Carlos Sainz : « Je veux faire équipe avec les meilleurs »

Carlos Sainz admet qu’il ambitionne de faire équipe avec les meilleurs pilotes de la planète afin d’en apprendre toujours plus pour s’améliorer.

Le jeune espagnol Carlos Sainz rejoindra en 2021 la Scuderia Ferrari aux côtés de Charles Leclerc, et bien qu’il soit très talentueux, Sainz n’a jamais remporté de championnat ou bien même gagné la moindre course jusqu’à présent.

Arrivé en F1 en 2015 chez Toro Rosso, son meilleur résultat en carrière reste sa troisième position l’an dernier au Grand Prix du Brésil avec McLaren, bien aidé il est vrai par les multiples abandons et pénalités.

En toute franchise, le pilote madrilène admet qu’il souhaite en apprendre davantage en étant aux côtés des meilleurs pilotes du monde.

« Je veux faire équipe avec les meilleurs [des champions du monde], voir à quel point ils sont bons et me comparer à eux. C’est une curiosité que j’ai depuis l’âge de dix ans depuis que j’ai commencé à courir. » explique le futur pilote Ferrari.

« Je ne dirais pas que je serais plus rapide qu’eux, mais je veux juste voir leurs données de télémétrie et ce qu’ils font pour être si rapides. »

« Je veux savoir si je peux être en mesure de les égaler ou même de les dépasser à certains égards, et surtout, être inspiré par certaines choses qu’ils font. Je voudrais être leur partenaire pendant au moins un an pour voir à quel point ils sont bons. »

Jusqu’à présent, les coéquipiers de Carlos Sainz en F1 fut Max Verstappen, Nico Hûlkenberg et Lando Norris.

Max Verstappen revient sur son moment le plus gênant avec Red Bull

Max Verstappen est revenu sur son moment le plus gênant avec son équipe Red Bull Racing depuis 2016.

Le pilote néerlandais Max Verstappen a rejoint l’équipe Red Bull Racing en 2016 en plein milieu de saison au Grand Prix d’Espagne.

Dès sa première course avec l’écurie de Milton Keynes, Verstappen a frappé un grand coup puisqu’il a remporté le Grand Prix d’Espagne avec panache, signant sa toute première victoire en Formule 1 à l’âge de 18 ans.

Bien qu’il ait connu de grands moments chez Red Bull, Verstappen a également connu des moments plus gênant comme en 2016 au Grand Prix des Etats-Unis.

« C’était en 2016 à Austin, lors du Grand Prix des Etats-Unis. Ça se passait bien et j’étais quatrième. Mon ingénieur m’a parlé dans la radio embarquée et m’a dit que je devais pousser, et à l’époque cela signifiait généralement que je ferais un arrêt au stand. » nous explique Verstappen.

« J’ai roulé à fond et je suis entré dans la voie des stands. En conduisant, j’ai réalisé que je n’avais pas du tout été appelé. Il ne m’avait pas dit de faire un arrêt au stand. »

« Alors je me suis dit ‘qu’est-ce que je fais maintenant ?’ J’ai alors traversé la voie des stands en appelant [l’équipe à la radio]. Les mécaniciens ont attrapé des pneus et ont couru dehors, mais l’arrêt au stand a duré huit ou neuf secondes. »

« Malgré mon erreur, c’était toujours un arrêt au stand rapide. Trois tours plus tard, j’ai abandonné à cause d’un problème. »

« Après la course, le Dr Helmut Marko était bien-sûr en colère contre moi. J’ai admis avoir fait une erreur parce que je n’avais pas grand-chose d’autre à dire. C’était assez embarrassant. »

AlphaTauri s’attend à une bataille très disputée pour la quatrième place

Le directeur technique de l’équipe AlphaTauri, Jody Egginton, estime que la bataille pour la quatrième place en 2020 sera très disputée en F1.

Selon le directeur technique d’AlphaTauri, la bataille du milieu de peloton en F1 pourrait comprendre jusqu’à sept équipes cette année, l’équipe la plus rapide changeant régulièrement.

Mercedes, Ferrari et Red Bull ont verrouillé les positions de leader au cours des dernières saisons tandis que l’année dernière, McLaren a remplacé Renault pour terminer quatrième.

AlphaTauri, sous son apparence de Toro Rosso, a égalé son meilleur classement de tous les temps en prenant la sixième place, à seulement six points de Renault.

« C’est un milieu de peloton très compétitif, [donc] de la quatrième à la neuvième ou à la 10e place, cela va être très proche cette année, nous sommes dans le mix. » nous explique le directeur technique d’AlphaTauri, Jody Egginton.

« Ce fut évident pendant les tests [hivernaux], la voiture est une grande évolution. Je pense que nous pouvons terminer meilleur du reste, c’est notre objectif. »

« Ça va être incroyablement difficile et je soupçonne que la quatrième équipe évoluera et changera tout au long de la saison. »

« L’objectif est d’être compétitif et de franchir la prochaine étape par rapport à l’année dernière et de lutter au milieu de peloton. Nous espérons pouvoir le faire, mais nous allons devoir développer la voiture fortement pour maintenir notre position. »

Egginton estime que l’arrêt précoce forcé dû au coronavirus et le calendrier modifié signifient que les équipes mettront en œuvre un programme de développement modifié.

« Avec le programme de développement que nous avions déjà en place, nous savons ce que nous voulions introduire, mais en raison de la situation avec la Covid-19 et de notre fermeture anticipée et prolongée, il y a eu des retards. »

« Nous reprenons le travail la semaine prochaine, mais l’activité sur laquelle nous avons travaillé – conception, aéronautique, fabrication – a été arrêtée. »

« Mais le calendrier sera différent, donc des pièces dont nous aurions pu avoir besoin pour certaines courses, nous n’en aurons plus besoin, Monaco en est un exemple, nous devons donc changer l’ordre de sortie des pièces, certaines à travers la soufflerie. Certaines non, donc nous devons changer le programme de soufflerie et changer nos priorités pour la fabrication. »

« Pour le moment, il y a beaucoup de scénarios et des « si » dans ma tête et quand nous reprendrons le travail, nous les mettrons à exécution [et en discuterons]. »

« Mais en termes de ce que nous avions l’intention de faire, sur quoi nous voulions travailler, nous continuerons à travailler dessus, cela ne fait que minimiser les retards dus à l’arrêt prolongé. »

Officiel : La F1 n’ira pas à Zandvoort en 2020

Les organisateurs du Grand Prix des Pays-Bas ont décidé d’annuler purement et simplement leur épreuve en 2020.

Jusqu’ici simplement reporté à une date ultérieure, le Grand Prix des Pays-Bas n’aura finalement jamais lieu en 2020 en raison de l’épidémie de coronavirus.

Les organisateurs de l’épreuve ont confirmé ce jeudi le report de leur course à la saison 2021 : « En raison de la propagation mondiale du coronavirus, le premier Grand Prix de Hollande Heineken de Formule 1 a été définitivement reporté à 2021. »

« Tous les billets restent valables pour la nouvelle course. Découvrez des informations plus détaillées via [le site du GP des Pays-Bas]. »

La F1 souhaite toujours débuter sa saison 2020 en Autriche au mois de juillet avec deux courses à huis clos, avant de se rendre soit en Hongrie, soit en Allemagne, puis sur le circuit de Silverstone en Angleterre.

La partie Européenne se terminerait avec la Belgique fin août et l’Italie début septembre, avant que le grand cirque ne parte vers l’Asie, les Amériques et enfin les pays du Golfe.

Un calendrier définitif doit être dévoilé la semaine prochaine, on s’attend à ce qu’il soit composé d’au moins 15 courses pour un maximum de 19 épreuves.

Les F1 seront visuellement différentes, mais pas plus rapides en 2021

Mercredi, parmi les modifications approuvées par le Conseil Mondial du sport automobile, il y avait la décision de réduire la quantité d’appui d’une F1.

Cette mesure est due à la décision de retarder l’introduction des nouveaux règlements techniques majeurs – qui auraient inclus un passage des pneus Pirelli de 13 pouces à 18 pouces – de 2021 à 2022.

Les pneus de 18 pouces ne pouvaient pas être utilisés, de sorte que les pneus de 13 pouces qui seront utilisés cette saison seront à nouveau nécessaires pour 2021, car la création d’une nouvelle famille de pneus de 13 pouces pour une seule saison aurait coûté très cher.

Pour connaître toutes les mesures adoptées par le conseil mondial du sport automobile, cliquez ici. 

Mais le composé des pneus d’aujourd’hui, tels qu’ils ont été introduits en 2019, n’ont pas été conçus pour trois saisons de développement aérodynamique. .Il a donc été décidé que les niveaux d’appui devaient être ajustés pour correspondre aux pneus.

Pour ce faire, les décideurs ont choisi de « couper » le fond plat au niveau de la roue arrière, ce qui réduira la force d’appui et la maintiendra à un niveau dans les capacités des pneus actuels.

Les simulations suggèrent que les voitures ralentiront d’environ 0,5 s / tour – ce qui correspond à peu près au temps de tour qu’une équipe devrait gagner au cours de l’hiver – donc, en substance, les vitesses resteront les mêmes.

« La garniture de plancher est un moyen efficace pour nous de perdre un peu d’appui. » a déclaré Jason Somerville, chef de l’aérodynamique F1.

« Vous perdrez la force d’appui dans les virages à haute vitesse, une force d’appui élevée où les pneus sont les plus sollicités. C’est dans le genre de virages que nous voyons à Barcelone et à Spa, avec beaucoup de charge latérale. »

« Les équipes s’efforceront inévitablement de récupérer autant d’appuis que possible, mais en théorie, il est peu probable qu’elles dépassent leur niveau actuel. »

Alors que les points architecturaux clés de la voiture – tels que le châssis et la suspension – resteront fixes de 2020 à 2021, les parties de la voiture qui ajoutent des performances et une différenciation visuelle, telles que les ailerons avant et arrière, le diffuseur et les barge board  peuvent toutes être développés de la même manière qu’ils le sont maintenant.

« Les voitures seront certainement différentes en 21 par rapport à 20, car toutes les équipes vont se développer et progresser. » a ajouté Somerville

Felipe Massa n’est pas surpris de voir Vettel quitter Ferrari

Felipe Massa n’a pas été surpris d’apprendre que Sebastian Vettel allait quitter la Scuderia Ferrari à la fin de la saison 2020.

Le pilote brésilien, qui a disputé 139 Grands Prix pour la Scuderia Ferrari, assure qu’il n’a pas été surpris lorsqu’il a appris que Vettel et Ferrari allaient se séparer à la fin de l’année.

Felipe Massa estime que Sebastian Vettel a tout simplement eu l’envie de prendre une « direction différente » après presque six années passées à Maranello.

« Ce n’est pas une surprise [que Vettel parte de chez Ferrari]. Je pense que pour rester avec l’équipe, il doit être sûr à 100% de vouloir rester. » explique Felipe Massa.

« Mais l’équipe doit l’être aussi. Je pense qu’il est arrivé à un moment où il souhaite prendre une direction différente. »

« Donc, je ne suis pas surpris à ce sujet. Maintenant, est-ce qu’il restera en Formule 1 ou non, c’est une autre question. Je pense que Sebastian est un pilote toujours très concentré sur ce qu’il veut, et je ne serais même pas surpris s’il décidait de s’arrêter [en 2021]. »

« Je pense que définitivement dans sa position, il doit trouver une équipe qui lui donne l’opportunité de gagner, sinon, je ne suis pas sûr qu’il restera. »

« Sebastian avait une certaine pression à l’intérieur de l’équipe [avec Leclerc] et c’était peut-être aussi un facteur dans la décision que Ferrari a prise. »

Renault salue l’adoption des nouveaux règlements en F1

Renault F1 a salué l’adoption des nouveaux règlements en F1 approuvés ce mercredi par le conseil mondial du sport automobile.

Le Conseil Mondial du Sport Automobile a approuvé par e-vote de nouvelles modifications des Règlements Sportif, Technique et Financier régissant le Championnat du Monde de Formule Un de la FIA destinées principalement à répondre à la nécessité de réduire les coûts et de préserver la discipline dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

Suite à un premier accord qui visait à reporter à 2022 le Règlement Technique 2021 (ce qui a été approuvé par le Conseil Mondial le 30 mars 2020), d’autres amendements aux Règlements Sportif, Technique et Financier pour 2020, 2021 et 2022 ont reçu le soutien unanime des équipes de Formule Un et ont été ratifiés ce jour par le Conseil Mondial.

Pour connaître tous les détails de ces nouveaux règlements, cliquez ici. 

Renault F1 pour sa part a salué l’adoption de ces nouvelles règles et souligne des « réponses responsables et appropriées » aux défis à court terme et long terme en F1.

« Renault DP World F1 Team salue l’adoption du nouveau règlement par le FIA World Motor Sport Council, qui constitue des réponses responsables et appropriées aux défis à court et long terme de la Formule 1. » a indiqué l’équipe du constructeur français dans un communiqué.

« Ces décisions, soutenues à l’unanimité par des équipes aux stratégies très différentes, honorent le travail remarquable de la FIA et de la Formule 1 et renforceront la discipline sur le long terme. »

Rappelons que le constructeur Renault s’apprête à présenter ce vendredi un vaste plan d’économie d’environ 2 milliards d’euros.

McLaren réagit après l’approbation des nouvelles règles en F1

L’équipe McLaren a réagi à la publication des nouvelles règles approuvées ce mercredi par le Conseil Mondial du Sport Automobile.

Le Conseil Mondial du Sport Automobile a approuvé par e-vote de nouvelles modifications des Règlements Sportif, Technique et Financier régissant le Championnat du Monde de Formule Un de la FIA destinées principalement à répondre à la nécessité de réduire les coûts et de préserver la discipline dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

Suite à un premier accord qui visait à reporter à 2022 le Règlement Technique 2021 (ce qui a été approuvé par le Conseil Mondial le 30 mars 2020), d’autres amendements aux Règlements Sportif, Technique et Financier pour 2020, 2021 et 2022 ont reçu le soutien unanime des équipes de Formule Un et ont été ratifiés ce jour par le Conseil Mondial.

Pour connaître tous les changements en détail, cliquez ici.

L’un des changements les plus importants est bien évidemment l’introduction d’un plafond budgétaire à partir de 2021 en F1. Ce plafond a été fixé à 145 millions de dollars par saison la première année, puis 140 millions de dollars pour 2022 et 135 millions de dollars pour 2023-2025, sur la base d’une saison de 21 compétitions.

Le PDG de McLaren, qui va devoir supprimer 70 emplois au sein de son département F1,  assure que ce plafond budgétaire va permettre non seulement de réduire les coûts, mais aussi et surtout, de réduire les écarts entres les différentes équipes de la grille.

« La Formule 1 gagne aujourd’hui. C’est un moment crucial pour notre sport. La F1 est financièrement insoutenable depuis un certain temps, et l’inaction aurait risqué l’avenir de la F1 et de ses participants, qui doivent être félicités pour avoir résolu ce problème collectivement et avec détermination. » a déclaré Zak Brown.

« Un plafond budgétaire uniforme, de concert avec une répartition plus uniforme des revenus entre les équipes, assurera une plus grande concurrence et davantage de personnes souhaitant regarder en direct et à la télévision, générant des revenus plus soutenus pour soutenir la santé financière à long terme des équipes et du sport. En fin de compte, les fans gagnent, et si les fans gagnent, tout le sport gagne aussi. »

Le team principal de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, a ajouté : « Ce sont des moments très difficiles pour tout le monde. Il y a eu des mois de dur labeur dans des circonstances difficiles, mais c’est formidable de voir comment, sous la direction de la FIA et de la F1, toutes les équipes se sont rassemblées pour définir les bonnes actions pour naviguer à travers cette crise et travailler vers l’avenir pour un sport durable, qui permettra à toutes les équipes de participer sur un pied d’égalité. »

« Alors que McLaren soutient les mesures d’économie en général, nous sommes satisfaits du compromis visant à fournir aux équipes suffisamment de liberté aérodynamique pour conserver l’élément compétitif qui est au cœur de la Formule 1 tout au long de 2020 et 2021, jusqu’à ce que les nouveaux règlements techniques entrent en vigueur en 2022. »

« Il était clair pour tout le monde depuis un certain temps qu’un plafond budgétaire serait appliqué et nous avons fait pression pour une limite inférieure afin de soutenir un sport financièrement viable. »

« C’est un grand défi qui nous attend. Ajuster notre façon de travailler et dimensionner correctement l’équipe à ce nouveau plafond au cours des prochains mois est une tâche énorme et douloureuse et, mis en évidence par nos nouvelles plus tôt cette semaine, entraînera malheureusement la perte de membres de l’équipe, mais notre objectif est d’être une meilleure  équipe plus grande et plus efficace à l’avenir. »

« La coopération et la compréhension des membres de notre équipe ont été excellentes et avec l’arrêt de la pause forcée qui se termine à partir de mercredi, il est important que l’équipe ait une clarté sur les différents règlements, ce qui nous permettra maintenant de recommencer à travailler sur nos voitures et de comprendre la implications de la réglementation pour l’avenir. »

« Nous nous concentrons désormais pleinement sur la préparation ensemble, avec Carlos et Lando, d’un deuxième semestre intense avec, espérons-le, le plus de courses possible. »

Officiel : Les modifications apportées aux réglementations 2020, 2021 et 2022

Le Conseil Mondial du Sport Automobile a approuvé ce mercredi des modifications de la réglementation F1 pour 2020, 2021 et 2022.

Le Conseil Mondial du Sport Automobile a approuvé par e-vote de nouvelles modifications des Règlements Sportif, Technique et Financier régissant le Championnat du Monde de Formule Un de la FIA destinées principalement à répondre à la nécessité de réduire les coûts et de préserver la discipline dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

Suite à un premier accord qui visait à reporter à 2022 le Règlement Technique 2021 (ce qui a été approuvé par le Conseil Mondial le 30 mars 2020), d’autres amendements aux Règlements Sportif, Technique et Financier pour 2020, 2021 et 2022 ont reçu le soutien unanime des équipes de Formule Un et ont été ratifiés ce jour par le Conseil Mondial.

Ces changements sont résumés ci-après :

Règlement Technique :

  • Gel d’une large liste de composants entre 2020 et 2021. Cette liste comprend le châssis, la boîte de vitesses, un certain nombre de composants mécaniques ainsi que les structures de choc. Un système à jetons a été conçu pour permettre un nombre très limité de modifications en fonction des besoins spécifiques des concurrents.
  • Pour 2020, limitations des mises à niveau des unités de puissance.
  • Pour 2021, modifications de l’assiette vue en plan et simplification du plancher en avant des pneus arrière en vue d’atténuer l’augmentation de l’appui aérodynamique entre 2020 et 2021.
  • Pour 2021, augmentation de la masse minimum à 749 kg.

Règlement Sportif :

  • Pour 2020, dispositions relatives aux épreuves « fermées » et « ouvertes » accompagnées de la structure réglementaire ad hoc (par ex. personnel dans le paddock), selon que ces épreuves admettent ou non des spectateurs.
  • Pour 2020, diverses mises à jour de la réglementation sur les pneumatiques, avec des dispositions autorisant les essais de pneus lors des Essais Libres 2, s’il s’avère nécessaire d’approuver une nouvelle spécification Pirelli, ainsi que l’utilisation étendue des pneus P140 en cas de séance d’Essais Libres 1 par temps de pluie.
  • Pour 2020, réduction des essais aérodynamiques (ATR) et introduction de restrictions des essais sur banc pour les unités de puissance dans une optique d’économie budgétaire.
  • Pour 2021, nouvelle réduction des essais aérodynamiques et introduction d’un biais entre la position au championnat et les limitations ATR. Ce biais ATR sera linéaire entre P1 et P10.
  • Pour 2022, un certain nombre d’aspects clés du règlement ont été définis (couvre-feux, nombre restreint de composants, vérifications techniques et prescriptions concernant le parc fermé). Ces réglementations forment un tout avec le Règlement Technique 2022 approuvé par le Conseil Mondial le 30 mars 2020 et seront évaluées et affinées en permanence au cours des saisons 2020 et 2021.

Règlement Financier 2021 :

  • Réduction du niveau de plafonnement des coûts à 145 millions de dollars pour 2021, 140 millions de dollars pour 2022 et 135 millions de dollars pour 2023-2025, sur la base d’une saison de 21 compétitions.
  • Les modifications/ajouts suivants seront apportés aux exclusions actuellement prévues dans le Règlement Financier :
  1. Augmentation du plafond d’exclusion de la prime de fin d’année pour les résultats sportifs exceptionnels de 10 à 12 millions de dollars et des charges sociales pour la prime de fin d’année.
  2. Seuil pour le calcul de l’exclusion des charges sociales sur les salaires payés au personnel abaissé de 15 % à 13,8 %.
  3. Frais de divertissement du personnel (plafonnés à 1 million de dollars).
  4. Bien-être des employés : exclusion des frais encourus pour les programmes médicaux (par exemple, vaccination, examens de la vue, tests auditifs) mis à la disposition de tous les employés concernés.
  5. Coûts de développement durable liés aux initiatives environnementales.
  6. Congé de maternité/paternité/parental partagé/adoption, exclusion des coûts salariaux.
  7. Congé de maladie et congé de maladie de longue durée : exclusion des coûts salariaux.
  8. Projets entrepris pour aider la FIA.
  • Parallèlement à ces changements réglementaires, les valeurs théoriques des Composants Transférables (TRC) ont été définies par la FIA pour 2021, ce qui est d’une importance majeure compte tenu de la réduction du budget plafonné. Il a été réaffirmé que le concept des valeurs théoriques (sous réserve de leur fixation correcte et équitable), permet d’atteindre les objectifs suivants :
  1. Permet aux petites équipes d’éviter la nécessité d’établir et de maintenir une capacité de conception, de développement et de fabrication des pièces qui ont été désignées comme TRC (Composants Transférables).
  2. Empêche le « flipping » des projets (une petite équipe fournissant une grande équipe pour contourner les restrictions du plafond budgétaire).
  3. Permet aux petites équipes de réaliser des économies substantielles.

La F1 réserve Silverstone pour les deux premiers week-ends d’août

La Formule 1 a réservé le circuit de Silverstone pour les deux premiers week-ends d’août.

On apprend aujourd’hui que la F1 a réservé le circuit de Silverstone pour les deux premiers week-ends du mois d’août afin d’y tenir deux courses à huis clos.

La F1 voulait initialement se rendre à Silverstone au mois de juillet pour y disputer deux Grands Prix à huis clos, mais en raison de l’introduction d’une mise en quarantaine à partir du 8 juin, la catégorie reine du sport automobile a préféré se laisser une marge de sécurité en décalant ses dates initiales.

Ces dernières heures, il a été rapporté que le Premier ministre Boris Johnson était prêt à aider la F1 en accordant une dérogation à cette quarantaine, et plus tôt aujourd’hui, la fédération du sport automobile britannique a confirmé que le sport auto reprendrait à partir du 4 juillet au Royaume-Uni.

Avec ces éléments, la F1 a donc pris la peine de réserver déjà le circuit de Silverstone pour deux dates au début du mois d’août, ce qui laisse penser qu’après les deux premières courses en Autriche, le paddock devrait se rendre en Hongrie ou en Allemagne avant de rejoindre Silverstone.

Le calendrier définitif de la saison 2020 de F1 devrait être publié la semaine prochaine et devrait être composé entre 15 et 19 courses cette année.

Zoom sur Luca Badoer, un homme dans l’ombre des pilotes titulaires

Luca Badoer a vécu une grande partie de sa carrière en F1 dans l’ombre des pilotes titulaires.

L’Italien Luca Badoer a débuté sa carrière en F1 en 1993 avec la Scuderia Italia (connue également sous le nom de BMS), qui engage à l’époque des châssis Lola à moteur Ferrari.

Bien que sa monoplace s’avère être la plus lente de la grille cette année là, le pilote italien fait bonne impression et se montre même plus rapide que son expérimenté coéquipier Michele Alboreto.

Pourtant, en fin d’année lorsque la Scuderia Italia fusionne avec Minardi, c’est bien Alboreto qui est retenu et non Luca Badoer, L’Italien devra finalement se contenter d’un simple rôle de pilote de réserve pour l’écurie Minardi, dans l’ombre des pilotes titulaires.

En 1995, Badoer obtient finalement un poste de pilote titulaire chez Minardi, puis rejoint en 1996 l’écurie Forti, mais reste désespérément collé en fond de grille avec des monoplaces sous-performantes.

En 1997, Badoer signe une saison blanche et il faudra attendre 1998 pour qu’une grande équipe s’intéresse à lui, et pas n’importe quelle équipe, puisque c’est la Scuderia Ferrari qui lui propose un poste de troisième pilote. En parallèle à son rôle de troisième pilote chez Ferrari, Luca Badoer continuera à courir avec Minardi en 1999.

Au cours de cette saison, Michael Schumacher se casse la jambe au Grand Prix de Grande-Bretagne et Ferrari n’a pas d’autre choix que de remplacer l’Allemand. En toute logique, tout le monde s’attendait à voir Luca Badoer remplacer Schumacher, mais l’écurie italienne préfère faire appel à…Mika Salo.

Malgré ce camouflet infligé par Ferrari, Badoer restera pilote essayeur de la Scuderia Ferrari durant onze ans et évoluant une fois de plus dans l’ombre des pilotes titulaires.

2009 : la chance de Badoer

En 2009, le pilote titulaire Felipe Massa est victime d’un très grave accident sur le circuit de Budapest. Le Brésilien a reçu en pleine tête un ressort tombé de la Brawn GP précédant sa Ferrari et pilotée par Rubens Barrichello.

A la suite de cet accident, Felipe Massa ne pourra pas terminer la saison 2009 pour Ferrari et l’équipe italienne pense donc tout naturellement à…Michael Schumacher, qui est à la retraite depuis 2006.

C’est un autre camouflet pour Badoer, mais la chance lui sourit finalement puisque Michael Schumacher renonce à remplacer Felipe Massa, principalement parce que le septuple champion du monde souffrait de douleurs dans la nuque après des premiers tests effectués sur piste.

A 38 ans, Luca Badoer est donc officiellement annoncé comme le remplaçant de Felipe Massa et fera ses débuts quelques jours plus tard au Grand Prix d’Europe sur le circuit de Valence.

Un vrai fiasco !

Luca Badoer débarque donc à Valence et tout de suite, le pilote italien éprouve des difficultés à être dans le rythme avec sa Ferrari. Il terminera les qualifications à la dernière position et traînera finalement sa misère le lendemain à l’arrière de la course.

Doublé par Romain Grosjean dans les stands, le pilote Ferrari a également connu plusieurs têtes à queue et écopera même d’une pénalité de dix secondes pour être sorti trop large des stands après son ravitaillement.

La presse italienne et internationale n’aura pas été tendre avec Luca Badoer après cette première course ratée, mais l’Italien a tout de même trouvé du positif à son week-end à Valence.

« Je suis content. L’objectif est atteint, car j’ai fini la course. » a déclaré Badoer après l’arrivée. « C’est positif, j’ai fait 57 tours, j’ai pris confiance dans la voiture. »

Une seconde course à Spa

Faute de temps en raison d’un back to back, Ferrari laissera Luca Badoer dans la voiture pour la course suivante en Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps.

A Spa, Luca Badoer se qualifie une nouvelle fois dernier avec sa Ferrari, alors que son compatriote Giancarlo Fisichella signera une pole position incroyable au volant d’une Force India à Moteur Mercedes.

En course le dimanche, Badoer termine bon dernier. Ferrari décidera à la suite de ce Grand Prix de titulariser Giancarlo Fisichella dès l’épreuve suivante à Monza sur les terres de la Scuderia.

Fin 2010, Luca Badoer quittera la Scuderia Ferrari à l’âge de 39 ans, après douze années en F1 et plus de 130 000 kilomètres en essais. Il sera ensuite remplacé par le jeune français Jules Bianchi au poste de pilote d’essais.

Russell aimerait un premier galop d’essai avant la reprise de la F1

George Russell fait partie des pilotes qui aimeraient pouvoir obtenir un premier galop d’essai avant la reprise de la F1 en juillet.

La F1 souhaite toujours débuter sa saison 2020 au mois de juillet en Autriche avec deux courses à huis clos sur le circuit Red Bull Ring.

Mais après plus que quatre mois sans avoir pu rouler sur un circuit, certains pilotes de F1, dont Russell, aimeraient pouvoir retrouver des sensations au volant d’une monoplace pour de vrai.

Cependant, la situation est loin d’être idéale pour eux puisque les essais privés en Formule 1 sont interdits en dehors de quelques dates imposées par la FIA, ce qui va les obliger à faire preuve de flexibilité au cours des prochaines semaines pour trouver un moyen de rouler.

« Je pense que le Karting sera la première occasion que j’aurai. Donc, dès que je le pourrai, je ferai du Karting. » explique Russell à Sky Sports.

« Mais à termes, je voudrais essayer de monter dans une F1 avant que nous recommencions à courir. Que ce soit une Williams ou une Mercedes, juste pour accumuler quelques tours. Il va falloir attendre pour voir. »

« Ce pourrait même être une Formule 3 ou une Formule 2. Tout ce qui a quatre roues et qui peut tourner sur un circuit, je pense que ça serait mieux que rien. »

« Contrairement à d’autres sports, on ne peut pas avoir un circuit et une Formule 1 dans son jardin. Ce n’est pas comme un footballeur qui peut aller taper dans un ballon et aller s’entraîner. »

« C’est très difficile, je fais tout ce que je peux pour m’entraîner au niveau cardio, avec de la course à pied et du cyclisme. »

« Il y a aussi un travail mental, et j’ai récemment investi dans un simulateur de meilleure qualité et je commence à ne plus le faire simplement pour m’amuser mais bel et bien pour m’entraîner. »

« C’est la seule chose que j’ai qui se rapproche le plus de la réalité. Je dois rester affûté, être prêt lorsque nous reprendrons. »

Norris, Verstappen et l’équipe Esports de Grosjean aux 24H du Mans virtuelles

Max Verstappen et Lando Norris participeront aux 24 Heures du Mans Virtuelles les 13 et 14 juin 2020.

Alors que les prototypes et les GTE ne seront en piste que les 19 et 20 septembre pour la 88e édition de la plus grande course d’endurance au monde, les pilotes professionnels et les spécialistes de l’Esports prendront place sur leurs sièges de simulateur les 13 et 14 juin pour participer à la la plus grande course d’endurance Esports de tous les temps, les 24 Heures du Mans Virtual.

Les deux pilotes de F1 Lando Norris et Max Verstappen ont confirmé leur participation aux 24 Heures du Mans Virtuelles 2020 et seront coéquipiers au sein de l’équipe Redline dans une Oreca 07 en catégorie LMP2, alors que Atze Kerkhof et Greger Huttu compléteront le line-up.

Les pilotes joueront sur la plateforme de jeu rFactor2 et jusqu’à 50 voitures pourront participer à la course. Les équipes sont libres de choisir leur propre livrée.

Les changements de pilotes seront obligatoires. Le temps de conduite minimum pour l’ensemble de l’événement est de quatre heures pour chaque conducteur. Le temps de conduite maximum pour toute la course est de sept heures pour chaque pilote.

De plus, la conduite se fera dans des conditions météorologiques variables et les voitures endommagées pourront être réparées dans les stands. Les équipes pourront personnaliser leur propre configuration pour optimiser les performances.

L’équipe Esports de Grojean présente

L’équipe Esports de Romain Grosjean, R8g, sera également représentée sur la grille de départ des 24 Heures du Mans Virtuelles et alignera quatre pilotes : Mathias Beche, Daniel Juncadella, Risto Kappet et Erhan Jajovski.

C’est la rentrée des classes chez Williams Racing !

Une partie des employés de l’équipe Williams Racing a repris le chemin de l’usine ce mardi après plusieurs semaines de pause forcée.

Après 63 jours à l’arrêt en raison de la crise sanitaire, l’usine Williams Racing située à Grove au Royaume-Uni a rouvert ses portes cette semaine.

La pause obligatoire a normalement lieu en plein été au mois d’août en Formule 1, mais cette pause a été déplacée et rallongée aux mois de mars/avril afin de permettre à la catégorie reine du sport automobile de débuter sa saison 2020 au début de l’été et d’enchaîner les Grands Prix jusqu’à la fin de l’année.

En ce qui concerne l’équipe Williams, la pause est désormais terminée et, même si il n’y a qu’une partie du personnel qui reprend le travail pour le moment, l’écurie britannique se dit très heureuse de pouvoir enfin revenir aux affaires.

« Notre fermeture officielle d’usine prend fin aujourd’hui et nous accueillons à nouveau un nombre limité d’employés. » a indiqué l’équipe de Grove ce mardi.

« Alors que Grove a l’air un peu différente avec des mesures strictes de distanciation sociale en place, cela fait vraiment du bien d’être de retour. »

Officiel : Le sport automobile reprendra à partir du 4 juillet au Royaume-Uni

Le sport automobile va pouvoir reprendre progressivement au Royaume-Uni à partir du 4 juillet 2020.

L’organe directeur du sport automobile du Royaume-Uni annonce ce mardi que le sport pourra reprendre de façon progressive à partir du 4 juillet.

C’est une autre bonne nouvelle donc pour le Grand Prix F1 de Grande-Bretagne, qui doit se tenir au mois de juillet à Silverstone, et alors que le Premier ministre Boris Johnson a décidé de venir en aide à la F1 en lui permettant d’être exemptée de la quarantaine obligatoire qui sera introduite dans le pays à partir du 8 juin.

« En mars, Motorsport UK est intervenu rapidement et conformément au gouvernement pour suspendre le sport automobile, tandis que la priorité de chacun était de limiter la propagation de cette terrible maladie et de protéger le NHS. » indique la fédération dans un communiqué de presse.

« Il est maintenant vrai que, alors que le gouvernement a établi des plans pour assouplir les restrictions, nous allons de l’avant et introduisons la prochaine étape de notre redémarrage progressif. »

« Contrairement à de nombreux sports, le sport automobile au Royaume-Uni est une industrie en soi, employant des dizaines de milliers de personnes et contribuant des milliards de livres à l’économie britannique. »

« Nous avons toujours dit que, lorsque les conditions seraient réunies, nous prendrions une décision responsable de reprendre le sport automobile afin de soutenir le sport, l’emploi et l’économie. »

« Nous avons expliqué nos plans au gouvernement et nous avons la chance que le sport automobile se déroule à l’extérieur dans de grands espaces contrôlés. Notre plan est que, sous réserve des conseils du gouvernement et de la levée continue des restrictions, le sport automobile reprendra à partir du 4 juillet. »

« Nous faisons cette annonce maintenant car les organisateurs d’événements, les sites, les spécialistes de la préparation, la chaîne d’approvisionnement, les commissaires volontaires, les officiels et les concurrents ont tous besoin de temps pour mettre en place leurs plans. »

Il y aura un certain nombre de mises en garde concernant l’octroi de permis d’événement, y compris le fait que les organisateurs d’événements s’engagent à ce que leurs événements se déroulent à huis clos, que les exigences appropriées en matière d’EPI soient respectées et que chaque organisateur doit nommer un responsable COVID-19 pour garantir le respect de toute des lignes directrices.

En outre, le nombre de permis délivrés pour juillet sera limité à 50% de ceux du même mois correspondant à 2019, afin qu’il y ait suffisamment de ressources officielles bénévoles et commissaires disponibles pour soutenir le redémarrage de manière sûre et responsable.

Aucun événement de championnat national ou britannique n’aura lieu en juillet pour réduire les déplacements potentiels nationaux et internationaux (à l’exclusion des championnats de la FIA)

Les livrées 2020 et le circuit de Zandvoort disponibles sur F1 Mobile Racing

La saison 2020 de F1 n’a pas encore débuté, mais vous pourrez déjà jouer à F1 2020 sur mobile avec les toutes dernières livrées.

Codemasters, le développeur du jeu officiel F1 2020, a en effet publié une mise à jour pour F1 Mobile Racing (sur smartphone uniquement) dans laquelle on peut retrouver les dernières livrées des monoplaces pour la saison 2020.

Outre la mise à jour des livrées des monoplaces, les pilotes dans la bonne équipe, le design des casques des pilotes et le circuit de Zandvoort font aussi partie de cette mise à jour.

Le jeu F1 Mobile Racing est disponible en téléchargement gratuit sur iOS et Android et se révèle être un bon compromis en attendant la sortie officielle du jeu F1 2020 sur PC, PS4, Xbox et, pour la première fois, sur Google Stadia.

F1 2020 sortira le 10 juillet avec notamment un nouveau mode de jeu intitulé « My team » qui vous permettra de prendre place sur la grille aux côtés de vos pilotes préférés dans votre propre monoplace.

Une version de F1 2020 intitulée « Deluxe Schumacher Edition » sera également disponible cette année dans laquelle quatre des monoplaces les plus emblématiques du septuple champion du monde de F1.

De plus, pour célébrer le 70e anniversaire de la Formule 1 elle-même, les fans qui pré-commanderont ou achèteront la version « Schumacher Deluxe Edition » ou « F1 2020: F1 Seventy Edition » recevront un ensemble exclusif d’articles.

F1 Mobile Racing 2020 en vidéo

La F1 rediffuse le chaotique GP de Belgique 1998 ce mercredi

La F1 rediffuse ce mercredi 27 mai le Grand Prix de Belgique 1998 remporté par le Britannique Damon Hill.

Entièrement disputé sous une pluie battante, le Grand Prix de Belgique 1998 restera dans les annales du sport comme la plus grande hécatombe.

En effet, dès le départ de la course, David Coulthard commet une erreur au premier virage et va toucher le muret, puis traverse la piste par deux fois devant les autres monoplaces. S’ensuit alors un carambolage monstrueux dans lequel treize voitures seront impliquées.

Après un second départ, Michael Schumacher percute la monoplace de Mika Hakkinen, obligeant le Finlandais à abandonner.

Au vingt-cinquième tour de course, alors qu’il s’apprête à prendre un tour à David Coulthard, Schumacher ne voit pas la voiture de l’Ecossais au ralenti et le percute. L’Allemand, qui dominait alors la course, doit rentrer au stand sur trois roues.

S’en suivra une vive altercation entre Schumacher et Coulthard dans la voie des stands, le pilote allemand sera finalement calmé par les mécaniciens.

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Le Britannique Damon Hill se retrouve alors en tête de la course, mais quelques instants plus tard, Fisichella percute la monoplace de Nakano, ce qui obligera une nouvelle fois la direction de course à déployer la voiture de sécurité en piste.

Le temps que les commissaires nettoient la piste jonchée de débris, David Coulthard arrive à reprendre la course et rejoint alors les sept autres pilotes rescapés.

Finalement, une fois la voiture de sécurité retirée, l’ordre des concurrents ne changera plus, ce qui permettra à Damon Hill de remporter sa toute dernière victoire en Formule 1 ce jour là au volant de sa Jordan.

Comment suivre la course ?

Pour voir ou revoir le Grand Prix de Belgique 1998, il vous suffit de vous rendre sur l’un des canaux de communication de la F1 ce mercredi 27 mai à 20h00 (heure de Paris) : YouTube, Facebook ou F1.com.

Brown ouvert à une participation de Norris et Ricciardo à Bathurst 1000

Le PDG de l’équipe McLaren en F1 a déclaré que Lando Norris et Daniel Ricciardo pourraient participer à l’épreuve mythique australienne Bathurst 1000 l’an prochain.

Le Bathurst 1000 est une course de voitures de tourisme longue de 1 000 km qui se tient chaque année depuis 1963 au Mount Panorama Circuit de Bathurst, en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie.

La course devrait normalement se dérouler cette année du 8 au 11 octobre 2020, mais en raison du report du début de la saison de F1, les pilotes de F1 n’auront certainement aucune disponibilité pour s’essayer à d’autres disciplines une fois la saison débutée.

L’an prochain en revanche, l’Australien Daniel Ricciardo rejoindre l’équipe McLaren et son futur patron le verrait bien au volant d’une V8 Supercars, ainsi que son futur coéquipier Lando Norris.

Pour aider ses pilotes à se faire une idée de la série australienne, Brown pourrait mettre à disposition son Holden Commodore, vainqueur à Bathurst en 2011, et donner une chance à Ricciardo et Norris dans une machine emblématique.

« Je pense qu’ils aimeraient tous les deux le faire. » a déclaré Zak Brown, le PDG de McLaren, l’émission australienne Supercars Sidetracked.

« Je pense que les gens savent maintenant que je suis un peu différent de la plupart des chefs d’équipe en F1 car j’aime voir nos pilotes sortir et essayer à Daytona ou au Mans, des choses de ce genre. »

« Je pense que cela dépendra simplement du calendrier et s’ils peuvent l’intégrer dans le calendrier. J’adorerais les voir faire ça. On verra bien, et bien-sûr, ils pourraient essayer mon Holden. »

L’ancien entraîneur de Verstappen révèle son point faible en 2019

L’ancien entraîneur de Max Verstappen a révélé dans quel domaine le pilote Red Bull avait le plus de mal l’an dernier en F1.

Jake Aliker, qui a été l’entraîneur de Max Verstappen entre 2015 et 2020, a révélé que le Néerlandais n’était pas le meilleur des pilotes l’an dernier lorsqu’il s’agissait de positionner correctement sa monoplace lors d’un arrêt au stand.

En F1, on sait à quel point le positionnement de la monoplace est crucial lors d’un arrêt au stand afin de ne faire perdre aucun dixième aux pilotes pendant la course, ce qui pourrait se traduire directement par la perte d’une ou plusieurs positions.

Max Verstappen, bien qu’il soit très talentueux, avait beaucoup de mal l’an dernier avec le positionnement de sa voiture comme le révèle son ancien entraîneur.

« Verstappen n’a jamais été bon pour pratiquer les arrêts au stand lors des séances d’essais libres. J’ai dû travailler avec lui sur le positionnement [de la voiture], car chaque pouce est important pour chaque mécanicien et vous pouvez facilement perdre des dixièmes de seconde. » explique Jake Aliker dans un podcast pour Athletic Evolution.

« En course en revanche, Max était toujours très précis quand il s’agissait de mettre la voiture au bon endroit. Au final, il a fini par être parfait. »

« De plus, Red Bull Racing a été l’équipe la plus rapide en termes d’arrêts au stand ces dernières années. »

Effectivement, malgré cette « faiblesse » cela n’a pas empêché l’équipe Red Bull Racing de détenir le record du pitstop le plus rapide de l’histoire de la F1.

Au Grand Prix du Brésil de l’année dernière, Red Bull Racing a réalisé un arrêt ultra-rapide de 1,82 secondes avec Max Verstappen au volant!

George Russell a gagné en popularité grâce aux Esports

George Russell admet que sa participation au championnat virtuel de F1 l’a aidé à gagner en popularité depuis le début de l’année.

Le Britannique a fait des débuts très timides en Esports cette année, mais après quelques courses, le pilote Williams s’est très vite montré très rapide et a décroché à ce jour déjà deux victoires.

Après une première victoire en Espagne il y a dix jours au terme d’une bataille musclée avec Charles Leclerc, Russell s’est de nouveau imposé dimanche dernier au Grand Prix de Monaco virtuel en dominant largement cette fois-ci ses camarades de jeu.

Ces deux victoires d’affilée ont permis à George Russell d’être un peu plus exposé que lorsqu’il pilote sa Williams en fond de grille pendant les « vraies » courses de F1.

« D’une certaine manière, oui. Je veux dire, j’ai gagné plus de publicité en remportant une course Esports que dans n’importe quelle course de Formule 1 l’année dernière en arrivant à l’arrière de la grille. » explique le pilote Williams George Russell.

« Je fais donc tout ce que je peux pour montrer aux gens ce que je peux faire, je l’ai fait l’année dernière, et je vais essayer de continuer à le faire. »

« J’ai commencé par le faire pour le plaisir [les Esports], en essayant de fournir un peu de divertissement aux fans de F1 inconditionnels à qui la course manque et qui n’ont rien à soutenir pour le moment, et j’ai vite appris que la compétition était élevée et je ne voulais pas simplement concourir pour faire les chiffres, je voulais venir pour essayer de gagner. »

« Et quand j’ai eu du mal à ma première course [à l’Albert Park], j’ai pensé que je devais changer cela et y mettre un peu d’effort, et c’est parti maintenant. »

« C’était génial, pour être honnête, j’ai oublié à quel point c’est un buzz, gagner, et même si c’est virtuellement, je suis de nature compétitive et j’aime affronter mes copains – gagner c’est encore mieux. C’est très excitant pour être honnête. »