Racisme : Hamilton espère que la F1 agira davantage cette année

Le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, se dit encouragé par l’attitude de Stefano Domenicali, le patron de la F1, qui s’est engagé à améliorer la diversité au sein de la catégorie reine dans les prochains mois et s’attend donc à plus d’actions en 2021.

En tant que seul pilote noir de la grille en F1, Lewis Hamilton a fait de la lutte contre le racisme un combat personnel ces dernières années et le Britannique a déjà appelé à plusieurs reprises la Formule 1 à en faire davantage pour une grande diversité dans le sport.

Depuis l’an dernier, certains pilotes de la grille ont pris pour habitude de poser un genou à terre avant chaque départ de course et ont porté un T-shirt « End Racism » pour montrer qu’ils étaient solidaires du combat porté par Lewis Hamilton.

La Formule 1 de son côté n’est pas restée sans rien faire, puisque depuis la saison 2020, le slogan « WeRaceAsOne » est largement diffusé sur les monoplaces et les différents supports sur tous les circuits visités.

La semaine dernière à Bahreïn, les pilotes ont pu rencontrer Stefano Domenicali, PDG de la F1, pour discuter des plans mis en place par la catégorie avant chaque course cette année, y compris les gestes de soutien à la lutte contre le racisme que les pilotes pourront pratiquer.

Bien que Lewis Hamilton a tenu à souligner les efforts entrepris par la Formule 1 depuis l’an dernier, le pilote Mercedes espère que cette années les actions concrètes remplaceront les simples slogans.

« Stefano a pris le temps de s’assoir avec nous tous et a été ouvert pour avoir cette discussion sur la façon dont nous pouvons travailler ensemble pour améliorer le sport. » a déclaré Hamilton, cité par le magazine britannique Autosport.

« Nous n’avons pas vraiment eu beaucoup de discussions là-dessus [le message d’avant la course]. Ils nous ont juste expliqué leurs plans et nous pourrons y revenir. »

« Il ne s’agissait pas de tout faire sur place, mais ils sont en train de faire quelques ajustements, ce qui, je pense, est positif. »

« L’année dernière il y avait beaucoup de slogans « WeRaceAsOne », mais il faut agir cette année. C’est une chose dont nous avons parlé et qu’il a exprimé. »

« Nous devons vraiment nous assurer d’avoir cette discussion et nous assurer que des mesures soient prises cette année, alors que nous continuons à faire pression pour une meilleure diversité dans le sport. »

« Je pense que nous sommes tous alignés sur cet objectif et nous devons l’atteindre ensemble. »

Des brebis sur le circuit Paul Ricard

Dans le cadre de sa politique de développement durable, la direction du Circuit Paul Ricard a débuté ce mois-ci une nouvelle expérience inédite pour un circuit français : l’éco pâturage.

L’objectif ? Entretenir naturellement les espaces verts du circuit pendant 4 semaines. Outre l’avantage lié à l’empreinte carbone, l’éco pâturage permet aussi d’éviter la pénibilité du travail dans certaines zones difficiles d’accès, par exemple en contrebas des buttes ou sous les tribunes qui accueillent habituellement le public.

Encadrées par 2 bergers de Mazaugues, 400 brebis sont arrivées par la porte Mistral située au nord du circuit pour rejoindre dans un premier temps la butte dans le virage du Double droite du Beausset.

Les zones traitées durant les 4 semaines sont la butte de Signes, la zone verte au nord de la ligne droite du Mistral et sous les tribunes du Double droite du Beausset. Le berger se rend sur site une à deux fois par jour pour le ravitaillement en eau des brebis.

Une fois leur tâche effectuée, les quadrupèdes quitteront le circuit le 5 avril pour rejoindre les montagnes de Grenoble.

Cette expérience inédite sur un circuit français vient compléter les nombreuses actions menées depuis plus de 10 ans par le Circuit Paul Ricard, situé au cœur du Parc Naturel Régional de la Sainte Baume : tri et recyclage des déchets, réutilisation des eaux de pluie pour arrosage, apivigilance (analyse de l’environnement par les abeilles), 20 000 m² d’ombrières photovoltaïques, mesure des émissions sonores, traitement des bio-déchets (compostage) etc.

Cette année, le circuit Paul Ricard accueillera le Grand Prix de France 2021 du 25 au 27 juin.

Tout savoir sur le circuit de Jeddah en Arabie Saoudite

La Formule 1, qui a dévoilé ce jeudi le tracé urbain de Jeddah qui accueillera en fin d’année le Grand Prix d’Arabie Saoudite, est revenue un peu plus en détail sur le développement du projet et sur l’organisation d’une course de F1 en Arabie Saoudite.

Lorsqu’il est devenu clair que l’Arabie Saoudite voulait accueillir une manche du championnat du monde de Formule 1, l’équipe en charge du développement des nouvelles courses s’est immédiatement mise au travail a été invitée à étudier la faisabilité de la construction d’une piste urbaine à Djeddah, la deuxième plus grande ville du Royaume en termes de population.

Pour les équipes de la F1, tout a commencé sur Google Earth, l’équipe ayant passé plusieurs jours sur l’outil de cartographie par imagerie satellite avant de mettre au point quelques concepts initiaux pour créer des modèles de simulation avant une visite du site.

La Formule 1 a ensuite envoyé une délégation en Arabie saoudite en janvier 2020, pour reconnaître un certain nombre de sites potentiels, et un favori clair est apparu très rapidement: celui de la Corniche de Jeddah au bord de la mer Rouge.

« Le site de la Corniche à Djeddah s’est démarqué. » explique Ross Brawn, manager sportif de la Formule 1, sur le site du championnat du monde.

« C’est sur la côte, donc nous avons un superbe panorama, mais plus important encore, nous avons pu construire un circuit urbain vraiment passionnant. »

La zone de la Corniche sur la mer Rouge est située à 12 km au nord du centre de Djeddah. C’est une étroite bande côtière qui est un mélange de parkings en asphalte, d’espaces ouverts et de lagunes et fournira une toile de fond magnifique pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

L’un des aspects attrayants de la région est la présence de routes longues et rapides qui, selon l’équipe en charge du développement de la course, pourraient être mobilisées pour créer un circuit urbain unique dans un court laps de temps, avec une piste prête pour une course à la fin de l’année 2021.

Un circuit made in Hermann Tilke

Hermann Tilke, l’architecte officiel de la Formule 1, à qui l’on doit des circuits tels que Yas Marina à Abou Dhabi ou encore celui de Turquie, a été sélectionné pour ce projet et a combiné ses propres concepts avec ceux de la F1 dans un tracé finalisé dont les deux parties étaient satisfaites.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec Tilke. » indique Ross Brawn. « Ce que nous voulons voir, c’est un circuit de course. Nous ne voulons pas de circuits Mickey Mouse. »

« Nous ne voulons pas de ces vieux circuits urbains classiques avec des virages à 90 degrés. Nous voulons des circuits rapides, des circuits qui vont défier les pilotes – et ils vont adorer – et nous voulons des circuits où nous pouvons avoir des courses roue contre roue. »

« C’est un circuit qui utilise une partie de l’infrastructure existante, mais nous avons eu de la chance car il y a eu des domaines où nous avons pu construire à partir de zéro, donc nous avons pu construire des parties vraiment passionnantes du circuit. »

Des compromis à faire

Alors que la construction d’un circuit permanent signifie qu’un concepteur peut partir d’une feuille totalement blanche, celle d’un tracé urbain demande une plus grande adaptation et les concepteurs doivent quelques fois faire des compromis pour travailler dans les limites des infrastructures déjà existantes.

« Le plus grand défi consistait à trouver un concept de piste dans ce qui est une bande de terre assez étroite, qui avait encore des sections de virage décentes avec une large gamme de virages rapides et pas seulement une disposition d’épingles à cheveux, des virages serrés et lignes droites «  explique Craig Wilson, responsable de la performance des véhicules à la F1.

« Il a donc fallu quelques schémas conceptuels différents pour commencer, mais une fois que nous avons évalué les résultats de la simulation, il a été possible de se prononcer rapidement sur un concept qui, selon nous, fonctionnerait. » 

Au fil des années, la conception des nouveaux circuits a bien changé, puisque désormais les équipes de la F1 disposent de tout un arsenal d’outils de simulation pour générer des données concrètes permettant de développer des concepts de circuits.

La stratégie a donc changé, et il ne s’agit plus simplement de placer les meilleurs virages de chaque circuit, mais plutôt d’utiliser la simulation pour voir comment les virages fonctionnent ensemble pour offrir un meilleur spectacle.

« Nous avons construit ces outils pour renforcer notre compréhension, notre modélisation et notre simulation. » a ajouté Brawn.

« Ce circuit va bénéficier de tout ce travail. Oui, il peut y avoir des similitudes avec d’autres circuits, mais nous l’avons examiné du point de vue des premiers principes. »

« Nous n’avons pas dit parce que ce virage fonctionne sur cette piste, alors peut-être devrions-nous le mettre ici. Ce qui est essentiel, c’est la combinaison des virages et la distance des lignes droites entre les virages et la façon dont vous vous dirigez vers les différentes parties de la piste. »

« Vous ne pouvez donc pas simplement copier et coller quelque chose d’une piste différente et le coller dans une situation différente car cela pourrait ne pas fonctionner. »

Un tracé très rapide

Il y avait une réelle volonté de la part de la F1 de s’éloigner d’un concept de circuit urbain qui impliquait des virages à 90 degrés, à faible vitesse, avec un caractère stop-start, vers un tracé rapide et fluide. Et cela a été réalisé, avec un tracé  de 27  virages et de 6,175 km à grande vitesse.

Cela fait du Jeddah Street Circuit le deuxième plus long du calendrier 2021, soit 0,829 km de moins que Spa. Et s’il s’agit du circuit urbain le plus rapide au monde avec une vitesse moyenne de 252,8 km / h, seulement plus lente que Monza selon le calendrier de cette année.

« À une extrémité, il y aura un virage à 180 degrés avec une quantité modérée d’inclinaison, donc ce sera une force G élevée et un stress élevé pour les pilotes. »

Une autre course de nuit

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite sera la quatrième course de nuit du calendrier de la Formule 1 après Singapour, Bahreïn et Abou Dhabi.

« La course de nuit ajoute une touche spéciale. » a déclaré SAR le prince Khalid Bin Sultan Al Faisal, président de la Fédération saoudienne de l’automobile et du sport automobile (SAMF).

« Nous pensons que c’est la meilleure option pour nous. Nous allons éclairer la mer Rouge et les lagunes autour de la piste – et faire des spectacles de lumière. Nous avons fait notre première course nocturne en Formule Électrique et ce fut un succès. »

« En Arabie saoudite, nous n’avons pas de temps frais, nous ne pouvons donc pas faire beaucoup de choses pendant la journée. Les habitants de notre région aiment donc sortir davantage la nuit. Nous voulons qu’ils assistent à la course et ensuite fassent la fête avec de bons repas et des concerts. »

Le spectacle au cœur du projet

Ross Brawn assure qu’avoir une course passionnante avec de nombreux dépassements a été au cœur du projet depuis les débuts, mais en mettant l’accent sur la qualité des dépassements plutôt que sur les dépassements faciles inspirés par le DRS.

« Vous voulez de belles courses, mais vous ne voulez pas simplement cocher la case où  il y a une longue ligne droite avec une épingle à cheveux à la fin et vous ouvrez le DRS et vous dépassez. » explique le Britannique.

« C’est effectivement un dépassement, mais cela ne nous excite pas. Ce que vous voulez, c’est de l’action roue contre roue. Vous voulez que le pilote de derrière se rapproche suffisamment pour qu’il puisse prendre l’aspiration. »

« Vous voulez des complexes de virages où un pilote peut entrer à l’intérieur d’un virage et forcer l’adversaire à sortir de la trajectoire, puis ils arrivent au virage suivant et se battent – c’est ça pour moi la course, un dépassement roue contre roue. »

« Nous faisons donc cette distinction entre les seules statistiques – qui ne sont pas vraiment l’essentiel – et la qualité de la course et la qualité des dépassements. Ce circuit a été conçu pour avoir une qualité de dépassement. »

Selon les premières simulations, il devrait y avoir trois zones de DRS consécutives pour augmenter les chances qu’une voiture poursuivante puisse suivre et réduire l’écart avec le pilote devant sans avoir besoin d’avoir un avantage en termes de performances.

Rendez-vous en décembre

Le tout premier Grand Prix F1 d’Arabie Saoudite se tiendra du 3 au 5 décembre sur le tracé urbain de Jeddah et sera l’avant dernière manche de la saison 2021 de Formule 1.

https://twitter.com/i/status/1372510426286731264

La F1 présente le circuit de Jeddah en Arabie Saoudite

La Formule 1 a publié ce jeudi les détails du circuit urbain de Jeddah sur lequel se déroulera le tout premier Grand Prix d’Arabie Saoudite au mois de décembre 2021 (du 3 au 5 décembre).

Le tracé urbain, conçu en étroite collaboration avec l’architecte officiel de la Formule 1, Hermann Tilke, est situé sur la zone de la Corniche au bord de la Mer Rouge à environ 12 km géographiquement au nord du centre de Djeddah.

Le circuit sera long de 6,175 km, le deuxième plus long du calendrier de Formule 1, après Spa Francorchamps et ses 7,004 km. Il comportera pas moins de 27 virages et devrait offrir 3 zones de DRS aux pilotes en course.

Les vitesses moyennes sont estimées, en simulation, à environ 250 km / h et la disposition rapide avec esses et chicanes à grande vitesse, ainsi que de longues sections à plein régime, en fera le circuit urbain le plus rapide de la Formule 1 ainsi que l’un des circuits les plus rapides du calendrier, avec Monza le plus rapide à 264,4 km / h.

« C’est toujours très excitant de publier les détails d’un nouveau circuit et le circuit urbain d’Arabie saoudite n’est pas exception. » a déclaré Ross Brawn, manager sportif de la Formule 1.

« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de Tilke et avec le promoteur pour nous assurer d’avoir un piste qui offre des courses de roue à roue passionnantes pour nos fans et défie tous les pilotes. »

« La conception fait ressortir le meilleur d’un circuit urbain moderne, mais dispose également de zones rapides qui créeront rapidement vitesses et opportunités de dépassement. Le cadre est incroyable, sur la mer Rouge, et nous avons hâte de voir le voitures sur la piste en décembre. »

Présentation circuit de Jeddah

Brawn assez optimiste au sujet des courses qualificatives en F1

Le manager de la Formule 1, Ross Brawn, estime que la catégorie reine a beaucoup à gagner en introduisant des courses qualificatives le samedi.

A partir de cette saison 2021, la Formule veut tester un format de courses qualificatives le samedi après-midi. Le programme du week-end comporterait alors une seule séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi matin, suivie, quelques heures plus tard, d’une séance de qualifications qui déterminerait alors la grille de départ de la course sprint du samedi après-midi.

Ainsi, le résultat final de la course qualificative du samedi (1 heure max) déterminerait la grille de départ de la course principale du dimanche après-midi (un Grand Prix complet).

Avant de poursuivre les discussions avec les chefs d’équipe avant qu’un vote final sur la question ne soit pris avant le début de la saison 2021, le sport semble sur le point d’introduire le format d’essai lors de trois événements désignés cette année – dont l’un devrait avoir lieu à Silverstone en juillet – afin ajouter de l’excitation supplémentaire aux vendredis et samedis lors des week-ends de course.

Ross Brawn, qui est un fervent défenseur de l’idée, rappelle que la Formule 1 n’a rien à perdre à essayer un tel format et qu’au pire, le sport pourra toujours faire marcher arrière.

« L’essentiel sera de préserver le Grand Prix. Nous voulons que le vainqueur du Grand Prix sorte du week-end en étant toujours le concurrent le plus fort et le plus récompensé du week-end. » rappelle Ross Brawn au micro de Sky Sports.

« Mais nous voulons également remplir le week-end et donner aux fans quelque chose de plus substantiel à regarder et à suivre le vendredi et quelque chose d’intéressant le samedi. »

« Donc, en plus des courses qualificatives, nous aurons également des qualifications normales le vendredi. Il s’agira donc de proposer un week-end plus complet, c’est ce que nous voulons explorer. »

« Nous voulons tester cette opportunité lors de trois épreuves cette année, et si cela ne fonctionne pas, alors nous lèverons la main pour y réfléchir à nouveau. »

« Mais je suis assez optimiste à ce sujet, et si vous regardez sur l’ensemble du week-end, il y a beaucoup à gagner. »

Il semblerait que des points seraient également attribués aux trois premiers pilotes de la course sprint du samedi, mais il faudra tout de même attendre la confirmation officielle de la part de la F1 sur ce point précis.

Ricciardo n’est pas encore en totale harmonie avec sa McLaren

Daniel Ricciardo s’est bâti au fil des années la réputation d’être l’un des « dépasseurs » les plus redoutables de la Formule 1, le pilote australien excellant dans le fait d’arriver derrière l’un de ses adversaires et de freiner le plus tard possible.

Mais pour cette saison, Daniel Ricciardo a rejoint l’équipe McLaren après deux années passées chez Renault et a déclaré après les trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn qu’il lui faudrait certainement quelques courses au volant de sa nouvelle monoplace avant d’avoir suffisamment de confiance pour faire des dépassements dont lui seul a le secret.

« Je pense qu’en passant de chez Red Bull à Renault et maintenant de chez Renault à McLaren, le freinage est peut-être la chose la plus importante à laquelle il faut s’adapter. » a déclaré Ricciardo.

« J’essaie toujours de maitriser la situation et de comprendre quelle est la limite de la voiture. »

« C’est probablement juste une sensation mécanique. Même si vous avez une nouvelle voiture, un nouveau pédalier, un nouveau positionnement, je pense que c’est juste une sensation physique, bien plus qu’autre chose. »

« Mais je pense qu’en général, au cours des deux dernières années, il me semble que McLaren a eu une bonne voiture au freinage. »

« Je pense donc qu’une fois que je serai à l’aise, ce sera un bon match, et j’espère que vous verrez de beaux dépassements de ma part. Certains tardifs ! »

Après ses premiers essais hivernaux disputés avec McLaren, Daniel Ricciardo admet qu’il lui faudra encore un peu de temps pour s’habituer à sa nouvelle monoplace.

« C’est difficile, parce que vous ne voulez jamais admettre que vous n’avez pas atteint la limite. Mais je pense que la réalité est que cela prend un peu de temps avant d’être à 100%. »

« Je pense que je m’en approche certainement, mais est-ce que je suis vraiment en harmonie avec la voiture? Pas encore, cela prend un peu de temps. »

Sergio Perez dit qu’il n’a « rien à perdre » face à Max Verstappen

Sergio Perez, qui a rejoint l’équipe Red Bull cette année, se dit prêt à affronter directement son nouveau coéquipier : le Néerlandais Max Verstappen.

Au cours des deux dernières saisons, les anciens coéquipiers de Max Verstappen [Gasly et Albon] ont eu le plus grand mal à se faire une place aux côtés du pilote vedette de l’équipe de Milton Keynes au volant d’une monoplace clairement développée pour le style de pilotage incisif de Max Verstappen.

Cette saison, Verstappen aura donc à ses côtés Sergio Perez et le Mexicain assure qu’il n’est absolument pas impressionné à l’idée de devoir se battre contre l’un des pilotes les plus forts de la grille.

« Depuis le jour où j’ai su que j’allais rouler pour Red Bull, j’ai su que j’allais être confronté à un grand défi qui est Max [Verstappen]. » explique Sergio Perez dans le dernier podcast de la F1, Beyond The Grid.

« Mais c’est ce que j’ai toujours voulu. J’ai toujours voulu me mesurer aux meilleurs du sport. C’est donc un grand défi et une belle opportunité et c’est quelque chose que j’attends avec impatience. »

« La façon dont je vois les choses c’est que je n’ai absolument rien à perdre dans ma carrière. J’ai eu la chance de mener une carrière fantastique, donc tout ce qui va suivre sera génial. »

Le Mexicain a ajouté qu’il n’avait pas encore pu tirer parti des données de Max Verstappen, notamment parce que les deux hommes ont roulé dans des conditions bien différentes aux essais hivernaux disputés à Bahreïn.

« Les conditions ont été si différentes ces quelques jours pour nous deux. Je n’en ai pas assez vu vous savez? Il a piloté sur une piste qui était parfois 10 ou 15 degrés plus froide, et vice versa. Il y a également eu du vent. »

« Lors des trois ou quatre premières courses de la saison j’en saurai probablement un peu plus, mais je peux déjà voir que c’est un pilote très rapide et solide. »

Sergio Perez a déjà pu passer beaucoup de temps avec son coéquipier depuis sa signature avec Red Bull à la fin de l’année dernière et le Mexicain dit qu’il a passé d’agréables moments avec le Néerlandais en dehors de la piste.

« C’est un gars très cool. Il n’y a pas de politique autour de lui. Il aime simplement piloter et nous nous sommes bien amusés au cours des quelques fois que nous avons passées ensemble. »

« Nous avons fait beaucoup de relations publiques ensemble. C’est sans arrêt! Nous avons passé deux jours ensemble à faire des choses pour les médias et cela a été tout simplement agréable. Max est juste un jeune homme qui aime la vie et qui continue à piloter. »

ExxonMobil a développé un carburant spécifique pour Red Bull et Honda

ExxonMobil a développé un tout nouveau carburant spécifique pour le moteur Honda 2021 mis à jour au cours de l’hiver par le motoriste japonais et qui est montè à l’arrière de la Red Bull RB16B.

Ce nouveau carburant a été développé en étroite collaboration avec le fournisseur de groupes motopropulseurs, Honda, en collaboration avec les ingénieurs de Red Bull, et vise à améliorer la puissance, les performances et la fiabilité.

En l’absence de développement de carburant autorisé en 2020 et d’une seule spécification de carburant autorisée pour cette année, le groupe diversifié de techniciens d’ExxonMobil a concentré son attention sur la création d’une nouvelle formule pour 2021, en concevant le nouveau carburant afin d’extraire les performances maximales du groupe motopropulseur RA621H de Honda dans la RB16B.

« Gagner en Formule 1 est le résultat d’un processus incroyablement complexe dans lequel l’avantage concurrentiel est assemblé à partir d’une grande variété d’éléments, de l’aérodynamique au moteur et à la création du carburant optimal pour le groupe motopropulseur. » nous explique Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull.

« Au cours de l’année écoulée, les spécialistes d’ExxonMobil ont travaillé en étroite collaboration avec nos ingénieurs et ceux de Honda pour nous fournir un carburant qui fonctionne en harmonie avec notre nouveau groupe motopropulseur et la RB16B. »

« Chaque élément est une arme extrêmement précieuse dans l’arsenal de l’équipe alors que nous nous battons pour le championnat du monde de Formule 1 de cette année. »

Ce carburant spécial ne sera disponible que pour l’équipe Red Bull Racing en début d’année, et on ne sait pas si AlphaTauri pourra également en bénéficier.

Leclerc prévient les Tifosi : « il ne faut pas s’attendre à des miracles »

Gros coup de bluff ou pas, le Monégasque Charles Leclerc estime après les trois journées d’essais hivernaux qui se sont disputés à Bahreïn du 12 au 14 mars que Ferrari a certainement comblé une partie de son retard par rapport à ses rivaux, mais que ce ne sera pas suffisant pour aller se battre pour le championnat du monde cette année encore.

Après les tests de pré-saison, la Scuderia Ferrari a laissé une bonne impression avec sa SF21 qui semble bien plus performante que son prédécesseur la SF1000 de 2020.

L’an dernier, le plus gros point faible de la Ferrari était son moteur, notamment la vitesse de pointe en ligne droite, alors que la SF1000 souffrait également d’une traînée importante et était donc pénalisée sur les circuits typés moteur.

Au cours de l’hiver, les ingénieurs de Maranello ont travaillé dur pour faire en sorte de sortir un groupe propulseur plus puissant, tandis que Ferrari a dépensé ses deux jetons de développement sur l’arrière de la SF21 pour essayer de réduire la trainée de la monoplace.

Au cours des essais hivernaux, le moteur Ferrari [monté également sur la Haas et l’Alfa Romeo] figurait dans le top trois des Vmax enregistrées, ce qui laisse supposer que l’écurie italienne a effectivement retrouvé de la vitesse de pointe au cours de l’hiver grâce à tous ces changements.

Cependant, et bien qu’il ait pu noter de réelles améliorations sur sa monoplace 2021, Charles Leclerc se veut plutôt prudent lorsqu’on évoque avec lui les possibilités de revoir une Scuderia Ferrari au sommet après une saison 2020 très compliquée [Ferrari a terminé sixième du championnat du monde des constructeurs].

« Je pense que nous avons utilisé ces trois jours de la meilleure façon. Nous avons fait beaucoup de kilomètres, c’était l’objectif principal alors c’est satisfaisant. » explique Charles Leclerc en entretien avec la Gazette de Monaco.

« Nous avons fait tout ce qu’il y avait à faire, donc c’est la meilleure préparation possible. Cependant, c’est pareil pour toutes les équipes, en ayant eu seulement trois jours, ce n’est pas facile. Mais je suis content, car nous avons bien utilisé le temps à notre disposition.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que le retard pris sur les autres écuries en 2020 a pu être comblé par Ferrari cette année, Leclerc répond : « Non, je ne pense pas que nous soyons parvenus à combler tout le retard. »

« Nous l’avons probablement un peu rattrapé, mais il ne faut pas s’attendre à des miracles malheureusement. »

« Du bon travail a été réalisé et il y a quelques signaux positifs. Nous ne devons pas oublier où nous nous trouvions l’année dernière et pour quelles positions nous nous battions. Pour moi, Ferrari ne peut pas rester à ce niveau et nous devons nous battre pour des victoires, ou au moins pour des podiums. »

« En Formule 1, tout prend du temps. » rappelle toutefois le pilote monégasque.

« Nous avons fait du bon boulot, mais cela ne sera pas suffisant pour revenir au niveau de 2019. C’est encore trop tôt pour s’avancer sur la performance de la voiture, car, lors de tests comme ceux de Bahreïn, aucune équipe n’est allée à la limite de la voiture. »

« C’est assez compliqué de savoir où on se situe dans tout cela. Attendons de voir après les premières courses pour avoir une idée plus précise de la situation. Mais sachez qu’on est à 200% ici, à Maranello, pour essayer d’obtenir plus de victoires à l’avenir. »

Lorsqu’on lui demande s’il peut expliquer quelle est la principale amélioration constatée sur la SF21 par rapport à sa monoplace de la saison dernière, Leclerc répond : « C’est difficile à dire, c’est une nouvelle voiture donc il y a plein de différences… »

« Mais la balance de la voiture a été assez améliorée, donc nous avons gagné en maniabilité. Entre 2020 et 2021, il n’y a pas eu de révolution sur la monoplace de l’année dernière en raison des règlements techniques qui nous empêchent de modifier tout ce que nous voudrions. »

« Nous pouvons davantage parler d’une évolution de la voiture. 2020 a vraiment été une année difficile, même si j’ai beaucoup appris, notamment de mes erreurs. »

« Nous allons essayer de progresser en 2021, mais je ne pense pas que l’on se battra pour le championnat, même si je l’espère. En étant réaliste, je ne crois pas que ce soit faisable cette année. »

Pour rappel, Ferrari a terminé les essais hivernaux 2021 avec le troisième meilleur temps des trois jours cumulés grâce à Carlos Sainz lors de la dernière journée des tests au volant d’une SF21 équipée de pneus Tendres.

Pour connaître le vrai potentiel de cette Ferrari SF21, il faudra donc attendre encore quelques jours jusqu’à la séance de qualifications du Grand Prix de Bahreïn, première épreuve de la saison 2021, qui se tiendra du 26 au 28 mars.

Résumé des essais hivernaux

Technique F1 : La SF21 permettra-t-elle à Ferrari de revenir au sommet ?

La Ferrari vue lors des trois jours d’essais à Bahreïn est certainement un pas en avant par rapport à la « désastreuse » SF1000 de l’année dernière, et les données des tests semblent avoir confirmé la corrélation entre la piste et Maranello.

La SF 21, comme nous l’avons déjà analysé après la présentation, représente une claire évolution du concept de la monoplace de l’année dernière, en raison des gels imposés par la Fédération sur les monoplaces 2021.

Sur la nouvelle voiture de Leclerc et Sainz, nous avons pu constater durant les essais hivernaux plusieurs innovations aérodynamiques, ainsi que la confirmation que les jetons ont été dépensés pour une nouvelle boîte de vitesses et un nouveau groupe propulseur qui devrait fournir plus de puissance que l’an dernier.

Analyse des tests

Au cours des trois séances d’essais sur la piste de Sakhir, Ferrari a réalisé un total de 404 tours, ce qui en fait la troisième équipe la plus productive après Alfa Romeo (également propulsée par Ferrari) et Alpha Tauri (moteur Honda).

En dehors d’un arrêt de précaution pendant la première session, due à une anomalie détectée par un capteur défectueux. Ferrari n’a rencontré aucun problème de fiabilité sur la SF21, ni sur l’unité de puissance, ni sur la nouvelle boîte de vitesses.

Si la fiabilité semblait être au rendez-vous lors de ces tests, il est bien difficile de comprendre quel est le potentiel réel de cette SF21, notamment par rapport à ses rivaux directs. Établir une hiérarchie basée sur les temps enregistrés ne serait pas très indicatif, car trop de variables inconnues entrent en jeu, telles que les charges de carburant et les cartographies moteurs et hybrides.

Cependant, compte tenu également de ce qu’Alfa Romeo a fait, on estime que le nouveau moteur Ferrari est déjà plus puissant d’une trentaine de chevaux par rapport à celui de 2020, tandis que les vitesses de pointe, toujours à analyser avec attention, semblent de bon augure et prouvent un pas en avant de l’unité motrice de Maranello.

Mises à jour aérodynamiques

Nous avons enfin pu apprécier les innovations aérodynamiques de la Ferrari SF21 sur la piste lors de ces tests et avons pu noter des améliorations dans chaque partie de la voiture, bien qu’il n’y ait pas de grandes innovations ou de solutions trop extrêmes.

La zone qui différencie le plus cette SF21 de l’ancienne SF1000 concerne l’avant, avec la longue cape sous le nez, les cornes au-dessus du châssis et le nouvel aileron avant. Ferrari a travaillé aussi dur qu’elle pouvait pour essayer d’améliorer l’aérodynamisme, en récupérant une grande partie de l’efficacité perdue la saison dernière.

En fait, l’ancienne SF1000, malgré un moteur manquant de puissance, offrait beaucoup de traînée, pénalisant grandement les vitesses de pointe en ligne droite. Le package aérodynamique sur la monoplace 2021 du cheval cabré vise donc à récupérer quelques km/ h dans les lignes droite, sans perdre trop d’appui.

Toute la zone avant a été retravaillée, avec le nouvel aileron avant revenant à un effet de « délavage » plus grand dans le style de celui monté sur la Ferrari en 2019 (flèche 1 sur le dessin ci-dessous), ainsi qu’une nouvelle plaque d’extrémité inspirée par les solutions Mercedes et Aston Martin (flèche 2).

Ferrari a également intégré une nouvelle cape, c’est-à-dire l’inverseur de flux situé sous le nez, ce qui permet de gérer le flux d’air qui traverse la partie inférieure du museau (flèche 3).

A noter également les « cornes » placées sur la partie avant du châssis, d’inspiration Alfa Romeo, avec 4 déviateurs de débit séparés. (flèche 4). Enfin, les piliers de support de l’aileron  avant sont plus rapprochés que la solution montée sur la SF1000 de l’an dernier (flèche 5).

Cependant, Ferrari n’a pas pu remplacer tous les éléments qui étaient présents sur la monoplace 2020, car des composants tels que le châssis et la structure de collision avant sont restés les mêmes qu’en 2020.

Le nez n’a été modifié que dans la partie externe, qui est dédiée à la gestion du flux d’air et qui est donc considéré comme un partie aérodynamique. La zone interne elle, contenant la structure de protection contre les chocs en kevlar, aurait nécessité la dépense de deux jetons de développement, alors que nous savons que Ferrari a pris la décision très tôt l’an dernier de dépenser ses jetons sur l’arrière de sa monoplace.

Pour cette raison donc, Ferrari a dû abandonner la mise en œuvre d’un nez étroit sur la monoplace 2021, ce qui aurait pu garantir moins de résistance à l’air.

Les aérodynamiciens de Maranello ont fait ce qu’ils pouvaient pour s’adapter à la nouvelle philosophie aérodynamique, mais avec un nez à l’ancienne. La structure d’impact est donc similaire à celle de la SF1000, que l’on voit représentée sur le dessin ci-dessous.

Découpe du fond plat

Avec les débuts sur piste, nous avons pu apprécier comment Ferrari a interprété le règlement 2021 sur le fond plat et le diffuseur. Comme nous le savons, la Fédération Internationale de l’Automobile  a imposé une coupe en diagonale sur la surface du fond plat des monoplaces, réduisant les dimensions hors tout d’environ 10 cm dans le sens de la roue arrière pour réduire l’appui global des voitures 2021 d’environ 10% par rapport à la saison passée.

En fait, cette réduction de la surface du fond plat, et la suppression de toutes ces fentes qui ont recréé un « mini-jupe » pneumatique, ont contraint les différents ingénieurs à effectuer un travail ciblé pour récupérer l’appui perdu par le fond plat, ainsi que sur d’autres éléments comme le diffuseur et les conduits de frein.

Le fond plat monté sur la SF21 lors des essais hivernaux rappelle la version déjà vue dans les différents tests réalisés l’an dernier en vue de la saison 2021, et sur lequel nous pouvons voir  la présence de trois éléments verticaux dans la zone interne entre le pneu arrière et le diffuseur.

La récupération de l’appui perdu passe également par des solutions micro-aérodynamiques, avec ces trois déviateurs de flux qui ont pour tâche de maintenir le flux d’air autour de la roue arrière (voir les éléments surlignés en jaune).

Il est à noter qu’il existe également trois déviateurs de débit dans la zone médiane du fond plat devant la roue arrière, et de nombreux petits générateurs de vortex juste devant la bande de roulement pour augmenter l’effet de délavage. Ces solutions, en plus de récupérer les appuis, servent également à réduire la traînée de la Ferrari SF21.

Norris confiant avec le moteur Mercedes à l’arrière de sa McLaren

Après trois saisons passées avec Renault, l’équipe McLaren est passé au cours de l’hiver au groupe propulseur Mercedes, qui est considéré comme la référence absolue en F1 depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

Pour pouvoir utiliser ce moteur Mercedes à partir de cette saison, l’équipe de Woking a dû apporter de nombreux changements sur sa monoplace, ce qui l’a obligé à homologuer un nouveau châssis cet hiver (la seule équipe de la grille à l’avoir fait).

Il aurait donc été tout à fait logique de voir une équipe McLaren en difficulté lors des essais hivernaux avec ce nouveau moteur à l’arrière de sa MCL35M, mais finalement, l’équipe britannique n’a rencontré aucun problème au cours de ces trois jours d’essais et a connu une fiabilité exemplaire.

« Je pense que dans l’ensemble tout s’est passé sans problème avec l’unité de puissance Mercedes. » a déclaré Lando Norris ce dimanche à Bahreïn, cité par le site du championnat du monde.

« Je pense que nous sommes satisfaits de la façon dont les choses se sont déroulées. Le problème pour moi est de comprendre tous les nouveaux boutons et méthodes de travail dont ils [Mercedes] disposent – c’est l’une des choses les plus importantes auxquelles s’habituer – et dans l’ensemble, il y a ce petit pas en avant dans de nombreux domaines. »

« Mais il y a des domaines qui nécessitent encore du travail, et nous avons dû travailler très étroitement avec eux au cours des trois derniers jours parce que les autres équipes à moteur Mercedes sont avec eux depuis un certain temps. »

« C’était très productif entre nous et les gars de chez Mercedes et je pense que nous pouvons être satisfaits des améliorations que nous avons apportées au cours des trois derniers jours.« 

« Il y a encore des choses sur lesquelles travailler, encore une fois pas seulement avec la voiture, mais aussi avec le PU [moteur], etc. »

« Nous devons donc attendre les qualifications [du premier Grand Prix] pour vraiment libérer le potentiel et voir ce que le bébé a. »

Lorsqu’on lui demande comment il sent sa nouvelle monoplace dans sa globalité à la veille de la nouvelle saison après avoir pu rouler plusieurs heures à Bahreïn, le Britannique se montre plutôt confiant.

« Je pense que c’est une très bonne voiture. Dès le premier tour que nous avons réussi à faire, nous nous sommes sentis très confiants et nous pouvions beaucoup pousser. »

« Je pense qu’en essayant de débloquer ce dernier petit plus dont vous avez vraiment besoin pour les qualifications en Q1 et en Q3, nous devrons vraiment nous asseoir et tout passer en revue ces derniers jours. »

« De toute évidence, personne ne montre tout [pendant les essais hivernaux] et vous ne savez pas exactement ce que la voiture va faire tant que vous n’y êtes pas, mais en termes de sortie et de sentiment qu’on peut avoir lorsqu’on pousse la voiture à une bonne limite et à un rythme raisonnable je suis très content. »

« Je pense que l’une des bonnes choses est que nous sommes sortis et dès le premier jour, nous avons réussi à rouler, et pour nous en tant qu’équipe, nous n’avons pas eu de gros problèmes, nous devons toucher du bois. »

« Mais d’un autre côté, je pense que nous devons également comprendre un peu plus la voiture, comment la configurer parfaitement et la mettre dans la bonne caractéristique aérodynamique avec ces changements – le nouveau fond plat et ainsi de suite. »

« Nous devons nous asseoir et vraiment rassembler les données pour comprendre comment extraire ces deux ou trois derniers dixièmes dont nous aurons besoin dans quelques semaines. »

« Donc, c’est un sentiment mitigé, je pense que nous avons encore un peu de travail à faire pour pouvoir déverrouiller cette dernière partie et savoir comment tout mettre en place, mais c’est plutôt bon. Je pense donc que nous sommes dans une bonne situation, mais nous avons certainement du travail à faire. »

Sergio Perez s’attend à être « désavantagé » en début d’année

Le Mexicain Sergio Perez pense que les pilotes comme lui qui ont changé d’équipe au cours de l’hiver seront « désavantagés » lors des premières courses de la saison 2021.

Cette année en Formule 1, à l’exception de Williams, Mercedes et Alfa Romeo, toutes les autres équipes de la grille alignent un nouveau duo de pilotes, Sergio Perez faisant partie de ceux qui doivent repartir de zéro en 2021 après avoir quitté l’équipe Racing Point avec laquelle il était depuis sept saisons.

Le week-end dernier lors des essais hivernaux, Sergio Perez a déclaré qu’il lui faudrait probablement au moins les cinq premières courses de l’année pour se familiariser avec sa nouvelle monoplace chez Red Bull, alors que le Mexicain estime que ses confrères qui ont également changé d’équipe au cours de l’hiver seront dans la même situation que lui.

« Idéalement, j’aurais voulu rouler davantage [lors des tests de pre-saison]. Je veux dire c’est fou, le temps de réaliser tout ça [changement d’équipe, les tests] et nous sommes déjà de retour en course. » a déclaré Perez dimanche dernier à Bahreïn, qui se prépare pour le premier GP de l’année fin mars.

« Mais bon, c’est comme ça. Vous savez, changer d’équipe n’est jamais idéal. Je pense donc qu’à cet égard, les personnes qui changent d’équipe seront désavantagées par rapport aux autres personnes qui continuent avec leur équipe. »

« Mais cela fait partie du jeu, et nous devons juste en tirer le meilleur parti. Certes, c’est très peu de temps. »

En ce qui concerne les essais hivernaux, Sergio Perez a signé le meilleur temps au volant de sa Red Bull lors de la dernière matinée des essais dimanche.

Alpine F1 et T2M s’associent pour proposer une manette mobile connectée

T2M et AlpinePlus de 2000 kilomètres parcourus par l’Alpine sans aucun souci F1 Team s’associent pour proposer une manette mobile connectée : la Rotor Riot Alpine F1 Team.

Leader des manettes mobiles connectées, T2M annonce son partenariat avec Alpine F1 Team pour développer un modèle personnalisé de son contrôleur Rotor Riot pour les appareils iOS.

Signée T2M et Alpine F1 Team, la manette Rotor Riot Alpine F1 Team offre une expérience de jeu inégalée sur mobile en apportant des sensations dignes d’une console en mouvement.

Fonctionnant comme une manette pour console, elle dispose d’une gamme complète de boutons, d’une croix directionnelle huit directions et de joysticks cliquables pour un contrôle absolu. Le support ZeroG assure également un système stable et léger tandis que la connexion filaire sans latence combine tous les éléments des jeux de salon pour une immersion unique sur mobile.

« Pouvoir partager l’intensité de la Formule 1 avec tous les fans amateurs de jeux est l’une des passions d’Alpine F1 Team. » a déclaré Antoine Magnan, directeur des partenariats stratégiques d’Alpine Racing.

« Nous avons adoré travailler directement avec T2M pour apporter toute la puissance de la manette Rotor Riot signée Alpine F1 Team aux passionnés de sport automobile du monde entier ainsi qu’à la fervente communauté de l’e-sport. »

Grâce à son port de chargement, la manette Rotor Riot offre aux joueurs la possibilité de jouer sans interruption à plus de mille jeux mobiles compatibles sur leur appareil iOS, dont F1 Mobile Racing via l’application Ludu Mapp développée par T2M.

Pour plus d’informations sur la manette connectée Rotor Riot Alpine F1 Team, rendez-vous sur https://www.rotorriotplay.com/products/alpine-edition-rotor-riot-ios-controller-rr1850ra

La Mercedes W12 en piste ce mardi à Bahreïn

L’équipe championne du monde en titre Mercedes a décidé de faire rouler ses deux monoplaces 2021, les W12, ce mardi sur la piste de Bahreïn dans le cadre d’une journée de tournage.

L’écurie du constructeur allemand est l’une des rares équipes de la grille à ne pas avoir réalisé un shakedown avec sa nouvelle monoplace avant d’arriver aux essais hivernaux qui se sont déroulés du 12 au 14 mars sur le circuit de Bahreïn.

Le Finlandais Valtteri Bottas avait d’ailleurs indiqué ce week-end qu’il aurait bien voulu que Mercedes effectue ce shakedown, ce qui aurait peut-être évité de rencontrer des problèmes de fiabilité pendant les essais hivernaux, et qui ont couté un précieux temps de piste à l’équipe.

Ce mardi donc, Mercedes a fait rouler ses deux W12 dans le cadre d’une « grosse journée de tournage » limitée à seulement 100 kilomètres, alors que les monoplaces doivent impérativement être équipées de pneus de démonstration fournis par Pirelli.

Mercedes va très certainement utiliser cette journée de tournage pour vérifier certains éléments après avoir rencontré des problèmes de fiabilité sur la boîte de vitesses de la W12 le week-end dernier lors de la première journée des essais hivernaux.

Rappelons que l’équipe des champions du monde a terminé les tests de pré-saison avec « seulement » 304 tours bouclés en trois jours, soit le plus faible kilométrage (vous pouvez voir tous les kilométrages ici) parmi toutes les équipes de la grille.

Répétition générale à Monaco avant d’accueillir la F1

Traditionnel rendez-vous du printemps, le stage de Formation des Commissaires de l’Automobile Club de Monaco s’est tenu cette année les 13 & 14 mars, dans un contexte très particulier.

Deux ans après les dernières épreuves sur piste en Principauté, les 496 stagiaires présents ont ainsi pu retravailler leurs acquis et automatismes, tout en se familiarisant aux nouvelles pratiques mises en place en vue des trois évènements à venir (Grand Prix de Monaco Historique – 23-25 avril / Monaco E-Prix – 8 mai / Grand Prix de Monaco de Formule 1 – 20-23 mai).

En cette année particulière, la formation s’est tenue en suivant un protocole sanitaire très spécifique. L’ensemble des participants au stage ont dû justifier d’un test PCR négatif de moins de 72 heures. Tout au long du week-end, port du masque, distribution de gel hydroalcoolique, désinfection du matériel furent de rigueur.

Ce respect des règles sanitaires sera ainsi l’une des grandes nouveautés des épreuves sur piste en 2021. Les ateliers de travail ont permis par conséquent d’expliquer et d’appliquer les mesures mises en place cette année à l’ensemble des bénévoles pour éviter tout risque de contamination au COVID-19.

Autre axe de travail prioritaires, la formation au feu, encadrée comme chaque année par les Sapeurs-Pompiers de la Principauté de Monaco.

L’actualité récente, avec notamment l’accident du pilote français Romain Grosjean survenu en novembre dernier, a conforté les équipes de l’ACM dans l’importance de travailler les procédures de maitrise du feu et d’extraction du pilote dans un délai très court. Cet atelier figure en effet au programme de la formation des Commissaires depuis 14 ans.

L’accent fut également mis sur la maitrise du feu issu de méthanol, combustible présent dans l’essence de certaines voitures du Grand Prix Historique (utilisation d’extincteurs spécifiques).

Les Commissaires ont enfin pu bénéficier d’une formation assez pointue sur les risques électriques encourus avec les monoplaces en Formule 1 et Formule E. Le E-Prix se déroulant pour la première fois en 2021 sur la totalité du circuit, 42 postes de « perche-man » ont été créés afin de manipuler la voiture sans risque d’électrocution.

Dernier temps fort du week-end avec la manipulation des drapeaux sous le Chapiteau de Fontvieille, travail spécifique mis en place pour simuler l’application des règles de signalisation en piste.

Le Corps des Commissaires mobilisera en 2021 près de 680 personnes sur chacune des trois épreuves enregistrées au calendrier de l’ACM. L’entité des bénévoles de l’ACM enregistre cette année l’arrivée de 64 nouveaux candidats, dont 16 femmes.

Les prochains rendez-vous sont fixés au 8 avril, à l’occasion de la Réunion Générale organisée au Grimaldi Forum, puis au week-end des 17 & 18 avril pour la remise du matériel, une semaine avant le Grand Prix de Monaco Historique (23-25 avril).

Gasly : « j’ai plus de pression parce que les gens ont plus d’attentes »

Le Français Pierre Gasly est bien conscient que les attentes seront plus élevées cette année après sa première victoire en Grand Prix d’Italie en 2020 et l’excellente saison que le pilote AlphaTauri a pu boucler l’an dernier.

Dixième du championnat du monde des pilotes 2020, Pierre Gasly estime avoir réalisé la plus belle saison de sa carrière l’an dernier depuis son arrivée en Formule 1.

« Je pense que la saison dernière a été ma meilleure année depuis mon arrivée en F1. Évidemment, je veux être encore plus fort cette saison. » a expliqué Gasly lors d’un entretien avec son sponsor Hawkers.

« Je veux être plus cohérent [en 2021]. Je veux éviter – autant que possible – les erreurs et m’assurer de pouvoir saisir toutes mes opportunités, comme je l’ai fait l’an dernier à Monza, ou en 2019 au Brésil, quand j’ai terminé deuxième. Il est très important d’être sûr de saisir les quelques opportunités qui se présentent lors de quelques courses. »

Lorsqu’on lui demande s’il ressent plus de pression cette saison après une année 2020 réussie pour lui sur le plan sportif, le Français répond : « Oui bien sûr. Cette année, j’ai plus de pression parce que les gens ont plus d’attentes. »

« De plus, je me mets un peu de pression chaque jour. Je me fixe des objectifs et des objectifs, et je ne peux pas penser à autre chose.« 

« Pendant la pré-saison, je me concentre fortement sur ma préparation. Je veux que ce soit la meilleure possible pour affronter la saison. Bien sûr, les gens me regardent plus maintenant après avoir gagné à Monza. Ils attendent plus de moi mais, en même temps, j’attends beaucoup de moi aussi. »

« L’année dernière, je me suis beaucoup amélioré, je me suis entrainé tout au long du confinement. J’ai passé deux mois à Dubaï et cela m’a beaucoup aidé à faire face à l’intensité des 17 courses en 21 ou 22 semaines. »

« C’est pourquoi cette année j’ai voulu revenir [à Dubaï]. En quatre semaines, j’ai récupéré tout ce que j’avais perdu l’an dernier au cours de la saison et les résultats sont encore meilleurs que l’an dernier. »

Concernant la saison 2021, Pierre Gasly espère que son équipe aura réussi à trouver plus d’appuis sur sa monoplace, bien que la réglementation technique introduite cette année a obligé les équipes à modifier le fond plat des F1 pour réduire justement l’appui aérodynamique d’environ 10%.

« Nous savons que nous manquons un peu d’appuis par rapport aux autres équipes. C’est quelque chose que nous devons améliorer. »

« Cette année, la réglementation sera plus similaire [qu’en 2020], le changement a été assez léger mais cela affectera à nouveau les performances de la voiture. »

« Cependant, je pense que le moteur fonctionne bien. Nous n’avons pas eu beaucoup de gros problèmes avec le moteur, c’est donc positif. »

« Je pense que les problèmes sont davantage liés aux caractéristiques de la voiture, donc comme je l’ai dit, l’objectif est de trouver plus d’appui, ce que l’équipe essaie de faire. »

Pirelli a du mal à quantifier les écarts entre chaque composé après les essais hivernaux

Le directeur de Pirelli explique qu’il est bien difficile pour ses ingénieurs de quantifier l’écart entre chaque composé à l’issue des trois journées d’essais hivernaux 2021, notamment parce que les conditions de piste n’étaient pas les mêmes d’un jour à l’autre.

Les tests de pré-saison ont été influencés par les conditions dans lesquelles ils ont eu lieu. Le premier jour, nous avons pu constater des vents assez forts avec des rafales qui atteignaient 47 km / h (25 nœuds) et perturbaient l’aérodynamique des monoplaces.

En raison du vent, beaucoup de sable s’est déposé sur la piste, réduisant le niveau d’adhérence. Enfin, les températures particulièrement élevées, associées aux deux effets précédemment décrits, ont favorisé une surchauffe de la surface et une dégradation accrue des pneumatiques.

Le deuxième jour, le vent était toujours présent sur le circuit, mais les températures ont chuté contribuant à réduire la surchauffe des pneus. Dans le même temps, nous avons vu un meilleur équilibre des voitures avec les équipes qui ont continué à travailler beaucoup sur les réglages, en effectuant des relais plutôt courts, comme au premier jour.

Le troisième et dernier jour, nous avons pu constater une nette amélioration des conditions de piste avec un vent modéré, de l’air frais mais des températures d’asphalte en ligne avec le premier jour. De nombreuses équipes ont effectué de longs relais en utilisant les trois composés (C2, C3 et C4) choisis par Pirelli pour le Grand Prix.

Au terme de ces essais hivernaux 2021 donc, le manufacturier unique de la Formule 1 admet donc qu’il a bien du mal à quantifier avec exactitude les différences entre chaque composé.

« Au cours des trois jours, tous les composés se sont bien comportés et aucun problème n’est apparu, ni aucun signe de graining, mais seulement une légère abrasion sur les composés les plus tendres. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Les temps au tour, ainsi que les conditions météorologiques, ont été influencés par les différentes charges de carburant que chaque équipe a décidé d’utiliser, ce qui a rendu difficile la comparaison directe avec les temps observés en essais libres ou en course en décembre dernier [pour le GP de Bahreïn]. »

« Sur la base des données collectées, l’écart entre les composés est difficile à quantifier en raison de l’évolution de la piste. Le plus fiable est celui entre le C3 (Medium) et le C2 (Dur) qui est approximativement de l’ordre de 5 dixièmes, tandis que celui entre le C3 (Medium) et le C4 (Tendres) était plus élevé que prévu, avec le C4 testé par de nombreuses voitures dans des conditions de piste plus rapides. »

« Nous attendons maintenant le début de la saison qui sera également la dernière avec des pneus 13 pouces avant le passage en 2022 au 18 pouces, pour lesquels une série de tests de développement est prévue au cours de l’année. »

Résultats des essais hivernaux 

Chez Williams, il est « trop tôt » pour commenter le rythme de la FW43B

Au terme des trois journées d’essais hivernaux disputés entre le 12 et le 14 mars à Bahreïn, la nouvelle monoplace de l’équipe Williams a affiché une excellente fiabilité avec pas moins de 373 tours bouclés, soit environ 2018 kilomètres.

Sixième écurie de la grille à avoir effectué le plus de kilomètres lors des essais hivernaux [voir le kilométrage de toutes les équipes ici], Williams n’a pas cherché la performance, mais souhaitait avant tout connaître les forces et les faiblesses de sa FW43B.

« Il est trop tôt pour commenter le rythme de la FW43B, mais nous sommes satisfaits de nos premiers résultats. » nous explique Dave Robson, directeur de la performance chez Williams.

« Il y a beaucoup de choses à travailler et à améliorer, mais nous avons une bonne compréhension des forces et des faiblesses de la voiture. »

Au cours des prochains jours, Williams analysera toutes les données récoltées durant ces essais hivernaux pour prendre une direction dans le développement de la FW43B et prévoit même d’apporter déjà de nouveaux éléments pour la première course de l’année qui se disputera sur le tracé de Bahreïn le 28 mars.

« Nous avons une bonne opportunité au cours des prochains jours d’identifier les domaines que nous pouvons développer avant la première course, et de cela découleront de nouveaux éléments de test et un programme de course pour les EL1 [du GP de Bahreïn]. Nous sommes impatients de faire fonctionner la voiture bientôt et de voir ce que nous pouvons en extraire. »

Résultats des essais hivernaux

Wolff rappelle que des problèmes apparaissent toujours aux essais hivernaux

Bien que son équipe ait rencontré des (rares) problèmes de fiabilité durant les trois jours d’essais hivernaux, le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a indiqué que les sessions de Bahreïn s’étaient révélées cruciales pour mettre en évidence les problèmes avec la nouvelle  W12 – et ont donné à l’équipe une chance de les résoudre avant la saison.

Dès la première journée des essais hivernaux, Mercedes a rencontré un problème de boîte de vitesses sur la W12, ce qui a obligé le Finlandais Valtteri Bottas à rester au garage un long moment.

Lorsque la Mercedes roulait enfin, il est rapidement devenu évident que la W12 était une monoplace instable du train arrière et Bottas lui-même n’a pas hésité à dire qu’elle était « vive et impitoyable », alors que son coéquipier Lewis Hamilton s’est retrouvé dans le bac à gravier justement après avoir perdu l’arrière de sa F1 au virage 13.

Au final, Mercedes a terminé les essais hivernaux avec seulement 304 tours bouclés en trois jours (contre 422 pour Alfa Romeo et AlphaTauri), mais malgré cela, Toto Wolff insiste sur le fait qu’il reste encore quelques jours pour régler les problèmes avant que la saison ne débute.

« Je m’inquiète toujours, parfois pour les bonnes raisons, parfois pour les mauvaises raisons, mais les tests de pré-saison sont toujours excitants parce que vous trouvez toujours des cheveux dans la soupe, des choses qui ne sont pas bonnes et nous avons eu beaucoup de mal dans les premiers jours. » a déclaré Toto Wolff ce dimanche à Bahreïn.

Le champion en titre Lewis Hamilton et le directeur de l’ingénierie au bord de la piste Andrew Shovlin ont également averti que Mercedes avait du pain sur la planche après les trois derniers jours de tests – et Valtteri Bottas a laissé entendre qu’il aurait préféré que Mercedes ait réalisé un shakedown de leur voiture avant d’arriver aux essais hivernaux pour détecter un éventuel problème de fiabilité – mais Toto Wolff a déclaré que l’équipe n’était pas devenue complaisante, ni ne regrettait d’avoir renoncé à un shakedown.

« Ce n’est pas une question de complaisance. Il y a une raison pour laquelle il n’y a pas beaucoup d’équipes qui remportent des championnats du monde ou qui le font avec des championnats consécutifs. C’est une organisation qui doit rester dynamique et motivée à tout moment, et ce n’est pas anodin. »

« Le shakedown, s’il est fait dans les bonnes conditions, vous permet de comprendre un peu plus de choses, mais nos problèmes dans les premiers jours ne se résument pas à faire ou ne pas faire un shakedown. »

À deux semaines de la première course de la saison, Toto Wolff a expliqué que les prochaines étapes pour les hommes de Brackley seraient de s’assurer qu’ils commencent la saison sur d’un bon pied contre une équipe Red Bull renaissante.

« Sur la liste des tâches, nous allons analyser les données. Nous allons essayer de comprendre où nous avons bien performé, et où ça n’a pas été le cas, où nous avions une bonne corrélation avec nos simulations et la soufflerie et où ce n’était pas le cas, et en général, c’est comme dormir toute la nuit sur une idée. Le lendemain, vous vous réveillez plus intelligent. »

Leclerc s’attend à une atmosphère moins « étrange » qu’en 2020 chez Ferrari

Après une « atmosphère étrange » chez Ferrari en 2020, les choses s’améliorent déjà cette saison selon Charles Leclerc, qui affirme que lui et son nouveau coéquipier Carlos Sainz ont déjà noué de bonnes relations de travail.

Ferrari a chuté à la sixième place du championnat constructeurs en 2020 – leur pire résultat depuis 1980 – tandis que le coéquipier de Leclerc, Sebastian Vettel, a piloté pour Ferrari toute la saison en sachant que ce serait sa dernière avec l’équipe.

Charles Leclerc a admis lors des tests de pré-saison qui se sont déroulés ce week-end à Bahreïn que l’atmosphère était particulière chez Ferrari l’année dernière, mais que les choses vont définitivement mieux pour 2021.

« Je pense qu’au début de la saison 2020 il y avait une atmosphère étrange, lorsque nous avons réalisé la réalité des choses qui en fait était bien pire que ce à quoi nous nous attendions. » a expliqué le Monégasque, cité par le site du championnat du monde.

« Il y avait un moment où ce n’était pas génial, mais très rapidement, la mentalité a changé et il y avait une énorme motivation pour essayer de revenir là où nous voulions être. »

Un autre facteur dans les perspectives plus positives de Ferrari est l’arrivée de Carlos Sainz en 2021, avec un Charles Leclerc partageant quelques mots aimables à propos de son nouveau coéquipier.

« Eh bien, tout d’abord, c’est un gars formidable; je pense que je n’ai jamais passé autant de temps avec d’autres coéquipiers avant le début d’une nouvelle saison, alors oui, nous nous entendons très, très bien et travaillons bien ensemble. »

« Carlos apporte aussi l’expérience d’autres équipes qui est très intéressante et qui nous donne de nouvelles routes à explorer. »

« C’est donc très intéressant, mais j’imagine que la mentalité de l’équipe elle-même est toujours aussi motivée que l’année dernière, et nous sommes vraiment disposés à faire pression pour que des jours meilleurs arrivent bientôt. »

« Il est aussi talentueux et c’est intéressant de voir les données maintenant qu’il est dans la voiture et de les comparer, même si c’est assez difficile car les conditions changent beaucoup du matin à l’après-midi [à Bahreïn durant les tests]. »

« Mais il y a des choses intéressantes à voir, et oui, j’ai hâte d’être dans la voiture en même temps que lui pour que nous puissions nous comparer correctement. » 

Mais malgré le fait qu’ils s’entendent bien jusqu’à présent, Charles Leclerc a révélé que le duo serait libre de se battre sur la piste cette saison.

« Au final, j’ai passé plus de temps chez Ferrari que Carlos, donc j’ai plus d’expérience avec Ferrari. Je ne pense pas qu’il y ait un leader clair et je pense que Mattia [Binotto] l’a dit clairement, mais c’est bien. »

« Je suis ici en Formule 1 pour me battre contre les meilleurs et je pense que Carlos est extrêmement talentueux et nous nous pousserons l’un et l’autre sur la piste – mais comme l’équipe l’a mentionné, il n’y a pas de numéro un ou de numéro deux. »