La Formule 1 aurait perdu sa magie avec des monoplaces « standards »

Ross Brawn a défendu le système de plafonnement des coûts introduit en F1 en 2021, le Britannique estimant que ce budget capé était une bien meilleure idée que d’avoir des monoplaces standards comme cela avait été évoqué il fut un temps.

Depuis la saison 2021, les dix équipes de la grille doivent opérer sous un plafond des coûts fixé à 145 millions de dollars pour la première année, avant d’être abaissé à 140 millions pour la saison 2022. Le plafonnement des coûts en F1 est censé mettre fin [en théorie] à l’écart de dépenses grandissant entre les gros dépensiers et les équipes disposant de moins de ressources, ainsi que le différentiel de performance sur la piste qui en résulte.

Cela donne également aux grandes équipes la certitude du montant qu’elles ont à investir pour être au sommet, et de l’espoir et de la stabilité aux petites équipes. Cela réduit également le coût global de la F1, qui a connu une croissance exponentielle au cours des dernières décennies. Le plafond couvre les dépenses liées aux performances de la voiture, mais exclut tous les coûts de marketing, les frais de pilote de course et les coûts des trois employés les mieux rémunérés de l’équipe.

Après avoir déjà opéré deux saisons sous plafonnement des coûts, la Formule 1 – par la voix de son directeur technique Ross Brawn – dresse un bilan plutôt positif : « Il était essentiel que nous améliorons la course de manière authentique. Comment faire ? Vous devez donner à chaque équipe une chance égale. Une partie de cela est la ressource financière. » estime Ross Brawn, qui prendra sa retraite à la fin de cette année.

« Pendant de nombreuses années, il y avait trois ou quatre équipes sur la grille qui avaient beaucoup plus de ressources financières que les autres et cela ne permettait pas de réduire les écarts. Les concurrents doivent construire leurs propres voitures, c’est l’ADN de la F1. Mais c’est un énorme défi, et dans le passé, plus vous aviez d’argent, meilleure était la voiture que vous pouviez construire. »

« Cela aurait été facile d’avoir des voitures standards, avec les mêmes moteurs, les mêmes spécifications, et nous aurions obtenu un championnat serré, mais vous perdez ensuite la magie de la F1. »

« Le plafonnement des coûts a créé un environnement où les dépenses sont limitées et où les personnes les plus intelligentes gagnent. Les marges entre l’avant [de la grille] et l’arrière vont être beaucoup plus serrées. »

« Je pense que le plafonnement des coûts est une étape très importante pour la F1. Il y a des bugs à résoudre, mais compte tenu de la complexité de l’introduction d’un tel système, c’est fantastique ce que l’équipe de la F1 et la FIA ont réalisé depuis son introduction l’année dernière. »

Lorsque Brawn évoque des « bugs », le britannique veut évidemment parler du dépassement du plafond des coûts par l’équipe Red Bull Racing lors de la saison 2021 et qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois.

L’écurie de Milton Keynes a été épinglée pour un dépassement « mineur » inférieur à 5% et s’est donc vue proposer un ABA (accord passé avec la FIA) par l’instance dirigeante. L’équipe autrichienne a accepté cette offre, ce qui veut dire qu’elle a accepté également les sanctions associées qui sont les suivantes :

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Le non-respect par Red Bull Racing des conditions de l’ABA au cours des douze prochains mois à compter de la date d’émission de cette ABA, entraînera un autre manquement à la procédure en vertu des articles 6.30 et 8.2(f) du Règlement financier et renvoi au comité d’arbitrage du plafonnement des coûts.

Daniel Ricciardo a vu le doute s’installer chez McLaren

A partir de 2023, Daniel Ricciardo ne sera plus sur la grille de la F1 après avoir été remercié par McLaren à la fin de la saison 2022 en raison d’un manque de résultats de sa part. L’Australien – qui a signé un contrat de troisième pilote chez Red Bull – va donc passer sa première saison en off depuis bien longtemps.

Avant de signer avec Red Bull en tant que réserviste, Daniel Ricciardo a évidemment discuté avec de nombreuses équipes de la grille pour tenter d’obtenir un baquet de titulaire en 2023, mais ces discussions se sont toutes soldées par un échec et l’Australien a donc accepté l’offre de son ancienne écurie.

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait éventuellement réfléchi à quitter la F1 pour passer dans le championnat d’Endurance, l’Australien a répondu : « Une course comme Le Mans pourrait être intéressante, mais pas toute la saison. Ce serait la même vie qu’aujourd’hui, juste avec des voitures différentes. » explique Daniel Ricciardo en entretien avec AMUS.

« J’ai besoin d’une pause, d’un voyage dans l’inconnu. Je ne pourrai rien planifier et je vais vivre de nouvelles expériences, tout en étant à l’affût d’une chance de revenir en 2024. S’il y en avait une, je veux être aussi préparé que possible. »

« Je garde un pied dans le milieu, et une année à ne rien faire ne serait pas un bon plan, car il serait alors presque impossible de revenir et le moment viendra où j’aimerais être à nouveau être sur la grille de départ. »

Interrogé sur ses peurs avant de débuter sa nouvelle vie à partir de 2023 en tant que troisième pilote chez Red Bull après tant d’années passées à courir, Ricciardo a répondu : « Il y a plus de joie que de peur. »

« Il y a un peu de peur parce que j’ai été un coureur pendant très longtemps dans ma vie et je n’ai jamais rien fait d’autre. D’un autre côté, je suis incroyablement curieux de savoir ce que je vais faire du temps qui me sera imparti. »

« Nous parcourons le monde mais nous ne voyons rien. Je veux découvrir un peu le monde. Je veux travailler ma condition physique, c’est à moi de décider cette fois et je veux profiter de cette liberté. »

Revenant sur sa rupture avec McLaren, Daniel Ricciardo a expliqué qu’il avait pu sentir le vent tourner en interne après des résultats décevants et qu’il n’a donc pas été surpris de la décision de l’équipe de mettre fin prématurément à son contrat : « Un léger soupçon était déjà là. Je pouvais voir mes résultats, et je n’en étais pas satisfait moi-même. »

« Nous avons manqué d’idées sur la façon de changer tout cela. Je ne pouvais plus être sûr que le contrat serait rempli jusqu’au bout. Il y avait une prémonition que quelque chose se préparait. Les deux saisons n’étaient tout simplement pas assez bonnes et l’équipe a commencé à avoir de plus en plus de doutes. »

« J’ai toujours pensé que j’étais un bon pilote, mais je dois admettre que cette McLaren a également révélé certaines de mes faiblesses. Je ne suis pas parfait, cela m’aidera à travailler sur moi-même. »

« Désormais, j’ai un an pour réfléchir et travailler sur ces faiblesses. Au cours d’une saison, il est incroyablement difficile de mettre en oeuvre immédiatement ce que vous avez appris. Malgré toutes les données, vous avez simplement trop à faire, vous voyagez d’une course à l’autre, et vous n’avez pas le temps d’examiner votre situation de l’extérieur. »

« Parfois il serait bon de prendre du recul et de se rendre compte de ce qui ne va pas. Donc, je pense que le temps libre [en 2023] pourrait être une situation de gagnant-gagnant pour moi. Ensuite, je dois trouver la voiture dans laquelle je peux le faire. »

En 2022, Daniel Ricciardo a terminé à la douzième place au championnat du monde des pilotes avec 37 points inscrits, soit 85 unités de moins que son coéquipier Lando Norris.

Carlos Sainz a vécu la saison la plus difficile de sa carrière en 2022

Le pilote Ferrari Carlos Sainz estime avoir beaucoup plus appris au cours de la saison 2022 que durant n’importe quelle autre saison depuis son arrivée en F1 en 2015.

Carlos Sainz a rejoint la grille de la Formule 1 en 2015 au sein de l’écurie Toro Rosso, mais très rapidement, l’Espagnol a été contraint de chercher une place ailleurs que dans le giron Red Bull afin de faire évoluer sa carrière après que son coéquipier de l’époque, un certain Max Verstappen, a été promu chez Red Bull en plein milieu de la campagne 2016.

Après être passé chez Renault puis McLaren, Carlos Sainz a finalement trouvé refuge chez Ferrari aux côtés de Charles Leclerc en 2021 et a réussi à le surpasser dès sa première saison avec l’écurie de Maranello.

Cependant, la campagne 2022 de Sainz avec Ferrari a été plus difficile car le pilote madrilène a eu plus de mal que son coéquipier à s’adapter à la F1-75, alors que le début de l’année a été marqué par plusieurs abandons en course le dimanche, lui faisant perdre peu à peu du terrain sur Charles Leclerc au championnat.

Mais grâce à une progression lente mais régulière, Carlos Sainz a pu réduire progressivement l’écart avec son coéquipier, l’Espagnol décrochant au Grand Prix de Grande-Bretagne sa première pole position et sa première victoire en course. Lors de la deuxième partie de saison, le pilote Ferrari a poursuivi sur sa lancée en marquant régulièrement de gros points et terminera finalement l’année à la cinquième place du championnat avec 62 points de retard sur Leclerc.

Interrogé pour savoir s’il avait appris certaines choses lors de cette saison 2022 faite de hauts et de bas, Carlos Sainz a répondu : « Oui, beaucoup pour être honnête. »

« Ce fut un début de saison très difficile, et je me suis dirigé vers des défis que je ne m’attendais probablement pas à avoir. » a expliqué l’Espagnol, cité par le site du championnat.

« Mais honnêtement, je suis très fier de la façon dont j’ai réussi à récupérer durant la saison, de la façon dont j’ai réussi à rester motivé, même avec tous les hauts et les bas que j’ai pu avoir, avec tous les revers que nous avons eus. »

« En tant qu’équipe, en tant qu’individu, avec autant d’abandons, j’ai quand même réussi à inverser la tendance pour finalement rouler au niveau auquel je suis capable de piloter. Donc, je veux prendre les points positifs et garder ce côté-là. »

« Je pense qu’en ce sens c’est l’année où j’ai le plus appris depuis 2015 – c’était ma première année en Formule 1. Ensuite, j’ai eu des années plus difficiles et plus faciles, mais jamais une année aussi difficile que 2022. »

« Je me suis retrouvé dans une position où j’étais constamment en retard dans les cinq, six premières courses, et j’ai dû me battre pour changer certaines choses dans mon pilotage, certaines choses sur la voiture, essayer d’adapter la voiture à mon goût. »

« De plus, j’ai dû réinitialiser un peu la façon dont je pilote, et cela a pris beaucoup de temps. Mais ensuite, dès que c’est arrivé, j’ai senti que j’avais fait un grand pas en avant en termes de pilotage et de compétences dans mon développement et j’ai aussi beaucoup appris. »

En 2023, Carlos Sainz entamera sa troisième saison au sein de la Scuderia Ferrari aux côtés du Monégasque Charles Leclerc.

Oscar Piastri a « mal au cou » après son dernier test de l’année avec McLaren

Le nouveau pilote McLaren, Oscar Piastri, a pu boucler 150 tours de circuit à Barcelone cette semaine avec une monoplace de la saison 2021 [la MCL35M] avant de retourner à l’usine de Woking pour rencontrer le reste de sa nouvelle équipe.

Lundi et Mardi, Oscar Piastri était en piste sur le tracé de Barcelone dans le cadre d’essais privés organisés par McLaren en vue d’intégrer parfaitement le jeune homme à sa nouvelle équipe avec laquelle il participera à sa toute première saison en Formule 1 en 2023.

Au cours de ces deux journées de tests, l’Australien a bouclé 150 tours dans des conditions climatiques difficiles puisque la pluie s’est invitée sur le circuit Catalan, alors que les températures très fraîches ont également rendu la vie dure à Piastri qui a eu le plus grand mal à faire monter les pneumatiques en température.

« Les conditions étaient assez froides, et nous avons même eu un peu de pluie, donc je me suis adapté à tout cela et j’ai essayé de m’imprégner autant que possible et de reprendre le rythme des choses parce qu’il y a un peu de rouille. » nous explique Oscar Piastri, qui a pourtant roulé à Abou Dhabi après la dernière course de l’année lors d’une journée de tests.

« J’ai mal au cou, mais il faut toujours un certain temps pour s’habituer à une F1. J’y arrive, je m’accroche et je devrais être prêt en m’entraînant un peu plus à Noël. »

Piastri a remporté six victoires, décroché 11 podiums et décroché cinq pôles en F2 en 2021 pour finalement remporter le titre, son troisième sacre, après le titre de Formule 3 2020 et la couronne de Formule Renault Eurocup en 2019.

Son succès en monoplace junior lui a valu plusieurs occasions de tester des monoplaces de F1, à la fois lors de sa campagne 2021 et depuis lors, mais ce n’est que récemment qu’il a pu conduire en sachant qu’il avait une place sur la grille sécurisée à partir de 2023.

Lorsqu’on lui a demandé si le fait de réaliser des tests en sachant qu’il avait déjà obtenu un baquet en F1 était différent pour lui, l’Australien a répondu : « Depuis la fin de la F2, l’objectif a toujours été d’arriver en F1, donc je pense que tous les tests de F1 que j’ai effectués ont toujours été en préparation pour obtenir un baquet, donc je ne pense pas que ma mentalité ait changé. »

En plus d’acquérir de l’expérience au volant d’une monoplace de Formule 1, ces essais privés ont également permis à Oscar Piastri de commencer à travailler avec les ingénieurs qui vont l’accompagner en 2023 tout au long de sa première campagne en catégorie reine.

« Pouvoir travailler avec les ingénieurs et l’équipe de course avec lesquels je travaillerai l’année prochaine est une aide considérable. C’est vraiment utile de commencer cette relation. » a ajouté Piastri.

« Maintenant que j’ai un siège et que je vais certainement reprendre la course, nous pouvons nous concentrer sur quelques-unes des spécificités d’une course que je ne ferais pas normalement lors des essais – il y a eu plus d’attention là-dessus parce que la saison approche rapidement. »

Oscar Piastri va désormais retourner en Australie pour y passer les vacances d’hiver en famille avant de revenir en Europe au mois de janvier : « Je vais voir ma famille et mes amis pendant que je serai de retour en Australie et je profiterai d’un peu de soleil tant qu’il sera disponible. »

« Essentiellement, je vais me concentrer sur la meilleure forme physique possible pour le début de l’année. Ensuite, je serai de retour, pour continuer à construire ma relation avec l’équipe et voir à quoi ressemblera la voiture [de la saison 2023]. »

Hakkinen doute que Leclerc soit responsable du départ de Binotto chez Ferrari

Le double champion du monde de F1, Mika Hakkinen, doute des rumeurs selon lesquelles le pilote Ferrari Charles Leclerc serait en partie responsable du limogeage du directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

Cette semaine, Ferrari a annoncé qu’elle avait accepté la démission de son directeur Mattia Binotto, qui quittera l’écurie italienne le 31 décembre prochain après quatre années passées à la tête de la gestion sportive à Maranello.

Mais bien avant l’annonce officielle, des rumeurs suggéraient que Charles Leclerc serait en partie responsable du départ de Binotto, notamment parce que les deux hommes ne s’adressaient quasiment plus la parole depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne 2022.

Interrogé sur cette rumeur dont il n’a jamais entendu parler, Mika Hakkinen doute que Leclerc soit responsable du départ de Mattia Binotto : « Je ne sais pas. Quand je courais, j’ai toujours pensé  qu’en Formule 1 il ne s’agit pas de savoir si vous aimez quelqu’un, il s’agit plutôt de savoir à quel point il est bon, dévoué et intelligent. C’est ce qui compte. » a déclaré Mika Hakkinen au micro de Sky Sports.

« Peu importe que vous l’aimiez ou non, cela n’empêchera pas votre succès. Il faut travailler en équipe. Vous devez respecter le talent, les connaissances et le dévouement de quelqu’un. Donc, je doute qu’il y ait la moindre vérité dans cette histoire. »

A propos du départ de Mattia Binotto, Mika Hakkinen a ajouté : « C’est une grande personnalité, un gars formidable. La Formule 1 est un sport compliqué. »

« Vous avez besoin de trois à quatre personnes extrêmement talentueuses pour diriger une équipe, pour réussir. Il ne s’agit pas d’un seul homme ou d’une femme qui peut diriger l’équipe, il faut plusieurs individus, des personnalités et des talents différents pour contribuer au succès de l’équipe. »

Charles Leclerc se sentait mieux préparé en 2022

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a révélé qu’il avait fait preuve d’une plus grande rigueur dans la préparation de sa saison 2022 comparé à 2021, ce qui l’a aidé à débuter la campagne sur un niveau bien plus élevé que l’an dernier.

En 2022, Charles Leclerc a débuté la campagne de la meilleure des manières avec une pole position et une victoire dès la première course à Bahreïn, le Monégasque ayant franchi la ligne d’arrivée devant son coéquipier Carlos Sainz. Tout au long de la saison, le Monégasque a systématiquement devancé son voisin de garage au championnat du monde et a terminé à la deuxième place au classement des pilotes avec 62 points d’avance sur l’Espagnol (Sainz a terminé cinquième).

Lorsqu’on demande à Charles Leclerc si cette avance sur son coéquipier était due aux nouvelles monoplaces ou bien à un changement de son côté, le Monégasque a répondu : « J’ai changé quelques trucs, ma façon de travailler, ma discipline à la maison. »

« C’était un peu le freestyle l’année dernière, chaque fois que j’étais à la maison, je faisais mille choses. » a expliqué Charles Leclerc à AMUS.

« Pour être honnête, j’étais très fatigué en 2021 de la mi-saison à la fin. Cela m’a influencé et a affecté la performance. Après, il est aussi possible que cette voiture [la F1-75 de 2022] me convienne mieux. »

« Nous avons fait d’excellents tests hivernaux, nous avons essayé beaucoup de choses, nous avons mis beaucoup l’accent sur la façon dont je peux piloter la voiture. Cela m’a aidé à commencer la saison sur un niveau élevé et je pouvais me concentrer sur les détails. »

Quand on lui demande justement dans quels domaines précis il pense devoir s’améliorer encore personnellement, Charles Leclerc a répondu : « Je dois aider et guider l’équipe pour travailler dans la bonne direction. »

« Tout est question de petits détails. A chaque course vous en apprenez un peu plus et vous pouvez devenir un meilleur pilote. C’est différent de mes premières années en Formule 1, quand il y avait encore beaucoup de place à l’amélioration. »

« Il s’agit désormais de devenir un pilote plus complet et de grandir avec l’équipe afin de performer les dimanches de course. »

Ross Brawn remercié pour sa contribution en F1 durant quatre décennies

Certains des patrons d’équipe de la grille ont rendu hommage à Ross Brawn (à droite sur la photo) alors que le Britannique quittera définitivement la F1 à la fin de cette année pour prendre sa retraite.

Cette semaine, le directeur technique et sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a annoncé qu’il prendrait sa retraite à la fin de cette année après quatre décennies passées en catégorie reine dans différents rôles. Avant de prendre son poste au sein de l’organisation de la F1, Brawn a officié au sein de différentes équipes, dont Ferrari lors de sa période de gloire au début des années 2000 avec Michael Schumacher. Le Britannique a ensuite formé sa propre écurie en 2009 [Brawn GP] : cette année-là, l’équipe avait brillamment remporté le championnat pilotes avec Jenson Button et celui des constructeurs.

Au cours de son passage au sein de l’organisation de la Formule 1 en tant que directeur technique et sportif entre 2017 et 2022, Brawn a joué un rôle clé dans le développement et la croissance du sport, y compris de nombreuses contributions au nouveau règlement technique pour 2022 – qui a amélioré le spectacle de course – et est également à l’origine des initiatives telles que l’introduction d’un plafond budgétaire.

A la veille de son départ en retraite, plusieurs chefs d’équipe ont tenu à lui rendre hommage et ont noté l’impact qu’il a pu avoir dans le paddock tout au long de ces 46 ans de carrière en catégorie reine.

« Je pense que nous ne pouvons que remercier Ross pour tout ce qu’il a fait pour nous, les équipes et la Formule 1, pas seulement pendant ces années où il a travaillé à la Formule 1, mais tout au long de sa carrière je dirais. » a déclaré le directeur de McLaren, Andreas Seidl, cité par le site du championnat.

« C’était évidemment important avec tout ce que la Formule 1 a mis en place ces dernières années, que ce soit du côté de la réglementation, des Accords Concorde, qu’un gars expérimenté comme Ross aide et guide la Formule 1, guide la FIA et guide les équipes aussi. »

« Je pense qu’au final nous nous sommes retrouvés avec une excellente base pour un grand avenir de la Formule 1 grâce à tout son travail et je lui souhaite tout simplement le meilleur pour le prochain chapitre de sa vie. » a conclu Seidl.

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a fait écho aux propos de son homologue de chez McLaren et estime que Ross Brawn peut être particulièrement fier de l’effet positif de l’introduction des nouvelles règles en Formule 1 cette année.

« Je pense que c’est le plus grand compliment que nous puissions faire à Ross, parce que c’était son enfant en gros, de faire passer ces règlements et de nous placer à cet endroit avant qu’il ne passe à ce qu’il va faire ensuite. » a déclaré Steiner.

« Il a été présent quand c’était nécéssaire pour que ces choses se produisent pour la Formule 1, et le succès de la Formule 1 en ce moment dépend en partie de lui. C’est un effort d’équipe, mais il était une grande partie de l’équipe, alors Merci Ross, et tout le meilleur pour l’avenir. »

Le team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, a lui aussi tenu à rendre hommage à Brawn et a ajouté : « Nous devons beaucoup à Ross et un grand merci à lui. Il a joué un grand rôle dans ces règlements et je pense que nous avons atteint la valeur de divertissement que nous voulions. »

« Je lui souhaite tout le meilleur dans tout ce qu’il fera ensuite, que ce soit la pêche ou tout ce qu’il aime. Nous travaillons tous dur pour cette retraite, et nous devrions le féliciter pour sa fabuleuse carrière en Formule 1 et pour avoir atteint la retraite à cet âge [Brawn a 68 ans]. »

« Aussi, je veux le remercier pour tous les efforts qu’il a pu déployer en tant que propriétaire d’équipe et en remportant un championnat, en gagnant avec Ferrari, puis en profitant de toute cette expérience et en aidant la Formule 1 en général à la façonner pour l’avenir. Un grand MERCI. »

Ross Brawn pour sa part estime être au « bon moment » pour prendre sa retraite et regarder la Formule « depuis son canapé » : « C’est le bon moment pour moi de prendre ma retraite. Nous avons fait le gros du travail, et nous sommes maintenant dans une période de consolidation. » a déclaré le Britannique.

« Il y a une nouvelle voiture qui arrive en 2026, mais c’est dans quatre ans, assez loin pour moi, donc il vaut mieux que le prochain groupe de personnes assume ce rôle. Je crois que je quitte la F1 à un formidable moment. »

« J’ai adoré presque chaque minute de mes 46 ans de carrière et j’ai eu la chance de travailler avec de nombreuses équipes formidables, de grands pilotes et des gens incroyables. Je ne changerais rien. Une certitude est que sans ma femme et le soutien de ma famille, je n’aurais pas pu le faire et je n’aurais pas voulu le faire. »

« Je vais maintenant regarder la F1 depuis mon canapé, applaudir et dire des jurons en tant que fan de F1, ravi que le sport soit dans une dynamique fantastique avec un avenir aussi fantastique. »

Avant son arrivée en F1, Audi agrandit son usine de Neubourg

Le constructeur Audi a lancé cette semaine la construction d’un tout nouveau bâtiment d’environ 3000 mètres carrés et qui accueillera essentiellement les bancs d’essais pour le développement de l’unité de puissance qui sera produite par Audi en Formule 1.

Il y a quelques mois, Audi a annoncé son arrivée en F1 en tant qu’équipe d’usine après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Dans le cadre de ce partenariat, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse) et sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course, tandis que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neubourg an der Donau en Allemagne.

Le développement de l’unité de puissance, qui se compose d’un moteur électrique, d’une batterie, de systèmes de contrôle et d’un moteur à combustion interne, bat déjà son plein dans les locaux de la société, mais cela n’empêche pas Audi de voir encore plus grand avec le début de la construction de l’extension de ce bâtiment.

Le nouveau bâtiment, appelé F7.2, sera construit à l’extrémité sud-ouest du complexe immobilier existant sur une zone précédemment inutilisée et sera relié au bâtiment F7 par un pont fermé. En plus des bancs d’essais pour le groupe motopropulseur et les moteurs, il y aura des locaux techniques, un atelier mécanique et des postes de travail pour environ 60 employés sur une surface totale de 3 000 mètres carrés. L’achèvement de l’extension est prévu pour le premier trimestre 2024. Une partie du nouveau bâtiment doit être mise en service dès le mois de mars de l’année prochaine.

« Avec le Competence Center Motorsport, nous avons une base idéale pour notre projet de Formule 1. » a déclaré Oliver Hoffmann, membre du conseil d’administration pour le développement technique chez Audi.

« Audi Neubourg a été conçu dès le départ pour être en mesure de s’attaquer aux projets de sport automobile les plus exigeants. Cette prévoyance porte ses fruits. Avec les installations existantes, nous avons pu commencer immédiatement le projet de Formule 1. »

« L’expansion créera l’infrastructure nécessaire au développement de notre unité de puissance F1 à long terme. Avec l’extension du bâtiment et l’installation de bancs d’essais à la pointe de la technologie, nous donnons à notre équipe de développement les meilleures conditions possibles pour réussir dans la catégorie supérieure du sport automobile. »

Un bâtiment éco-responsable

L’approvisionnement en électricité et en chaleur du bâtiment de Neubourg est déjà neutre en CO₂ : l’installation est alimentée en chauffage urbain à partir de la chaleur résiduelle industrielle et en électricité verte provenant de centrales hydroélectriques.

La FIA a d’ailleurs décerné à l’installation sa plus haute distinction pour la préservation de l’environnement et la durabilité avec le label environnemental trois étoiles. L’objectif d’Audi étant de générer l’énergie pour le projet de Formule 1 sur le site de Neubourg de manière totalement indépendante et régénérative à moyen terme.

En plus des travaux d’agrandissement de son usine, Audi souhaite également faire gonfler ses rangs avec l’embauche de plus de 300 employés d’ici mi-2023, 220 personnes ayant déjà été recrutées.

Officiel : le GP F1 de Chine 2023 annulé

La Formule 1 a confirmé ce vendredi 2 décembre l’annulation pure et simple du Grand Prix de Chine 2023 qui devait se disputer le 16 avril sur le tracé de Shanghai.

Depuis plusieurs semaines maintenant, les rumeurs suggéraient que le Grand Prix de Chine 2023 ne pourrait pas être disputé l’an prochain en raison des restrictions sanitaires mises en place par la Chine pour lutter contre la propagation du Covid-19.

En effet, la politique zéro Covid menée par le gouvernement chinois ces dernières années a rendu impossible l’entrée dans le pays des étrangers qui sont soumis à une quarantaine stricte en cas d’infection au Covid-19. Dans ce contexte, la Formule 1 ne pouvait pas se permettre de demander aux équipes de la grille d’entrer dans le pays en prenant le risque que le personnel soit placé à l’isolement et a donc pris la décision d’annuler pour la quatrième année consécutive le Grand Prix de Chine.

« La Formule 1 peut confirmer, après dialogue avec le promoteur et les autorités compétentes, que le Grand Prix de Chine 2023 n’aura pas lieu en raison des difficultés persistantes présentées par la situation du Covid-19. » peut-on lire dans un communiqué publié par la catégorie reine.

« La Formule 1 évalue des options alternatives pour remplacer le créneau du calendrier 2023 et fournira une mise à jour à ce sujet en temps voulu. »

On pense que le circuit de Portimao au Portugal est en pole position pour remplacer la Chine l’an prochain au calendrier, alors que des discussions avec les promoteurs du Grand Prix d’Azerbaïdjan ont déjà eu lieu ces derniers jours pour éventuellement déplacer l’événement afin qu’il n’y a ait pas une pause trop longue entre le Grand Prix d’Australie (prévu le 2 avril) et le GP d’Azerbaïdjan (programmé le 30 avril).

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Adrian Newey admet s’être trompé au sujet des nouvelles règles en F1

Adrian Newey, le directeur technique de l’équipe Red Bull en F1, admet qu’il s’est trompé lorsqu’il a vivement critiqué les nouvelles règles techniques introduites en Formule 1 en 2022.

Au début de la saison 2021, soit un an avant l’introduction des nouvelles règles en F1,  Adrian Newey n’avait pas hésité à critiquer la nouvelle réglementation, le Britannique estimant qu’il s’agissait là d’une « opportunité manquée » de la part de la catégorie reine : « En tant que fan de sport automobile, je ne pense pas que ce sont de bonnes règles. » avait alors déclaré Newey.

« Je pense simplement que c’est dommage et que c’est une opportunité manquée. Tant qu’à proposer une réglementation complètement nouvelle, assurez-vous qu’elle soit bonne. Mais ces règles ne le sont tout simplement pas. »

« Ça reste intéressant, oui, même si je dois admettre que je dois encore trouver quelque chose pour rendre ces règles passionnantes pour moi. Ce n’est pas que je n’aime pas le changement ou le progrès, mais je ne pense tout simplement pas que ce soit une bonne nouvelle réglementation. »

Mais après une campagne 2022 dominée par Red Bull et Max Verstappen, le discours du Britannique a considérablement évolué et il admet désormais sans complexe qu’il s’était trompé au sujet de ces nouvelles régles.

« Quand j’ai lu les règles pour la première fois il y a deux ans, j’étais vraiment frustré. Elles semblaient extrêmement restrictives. Je dois admettre que j’ai dû changer d’avis en travaillant sur ces voitures. » a expliqué Adrian Newey, cité par AMUS.

« Le châssis et l’aileron avant sont très encadrés, mais il y a des zones avec une liberté surprenante. Il s’agit notamment des pontons et du soubassement. Les différentes formes des pontons sont également faciles à distinguer pour les fans et c’est une bonne chose. »

Adrian Newey trouve même plus de plaisir à travailler sur ces nouvelles monoplaces que les précédentes, notamment parce que la courbe d’apprentissage est bien plus abrupte que par le passé : « C’est plus excitant parce que les voitures sont tellement nouvelles. »

« Il s’agit d’une courbe d’apprentissage abrupte pour nous tous. Les monoplaces de l’année dernière [2021, ndlr] étaient le fruit d’un long processus de développement, la réglementation était en place depuis des lustres et bien qu’il y ait toujours eu des changements dans les règles, tout fonctionnait sur le même principe. »

A ce titre, le Britannique estime que les nouvelles règles ont parfaitement fonctionné cette saison en permettant aux équipes de développer des concepts totalement différents à l’image de Mercedes qui a surpris beaucoup de monde en introduisant sur sa monoplace les « sidepods zéro » [des pontons aux formes extrêmement audacieuses] et complétement différents de ceux utilisés par Ferrari ou Red Bull.

Newey admet que son équipe n’avait pas envisagé la solution trouvée par Mercedes lors du développement de la RB18 et qu’il a donc été très surpris en voyant les pontons de la W13 pour la première fois : « La Mercedes a été une vraie surprise. Nous avons négligé cette solution. »

« Il est difficile de juger de l’extérieur [savoir si ce concept fonctionne], mais la Mercedes s’est améliorée au fil de l’année. Pour être honnête, nous n’avons pas eu le temps d’examiner le concept en détail, parce que lorsque vous évoluez sous un plafond budgétaire, vous ne pouvez pas vous offrir ce luxe. »

« C’est pour cette raison que vous empruntez d’abord les chemins qui, selon vous, apporteront le plus de profit. Avec la Mercedes, tout le monde n’aura le stylo copieur que lorsque le concept deviendra soudainement un succès durable. »

Pour l’avenir, Adrian Newey admet que Red Bull ne se lancera pas dans le développement d’un tout nouveau concept et préfère poursuivre son travail sur la base de la RB18 championne du monde en titre : « Nous allons continuer à développer notre concept, parce que nous le connaissons bien. »

« Mais je ne peux pas dire si cette voie est la meilleure, car il est fort possible que quelqu’un d’autre ait une meilleure idée. »

« Aucun d’entre-nous ne sait encore où nous aboutirons en développant nos propres concepts. Peut-être qu’une autre équipe a un potentiel de développement plus important et qui est encore à la traîne aujourd’hui. » a ajouté Newey qui n’exclut la possibilité qu’une écurie trouve en 2023 une solution unique tel que le double diffuseur dans le passé.

A ce jour, la RB18 développée par l’équipe d’ingénieurs d’Adrian Newey reste la monoplace la plus victorieuse avec dix-sept victoires en une seule saison, soit huit victoires de plus que la RB9 de la saison 2013 pilotée à l’époque par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

La F1 confirme son intérêt pour une course à Madrid

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, n’écarte pas l’idée de voir une course se disputer à Madrid à l’avenir en remplacement de Barcelone, qui est sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2025.

En juin dernier, la ville de Madrid a officiellement déclaré son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 pour accueillir un Grand Prix dans un avenir plus ou moins proche. Dans une lettre envoyée à Stefano Domenicali, le gouvernement de la communauté régional a exprimé son désir de faire partie du calendrier de la Formule 1 et souligné les caractéristiques qui – selon lui – font de la région une option idéale : « C’est un plaisir de vous écrire au nom du gouvernement de la Communauté de Madrid pour exprimer notre intérêt pour le développement d’un Grand Prix de Formule 1 à Madrid. » pouvait-on lire dans cette lettre.

« Comme vous le savez peut-être, la communauté de Madrid connaît un développement économique et social exceptionnel dans le contexte espagnol et européen. Nous recevons de plus en plus de visiteurs du monde entier et les compétitions sportives dans la Communauté de Madrid sont de plus en plus prestigieuses et appréciées. »

En déplacement cette semaine en Espagne, le PDG de la F1 a répondu aux questions des médias concernant cette candidature de Madrid, mais le responsable de la catégorie reine a toutefois tenu à modérer les attentes en indiquant : « Je pense qu’en ce moment, la chose la plus appropriée que je puisse dire est que, pour les prochaines années nous avons un accord avec le circuit de Barcelone avec lequel nous sommes très heureux. » a déclaré le PDG de la F1 au journal Marca.

« Madrid a proposé un nouveau projet qui, pour nous est intéressant, et qu’il faudra développer dans le futur pour comprendre si ce projet peut être pérenne d’un point de vue technique et économique. Donc, ce que je peux confirmer, c’est que cela montre que la Formule 1 gagne en popularité en Espagne logiquement à cause de Fernando Alonso et Carlos Sainz. »

Selon toute vraisemblance, si jamais la F1 devait venir à Madrid dans le futur, le tracé permanent de Jarama – situé au nord de la ville – ne serait pas retenu. La F1 pourrait plutôt choisir de disputer une course urbaine autour du salon des congrès de l’IFEMA qui accueillera la toute première exposition de la Formule 1 en mars 2023 : « Je pense qu’en ce moment, la possibilité que nous avons vue est plus pour l’IFEMA que pour Jarama. » a indiqué Domenicali.

Dans le cas où un accord entre Madrid et la Formule 1 serait conclu, les premiers tours de roue des monoplaces ne se feraient pas avant la saison 2026, puisque Barcelone est sous contrat jusqu’à la fin 2025. Le patron de la F1 ayant d’ailleurs totalement exclu l’idée d’organiser deux Grands Prix en Espagne.

« En Italie cela se produit [la F1 se rend à Imola et Monza], mais nous verrons à l’avenir. En voyant comment nous grandissons dans le monde entier, avoir deux Grands Prix dans le même pays semble difficile en Europe. »

« Dans d’autres parties du monde, comme les Etats-Unis, les dimensions sont totalement différentes [il y a aura trois Grands Prix aux USA en 2023]. Mais je pense que la réalité que représente notre croissance dit que c’est très difficile, mais il ne faut jamais dire jamais. »

Steiner sort son premier livre sur la réalité de la gestion d’une équipe en F1

Guenther Steiner, le patron emblématique de l’équipe Haas en Formule 1, va sortir son tout premier livre en avril 2023 intitulé « Surviving to Drive ».

Guenther Steiner – dont la popularité n’a cessé de croître au cours des dernières années, notamment grâce à  la série à succès sur Netflix Drive to Survive – plongera les lecteurs au cœur de l’équipe Haas en Formule 1 durant la saison 2022 offrant une vue imprenable sur ce qui se passe réellement dans les coulisses.

Rempli de rebondissements, avec l’embauche et le licenciement de pilotes (le cas Mazepin est évidemment évoqué dans le livre), des préparatifs de pré-saison, de la conception, du lancement et des tests d’une monoplace – et bien sûr, du calendrier 2022 de course lui-même – c’est la première fois qu’une équipe de Formule 1 a permis à un directeur d’équipe de raconter toute l’histoire d’une saison entière.

Ce livre promet d’ailleurs d’être : « sans compromis et extrêmement honnête, raconté dans le style inimitable de Steiner, il s’agit d’un récit fascinant et extrêmement divertissant des réalités de la gestion d’une équipe de Formule 1. »

Déjà lancé en pré-commande sur Amazon (à cette adresse), Surviving to Drive ne sera pas disponible avant le mois d’avril 2023.

Stefano Domenicali : « Deuxième avec Ferrari, ce n’est pas suffisant »

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a commenté le départ du directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, qui quittera ses fonctions à la fin du mois de décembre après quatre années passées à la tête de la gestion sportive de l’équipe italienne.

Cette semaine, Ferrari a indiqué qu’elle avait « accepté » la démission de son directeur d’écurie en F1, le Suisse Mattia Binotto (sur la photo d’illustration). Ce dernier – après avoir tenu ce rôle durant quatre années – quittera ses fonctions le 31 décembre 2022, mais à l’heure actuelle, aucun remplaçant n’a encore été nommé par l’écurie de Maranello.

Ferrari a indiqué que le processus pour choisir le remplaçant de Mattia Binotto était en cours et qu’une annonce serait faite en début d’année prochaine. Parmi les candidats potentiels à la succession de Binotto, deux Français sont en tête de liste : Fred Vasseur (actuel directeur de l’équipe Alfa Romeo) et Laurent Mekies (actuel directeur sportif de Ferrari).

S’exprimant pour la première fois depuis l’annonce du départ de Mattia Binotto, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali – qui a occupé le même rôle que Binotto chez Ferrari entre 2008 et 2014 – a tenu à apporter tout son soutien au Suisse mais ne se montre pas surpris du sort réservé au directeur de la Scuderia, car terminer une campagne à la deuxième place comme ce fut le cas en 2022 n’est pas un résultat « suffisant » pour une équipe comme Ferrari qui est toujours à la recherche d’un titre mondial depuis le dernier obtenu en 2007.

« Quand vous êtes deuxième avec Ferrari, c’est un résultat qui n’est pas suffisant. » a déclaré Stefano Domenicali à Sky Sports.

« Je ne veux pas entrer dans la dynamique de l’équipe, mais c’est sûr que je veux lui souhaiter le meilleur pour son avenir. »

« J’étais dans la même situation ou position il y a de nombreuses années et je lui souhaite de rester concentré et de croire en lui. Bien-sûr, d’un autre côté, j’espère que Ferrari trouvera la bonne solution pour rester sur la bonne voie car ils ont fait de grands progrès par rapport à là où ils étaient il y a deux ans. »

« Nous avons besoin d’une Ferrari compétitive et nous avons besoin d’avoir une bonne équipe, une équipe forte, des pilotes forts, pour se battre comme les autres. C’est vraiment ce que je leur souhaite. »

Le PDG de la Formule 1 espère que la Scuderia Ferrari sera en mesure en 2023 de se battre pour le titre mondial et offrir aux fans une bataille serrée à trois avec Red Bull et Mercedes.

« Et bien c’est le rêve ! En fait, ce n’est pas un rêve, c’est bien plus qu’un rêve et je crois que cela va arriver. Je suis sûr qu’il y aura plus d’équipes pour se battre pour la première place et aussi pour d’autres positions. »

« Le but et l’espoir, c’est d’avoir une dernière course avec un bon combat, un bon combat sportif, et je pense que toutes les conditions sont réunies. Je suis presque sûr que tout le monde attend [avec impatience] la première course à Bahreïn. »

Alex Palou nommé réserviste pour McLaren en F1

L’Espagnol Alex Palou a été nommé pilote de réserve de l’équipe McLaren en Formule 1 pour la saison 2023, il apportera son soutien à l’équipe britannique parallèlement à ses fonctions de pilote en IndyCar.

Le champion d’IndyCar Séries 2021, Alex Palou, sera l’un des pilotes de réserve de l’équipe de Formule 1 McLaren pour la saison 2023 et sera disponible pour l’équipe de Woking lors de tous les événements qui n’entreront pas en conflit avec le championnat d’IndyCar 2023.

L’Espagnol de 25 ans a déjà participé à une séance d’essais libres au Grand Prix des États-Unis 2022 avec McLaren et a piloté la MCL35M à Barcelone et Spielberg dans le cadre du programme de tests de développement des pilotes de l’équipe.

« Je suis ravi de faire partie de l’équipe McLaren en tant que pilote de réserve en 2023. » a déclaré Alex Palou.

« J’ai été au volant de la MCL35M et de la MCL36 et cela a été une expérience formidable, donc je ne peux pas attendre de prendre le volant de la voiture de l’année prochaine. J’ai hâte de poursuivre mon développement en tant que pilote et j’apprécie la confiance que McLaren a en moi avec ce nouveau rôle l’année prochaine. »

Alex Palou a quatre victoires et 15 podiums en IndyCar à ce jour et est devenu le premier pilote espagnol à remporter le championnat outre-atlantique lorsqu’il a remporté le titre 2021.

Calvin Lo, ce milliardaire qui veut créer une équipe de F1

Alors que le clan Andretti frappe à la porte de la F1 depuis plusieurs mois pour former une onzième écurie sur la grille, voilà qu’un autre candidat – qui est à prendre très au sérieux –  pointe le bout de son nez.

Son nom ne vous dira peut-être pas grand chose, mais Calvin Lo est l’une des personnes les plus riches de Hong-Kong. L’homme d’affaires aurait réussi à amasser une fortune personnelle estimée à 1,7 milliards de dollars américains selon le magazine Forbes.

Calvin Lo est l’un des hommes d’affaires les plus prospère de la planète et également un grand passionné de Formule 1. Il a révélé récemment qu’il explorait la possibilité de lancer une nouvelle équipe en F1, tout en précisant que son implication personnelle ne serait que financière et qu’il n’avait aucun désir de devenir patron d’écurie à temps plein : « Nous explorons toujours dans quelle mesure je pourrais être impliqué en F1. Je ne suis pas assez intelligent pour diriger une équipe. Quelle que soit mon implication, elle sera financière. » explique le milliardaire dans un long entretien accordé au Daily Star.

« Au cours des dernières années, j’ai été approché par de nombreux acteurs du monde de la F1, des équipes aux propriétaires d’écuries ou investisseurs potentiels très ambitieux. »

Si pour l’instant aucun projet concret n’a encore été posé sur la table, Calvin Lo est très sérieux dans sa démarche et s’est même rendu sur plusieurs Grands Prix de Formule 1 en 2022 – dont celui de Singapour – pour observer et mieux comprendre comment les équipes évoluent dans ce milieu ultra compétitif.

« Nous avons étudié le fonctionnement d’une équipe actuelle, et c’est ainsi que l’idée de créer une nouvelle équipe est née. » poursuit-il.

« Il y a beaucoup d’opportunités en ce moment, je pense que nous entrons dans une nouvelle ère d’un public plus jeune, avec une nouvelle base de fans. L’accessibilité semble plus facile qu’auparavant. »

L’un des plus grands obstacles que pourrait cependant rencontrer Calvin Lo sur sa route serait la réticence des autres équipes de la grille qui ne verraient peut-être pas d’un bon œil l’arrivée d’un concurrent supplémentaire car elles devraient alors réduire une nouvelle fois leurs revenus en fin d’année. Cependant, Lo estime pour sa part que l’arrivée d’une équipe d’origine asiatique attirerait vers la F1 sans aucun doute un nouveau public, et donc de nouvelles parts de marché.

« Quiconque entre [en F1] doit s’assurer que le gâteau [financier] devient encore plus gros. Je comprend la réticence des équipes actuelles, parce que si tout sort du même pot, à quoi ça sert ? »

« Mais si nous pouvions en quelque sorte élargir ce gâteau, tout le monde pourrait en bénéficier. L’ensemble de la grille pourrait en bénéficier. C’est là qu’intervient le « comment ». Comment mon équipe et moi pouvons-nous dire aux équipes actuelles que notre implication, à quelque titre que ce soit, augmentera cette audience, cette base de fans ? »

« Je pense qu’il y a une opportunité pour quelqu’un qui n’est pas dans le monde de la course automobile d’entrer, d’apporter de nouvelles idées, de nouvelles perspectives. Je pense que c’est excitant si quelqu’un de l’extérieur entre. »

« La partie financière est un engagement énorme, mais en supposant que cela soit fait, nous pourrions être agréablement surpris de la façon dont tout le monde pourrait en bénéficier. »

Une influence asiatique

Calvin Lo insiste sur le fait qu’il ne souhaite pas forcément créer une équipe de F1 100% asiatique, mais plutôt ouvrir la voie à l’embauche de personnel qualifié et de pilotes issus d’Asie.

« Je ne pense pas qu’il y a ait besoin d’une équipe asiatique en soi, mais peut-être d’influence asiatique dans le sens des pilotes, des concepteurs ou des stratèges. Toute nouvelle équipe ou nouveau joueur dans le sport apportera de nouvelles idées, de nouvelles perspectives. Je viens d’Asie et il n’y a que quelques courses là-bas. Nous essaierons alors de faire grossir le gâteau. »

« Cette nouvelle popularité [de la F1] n’est pas seulement aux Etats-Unis, en Asie aussi, tout le monde en parle. J’ai assisté au Grand Prix de Singapour [2022] et l’excitation de tous les spectateurs était incroyable. »

Pas avant 2026

Lorsqu’on lui demande concrètement à quel moment il aimerait voir une nouvelle équipe entrer en Formule 1, le milliardaire sait que de façon réaliste il faudrait attendre la prochaine ère en 2026 lorsque de nouveaux moteurs et de nouvelles règles seront introduits en Formule 1.

« C’est marrant parce que c’est le sport le plus rapide du monde, mais la logistique est assez lente. Nous serions très chanceux d’être impliqués, à quelque titre que ce soit. Avec une équipe actuelle, ce serait plus rapide. Mais de manière réaliste, pour mettre une voiture sur la grille [avec une nouvelle écurie], ce serait en 2026. C’est une courte période de temps, un calendrier très serré. »

Bien que pour l’instant rien de concret ne se dessine dans un avenir proche, Lo a cependant confirmé que des liens avec l’équipe Williams ont été établis ces derniers mois…Affaire à suivre.

George Russell : « Cette saison reste la meilleure de ma carrière »

George Russell dresse un bilan plutôt positif de sa toute première saison en tant que pilote Mercedes, le Britannique estimant avoir connu la meilleure saison de sa carrière en 2022.

Après trois années passées chez Williams, dans une équipe du fond de grille, le Britannique George Russell a rejoint en 2022 l’écurie octuple championne du monde de F1 Mercedes aux cotés de son compatriote Lewis Hamilton. Cependant, Russell est arrivé chez Mercedes au moment où l’équipe du constructeur allemand a rencontré de grandes difficultés avec l’introduction des nouvelles réglementations, notamment en début d’année.

Alors que Mercedes cherchait à résoudre ses problèmes tout au long de l’année, Russell a réussi à décrocher une pole position à Budapest et sept podiums, dont une première victoire en Grand Prix au Brésil en fin de saison.

Interrogé sur la difficulté de sa première saison chez Mercedes, George Russell ne veut garder que les points positifs de cette campagne, notamment le fait que 2022 reste à l’heure actuelle sa meilleure saison en Formule 1 : « Tout est relatif finalement, parce que cette saison reste toujours la meilleure saison de ma carrière. » estime George Russell.

« Nous avons eu beaucoup de podiums, et je pense que nous avons fait beaucoup de très bonnes courses. Je pense que nous devons retenir les points positifs de…je ne vais pas appeler cela une situation difficile, mais du côté de la performance, nous ne sommes pas là où nous voulons être. Mais nous ne pouvons pas rester là à bouder et être contrarié par tout. »

Malgré les difficultés rencontrées cette saison, Russell a souligné l’énorme effort de la part de son équipe pour mettre en piste une monoplace fiable à défaut d’être compétitive dès les premières courses, ce qui a joué selon lui un grand rôle en 2022.

« En tant qu’équipe, nous avons fait un très bon travail. Ils ont fait un très bon travail en matière de fiabilité, que ce soit du côté de l’unité de puissance ou du côté de la voiture. »

« Il y a beaucoup de points positifs à retenir de cette saison, bien que de toute évidence, ce qui nous a le plus manqué était juste un peu plus de temps au tour. »

Pour sa première saison chez Mercedes, George Russell a terminé quatrième du championnat du monde des pilotes avec 275 points marqués, soit 29 unités de plus que son coéquipier Lewis Hamilton.

Magnussen : « Hülkenberg sera un gros atout pour l’équipe »

Après l’annonce de l’arrivée de Nico Hülkenberg chez Haas, Kevin Magnussen a eu l’occasion de s’exprimer sur ce changement au sein de l’équipe alors que les relations n’ont pas toujours été tendres entre les deux pilotes.

Avant la dernière manche de la saison de F1 2022, l’équipe Haas a annoncé le nom du pilote qui serait aux côtés de Kevin Magnussen en 2023. C’est Nico Hulkenberg qui a été choisi pour remplacer Mick Schumacher au sein de l’écurie américaine. A l’issue du Grand Prix, Kevin Magnussen a pu donner son avis sur ce changement de coéquipier.

« J’ai hâte de commencer à travailler avec Nico et de le faire participer. C’est un pilote très expérimenté et je pense que ce sera, espérons-le, un gros atout pour l’équipe. Nous avons connu une saison amusante cette année et je suis impatient de faire un autre pas en avant l’année prochaine. »

Âgé de 35 ans, Nico Hülkenberg est effectivement un pilote expérimenté puisqu’il a déjà pris le départ d’un peu moins de 200 Grands Prix et a pu rouler pour plusieurs équipes (Williams, Force India, Renault, Sauber, Racing Point et Aston Martin).

L’annonce de l’arrivée de l’Allemand aux côtés de Kevin Magnussen a rappelé certains souvenirs au sujet d’un épisode tendu entre les deux pilotes lors du Grand Prix de Hongrie 2017.  Hulkenberg avait critiqué la conduite défensive de Magnussen au moment des interviews d’après-course et le Danois lui avait répondu avec quelques mots bien choisis que la décence nous empêche de répéter ici.

Interrogé sur ce qu’il attend de leur relation de travail, Magnussen a répondu: « Je suis sûr que tout se passera bien. Je pense qu’au début de cette année, c’était la première fois que je parlais vraiment à Nico. Nous nous sommes rencontrés à l’aéroport puis nous avons eu une brève conversation lors de la parade des pilotes à Bahreïn. »

En effet, Nico Hülkenberg avait remplacé Sebastian Vettel, testé positif au covid, chez Aston Martin lors des deux premières manches de la saison 2022 à Abou Dhabi et à Bahreïn.

« C’est un peu la première fois que nous avons ri de ce qui s’était passé à l’époque en Hongrie. C’est une chose amusante qui a fait l’objet de nombreuses plaisanteries depuis. Je crois que ça va être drôle d’être son coéquipier. »

L’équipe Haas a terminé la saison 2022 huitième au classement des constructeurs avec 37 points au compteur dont 25 marqués par Kevin Magnussen.

Nico Hülkenberg, quant à lui, a fait sa première sortie pour Haas lors du test d’après-saison à Abu Dhabi. L’Allemand a pu ainsi effectuer 110 tours du circuit de Yas Marina et se familiariser avec sa nouvelle équipe.

Logan Sargeant a choisi son numéro permanent en F1

Le jeune Américain qui pilotera chez Williams en 2023 a choisi le n°2 qui sera donc affiché sur sa monoplace l’année prochaine.

Celui qui remplacera Nicholas Latifi au sein de l’équipe Williams en 2023 a donc porté son choix sur le n°2. C’est ce numéro qui sera flanqué sur la monoplace de Logan Sargeant à partir de l’année prochaine.

Le n°2 avait déjà été utilisé par le pilote belge Stoffel Vandoorne lors des deux saisons qu’il avait passé chez McLaren en 2017 et 2018.

Depuis 2014, tous les pilotes ont l’obligation de choisir un numéro permanent qui les suivra durant toute leur carrière en F1. Petite exception cependant pour le champion du monde en titre à qui revient le privilège d’utiliser le n°1 la saison suivante : c’est le cas de Max Verstappen en 2022 qui conservera ce numéro en 2023.

Cette saison sera la toute première en F1 pour Logan Sargeant. Le jeune pilote sera le premier Américain présent sur la grille depuis Alexander Rossi qui pilotait en 2015 pour l’écurie Marussia.

Pour rappel, voici la liste des numéros permanents de chaque pilote :

  • Max Verstappen : n°1 (n°33)
  • Sergio Perez : n°11
  • Charles Leclerc : n°16
  • Carlos Sainz : n°55
  • Lewis Hamilton : n°44
  • George Russell : n°63
  • Esteban Ocon : n°31
  • Pierre Gasly : n°10
  • Lando Norris : n°4
  • Oscar Piastri : n°81
  • Fernando Alonso : n°14
  • Lance Stroll : n°18
  • Valtteri Bottas : n°77
  • Guanyu Zhou : n°24
  • Nick de Vries : n°45 – à confirmer
  • Yuki Tsunoda : n°22
  • Kevin Magnussen : n°20
  • Nico Hülkenberg : n°27
  • Alex Albon : n°23
  • Logan Sargeant : n°2

 

Mercedes rebaptise la route de son usine « Lauda Drive »

Mercedes a rebaptisé la rue qui mène au centre névralgique de l’usine de Brackley « Lauda Drive » en hommage à Niki Lauda.

L’équipe du constructeur allemand a rendu un nouvel hommage à son ancien directeur non exécutif Niki Lauda décédé en mai 2019 des suites d’une infection pulmonaire à l’âge de 70 ans. On sait que lui et Toto Wolff étaient très proches au sein du paddock; depuis 2012, l’Autrichien avait un rôle déterminant chez Mercedes. Il a notamment participé au recrutement de Lewis Hamilton en 2013 et contribué à l’immense succès de l’équipe dans les années qui ont suivi.

Le pilote autrichien commencé sa carrière en Formule 1 en 1972 et a rejoint Ferrari en 1974, avant de remporter ses deux premiers titres avec l’équipe en 1975 et 1977. Malgré un terrible accident lors du Grand Prix d’Allemagne 1976, il est revenu en Formule 1 la même année, lui valant le statut de héros. Après une retraite de deux ans entre 1979 et 1981, Niki Lauda de retour au championnat avec McLaren, remporte son troisième et dernier titre mondial.

Sur les réseaux sociaux, Mercedes a annoncé qu’elle souhaitait rendre un nouvel hommage à Niki Lauda : « La route au cœur de notre maison à Brackley a été rebaptisée « Lauda Drive », poursuivant ainsi l’héritage de Niki pour de nombreuses années à venir. »

Précédemment intitulée « Reynard Park » du nom d’Adrian Reynard – le propriétaire du site jusqu’à ce qu’il soit acheté par l’équipe l’année dernière – le nom de la route, qui traverse le site de Brackley, a été modifié suite à l’approbation des autorités locales et de la famille de Niki Lauda.

Toto Wolff Team principal de Mercedes a déclaré : « C’est un véritable honneur de dévoiler la Lauda Drive et c’était formidable de voir autant de membres de l’équipe se rassembler pour assister à l’événement »

« Bien que notre cher ami et collègue Niki n’aurait pas voulu que nous en fassions tout un plat, il serait également fier que cette route porte son nom. Ce fut un privilège pour nous tous de travailler à ses côtés et j’ai eu la chance qu’il soit un de mes meilleurs amis. »

« Il a massivement contribué à notre succès, il a été un excellent sparring-partner pour moi et un solide directeur non exécutif, qui nous manque beaucoup. »

« J’aurais aimé qu’il soit encore là en tant qu’ami et en tant que directeur, car il y aurait eu beaucoup de questions que j’aurais aimé lui poser cette année. Son héritage se perpétue sous différentes formes, mais savoir que tant de personnes traverserons la Lauda Drive dans les années à venir est très spécial. »

Le communiqué de Mercedes à ce sujet conclut également : « Après une saison où l’équipe a été poussée à ses limites et a dû surmonter de nombreux défis sur la piste et en dehors, l’une des citations les plus célèbres de Niki sonne vrai : « Du succès, vous n’apprenez absolument rien. Des échecs et des revers, des conclusions peuvent être tirées. »

Leclerc réagit au départ de Binotto

Ce mardi, l’équipe Ferrari a annoncé qu’elle acceptait la démission de Mattia Binotto. Charles Leclerc n’aura pas tardé à réagir à l’officialisation du départ de son chef d’équipe.

Après 28 années passées chez Ferrari, Mattia Binotto quittera l’entreprise de Maranello à la fin de cette année après avoir donné sa démission. On sait que des liens forts unissaient le Suisse et son pilote Charles Leclerc.

Cette année, malgré une saison prometteuse, le Monégasque n’aura pas réussi a transformer l’essai, rapidement dépassé par les performances de la Red Bull de Max Verstappen. Plusieurs erreurs stratégiques sont notamment en cause chez Ferrari, qui n’ont pas permis à Charles Leclerc d’être à la hauteur de son concurrent néerlandais.

Après quatre années en tant que Team principal, Mattia Binotto n’aura jamais réussi à ramener la Scuderia au sommet et a donc remis sa démission. L’équipe a indiqué que le processus pour identifier un nouveau chef d’équipe devrait être finalisé en début d’année prochaine.

S’exprimant en italien sur Instagram, Charles Leclerc a tenu à remercier Binotto : « Merci pour tout Mattia. Nous avons passé quatre années très intenses ensemble, pleines de grande satisfaction et aussi, inévitablement, des moments qui nous ont mis à l’épreuve. »

« Mon estime et le respect que je te porte n’ont jamais diminué et nous avons travaillé avec un total dévouement pour atteindre les mêmes objectifs. Bonne chance pour tout. »

Charles Leclerc termine la saison 2022 à la deuxième place du classement pilotes, à 142 points de Max Verstappen.