Williams et Sauber annoncent la date de présentation de leur F1 2024

Les écuries Williams et Sauber ont annoncé ce vendredi la date de présentation de leur monoplace de F1 pour la saison 2024 qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Les deux équipes dévoileront leur nouvelle monoplace le même jour, soit le 5 février 2024. Elles sont donc actuellement les premières à dévoiler leur monoplace 2024 puisque la Scuderia Ferrari a annoncé récemment qu’elle lèverait le voile sur sa future Formule 1 le 13 février, soit la veille de la St Valentin.

Aucun détail n’a encore été dévoilé concernant ces lancements, que ce soit chez Williams, Sauber ou bien Ferrari, et il faudra donc encore attendre un peu avant de connaître les noms des monoplaces, bien que chez Williams cette dernière devrait en toute logique s’appeler FW46 dans la lignée de la FW45 de la saison 2023.

Pour rappel, la saison 2024 débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn et se terminera le 08 décembre avec le Grand Prix d’Abou Dhabi. Il y aura 24 week-ends de Grand Prix au calendrier de la Formule 1 en 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

La soufflerie d’Aston Martin F1 sera opérationnelle en septembre 2024

L’équipe Aston Martin a publié une courte vidéo (voir au bas de l’article) dans laquelle on peut se rendre compte de l’avancée des travaux de construction de son tout nouveau campus à Silverstone, un campus qui abritera des bureaux mais aussi et surtout une toute nouvelle soufflerie.

La construction de ce tout nouveau siège social d’Aston Martin est un jalon culturel important pour le sport – il s’agit de la première toute nouvelle usine de F1 au Royaume-Uni depuis 17 ans, la plus récente étant le McLaren Technology Centre, à Woking, qui a été officiellement ouvert en 2004. 

Le développement du nouveau site s’accompagne également d’une ambitieuse campagne de recrutement. L’équipe Aston Martin a déjà effectué plusieurs nominations techniques notables au cours des derniers mois et continue activement de recruter à tous les niveaux de l’organisation. Bon nombre des nouveaux rôles seront occupés par des experts travaillant déjà dans le secteur du sport automobile, mais d’autres seront ouverts aux talents locaux.

Ce tout nouveau campus est composé de plusieurs bâtiments. Le premier de ces bâtiments est terminé depuis quelques mois déjà et l’équipe a commencé à s’y installer. Il abrite le bureau d’études de l’équipe, les zones d’ingénierie, de production, de commerce et de fabrication.

Concernant les autres bâtiments, les travaux ont pris un peu de retard ces derniers mois, mais Aston Martin prévoit toujours une livraison de sa nouvelle soufflerie et de son nouveau simulateur au mois de septembre 2024 comme l’explique le directeur du projet Guy Austin dans une vidéo publiée par Aston Martin.

« Je me tiens devant le bâtiment 3, qui abrite notre nouvelle soufflerie. » explique Guy Austin au début de la vidéo.

« La soufflerie elle-même devrait être achevée en septembre prochain en 2024, mais nous allons en fait commencer à déménager notre matériel ici à partir de début janvier. »

Pour rappel, la nouvelle usine de trois unités est construite sur un terrain en face du circuit historique du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone : un bâtiment abritera les ressources de conception, de fabrication et de marketing de l’équipe ; un second sera occupé par la toute nouvelle soufflerie ; et le troisième sera réaménagé et réutilisera les locaux de l’usine existante en un hub central comprenant des équipements pour le personnel et un centre logistique.

Travaux usine Aston Martin 

Pirelli dévoile ses chiffres de la saison 2023 de F1

Pirelli – manufacturier unique de la F1 – a dévoilé les chiffres de la saison 2023 de Formule 1 qui s’est terminée avec le Grand Prix d’Abou Dhabi en novembre dernier. Une campagne longue de 22 courses disputée entre mars et novembre.

Près de huit fois la circonférence de la Terre : c’est la distance totale parcourue par les pneus Pirelli lors des 22 Grands Prix disputés au cours de la saison 2023. En effet, 307 925,8 kilomètres ont été accumulés en 60 473 tours grâce aux 6 847 trains de pneus utilisés pour au moins un tour par les pilotes alignés parmi les dix équipes participant au championnat du monde de Formule 1.

La grande majorité du kilométrage a été parcouru avec des pneus slicks : seulement 6,31 % de la distance a vu le Pneus Intermédiaire et le pneu Full Wet comme protagonistes.

Le grand protagoniste – il ne pouvait en être autrement puisqu’il était présent dans chaque événement – était le C3 : en effet, 105 499 kilomètres ont été parcourus avec ce composé, soit plus d’un tiers du total des kilomètres (36,57 %).

Le C4 (27,43 %) est le deuxième composé le plus utilisé, suivi du C2 (15,41 %) et du C5 (13,55 %) tandis que le composé le moins utilisé était le C1 (5,73 %). À ce total s’ajoutent également les 3 800 kilomètres parcourus pendant les week-ends de course avec les prototypes, une circonstance qui s’est produite sur trois circuits : Barcelone, Suzuka et Mexico.

2023 Facts and Figures - Total Kilometres

Oscar Piastri a réalisé le plus long relais de l’année au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Pour sa deuxième participation dans la catégorie reine, le pilote australien de l’équipe McLaren a dû s’arrêter à la fin du premier tour pour remplacer l’aileron avant endommagé après un contact avec Pierre Gasly en équipant sa monoplace d’un train de C2 qui l’a mené jusqu’au drapeau à damier, pour une distance totale de 302,5 kilomètres.

Dans ce classement spécial, Piastri a battu de seulement deux kilomètres Esteban Ocon qui a atteint 300,1 kilomètres à Bakou avec un seul jeu de C3, montés au départ – effectués depuis la voie des stands – et conservés jusqu’à l’avant-dernier des 51 tours prévus.

2023 Facts and Figures - Longest Stint and Most KM per Set

En outre, la piste urbaine de la capitale de l’Azerbaïdjan a également accueilli le plus long relais de l’année avec le pneu le plus tendre : Valtteri Bottas a parcouru toute la longueur (17 tours, soit 102 kilomètres) de la course Sprint samedi après-midi avec un train de C5. Le même pilote finlandais détient également le record des kilomètres parcourus consécutivement avec le composé le plus dur, grâce aux 32 tours (188,4 kilomètres) effectués à Silverstone. Le relais le plus long avec le C4 a encore été réalisé par une Alfa Romeo : 212,7 kilomètres accumulés par Guanyu Zhou lors de la course de Singapour.

La saison 2023 de F1 a vu alterner trois formats de week-end avec autant de réglementations différentes relatives à l’utilisation des pneumatiques : le format classique avec trois séances d’essais libres, une qualification et la course s’est déroulée 14 fois ; le format dit « Sprint » a été utilisé six fois, qui comprend seulement une séance d’essais libres le vendredi, suivie des qualifications pour la course, du Sprint Shootout et de la course Sprint le samedi, le dimanche étant toujours dédié à la course ; l’ATA (Alternative Tire Allocation) a été testée à deux reprises, dans le but d’identifier des solutions pour une gestion plus efficace des pneus. Il est également vrai qu’un millier de trains de pneus slicks apportés lors des 22 épreuves n’ont jamais été utilisés et que 732 autres ont roulé entre un et trois tours.

En ce qui concerne les pneus pluie extrême (Full Wet), Pirelli a commencé cette année à appliquer un procédé – connu sous le nom de « strip-and-fit » – qui permet de mettre à disposition des équipes pour d’autres épreuves des pneus déjà montés mais non utilisés : cela permettra pleinement une décision décisive pour optimiser la gestion des pneumatiques, sachant qu’en 2023 par exemple, 1 304 trains de ces deux types de pneumatiques n’ont effectué aucun tour.

2023 Facts and Figures - Tyre Sets Supplied

De tous les Grands Prix 2023, celui des Pays-Bas a été la course au cours de laquelle les pneus ont été remplacés le plus souvent, compte tenu à la fois des arrêts aux stands réels et des modifications apportées sous le régime du drapeau rouge.

En raison du changement continu des conditions climatiques, la pluie étant le protagoniste de temps en temps, 82 changements de pneus ont été effectués, tous les types – les trois composés slicks, l’intermédiaire et l’extrême mouillé – ayant goûté au moins une fois l’asphalte à Zandvoort. A l’inverse, la course qui a vu le moins de changements de pneumatiques a été Miami, où les vingt pilotes au départ n’ont effectué que l’arrêt au stand obligatoire exigé par le règlement sportif. En prenant également en compte les courses Sprint, un total de 871 changements de pneus ont été effectués.

2023 Facts and Figures - Tyre Changes

La palme de l’événement le plus chaud de l’année – du moins en termes de température de l’air – est revenue à Austin : 34,7 °C le samedi en sprint, 32,8 °C en course le dimanche. De l’autre côté, il y a Zandvoort, avec une température moyenne de 15,1 °C. Côté asphalte, le record de chaleur était détenu par le Hungaroring avec 53,6 °C tandis que le plus froid était celui de Las Vegas (18,5 °C).

2023 Facts and Figures - Temperatures

Alpine F1 : Gasly sait qu’il n’y aura « aucune excuse » en 2024

Pierre Gasly dresse un bilan plutôt mitigé de sa première saison passée chez Alpine F1 au terme d’une campagne faite de hauts et de bas. Le Normand – déjà tourné vers 2024 – sait qu’il n’aura « aucune excuse » l’an prochain pour ce qui sera sa deuxième année de contrat avec l’écurie du constructeur français.

Classé onzième au championnat du monde des pilotes en 2023, tandis que Alpine a terminé sixième au championnat du monde des constructeurs, Pierre Gasly admet sans complexe que ce résultat n’est pas à la hauteur des attentes : « Pour nous, c’est bien en deçà des attentes que nous nous étions fixées et, bien sûr, nous voulions bien plus que cela. » a déclaré Pierre Gasly dans une chronique pour le site de la Formule 1.

« Nous avons enregistré deux podiums – trois en incluant mon Sprint à Spa – ce que l’équipe n’a pas réalisé en 2022, cela constitue donc dans une certaine mesure une mini victoire. »

« J’ai vraiment apprécié ma première année avec l’équipe. J’ai surtout senti que j’avais trouvé mon rythme après les vacances d’été et cela se voit vraiment dans les résultats. La raison à cela ? Je ne connais pas vraiment les réponses complètes à cette question, à part me sentir beaucoup plus à l’aise et intégré dans l’équipe avec une compréhension beaucoup plus fine avec tout le monde, en particulier avec ceux qui ont un impact direct sur moi comme les ingénieurs. »

« L’année prochaine, nous attendons davantage de nous-mêmes et j’ai déjà hâte. S’il est important d’avoir un peu de temps libre pendant cette période, il est tout aussi important que le travail acharné en coulisses se poursuive. » a ajouté Pierre Gasly.

« Je pense déjà à 2024. Il faudra se mettre sur pied le moment venu. Il n’y a aucune excuse. C’est ma deuxième année ; Je suis pleinement intégré à l’équipe et j’ai déjà hâte de rouler à nouveau. »

Des vacances et départ pour Dubaï…

Mais avant d’attaquer cette nouvelle saison, le Français va prendre un peu de recul « en sortant des radars » quelques jours pour se ressourcer avant de partir à Dubaï comme chaque année où il débutera son entrainement physique dans des conditions chaudes.

« Cela fait effectivement étrange de parler déjà de l’intersaison. L’année de courses vient de passer tellement vite et nous voilà déjà dans notre temps d’arrêt et en train de préparer 2024. C’était une fin d’année folle avec autant de courses donc, tout de suite, j’ai déjà prévu de ne rien faire pendant un bon moment. » confie Pierre Gasly.

« Je ne parle pas par là d’un arrêt complet, mais simplement de m’accorder un court laps de temps pour m’éteindre et sortir des radars pendant quelques jours. Prendre ce temps est tout aussi important que l’entraînement physique. »

« Je vais passer Noël en famille et entre amis en Normandie et j’ai hâte de retrouver un peu de normalité et de déconnexion avant de me lancer dans une préparation intense en janvier. »

« Comme je l’ai dit, je suis excité pour la saison prochaine et je pense déjà à revenir en mode course. Je vais m’entraîner par temps chaud à Dubaï en janvier, puis me préparer à l’usine d’Enstone avant de repartir. Mais pour l’instant, c’est une pause. »

Max Verstappen pense avoir accompli sa mission en F1

A l’âge de 26 ans, le pilote Red Bull, Max Verstappen, estime avoir déjà atteint tous les objectifs qu’il a pu se fixer en Formule 1 et pense donc pouvoir raccrocher le casque et les gants si l’envie lui prend une fois le contrat avec son équipe arrivé son terme en 2028.

Depuis ses débuts en F1 en 2015, l’objectif de Max Verstappen a toujours été le même : devenir champion du monde. L’objectif ayant été atteint à trois reprises [2021, 2022 et 2023], le pilote Red Bull peut désormais commencer à penser à l’après F1, lui qui ne supporte pas vraiment le rythme effréné du calendrier de la catégorie reine qui n’a cessé de s’allonger au fil des années, ainsi que toute la routine propre à un pilote de F1 comme les rendez-vous marketing ou encore passer des journées entières dans un simulateur.

« J’ai toujours dit que 24 week-ends de course c’était trop. Mais il n’y a pas que les courses : tout ce qui les entoure rend les choses difficiles. » a expliqué le triple champion du monde dans un entretien accordé à Formule1.nl.

« Il y a toutes les activités marketing, les journées dans le simulateur et les obligations avec les sponsors personnels. Je n’ai plus vraiment de jours pour moi. »

De l’extérieur, la vie d’un pilote de Formule 1 peut sembler excitante, mais cette vie dictée par les voyages tout autour du globe tout au long de l’année demande beaucoup de sacrifices comme le souligne le Néerlandais : « Oui, et j’en parle souvent avec les gens autour de moi. »

« Tout cela entre en ligne de compte dans la décision quant à la durée pendant laquelle vous êtes prêt à continuer. Bien sûr, je suis heureux d’être dans cette position où je me trouve et de pouvoir faire ces choix par moi-même.

« L’objectif a toujours été de devenir champion du monde et de gagner des courses. Tout cela a été accompli. Je l’ai déjà dit : tout ce qui se passe après est un bonus. »

Sur les pistes depuis l’âge de quatre ans

Max Verstappen
Max Verstappen au Grand Prix d’Australie 2023

Sous contrat avec Red Bull Racing jusqu’en 2028, Max Verstappen sera alors âgé de 30 ans et le Néerlandais n’a jamais caché qu’il souhaitait fonder une famille. Si l’on prend en compte ses débuts en karting à l’âge de quatre ans, arrivé à 30 ans Verstappen aura alors passé une très grande partie de sa vie sur les circuits.

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de l’après F1, le pilote Red Bull a répondu : « Ce sera différent, j’en suis conscient. Mais peut-être que ce sera aussi sympa. »

« Il y a beaucoup de pression sur vous pendant ces week-ends de course, année après année. C’est peut-être bien alors de commencer à faire des choses que vous aimez, à votre rythme. »

« Beaucoup de gens me disent que cette vie et la pression qui va avec vont me manquer. Mon père dit ça aussi. Mais personnellement, je ne le pense pas. » a ajouté le triple champion du monde.

« Si vous le faites depuis si longtemps et si souvent, vous en avez assez au bout d’un moment. Pas encore, bien sûr, mais il viendra un moment où vous en avez assez. »

« N’oubliez pas que je fais du karting depuis l’âge de quatre ans. A un moment donné, vous commencerez à vous demander quand vous pourrez arrêter de repousser vos limites pour obtenir les meilleurs résultats. »

En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir débuté en 2015 avec l’écurie Toro Rosso.

Fernando Alonso ne regrette pas d’avoir tout sacrifié pour la F1

Choix de carrière, sacrifices, famille…le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assure qu’il ne regrette aucune des décisions qu’il a dû prendre dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 avec la modeste écurie Minardi.

En 2023, Fernando Alonso a connu l’une des meilleures saisons  de sa carrière selon ses propres mots. Le pilote Aston Martin – qui a rejoint l’équipe en 2023 après deux années passées chez Alpine – a inscrit plus de 200 points au championnat du monde au volant d’une monoplace qui lui a permis de décrocher pas moins de huit podiums en 22 courses.

Revenant sur sa saison 2023 – la première avec sa nouvelle équipe Aston Martin – le double champion du monde a admis qu’il ne regrettait absolument pas son choix d’avoir quitté Alpine fin 2022 : « C’était une saison incroyable. Et il y a probablement 12 mois, voire 10 mois, lorsque nous avons lancé la voiture, nous ne nous attendions pas à être dans cette position. Cela a été un voyage incroyable. » a déclaré l’Espagnol qui a terminé quatrième au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Charles Leclerc. 

« L’AMR23 a été rapide tout de suite mais c’est un sport très exigeant, très compétitif, nous avons donc dû continuer à développer la voiture et continuer à nous concentrer sur les performances. Ce fut une saison très intense. »

« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a-t-il ajouté.

Trop beau pour être vrai… 

Fernando Alonso Aston Martin
Le premier podium d’Alonso avec Aston Martin à Bahreïn

En début d’année, lorsque l’AMR23 a pris la piste pour la première fois aux essais de pré-saison à Bahreïn, beaucoup de gens ont été surpris du rythme affiché par la monoplace de l’équipe Aston Martin.

Lorsqu’on demande à Fernando Alonso si il a lui-même été surpris par le niveau de compétitivité de sa monoplace, l’Espagnol a répondu : « Oui ! Il y a eu des moments lors des tests de pré-saison où j’ai pensé que c’était trop beau pour être vrai. Et puis nous avons eu la première course, nous avons été aussi compétitifs que le test le suggérait et nous avons terminé sur le podium. »

« J’avais le sentiment qu’il y avait une opportunité pour moi et l’équipe de faire quelque chose de grand ensemble. J’avais l’impression que le projet prenait vie. C’était magique. »

Un choix payant 

Dans le passé, Fernando Alonso a changé d’équipe à plusieurs reprises et ses choix n’ont pas toujours donné à l’Espagnol le succès auquel il aurait pu s’attendre et lorsqu’on lui demande s’il a été soulagé de constater à quel point l’Aston Martin était performante dès les premières courses de la saison 2023, Alonso a répondu : « J’étais super heureux. »

« Je me suis senti très chanceux avec cette décision. En Formule 1, vous n’avez jamais de boule de cristal pour anticiper ce qui va se passer l’année suivante – mais lorsque vous prenez une décision, que vous changez d’équipe et que soudain vous vous battez pour les podiums, c’est l’une des meilleures sensations. »

« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a poursuivi Alonso.

« Cela dépend en grande partie de l’équipe. Elle est très jeune, très enthousiaste et il y a beaucoup de bonne énergie dans le garage et à Silverstone. Le nouveau campus apporte beaucoup de motivation – c’est une véritable déclaration sur l’ambition de l’équipe. »

« De plus, grâce à mon expérience, je sais ce qui est important et ce qui l’est moins, et je sais où dépenser mon énergie et où la conserver. C’est important de pouvoir se concentrer sur la performance le dimanche mais aussi de s’assurer qu’il y ait un bon esprit d’équipe et un bon moral dans le garage. J’apprécie chaque partie du travail. »

Un reset en 2019

Fernando Alonso
Fernando Alonso sur le Dakar en 2020

En 2024, Fernando Alonso sera âgé de 43 ans et entamera sa vingt-et-unième saison en Formule 1. Bien qu’il soit le doyen de la grille, l’Espagnol n’a jamais été aussi en forme physiquement et garde une motivation sans faille. Lorsqu’on lui demande comment fait-il justement pour rester toujours aussi motivé, Alonso explique que ses deux années en dehors de la Formule 1 entre 2019 et 2021 l’ont aidé à faire un « reset » pour revenir plus déterminé que jamais.

« J’ai eu ces deux années sans sport en 2019-20. Je pense que ça a tout réinitialisé. J’ai rechargé les batteries, et je suis revenu en 2021 avec une nouvelle motivation et elle est encore fraîche en ce moment. Je pense que sans cette pause, il serait difficile de maintenir la motivation, l’entraînement et tout le reste. » 

« Je suis une personne très compétitive. J’aime fixer des objectifs et des cibles. En fin de compte, je veux gagner, c’est ce que nous faisons tous, mais même lorsque cela semble improbable, je me fixe des défis personnels : peut-être terminer dans le top cinq est possible, peut-être un podium. Cela fournit beaucoup de motivation. »

De gros sacrifices

Etre pilote de Formule 1 demande un engagement permanent tout au long de l’année, même lorsqu’il n’y a pas de course le week-end. Alonso – comme tous les autres pilotes de la grille – a donc fait d’énormes sacrifices tout au long de sa carrière et a vu notamment son souhait de devenir père de famille être repoussé, mais l’Espagnol assure qu’il ne regrette rien.

« Vous faites des sacrifices, et parfois vous en êtes conscient lorsque vous les faites et parfois vous ne vous en rendez compte que cinq ans plus tard. » explique Alonso.

« Il peut s’agir de choses que vous aimeriez faire, ou de membres de votre famille et d’amis que vous ne voyez pas aussi souvent que vous le souhaiteriez. Je suis une personne très axée sur la famille. J’aime passer du temps avec ma famille. À cette époque de ma vie, je pensais que j’aurais déjà une famille et des enfants, tout ce genre de choses, et je me suis retrouvé à 42 ans, encore sans enfant. »

« En même temps, je fais ce que j’aime faire. Je fais ce que je fais de mieux – et je n’ai jamais essayé autre chose que le sport automobile. Alors, quand je me regarde dans le miroir le matin, je suis content de qui je suis et de ce que je fais. J’ai beaucoup sacrifié pour la F1, mais je n’ai aucun regret. »

En 2024, Fernando Alonso entamera sa dernière année de contrat avec Aston Martin. Mais le directeur de l’équipe, Mike Krack, a déjà annoncé qu’il souhaitait « évidemment » continuer l’aventure avec l’Espagnol. Si jamais Fernando Alonso poursuit sa carrière en 2025, il serait alors âgé de 44 ans.

L’attitude d’Alonso et Stroll a épaté le directeur d’Aston Martin en 2023

Le team principal d’Aston Martin, Mike Krack, a tenu à souligner l’attitude des deux pilotes, Fernando Alonso et Lance Stroll, pour la façon dont ils sont restés aux côtés de l’équipe lorsque la performance n’était pas au rendez-vous à certains moments de la saison en 2023.

Après avoir débuté la campagne en étant le plus proche rival de Red Bull lors des premières courses, l’équipe Aston Martin a connu une baisse de régime significative à partir du Grand Prix du Canada où une mise à jour majeure a été introduite sur l’AMR23. A partir de là, à mesure qu’Aston Martin perdait du terrain, d’autres équipes comme Mercedes, Ferrari ou encore McLaren ont se sont montrées de plus en plus performantes.

Après ce gros passage à vide, Aston Martin a finalement retrouvé un peu de performance en fin de saison, ce qui a permis à l’équipe basée à Silverstone de s’assurer la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, juste derrière McLaren. Mais bien que cette amélioration des performances a contribué à dynamiser l’équipe, Aston Martin n’a décroché « que » deux podiums en seconde moitié de saison contre six lors des huit premières courses de l’année.

Malgré la chute au classement par rapport au début d’année, la cinquième place d’Aston Martin représente toujours un gain significatif par rapport à la septième place décrochée la saison précédente, et Mike Krack ne tarit pas d’éloges sur la façon dont ses deux pilotes ont agi pendant la période difficile qu’a pu connaître l’équipe en 2023.

« J’ai beaucoup d’admiration pour les pilotes cette année. Ils ont fait de nous une meilleure équipe. » a expliqué le Luxembourgeois à propos de Fernando Alonso et Lance Stroll.

« Je pense qu’on a pu en apprendre davantage sur leur caractère lors des courses difficiles. Le Mexique a été un bon exemple [deux abandons]. Après cette courses, ils ont été constructifs lors des réunions et sont restés à nos côtés lors de leurs échanges avec les médias. Ils auraient pu être très négatifs dans la presse, et nous l’aurions mérité pour ne pas leur avoir donné une voiture compétitive ce week-end là. »

« Mais ils ne l’ont pas fait. Au lieu de cela, tous deux ont exprimé leur confiance dans les objectifs à long terme et dans le voyage que nous entreprenons. Pour moi, c’est cela qui ressort. »

« Dans d’autres équipes, on voit souvent des pilotes s’adresser aux médias pour rejeter la responsabilité des mauvais résultats sur l’équipe. Lance et Fernando n’ont pas adopté cette mentalité. Il ne s’agit pas ici des pilotes et de l’équipe, mais les pilotes font partie de l’équipe. Je pense qu’à cet égard nous sommes un peu différents de nos concurrents. »

En 2023, Aston Martin a donc terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après avoir marqué 280 points, soit 225 points de plus que lors de la saison précédente.

Zhou sur ses débuts en F1 : « Je savais ce que les gens pensaient de moi »

Le Chinois Guanyu Zhou a admis en toute franchise qu’il ne pouvait pas ne pas entendre les critiques le concernant lorsqu’il a débuté sa carrière en Formule 1 en tant que titulaire chez Alfa Romeo en 2022, alors qu’il devenait le premier pilote de F1 chinois de l’histoire.

Zhou a d’abord mis un pied en catégorie reine par le biais de l’équipe Renault pour laquelle il officiait en tant que pilote d’essais en 2020, avant d’être finalement embauché par Alfa Romeo fin 2021 après avoir terminé troisième du championnat de Formule 2 cette même année. 

Mais lors de son arrivée en Formule 1, Zhou a dû essuyer de nombreuses critiques, notamment sur les réseaux sociaux où certains internautes n’hésitaient pas à dire que le Chinois n’avait obtenu son baquet que parce qu’il était un pilote payant. Des critiques que le jeune homme – âgé de 22 ans à l’époque – ne pouvait pas ne pas entendre.

« Cet hiver-là, en novembre 2021, quand Alfa Romeo a annoncé que je serai dans le baquet, je savais ce que les gens pensaient de moi. » a révélé Zhou dans un édito pour The Player’ Tribune.

« Il m’était impossible de ne pas l’entendre. Et c’était difficile, parce que j’ai travaillé toute ma vie pour une opportunité comme celle-là. Ma famille a fait beaucoup de sacrifices. Nous avons quitté la Chine pour nous installer à Sheffield quand j’avais 12 ans. Il nous a fallu tout, un peu de chance aussi, et juste avant de courir, vous entendez : ‘il ne le mérite pas, cela devrait être un tel ou un tel, il n’est là que pour l’argent’. »

« Je peux comprendre. Les gens ont le droit d’avoir leurs opinions, et il y a bien sûr beaucoup de politique en Formule 1. Je le sais aussi bien que n’importe qui. De l’extérieur, il est difficile de voir tout ce qui se passe, et je suis plus que reconnaissant d’être là où je suis – je ne perds pas de vue à quel point c’est un privilège. Mais je reste toujours une personne, un gars avec un téléphone qui peut entendre tout le bruit. »

« Au début, c’était difficile pour moi, parce que je ressentais un tel lien avec la Formule 1. J’ai été un fan pendant si longtemps et je le suis toujours. Je suis allé à tous les Grands Prix de Chine, et c’est une chose que je ferai de nouveau si je ne courrais plus, parce que c’est qui je suis. »

« Si je pouvais vous ramener dans le temps et vous montrer ma chambre, vous ririez aux éclats. J’avais des affiches de Fernando Alonso partout sur les murs. Cela ressemblait à la chambre d’un adolescent idolâtrant sa pop star préférée. Je m’asseyais devant la télé à toutes sortes d’heures bizarres, avec le volume baissé au maximum, alors que mes parents dormaient dans une autre pièce. »

« Je choisissais mes petites voitures préférées sur la table et je les poussais sur le tapis pendant que Fernando [Alonso], Michael [Schumacher] et Kimi [Raikkonen] gagnaient des courses. Je savais que c’était tout ce que je voulais faire. »

Premier pilote chinois en F1 

Guanyu Zhou
Guanyu Zhou a débuté sa carrière en F1 avec Renault en 2020

Malgré les souvenirs parfois douloureux de ses débuts en Formule 1 à cause des critiques, Zhou a ajouté que tout cela a finalement été remplacé par l’immense fierté qu’il ressentait d’être devenu le premier pilote chinois à représenter sa nation en Formule 1. 

« Etre le premier pilote chinois de l’histoire de la F1…c’est tout pour moi. Je suis tellement fier d’où je viens, du soutien que j’ai reçu de tout le monde chez moi. » a-t-il ajouté.

« Je cours pour eux. Je veux montrer que même si nous ne sommes pas connu pour le sport automobile, nous pouvons quand même être grands. Que nous pouvons être rapides. Que nous sommes une nation de course. Ce désir, cette passion, c’est ce qui a rendu le premier tour à Bahreïn [la première course de sa carrière en F1] si difficile. Dans l’ensemble, ce n’est qu’un tour sur plus d’un millier au cours de l’année, mais je voulais prouver à tout le monde – et aussi à moi-même – que j’avais ma place. Alors, j’ai simplement baissé la tête et j’ai suivi mon instinct. »

« Notre équipe avait une excellente stratégie et nous nous sommes battus pour revenir. Les derniers tours ont été fous et j’ai franchi la ligne d’arrivée en dixième position, marquant un point…c’était comme une victoire. »

« J’ai serré ma mère dans le paddock ce soir-là et je pense que nous avons tous les deux ressenti un incroyable sentiment de soulagement, du genre : nous sommes ici et nous le faisons. Ces innombrables heures d’aller et de retour en séance en espérant qu’un jour quelque chose comme ça puisse se produire, et nous étions vraiment là, en course, en F1. »

« J’ai pensé à un petit garçon ou une petite fille qui devait regarder chez moi en Chine et cela m’a rendu un peu ému. C’est toujours le cas. Ce week-end comptait tellement pour moi. »

En 2024, Guanyu Zhou pilotera de nouveau pour l’équipe Sauber aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas. Il s’agira de la troisième saison en Formule 1 pour le Chinois.

Ferrari promet une F1 2024 à 95% nouvelle

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, promet aux Tifosi une monoplace à 95% nouvelle pour la saison 2024 de Formule 1, le Français insistant cependant sur le fait qu’il ne s’agira pas d’une véritable révolution par rapport à la SF-23 de la campagne 2023.

En 2023, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs, trois points seulement derrière Mercedes. L’équipe basée à Maranello en Italie a connu une campagne faite de hauts et de bas, avec notamment plusieurs abandons qui lui ont coûté de gros points. 

La SF-23 n’a jamais été une mauvaise monoplace à proprement parler, mais la monoplace pilotée par Charles Leclerc et Carlos Sainz tout au long de la saison 2023 manquait de cohérence entre les qualifications – où elle excellait – et la course le dimanche où le rythme était moins bon. 

S’exprimant devant les médias italiens, Frederic Vasseur a tenu à préciser que la prochaine monoplace du cheval cabré ne sera pas totalement différente de la SF-23, mais que 95% des pièces seront nouvelles.

« Je ne sais pas si définir la nouvelle voiture comme révolutionnaire est le bon mot. Nous avons la même réglementation depuis trois ans et la situation ne peut pas énormément changer. » a expliqué Frederic Vasseur, cité par le magazine italien Autosprint.

« C’est une question de dixièmes de seconde, on cherche un ou deux dixièmes de performance, pas cinq. Il va certainement falloir faire un pas en avant, et on ne le sous-estime pas. Révolution est un mot que vous utilisez vous, moi je sais que nous changeons 95% de la voiture, des pièces. »

Concernant les attentes pour la nouvelle saison, le directeur de la Scuderia Ferrari estime que son équipe va « dans la bonne direction » en termes de développement, et pense qu’une certaine convergence des performances entre toutes les équipes de la grille est possible en 2024.

« En ce qui concerne les attentes, nous sommes concentrés sur nous-mêmes, nous faisons de bons progrès, mais au final, c’est toujours une question de comparaison. » a ajouté Vasseur.

« Pour le moment, le plus important est de continuer à pousser et à se développer. Les pilotes font partie du projet, ils sont pleinement impliqués dans le développement et pour l’instant nous allons dans la bonne direction. »

« Je pense que nous pouvons imaginer une certaine convergence des performances. Ce sera probablement de plus en plus difficile pour Red Bull de répéter ce qu’ils ont fait cette année. Cependant, il faut considérer qu’ils sont dans un moment positif. »

Mais bien qu’il s’attend à ce que Ferrari soit en mesure de se rapprocher de Red Bull, le Français souligne également le fait qu’en tant qu’équipe dominante Red Bull a pu passer une grande partie de ses ressources sur la monoplace de la saison prochaine bien avant tout le monde, ce qui veut dire que l’écurie de Milton Keynes pourrait avoir un avantage en début d’année encore une fois.

« Lorsque vous dominez, vous pouvez très vite vous concentrer sur le projet de l’année prochaine. Nous verrons ce qui se passera au début de l’année prochaine. » insiste Frederic Vasseur qui entamera en 2024 sa deuxième année à la tête de la Scuderia Ferrari.

« Je ne veux pas me concentrer sur Red Bull. Nous avons suffisamment à faire de notre côté. Nous comprenons bien les points faibles de la voiture de cette année, et nous sommes entièrement concentré sur leur résolution. Nous verrons donc à Bahreïn [pour les essais hivernaux] où nous en sommes. »

Les essais hivernaux de la saison 2024 de Formule 1 sont programmés à Bahreïn du 21 au 23 février sur le tracé de Sakhir, théâtre de la première manche de la saison qui débute le 02 mars.

Alpine finalise la prise de participation de 24% de son capital

Renault Group et Alpine ont annoncé le « closing » de l’opération annoncée le 26 juin 2023, qui consiste en l’investissement de 200 millions d’euros au capital d’Alpine Racing Ltd (basée en Angleterre) par Otro Capital, dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %, visant à soutenir la stratégie de croissance d’Alpine et ses ambitions sportives en Formule 1. En outre, Alec Scheiner, co-fondateur et associé d’Otro Capital, a rejoint le conseil d’administration d’Alpine Racing Ltd.

La transaction valorise Alpine Racing Ltd à environ 900 millions de dollars à la suite de cet investissement qui permettra à Alpine de développer son image en Formule 1 à l’échelle mondiale et dans des domaines tels que les médias, le sponsoring, la billetterie, l’hospitalité, la gestion des droits commerciaux, les licences et le merchandising.

Le 17 octobre 2023, Otro Capital a annoncé l’arrivée d’athlètes et d’investisseurs sportifs internationaux, vainqueurs de championnats dans son groupe d’investisseurs qui comprend RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments. L’arrivée de ces investisseurs de premier plan renforce le partenariat stratégique entre Otro et Alpine F1, combinant une expertise dans différents domaines de l’écosystème sportif et permettant à Alpine F1 d’atteindre de nouveaux fans :

  • Patrick Mahomes, quart-arrière des Chiefs de Kansas City, deux fois MPV de la NFL et deux fois MVP du Super Bowl.
  • Travis Kelce, ailier rapproché des Chiefs de Kansas City, huit fois consécutif au ProBowl de la NFL et deux fois champion du Super Bowl.
  • Rory McIlroy, quatre fois vainqueur d’un championnat majeur de golf et actuellement classé #2 au monde. Rory a investi par l’intermédiaire de Symphony Ventures Capital, un partenariat qui soutient les entreprises innovantes dans les domaines de la santé, de la technologie et du sport.
  • Anthony Joshua, médaillé d’or olympique de boxe et deux fois ancien champion du monde unifié des poids lourds.
  • Trent Alexander-Arnold, footballeur international anglais et champion de Premier League avec le Liverpool FC (Royaume-Uni).
  • Juan Mata, joueur de football professionnel, vainqueur de la Coupe du monde et de l’Euro avec l’équipe nationale espagnole. Ancien joueur de Manchester United et de Chelsea. Cofondateur de l’organisation Common Goal.
  • Roger Ehrenberg, fondateur d’Eberg Ventures, investisseur dans les Marlins de Miami et le Real Salt Lake.

Pour rappel : Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.

Chez McLaren, Stella ne veut pas créer de « fausses attentes » pour 2024

Le team principal de l’équipe McLaren, Andrea Stella, préfère mettre en garde quant à la création de « fausses attentes » pour la saison 2024 afin d’éviter que la réalité ne touche son équipe de façon violente au début de la prochaine saison de F1 si jamais la future monoplace de Woking est mal née.

Après avoir lutté durant les premières manches de la saison 2023, l’équipe McLaren a connu un revirement spectaculaire à partir du Grand Prix d’Autriche où une mise à jour majeure a été introduite sur la MCL60 de Lando Norris, et une course plus tard sur celle de son coéquipier Oscar Piastri.

A partir de ce moment, McLaren a inscrit 285 points en quatorze courses et a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs 2023, largement devant Alpine mais aussi Aston Martin qui a pourtant décroché huit podiums tout au long de l’année et qui se battait pour la deuxième place au championnat du monde en début de saison.

Pour 2024, l’équipe basée à Woking au Royaume-Uni est donc largement considérée comme étant l’une des écuries de la grille capable de rattraper le retard sur Red Bull Racing, mais Andrea Stella met en garde contre des attentes trop élevées en début de saison.

« Finalement, en Formule 1 nous avons le luxe d’être assez quantitatifs. Vous voyez quels genres de progrès vous faites dans la soufflerie et les simulations informatiques, et vous savez en quelque sorte qu’un certain rythme vous permettra d’être deuxième ou à une demi-seconde ou sept dixièmes du meilleur en début de saison. » a expliqué Stella, cité par Motorsportweek.

« En réalité, nous savons que si nous souhaitons conserver notre compétitivité la saison prochaine, nous devons avoir une demi-seconde entre les mains. Sinon, c’est comme ce que l’on a vu en fin de saison, on aura l’impression de reculer. C’est juste parce que vous êtes stable et que tout le monde rattrape son retard. »

« Nous allons donc d’abord examiner les données. Nous connaissons déjà à peu près ces données, mais je ne les commenterai pas. Sur cette base, nous positionnerons toute l’équipe en interne et en externe. Nous ne devons pas créer de fausses attentes, car la réalité se présente alors de manière violente, et nous ne voulons pas nous retrouver dans cette position. »

En même temps, l’Italien estime également que trop minimiser les espoirs pourrait s’avérer être contre-productif, notamment si la monoplace 2024 sera capable d’aller se battre aux avant-postes.

« En même temps, nous ne voulons pas trop minimiser l’importance et découvrir ensuite que nous n’étions pas prêts à nous battre aux avant-postes et que nous n’avons pas pris les bonnes décisions à cause de cela. Donc, nous devons rester fidèles aux données, être réaliste et honnête, c’est notre philosophie. » a ajouté Stella.

Aston Martin F1 n’aborde pas 2024 avec la gueule de bois !

Cinquième du championnat du monde des constructeurs en 2023, l’équipe Aston Martin a bouclé une campagne remarquable faite de hauts et de bas, mais avec tout de même huit podiums à la clé et 225 points de plus que lors de la saison précédente où elle avait terminé septième du championnat.

Dès le début de saison, l’équipe Aston Martin a frappé fort avec plusieurs podiums décrochés par Fernando Alonso et une deuxième place au championnat constructeurs juste derrière Red Bull. Mais après ce départ canon, les performances de l’AMR23 ont été plus en retrait en milieu d’année, avant que l’écurie du constructeur britannique ne retrouve finalement un peu de rythme dans la dernière partie de la saison.

Lorsqu’on demande au team principal d’Aston Martin, Mike Krack, de dresser un bilan de cette campagne 2023, le Luxembourgeois âgé de 51 ans a déclaré : « Les six premières courses ont été incroyables – mais je savais qu’il y aurait des moments difficiles qui suivraient. Nous étions réalistes et avons essayé de gérer les attentes. » 

« La concurrence en F1 est féroce ; de très bonnes équipes qui n’avaient pas si bien commencé la saison allaient inévitablement surmonter leurs problèmes et nous affronter. Nous savions que cela deviendrait plus difficile. »

« Le milieu de l’année a été difficile pour nous, mais peut-être l’a-t-il semblé davantage en raison du début que nous avons eu. Les niveaux d’attentes ont augmenté de façon spectaculaire. »

« Imaginez si notre saison n’avait pas commencé avec six podiums lors des huit premiers Grands Prix, mais plutôt avec un seul ? Si cela avait été le cas, ce qui s’est passé aux manches 9, 10, 11 et 12 ne serait pas vraiment contrasté. Marquez 23 points lors de la première course et les attentes augmentent naturellement. »

« Nous savons ce que nous voulons faire pour 2024 et la direction que nous devons prendre avec la voiture de l’année prochaine – mais cela ne signifie pas nécessairement que nous allons nous présenter à l’ouverture de la saison à Bahreïn l’année prochaine et nous battre pour le titre ou la victoire de la course. »

Lorsqu’on lui demande à quel point le milieu de la saison a été difficile pour lui et ses collaborateurs, le luxembourgeois a répondu : « Pour moi, cette période a été difficile car il faut comprendre ce qui se passe. Vous devez effectuer un zoom arrière et regarder la situation dans son ensemble. »

« Est-ce que d’autres s’améliorent massivement ? Ne progressons-nous pas assez ? Vous devez être honnête dans vos évaluations, vous poser des questions difficiles, parvenir à une compréhension, puis vous assurer que tous les membres de l’équipe comprennent également la situation, se serrent les coudes et y travaillent. »

« Je l’ai dit à plusieurs reprises, l’objectif pour le reste de la saison était de comprendre la voiture et d’inverser la tendance. Je pensais que si nous pouvions remonter sur le podium dans la seconde moitié de l’année, ce serait un exploit fantastique. Nous l’avons fait deux fois – mais tout le monde en veut encore plus ! »

Aston Martin F1
L’Aston Martin de Fernando Alonso au départ du GP d’Arabie Saoudite 2023

En difficulté donc dans la compréhension de l’AMR23, l’équipe Aston Martin a semble-t-il trouvé quelque chose en deuxième partie de saison et lorsqu’on demande à Mike Krack justement si ses ingénieurs ont réussi à débloquer plus de potentiels après avoir découvert la source du problème, le team principal d’Aston Martin a répondu : « Nous comprenions la voiture à la fin de la saison – mais il serait faux de dire que nous avons absolument tout compris de l’AMR23. »

« Nous avons beaucoup compris, nous savons ce que nous voulons faire pour 2024 et la direction que nous devons prendre avec la voiture de l’année prochaine – mais cela ne signifie pas nécessairement que nous répondrons présents à l’ouverture de la saison à Bahreïn et lutterons pour la victoire. »

« Nous affrontons des concurrents redoutables, et le grand point d’interrogation cet hiver est toujours de savoir quel genre de travail les autres équipes ont fait. On se ronge beaucoup les ongles. Vous vous demandez toujours : En avons-nous fait assez ? »

« Quoi qu’il arrive, cela aboutit toujours à la même boucle : si les voitures roulent et que nous n’en avons pas fait assez, alors nous devons travailler dur pour nous améliorer. Si nous en avons fait suffisamment, nous devons alors travailler dur pour nous améliorer davantage. C’est la seule recette qui fonctionne en Formule 1. »

Enfin, lorsqu’on lui demande s’il y a une chance que les difficultés rencontrées avec l’AMR23 se répercutent sur l’AMR24 de la saison prochaine, Krack s’est montré très optimiste : « Nous n’abordons pas 2024 avec la gueule de bois de 2023. Bien au contraire. »

« Cette saison – et surtout les courses de fin de saison – ont été très positives pour nous, avec des enseignements vraiment précieux qui se répercuteront sur la voiture 2024. Nous ne sommes pas confrontés à des doutes. »

Horner l’assure, les deux F1 sont identiques chez Red Bull !

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’y a jamais eu de différence entre les deux monoplaces dans son équipe et que c’est au coéquipier de Max Verstappen de faire un meilleur travail pour tenter de battre « la machine » qu’est devenu le Néerlandais au fil des années.

En 2023, Max Verstappen a une fois de plus écrasé son coéquipier Sergio Perez avec pas moins de dix-neuf victoires pour le Néerlandais contre deux pour le Mexicain. En fin de saison, Max Verstappen a donc décroché son troisième titre mondial en F1 avec 290 points d’avance sur son coéquipier deuxième du championnat.

Tout au long de l’année, Sergio Perez a beaucoup souffert de la comparaison avec Max Verstappen, notamment à partir du Grand Prix de Miami où Red Bull a introduit une mise à jour sur la RB19, ce qui a eu un impact sur le comportement de la monoplace qui ne correspondait plus au style de pilotage de Perez.

A partir de là, Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec plusieurs éliminations dès la Q1 en qualifications et plusieurs crashs qui n’ont fait que rendre la situation encore plus douloureuse pour lui. 

Au cours des dernières années, Max Verstappen a détruit tous ses coéquipiers chez Red Bull et certains comme Pierre Gasly n’ont pas hésité à critiquer le fait que toute l’équipe était entièrement tournée vers Verstappen et qu’il ne disposait pas des mêmes outils pour se battre en piste.

Mais une fois de plus, Christian Horner a assuré que les deux monoplaces étaient parfaitement identiques et que c’était simplement l’acharnement de Max Verstappen tout au long de l’année qui a rendu la vie si difficile à Sergio Perez et à d’autres avant lui.

« Nous alignons toujours les voitures les plus compétitives possibles. Il n’y a jamais de différence entre les deux voitures. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Nous avons eu une époque avec Sebastian [Vettel] où il était incroyablement dominant, et c’était difficile d’être son coéquipier. Maintenant avec Max, c’est exactement la même chose. »

« C’est une machine. Il est sans doute certainement le meilleur pilote actuellement en Formule 1, en tant que triple champion du monde, et être son coéquipier est incroyablement difficile. Si vous n’êtes pas fort psychologiquement, vous ne pourrez pas faire face en étant son coéquipier, c’est aussi simple que ça. »

« Il est juste implacable en termes de rythme, dans la façon dont il opère, et je pense que cela a été l’un des points positifs de Checo [Sergio Perez]. Il a eu la force de caractère de gérer cela. Nous l’avons vu [Verstappen] en quelque sorte briser les autres [coéquipiers] dans le passé. C’est un travail difficile d’être son coéquipier. »

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull envisageait un jour de jumeler Max Verstappen – qui est sous contrat jusqu’en 2028 – avec un jeune pilote, Horner a répondu : « Les attentes envers les pilotes Red Bull sont si élevées qu’il serait injuste de placer un pilote junior chez Red Bull. »

« C’est le luxe d’avoir AlphaTauri [l’équipe sœur de Red Bull]. Elle nous a fourni Max, Seb, Ricciardo, donc beaucoup de nos pilotes au fil des années sont issus d’AlphaTauri. »

Perez doit être plus régulier

En 2024, Sergio Perez entamera sa quatrième et dernière année de contrat avec Red Bull aux côtés de Max Verstappen, et lorsqu’on demande à Horner dans quel domaine le Mexicain devra s’améliorer pour être en mesure de battre enfin son coéquipier, le Britannique a répondu : « Sa plus grande résolution serait de régler ses qualifications. Cela a été son talon d’Achille à certains moments cette année. S’il peut le faire, alors que son rythme de course est toujours fort, il courra très bien. »

« Nous avons besoin qu’il se qualifie plus près de l’avant, plus près de Max et qu’il le mette sous pression. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’il disparaisse à certains moments du championnat et qu’il n’ait pas cette régularité. »

« Il a terminé deuxième cette année, troisième l’année dernière et quatrième l’année précédente, donc il est sur la bonne trajectoire. » a ajouté Horner.

Jenson Button engagé à temps plein en WEC en 2024

Le champion du monde de F1 2009, Jenson Button, va reprendre le volant à temps plein à partir de 2024 dans le championnat du monde d’Endurance (WEC) en rejoignant l’équipe Hertz Team Jota dans la catégorie hypercar.

Jenson Button, qui a pris le départ de plus de 300 courses en Formule 1, remporté 15 courses et le titre mondial en 2009, a disputé pour la dernière fois une saison complète dans la série Super GT basée au Japon en 2019 – après avoir récemment effectué une série de sorties ponctuelles dans plusieurs catégories différentes.

L’année prochaine, Jenson Button rejoindra l’équipe Hertz Team Jota en WEC, pilotant l’une des deux Porsche 963 avec son compatriote britannique Philip Hanson et le pilote danois Oliver Rasmussen.

Cela donnera à Jenson Button l’occasion de s’attaquer à certaines des courses d’endurance les plus célèbres du sport automobile, notamment les 24 Heures du Mans, tout en visitant certains des tracés où il a couru au cours de sa carrière en F1, comme à Imola, Spa, Interlagos, Austin, Fuji ou encore Sakhir.

Button a couru pour Williams, Benetton/Renault, BAR/Honda, Brawn GP et McLaren entre 2000 et 2017 en Formule 1, le Britannique passant ensuite au Super GT et remportant ce championnat en 2018.

Depuis, il a combiné son travail d’expert pour Sky Sports F1 avec des sorties sporadiques en DTM, British GT, Extreme E (où il dirige sa propre équipe), le championnat Nitro Rallycross et le championnat américain IMSA SportsCar.

Jenson Button est également apparu dans l’édition 2023 des 24 heures du Mans, au volant de la voiture de course Chevrolet Cup Series modifiée de la NASCAR.

AlphaTauri devient (provisoirement ?) ‘AlphaTauri RB’ en 2024

La FIA a dévoilé ce vendredi 15 décembre la liste des équipes engagées pour la saison 2024 de Formule 1, ce qui nous permet de connaître les noms de chaque écurie pour la prochaine campagne qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Alors que l’on s’attendait à un changement de nom radical du côté de chez AlphaTauri pour la saison 2024, on apprend finalement que le changement ne sera que minime puisque l’écurie sœur de Red Bull a été inscrite sur la liste des engagés sous le nom « Scuderia AlphaTauri RB », mettant ainsi un terme à toutes les rumeurs qui ont circulé sur le net ces derniers mois. Cependant, il n’est pas à exclure un éventuel changement de nom avant le début de la saison 2024 (peut-être lors de la présentation de la nouvelle monoplace en début d’année).

En épluchant cette liste des engagés 2024, on peut également constater que l’écurie Sauber (qui a vu son partenaire titre Alfa Romeo quitter la F1 à la fin de la saison 2023) s’appelle désormais Stake F1 Team Kick Sauber comme révélé ici un peu plus tôt dans la journée.

Enfin, l’équipe Aston Martin s’appellera désormais Aston Martin Aramco Formula One Team après que la société pétrolière soit devenue sponsor titre de l’écurie du constructeur britannique pour cinq années à partir de la saison 2024 (à lire ici).

Pour les autres équipes de la grille, pas de changement d’identité en 2024 avec Mercedes, Ferrari, McLaren, Alpine, Red Bull, Williams et Haas qui garderont exactement la même identité qu’en 2023 la saison prochaine.

Liste des engagés en F1 en 2024

Sauber dévoile sa nouvelle identité en attendant l’arrivée d’Audi en F1

L’écurie Sauber – anciennement Alfa Romeo-Sauber – a dévoilé sa nouvelle identité à la veille de la saison 2024 de Formule 1. L’équipe basée en Suisse, et qui deviendra Audi à partir de la saison 2026, a été rebaptisée Stake F1 Team Kick Sauber pour les saisons 2024 et 2025.

La marque Kick.com est déjà apparue sur la carrosserie de la C43 de l’équipe de F1 lors de certaines courses cette année, après avoir été annoncée comme partenaire majeur au début de la saison de F1 2023. L’annonce d’aujourd’hui renforce donc encore les liens étroits entre l’équipe de F1 et la plateforme de streaming qui a connu une énorme croissance exponentielle depuis son lancement l’année dernière.

« Sauber a toujours eu pour objectif d’innover, de briser les moules et de défier les conventions. Le partenariat avec Kick.com est la démonstration la plus récente et la plus audacieuse de la philosophie qui nous anime. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’écurie Sauber.

« Kick.com redéfinit la manière dont la diffusion en direct est effectuée et adoptera la même approche disruptive dans le monde de la Formule 1. Avec Kick.com, notre objectif est de franchir une nouvelle étape en trouvant des moyens nouveaux et innovants de nous rapprocher de nos fans. »

Pour rappel, le constructeur Alfa Romeo était le sponsor titre de l’écurie Sauber jusqu’en 2023. La marque italienne a pris la décision de quitter la Formule 1 à la fin de la campagne 2023, alors que Audi – désormais propriétaire de l’écurie – débarquera en F1 à partir de la saison 2026 et continuera d’utiliser un châssis développé par Sauber.

Aramco devient sponsor titre d’Aston Martin en Formule 1

A partir de la saison 2024 de Formule 1, la société Aramco devient sponsor titre de l’équipe Aston Martin après avoir signé une prolongation à long terme de leur partenariat (cinq années). À partir du 1er janvier 2024 donc, l’équipe basée à Silverstone sera connue sous le nom d’Aston Martin Aramco Formula One Team.

« Nous sommes très fiers de poursuivre et de renforcer notre partenariat fructueux avec Aramco. » a déclaré Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe Aston Martin.

« Nous entretenons déjà une relation stratégique importante et leur soutien en tant que partenaire titre pour les cinq prochaines années est une démonstration claire de notre ambition commune. »

« Depuis 2022, ils jouent un rôle clé dans l’aventure d’Aston Martin en Formule 1 et leur contribution ne fera que devenir encore plus significative dans les années à venir. »

« Nous travaillons ensemble sur plusieurs initiatives clés, notamment le développement de carburants avancés pour 2026, lorsque nous commencerons notre partenariat avec les groupes motopropulseurs d’usine Honda. »

« L’expertise et les produits d’Aramco apporteront une réelle contribution à nos performances sur la piste et ajouteront une valeur significative dans de nombreux autres domaines de notre organisation, en particulier dans notre nouveau campus technologique AMR. »

Jusqu’en 2023, c’est la société Cognizant qui était sponsor titre de l’écurie Aston Martin en Formule 1 avec notamment une présence accrue du logo sur les monoplaces et les équipements de l’équipe du constructeur britannique.

Alonso regrette de ne jamais avoir travaillé avec Adrian Newey en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec l’ingénieur Adrian Newey dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 chez Minardi.

Au cours de sa carrière en Formule 1, Fernando Alonso est passé par plusieurs écuries de la grille dont Minardi, Renault, Ferrari, McLaren, Alpine et actuellement Aston Martin. Depuis ses débuts en 2001, le pilote espagnol n’a jamais eu l’occasion de travailler aux côtés du directeur technique de Red Bull Adrian Newey, l’ingénieur britannique étant considéré comme une véritable référence en catégorie reine.

Plus tôt cette année, Adrian Newey avait même révélé que Fernando Alonso était l’un des deux pilotes avec lesquels il aurait aimé travailler dans sa carrière en Formule 1 : « Travailler avec Fernando ou Lewis [Hamilton] aurait été fabuleux, mais cela n’est jamais arrivé. » a-t-il déclaré. « C’est juste une question de circonstances, parfois c’est comme ça. »

Interrogé pour connaître son avis sur les commentaires de Newey, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a également admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec le Britannique : « Oui, j’ai lu cela il y a quelques mois. Honnêtement, c’est vraiment une légende du sport. » a déclaré Fernando Alonso, cité par le site de la Formule 1.

« Nous avons été très proches à plusieurs reprises pour travailler ensemble, et nous en avons même discuté. Je me souviens, quand il a publié un livre il y a quelques années, en Espagne, j’ai eu le privilège de faire l’avant-propos. »

« Pour moi, c’est juste une personne incroyable et j’ai eu la chance de travailler dans le même environnement que lui, même si nous n’avons jamais travaillé ensemble. Mais je suis juste heureux de vivre et de piloter à cette époque où Adrian Newey construit des voitures de Formule 1. »

« J’aurais aimé un jour pouvoir travailler avec lui. Je conduirai la Valkyrie [la Supercar d’Aston Martin] à la maison et peut-être que je ressentirai quelque chose quand je monterai dedans et que cela me rendra heureux. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il aurait pu décrocher un troisième titre mondial en F1 en travaillant avec Adrian Newey, l’Espagnol a répondu avec humour : « Il est responsable du fait que 19 pilotes n’ont pas remporté de championnats durant deux décennies. »

Alpine F1 et Davide Brivio se séparent d’un commun accord

Alpine Racing et Davide Brivio, directeur des projets compétition, se sépareront d’un commun accord en fin d’année afin de permettre à l’Italien d’explorer de nouvelles opportunités de carrière.

Cette annonce marque la fin d’une collaboration de trois ans avec Davide Brivio, qui a rejoint l’écurie comme directeur de la compétition avant la saison 2021 du championnat du monde de Formule 1. Depuis, Davide Brivio a assumé le rôle de directeur des projets compétition, incluant notamment la gestion de l’Alpine Academy, le programme de jeunes pilotes de l’équipe.

Sous la direction de Davide Brivio et de son expertise en sports mécaniques, l’Academy a formé de nombreux espoirs dans plusieurs catégories du sport automobile tout en leur offrant régulièrement des opportunités en Formule 1 ces deux dernières saisons. La plus récente d’entre elles n’était autre que la participation de Jack Doohan aux essais Libres 1 à Abou Dhabi.

« Nous tenons avant tout à remercier Davide pour son travail acharné et son engagement au cours des trois dernières saisons. » a déclaré Bruno Famin, directeur par intérim de l’équipe Alpine.

« Son expérience des sports mécaniques a été extrêmement précieuse, notamment dans le développement et la progression de l’Alpine Academy. Le souhait de Davide est de quitter Alpine pour explorer de nouvelles opportunités et nous l’avons accepté en choisissant de nous séparer mutuellement. Nous lui adressons nos meilleurs vœux pour le prochain chapitre d’une carrière déjà impressionnante en sports mécaniques. »

Julian Rouse continuera de superviser l’Alpine Academy, qui entamera sa neuvième année en 2024 et compte actuellement neuf pilotes de huit nationalités à travers quatre disciplines différentes, allant du championnat de Formule 2 au championnat d’Europe de Karting. Ce même programme maintiendra un rôle central dans le projet Alpine l’an prochain.

Abiteboul espérait voir plus de concurrence face à Red Bull en 2023

Cyril Abiteboul, l’ancien directeur de Renault F1, espérait voir cette saison certaines équipes concurrentes plus compétitives face à Red Bull, notamment parce que la réglementation technique en Formule 1 est restée stable entre 2022 et 2023.

En 2023, l’équipe Red Bull a remporté le championnat du monde des constructeurs – le sixième depuis la fondation de l’écurie en 2005 – ainsi que le championnat du monde des pilotes avec Max Verstappen. Sur les 22 Grands Prix disputés, 21 ont été remportés par Red Bull, alors que Max Verstappen a décroché à lui tout seul dix-neuf victoires.

Offrant son point de vue en tant que consultant dans les colonnes de Franceinfo, Cyril Abiteboul admet qu’il s’attendait à voir cette année une équipe Red Bull un peu plus menacée : « Quand il y a un changement de règlement, on peut avoir une équipe qui a particulièrement bien travaillé, et qui trouve une astuce, mais là en 2023, le règlement était déjà connu. Les autres équipes auraient dû devenir plus compétitives. » estime l’ancien directeur de Renault F1.

« Red Bull s’est construite en tant qu’équipe grâce à sa capacité à générer de l’appui aérodynamique, avec de très bons outils de modélisation et une très bonne soufflerie, très précise. »

« Ils ont aussi pu investir et se concentrer sur ces points précis parce qu’ils n’avaient pas à se soucier du moteur, fourni un temps par Renault puis par Honda. »

Selon Abiteboul, l’équipe championne du monde des constructeurs en 2023 peut également s’appuyer sur une certaine stabilité puisque son directeur, Christian Horner, est à la tête de Red Bull depuis sa création en 2005, tandis que le directeur technique, Adrian Newey, a dessiné de nombreuses monoplaces gagnantes.

« Ils se connaissent par cœur. Ils sont redoutables. En plus de cela, ils ont une équipe qui a une force de frappe colossale sur la production. » ajoute Cyril Abiteboul. 

« C’est quelque chose dont on parle peu, mais leurs équipes sont très réactives tout au long de la chaîne, et ils ont une agilité de production qui leur permet d’avoir des pièces et des innovations très régulières en quantité et en qualité. »