Verstappen déplore une « lutte constante » avec sa Red Bull avant la finale d’Abu Dhabi

À la veille d’un Grand Prix d’Abu Dhabi décisif pour le titre, Max Verstappen a reconnu qu’il se battait toujours contre un comportement « problématique » de sa Red Bull, malgré une journée d’essais qu’il juge « acceptable ». Le Néerlandais a terminé les deux séances de vendredi derrière Lando Norris, favori pour la couronne 2025.

Deuxième de la FP1 comme de la FP2, Verstappen sait que la tâche s’annonce ardue : pour être champion, il doit impérativement gagner dimanche, et espérer que Norris ne fasse pas mieux que quatrième. Mais sur le circuit de Yas Marina, la RB21 n’a pas offert les sensations qu’il attendait.

« C’était plutôt correct, j’étais assez satisfait de la voiture », a indiqué le quadruple champion du monde. « Mais il reste un problème constant, quelque chose que je dois continuellement gérer dans l’équilibre. Même dans une fenêtre acceptable, ça rend la performance instable. »

Tout au long des deux séances, Verstappen s’est plaint à la radio de variations d’équilibre et de blocages inattendus, tandis que Norris prenait l’avantage avec une marge conséquente — plus de trois dixièmes lors de la FP2.

Avec une Red Bull encore délicate à piloter et une McLaren en pleine confiance, Verstappen aborde l’une des finales les plus serrées de sa carrière sous pression, mais déterminé à se battre jusqu’au dernier tour.

« Nous devons probablement être un peu plus rapides, mais nous ne le sommes pas encore assez. Dans l’ensemble, je pense que nous sommes dans une fourchette correcte ici. Il semble que nous ayons un écart raisonnable à combler. De notre côté, nous allons simplement essayer de mettre la meilleure voiture possible en piste, et oui, nous verrons ce que nous pouvons trouver pendant la nuit. Il faut améliorer à la fois le rythme sur un tour et sur une longue distance. »

Lorsqu’on lui a demandé si l’équilibre de la RB21 était correct après avoir signalé des problèmes tout au long des séances, Verstappen a répondu que « c’est un combat constant et rien de nouveau ».

Verstappen échappe à une enquête après un incident avec Norris en FP2

Max Verstappen ne fera pas l’objet d’une enquête après avoir brièvement gêné Lando Norris lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Abu Dhabi. L’épisode, survenu dans le virage n°1, avait été signalé par la direction de course, mais les commissaires ont finalement choisi de ne pas poursuivre, estimant que la confusion provenait d’un malentendu entre le Néerlandais et son ingénieur, Gianpiero Lambiase.

Alors que Norris arrivait derrière lui, Lambiase a d’abord indiqué à Verstappen que le pilote McLaren n’entamait pas un tour rapide, avant de se raviser trop tard. Le quadruple champion du monde a néanmoins réussi à se rabattre sur la trajectoire intérieure, poussant Norris à élargir sa trajectoire et ce dernier à exagérer l’incident à la radio, affirmant : « J’ai failli avoir un accident ».

Plus tôt dans la journée, Norris avait signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres, devançant Verstappen d’à peine huit millièmes de seconde. À la veille de la manche décisive, le pilote McLaren compte 12 points d’avance sur le Néerlandais au championnat, tandis qu’Oscar Piastri reste mathématiquement en lice, à quatre unités supplémentaires.

Norris reste prudent malgré une journée parfaite à Yas Marina

Lando Norris refuse de s’emballer avant le Grand Prix d’Abu Dhabi, malgré une domination nette lors des deux séances d’essais libres de vendredi. Leader du championnat avant la finale, le pilote McLaren reste focalisé sur la tâche à accomplir.

En tête du classement pilotes, Norris aborde la dernière course de la saison avec 12 points d’avance sur Max Verstappen et 16 sur son coéquipier Oscar Piastri, après un duel interne âpre et une remontée tardive mais spectaculaire du Néerlandais de Red Bull.
Sur la piste, pourtant, c’est bien Norris qui a frappé le plus fort dès l’ouverture du week-end. Le Britannique a devancé Verstappen de huit millièmes lors de la FP1, avant de porter l’écart à plus de trois dixièmes en FP2, confirmant une excellente forme sur le tracé de Yas Marina.

Malgré ces performances prometteuses, Norris reste mesuré.

« D’après les temps, tout se passe bien pour l’instant, mais je veux encore un peu plus de la voiture. Je ne suis pas complètement satisfait ni totalement confiant », a-t-il confié après les essais.

À deux jours d’un potentiel premier sacre mondial, le pilote McLaren affiche donc une détermination froide et méthodique. Dimanche, tout se jouera sur une unique course où la moindre erreur pourrait bouleverser une saison entière.

« Nous sommes un peu en train d’essayer différentes choses et d’essayer de comprendre certaines choses avec la voiture, donc j’espère que nous pourrons en tirer davantage pendant la nuit. »

Le destin de Norris est entièrement entre ses mains, une troisième place lui suffisant pour remporter le titre, quelle que soit la position de Verstappen ou Piastri à l’arrivée. Néanmoins, le pilote aux 11 victoires en Grand Prix n’a pas manqué de souligner que rien n’était garanti et qu’il restait encore beaucoup de travail à accomplir s’il voulait décrocher son premier titre.

« Ce n’était pas une mauvaise journée, c’est certain. C’était une journée positive », a ajouté le pilote de 26 ans. « Mais nous savons toujours que les choses se resserrent beaucoup à l’approche des qualifications, donc il n’y a pas encore de quoi se réjouir. »

Norris domine la FP2 à Abu Dhabi et frappe un grand coup avant la finale du championnat

Lando Norris a envoyé un signal fort à ses rivaux dans la lutte pour le titre en réalisant le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Abu Dhabi. Le pilote McLaren, déjà dominateur en FP1, a confirmé sa forme éclatante à la veille d’un week-end décisif sur le circuit de Yas Marina.

Leader du championnat avec 12 points d’avance sur Max Verstappen et 16 sur Oscar Piastri, Norris a signé un impressionnant 1:23.083, soit un demi-seconde plus rapide que son chrono de référence en FP2 l’an passé, qui l’avait mené à la victoire. Il termine la séance avec 0,363 seconde d’avance sur Verstappen, tandis que Piastri, piégé par une erreur sur son second tour rapide, n’a pu faire mieux que le 11ᵉ temps.

Accrochage mineur entre les prétendants au titre

Après seulement six minutes d’action, un léger incident a opposé Verstappen et Norris à la sortie du virage 1. Le Néerlandais, mal informé par sa radio, s’est décalé tardivement alors que Norris arrivait lancé.
« Qu’est-ce que ce type fait ? J’ai failli avoir un accident », a réagi le Britannique.
Les commissaires ont jugé la situation sans gravité et n’ont pas ouvert d’enquête.

Déroulé de la séance : temps en cascade et performances en trompe-l’œil

Dans les conditions plus fraîches du début de soirée, Isack Hadjar et Oliver Bearman ont marqué les premiers temps de référence en pneus tendres. Le rookie Haas a été le premier à passer sous la barre des 1:24 avec un 1:23.968.

Verstappen a ensuite pris la main, améliorant de plus d’une demi-seconde, avant d’être rattrapé par Hadjar, puis finalement surclassé par Norris lors d’un tour parfaitement exécuté.

Oscar Piastri, malgré une aspiration dans la longue ligne droite arrière, a commis un blocage au virage 6 lors de sa seconde tentative, ruinant sa chance de réduire l’écart avec son coéquipier.

Russell impressionne, Bearman surprend, Hamilton s’enlise

Derrière les deux leaders, George Russell a signé un solide troisième temps, à seulement 0,016 seconde de Verstappen.
Oliver Bearman, de son côté, a confirmé sa montée en puissance avec une superbe quatrième place, non sans surprise de la part du Britannique lui-même.

Chez Sauber, le duo Hülkenberg – Bortoleto s’est illustré en cinquième et sixième positions, séparés de seulement 0,020 seconde.

Plus loin, Lewis Hamilton a connu une nouvelle séance compliquée, ne signant que le 14ᵉ temps avec près de neuf dixièmes de retard. Les Alpine ont fermé la marche, Pierre Gasly se classant dernier, à plus de 1,8 seconde.

Classement et résultat des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets des essais libres 2 avant le Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:23.083 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:23.446 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:23.462 S
4
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:23.501 S
5
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:23.550 S
6
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:23.570 S
7
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:23.657 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:23.658 S
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:23.708 S
10
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:23.750 S
11
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:23.763 S
12
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:23.832 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:23.872 S
14
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:23.939 S
15
 
Alexander ALBON
Williams 1:23.950 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:23.958 S
17
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:24.303 S
18
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:24.474 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:24.771 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:24.963 S
 

Norris débute fort à Abu Dhabi et devance Verstappen d’un souffle en FP1

Lando Norris a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres à Abu Dhabi, lançant idéalement le dernier week-end d’une saison où le titre se jouera jusque dans les derniers kilomètres. Le pilote McLaren a devancé Max Verstappen de seulement huit millièmes de seconde, un écart infime qui illustre la tension grandissante entre les deux hommes à l’aube du dénouement.

Verstappen a toutefois connu une fin de séance perturbée, signalant à la radio que sa voiture était « cassée », même s’il a poursuivi jusqu’au drapeau à damier. Du côté de McLaren, Oscar Piastri n’a pas pris part à la session : conformément aux règles, il a cédé son baquet au rookie Pato O’Ward, intégré au programme d’essais obligatoires pour jeunes pilotes.

Neuf rookies en piste pour la dernière FP1 de l’année

O’Ward faisait partie des neuf rookies alignés pour cette session particulière, tous terminant hors du top 10. C’est Charles Leclerc qui s’est intercalé derrière le duo Norris–Verstappen, signant le troisième temps malgré un tête-à-queue en fin de séance et un manque d’adhérence dont il s’est plaint à la radio.

Quatrième, Kimi Antonelli a confirmé la bonne forme de Mercedes, tandis que Nico Hülkenberg et le rookie Gabriel Bortoleto ont décroché respectivement les cinquième et septième positions, encadrant George Russell.

Oliver Bearman, huitième, a vécu une séance compliquée avec des problèmes techniques sur sa Haas, finalement immobilisée à cause d’un capteur défaillant. Carlos Sainz a pris la neuvième place, devant Franco Colapinto, surprenant dixième pour Alpine.

Hirakawa premier rookie, Hadjar dernier titulaire

Ryo Hirakawa a été le rookie le mieux classé, en onzième position, juste devant Isack Hadjar — seul pilote titulaire à terminer hors du top 10. Paul Aron a devancé O’Ward, tandis qu’Arvid Lindblad, récemment confirmé chez Racing Bulls pour 2026, s’est classé quinzième.

Arthur Leclerc, au volant de la Ferrari de son frère Charles lors de cette FP1 obligatoire, s’est classé seizième. Il devance le champion de Super Formula Ayumu Iwasa, Luke Browning, Jak Crawford et Cian Shields, qui ferment la marche pour Aston Martin.

Classement et résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:24.485 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:24.493 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:24.501 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:24.608 S
5
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:24.629 S
6
 
George RUSSELL
Mercedes 1:24.733 S
7
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:24.742 S
8
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:24.759 M
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:24.771 S
10
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:24.855 S
11
 
Ryo HIRAKAWA
Haas 1:24.934 M
12
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:24.977 M
13
 
Paul ARON
Alpine 1:25.204 S
14
 
Pato O’WARD
McLaren 1:25.246 M
15
 
Arvid LINDBLAD
Red Bull 1:25.256 S
16
 
Arthur LECLERC
Ferrari 1:25.360 S
17
 
Ayumu IWASA
Racing Bulls 1:25.475 S
18
 
Luke BROWNING
Williams 1:25.490 H
19
 
Jak CRAWFORD
Aston Martin 1:25.889 M
20
 
Cian SHIELDS
Aston Martin 1:26.432 S

Ferrari valide ses tests de collision et se concentre sur 2026 avant les nouvelles unités motrices

Ferrari a franchi une étape cruciale dans sa préparation pour la saison 2026 en passant avec succès les tests de collision obligatoires, un défi que toutes les équipes de Formule 1 doivent relever avant l’entrée en vigueur des nouvelles réglementations sur les unités motrices. Selon Motorsport Italy, Cadillac a également réussi ces tests, mais peu d’informations ont filtré concernant les autres équipes.

Ces nouveaux standards imposent aux équipes de construire une voiture répondant à des exigences de sécurité renforcées, notamment pour les chocs frontaux et latéraux, afin de garantir une protection maximale du cockpit et des pilotes.

Pour Ferrari, l’enjeu est particulièrement élevé. Le directeur de l’écurie, Fred Vasseur, avait confirmé en avril dernier que l’équipe concentrait désormais ses efforts sur 2026, mettant fin au développement de la SF-25. Cette décision stratégique a eu des conséquences directes sur les performances de Charles Leclerc et Lewis Hamilton cette saison, Hamilton connaissant notamment un Grand Prix du Qatar difficile avec une élimination dès la première partie des qualifications pour le sprint et le Grand Prix.

Le septuple champion du monde devra désormais compter sur le package 2026 pour retrouver la compétitivité, alors que la transition vers l’ère de l’effet de sol n’a pas toujours favorisé son style de pilotage. La réussite de Ferrari dans la conception d’une monoplace adaptée aux nouvelles réglementations sera donc déterminante pour son avenir au sein de la Scuderia.

Qui sera champion du monde de F1 en 2025 ? Trois pilotes, un dernier combat à Abu Dhabi

Lando Norris, Max Verstappen et Oscar Piastri aborderont ce week-end le Grand Prix d’Abu Dhabi avec une chance — plus ou moins solide — de décrocher le titre mondial.

Longtemps considérée comme un duel interne entre les deux pilotes McLaren, la lutte pour la couronne 2025 a finalement basculé dans un scénario à trois protagonistes.

Après la pause estivale, Max Verstappen a progressivement comblé son retard sur McLaren grâce à une nette montée en performance, au point de s’inviter dans la bataille finale. Et dimanche dernier, au Qatar, une stratégie manquée de McLaren a totalement relancé le championnat : Verstappen s’est imposé, tandis que Piastri et Norris ont dû se contenter des deuxième et quatrième places.

À l’aube de la dernière manche de la saison, Norris conserve 12 longueurs d’avance sur Verstappen et quatre de plus sur Piastri. Le pilote McLaren reste donc favori, mais il devra se méfier d’un Verstappen revenu en pleine confiance, prêt à exploiter la moindre opportunité.
Pour Piastri, la tâche s’annonce plus ardue : même si ses chances sont désormais minces sur le plan mathématique, l’Australien est encore dans la course et n’a aucune intention de lâcher prise.

La question demeure : lequel de ces trois pilotes se hissera au sommet dimanche soir et deviendra champion du monde 2025 ?

Haas devient TGR Haas F1 Team grâce à un nouveau partenariat avec Toyota Gazoo Racing

Haas a officialisé un nouveau sponsor principal pour la saison 2026 de Formule 1, scellant ainsi son partenariat avec Toyota Gazoo Racing. L’écurie américaine sera désormais connue sous le nom de TGR Haas F1 Team, en référence à la division compétition et recherche et développement de Toyota dans le sport automobile.

Ce partenariat renforce les liens établis depuis octobre 2024, lorsque Haas et Toyota avaient conclu un accord technique pluriannuel. Selon l’équipe, ce nouvel accord représente un « renforcement des objectifs fondamentaux de la relation » entre les deux parties.

Un élément clé du partenariat a été la réalisation du premier programme TPC (Testing of Previous Car) complet, qui s’est déroulé sur 14 jours avec la Haas VF-23. Les pilotes japonais Ryō Hirakawa, Ritomo Miyata, Sho Tsuboi et Kamui Kobayashi, tous membres du programme TGR, se sont relayés au volant.

À partir de 2026, ce programme sera rebaptisé TGR Haas Driver Development Program, renforçant ainsi le lien entre Haas et Toyota dans la formation des pilotes et le développement technique.

« C’est naturellement un privilège de renforcer notre relation avec TGR grâce à ce nouvel accord de partenariat », a déclaré le directeur de l’équipe, Ayao Komatsu.

« Notre collaboration jusqu’à présent a répondu à toutes nos attentes. Le succès du programme TPC cette saison en est la preuve, mais il y a eu beaucoup d’autres choses en coulisses, notamment le développement et l’installation du simulateur dans nos locaux de Banbury pour 2026. La formation du personnel, qui travaille en collaboration entre Haas F1 Team et TGR, nous a été très bénéfique, et cela ne fera que s’intensifier à mesure que notre partenariat mûrira. Nous sommes ravis de poursuivre notre croissance avec notre programme de pilotes, entre autres, et il est encourageant de voir la richesse des talents que TGR soutient dans ce processus. »

Exprimant sa satisfaction à propos de cet accord, Akio Toyoda, président de Toyota Motor Corporation, a déclaré : « Tout au long des défis que nous avons relevés au cours de la saison 2025, j’ai vu les jeunes pilotes et ingénieurs de TGR commencer à croire en leur propre potentiel et se fixer des objectifs encore plus ambitieux. Cette transformation m’a profondément ému. Et aujourd’hui, je peux affirmer avec certitude que Toyota a enfin commencé à bouger, à vraiment bouger. Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à Gene Haas et Ayao Komatsu pour avoir soutenu nos jeunes membres, cru en leur potentiel et envisagé l’avenir avec la même passion et la même perspective. »

« En franchissant une nouvelle étape dans notre partenariat avec Haas l’année prochaine, la devise « People, Product, Pipeline » (les personnes, les produits, les projets) de TGR va s’accélérer d’une manière que nous n’avons jamais vue auparavant.
Le moment est venu pour la prochaine génération de faire ses premiers pas sur la scène mondiale. Avec Gene, Ayao et tous les membres de l’équipe TGR Haas F1, nous allons construire une culture et une équipe pour l’avenir. Toyota est désormais véritablement en mouvement. »

L’équipe dévoilera officiellement la livrée de sa VF-26 en ligne le vendredi 23 janvier, avant de se rendre au Circuit de Barcelona-Catalunya pour les cinq premiers jours d’essais privés.

Isack Hadjar reconnait avoir « hâte d’apprendre aux côtés de Max »

Isack Hadjar s’est déclaré enthousiaste à l’idée de rejoindre l’équipe senior de Red Bull et de faire équipe avec Max Verstappen lors de la saison 2026 de F1. La confirmation officielle est intervenue mardi, quelques jours avant la finale de la saison à Abu Dhabi, et marque un tournant dans la carrière du jeune pilote français.

Hadjar remplacera Yuki Tsunoda, qui assumera un rôle de pilote d’essai et de réserve l’année prochaine, tandis qu’Arvid Lindblad rejoindra Racing Bulls aux côtés de Liam Lawson. La saison 2026 sera donc seulement la deuxième de Hadjar en F1, mais il pourra déjà évoluer aux côtés du quadruple champion du monde Verstappen.

La saison 2025 de Hadjar avait commencé par un revers, avec un accident lors du tour de formation en Australie qui l’avait empêché de prendre le départ, mais il a ensuite décroché son premier podium au Grand Prix des Pays-Bas, renforçant sa crédibilité au sein du programme Red Bull.

« Je suis très reconnaissant à Red Bull Racing de m’avoir donné l’opportunité et la confiance nécessaires pour courir au plus haut niveau de la Formule 1 », a déclaré Hadjar, exprimant son excitation pour ce nouveau chapitre de sa carrière.

« Après tout le travail acharné que j’ai fourni depuis que j’ai rejoint l’équipe junior, c’est une formidable récompense. J’ai connu de nombreux hauts et bas tout au long de ma carrière, et ils ont continué à croire en moi et à me pousser. Cette année avec Racing Bulls a été absolument incroyable, j’ai beaucoup appris et j’ai décroché mon premier podium. Je me sens beaucoup mieux en tant que pilote de course et en tant que personne, grâce au soutien et à la préparation de l’équipe. Je me sens prêt à rejoindre Red Bull Racing, et je suis heureux et fier qu’ils partagent mon sentiment. C’est formidable de pouvoir travailler avec les meilleurs, et j’ai hâte d’apprendre aux côtés de Max. »

Abou Dhabi 2016 – Le dernier souffle de Nico Rosberg, couronné

Le Grand Prix d’Abou Dhabi 2016 restera dans l’histoire de la Formule 1 comme le théâtre d’un dénouement de championnat tendu à l’extrême, couronné par l’exploit et la décision radicale de Nico Rosberg. Après des années d’une rivalité féroce et électrisante avec son coéquipier chez Mercedes, Lewis Hamilton, Rosberg a finalement décroché son unique titre de Champion du Monde, avant de choquer le monde entier quelques jours plus tard en annonçant sa retraite immédiate.

Le Duel Final sous Tension Maximale

La saison 2016 fut une bataille psychologique et sportive incessante entre les deux pilotes Mercedes. Rosberg arrivait à Yas Marina avec 12 points d’avance sur Hamilton. Le scénario était simple : pour être sacré, Rosberg devait terminer au minimum sur le podium, même si Hamilton remportait la course.

Hamilton a dominé le week-end, décrochant la pole position et menant la course du début à la fin. Cependant, la course a basculé dans les derniers tours sous l’effet de la tactique peu orthodoxe d’Hamilton. Conscient que sa seule chance de remporter le titre était que Rosberg perde quelques places, Hamilton a volontairement ralenti son rythme en tête du peloton. L’objectif était de regrouper les voitures derrière, notamment Sebastian Vettel (Ferrari) et Max Verstappen (Red Bull), pour les inciter à attaquer et potentiellement dépasser Rosberg.

Rosberg, au volant, était pris en étau. Il devait à la fois gérer la pression des pilotes rapides derrière lui, tout en restant suffisamment proche d’Hamilton pour que la manœuvre de son coéquipier ne soit pas considérée comme antisportive par l’équipe. Sous un stress immense et avec Vettel qui revenait à toute allure, Rosberg a tenu bon. Il a fini la course en deuxième position, juste derrière Hamilton. Cette position était suffisante. Nico Rosberg était Champion du Monde de Formule 1, réalisant le rêve d’une vie.

La Retraite Choc Cinq Jours Plus Tard

Le monde de la Formule 1 s’attendait à voir la rivalité Rosberg-Hamilton se poursuivre en 2017. L’annonce faite par Rosberg le vendredi suivant la course, le 2 décembre, fut un véritable séisme commercial et sportif.

Via les réseaux sociaux et une conférence de presse de la FIA à Vienne, Rosberg a déclaré qu’il prenait sa retraite immédiate de la Formule 1. Il a expliqué que la pression colossale exercée sur lui par sa lutte avec Hamilton et l’effort nécessaire pour atteindre le sommet lui avaient coûté toute son énergie.

« J’ai gravi ma montagne, je suis au sommet, et ça me semble bien. Je ressens une profonde gratitude pour tous ceux qui m’ont soutenu… J’ai pris ma décision lundi soir. J’ai terminé le travail. »

Cette décision, prise au sommet de sa gloire, a souligné le coût humain et mental de l’élite de la F1. Elle a montré qu’au-delà des salaires faramineux et de la gloire, la lutte pour le titre mondial est un combat épuisant. Commercialement, cela a laissé Mercedes dans une situation délicate, devant trouver un remplaçant de haut niveau en pleine intersaison (Valtteri Bottas fut finalement choisi). La décision de Rosberg fut un choix personnel de bien-être, qui a redéfini le rôle du champion : celui qui atteint l’objectif et, ayant tout donné, choisit de s’arrêter au sommet.

Arthur Leclerc remplacera Lewis Hamilton lors de la première séance d’essais libres à Abu Dhabi

Ferrari a confirmé que Lewis Hamilton ne participerait pas à la première séance d’essais libres (FP1) du Grand Prix d’Abu Dhabi ce week-end. Le septuple champion du monde sera remplacé par Arthur Leclerc, le frère de Charles, pour cette première sortie sur le circuit Yas Marina.

Les frères Leclerc avaient déjà partagé le volant d’une Ferrari lors de la FP1 à Abu Dhabi la saison dernière, marquant un moment historique pour la famille. Hamilton reprendra ensuite la SF-25 pour la deuxième séance d’essais, la plus représentative du week-end, conformément aux règles imposant aux équipes d’aligner un pilote débutant lors d’une séance FP1.

La finale de la saison représente la dernière opportunité pour Hamilton de monter sur le podium avec Ferrari cette année, après avoir décroché une victoire en sprint et un podium au cours de sa première campagne avec la Scuderia.

Ferrari a également précisé que Dino Beganovic, membre du programme de développement et actuellement en Formule 2, pilotera la SF-25 lors des essais post-saison de mardi prochain, tandis que Hamilton et Charles Leclerc effectueront chacun une demi-journée. Beganovic avait déjà été utilisé par la Scuderia lors de précédentes séances d’essais.

F1 – Yuki Tsunoda devient pilote d’essai Red Bull pour 2026

Yuki Tsunoda occupera de nouvelles fonctions chez Red Bull en 2026, l’écurie ayant confirmé qu’il ne disposera plus d’un volant en Formule 1 la saison prochaine. Le pilote japonais, titularisé cette année aux côtés de Max Verstappen, est remplacé par le Français Isack Hadjar après une campagne délicate.

Non seulement Tsunoda perd sa place dans l’équipe première, mais il n’a pas non plus été repositionné chez Racing Bulls, où les deux baquets ont été attribués à Liam Lawson et au jeune Arvid Lindblad, qui fera ses débuts en F1.

Promu chez Red Bull après deux manches en 2025, Tsunoda a peiné à s’imposer dans le haut du classement. Sa meilleure performance reste une sixième place au Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais il a souvent évolué en dehors du top 10, rendant sa position fragile au sein de l’équipe basée à Milton Keynes.

Malgré cette saison difficile, Red Bull a tenu à conserver le Japonais dans son organisation. Tsunoda deviendra en effet pilote d’essai et de réserve pour la saison 2026, apportant son soutien à l’équipe en coulisses et contribuant au développement de la monoplace.

« Au cours de ses cinq saisons en F1, Yuki est devenu un pilote complet, performant sur un tour le samedi et capable de départs exceptionnels et d’excellentes courses le dimanche », a déclaré Laurent Mekies, directeur de l’écurie. « Son expérience sera précieuse pour continuer à faire progresser l’équipe. »

« Tout le monde dans le milieu s’accorde à dire qu’il est impossible de ne pas aimer Yuki, sa personnalité est contagieuse et il est devenu un membre très spécial de la famille Red Bull. Au nom de tout le monde chez Red Bull, je le remercie pour ce qu’il a apporté jusqu’à présent et nous savons qu’il apportera un soutien inestimable aux projets de 2026. »

Racing Bulls officialise son duo de pilotes pour 2026 : Lawson prolongé, Lindblad titularisé

Racing Bulls a dévoilé la composition de son équipe pour la saison 2026 de Formule 1, marquée par un changement majeur dans son line-up. L’écurie se prépare à tourner une nouvelle page avec le départ d’Isack Hadjar, promu chez Red Bull Racing aux côtés de Max Verstappen.

Pour remplacer le Français, Racing Bulls mise sur la jeunesse : Arvid Lindblad fera ses débuts en F1 l’année prochaine. Le Britannique, actuellement sixième du championnat de Formule 2 avant la finale d’Abu Dhabi, s’est distingué pour sa première saison dans la catégorie avec deux victoires et deux podiums. À seulement 18 ans, il deviendra le plus jeune pilote de la grille en 2026. Déjà repéré par Red Bull, il a participé à deux séances d’essais libres cette année, à Silverstone et à Mexico.

Lindblad fera équipe avec Liam Lawson, confirmé pour une saison supplémentaire. Le Néo-Zélandais entamera ainsi sa deuxième année complète en Formule 1, lui qui avait découvert la discipline en 2023 et 2024 avant d’être titularisé chez Racing Bulls. Lawson avait débuté 2025 dans l’équipe première de Red Bull, mais deux premières courses compliquées avaient entraîné son retour dans la structure sœur. Depuis, il a redressé la barre avec 38 points inscrits et un meilleur résultat en carrière décroché en Azerbaïdjan, avec une cinquième place.

Avec ce duo mêlant expérience récente et talent brut, Racing Bulls espère consolider son projet sportif et s’imposer comme une écurie visant les meilleures places dans ce milieu de grille F1. 

Palmarès du GP d’Abou Dhabi – Le théâtre de grandes finales

Le Grand Prix d’Abou Dhabi, qui se tient sur le Circuit de Yas Marina, est l’incontournable finale de la saison de Formule 1 depuis son inauguration en 2009. Situé sur une île artificielle, il est célèbre pour son cadre somptueux, avec des hôtels cinq étoiles surplombant la piste et son passage sous l’emblématique hôtel Yas Viceroy.

La course, qui commence au crépuscule et se termine sous les projecteurs, est l’un des événements de nuit les plus spectaculaires de l’année. Le circuit, long de 5,28 km, a été remodelé en 2021 pour améliorer les possibilités de dépassement en supprimant des chicanes lentes et en rendant certains virages plus rapides et plus fluides. Ces modifications ont permis d’offrir un meilleur spectacle et de réduire l’écart entre les voitures, rendant la finale plus excitante.

Les Finales Mémorables

Le Grand Prix d’Abou Dhabi est souvent synonyme de moments décisifs, ayant accueilli plusieurs finales de championnat mémorables :

  • 2010 : Le Coup de Théâtre Alonso. Ce fut la première finale décisive. Sebastian Vettel remporta à la fois la course et son premier titre mondial, profitant d’une erreur stratégique de Ferrari qui fit rentrer Fernando Alonso trop tôt, le bloquant derrière Vitaly Petrov.

  • 2014 et 2016 : Les Duels Mercedes. Le circuit fut le théâtre de l’affrontement interne chez Mercedes. En 2014, Lewis Hamilton s’imposa devant Nico Rosberg pour décrocher son deuxième titre. Deux ans plus tard, en 2016, Rosberg, bien que devancé par Hamilton dans la course, assura la deuxième place nécessaire pour remporter son unique championnat du monde avant de prendre sa retraite.

  • 2021 : La Controverse Verstappen-Hamilton. L’édition la plus marquante de l’ère récente s’est jouée dans le tout dernier tour. Après l’intervention d’une voiture de sécurité et une décision controversée concernant les retardataires, Max Verstappen a réussi à dépasser Lewis Hamilton pour remporter la course et son premier titre mondial, concluant une saison épique et controversée.

Depuis lors, Verstappen a continué sur sa lancée, remportant les éditions 2022 et 2023, consolidant sa domination sur ce circuit. Le Grand Prix d’Abou Dhabi n’est pas seulement le point final de la saison ; il est un lieu où l’histoire de la F1 s’écrit sous les lumières du désert.

Palmarès Récent du Grand Prix d’Abou Dhabi (2015-2024)

Année Vainqueur Écurie
2024 Lando Norris McLaren
2023 Max Verstappen Red Bull
2022 Max Verstappen Red Bull
2021 Max Verstappen Red Bull
2020 Max Verstappen Red Bull
2019 Lewis Hamilton Mercedes
2018 Lewis Hamilton Mercedes
2017 Valtteri Bottas Mercedes
2016 Lewis Hamilton Mercedes
2015 Nico Rosberg Mercedes

F1 – 2026 : Isack Hadjar promu chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen

Red Bull a tranché : Isack Hadjar rejoindra l’écurie principale en 2026, où il fera équipe avec le quadruple champion du monde Max Verstappen. Le Français, actuellement pilote Racing Bulls, était en concurrence avec Yuki Tsunoda pour le second baquet le plus convoité – et le plus redouté – du paddock.

Tsunoda, promu dans l’équipe senior à partir du Grand Prix du Japon 2025, n’a pas su convaincre la direction malgré cette opportunité tant attendue. Ses performances irrégulières ont finalement ouvert la porte à Hadjar, dont la première saison complète en F1 a impressionné les dirigeants de Red Bull.

L’un des moments clés de la saison du Français fut son incroyable week-end à Zandvoort, où il s’est qualifié quatrième avant de décrocher le premier podium de sa carrière grâce à l’abandon tardif de Lando Norris. Avec neuf points inscrits cette année, Hadjar a surtout pris le dessus sur son coéquipier Liam Lawson dans le duel interne chez Racing Bulls.

Sa promotion confirme une tendance lourde : le deuxième baquet Red Bull reste un poste à très haut risque. Depuis 2018, Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, Alex Albon, Sergio Perez, Liam Lawson et désormais Tsunoda ont tour à tour été écartés ou ont quitté ce siège exigeant, face à l’ombre colossale de Verstappen.

Isack Hadjar aura désormais la lourde tâche de succéder à cette longue liste et d’évoluer dans l’environnement le plus impitoyable de la grille. Une montée fulgurante, et un défi immense pour le jeune espoir français.

Hamilton et Abou Dhabi 2021 : La dignité dans la déception

Il est impossible d’évaluer la valeur commerciale de Hamilton sans d’abord reconnaître son ascension depuis ses débuts en Formule 1 à l’âge de 22 ans.

Toutes les questions concernant son talent sur la piste ont trouvé une réponse sans équivoque avec l’une des meilleures saisons de rookie de l’histoire de ce sport, rapidement suivie par son premier titre mondial lors de sa deuxième année.

Comme l’explique Matt Bishop, ancien directeur de la communication de McLaren Racing, à SportsPro, il était évident dès ses débuts que Hamilton allait devenir « un véritable phénomène du sport automobile britannique ».

M. Bishop a rejoint l’équipe au début de la saison 2008, qui a vu Hamilton remporter le titre, et se souvient d’un pilote « assez brillant, mais nerveux », probablement influencé par sa position de seul pilote noir dans ce sport. Sa position était donc soumise à une surveillance accrue, tandis qu’il entretenait également une relation tumultueuse avec l’ancien patron de McLaren, Ron Dennis.

Tout cela a contribué à la croissance émotionnelle considérable de Hamilton au fil des ans. Après tout, comme le rappelle Bishop, « il n’était pas particulièrement mature à 22 ans » lorsqu’il a rejoint le sport.

Par exemple, en 2012, alors âgé de 27 ans, il s’est plaint sur Twitter des différences entre sa voiture et celle de son coéquipier Jenson Button après avoir été déçu par les résultats des qualifications pour le Grand Prix de Belgique, révélant par inadvertance des données sensibles sur les voitures McLaren. Le message a dû être rapidement supprimé après que Bishop, qui a écrit sur l’ensemble de l’épisode, l’ait convaincu de le faire.

La comparaison entre cette réaction à un événement relativement mineur et la façon dont Hamilton s’est comporté à la suite du Grand Prix d’Abu Dhabi 2021 démontre son évolution personnelle au fil des ans. Pour Bishop, qui se trouvait dans le paddock ce jour-là pour travailler pour l’équipe Aston Martin, c’est l’illustration parfaite d’un homme qui a pris conscience que son influence dépasse largement le monde de la Formule 1.

« Je me souviens avoir vu Lewis entrer dans le parc fermé, puis rester assis en silence pendant un long moment », raconte-t-il. « Un homme dans une situation extrême, sous le regard de centaines de millions de personnes : nous ne subissons pas ce genre de pression, très peu de gens la subissent.

« Il savait qu’il avait été lésé, et il savait que lui seul, sans aide, allait devoir trouver comment réagir. Quand il a retiré son casque, il a dû décider de lui-même de rester calme, digne et fair-play.

« Je ne peux pas vous dire à quel point j’ai trouvé cela impressionnant, et c’était tout à fait authentique. Il a trouvé cette force de caractère dans les méandres de son état, qui était sûrement un mélange de colère, de déception et d’indignation, mais il a quand même réussi à trouver cet équilibre.

« Je ne pense pas que beaucoup de gens dans le monde auraient pu faire cela. »

Comment Lando Norris peut-il devenir champion du monde de F1 à Abu Dhabi ?

La saison 2025 de Formule 1 connaîtra son épilogue à Abu Dhabi, où Lando Norris, Max Verstappen et Oscar Piastri se disputeront un titre mondial qui s’est joué jusqu’au bout. Battu au Qatar, Norris n’a pas encore réussi à convertir sa première balle de match, tandis que Verstappen et Piastri ont profité du chaos de Lusail pour relancer complètement la bataille.

Norris a terminé quatrième lors de l’avant-dernière manche, un résultat qui lui permet de conserver la tête du championnat avec 12 points d’avance sur Verstappen. Jusqu’à l’avant-dernier tour, le Britannique semblait pourtant se diriger vers une cinquième place avant de dépasser Kimi Antonelli, un dépassement qui pourrait s’avérer décisif pour le titre.

De son côté, Verstappen a réalisé une prestation magistrale au Qatar, s’imposant devant Piastri et revenant à 12 longueurs de Norris. Le Néerlandais, que beaucoup n’imaginaient plus vraiment dans la lutte, a démontré qu’il fallait toujours compter sur lui dans les moments clés. Grâce à ce succès, il s’offre une chance réelle d’aller chercher un cinquième titre consécutif lors de la dernière course de la saison.

Piastri, deuxième à Lusail, reste lui aussi en course. L’Australien aborde Abu Dhabi avec 16 points de retard sur Norris et quatre sur Verstappen, après être retombé à la troisième place du championnat malgré sa solide prestation au Qatar. Pour devenir champion du monde, il devra impérativement devancer ses deux rivaux d’une marge significative : 16 points sur Norris et quatre points sur Verstappen en cas de victoire, ou 17 et cinq points respectivement s’il ne s’impose pas.

Pour Norris, la situation est claire : une victoire à Abu Dhabi lui assurerait le titre, quels que soient les résultats de ses rivaux. Même une troisième place derrière Verstappen et Piastri suffirait au pilote McLaren pour décrocher la couronne. En revanche, si Verstappen s’impose, Norris devra impérativement terminer sur le podium sous peine de voir le Néerlandais lui ravir le championnat.

Le scénario est donc totalement ouvert avant la dernière manche sur le circuit de Yas Marina, où les trois prétendants au titre aborderont l’épreuve avec des enjeux immenses et des stratégies radicalement différentes. La saison 2025 offrira, quoi qu’il arrive, un final digne des plus grandes pages de l’histoire de la Formule 1.

Abou Dhabi 2010 – L’éternel regret de Fernando Alonso

Le Grand Prix d’Abou Dhabi 2010 restera dans les mémoires comme l’un des dénouements de saison les plus tendus et frustrants de l’histoire de la Formule 1. Quatre pilotes – Fernando Alonso (Ferrari), Mark Webber (Red Bull), Sebastian Vettel (Red Bull), et Lewis Hamilton (McLaren) – arrivaient à cette dernière manche avec une chance mathématique d’être sacrés champions du monde. Ce qui était censé être un duel passionnant entre les favoris s’est transformé en un cauchemar stratégique pour Ferrari et en une consécration inattendue pour Sebastian Vettel.

Une Grille sous haute pression

Lasituation au championnat était extrêmement complexe : Alonso menait avec 252 points, suivi de Webber (238), Vettel (231) et Hamilton (222). Pour remporter le titre, Alonso n’avait besoin que d’une 4e place, même si Webber ou Vettel s’imposaient. Le Grand Prix s’annonçait comme un véritable jeu d’échecs.

Dès les qualifications, la tension était palpable. Vettel s’empara de la pole position, confirmant que sa vitesse n’était pas un problème. Hamilton se plaçait juste derrière lui, en 2e position, tandis qu’Alonso, l’homme le mieux placé, était 3e. Webber, le plus grand rival d’Alonso, ne prenait que la 5e place. La scène était prête pour le duel : Alonso devait gérer Webber, et éviter la menace lointaine de Vettel.

La Catastrophe stratégique de Ferrari

Le drame s’est noué dès le début de la course. Un accrochage précoce entre Michael Schumacher et Vitantonio Liuzzi a déclenché l’intervention de la voiture de sécurité, forçant certains pilotes, dont Nico Rosberg (Mercedes) et Vitaly Petrov (Renault), à s’arrêter tôt pour changer de pneus.

L’erreur fatale de Ferrari est survenue au tour 11. Mark Webber, sentant qu’il perdait du terrain face à Jenson Button (McLaren) et craignant une usure excessive de ses pneus tendres, a décidé de rentrer au stand. Red Bull était conscient que cette stratégie précoce le contraindrait à rouler le reste de la course en pneus durs, une manœuvre risquée.

Ferrari, obnubilée par la menace de Webber et craignant que l’Australien ne double Alonso grâce à ses pneus frais, a réagi de manière excessive et prématurée. L’équipe a décidé de faire rentrer Alonso dès le tour 15 pour marquer Webber. En sortant des stands, Alonso s’est retrouvé englué dans le trafic, juste derrière la Renault de Vitaly Petrov et la Mercedes de Rosberg.

Le mur Petrov

La décision de faire rentrer Alonso si tôt s’est avérée être un désastre tactique complet. Le pilotage défensif exceptionnel et inattendu de Petrov, qui avait déjà effectué son arrêt, a transformé le Russe en un « mur » infranchissable pour la Ferrari d’Alonso.

Pendant les 40 tours suivants, Alonso est resté prisonnier derrière la Renault, incapable de le dépasser malgré l’avantage de performance de sa monoplace sur le papier. Pendant ce temps, Sebastian Vettel, resté en piste plus longtemps, a pu construire une avance confortable après son propre arrêt, profitant d’une piste claire pour marteler des temps au tour rapides.

En franchissant la ligne d’arrivée, Sebastian Vettel remportait la course, mais surtout, grâce à la 7e place d’Alonso (trop loin pour le titre) et à la 8e place de Webber, il devenait, à 23 ans et 134 jours, le plus jeune champion du monde de l’histoire de la F1. Alonso, qui n’avait besoin que d’une 4e place, a vu son rêve s’écrouler à cause d’une réaction excessive à une menace (Webber) qui n’était pas la menace réelle (Vettel). Ce GP d’Abou Dhabi 2010 fut une leçon brutale sur l’importance de la stratégie et la pression implacable d’un championnat à quatre.