LIVE F1 : suivez les EL3 du Grand Prix du Japon en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Japon, quatrième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, qui se dispute ce week-end sur le circuit de Suzuka.

Ce vendredi, les premiers essais libres du Grand Prix du Japon 2024 [EL1] étaient programmés à 04h30 du matin (résultats ici), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] était programmée le même jour à 08h00 du matin (résultats ici).

Ce samedi 06 avril, les pilotes ont participé à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Japon [EL3] à 04h30 du matin (résultats ici), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Japon est programmée à 08h00 du matin (Heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix du Japon 2024 sera donné le dimanche 07 avril à 07h00 du matin (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 53 tours de course à Suzuka.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre la dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Japon en direct, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.

Les EL3 du GP du Japon en direct

James Vowles défend Logan Sargeant après son crash

Le patron de l’équipe Williams, James Vowles, a tenu à prendre la défense de son pilote Logan Sargeant qui a été victime d’un crash ce vendredi à Suzuka en essais libres, le Britannique estimant que l’Américain n’a pas du tout surpiloté pour prouver qu’il mérite sa place en F1.

Lors de la dernière manche disputée en Australie, l’équipe Williams a pris la douloureuse décision de prendre la monoplace de Logan Sargeant pour la « prêter » à son coéquipier Alex Albon, victime d’un crash en EL1 à Melbourne, et qui s’est donc retrouvé sans monoplace pour le reste du week-end en raison de l’absence d’un châssis de rechange.

Logan Sargeant – qui n’avait rien à se reprocher – a été en quelque sorte « sacrifié » par Williams en Australie, car selon l’écurie britannique, son coéquipier Alex Albon avait potentiellement une meilleure chance de se qualifier assez haut sur la grille pour ensuite viser des points le dimanche en course.

Sargeant a donc terminé son Grand Prix d’Australie après les essais libres 2 à Melbourne et a dû se contenter d’un rôle d’observateur depuis le garage pour la suite du week-end. Une situation évidemment frustrante pour le jeune homme, mais l’Américain a accepté la décision pour le bien de son équipe.

Mais ce vendredi à Suzuka où se dispute le Grand Prix du Japon, Logan Sargeant a commis une petite erreur qu’il a lui-même qualifié de « stupide » lors des EL1 en plaçant les roues de sa monoplace dans l’herbe au virage 7, ce qui a eu pour conséquence un gros crash et des dégâts importants sur la FW46.

Lorsqu’on demande à James Vowles si Logan Sargeant avait le sentiment d’avoir quelque chose à prouver en EL1 après ce qui s’est passé à Melbourne quinze jours plus tôt, le Team Principal de l’écurie Williams  a répondu : « J’ai discuté avec lui au cours des dernières semaines parce que c’est à ce moment-là qu’il faut être proche des pilotes car nous les avons placés en quelque sorte dans une situation difficile à gérer, sans que ce soit leur faute. » a expliqué James Vowles ce vendredi à Suzuka.

« Honnêtement, il a eu un très bon état d’esprit cette semaine et, hier soir encore quand je l’ai appelé vers 21h ou 22h, il avait un état d’esprit vraiment fort, il voulait juste remonter dans la voiture et y aller. Mais il n’avait pas l’intention de prouver au monde qu’il mérite un baquet, il avait juste une approche normale des choses. »

« Ce qu’on a pu voir ici [le crash à Suzuka], ce n’est pas un pilote qui a fait une erreur parce qu’il pousse à la limite. C’est un type d’erreur très différent, frustrant de l’avis de tous, car il n’était pas à la limite de ce que la voiture pouvait faire. Il y avait bien plus de potentiel. »

« Il ne savait tout simplement pas où se trouvait la voiture sur la piste par rapport à l’endroit où il s’attendait à être. Je ne pense donc pas qu’il faut y voir là réaction de quelqu’un qui n’a pas piloté à Melbourne. Je pense qu’il faut plus tôt y voir une situation qui aurait pu se produire à tout moment. »

Après son crash, Sargeant n’a pas pu participer aux EL2 ce vendredi, mais l’équipe Williams a confirmé qu’il serait de retour en piste ce samedi dès les EL3.

Sainz voit Ferrari plus proche de Red Bull que prévu à Suzuka

Le pilote Ferrari Carlos Sainz se montrait plutôt satisfait ce vendredi à Suzuka après les premiers essais libres du week-end, l’Espagnol estimant que son équipe est plus proche de Red Bull que prévu.

Auteur du troisième temps lors des EL1 ce vendredi à Suzuka, Carlos Sainz a terminé à deux dixièmes du meilleur temps signé par Max Verstappen et à seulement un dixième du Mexicain Sergio Perez, deuxième au classement final des EL1 – la seule séance de roulage représentative ce vendredi en raison de l’arrivée de la pluie peu avant les EL2.

« Honnêtement, nous sommes un peu plus proches des Red Bull que ce à quoi je m’attendais. » a déclaré le vainqueur du Grand Prix d’Australie 2024.

« Il y a des signes positifs en termes de progrès réalisés depuis cinq mois [lorsque la Formule 1 a couru pour la dernière fois à Suzuka]. »

« Evidemment, lors des EL1 vous ne savez pas quelles sont les charges de carburant et les modes moteur, mais j’ai l’impression que nous – en sachant que nous avions huit dixièmes de retard en qualifications l’année dernière – avoir deux dixièmes en EL1 est un bon ressenti ou du moins une bonne base de départ. »

« Mais Red Bull sera difficile à battre ce week-end. Je pense que ça s’annonce encore une fois très serré avec McLaren et Mercedes, alors que Red Bull a une longueur d’avance, mais une longueur d’avance plus petite que ce que je pensais peut-être, donc cela devrait être un combat intéressant. »

Interrogé sur son état d’esprit et sur sa confiance ce week-end après avoir remporté la dernière course disputée en Australie il y a de cela deux semaines, l’Espagnol a ajouté : « J’étais déjà confiant à Bahreïn, à Djeddah et en Australie. J’ai donc pris le relais ici. »

« A partir du moment où vous faites de bons essais hivernaux et que vous comprenez bien la voiture, que vous trouvez les réglages qui semblent plus ou moins fonctionner partout [vous êtes en confiance]. Vous savez aussi que la voiture est juste meilleure cette année, donc ça aide. »

Alors que la Scuderia Ferrari a marqué le maximum de points disponibles en Australie après avoir profité de l’abandon de Max Verstappen et des deux pilotes Mercedes, l’écurie italienne n’est plus qu’à quatre points de Red Bull au championnat constructeurs avant le Grand Prix du Japon. 

GP F1 du Japon – EL2 : une séance d’essais qui tombe à l’eau à Suzuka

C’est le pilote McLaren Oscar Piastri qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Japon en 1,34.725 (Tendres), l’Australien devance de cinq dixièmes la Mercedes de Lewis Hamilton (Tendres) et de quatre secondes la Ferrari de Charles Leclerc (Tendres).

Derrière, Yuki Tsunoda, Daniel Ricciardo, Lando Norris, Carlos Sainz, Esteban Ocon, Kevin Magnussen et Guanyu Zhou complètent le top dix d’une séance perturbée par l’arrivée de quelques gouttes de pluie.

Sargeant privé des EL2

Victime d’un gros crash lors de la première séance d’essais libres plus tôt dans la journée, l’Américain Logan Sargeant n’a pas pu participer à cette deuxième séance d’essais ce vendredi à Suzuka. Les dégâts sur sa Williams étaient trop importants pour pouvoir être réparés à temps, mais le châssis n’a pas été endommagé, ce qui lui permettra de participer au reste du week-end au Japon à partir de ce samedi.

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Arrivée de la pluie 

Si la première séance d’essais libres s’est disputée sur une piste totalement sèche plus tôt dans la journée, ce n’était pas le cas pour les EL2 puisque les premières gouttes de pluie ont fait leur apparition quelques minutes avant le début de la séance.

Cependant, il aura fallu du temps (30 minutes) avant de voir une monoplace en piste car il ne pleuvait pas suffisamment pour mouiller le tracé et donc pour chausser des pneus pluie. Les pilotes ont donc réellement débuter leur séance après 30 minutes d’attente au garage, mais les conditions très piégeuses en piste signifient que la hiérarchie n’est absolument pas représentative au terme d’une séance d’essais qui tombe à l’eau, et alors que certains pilote n’ont même pas pris la peine de rouler.

Pour le reste du week-end, on s’attend à de fortes précipitations à Suzuka, notamment ce dimanche pour la course dont le départ sera donné à 07h00 du matin (heure de Paris).

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Ricciardo débute son week-end

Après avoir laissé sa monoplace au Japonais Iwasa lors des EL1 dans le cadre du roulage réservé aux jeunes pilotes, l’Australien Daniel Ricciardo a débuté son week-end lors de ces EL2. Cette séance ayant été largement perturbée par les quelques gouttes de pluie, le pilote Visa Cash App RB n’entame pas son week-end de la meilleure des façons avec peu de tours bouclés ce vendredi.

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La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Japon est programmée ce samedi 06 avril à 04h30 du matin (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Résultats des EL2 du GP du Japon 

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LIVE F1 : suivez les EL2 du Grand Prix du Japon en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Japon, quatrième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, qui se dispute ce week-end sur le circuit de Suzuka.

Ce vendredi, les premiers essais libres du Grand Prix du Japon 2024 [EL1] étaient programmés à 04h30 du matin (résultats ici), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] était programmée le même jour à 08h00 du matin (résultats ici).

Le samedi 06 avril, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Japon [EL3] à 04h30 du matin (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Japon est programmée à 08h00 du matin (Heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix du Japon 2024 sera donné le dimanche 07 avril à 07h00 du matin (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 53 tours de course à Suzuka.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Japon en direct, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.

Les EL2 du GP du Japon en direct

GP du Japon – EL1 : Verstappen le plus rapide, gros crash pour Sargeant

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Japon en 1,30.056 (Tendres), le Néerlandais devance de un dixième son coéquipier Sergio Perez (Tendres) et de deux dixièmes la Ferrari de Carlos Sainz (Tendres).

Derrière, George Russell, Lewis Hamilton, Charles Leclerc, Fernando Alonso, Oscar Piastri, Yuki Tsunoda et Lando Norris complètent le top dix d’une séance plutôt calme ce vendredi mais toutefois marquée par le gros crash du pilote Williams Logan Sargeant.

Iwasa remplace Ricciardo

Dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes, le Japonais Ayumu Iwasa a remplacé le titulaire Daniel Ricciardo lors de cette première séance d’essais libres du Grand Prix du Japon. Ricciardo pour sa part débutera son week-end à Suzuka à partir des EL2 ce vendredi.

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Sargeant dans les barrières

Ce qu’il fallait absolument éviter est arrivé pour Logan Sargeant qui a envoyé sa Williams dans les barrières lors de cette première séance d’essais libres, alors que son équipe ne dispose pas d’un châssis de rechange de nouveau ce week-end. 

Le pilote américain va bien, mais le choc a été assez violent et il n’est pas certain que son équipe arrive à réparer sa monoplace à temps pour les EL2, tandis qu’il faudra voir si le châssis n’a pas été endommagé lors de ce choc, ce qui pourrait signifier la fin du week-end pour Sargeant à Suzuka…

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La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Japon est programmée ce vendredi à 08h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Résultats des EL1 du GP du Japon 

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Programme et horaires du Grand Prix F1 du Japon 2024

Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 du Japon 2024, quatrième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 05 au 07 avril sur le tracé de Suzuka.

Tout comme pour la précédente manche qui s’est disputée en Australie, si vous êtes basés en Europe, vous devrez vous lever tôt (ou vous coucher tard) si vous souhaitez suivre en direct les différentes séances de roulage au cours du week-end, car le décalage horaire avec l’Europe est de 07 heures.

Les premiers essais libres du Grand Prix du Japon 2024 [EL1] sont programmés le vendredi 05 avril à 04h30 du matin (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée le même jour à 08h00 du matin (heure de paris).

Le samedi 06 avril, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Japon [EL3] à 04h30 du matin (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix du Japon est programmée à 08h00 du matin (Heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix du Japon 2024 sera donné le dimanche 07 avril à 07h00 du matin (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 53 tours de course à Suzuka.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 05 avril pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix du Japon en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP du Japon 2024 (heure de Paris) 

Vendredi 05 avril : les EL1 à 04h30/EL2 à 08h00

Samedi 06 avril : les EL3 à 04h30/Qualifications à 08h00

Dimanche 07 avril : Départ de la course à 07h00

Sebastian Vettel évoque un éventuel retour en F1

Le quadruple champion du monde, Sebastian Vettel, a évoqué ouvertement pour la première fois un éventuel retour en Formule 1, l’Allemand affirmant qu’il serait potentiellement intéressé par un retour à la seule condition d’être dans une monoplace compétitive.

Sebastian Vettel a raccroché ses gants et son casque fin 2022, après deux dernières saison compliquées chez Aston Martin – la dernière équipe pour laquelle il a piloté en Formule 1. Mais avec plus de la moitié des baquets disponibles l’année prochaine, Vettel a admis qu’un retour en catégorie reine pourrait être envisagé.

« Plus la voiture est bonne, plus l’équipe est bonne, plus c’est excitant d’avoir des chances de réussir. » a déclaré Sebastian Vettel lors d’un entretien avec la Radio X au Royaume-Uni.

« Je suis le sport, je vois ce qui se passe et cela [un retour] peut être attrayant et intéressant, mais cela dépendra du package complet car c’est aussi un engagement important, avec toutes les autres choses qui se passent en dehors de l’activité de conduite. »

« Pour y réfléchir sérieusement, cela dépendrait beaucoup du package. Du point de vue de l’âge, je me sens sacrément jeune avec tous les gars qui roulent encore et qui signent de gros contrats, qui sont là depuis longtemps – je pense que je pourrais être encore dix ans dans ce sport ! Je suis donc définitivement en avance sur eux en termes de maintien de la forme. »

Récemment, Sebastian Vettel a admis avoir eu des discussions avec le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, mais l’Allemand a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas de discussions concernant un baquet, alors que Lewis Hamilton quittera l’équipe du constructeur allemand à la fin de cette année et qu’un baquet est donc disponible pour 2025.

« J’ai eu des discussions avec lui, mais pas vraiment à propos d’un baquet. Nous avons parlé de la situation en général. » a indiqué Vettel à Sky Sports.

« Mais j’ai aussi parlé à d’autres [équipes], car je reste en contact de temps en temps. J’ai quelques projets et idées avec la F1. Nous verrons s’ils se concrétiseront ou pas. »

« Je reste donc en contact, mais je ne sais pas. Il faudra encore quelques discussions téléphoniques et conversations, je suppose, pour en savoir un peu plus. Mais c’est sûr que [chez Mercedes] c’est l’un des meilleurs baquets sur la grille. »

L’une des raisons pour lesquelles Vettel a choisi de prendre sa retraite en 2022 était de pouvoir passer plus de temps avec ses enfants. Un éventuel retour en F1 le ramènerait donc sur la route tout au long de l’année et l’éloignerait de sa famille – le quadruple champion du monde admettant que ce serait un facteur à prendre en compte.

« C’est une décision que je prends pour moi, mais je la prends aussi pour ma famille. Les enfants ont déjà dit qu’ils aimaient la situation telle qu’elle est maintenant. Donc, ils ne seraient pas tellement favorables à un retour en arrière, mais ils ont dit cela sans me demander, pour être honnête. En fonction de la voiture, ce sera évidemment quelque chose dont nous discuterons ensemble. »

Récemment, Sebastian Vettel a testé une Porsche 963 Hypercar au Motorland Aragon en Espagne, mais là encore, l’Allemand n’a pas dévoilé ses plans avec le constructeur allemand et une éventuelle participation aux 24 Heures du Mans.

Alpine F1 introduit sa première mise à jour au Grand Prix du Japon

Conformément à son plan de développement, l’écurie Alpine introduit sur son A524 la première mise à jour de la saison ce week-end dans le cadre du Grand Prix du Japon.

En retrait en termes de performance par rapport à la concurrence depuis le début de la saison 2024, l’équipe du constructeur français introduira tout au long de l’année des améliorations techniques sur l’A524; à commencer par un nouvel aileron avant dès ce week-end au Japon, tandis que cette mise à jour sera également la première étape concernant la réduction du poids.

« Conformément à notre plan de développement 2024, nous sommes dans les temps pour effectuer les premières mises à jour de l’A524. » nous confie Bruno Famin, Team Principal de l’équipe Alpine, à la veille du Grand Prix du Japon.

« Même s’ils ne sont pas majeurs, il est important pour nous d’ajouter ces éléments au fur et à mesure dès que possible afin que nous puissions évaluer le potentiel et améliorer continuellement notre compréhension de notre package. »

« Ces mises à jour concernant principalement un nouvel aileron avant ainsi que la première étape de la réduction du poids. »

Cependant pour le Grand Prix du Japon, le patron d’Alpine s’attend à ce que son équipe soit toujours en difficulté malgré l’introduction de cette première mise à jour : « En Australie, nous avons pu nous battre plus près des points que lors des manches précédentes, mais cela était probablement dû aux circonstances et aux détails du tracé plutôt qu’à une amélioration. » a-t-il ajouté.

« Nous sommes encore loin de notre objectif. Nous sommes motivés à remettre les choses au point, tant dans nos usines que sur les circuits, afin d’améliorer notre processus et notre voiture. Nous devons lutter bec et ongles pour améliorer notre performance dans tous les domaines. »

Avant le Grand Prix du Japon programmé du 05 au 07 avril, l’équipe Alpine n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs. 

Oliver Bearman : « Mon objectif est un baquet en F1 »

Le jeune Oliver Bearman s’est retrouvé pour la première fois de sa vie dans la peau d’un pilote de Formule 1 lors d’un week-end de Grand Prix lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz en Arabie Saoudite et le jeune homme compte bien décrocher tôt ou tard sa place sur la grille en tant que titulaire, mais le Britannique sait qu’il doit d’abord se concentrer sur le championnat de Formule 2.

Lors de la deuxième course de la saison 2024, la Scuderia Ferrari a fait appel à son pilote de réserve Oliver Berman pour remplacer à la hâte l’Espagnol Carlos Sainz qui a dû se faire opérer d’une appendicite en urgence en début de week-end à Djeddah.

En l’espace de quelques heures, Bearman s’est alors retrouvé catapulté dans le baquet de la Ferrari SF-24 aux côtés du Monégasque Charles Leclerc et a partagé la piste le temps d’un week-end avec les plus grands pilotes de la catégorie. 

« C’était fou. Partager la piste avec des gars comme Fernando Alonso et Lewis Hamilton et recevoir un joli SMS de Seb [Vettel] avant la course…J’ai grandi en regardant ces gars en 2010, 2011 et 2012, donc obtenir cette reconnaissance a été un véritable moment de fierté. » a déclaré Bearman à propos de son week-end au volant de la Ferrari dans un entretien accordé à la F1.

« J’ai répondu à Vettel que j’étais un grand fan, et j’ai fait un peu le « fanboy » là-bas ! J’ai toujours été un grand fan de Seb lorsqu’il était chez Ferrari et lorsqu’il était chez Aston Martin. Après la course, il m’a dit que j’avais fait du bon travail et que je devais être fier. »

En Arabie Saoudite, Bearman a su seulement quelques heures avant les EL3 qu’il piloterait la Ferrari de Carlos Sainz pour le reste du week-end. Le britannique a donc dû se familiariser très rapidement dans son nouvel environnement et se préparer à participer pour la première fois de sa vie à une séance de qualifications en F1 et à une course le lendemain.

Durant ce week-end à Djeddah, sa capacité à absorber rapidement les informations a bluffé beaucoup de monde dans le paddock, mais Bearman a insisté sur le fait qu’il a toujours été « plutôt bon » dans ce domaine particulier : « J’ai toujours été plutôt bon dans ce domaine. Dans ma jeunesse, je faisais tellement de karting que je devais rattraper beaucoup de travaux scolaires. » a-t-il ajouté.

« Je pense que c’est une chose dans laquelle je suis plutôt bon et une chose qui se traduit bien dans le monde de la course automobile, en particulier lors d’un week-end comme celui-ci [en Arabie Saoudite] où je devais assimiler tellement d’informations à un rythme rapide sans avoir le temps des les intégrer pleinement. »

« Je suis perfectionniste dans beaucoup de choses, mais je ne suis pas très soigné. En ce moment, ma chambre d’hôtel ne reflète pas le perfectionnisme. » a-t-il insisté. 

« Mais en termes de sport et de passion, je me sens perfectionniste. Je tiens cela de mon père – il exige plus de lui-même, et par conséquent, je fais la même chose. »

Après sa pige de deux jours au volant de la Ferrari SF-24 en Arabie Saoudite et sa septième place à l’arrivée de l’épreuve, Bearman a clairement prouvé qu’il était prêt et qu’il avait le talent pour être en Formule 1, et le Britannique insiste sur le fait que son objectif à plus ou moins long terme est évidemment d’obtenir un baquet en catégorie reine.

« J’espère pouvoir continuer à le faire [à démontrer son talent]. Mon objectif à long terme est un baquet en F1 mais je dois me concentrer sur le court terme et c’est la F2. Il faut que je ramène des résultats. » a-t-il admis, alors qu’il occupe actuellement la dix-neuvième place du championnat avec deux points inscrits et une course en moins en raison de sa pige en Formule 1 à Djeddah.

Oliver Bearman sera de nouveau en piste au volant d’une Formule 1 cette saison puisque le Britannique participera à plusieurs séances d’essais libres avec l’écurie Haas dans le cadre du roulage réservé aux jeunes pilotes. 

Stake F1 et Visa Cash App en test à Suzuka après le GP du Japon

Après le Grand Prix du Japon programmé du 05 au 07 avril sur le tracé de Suzuka, les équipes Stake F1 et Visa Cash App RB resteront sur place pour participer à deux journées de test pour le compte de Pirelli.

Après des premiers test initiés fin janvier par Pirelli à Barcelone en Espagne avec l’aide de la Scuderia Ferrari, le manufacturier unique de la Formule 1 a poursuivi son programme d’essais quelques jours plus tard sur le circuit de Jerez dans le sud du pays avec Aston Martin et Mercedes et poursuivra son travail au lendemain du Grand Prix du Japon avec Stake F1 et Visa Cash App RB.

Les deux équipes seront en effet présentes sur le tracé de Suzuka – théâtre de la quatrième manche de l’année – les 09 et 10 avril pour aider Pirelli à développer les constructions et les composés qui seront introduits la saison prochaine en F1. Lors de ces deux journées de tests, les deux équipes seront autorisées à utiliser les monoplaces de la saison en cours.

Lors des tests précédents réalisés à Barcelone et à Jerez, Pirelli s’était surtout concentré sur un programme très spécifique qui visait à minimiser la surchauffe des pneumatiques pour la saison 2025.

« Nous avons travaillé principalement sur les moyens de réduire la surchauffe, qui est toujours l’un des aspects les plus délicats de la gestion des pneumatiques avec la gamme actuelle, mais également sur quelques concepts structurels différents. » expliquait Mario Isola après les tests réalisés à Jerez.

Ce test de deux jours organisé au Japon devrait être très productif pour Pirelli car les températures attendues à cette époque de l’année sont assez basses à Suzuka et ne devraient pas excéder les 15°.

McLaren prévoit des améliorations pour Miami ou Imola

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, estime que son équipe aura besoin encore de plusieurs mois avant d’arriver à transformer les faiblesses de sa monoplace en points forts, alors que les premières améliorations techniques devraient être introduites à partir du mois de mai sur la MCL38.

McLaren a réalisé des progrès remarquables l’an dernier à partir du Grand Prix d’Autriche après avoir introduit sur sa monoplace 2023 une grande mise à jour. Cela a permis à l’écurie basée à Woking de se battre régulièrement pour les points pour le reste de l’année et de terminer quatrième au championnat du monde des constructeurs.

En 2024, la MCL38 semble être tout aussi compétitive que sa devancière mais Lando Norris a récemment admis que la McLaren continue de conserver un certain déficit par rapport à ses rivaux dans les longs virages, tandis que la vitesse de pointe dans les lignes droites avec le DRS ouvert est également un point faible cette année.

Mais Andrea Stella est catégorique quant au fait que les points faibles constatés sur la MCL38 cette saison n’ont pas surpris les ingénieurs et lorsqu’on lui a demandé si McLaren serait capable de se battre contre Red Bull une fois ces points faibles éradiqués, l’Italien a répondu : « Ce n’est pas comme si vous aviez ces faiblesses parce que quelque chose ne va pas. Il n’y a rien de mal, c’est juste que la voiture n’est pas assez développée et ces aspects s’exposent. C’est une conséquence de l’évolution, il n’y a rien de mal. »

« Si vous me demandez comment se comporte la voiture, je vous répondrai qu’elle se comporte très bien, que tout se déroule comme prévu. Elle fait exactement ce que nous attendons d’elle à partir de la soufflerie et du développement informatique. »

« Il faut juste augmenter le point de fonctionnement du point de vue des performances, de l’efficacité aérodynamique, de l’adhérence mécanique, etc… »

« Nous sommes donc satisfaits du rythme de développement au cours des douze derniers mois, mais il y a, je dirais, encore douze mois de développement que nous devons parcourir pour réellement proposer une voiture solide avec le DRS et forte dans les longs virages. »

Concernant les futures améliorations à venir sur la MCL38, Stella a indiqué que la première mise à jour devrait être introduite à partir de la sixième course de la saison, soit à partir du Grand Prix de Miami programmé au mois de mai.

« Je pense l’avoir déjà dit, vers la sixième ou la septième course, nous devrions avoir des améliorations décentes. » a ajouté Stella.

« J’espère qu’il y en aura potentiellement quelques autres tout au long de la saison et c’est pourquoi il faudra toute la saison pour ajouter suffisamment de performance afin d’être en mesure de pouvoir dire que nous ne voyons plus ces faiblesses parce que ces domaines ont été améliorés. »

Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 55 points inscrits depuis le début de la saison 2024. 

Yuki Tsunoda : « J’avais besoin d’une bonne course »

Au Grand Prix d’Australie, le pilote Visa cash App RB, Yuki Tsunoda, a marqué ses premiers points de l’année en étant classé septième, ce qui a permis à son équipe de se retrouver sixième au championnat du monde des constructeurs, deux points devant Haas. 

Depuis le début de la saison 2024, Yuki Tsunoda – qui en est à sa quatrième année en Formule 1 – a surqualifié son coéquipier Daniel Ricciardo et, après quelques coups de malchance lors des premières manches à Bahreïn et en Arabie Saoudite, le Japonais a finalement réussi à marquer ses premiers points en Australie.

Interrogé après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Tsunoda a admis qu’il « avait besoin » de signer une bonne performance pour prouver à ses détracteurs qu’il est capable de terminer dans la zone des points lorsque tout les éléments sont en sa faveur.

« J’avais besoin d’une bonne course, d’une course propre, pour prouver que je pouvais faire une bonne course, pas seulement en qualifications, et je pense que durant cette course [en Australie] je l’ai prouvé. » a déclaré Tsunoda.

« J’ai pu rester fidèle à ce que je fais et j’espère que je pourrais également marquer des points à Suzuka. Je me sens plutôt confiant car la voiture est plutôt constante depuis Bahreïn [la première course]. » a ajouté le pilote japonais. 

« Nous avons un peu manqué de performance l’année dernière, et certains circuits ont été un désastre, mais jusqu’à présent cette saison, cela n’a pas été le cas, nous avons bien performé de manière constante. Donc, je suis sûr que nous serons performants à Suzuka et sur d’autres circuits. »

« Il s’agit juste de se concentrer sur nous-mêmes au sein d’un peloton très serré, car tout peut arriver. Toute erreur aura un impact sur les positions les plus hautes [dans le peloton], donc il s’agit de simplement nous concentrer sur nous-mêmes et arracher quelques millisecondes de plus à la voiture. »

Yuki Tsunoda pourrait avoir une chance d’être promu chez Red Bull Racing en 2025 car le contrat de Sergio Perez arrive à son terme à la fin de cette saison, mais le Japonais sait qu’il devra veiller à ce que ses performances soient constantes tout au long de l’année : « Je dois continuer de faire mes preuves avec ma performance, pas seulement en parlant, je dois le prouver aux gens avec des résultats. » insiste Tsunoda.

« Je suis heureux de pouvoir montrer ma performance et les gens me regardent plus que ces trois dernières années, donc oui, c’est un bon signe. Je dois juste continuer à m’améliorer et, avec Daniel [Ricciardo], je travaille toujours très, très bien et j’espère que nous pourrons rendre la voiture rapide et lutter contre Aston Martin ou Mercedes. »

Tsunoda pilote à un « haut niveau »

Récemment, le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, n’a pas tari d’éloges sur le jeune Japonais qui, selon l’Autrichien, a fait des progrès considérables cette année. 

« La vitesse de Daniel [Ricciardo] s’est améliorée, mais Yuki roule actuellement à un très haut niveau – et ne fait pas d’erreur. Franz Tost [l’ancien Team Principal d’AlphaTauri] et moi avons toujours cru en lui, sa vitesse n’a jamais fait de doute pour nous. » a déclaré Marko dans sa dernière chronique pour le site Speedweek appartenant à Red Bull.

« Ses problèmes étaient son manque de contrôle, l’impulsivité et la propension aux erreurs. Tout cela a disparu cette saison. Yuki est arrivé en Europe très jeune et c’est très, très difficile pour un Japonais. C’est une vie complètement différente pour nous. Mais désormais, les choses fonctionnent et Yuki se fait remarquer sur le marché des pilotes. »

« Sa septième place à Melbourne est importante pour les Racing Bulls [Visa Cash App RB] parce que c’est incroyablement dur pour les cinq dernières équipes de finir dans les points. »

Après le Grand Prix d’Australie, Yuki Tsunoda occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec six points inscrits depuis le début de l’année. Son coéquipier Daniel Ricciardo n’a pas encore ouvert son compteur de points.

Ricciardo ne compare pas ses difficultés à celles rencontrées chez McLaren

Daniel Ricciardo ne cache pas qu’il se trouve un peu plus en difficulté que prévu au volant de la Visa Cash App RB en ce début d’année, mais le pilote australien pense qu’il va pouvoir inverser la tendance au cours des prochaines courses et que ses problèmes n’ont rien à voir avec ce qu’il a pu vivre chez McLaren.

Après deux saisons compliquées chez McLaren entre 2021 et 2022, Daniel Ricciardo a été remercié par l’écurie de Woking avant que son contrat n’arrive à son terme et l’Australien s’est retrouvé sans baquet au début de la saison 2023, avant que Red Bull lui offre l’opportunité de revenir sur la grille en tant que titulaire à partir du Grand Prix de Hongrie 2023 en remplacement direct du Néerlandais Nyck de Vries.

Mais après seulement quelques semaines, Ricciardo s’est blessé et a dû faire l’impasse sur cinq Grands Prix en 2023, avant de revenir à partir du Grand Prix des Etats-Unis. 

En 2024, Ricciardo a vu son coéquipier Yuki Tsunoda le surqualifier lors des trois premières manches de l’année, ce qui place l’Australien sous pression désormais, notamment parce que des rumeurs concernant son avenir au sein de l’équipe commencent à émerger depuis plusieurs semaines en raison de son manque de résultat.

S’exprimant après sa course à domicile en Australie où il a terminé hors des points, Daniel Ricciardo a expliqué comment il tente de faire en sorte d’améliorer son rythme face aux difficultés : « Désormais, il y a un processus en deux parties. Je regarde autant que possible mes données, les caméras embarquées, la façon dont je conduis, sur ce qui me pousse à faire certaines choses. »

« Est-ce que c’est auto-induit ou est-ce que c’est quelque chose qui vient de la voiture et qui ne me donne pas le sentiment que je souhaite ? Ensuite, je pose beaucoup de questions aux ingénieurs, car la voiture est à peu près la même que l’an dernier. Il s’agit évidemment d’une voiture différente, mais nous n’avons pas changé toute la philosophie : le comportement en piste et les caractéristiques sont assez similaires. »

« Je pense que c’est un peu pour cela que nous sommes probablement un peu incertains sur la raison pour laquelle nous luttons autant, et je pense que Yuki [son coéquipier] est très, très à l’aise avec cela. On va continuer à travailler. »

« En tant que pilote, vous donnez tout ce que vous pouvez, mais vous vous posez autant de questions que possible afin de vous assurer que tout est comme il se doit. Je suis sûr que nous trouverons quelque chose, il faut juste garder la tête droite et les yeux rivés sur l’objectif. »

Pas comme chez McLaren

Malgré ses difficultés, Daniel Ricciardo estime qu’il ne s’agit pas du même niveau de problèmes qu’il a pu rencontrer lorsqu’il pilotait pour McLaren : « Je sais ce que je ressens, et c’est une situation très différente de celle de McLaren. » a-t-il insisté.

« Je pense qu’en 2022 j’avais surtout très peu de confiance [au volant de la McLaren], j’étais un peu confus avec la voiture et je ne la comprenais pas vraiment. Ici, c’est une chose complétement différente et ce n’est pas le cas. »

« Je n’ai certainement pas encore réalisé ce que je pensais pouvoir faire, mais ce n’est pas parce que nous nous sommes perdus ou bien que j’ai perdu confiance ou quoi que ce soit. »

« Nous savons que nous pouvons le faire, je pensais que cela aurait eu lieu ce week-end [en Australie], mais malheureusement ce n’était pas le cas. Mais il ne faut surtout pas laisser les critiques s’infiltrer, il faut rester fidèle au cap et tout s’inversera. »

Après le Grand Prix d’Australie, Daniel Ricciardo fait partie des sept pilotes qui n’ont toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde cette saison. 

Steiner : Hamilton a pris « la bonne décision » de rejoindre Ferrari

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que Lewis Hamilton a pris « la bonne décision » de rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025, l’Italien estimant que le septuple champion du monde pourrait même avoir une chance de remporter un huitième titre avec l’écurie de Maranello.

Guenther Steiner – qui est désormais consultant de luxe pour différentes chaînes de télévision dans le paddock et accessoirement Ambassadeur du Grand Prix de Miami – a offert son point de vue sur « le transfert du siècle » annoncé plus tôt cette année en Formule 1. 

Pour l’ancien patron de l’écurie Haas, Hamilton avait besoin d’un nouveau défi dans sa carrière après être resté chez Mercedes plus d’une décennie : « On dirait qu’il a pris une bonne décision. Ce fut déjà le cas lorsqu’il a quitté McLaren pour rejoindre Mercedes, alors peut-être qu’il va aussi réussir celui-là [ce transfert]. » a déclaré Steiner à Sky Sports.

« Mais je pense que pour lui, il s’agit davantage d’un nouveau défi. Il fait partir de l’équipe [Mercedes] depuis onze ans, il a remporté six championnats et entretient de bonnes relations. »

« Mais je pense que c’est la dernière étape de sa carrière, il veut relever un nouveau défi. Evidemment, quand votre dernier défi est avec Ferrari, c’est une bonne chose d’avoir l’opportunité de le faire. »

Lewis Hamilton est toujours à la recherche d’un huitième titre mondial en Formule 1, et lorsqu’on lui demande s’il pense que le Britannique pourra décrocher son huitième sacre avec Ferrari, Steiner a répondu : « Je pense que rien n’est impossible. »

« En 2026, il y aura une toute nouvelle règlementation en termes de moteur et de châssis, donc les voitures seront nouvelles. Et s’il a un peu de chance et qu’il est au bon endroit, si Ferrari produit une bonne voiture, il pourrait être possible qu’il remporte son huitième titre. » a ajouté l’Italien.

Williams n’aura pas de châssis de rechange au Japon

Tout comme ce fut déjà le cas en Australie, l’équipe Williams participera au Grand Prix du Japon – quatrième manche de la saison 2024 de F1 – sans châssis de rechange.

Au Grand Prix d’Australie, Alex Albon a crashé sa monoplace dès le début du week-end en EL1 et, les dégâts étant trop importants, le pilote Williams n’a pas pu participer aux EL2 programmés quelques heures plus tard. 

Le problème était que l’équipe Williams ne disposait pas d’un troisième châssis à Melbourne, ce qui a obligé l’écurie de Grove à prendre la difficile décision de réquisitionner la monoplace de son deuxième pilote Logan Sargeant pour permettre à Alex Albon de rouler pour le reste du week-end.

La décision de faire rouler Alex Albon plutôt que Logan Sargeant a été prise car le Thaïlandais avait statistiquement plus de chances de terminer dans la zone des points le dimanche que son coéquipier Sargeant, qui en est à sa deuxième saison en Formule 1 et qui est donc moins expérimenté. 

S’exprimant après le Grand Prix d’Australie où l’équipe Williams n’a finalement marqué aucun point, James Vowles, Team Principal de l’équipe, a déclaré que le châssis accidenté d’Alex Albon sera réparé à temps pour le Grand Prix du Japon programmé du 05 au 07 avril à Suzuka, mais qu’une nouvelle fois, il n’y aura pas de châssis de rechange.

« Je suis convaincu que nous serons capables de réparer le châssis [endommagé]. Nous avons mis en place des mesures pour nous assurer que le châssis puisse être de retour à l’usine assez tôt lundi [le lendemain du GP d’Australie]. Je pense qu’il est arrivé vers les 02 heures du matin. » a expliqué Vowles.

« A Suzuka, nous aurons les deux voitures sans trop de problèmes. Nous n’aurons pas de châssis de rechange au Japon. Le plan initial avant le début de saison était d’avoir trois châssis comme on peut s’y attendre lors de la première manche, mais cela a doucement glissé vers la troisième manche à mesure que les retard s’accumulaient. »

« Depuis, et surtout avec le travail que nous avons actuellement sur le châssis numéro deux [celui d’Albon], il va y avoir encore un petit retard. Cela dit, nous aurons bientôt un troisième châssis. »

Les deux pilotes devront donc veiller à ne pas casser de carbone au Japon sous peine que l’écurie Williams se retrouve une nouvelle fois en difficulté comme en Australie. 

Avant le Grand Prix du Japon, l’équipe Williams n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs.

Verstappen ne veut prendre aucun risque en dehors de la F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, reconnaît qu’il fait tout pour ne prendre aucun risque dans son quotidien par peur de se blesser, alors qu’il est actuellement en quête d’un quatrième titre mondial en Formule 1.

Les pilotes de Formule 1 prennent évidemment de grands risques chaque week-end au volant de leur monoplace sur les différents circuits du monde entier, mais dans leur quotidien en dehors de la F1, ces derniers doivent veiller à ne prendre aucun risque afin de ne pas se blesser, ce qui pourrait être dramatique pour leur carrière. 

Interrogé pour savoir s’il prend des précautions particulières au quotidien ou bien s’il s’interdit certaines activités à risque, comme par exemple le ski, Verstappen admet qu’il n’a pas pratiqué le ski depuis de nombreuses années justement pour éviter un drame similaire à celui dont a été victime le septuple champion du monde Michael Schumacher en 2013 : « Oui, c’est dramatique et très triste [l’accident de Schumacher]. Mais d’un autre côté, vous pouvez glisser sous la douche et vous tordre le cou. Il y a des risques partout. » reconnaît le triple champion du monde en entretien avec le site Formule1.nl.

« Je n’ai pas skié depuis cinq ans à cause du risque de me casser quelque chose. Tout cela en sachant que dans les années à venir, j’ai peut-être une chance de gagner plus de courses et de redevenir champion du monde. Donc, quand on y pense, c’est normal que l’on prenne moins de risques. »

Lorsqu’on lui indique que les footballeurs ont bien souvent une clause dans leur contrat qui leur interdit de pratiquer des activités dangereuses, Max Verstappen confirme qu’il est lui aussi logé à la même enseigne : « Oui moi aussi. Pas de sports dangereux… » insiste-t-il.

Pourtant, le pilote Red Bull a déjà été vu aux côtés de son père Jos dans l’habitacle d’une voiture de rallye en tant que passager et lorsqu’on lui demande si le rallye n’est pas une activité dangereuse, le Néerlandais botte en touche : « Le vélo est également dangereux. Quand je fais du vélo, je mets toujours un casque. »

« Les courses de rallye, rouler à 180 km/h entre les arbres, je ne me vois pas faire cela ou peut-être dans un endroit désert. Dans tous les cas, j’essaie toujours d’être conscient des risques. »

Difficile de se passer du sport automobile

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, Max Verstappen a toujours indiqué qu’il pourrait bien mettre un terme à sa carrière après cette échéance, notamment parce qu’il a débuté en Formule 1 très jeune à l’âge de 17 ans.

Et lorsqu’on lui demande s’il peut imaginer une vie sans sport automobile une fois qu’il aura pris sa retraite, Max Verstappen a répondu : « Je ne pense pas que je serai encore dans le paddock à 74 ans. Il y a des hommes de cet âge qui y trainent, mais je n’aimerais pas faire cela. »

« Je peux m’imaginer en théorie [une vie loin du sport automobile], mais maintenant je ne peux pas. En ce moment, je suis impliqué dans tout ça, notamment avec Verstappen.com Racing [son équipe]. Nous verrons ce que les prochaines années nous apporteront, mais croyez moi, quand j’aurais 74 ans, nous ne nous croiserons plus dans le paddock. »

Wolff place Max Verstappen en tête de liste pour remplacer Hamilton

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a placé le Néerlandais Max Verstappen en tête de liste des remplaçants possibles du septuple champion du monde Lewis Hamilton en 2025, à la seule condition qu’il soit disponible évidemment.

A la fin de la saison 2024, Lewis Hamilton va quitter l’écurie Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc à partir de 2025. Le départ du Britannique signifie qu’il reste un baquet à pourvoir dans l’une des meilleures équipes de la grille, bien que Mercedes n’a plus remporté de course depuis la victoire de George Russell au Brésil en 2022.

Plusieurs pilotes de la grille verront leur contrat arriver à son terme à la fin de cette année et le téléphone de Toto Wolff a déjà sonné à plusieurs reprises ces dernières semaines. Mais dans un récent entretien, Toto Wolff a laissé entendre que Max Verstappen serait son favori pour remplacer Hamilton l’an prochain chez Mercedes.

« Nous avons une place libre, la seule dans les meilleures équipes – à moins que Max [Verstappen] ne décide de partir [de chez Red Bull] et alors la place ne sera plus libre chez nous. » a déclaré Toto Wolff à Fox Sports Autralie.

Lorsqu’on lui a demande si Max Verstappen serait le choix numéro un pour lui pour remplacer Lewis Hamilton à partir de la saison 2025, la réponse de l’Autrichien ne laisse aucune place au doute quant à ses intentions : « Oui. Vous voyez bien quels sont ses niveaux de performance, mais je ne voudrais pas non plus négliger les autres. »

En effet outre Verstappen, Toto Wolff a également mentionné d’autres pilotes comme le double champion du monde Fernando Alonso, l’Espagnol Carlos Sainz ou encore le jeune Kimi Antonelli qui fait partie du programme des jeunes pilotes Mercedes.

« Evidemment, il y a Fernando, qui est très excitant, et Carlos, qui est très bon. Il y a en a donc quelques-uns. » a-t-il ajouté.

Concernant les rumeurs qui l’envoient chez Mercedes à partir de la saison 2025, le triple champion du monde, Max Verstappen, a pour sa part déjà indiqué qu’il était bien dans son équipe actuelle et qu’il ne comptait pas la quitter : « L’intention de signer un contrat à long terme avec Red Bull en dit long. » a déclaré le Néerlandais dans le paddock de Djeddah en Arabie Saoudite il y a quelques semaines.

« Je sais ce que Red Bull représente pour moi dans ma carrière, j’apprécie d’être ici et je suis heureux au sein de notre équipe. Avec ces réalisations, il n’y a aucune raison de penser à partir. J’ai un contrat jusqu’à fin 2028. »

Effectivement, le pilote Red Bull est bien sous contrat jusqu’en 2028 avec son actuelle écurie, mais on a déjà vu dans le passé qu’un contrat en Formule 1 peut être rompu à tout moment.

Zhou et Bottas exhortent Stake F1 à trouver une solution à leurs problèmes

Les deux pilotes Stake F1, Valtteri Bottas et Guanyu Zhou, ont demandé à leur équipe d’apporter au plus vite des améliorations pour régler une bonne fois pour toute les problèmes d’arrêt au stand qui leur empoisonnent la vie depuis le début de la saison.

Lors des trois premières manches de l’année, l’équipe Stake F1 a été confrontée au même problème lors des arrêts au stand en course avec à chaque fois un écrou de roue récalcitrant qui coûte un temps précieux aux pilotes lors de leur arrêt. Le dernier problème en date remonte au Grand Prix d’Australie où Valtteri Bottas est resté plus de 30 secondes sur son emplacement dans la voie des stands, alors que son équipe a écopé par la suite d’une amende de 5000 euros car un écrou de roue a traversé la voie rapide de la Pit Lane.

S’exprimant après l’arrivée de la course dimanche dernier à Melbourne où il a franchi la ligne en quatorzième position, Valtteri Bottas a déclaré : « C’est vraiment un problème sur lequel nous devons continuer à travailler. »

« Ce n’est pas génial, nous savons que nous avons du travail à faire sur ce point. C’est frustrant, parce que je pense que nous avions un bon rythme et, après un bon départ, nous aurions idéalement dû marquer des points avec notre performance. Donc, c’est dur. »

« La position dans laquelle je me trouvais, et avec tous les abandons qu’il y a eu, je pense que nous aurions certainement dû marquer des points. Un arrêt au stand de 30 secondes n’est pas vraiment acceptable, mais nous y travaillons. »

De l’autre côté du garage, le Chinois Guanyu Zhou a franchi la ligne d’arrivée à la quinzième place à Melbourne après une course difficile marquée par des problèmes de boîte de vitesses sur sa C44. Mais malgré ces soucis qui n’ont rien à voir avec le problème d’arrêt au stand, Zhou a fait écho aux propos de Bottas et estime qu’il s’agit désormais d’une priorité pour son équipe.

« Cela n’a pas eu d’impact majeur sur ma course, mais il est clair que nous avons quelques problèmes. Nous devons enquêter un peu plus sur ce qu’il se passe réellement. » a déclaré Zhou.

« Je ne peux pas en dire plus, nous devons voir cela. Bien sûr, c’est un point qui est certainement la priorité à régler pour les courses restantes car c’est très important. »

Après le Grand Prix d’Australie, le représentant de Stake F1, Alessandro Alunni Bravi, a présenté ses excuses aux deux pilotes et a promis que ce problème était désormais devenue la priorité de son équipe avant le Grand Prix du Japon, prochaine manche du championnat du monde.

Depuis le début de l’année, l’écurie basée en Suisse n’a pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs.

Aston Martin soutient « pleinement » Alonso après sa pénalité

Comme nous vous le rapportions dès ce lundi au lendemain du Grand Prix d’Australie, l’écurie Aston Martin ne fera pas appel de la décision des commissaires concernant la pénalité de 20 secondes infligée à Fernando Alonso à Melbourne.


Contexte : En course au Grand Prix d’Australie, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a ralenti très tôt à l’approche du virage 6 alors que la Mercedes de George Russell se trouvait juste derrière lui. Cette manœuvre a surpris George Russell qui a dû se jeter sur ses freins pour éviter un accrochage, ce qui eu pour conséquence d’envoyer sa Mercedes dans le mur au fond du bac à gravier. Le Britannique a donc abandonné, alors qu’il se battait pour des points. 

Pour cette manœuvre, Fernando Alonso a écopé d’une pénalité de 20 secondes sur son temps final et de trois points de pénalité sur sa Superlicence, ce qui signifie que l’Espagnol a perdu deux places au classement du Grand Prix d’Australie et a été classé huitième.

Cette pénalité a permis à Lance Stroll et Yuki Tsunoda de gagner chacun une position au classement et de gagner chacun deux points au championnat du monde des pilotes, tandis que Fernando Alonso a perdu deux points au championnat du monde.

Au championnat du monde des constructeurs, Aston Martin redescend d’un cran et occupe désormais la cinquième place derrière Mercedes, alors que Visa Cash App RB est passée devant Haas. 


Dans une lettre adressée aux fans ce mardi, le directeur de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, a une nouvelle fois insisté sur le fait que toute l’équipe soutenait Fernando Alonso, mais qu’un appel de la sa pénalité n’était pas à l’ordre du jour.

« Je veux que vous sachiez que nous soutenons pleinement Fernando Alonso. Il est le pilote le plus expérimenté en Formule 1. » a déclaré le Luxembourgeois.

« Il a participe à plus de Grands Prix que quiconque et a plus de 20 ans d’expérience. Il est multiple champion du monde dans plusieurs catégories. »

« Recevoir une pénalité de 20 secondes alors qu’il n’y a pas eu de contact avec la voiture suivante a été une pilule amère à avaler, mais nous devons accepter la décision. Nous avons fait de notre mieux, mais sans nouvelles preuves, nous ne sommes pas en mesure de demander un droit de révision. »

Mike Krack a ajouté que Fernando Alonso avait simplement utilisé « tous les outils de sa boîte à outils » pour faire en sorte de garder Russell derrière lui et a déclaré que le pilote espagnol « ne mettrait jamais personne en danger ».

En début de semaine, nous avons publié un sondage pour vous demander ce que vous pensiez de cette pénalité et vous avez été nombreux et nombreuses à indiquer que Fernando Alonso ne méritait pas cette sanction (le sondage est accessible ici).

Après le Grand Prix d’Australie et l’application de la pénalité de 20 secondes de Fernando Alonso, l’équipe Aston Martin est cinquième au championnat du monde des constructeurs avec un point de retard sur Mercedes.