative dans de nombreux autres domaines de notre organisation, en particulier dans notre nouveau campus technologique AMR. »

Jusqu’en 2023, c’est la société Cognizant qui était sponsor titre de l’écurie Aston Martin en Formule 1 avec notamment une présence accrue du logo sur les monoplaces et les équipements de l’équipe du constructeur britannique.

Vowles ne s’attendait pas à voir Williams terminer septième en 2023

Le directeur de Williams, James Vowles, admet que voir son équipe terminer septième au championnat du monde des constructeurs en 2023 a été mieux que ce à quoi il s’attendait en début de saison lorsqu’il a débuté son travail à Grove.

Après avoir terminé en tant que lanterne rouge du classement constructeurs l’année précédente, l’équipe Williams a fait des progrès remarquables en 2023 et a inscrit 28 points en 22 courses – dont 27 rien que pour Alex Albon. Les bonnes performances de la FW45 ont donc permis à Williams de se classer septième au championnat du monde des constructeurs cette saison, trois points devant AlphaTauri, douze points devant Alfa Romeo et seize points devant Haas.

S’exprimant lors du week-end du Grand Prix de Las Vegas en conférence de presse aux côtés des patrons de Mercedes, McLaren et Ferrari, James Vowles a déclaré : « Je pense que c’est mieux que ce que j’espérais. Mais il ne faut pas oublier que je suis assis sur un canapé aux côtés des gens qui se battent pour des podiums et des victoires. »

« Nous avons les quatre premiers du championnat tous alignés à côté de moi et c’est en quelque sorte l’aspiration d’arriver quelque part là-bas. La réalité derrière tout cela est qu’il y a des équipes cette année parmi lesquelles – McLaren et AlphaTauri – mettent d’énormes performances sur la voiture et commencent à se battre avec les géants. »

« Nos aspirations sont clairement de continuer à avancer comme nous l’avons fait. Aujourd’hui, Williams n’a plus marqué de points depuis les vacances d’été, mais nous avons marqué dans la plupart des événements où nous avions la capacité de marquer. »

« C’est donc une situation très différente de celle où nous nous trouvions il y a douze mois. Mais comme je l’ai dit, notre aspiration est de continuer à progresser sur la grille, au-delà de là où nous en sommes actuellement, et cela  va demander beaucoup d’efforts. »

2023 était la première saison de Vowles en tant que team principal d’une équipe de Formule 1, après que le Britannique ait passé plusieurs années chez Mercedes en tant que stratège en chef. Le désormais patron de l’équipe Williams a donc tout naturellement rendu hommage au patron de Mercedes, Toto Wolff, avec qui il a pu travailler durant de longues années au sein de l’une des équipes les plus fortes de la dernière décennie.

« J’ai eu de la chance…ce n’est pas parce que Toto, Fred [Vasseur] et Zak [Brown] sont assis ici. Mais j’ai eu de la chance d’avoir autour de moi des gens qui m’ont aidé dans ce voyage. » a insisté Vowles.

« J’ai appris beaucoup de choses grâce à Toto. Tous [les conseils] ne sont pas utilisés, car certains d’entre-eux sont plutôt nuls pour être honnête. Mais j’ai appris beaucoup de choses grâce à Toto au cours de ce voyage. »

« Blague à part, je veux dire que Toto m’a vraiment pris sous son aile et m’a appris beaucoup de choses que je devais savoir et beaucoup de trous et de lacunes que j’ai encore aujourd’hui. J’ai beaucoup de rattrapage à faire par rapport à mes pairs qui ont l’expérience dans ce domaine. »

« C’est un environnement dans lequel j’espère montrer au monde que j’ai mérité cette place. Mais j’ai énormément à faire à l’avenir pour m’assurer que Williams soit une équipe sérieuse et qui peut revenir à l’avant. »

« Et ce n’est jamais l’oeuvre d’une seule personne. Cela ne fonctionne tout simplement pas de cette façon. C’est le travail de 800 à 1000 personnes en coulisses qui accomplissent tout le travail vraiment difficile et qui amène là où vous en êtes en tant qu’organisation. Notre travail [en tant que chef d’équipe] consiste simplement à nous assurer que nous montrons à peu près la bonne direction. » a conclu Vowles.

Ferrari et Philip Morris lancent le « Ferrari E-Lab »

Ayant toujours l’ambition de devenir neutre en carbone d’ici 2030, Ferrari s’est associé avec son partenaire historique Philip Morris International pour explorer des solutions technologiques durables liées à l’énergie en ouvrant le Ferrari E-Lab.

Le Ferrari E-Lab, en collaboration avec PMI, réunira les capacités technologiques des deux sociétés pour rechercher et explorer de nouvelles technologies liées à l’énergie qui pourraient soutenir le parcours de décarbonation de leurs installations de production respectives à Maranello et Crespellano, situées à 30 km l’une de l’autre dans la Région Émilie-Romagne.

Le partenariat vise à évaluer les solutions clés contribuant à l’électrification industrielle dans la production, le stockage et la transformation des énergies renouvelables. La première étude explorera la viabilité des technologies de stockage d’énergie de longue durée et devrait être achevée d’ici le troisième trimestre 2024.

« À l’occasion du 50e anniversaire de notre partenariat, Ferrari et PMI partagent le désir de faire évoluer leur travail ensemble dans un esprit d’innovation ouverte. » a déclaré Benedetto Vigna, PDG de Ferrari.

« Nos entreprises collaboreront à la recherche de nouvelles solutions technologiques pour développer et optimiser l’utilisation de l’énergie dans nos processus industriels. Nous pouvons apprendre beaucoup en réunissant des équipes hautement spécialisées et issues de différents secteurs. »

« Nous sommes impatients de collaborer avec Ferrari alors que nous continuons à mettre en œuvre notre stratégie et notre approche en trois volets en matière de décarbonation, qui comprennent la réduction de la consommation de combustibles fossiles, le passage aux énergies renouvelables et la compensation des émissions inévitables. Nous sommes particulièrement intéressés par l’exploration du potentiel que l’électrification industrielle pourrait jouer dans notre stratégie. » a ajouté Scott Coutts, vice-président des opérations chez PMI.

BP va aider Alpine F1 à réduire son empreinte carbone à Enstone

Le pétrolier bp a signé un accord avec l’écurie Alpine en F1 pour soutenir l’équipe vers la neutralité carbone sur le site d’Enstone (Royaume-Uni), où elle conçoit, développe, fabrique et construit des pièces et systèmes pour ses monoplaces de Formule 1.

Cette collaboration verra bp déployer son matériel de mesure et d’analyse de données pour évaluer de manière exhaustive la consommation d’énergie et identifier les domaines d’optimisation des infrastructures à Enstone. Le système DIGBOX utilise des algorithmes de « repérage » intelligents apprenant le comportement des bâtiments et recherchant des données en temps réel pour augmenter l’efficience énergétique et accroître la résilience.

Ainsi, bp offrira des conseils sur la réduction de consommation d’énergie et sur des solutions économiques et sans émissions pour aider l’équipe Alpine à réduire son empreinte carbone.

« Nous sommes fiers de poursuivre notre partenariat avec bp avec notre confiance mutuelle bâtie au fil des années. L’expertise et les technologies innovantes de bp nous aideront désormais à prolonger notre démarche de développement durable en dehors de la piste, grâce à un aperçu en temps réel de la consommation d’énergie de notre centre technique d’Enstone. » a déclaré Rob White, directeur des opérations d’Enstone.

« En collaboration avec bp, nous nous efforcerons de réduire l’impact environnemental de nos activités sur le site afin de créer un héritage durable d’excellence allant bien au-delà des circuits. »

Partenaire d’Alpine depuis 2017, bp travaille au développement de tous les fluides et carburants requis par les monoplaces de l’écurie Alpine en Formule 1 ainsi que sur une gamme de produits industriels utilisés à Enstone.

bp œuvre également au développement des carburants 100 % durables requis par le règlement technique de la FIA de la saison 2026 – bien avant la date d’entrée en vigueur de ces exigences.

Alonso regrette de ne jamais avoir travaillé avec Adrian Newey en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec l’ingénieur Adrian Newey dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 chez Minardi.

Au cours de sa carrière en Formule 1, Fernando Alonso est passé par plusieurs écuries de la grille dont Minardi, Renault, Ferrari, McLaren, Alpine et actuellement Aston Martin. Depuis ses débuts en 2001, le pilote espagnol n’a jamais eu l’occasion de travailler aux côtés du directeur technique de Red Bull Adrian Newey, l’ingénieur britannique étant considéré comme une véritable référence en catégorie reine.

Plus tôt cette année, Adrian Newey avait même révélé que Fernando Alonso était l’un des deux pilotes avec lesquels il aurait aimé travailler dans sa carrière en Formule 1 : « Travailler avec Fernando ou Lewis [Hamilton] aurait été fabuleux, mais cela n’est jamais arrivé. » a-t-il déclaré. « C’est juste une question de circonstances, parfois c’est comme ça. »

Interrogé pour connaître son avis sur les commentaires de Newey, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a également admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec le Britannique : « Oui, j’ai lu cela il y a quelques mois. Honnêtement, c’est vraiment une légende du sport. » a déclaré Fernando Alonso, cité par le site de la Formule 1.

« Nous avons été très proches à plusieurs reprises pour travailler ensemble, et nous en avons même discuté. Je me souviens, quand il a publié un livre il y a quelques années, en Espagne, j’ai eu le privilège de faire l’avant-propos. »

« Pour moi, c’est juste une personne incroyable et j’ai eu la chance de travailler dans le même environnement que lui, même si nous n’avons jamais travaillé ensemble. Mais je suis juste heureux de vivre et de piloter à cette époque où Adrian Newey construit des voitures de Formule 1. »

« J’aurais aimé un jour pouvoir travailler avec lui. Je conduirai la Valkyrie [la Supercar d’Aston Martin] à la maison et peut-être que je ressentirai quelque chose quand je monterai dedans et que cela me rendra heureux. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il aurait pu décrocher un troisième titre mondial en F1 en travaillant avec Adrian Newey, l’Espagnol a répondu avec humour : « Il est responsable du fait que 19 pilotes n’ont pas remporté de championnats durant deux décennies. »