Bearman lourdement sanctionné sur la grille à Monaco, Stroll aussi pénalisé

Ollie Bearman a reçu pas moins de 10 places de pénalité sur la grille de départ à Monaco pour une infraction sous drapeau rouge. Lance Stroll a lui écopé d’une place de pénalité suite à son contact avec Charles Leclerc en EL1.

Un dépassement sous drapeau rouge qui coûte cher à Bearman

Le week-end commence mal pour Oliver Bearman qui reculera donc de 10 positions sur la grille sur un circuit où les dépassements sont pratiquement impossibles. Le jeune britannique a en effet dépassé Carlos Sainz sous régime de drapeau rouge en EL2.

« Bien avant le dépassement, la séance avait été interrompue par un drapeau rouge », ont indiqué les commissaires. « L’équipe a informé le pilote assez tardivement, juste avant que le dépassement n’ait lieu. Cependant, les images vidéo montrent clairement qu’un panneau lumineux situé directement devant le pilote indiquait le drapeau rouge et que le tableau de bord signalait également le drapeau rouge bien avant le dépassement. »

« Le règlement exige que les pilotes réduisent ‘immédiatement’ leur vitesse et retournent lentement à leurs stands respectifs (article 2.5.4.1 b)). Le même règlement avertit les pilotes qu’en cas de drapeau rouge, ‘les dépassements sont interdits’ et qu’ils doivent ‘se rappeler que des véhicules de course et de service peuvent se trouver sur la piste…’. »

« Le pilote a affirmé avoir vu les drapeaux rouges, mais avoir décidé de ne pas ralentir brusquement car il estimait que cela aurait été plus dangereux et que sa décision était la plus sûre dans cette situation. Nous ne sommes pas d’accord avec sa décision de ne pas prendre les mesures nécessaires pour ralentir suffisamment afin d’éviter de dépasser une autre voiture et de regagner lentement les stands, comme l’exige le règlement. L’obligation faite aux pilotes de ralentir immédiatement est uniquement motivée par des raisons de sécurité : ils ne savent pas ce qui se trouve devant eux ni la raison pour laquelle le drapeau rouge a été brandi. Cela est particulièrement vrai sur un circuit comme celui de Monaco. »

« Dans ces circonstances, aucun facteur atténuant ne peut être invoqué pour justifier le dépassement d’une voiture sous drapeau rouge. Nous avons donc infligé une pénalité de 10 places sur la grille de départ pour la course et 2 points de pénalité. »

Stroll jugé responsable du contact avec Leclerc

Le week-end a débuté fort à Monaco avec un accrochage dès les premières minutes des EL1 entre Lance Stroll et Charles Leclerc à l’épingle du Grand Hôtel.

Lance Stroll, sur un tour lent, avait laissé passer une autre voiture avant l’épingle avant de reprendre la trajectoire de course juste devant Charles Leclerc qui arrivait lui sur un tour lancé et qui n’a pas eu d’autre choix que de heurter l’arrière de l’Aston Martin du Canadien.

« Le pilote de la voiture n° 18 a déclaré que, bien que son équipe l’ait averti de l’arrivée de la voiture n° 16, il n’avait pas entendu le message radio, ce qui a conduit à l’incident », ont expliqué les commissaires. « Nous avons estimé que la voiture n° 18 était entièrement responsable de la collision. La voiture n° 16 n’était pas en mesure d’éviter la collision qui s’est produite. Dans ces circonstances, nous avons infligé une pénalité d’une place sur la grille de départ pour la course et un point de pénalité. »

Oliver Bearman fait le job avec Haas et laisse Ocon admiratif

Le jeune pilote de la Ferrari Driver Academy placé chez Haas, Ollie Bearman, a de nouveau marqué des points à l’occasion du GP du Japon.

Au lendemain de sa meilleure performance en qualifications en Formule 1, Oliver Bearman a terminé le Grand Prix du Japon avec un nouveau point, le deuxième d’affilée. Le pilote anglais de Haas, parti de la 10e place sur la grille, a défendu cette même 10e place jusqu’au drapeau à damier, tirant une grande satisfaction de son classement parmi les « grands noms » sur un circuit comme Suzuka, sur lequel le jeune espoir de Ferrari n’avait jamais couru auparavant.

Parti avec des pneus mediums comme la plupart des concurrents, Oliver Bearman s’est arrêté au 23e tour pour passer aux pneus durs, optant pour une stratégie différente de celle d’Esteban Ocon : « Je pense que nous avons tiré le meilleur parti de la journée », a-t-il commenté après la course. « Nous n’avons pas assez de rythme pour nous battre avec Williams ou Racing Bulls, mais j’ai apprécié ma course solitaire. L’Australie a été un grand choc, et la Chine l’a été encore plus pour nous tous, étant donné que nous sommes revenus avec un rythme aussi élevé sans rien changer à la voiture. Ce week-end, nous avons utilisé un plancher légèrement différent pour corriger le rebond contre lequel nous avions lutté, et jusqu’à présent, cela semble bien fonctionner. Nous avons tiré de nombreux points positifs de ce week-end, nous prenons donc le point et nous nous tournons vers Bahreïn. » a souligné le membre de la Ferrari Driver Academy à l’issue du Grand Prix du Japon.

Son coéquipier Esteban Ocon n’a pas partagé cette satisfaction et est clairement apparu en difficultés pendant l’ensemble de la course et plus généralement, du week-end. Le Français a également terminé à la même position qu’au départ…mais en 18e position : « L’objectif était d’espérer une voiture de sécurité en commençant sur le composé dur – nous n’avions pas grand-chose à perdre en essayant cette stratégie – et nous avons quand même réussi à prendre un bon départ. Malheureusement, sans voiture de sécurité, ce n’était pas la meilleure stratégie et nous le savions, nous avons fait de notre mieux, mais il y a plus de données et plus d’informations à comparer pour la prochaine course. L’important, c’est que nous avons transféré les bonnes performances que nous avons vues sur la voiture d’Ollie, alors un grand bravo à lui et à l’équipe pour les mises à jour après l’Australie. »

Oliver Bearman après son crash ; “J’ai juste voulu en faire un peu trop, trop vite”

Oliver Bearman est revenu sur son accident intervenu lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Australie. Ayant perdu le contrôle de sa Haas dans le virage 12, le coéquipier d’Esteban Ocon a violemment percuté le mur, causant des dommages suffisamment importants pour nécessiter un changement du groupe motopropulseur avant la deuxième séance.

Malgré les efforts des mécaniciens, sa monoplace n’a pas pu être réparée à temps, l’empêchant de participer à la FP2. Face aux médias, Bearman a assumé pleinement sa responsabilité dans cet incident.

J’ai juste braqué un peu trop fort dans la compression au sommet du virage 10. C’est une zone assez bosselée, et j’ai perdu le contrôle”, a-t-il expliqué. “Une fois dans le gravier, il n’y avait plus rien à faire, entre l’asphalte, l’herbe et les bosses.

Ce début de week-end difficile marque une entrée en matière compliquée pour sa première saison complète en Formule 1. Bearman reconnaît avoir abordé la séance avec une approche inadaptée, et bien trop agressive.

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“Honnêtement, je me sentais bien. [J’ai] juste voulu en faire un peu trop, trop vite, c’est juste mon approche, qui n’est pas vraiment la bonne pour la F1.”

En F2, on passe directement aux qualifications après la première séance d’essais. En F1, il y en a deux de plus. Il n’est donc pas nécessaire d’être tout de suite à la limite.”

“Bien sûr, à ce stade de ma carrière, je ne peux pas vraiment manquer de tours, donc c’est de ma faute et c’est ennuyeux.”

C’est une situation un peu comparable à celle d’un joueur qui mise trop rapidement sur un casino en ligne argent réel, sans prendre le temps d’analyser les jeux, les bonus ou la volatilité des machines à sous. L’approche trop pressée peut parfois coûter cher, que ce soit sur la piste ou sur les plateformes de jeu.

“C’est la vie – mais dimanche, avec la possibilité de pluie, je suis donc un peu moins inquiet.”

“J’ai une heure entière [le samedi], ce qui est largement suffisant pour retrouver le rythme et rebondir.”

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Oliver Bearman va disputer tout le week-end au Brésil au volant de la Haas

Haas a confirmé ce vendredi soir qu’Ollie Bearman sera au volant de la VF-24 pour le reste du week-end, alors que Kevin Magnussen est lui malade.

Plus tôt dans la journée, l’écurie Haas avait communiqué l’absence au volant ce vendredi de Kevin Magnussen, malade, étant remplacé au pied levé par Oliver Bearman.

“Kevin Magnussen, pilote de l’écurie Haas, ne participera pas au roulage en piste du vendredi au Grand Prix de São Paulo après avoir été malade”, avait indiqué Haas sur ses réseaux sociaux. “Le pilote de réserve officiel Oliver Bearman prendra le relais pour piloter la voiture. L’équipe souhaite à Kevin un prompt rétablissement et fera le point sur la situation en temps voulu.”

Après les deux séances du jour où Ollie Bearman a impressionné, l’écurie Haas a finalement confirmé son maintien au volant jusqu’à la fin du week-end brésilien.

“Après qu’Ollie ait pris place dans la VF-24 pour les séances d’aujourd’hui en raison de la maladie de Kevin, nous pouvons confirmer que le pilote britannique participera à l’intégralité du week-end du GP du Brésil avec l’équipe”, a communiqué Haas sur ses réseaux sociaux. “Nous souhaitons à Kevin un rétablissement complet et rapide.”

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Oliver Bearman impressionnant ce vendredi 

Alors qu’il n’était pas prévu au volant ce week-end, Oliver Bearman a une nouvelle fois fait forte impression, devançant à chaque séance l’expérimenté Nico Hülkenberg. 

Étonnant troisième en Essais Libres 1, le jeune britannique a ensuite terminé dixième des Qualifications Sprint après avoir atteint la SQ3. Toutefois, le résultat aurait pu être encore meilleur s’il n’avait pas dépassé les limites de piste pour son seul tour dans la dernière partie des Qualifs Sprint. Son tour annulé l’aurait placé en huitième position.

Pour rappel, Bearman a marqué des points lors de ses deux premiers Grands Prix disputés en F1. D’abord avec Ferrari à Djeddah, puis avec Haas en Azerbaïdjan. De manière assez incroyable, il va pouvoir disputer son troisième Grand Prix de la saison sans être un pilote titulaire.

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Oliver Bearman va remplacer un Kevin Magnussen malade ce vendredi

Haas a confirmé que Kevin Magnussen, malade, ne sera pas au volant de la VF-24 ce vendredi dans le cadre du Grand Prix du Brésil.

Ollie Bearman va donc, une nouvelle fois, monter dans une monoplace de F1 en étant appelé au dernier moment. Il avait ainsi remplacé au pied levé Carlos Sainz chez Ferrari à Djeddah à partir du samedi.

Il a toutefois entre-temps disputé le Grand Prix d’Azerbaïdjan chez Haas, déjà en remplacement de Kevin Magnussen, mais qui était alors suspendu, et où il avait pu prendre part à tout le week-end.

“Kevin Magnussen, pilote de l’écurie Haas, ne participera pas au roulage en piste du vendredi au Grand Prix de São Paulo après avoir été malade”, indique Haas sur ses réseaux sociaux.

“Le pilote de réserve officiel Oliver Bearman prendra le relais pour piloter la voiture. L’équipe souhaite à Kevin un prompt rétablissement et fera le point sur la situation en temps voulu.”

La FIA a également confirmé que “les commissaires accordent l’autorisation au pilote, Oliver Bearman, avec le numéro de voiture 50, de participer au Grand Prix de São Paulo 2024 à la place de Kevin Magnussen jusqu’à nouvel ordre.”

Bearman va donc disputer les EL1 mais également les Qualifications Sprint, car le week-end à São Paulo se dispute sous le format sprint. Pour l’instant, rien n’a été précisé en ce qui concerne la journée de samedi.

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Vidéo – Le crash entre Alex Albon et Oliver Bearman en EL1

Oliver Bearman n’aura pas pu profiter longtemps de cette séance pour reprendre ses marques au volant d’une Ferrari. En effet, le pilote britannique a été impliqué dans un accrochage avec la Williams d’Alex Albon. Alors qu’il était sur un tour dit de “relâche”, Oliver Bearman n’a pas vu venir Alex Albon dans ses rétroviseurs. Le pilote thaïlandais était de son côté sur un tour d’attaque et a perdu le contrôle de sa FW46 dans un enchainement de virages rapides.

Cet accrochage a mis fin à la séance des deux hommes. Si le peu de dégâts sur la Ferrari ont permis à Charles Leclerc de prendre part à la séance d’Essais Libres 2, Alex Albon a dû prendre son mal en patience et ne retrouvera sa monoplace qu’en EL3.

 

Qui sont les cinq rookies à prendre part aux EL1 du GP du Mexique ?

Pas moins de cinq pilotes rookies participeront aux Essais Libres 1 du Grand Prix du Mexique ce vendredi.

Comme souvent à Mexico, plusieurs écuries remplissent une de leur obligation auprès d’un pilote rookie en EL1. En effet, le règlement stipule que chaque écurie doit donner un EL1 ou EL2 à un pilote qui n’a pas participé à plus de deux courses dans sa carrière, et ce pour chaque voiture de l’équipe.  

McLaren, Ferrari, Mercedes, Aston Martin et Sauber alignent ainsi un rookie ce vendredi en EL1 sur la tracé de Mexico. Une première séance où la piste bénéficiera de peu d’adhérence en raison de la faible utilisation de ce circuit.

Les cinq changements de pilotes en EL1 au Mexique

  • McLaren : Patricio O’Ward remplace Lando Norris
  • Ferrari : Oliver Bearman remplace Charles Leclerc 
  • Mercedes : Andrea Kimi Antonelli remplace Lewis Hamilton 
  • Aston Martin : Felipe Drugovich remplace Fernando Alonso
  • Sauber : Robert Shwartzman remplace Guanyu Zhou

À noter qu’Ollie Bearman est encore éligible car il n’a effectué que deux courses en F1 cette année, une à Djeddah pour Ferrari et plus récemment une autre à Bakou avec Haas.

Du beau monde restera donc à pied en EL1, en attendant de récupérer leur voiture en EL2. Une deuxième séance d’Essais Libres qui servira par ailleurs de test Pirelli (lire plus).

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Oliver Bearman croit en ses chances d’arriver un jour en F1

Le jeune Oliver Bearman – membre de la Ferrari Driver Academy – est convaincu qu’il a le talent nécessaire pour passer en Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche.

Bearman, sacré champion de F4 allemande et italienne et troisième du championnat de F3, a décroché trois pole positions, quatre victoires et six podiums l’an dernier en Formule 2 pour finalement terminer la saison 2023 à la sixième place au classement général. 

En parallèle de sa saison en F2, Oliver Bearman a eu l’opportunité de piloter en Formule 1 pour l’écurie Haas durant deux séances d’essais libres dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes. Il a notamment pris le volant de la VF-23 au Mexique et à Abou Dhabi et a particulièrement impressionné, suscitant les éloges du chef d’équipe, Guenther Steiner.

En 2024, le Britannique poursuivra l’aventure en Formule 2 avec l’équipe Prema Racing pour une deuxième saison dans la série et lorsqu’on lui demande s’il pense avoir le talent nécéssaire pour pouvoir passer en Formule 1 en 2025 si une opportunité se présente, Oliver Bearman a répondu : « Je sais que je serais prêt à y aller. »

« Je sais que j’ai ce qu’il faut, mais bien sûr, la préparation sera importante et, avant tout, je devrais faire du bon travail en F2 – c’est la première étape. Mais je n’ai aucun doute que si je reçois une convocation, je suis prêt à partir. »

Bearman espère pouvoir de nouveau participer à des séances d’essais libres en F1 en 2024 afin de démontrer tout son talent et ainsi mettre toutes les chances de son côté dans l’hypothèse où une place se libère pour la saison 2025, alors que de nombreux pilotes arriveront en fin de contrat en 2024.

« J’espère qu’il y aura davantage d’EL1 et qu’il y aura également des tests privés. Mais je n’ai pas mon mot à dire là-dessus. Mais dans un monde idéal, c’est ainsi que j’aborderais une saison de Formule 1. » a ajouté le Britannique pour conclure.