Christian Horner pointe la faiblesse de Sergio Perez

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a clairement indiqué que l’objectif principal de Sergio Perez pour 2024 sera de s’améliorer le samedi en qualifications, ce qui devrait permettre au Mexicain de lui faciliter la vie le dimanche en course.

Sergio Perez a débuté la campagne 2023 en pleine forme avec deux pole positions et deux victoires au cours des cinq premières courses, le Mexicain appliquant une certaine pression sur son coéquipier Max Verstappen. Mais très rapidement, les performances de Perez ont commencé à chuter à partir du Grand Prix de Miami et le pilote Red Bull s’est retrouvé dans une spirale négative durant plusieurs week-ends, laissant alors la voie libre à son coéquipier pour s’envoler au championnat.

Mais alors que Perez a retrouvé une partie de sa forme perdue au fil de la saison, les sept derniers Grands Prix disputés ont révélé une faiblesse du Mexicain lors des qualifications avec sa position moyenne de qualifications s’établissant à 8,8 tandis que Max Verstappen a réussi dans la même période à décrocher quatre pole positions.

Christian Horner a déclaré que même s’il était satisfait des efforts de Perez le dimanche en course, son pilote se rendait souvent la vie plus difficile avec des performances nettement inférieures à la moyenne le samedi lors des qualifications.

« Je pense qu’au cours des dernières courses, il a fait en quelque sorte un reset. » a déclaré Christian Horner au micro de Sky Sports lors du dernier week-end de la saison à Abou Dhabi.

« Son rythme, quand on regarde l’analyse du week-end [à Abou Dhabi] est encore une fois très, très fort. Il doit juste améliorer ses samedis. »

« Son rythme de course est là, son pilotage est fantastique. Il a probablement dépassé plus de voitures que quiconque cette année, mais nous avons juste besoin qu’il parte dans les quatre premiers plutôt que neuvième ou dixième. »

« Il a quand même terminé deuxième [du championnat du monde 2023]. » a tenu à souligner Christian Horner. 

« Il a remporté de belles courses [Djeddah et Bakou], il a réalisé de superbes pilotages, mais je pense qu’il sait où se trouve son domaine qu’il doit améliorer. Je pense qu’il y aura aussi un petit reset sur la façon dont il gère sa course pour l’année prochaine. »

« Il sait que c’est une grande année pour lui, il prendra un peu de temps cet hiver pour réfléchir aux points sur lesquels il doit s’améliorer et je suis sûr qu’il reviendra se battre l’année prochaine. »

Sergio Perez en sera à sa dernière année de contrat avec Red Bull Racing en 2024, ce qui ajoutera encore un peu plus de pression sur les épaules du Mexicain. 

Max Verstappen se confie sur l’après F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, s’est confié sur son avenir et le Néerlandais – qui a décroché son troisième titre mondial en 2023 à l’âge de 26 ans – ne semble pas avoir l’envie de rester en catégorie reine aussi longtemps que certains pilotes comme Fernando Alonso, par exemple, qui est toujours en activité à l’âge de 42 ans.

Lorsque le Blick évoque avec lui le futur de la Formule 1 et qu’on lui demande précisément où il voit la catégorie reine dans une dizaine d’années, le Néerlandais a répondu : « L’essence aura probablement disparu [en F1]. Mais notre sport devient déjà plus vert et plus durable. Une seule chose est sûre : Max Verstappen ne sera plus là ! »

L’actuel contrat de Max Verstappen chez Red Bull court jusqu’à la fin de la saison 2028, et pour l’instant, personne ne peut savoir si le triple champion du monde poursuivra sa carrière en Formule 1 une fois son contrat arrivé à son terme.

Mais lorsqu’on lui demande ce qu’il pourrait faire une fois sa carrière en F1 terminée, Max Verstappen admet qu’il aimerait créer sa propre équipe GT en sport automobile : « Oui, c’est mon objectif. » confirme le pilote Red Bull.

« Je ne veux pas nécessairement piloter moi-même, mais je veux construire quelque chose de grand et donner une chance aux gens talentueux. »

« Cela ne veut pas dire que je veux les emmener en Formule 1, mais je veux les aider en course. Il existe de nombreuses séries dans le sport automobile dans lesquelles vous pouvez vous amuser et réussir et en tant que pilote de course professionnel, vous pouvez aussi en vivre. Pas seulement en Formule  1. »

Lorsqu’on lui demande quel genre de chef d’équipe il serait, Max Verstappen a répondu : « Je serais certainement un patron sans conneries. »

« Peut-être un peu démodé, tout sera lié à la performance et non à la connexion aux réseaux sociaux. Je veux juste gagner, parce que ça arrête les discussions et c’est la chose la plus importante pour moi. »

En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir rejoint la catégorie reine du sport automobile en 2014.

Mercedes va-t-elle de nouveau gagner en F1 ? « Je ne sais pas » répond Allison

En toute franchise, James Allison – directeur technique de Mercedes – ne sait pas si son équipe sera en mesure de se battre de nouveau pour des victoires la saison prochaine en Formule 1, mais le Britannique insiste sur le fait qu’il est important de conserver en interne une mentalité tournée vers l’avenir pour mettre toutes les chances de son côté.

L’équipe Mercedes n’a plus décroché de victoire en Formule 1 depuis le Grand Prix du Brésil 2022 remporté par George Russell au volant de la W13. En 2023, c’est de nouveau l’équipe Red Bull qui a fait main basse sur le championnat avec 21 victoires sur les 22 Grands Prix disputés. Mercedes pour sa part a tout de même terminé deuxième du championnat du monde des constructeurs avec trois points d’avance sur Ferrari et plus de 400 points de retard sur Red Bull.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes peut retrouver le chemin de la victoire en 2024, James Allison a répondu : « Je ne sais pas. Si vous regardez la longue marche de l’histoire de la F1, les statistiques sont contre nous. »

« Les équipes ne rebondissent pas après avoir reculé par rapport à leurs précédentes bonnes performances, mais nous avons néanmoins fixé un programme assez ambitieux [pour la saison 2024]. »

« Nous avons beaucoup de force ici et nous avons fait beaucoup de progrès avec la voiture de l’année prochaine. Est-ce que cela sera suffisant ? Seul le temps nous le dira. Mais c’est ce que j’espère pour nous et je sais que tous mes collègues et coéquipiers autour de moi espèrent la même chose. »

Allison estime que le plus important dans des moments aussi compliqués est de garder une mentalité tournée vers l’avenir et d’éviter de se lamenter : « Si vous avez ce genre de mentalité rétrospective, cela peut être assez déprimant et susceptible de prolonger la récession. »

« En revanche, plus tôt vous pourrez dire : « nous sommes là où nous en sommes et nous ne prétendons pas pouvoir gagner pour le moment », alors vous pourrez déterminer ce que vous devez faire pour mériter de gagner. Nous devons profiter de cette transition entre ce que nous méritons d’être maintenant et ce que nous être dans le futur. » 

« Si tout le monde peut être sur cette page, alors la crise sera plus courte et ce sera plus amusant, notamment parce que le sentiment d’élan croissant est profondément joyeux et l’idée que vous construisez les choses qui vont vous permettre de vous promener dans le paddock le torse bombé à un moment donné dans le futur, c’est une chose vraiment énergisante. »

« Même si le monde extérieur pourrait imaginer que c’est profondément douloureux en interne, et à un certain niveau, c’est aussi très excitant. » conclut Allison.

Brown attribue le revirement spectaculaire de McLaren à Andrea Stella

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a tenu à attribuer le revirement spectaculaire de son équipe en 2023 à son nouveau Team Principal, Andrea Stella, qui a pris ses fonctions en début d’année à Woking.

Andrea Stella a été promu en 2023 chez McLaren pour occuper le poste de Team Principal en remplacement direct d’Andreas Seidl (en partance pour Sauber). Dès les premières semaines dans son nouveau rôle, l’Italien a immédiatement lancé une restructuration interne du département technique, notamment en embauchant un ex de chez Ferrari, David Sanchez, et un ex de chez Red Bull, Rob Marshall, mais les deux hommes ne rejoindront l’équipe qu’à partir de la saison 2024.

Mais alors que McLaren n’a inscrit que dix-sept points jusqu’au Grand Prix d’Autriche, Andrea Stella a annoncé l’introduction d’une grande mise à jour sur la MCL60 à partir de cette date-là et l’écurie britannique a ensuite connu un revirement spectaculaire avec 285 points marqués en quatorze courses pour finalement terminer quatrième au championnat du monde des constructeurs en 2023.

Pour Zak Brown, ce revirement est clairement à mettre au crédit d’Andrea Stella qui a su prendre les risques au bon moment pour introduire des améliorations qui ont tout de suite fonctionné et qui a donc permis à son équipe de rivaliser avec Alpine, Aston Martin, Ferrari, Mercedes et même parfois Red Bull.

« Je pense que ce qui est impressionnant, c’est que ce sont les mêmes personnes, tout en étant une équipe différente. » a déclaré Zak Brown.

« C’est une équipe différente grâce au leadership d’Andrea [Stella]. Son éthique de travail, ses capacités de communication, son exigence de performance. Il a une grande capacité à regarder les commentaires de son équipe à travers leur prisme. Ce ne sont là que de grandes qualités de leadership dans la direction d’une équipe de Formule 1. Il fixe une direction très claire, il a des attentes très élevées, un excellent suivi et une énorme dose d’autonomie. »

« Je l’appelle The Swan [le Cygne]. Il a l’air d’être un gars sympa qui navigue au dessus de l’eau, mais en dessous, il pagaye vite. Il est très dur, il est très professionnel, très articulé dans son discours. »

« Il n’est pas politique du tout, il n’a aucun ego. Et je suis agréablement surpris non seulement par ce qu’il a apporté, mais aussi par la rapidité avec laquelle cela a eu l’impact que nous avons pu voir, car je pense que nous voyons tous que le revirement a été assez impressionnant. »

La nouvelle équipe technique de McLaren suite à la restructuration interne engagée en début d’année était composée de plusieurs membres du personnel de longue date, qui ont été promus et responsabilisés par le Team Principal Andrea Stella et chargés de trouver des solutions pour améliorer les performances. 

« Donc, ce sont les mêmes personnes qui nous ont donné la voiture au départ et qui nous l’ont donnée dans la seconde moitié de l’année. » a poursuivi Brown.

« La seule différence est le nouveau Team Principal, la nouvelle structure de directeur technique et un nouveau responsable aéro. Les mêmes personnes avec les mêmes outils. Andrea vient de jouer un rôle plus important, et tout le monde s’est mobilisé et a montré l’exemple. »

« J’aurais préféré ne pas connaître le début de saison que nous avons connu. » insiste l’Américain. « Mais en fait, je pense que cela a fait de nous une meilleure équipe. »

« Je pense que nous aurons plus d’élan au cours de l’année prochaine, en partant d’où nous venons, que si nous avions été là où nous en sommes actuellement toute l’année. Donc, à bien des égards, je pense que cela a définitivement fait de nous une équipe plus forte. »

« Ils commencent [les ingénieurs] à parler de prendre plus de risques techniques, d’être plus agressifs. Comme si nous ne voulions pas juste être aussi bons. Nous devons être meilleurs. Nous savions que nous serions au bout du chemin, et nous voulons le bout le plus pointu. Il y a donc une vraie confiance tranquille mais pas d’arrogance. Vous pouvez voir l’énergie dans l’équipe. »

Concernant les objectifs de la saison 2024 justement, Zak Brown admet qu’il serait très déçu de ne pas voir son équipe se battre pour quelques victoires l’an prochain : « Je serais déçu si nous ne sommes pas aussi compétitifs qu’aujourd’hui. Je serais déçu si nous n’étions pas à l’extrémité du peloton, en quête de victoires en course. » conclut le PDG de McLaren.

Max Verstappen et Red Bull officiellement titrés

Max Verstappen et son équipe Red Bull ont été officiellement titrés ce vendredi soir en Azerbaïdjan, le Néerlandais ayant reçu son troisième titre mondial en F1, tandis que son équipe a reçu le trophée du championnat du monde des constructeurs 2023.

La soirée de cérémonie de remise des prix de la FIA était organisée cette année dans la ville de Bakou en Azerbaïdjan qui accueille un Grand Prix de Formule 1 depuis la saison 2016. Au cours de cette soirée, les champions des différentes catégories du sport automobile sous l’égide de la FIA ont été couronnés.

Le point central de la soirée était Max Verstappen recevant le trophée du championnat du monde de Formule 1 après avoir remporté le championnat des pilotes pour la troisième fois de sa carrière en récompense de sa brillante saison qui s’est soldée par un total de 19 victoires sur les 22 Grands Prix disputés. 

« Bien sûr, je n’ai jamais pensé à essayer de battre tous ces records, j’essayais juste de faire de mon mieux chaque week-end de course et d’en profiter aussi. Ce genre de grands moments n’arrive pas si souvent. » a déclaré Max Verstappen qui a battu cette année un record vieux de 71 ans du pourcentage le plus élevé de victoires en course au cours d’une saison.

Le trophée du championnat constructeurs a été récupéré par le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, en personne.

D’autres récompenses ont été décernées durant cette soirée comme le prix FIA du débutant de l’année attribué au pilote McLaren Oscar Piastri, alors que le pilote Aston Martin Fernando Alonso a remporté le prix de l’action de l’année pour son dépassement sur la Red Bull de Sergio Perez dans le dernier tour du Grand Prix du Brésil.

L’année prochaine, la cérémonie de remise des prix officielle de la FIA se déroulera au mois de décembre au Rwanda.

Vidéo : la cérémonie de remise des prix de la FIA à Bakou

La traditionnelle cérémonie officielle de remise des prix des différents championnats de la FIA se déroule ce vendredi 08 décembre à Bakou en Azerbaïdjan où la FIA a posé ses valises cette semaine pour son Assemblée Générale Annuelle.

Point culminant de l’année, la semaine de l’Assemblée Générale Annuelle de la FIA, présidée par le Président de la FIA, comprend un certain nombre de réunions entre les organisations membres de la FIA dans le but d’approuver des propositions visant à faire avancer la mobilité et le sport automobile.

Au terme de cette semaine, les champions des différentes catégories du sport automobile qui sont sous l’égide de la FIA reçoivent leur trophée. Pour la Formule 1, c’est le désormais triple champion du monde Max Verstappen a reçu officiellement son trophée, tandis que l’écurie Red Bull Racing a reçu son trophée de championne du monde des constructeurs 2023. 

Les voitures gagnantes de chaque championnat [W2RC, Formule 1, WRX, WRC, Formule E et WEC] étaient exposées durant cette cérémonie qui se déroulait au Centre Heydar-Aliyev de Bakou à partir de 20h00 (heure de Paris).

La FIA met fin à la controverse sur l’éventuel conflit d’intérêts concernant le couple Wolff

La FIA a indiqué ce jeudi soir que la soi-disant enquête concernant un potentiel conflit d’intérêts et visant le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, et sa femme Susie Wolff – accessoirement directrice de la F1 Academy – n’a finalement jamais été lancée.

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff lors d’une récente réunion des directeurs de l’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent. Cette information a déclenché une tempête médiatique visant le couple Wolff.

Dans un communiqué [dont F1only.fr n’a pas eu accès] relayé par plusieurs médias dont l’agence Reuters, la FIA aurait indiqué ce mardi 05 décembre : « La FIA est au courant des spéculations médiatiques centrées sur des allégations selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises à un directeur d’équipe de F1 par un membre du personnel de la FOM. Le département de conformité de la FIA étudie la question. »

Mais voilà qu’à peine 48h00 plus tard la FIA indique que cette enquête n’a finalement jamais eu lieu et qu’après un examen du code de conduite de la FOM, notamment sur sa politique de conflit d’intérêts, cette affaire était classée sans suite.

« Après un examen du code de conduite de la direction de la Formule 1 et de la politique de conflit d’intérêts de la F1, et la confirmation que des mesures de protection appropriées sont en place pour atténuer tout conflit potentiel, la FIA est convaincue que le système de gestion de la conformité de la FOM est suffisamment robuste pour empêcher toute divulgation non autorisée d’informations confidentielles. » peut-on lire dans un communiqué de la FIA.

« La FIA peut confirmer qu’il n’y a aucune enquête en cours en termes d’enquêtes éthiques ou disciplinaires impliquant un individu. »

« En tant que régulateur, la FIA a le devoir de maintenir l’intégrité du sport automobile mondial. La FIA réaffirme son engagement en faveur de l’intégrité et de l’équité. »

Mercedes pourrait demander réparation

Si l’affaire est désormais classée donc, elle laissera cependant des traces, notamment du côté de chez Mercedes qui pourrait demander réparation pour une atteinte à sa réputation. 

Mardi soir, l’équipe Mercedes avait d’ailleurs réagi très rapide en publiant un communiqué dans lequel elle exprimait sa surprise d’apprendre qu’une soi-disant enquête visant son directeur Toto Wolff était en cours : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. » pouvait-on lire dans un communiqué de Mercedes.

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait  « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations. »

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »

Lewis Hamilton savait dès Bahreïn que la saison 2023 serait longue

Lewis Hamilton a révélé que l’équipe Mercedes n’a pas voulu apporter les changements qu’il avait pourtant demandé en début d’année sur la W14, le Britannique affirmant avoir été très frustré en sachant dès les essais hivernaux qu’il devrait composer avec une monoplace mal née durant une grande partie de la saison 2023.

En 2023, Mercedes a souhaité rester fidèle à son concept Zéropod sur sa W14, un concept qui n’avait pourtant pas fonctionné l’année précédente sur la W13. Malgré l’échec de la saison 2022, l’écurie du constructeur allemand a donc continué à utiliser ce concept, mais dès les premiers roulages en essais hivernaux à Bahreïn, Lewis Hamilton et les ingénieurs ont très vite compris que la campagne 2023 allait être longue.

« Je me souviens, c’était exactement la même sensation [qu’en 2022], et ce n’était vraiment pas un sentiment génial. J’avais pourtant de grands espoirs. » a expliqué Hamilton à la BBC en comparant la W13 de 2022 et la W14 de 2023.

« En février lorsque nous avons envoyé la voiture là où elle devait aller [à Bahreïn], j’étais un peu plus inquiet, car l’année précédente, j’ai entendu « la voiture est incroyable, elle est unique, personne n’aura quelque chose d’identique ». Et puis nous sommes arrivés au premier test… »

« Donc, j’étais plus prudent, je me disais « on verra ». Et puis la voiture a eu tous ces problèmes. Je savais juste que ça allait être une longue année. Il y avait des frustrations, parce que j’avais demandé des changements, mais ça n’a pas été fait. »

Une fois la saison 2023 entamée, Lewis Hamilton n’a pas eu d’autre choix que de travailler avec le matériel dont il disposait et le Britannique a dû faire quelques compromis pour essayer d’en tirer le meilleur parti, alors que son équipe a tout de même apporté des améliorations sur la W14 tout au long de l’année, notamment un gros package aéro au à partir du Grand Prix de Monaco. 

« Avec l’expérience de l’année précédente, je me suis simplement appliqué, en creusant, en m’asseyant avec les gars. Nous avions de bien meilleures réunions. » a souligné le Britannique.

« J’ai pu rester plus positif tout au long de l’année et me dire : « ça va être une longue saison, mais il ne faut pas abandonner. Nous devons continuer à travailler et à tirer le maximum de la voiture, quoi qu’il en soit. » a ajouté Hamilton qui a tout de même terminer troisième au championnat du monde des pilotes.

« Je pense que cette année ils [les ingénieurs de Mercedes] pensaient que les fondamentaux étaient bons et qu’on devait simplement y aller, mais ce n’était pas le cas. C’est pourquoi j’étais frustré en février, car ils n’avaient pas apporté les changements que j’ai pu demander. »

« Nous n’avions pas nécessairement l’Etoile du Nord au début de l’année, pour savoir exactement vers quoi nous devions travailler. »

« C’était une sorte de ligne en zigzag pour essayer d’arriver là où nous devions être. De temps en temps, quelque chose de positif se produit, et vous vous dites : « ok, c’est tout. » Et puis ça bouge, le poteau de but bouge toujours, c’est typique. »

Troisième du championnat du monde avec 234 points inscrits en 22 courses, le septuple champion du monde n’a connu qu’un seul abandon [au Qatar après une collision avec son coéquipier] et est monté à six reprises sur un podium. 

Neuf des dix équipes de F1 nient être à l’origine de l’enquête sur le couple Wolff

Neuf écuries de Formule 1 se sont unies pour nier catégoriquement être à l’origine d’une enquête lancée par la FIA sur une prétendue fuite d’informations confidentielles entre un membre de la direction de la Formule 1 et un directeur d’équipe en F1 [Toto Wolff pour ne pas le citer].

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en F1, lors d’une récente réunion des directeurs d’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent et que la FIA décide de lancer une enquête visant Toto Wolff et sa femme Susie Wolff – directrice de la F1 Academy – pour un potentiel conflit d’intérêts.

Il est suggéré dans cette affaire que Toto Wolff a eu accès à des informations confidentielles sur les activités de la FOM, tandis que Susie Wolff est informée des discussions des chefs d’équipe qui peuvent être utiles à la FOM. Cela a donc suscité des inquiétudes quant au fait que des conversations soi-disant secrètes au niveau des directeurs d’équipe pourraient être transmises à la haute direction de la F1.

Dans ce contexte, il aurait donc paru logique que les directeurs d’équipe soient à l’origine de l’enquête lancée par la FIA, mais neuf des dix écuries de la grille se sont unies pour publier un communiqué commun ce mercredi soir dans lequel elles précisent ne pas être à l’origine de cette enquête.

« Nous pouvons confirmer que nous n’avons déposé aucune plainte auprès de la FIA concernant l’allégation d’informations de nature confidentielle échangées entre un directeur d’équipe de F1 et un membre du personnel de la FOM. » peut-on lire dans ce communiqué publié en cascade par neuf des dix équipes de la grille.

« Nous sommes heureux et fiers de soutenir la F1 Academy et sa directrice générale à travers notre engagement à sponsoriser un participant sur nos livrées à partir de la saison prochaine. »

L’écurie Mercedes pour sa part n’a pas publié ce communiqué puisque c’est son team principal, Toto Wolff, qui est visé par cette enquête de la FIA pour un potentiel conflit d’intérêts. 

Cependant, l’équipe Mercedes a exprimé sa surprise d’apprendre qu’une enquête avait été lancée en déclarant qu’elle n’avait reçu aucune communication officielle en provenance de la FIA : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. »

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations. »

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »

La FIA valide l’utilisation d’une écope de refroidissement du cockpit en F1

Le Conseil Mondial du sport automobile s’est réunit pour sa dernière réunion de l’année 2023 à Bakou en Azerbaïdjan dans le cadre de la Semaine des Assemblées générales de la FIA 2023. Au cours de cette réunion, des décisions ont été prises concernant le championnat du monde de F1, dont une qui autorise l’installation d’une écope de refroidissement sur les monoplaces à partir de 2024.

Après le Grand Prix du Qatar 2023, les pilotes Williams Alex Albon et Logan Sargeant ont été amenés au centre médical du circuit, les deux hommes souffrant d’une déshydratation intense après une trop longue exposition à la chaleur, alors que Sargeant a dû pour sa part mettre un pied à terre avant même la fin de la course, l’Américain étant à bout de souffle.

Du côté de chez Alpine, le Français Esteban Ocon avait même révélé avoir vomi dans son casque durant la course, tandis que le pilote Aston Martin Lance Stroll a failli s’évanouir au volant de sa monoplace. Le Canadien a d’ailleurs eu le plus grand mal à sortir de son AMR23 lors de son arrivée au Parc Fermé après la course.

Au lendemain de ce Grand Prix, la FIA a tenu à indiquer qu’elle se souciait du fait que le bien-être des pilotes a été impacté à Losail et a donc débuté une analyse de la situation au Qatar pour fournir des recommandations futures. 

Une première mesure visant à introduire une écope de refroidissement sur les monoplaces en cas de fortes chaleurs a déjà été validée par le Conseil Mondial du Sport Automobile, mais les travaux pour améliorer encore plus le refroidissement des cockpits se poursuivront en début d’année.

Le Conseil mondial a également approuvé diverses mises à jour des règlements sportifs et techniques de la Formule 1 2024 proposées à la suite de cette dernière réunion de la Commission F1. Il a confirmé les changements clés suivants :

  • Disposition du Règlement Technique prévoyant qu’une « écope » de refroidissement doit être installée dans des conditions extrêmement chaudes.
  • La limitation du nombre et de la masse de certains composants métalliques dans le plancher qui ont été identifiés comme présentant un risque pour la sécurité s’ils étaient délogés d’une voiture.
  • La réduction du temps passé sur la grille avant un Grand Prix de 50 à 40 minutes.
  • L’obligation d’arrêter de travailler sur les voitures partant de la Pit Lane – la FIA a noté qu’il n’existe actuellement aucune réglementation en place pour décrire la procédure concernant le personnel et l’équipement liés aux voitures partant de la Pit Lane. Pour des raisons de sécurité, il sera désormais obligatoire de retirer tout le personnel et tout l’équipement de la voie rapide 90 secondes après le début du tour de formation.
  • Des mises à jour mineures des règlements sportifs, techniques et financiers des groupes motopropulseurs 2026 ont également été approuvées.

Oui, la Red Bull RB19 a bien des faiblesses assure Max Verstappen !

Avec 21 victoires sur les 22 Grands Prix disputés en 2023, la Red Bull RB19 a été la monoplace la plus victorieuse de toute la saison avec pas moins de 19 victoires pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez.

En 2023, Red Bull a clairement écrasé la concurrence avec 860 points inscrits en 22 courses, soit plus du double de l’équipe Mercedes qui a terminé deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 409 points. Cette nette domination a permis à Red Bull de décrocher le titre constructeurs au Grand Prix du Japon, tandis que Max Verstappen a été titré pour une troisième fois consécutive au Qatar le samedi au terme de la course Sprint.

Si Red Bull a largement dominé en première partie de saison en remportant toutes les courses, la deuxième partie de l’année a été un peu plus compliquée, notamment à Singapour où Ferrari est devenue la seule équipe non Red Bull à remporter un Grand Prix en 2023 grâce à la victoire de Carlos Sainz.

La victoire de Ferrari à Singapour prouve donc que la Red Bull RB19 n’est pas une monoplace « imbattable » et lorsqu’on demande à Max Verstappen si sa monoplace 2023 a bien quelques faiblesses, le triple champion du monde a répondu : « Bien sûr, il y a des faiblesses. » a affirmé Max Verstappen après sa dernière victoire de la saison 2023 au Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Regardez notre week-end de course à Singapour. En général, sur les circuits urbains, je pense que nous avons un peu plus de mal, comme à Las Vegas également [A Las Vegas, Max Verstappen n’a pas décroché la pole position]. »

« La basse vitesse n’est certainement pas notre point fort avec cette voiture. » a-t-il ajouté. « Le passage de bosses, monter sur les vibreurs également. Donc, c’est certainement un domaine important sur lequel nous pouvons nous améliorer. »

Lorsqu’on lui a demandé quel pas en avant devait faire son équipe Red Bull au cours de l’hiver pour être certain d’avoir une nouvelle fois la meilleure monoplace de la grille en 2024, le Néerlandais a répondu : « C’est difficile à dire, mais bien sûr, de rendre nos forces encore plus fortes. »

En 2024, Red Bull et Max Verstappen remettront leurs titres en jeu tout en sachant qu’ils auront une cible dans le dos dès la première manche de la saison qui se disputera à Bahreïn le 2 mars.

Le couple Wolff au cœur d’une tempête médiatique en F1

Le patron de l’équipe Mercedes en Formule 1, Toto Wolff, et son épouse Susie Wolff – directrice de la F1 Academy – font l’objet d’une enquête du département Conformité de la FIA pour un potentiel conflit d’intérêts.

La FIA a estimé qu’elle devait donné une suite aux plaintes des directeurs d’écuries en Formule 1 concernant les activités du couple, car des inquiétudes ont été exprimées quant au fait que Toto Wolff et sa femme Susie soient au courant d’informations qui ne seraient normalement pas disponibles sur les canaux habituels, ce qui pourrait donc être considéré comme un potentiel conflit d’intérêts.

Il est suggéré dans cette affaire que Toto Wolff a eu accès à des informations confidentielles sur les activités de la FOM, tandis que Susie Wolff est informée des discussions des chefs d’équipe qui peuvent être utiles à la FOM. Cela a donc suscité des inquiétudes quant au fait que des conversations soi-disant secrètes au niveau des directeurs d’équipe pourraient être transmises à la haute direction de la F1.

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff lors d’une récente réunion des directeurs de l’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent.

Dans un communiqué [dont F1only.fr n’a pas eu accès] relayé par plusieurs médias dont l’agence Reuters, la FIA aurait indiqué ce mardi 05 décembre : « La FIA est au courant des spéculations médiatiques centrées sur des allégations selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises à un directeur d’équipe de F1 par un membre du personnel de la FOM. Le département de conformité de la FIA étudie la question. »

Quelques heures après la parution de cette information, l’équipe Mercedes a exprimé sa surprise d’apprendre qu’une enquête avait été lancée en déclarant qu’elle n’avait reçu aucune communication officielle en provenance de la FIA : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. »

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations ». 

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »

Susie Wolff en ligne de mire ? 

La Formule 1 pour sa part a indiqué que la communication de la FIA ne leur avait pas été partagée et a donc exprimé sa « totale confiance dans le fait que les allégations sont fausses. »

« Aucun membre de notre équipe n’a fait de divulgation non autorisée à un directeur d’équipe. » a ainsi indiqué la F1, citée par Reuters, tout en évoquant « des processus et des procédures robustes » pour garantir la séparation des informations.

Difficile d’obtenir plus d’informations dans cette affaire dans l’immédiat, puisque la FIA reste muette depuis ce mardi soir. Cependant, on pourrait assez facilement en déduire que la cible principale semble être Susie Wolff, plutôt que son mari…

La F1 dévoile le calendrier des six courses Sprint pour la saison 2024

La Formule 1 a annoncé le calendrier 2024 des six courses Sprint qui seront disputées l’an prochain au cours du championnat du monde, un calendrier conçu pour présenter des circuits qui encouragent des dépassements et permettent des courses serrées et divertissantes.

En 2024, les courses Sprint se disputeront sur le tracé de Shanghai en Chine du 19 au 21 avril, celui de Miami du 03 au 05 mai, celui de Spielberg en Autriche du 28 au 30 juin, celui d’Austin au Texas du 18 au 20 octobre, Sao Paulo au Brésil du 1er au 03 novembre et enfin celui de Losail au Qatar du 29 novembre au 1er décembre.

Si l’Autriche, le Brésil, Losail et Austin ont déjà accueilli une course Sprint dans le passé, ce sera en revanche une grosse nouveauté pour Miami qui accueillera sa première course Sprint, ainsi que pour Shanghai qui fera également son retour au calendrier de la Formule 1 après plusieurs années d’absence en raison de la crise sanitaire du Covid.

« Je suis ravi d’annoncer six sites passionnants pour les événements F1 Sprint de la saison prochaine, dont deux nouveaux avec la Chine et Miami, qui seront tous deux des ajouts fantastiques et offriront de superbes courses à tous nos fans sur la piste et ceux qui regardent à la maison. » a déclaré le PDG de la Formule 1.

« Depuis sa création en 2021, le Sprint n’a cessé de permettre une augmentation de l’audience à la télévision, davantage de divertissements sur piste pour les fans lors des événements et l’augmentation de l’engagement de la part des fans sur les plateformes sociales et numériques, et nous attendons avec impatience les événements passionnants de l’année prochaine. »

Il est bon de noter que suite aux discussions lors de la réunion de la Commission F1 en novembre dernier, il a été convenu que le comité sportif consultatif discutera plus en détail des changements potentiels au format Sprint avec une proposition qui sera présentée à la Commission F1 pour examen lors de la première réunion de 2024.

Calendrier courses Sprint 2024

course sprint F1

Mick Schumacher vise un retour sur la grille de la F1 en 2025

Mick Schumacher ne sera pas sur la grille de la Formule 1 en 2024 faute de places disponibles l’année prochaine, mais le jeune allemand reste persuadé qu’il pourrait avoir une chance de revenir en tant que titulaire lors de la saison 2025 lorsque certains contrats arriveront à leur terme.

Schumacher Jr a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’écurie américaine Haas pour laquelle il a roulé durant deux saisons entre 2021 et 2022. Mais à la fin de la campagne 2022, Haas a pris la décision de remplacer Mick Schumacher par son compatriote Nico Hülkenberg à partir de la saison 2023.

Sans baquet pour la campagne 2023 après avoir été remercié tardivement par l’écurie Haas, Mick Schumacher n’a pas eu d’autre choix que d’accepter l’offre faite par Mercedes quelques mois plus tôt, l’écurie de Brackley ayant proposé à Schumacher un poste de réserviste si jamais il se retrouvait sans baquet.

Depuis début 2023 donc, Mick Schumacher doit se contenter d’un travail de développement chez Mercedes où il cumule les heures dans le simulateur pour aider Lewis Hamilton et George Russell tout au long de l’année, notamment lors des week-ends de course où il passe de nombreuses heures dans le simulateur pour corréler les données avec la piste.

En 2024, Schumacher sera toujours réserviste pour Mercedes car le mercato en Formule 1 était très fermé cette année avec de nombreux pilotes encore sous contrat jusqu’à la fin de la campagne 2024. Cependant, le jeune homme ne désespère pas et vise toujours un retour sur la grille en tant que titulaire pour 2025.

« Malheureusement, de nombreux contrats sont des contrats pluriannuels. Il n’y a donc pas vraiment de débouchés pour l’année prochaine. » constate Schumacher dans un entretien exclusif pour la Formule 1.

« C’est donc une situation un peu difficile. Mais pour 2025, il y a beaucoup plus d’ouvertures, et nous devrons voir. »

Mais avant de penser à 2025, cependant, l’attention sera fermement portée sur 2024, où Schumacher poursuivra dans son rôle de pilote de réserve pour Mercedes. L’Allemand exercera également son métier en dehors de la Formule 1 puisqu’il s’apprête à courir pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance.

« Je pense que la chose importante pour moi est de ne pas rester trop longtemps hors d’une voiture et c’est pourquoi nous essayons de trouver un endroit où nous pouvons courir l’année prochaine [l’entretien a été réalisé avant que Alpine annonce l’arrivée de Schumacher dans son équipe en WEC]. Les choses s’annoncent plutôt bien, [mais] malheureusement pas pour la Formule 1. » a indiqué l’Allemand.

« Néanmoins, je garderai des liens très étroits avec la Formule 1 et j’espère que cela me permettra également de prouver aux gens de la Formule 1 que je mérite toujours une chance au sommet du sport automobile et que j’ai ma place ici. »

Albon révèle ce qui rend Verstappen si fort face à ses coéquipiers

Le pilote Williams Alex Albon a expliqué à quel point le style de pilotage de Max Verstappen rendait la vie de ses coéquipiers si difficile au cours d’une saison, le thaïlandais ayant lui-même travaillé aux côtés du Néerlandais lors de la saison 2020 chez Red Bull. 

En 2019, Alex Albon a été promu chez Red Bull Racing en remplacement du Français Pierre Gasly en plein milieu de saison. Le Thaïlandais – qui débutait alors sa carrière en Formule 1 avec Toro Rosso [désormais AlphaTauri] – s’est retrouvé du jour au lendemain dans une écurie de premier plan aux côtés d’un pilote ayant déjà « usé » plusieurs coéquipiers.

Ce qui devait arriver arriva, et Alex Albon a finalement été remplacé par le Mexicain Sergio Perez à partir de la saison 2021 en raison du manque de résultats face à Max Verstappen. Albon a ensuite dû se contenter d’un poste de pilote de réserve pour l’écurie de Milton Keynes, avant de finalement trouver un baquet de titulaire chez Williams à partir de la campagne 2022.

Lors d’une apparition dans le podcast High Performance, Alex Albon est revenu sur son passage éclair chez Red Bull et a souligné exactement ce qui faisait de Max Verstappen un pilote aussi destructeur de coéquipiers.

Selon Albon, contrairement aux idées reçues, la monoplace n’est pas développée pour Verstappen : « La première chose est que beaucoup de gens disent que la voiture est construite autour de lui, qu’il est un peu comme le Michael Schumacher de Ferrari, qu’il a créé cette équipe autour de lui. »

« Mais honnêtement, la voiture est ce qu’elle est et il est très rapide…il a un style de pilotage assez unique, et ce n’est pas facile d’être à ses côtés. » a expliqué Albon.

« Tout le monde a son propre style de pilotage. Mon style de pilotage est un peu plus doux, mais j’aime une voiture qui a un bon train avant, assez pointu, assez direct. Max aussi, mais son niveau de netteté et de direct est d’un tout autre niveau. Il est d’une netteté à couper le souffle. »

« Pour donner aux gens une explication de ce à quoi cela pourrait ressembler, si vous augmentez complétement la sensibilité [dans un jeu vidéo] au maximum et que vous déplacez la souris et qu’elle se précipite partout sur l’écran, c’est un peu comme ça. Cela devient si aiguë que cela vous rend un peu tendu. »

Le Thaïlandais a poursuivi en expliquant qu’à mesure que la saison avance et que les développements sur la monoplace sont introduits, un effet « boule de neige » se créé inévitablement et ajoute encore plus de pression pour le pilote se trouvant dans l’autre garage.

« Ce qui a fini par arriver, surtout au cours de ma saison, c’est que vous commencez peut-être un peu en retrait, mais pas de beaucoup, et puis au fur et à mesure de la saison, Max veut cet avant dans la voiture, il veut que sa voiture soit encore plus directe que directe. »

« Donc au fur et à mesure, il va de plus en plus vite, et pour que vous puissiez rattraper votre retard, vous devez commencer à prendre un peu plus de risques. Vous pouvez avoir quelques dixièmes de retard sur une séance, donc vous forcez encore un peu plus, et puis vous partez [à la faute] et vous vous crashez. Vous devez alors tout recommencer. »

« Ensuite, vous perdez un peu la confiance. Cet écart se creuse encore un peu plus, et la prochaine fois que vous essayez de sortir pour faire un autre travail, un autre tour ou peu importe, ça commence juste à faire un effet boule de neige. Chaque fois que la voiture devient de plus en plus nette, vous devenez de plus en plus tendu. »

« C’est comme n’importe quel sport. Si vous commencez à ne plus être dans cet état de fluidité et que vous commencez à vraiment y penser, et qu’à chaque fois que vous entrez dans un virage, vous ne savez pas comment elle [la voiture] va réagir, vous n’y arrivez pas…c’est purement une question de confiance dans la voiture. »

En 2023, Alex Albon s’est retrouvé dans la même situation que Max Verstappen en dominant largement son coéquipier Logan Sargeant après avoir marqué 27 des 28 points inscrits par Williams durant cette saison.

Horner en faveur d’une modification du format Sprint en F1

Le patron de Red Bull, Christian Horner, fait partie de ceux qui estiment que des modifications du format Sprint en Formule 1 sont nécessaires avant le début de la prochaine saison, notamment parce que cette course de 30 minutes maximum disputée le samedi n’a finalement qu’un intérêt sportif très limité selon lui.

En 2023, six courses Sprint étaient programmées en Formule 1 et, si sur le papier le format devait apporter une certaine plus-value aux week-ends de course, force est de constater que cela n’a pas apporté grand chose de plus si ce n’est le fait que certains fans ont encore un peu de mal à comprendre le pourquoi du comment durant un week-end Sprint avec deux séances qualificatives et donc deux grilles de départ, ainsi que deux courses.

Dans ce contexte, la Commission F1 qui s’est réunie à la fin de l’année à Abou Dhabi a globalement soutenu une mise à jour du format Sprint pour 2024 afin de rationaliser davantage le week-end en séparant les activités de Sprint de celles du Grand Prix. Le Comité Consultatif Sportif travaillera sur des détails spécifiques, notamment concernant le timing et les règles du parc fermé, pour qu’une proposition finale soit présentée à la Commission F1 pour la première réunion de 2024.

Interrogé pour savoir ce qu’il pense du format Sprint, le directeur de Red Bull, Christian Horner, estime lui aussi que ce concept doit évoluer à partir de la saison prochaine : « Je pense qu’il est clair que les Sprints doivent évoluer un peu, bien que je peux comprendre que le concept et le fait d’être en action sur trois jours a un intérêt pour les promoteurs et les fans. Mais je pense que les Sprints, dans certains cas, ont été légèrement décevants. » explique Christian Horner.

« Il n’y a pas d’arrêt au stand, cela a un peu tendance à rester dans l’ordre de la grille et c’est un peu comme obtenir une médaille sur une longue course. »

Le Britannique a même fait renaître l’idée très controversée d’une grille inversée pour pimenter un peu plus les week-ends Sprint en Formule 1 : « Je pense que l’on peut en faire un peu plus, mais bien sûr, il faut regarder quelles seraient les conséquences si vous deviez inverser la grille ou si nous donnions plus de points, etc, etc… »

« Donc, je pense que nous devons encore travailler là-dessus au sein du forum sportif, et sans aucun doute, nous nous réunirons lors de la prochaine réunion de la Commission au début de la nouvelle année et, espérons-le, finaliserons un format. »

Qu’en pensent les fans ? 

Fin octobre, nous avons réalisé sur notre site un sondage (que vous pouvez voir ici) dans lequel nous vous demandions si la Formule 1 devait modifier le format Sprint tel qu’il est actuellement en vue de la prochaine saison. Le résultat de ce sondage est sans appel, puisque vous avez été plus de 80% à vouloir une modification du format Sprint pour 2024.

Capture d’écran du sondage réalisé en octobre

Dans la section des commentaires de l’article, certains ont également exprimé le souhait de voir disparaître le format Sprint en 2024 comme par exemple Berliner Traum (voir capture d’écran ci-dessous) qui se demande tout simplement ce que cela apporte de plus lors d’un week-end.

Quels changements pour 2024 ?

Lors des dernières discussions entre toutes les parties concernées, des propositions ont été faites pour éventuellement déplacer la course Sprint au samedi matin (elle est actuellement programmée le samedi après-midi), mais cela pourrait entraîner des problèmes pour les équipes comme le précise Diego Ioverno, directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

« C’est assez délicat. Si vous déplacez la course Sprint au samedi matin, vous devez alors vous assurer de laisser suffisamment d’écart pour que les équipes puissent réagir en cas de problème. » a déclaré Ioverno.

« Il y a aussi d’autres options sur la table. » a ajouté Ioverno. « Nous travaillerons tous ensemble car, en fin de compte, notre objectif est de rendre les choses aussi bonnes que possible pour nos fans. »

Une décision finale concernant un changement de format pour les Sprints sera prise au cours des prochaines semaines (début janvier) et la Formule 1 devrait donner plus de précisions sur d’éventuels changements au moment où elle annoncera les destinations qui accueilleront un Sprint en 2024.

 

Charles Leclerc avec la Scuderia Ferrari jusqu’en 2029 ?

Selon la presse italienne, le Monégasque Charles Leclerc aurait signé un nouveau contrat avec la Scuderia Ferrari pour une durée de cinq ans à partir de la saison 2025.

La Gazetta Dello Sport rapporte ce dimanche que Charles Leclerc – dont l’actuel contrat arrive à son terme à la fin de la saison 2024 – aurait conclu un accord « à long terme » avec Ferrari qui le verrait rouler pour l’écurie italienne jusqu’à la saison 2029 de Formule 1 inclus. Une prolongation similaire à celle de 2019 lorsque Ferrari a renouvelé le contrat du Monégasque jusqu’en 2024 pour cinq années.

Toujours selon le média mentionné ci-dessus, ce nouvel accord s’accompagnerait d’une augmentation de salaire passant de 25 à 50 millions avec des augmentations échelonnées saison après saison jusqu’en 2029.

Il y a quelques jours, le président de Ferrari, John Elkann, a indiqué que Charles Leclerc et Carlos Sainz continueraient à rouler pour Ferrari au delà de la saison 2024 et a même laissé entendre que les deux pilotes seraient engagés avec des contrats pluriannuels. Dans le cas de Carlos Sainz cependant, le pilote espagnol serait toujours en négociation avec la Scuderia Ferrari toujours selon la presse italienne.

En 2023, Charles Leclerc a terminé cinquième du championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le double champion Fernando Alonso. Carlos Sainz pour sa part a terminé septième avec six points de moins que son coéquipier, mais l’Espagnol a été le seul pilote non Red Bull à décrocher une victoire, c’était à Singapour.

Le logo FSC sur les pneus Pirelli dès la saison 2024 de F1

À partir de 2024, tous les pneus Pirelli utilisés en Formule 1 lors des événements du championnat du monde seront certifiés FSC (Forest Stewardship Council). C’est la première fois que des pneumatiques d’une compétition automobile sont certifiés FSC, une certification matérialisée par la présence du logo FSC sur le flanc des pneus dès les essais hivernaux qui se disputent à Bahreïn du 21 au 23 février 2024.

Les fabricants de pneus achètent plus de 70 pour cent du caoutchouc naturel mondial, ce qui en fait un élément crucial de la production durable de caoutchouc naturel. Bien que cela fournisse des revenus à des milliers de personnes, l’approvisionnement en caoutchouc non certifié peut avoir des impacts néfastes sur les forêts, les écosystèmes et les communautés, et conduire à la déforestation et aux violations des droits des travailleurs.

La certification FSC est un outil éprouvé pour résoudre ces défis. Grâce à sa certification de gestion forestière (FM), FSC confirme que les plantations des composants forestiers utilisés dans les pneus sont gérées d’une manière qui préserve la diversité biologique et apporte des avantages à la vie des communautés et des travailleurs locaux.

« Nous célébrons cette évolution vers la certification FSC qui crée un précédent puissant pour les pratiques durables dans le sport automobile, démontrant que hautes performances et responsabilité environnementale peuvent coexister de manière transparente. » a déclaré Fabian Farkas, directeur commercial de FSC International.

« Le caoutchouc est véritablement intégré dans l’industrie automobile, et davantage d’entreprises doivent suivre le mouvement vers la durabilité grâce à la certification FSC qui confirme que les forêts sont gérées selon des normes environnementales, sociales et économiques strictes. »

Pour être en mesure d’afficher le logo FSC sur ses pneumatiques, Pirelli doit respecter certains principes fondamentaux comme maintenir ou améliorer le bien-être social et économique des travailleurs, défendre les droits des peuples autochtones, maintenir ou améliorer le bien-être social et économique des communautés locales ou encore maintenir, conserver et/ou restaurer les services écosystémiques et les valeurs environnementales des forêts gérées ; et également éviter, réparer ou atténuer les impacts environnementaux négatifs.

Officiel : Logan Sargeant confirmé chez Williams F1 en 2024

L’Américain Logan Sargeant sera bien sur la grille de la Formule 1 en 2024, le jeune homme ayant été confirmé par l’équipe Williams pour une deuxième saison consécutive à Grove.

Après sa saison de débutant chez Williams Racing, qui a vu le pilote de 22 ans devenir le premier pilote américain à marquer un point en F1 en 30 ans, Logan Sargeant a réussi à convaincre son employeur avec ses performances en 2023 pour s’assurer d’être toujours présent sur la grille de la F1 la saison prochaine.

« Je suis heureux de poursuivre notre voyage avec Logan pour la saison 2024. Logan a fait preuve d’immenses compétences sous la pression de la scène mondiale, ce qui en fait un candidat parfait pour notre équipe. J’ai confiance en ses capacités et je crois qu’ensemble, nous pouvons obtenir encore plus de succès lors de la saison à venir. » a déclaré James Vowles, directeur de l’équipe Williams.

« Je suis ravi de continuer avec Williams Racing pour la saison 2024. » a ajouté Logan Sargeant.

« Cela a été un voyage incroyable avec l’équipe jusqu’à présent, et je suis reconnaissant d’avoir l’opportunité de continuer à me développer en tant que pilote au sein d’un groupe aussi talentueux et dévoué. »

« Nous avons des projets passionnants pour l’avenir et j’ai hâte de contribuer au succès de l’équipe au cours de l’année à venir. »

En 2023, l’équipe Williams a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 28 points marqués, 27 par Alex Albon et un par Sargeant. 

Mercedes confirme une W15 complètement nouvelle en 2024

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que son équipe a commencé à développer une monoplace 2024 radicalement nouvelle par rapport à la W14 utilisée en 2023 et qui a permis à l’écurie du constructeur allemand de terminer à la deuxième place au championnat du monde.

Après une saison 2022 très compliquée avec une W13 ayant adopté le fameux concept « Zéropod », on aurait pu s’imaginer que Mercedes allait changer radicalement son concept pour la campagne 2023, mais à la surprise générale, la W14 arborait toujours ce concept Zéropod en début d’année. 

Cependant, Mercedes a très vite compris les limites de ce concept et a pris la décision à partir du Grand Prix de Monaco d’introduire une grande mise à jour aéro sur la W14, ce qui a permis aux pilotes de retrouver une certaine compétitivité en piste.

Les performances de la W14 n’auront pas permis cependant à Mercedes de rattraper son retard sur Red Bull au championnat du monde des constructeurs et l’équipe de Brackley terminera finalement cette campagne 2023 à la deuxième place, trois points devant Ferrari contre qui Mercedes s’est battue jusqu’à la dernière course à Abou Dhabi.

La saison 2023 étant désormais terminée, Mercedes est déjà concentrée à 100% sur le développement de la future W15 dont l’architecture sera radicalement différente de celle de la W14 comme l’a confirmé Toto Wolff après le Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Je pense qu’en évaluant de manière honnête que cette voiture ne serait jamais assez bonne pour se battre pour un championnat, nous allions le faire et nous devions le faire ; retourner à la planche à dessin et proposer quelque chose de nouveau pour l’année prochaine. » explique Toto Wolff.

« Nous changeons le concept. Nous nous éloignons complétement de la façon dont nous avons disposé le châssis, la répartition du poids, le flux d’air. »

« Je veux dire par là que littéralement, presque tous les composants sont modifiés parce que ce n’est qu’en faisant cela que je pense que nous aurons une chance. »

« Mais nous pourrions également nous tromper. Donc, entre ne pas gagner ce que nous espérons rattraper et faire un grand pas et être aux avant postes, tout est possible. » conclut l’Autrichien.

L’équipe Mercedes arrivera-t-elle à développer une monoplace capable d’aller chercher Red Bull en 2024 ? L’écurie du constructeur allemand ne prend-t-elle pas le risque de se perdre en repartant d’une feuille totalement blanche ? Réponse au mois de mars lors de la première manche de la saison 2024 à Bahreïn.