Antonio Giovinazzi devrait écoper d’une pénalité sur la grille à Bakou

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi devrait écoper d’une pénalité de grille au Grand Prix d’Azerbaïdjan en raison du changement du boitier électronique sur sa monoplace.

Au Grand Prix de Bahreïn, la Ferrari de Charles Leclerc a été touchée par un problème technique lié à l’unité de contrôle électronique, ce qui a coûté au Monégasque une potentielle victoire le dimanche en course.

Après l’apparition de ce problème, Ferrari a décidé de changer l’unité de contrôle électronique sur ses deux monoplaces pour le Grand Prix de Chine et a également demandé à ses écuries clientes de procéder à ce changement pour éviter tout risque de panne.

Mais l’équipe Alfa Romeo n’a pas eu le temps d’effectuer ce changement pour le Grand Prix de Chine en raison de problèmes liés à l’installation.

La conséquence a été lourde pour Alfa Romeo puisque Antonio Giovinazzi n’a pas pu participer aux qualifications le samedi.

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, les deux pilotes Alfa Romeo recevront un nouveau boîtier électronique, mais Antonio Giovinazzi utilisera déjà le troisième de la saison et ne pourra donc pas échapper à la pénalité.

Pour ce changement, le pilote italien devra reculer de dix positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2019. Il ne reste plus qu’à attendre la confirmation officielle de sa pénalité.

Hamilton s’attend à une riposte de Ferrari à Bakou

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton s’attend à une riposte de la part de la Scuderia Ferrari ce week-end à Bakou, après trois doublés pour l’équipe du constructeur allemand depuis le début de la saison 2019.

L’an dernier, c’est Lewis Hamilton qui a remporté le Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais le Britannique a eu un peu de chance en fin de course lorsque son coéquipier Valtteri Bottas a subi une crevaison, alors qu’il semblait se diriger vers la victoire.

Hamilton admet qu’il n’a pas été à la hauteur durant tout le week-end l’an dernier en Azerbaïdjan, et que de manière générale, le tracé urbain de Bakou ne lui a jamais vraiment réussi.

Pour cette quatrième manche de l’année, Lewis Hamilton s’attend donc à rencontrer quelques difficultés face à son coéquipier, mais aussi face aux pilotes Ferrari, qui recevront à Bakou quelques mises à jour sur leur monoplace.

« C’est vraiment une excellente piste, et c’est l’une des pistes sur laquelle j’ai vraiment lutté, en particulier l’année dernière. » explique le quintuple champion du monde.

« Je pense que ce sera intéressant. J’y vais avec un état d’esprit pour tenter d’améliorer mes performances des années précédentes. Je pense que j’ai eu de la chance d’obtenir la victoire l’an dernier, alors que je n’ai pas été assez rapide à travers tout le week-end. »

« Je pense que Valtteri [Bottas] sera rapide ce week-end, et je pense que les Ferrari seront particulièrement rapides aussi. »

Racing Point vise toujours la quatrième place au championnat

L’équipe Racing Point arrive à Bakou sur un tracé qui lui a particulièrement réussi lors des précédentes éditions du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Composé de longues lignes droites et de parties plus sinueuses, le circuit de Bakou oblige les équipes à adopter un niveau d’appui typé Monza, ce qui est plutôt surprenant pour un tracé urbain.

Mais l’équipe Racing Point a toujours été très forte sur des tracés à faible appui aérodynamique, ce qui laisse penser au team principal de l’équipe que les points seront à la portée de ses deux pilotes ce week-end à Bakou.

« Nous arrivons à Bakou déterminés à prolonger notre série de points. C’est un endroit où nous avons eu du succès dans le passé et je pense que la configuration de la piste jouera davantage pour nos atouts par rapport à Bahreïn et à la Chine. » explique le team principal de l’équipe Racing Point, Otmar Szafnauer.

« En cette période de l’année, nous devons simplement maintenir notre cohérence et marquer des points quand nous le pouvons. »

« Nous savons que le milieu de la grille est très proche mais personne ne s’échappe dans la course aux points pour le moment. Tout est à jouer, car nous ne sommes qu’à cinq points de la quatrième place du classement. »

Au classement des constructeurs, Racing Point est actuellement à la huitième position avec 7 points marqués en trois courses.

Stoffel Vandoorne : « Nous repartons de zéro à Paris »

Le pilote HWA, Stoffel Vandoorne, a signé à Rome son premier podium en Formule E il y a quinze jours et espère bien continuer sur sa lancée ce week-end au e-Prix de Paris pour la huitième manche de l’année.

Le Belge Stoffel Vandoorne, qui a rejoint l’équipe HWA cette saison, est bien conscient que des problèmes de fiabilité ont entaché les premières courses de l’année pour son équipe, mais Vandoorne reste persuadé que le rythme de sa monoplace pourra lui permettre de marquer encore de gros points avant la finale de New-York.

« Ce fut fantastique de réaliser un si bon départ pour le début de la tournée Européenne à Rome. » déclare Stoffel Vandoorne.

« Je suis persuadé que nous pourrons garder ce rythme pour le reste de la saison. Cependant, nous sommes également conscients que ce ne sera pas facile. Nous devons encore travailler sur la fiabilité des voitures. »

« Nous ferons de notre mieux pour tout optimiser. Nous repartons de zéro à Paris. Notre objectif sera encore une fois d’achever le plus de tours possible et d’apprendre le plus possible. Ensuite, nous verrons comment les choses se dérouleront à la fin. »

Rappelons tout de même que Stoffel Vandoorne, qui est monté sur la troisième marche du podium lors de la dernière courses, est tombé en panne juste après la ligne d’arrivée à Rome.

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Raikkonen : « Je n’aime pas faire de prédictions, en particulier à Bakou »

Le pilote Alfa Romeo, Kimi Raikkonen, ne veut pas se livrer au jeu des prédictions avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, bien connu pour être l’une des manches les plus imprévisibles de la saison.

En trois éditions, le Grand Prix d’Azerbaïdjan [la première édition était le Grand Prix d’Europe] nous a offert son lot de surprises avec à chaque fois au moins une voiture de sécurité s’est retrouvée en piste.

Trois vainqueurs différents en trois éditions, des accidents en pagaille, des voitures de sécurité, des polémiques, des pilotes du fond de grille sur le podium. Le Grand Prix d’Azerbaïdjan n’a jusqu’à présent jamais manqué d’intérêt pour les fans ou pour les équipes.

Interrogé avant l’édition 2019, Iceman ne veut surtout pas se mouiller en faisant de fausses prédictions et se contentera simplement d’essayer de marquer le plus de points possibles ce week-end à Bakou.

« Je n’aime pas faire de prédictions, en particulier à Bakou, car tout peut arriver. » déclare le pilote finlandais à la veille de la quatrième manche de l’année.

« Nos performances sont solides, notre voiture est rapide, mais nous devons constamment nous améliorer pour nous établir comme les meilleurs du reste et marquer le plus de points possibles. »

Rappelons tout de même que Kimi Raikkonen a marqué l’intégralité des points de l’équipe depuis le début de la saison 2019.

Après trois courses, Alfa Romeo occupe la quatrième place au classement des constructeurs, à égalité de points avec l’équipe Renault.

Binotto : « Les consignes disparaîtront quand nous aurons la voiture la plus rapide »

Mattia Binotto, le patron de la Scuderia Ferrari, assure que les consignes d’équipe devraient en toute logique disparaître à partir du moment où l’équipe italienne disposera de la meilleure monoplace de la grille.

Au cours des trois premières courses de la saison, Ferrari a fait couler beaucoup d’encre avec des consignes d’équipe données à ses pilotes, notamment au Grand Prix de Chine, où Ferrari a demandé à Charles Leclerc de laisser passer son coéquipier Sebastian Vettel.

A ce moment précis de la course, le pilote monégasque ne semblait pas ralentir son coéquipier, qui se trouvait derrière lui, mais Ferrari a tout de même décidé de faire passer Vettel devant Leclerc.

Au final, Charles Leclerc s’est retrouvé en difficulté dans l’air perturbé de son coéquipier et n’a rien pu faire pour empêcher Max Verstappen de s’emparer de sa quatrième position.

A l’arrivée de l’épreuve, Charles Leclerc a terminé cinquième, alors que Ferrari semblait en mesure d’obtenir une troisième et quatrième place à l’arrivée avec ses deux monoplaces.

Pour le patron des l’équipe de Maranello, ce type de problème devrait disparaître à partir du moment où la SF90 deviendra la meilleure monoplace de la grille.

« Ce n’était pas facile pour nous de prendre une telle décision. » souligne le directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

« Mais je suis certain que le problème des consignes d’équipe disparaîtra à partir du moment où nous aurons la voiture la plus rapide de la grille. »

Des mises à jour à Bakou

Dans le cadre du développement continu de sa monoplace, Ferrari introduira dès ce week-end à Bakou une série de mises à jour sur la SF90.

« A Bakou, il y a une très longue ligne droite, ce qui demande beaucoup au moteur, à la fois la partie combustion interne et la partie hybride. »

« Il est relativement facile de dépasser ici, surtout à cause du DRS, qui a un effet plus important cette année qu’auparavant. »

« La surface de la piste est très lisse, ce qui signifie que la dégradation des pneus est généralement faible, mais ils génèrent moins d’énergie, il peut donc être difficile de les placer dans la bonne fenêtre d’exploitation. »

« Nous savons aussi d’expérience qu’il existe une forte probabilité d’avoir une voiture de sécurité. C’est donc un aspect important à prendre en compte pour configurer la stratégie. »

« De plus, nous allons apporter quelques mises à jour à Bakou, pour ce qui sera la première étape dans le développement de la SF90. »

Alejandro Agag, le fils spirituel de Bernie Ecclestone ?

C’est un ancien député européen, plutôt précoce, reconverti en homme d’affaires comblé. Alejandro Agag est-il le fils spirituel de Bernie Ecclestone ?

La Formule Electrique qu’il avait inventée, en 2011, en gribouillant sur un coin de nappe, est devenue un show planétaire qui attire les constructeurs, les partenaires, les sponsors et les grandes marques. Un peu comme quand Bernie Ecclestone a entamé la construction de la F1 moderne, il y a une cinquantaine d’années…

Rien ne prédestinait Alejandro Agag à devenir l’un des hommes forts du sport automobile mondial, lui qui a commencé à se faire connaître dans la politique, notamment comme jeune député européen, élu à moins de 30 ans pour le Parti Populaire de José Maria Aznar, alors Premier ministre espagnol.

Puis il a épousé Mlle Aznar, a arrêté la politique et acheté à Bernie Ecclestone les droits de retransmission de la F1… juste avant que les deux sacres mondiaux de Fernando Alonso, en 2005 et 2006 dans des Renault F1, la rende très populaire en Espagne. Et lui permettent de faire une très bonne affaire.

Aujourd’hui, il est le maître absolu de cette FE dont il a eu l’idée, avant tout le monde, en 2011, à un moment où beaucoup d’experts l’ont pris pour un dangereux allumé. Il ne lui a fallu que trois ans pour organiser le tout premier E-Prix, en septembre 2014 à Pékin,

les débuts de la série ont été un peu agités, voire même totalement rock n’roll, certains observateurs doutant du modèle économique et financier de la FE. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis: constructeurs, partenaires et maires de grandes villes se bousculent au portillon d’un championnat à suspense, qui s’est bien installé dans le paysage mondial des sports mécaniques.

« Le championnat de Formule E est plus intéressant que jamais !”, disait Alejandro Agag au début du printemps, en annonçant la prolongation pour trois ans du contrat du E-Prix de Paris, jusqu’en 2022.

“Grâce à la nouvelle monoplace (GEN 2), dont les batteries durent toute la course, et à l’autre grande nouveauté de la Saison 5, le Mode Attaque, il y a un vainqueur différent à chaque course. Je pense donc que nous sommes au meilleur moment de l’histoire de la Formule E. »

« Il nous reste encore de belles perspectives devant nous, puisque Mercedes et Porsche nous rejoignent l’an prochain”, a-t-il ajouté en souriant, car il est en train d’améliorer encore son tableau de chasse.

Une saison 6 qui s’annonce passionante

Les deux géants allemands sont en train de finaliser la préparation de leur engagement officiel à partir de la Saison 6. Mercedes a envoyé en éclaireuse l’écurie HWA Racelab, l’une de ses équipes satellites en DTM.

C’est la nouvelle venue de la Saison 5, avec Stoffel Vandoorne comme pilote de pointe, et le premier podium est arrivé à Rome, dès la 7e course. La monoplace de l’an prochain est déjà prête, baptisée EQ, et l’état-major du groupe Mercedes a déjà donné son feu vert.

Pendant ce temps, Porsche fait souvent rouler sa future FE. Le mois dernier, c’était sur le circuit espagnol d’El Calafat avec deux de ses nombreux pilotes officiels, Neel Jani et Brendon Hartley.

Ca promet, mais comme Alejandro Agag est un visionnaire, il a déjà un autre projet en tête: Extreme E, des courses aux quatre coins de la planète, dans des zones superbes et désertiques menacées par le réchauffement climatique, avec les mêmes partenaires que pour la Formule E: un maître d’oeuvre français pour le SUV 100% électrique qui servira de base technique à toutes les équipes, Spark Technology,  et quelques constructeurs automobiles qui vont, comme en FE, toucher les dividendes d’un investissement raisonnable et d’une communication en trois dimensions: du sport auto, avec des pilotes, des épreuves spéciales, un chronomètre; de la technologie à éprouver dans des conditions extrêmes, si possible;  la défense de l’environnement, car Alejandro Agag aime sa planète.

Ce sera filmé, en permanence, et il y a déjà un navire-amiral, un bateau exceptionnel qui emmènera tout le grand cirque de l’Extreme E, les voitures, les pilotes, les ingénieurs et les mécaniciens, autour du monde pendant plusieurs mois, en 2020, dans la discrétion la plus totale. Ce sera un reality show en pleine nature. Il y aura de belles images, mais il faudra attendre. On les verra plus tard, en 2021…

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Les pilotes présents en conférence de presse à Bakou

Cinq pilotes seront présents en conférence de presse du Grand Prix d’Azerbaïdjan ce jeudi à Bakou.

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi, qui n’a toujours pas marqué le moindre point depuis le début de la saison, viendra certainement nous parler de ses difficultés rencontrées depuis le début de l’année, notamment des problèmes de fiabilité qui ont touché sa monoplace au cours des deux dernières courses.

Kevin Magnussen sera lui aussi présent en conférence de presse du Grand Prix d’Azerbaïdjan ce jeudi à Bakou. Le pilote Haas va très certainement nous expliquer que le tracé urbain de Bakou n’est absolument pas adapté aux caractéristiques de sa monoplace.

Le pilote Racing Point Lance Stroll sera lui aussi présent ce jeudi. Le Canadien, qui a rejoint Racing Point en 2019, reviendra certainement sur son premier podium de sa carrière signé ici même à Bakou avec l’écurie Williams en 2017.

Le pilote Renault Nico Hülkenberg va très certainement revenir sur ses deux abandons consécutifs à Bahreïn et en Chine. L’Allemand a été victime de problèmes de fiabilité au cours des deux dernières manches, et espère donc connaître un week-end plus tranquille à Bakou.

Enfin, George Russell, le pilote Williams, sera lui aussi présent en conférence de presse ce jeudi. Le jeune britannique, qui se montre plus rapide que son coéquipier Robert Kubica depuis le début de la saison, viendra très certainement nous parler de son début de carrière avec l’équipe Williams.

La conférence de presse du Grand Prix d’Azerbaïdjan aura lieu ce jeudi à Bakou à 17h00 [heure locale], soit 15h00 en France. Vous retrouverez naturellement le résumé de cette conférence sur F1only.fr.

Alfa Romeo veut placer ses deux monoplaces dans les points à Bakou

Le team principal de l’équipe Alfa Romeo, Frederic Vasseur, ambitionne de marquer des points avec ses deux monoplaces ce week-end à Bakou pour l’une des courses les plus imprévisibles de la saison.

Depuis le début de l’année, Alfa Romeo a réussi à marquer 12 points en trois courses, tous marqués par le champion du monde Kimi Raikkonen.

Cela permet à Alfa Romeo d’être la quatrième équipe au classement constructeurs, à égalité parfaite avec l’équipe d’usine Renault.

Pour cette quatrième manche de la saison 2019 dans les rues de Bakou, Alfa Romeo visera donc les gros points et espère être aidée pour cela par des faits de course.

« Je n’ai pas pour habitude de revenir constamment sur l’analyse des courses précédentes, je souhaite juste que l’on travaille et que nous trouvions comment revenir plus fort. » explique Fred Vasseur, le team principal de l’équipe Alfa Romeo.

« Mais après trois courses, il est logique de réfléchir à nos performances jusqu’à présent. Nous avons marqué des points, ce qui est formidable. La voiture a montré un grand potentiel, mais nous avons également rencontré des problèmes techniques et des situations difficiles. »

« Kimi fait un excellent travail. Ses commentaires aux ingénieurs sont aussi précis que possible. Dès qu’il est assis dans la voiture, il fait le travail. Antonio cependant n’a pas encore pu montrer son potentiel, »

« En raison de problèmes techniques et de l’absence de temps de piste, il ne pouvait jamais être confortable et tirer le meilleur parti de la voiture. Mais en Australie en Q1, il a montré sa vitesse de pointe. »

« Tout le monde a juste besoin d’être un peu patient et je suis sûr qu’il reviendra. Bakou signifie accidents, voiture de sécurité et dépassements, Nous ne savons donc pas à quoi nous attendre pendant la course, mais notre objectif est clair. »

« Alors que nous avons beaucoup travaillé sur le développement de nos performances depuis la course en Chine, nous voulons terminer dans les points avec les deux voitures. »

La Formule E débarque à Paris ce week-end

La Formule E vous donne rendez-vous à Paris cette semaine pour la huitième manche du championnat de monoplaces 100% électrique de la FIA.

Sur un tracé de près de 2 kilomètres autour des Invalides, le circuit compte une dizaine de virages et fait un tour complet du célèbre monument parisien.

En marge de la course, diverses animations seront organisées ce week-end à Paris et se dérouleront dans l’Allianz e-village où vous pourrez visiter des expositions, essayer des jeux ou encore participer à une séance d’autographes avec les pilotes.

Comme pour les autres manches du championnat de Formule E, le e-Prix de Paris se déroulera sur toute la journée de samedi, avec une première séance d’essais programmées à 08h00.

Le départ du e-prix de Paris sera donné en fin d’après-midi à 16h00, tandis que les qualifications auront lieu à 12h00.

Honda confirme une Spec 2 à Bakou

Comme nous vous le rapportions dès la semaine dernière, Honda a décidé d’introduire la version 2 de son moteur à combustion interne ce week-end à Bakou.

Le motoriste japonais introduira sa Spec 2 sur les quatre monoplaces équipées d’un moteur Honda ce week-end à Bakou. Cette seconde version du moteur japonais devrait offrir un gain de performance et une meilleure fiabilité.

« Ce week-end, nous présenterons la version Spec 2 de notre moteur à combustion interne (ICE) dans les quatre voitures dès le début du week-end. » a confirmé Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« L’une des raisons pour lesquelles nous l’introduisons pour cette course est que nous avons constaté que le problème qui a touché l’unité de puissance de Daniil Kvyat en Chine était dû à un problème de contrôle de la qualité. »

« Les principaux avantages de cette Spec 2 sont une durabilité et une durée de vie améliorées et une meilleure fiabilité. Elle offre également une légère amélioration des performances. »

Selon nos informations, cette mise à jour du moteur Honda devrait permettre un gain d’environ 20 chevaux, tandis que le gain sur un tour rapide pourrait être de deux dixièmes.

Des pénalités semblent inévitables

Pour cette quatrième manche de l’année à Bakou, les pilotes Max Verstappen et Pierre Gasly recevront donc le second moteur à combustion interne depuis le début de la saison sur les trois possibles.

Les deux pilotes Red Bull pourront donc encore recevoir un moteur neuf sans risquer de pénalité, mais il semble quasiment impossible de terminer la saison avec un seul moteur et ils devraient donc en toute logique écoper de pénalités de grille un peu plus tard.

Pour les deux pilotes Toro Rosso en revanche, la Spec 2 montée sur leur monoplace ce week-end sera déjà leur troisième unité de puissance de l’année. Les deux pilotes sont donc à la limite de la pénalité de grille, ce qui veut dire qu’au prochain changement de moteur ils n’y échapperont pas.

Nico Hülkenberg : « Tout peut arriver à Bakou »

Après deux abandons d’affilé à Bahreïn et en Chine sur problème mécanique, le pilote Renault Nico Hülkenberg espère connaître un week-end propre au Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Nico Hülkenberg se rend en Azerbaïdjan en étant résolument combatif pour retrouver les points dans les vieilles rues pavées de Bakou sur un tracé qu’il apprécie particulièrement mais qui peut réserver quelques surprises.

« Bakou est une ville intéressante avec une ambiance particulière par rapport aux autres week-ends de course. C’est également différent d’autres circuits urbains, car tout est assez proche, même la distance entre l’hôtel et le paddock. » nous explique l’Allemand.

« Les bâtiments de la vieille ville, les anciennes maisons, les châteaux et les rues pavées sont très agréables et la course est intéressante chaque année. J’ai été un peu malchanceux ces deux dernières saisons, mais il faut être au bon endroit au bon moment pour profiter de chaque opportunité. »

« La longue ligne droite est probablement la section hors catégorie du tracé. On peut y obtenir une énorme aspiration comme nous l’avions vu dans notre bataille avec les Red Bull en début de course l’an passé. »

« Comme tout le monde le sait, tout peut arriver à Bakou. C’est très rapide et intense là-bas. Le secteur intermédiaire est plaisant avec des virages sinueux et lents entourés de murs très proches. »

« Nous devons sortir de notre zone de confort, car les voitures ont de faibles niveaux d’appuis. C’est à la fois difficile et grisant, mais la moindre erreur peut avoir de grandes conséquences. »

« C’est décevant d’abandonner sur deux des trois premières courses de l’année, d’autant que nous avons montré un bon rythme chaque week-end. La monoplace offrait de bonnes sensations, j’étais à l’aise au volant et de gros points étaient certainement à notre portée sur chaque manche. »

« Nous devons nous assurer de connaître des week-ends plus linéaires. Bakou peut parfois donner des résultats étranges comme absolument tout peut s’y passer, donc nous devrons être dans la meilleure position possible pour être dans le coup et en profiter. »

Les femmes n’ont pas les capacités physiques pour piloter en F1 selon Marko

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, ne pense pas que les femmes puissent jouer dans la même catégorie que les hommes en sport automobile, notamment en Formule 1.

Le débat sur l’arrivée des femmes en Formule 1 ne date pas d’hier, mais beaucoup comme le Dr Helmut Marko, pensent que les femmes n’ont pas leur place sur les grilles de Formule 1 en raison de la limite physique.

Les forces encaissées en Formule 1 sont énormes, notamment dans les virages à haute vitesse et les phases de freinage. Selon Helmut Marko, les femmes ne pourraient tout simplement pas suivre le rythme des hommes en course.

« Supposions que vous pilotiez à une vitesse de 300 km/h sur un circuit et que vous vous battiez avec quelqu’un, vous allez devoir être courageux et oser. Je me demande si les femmes peuvent vraiment le faire. » explique Helmut Marko.

« En outre, en Formule 1 vous devez vraiment être en pleine forme et les muscles de votre cou doivent vraiment être entraînés. Si vous prenez les virages du Red Bull Ring [le circuit de Red Bull en Autriche], vous devez faire face à des forces de 4G, ce qui est difficile et stressant pour les femmes. »

« Même avec les freins à assistance électrique des Formule 1 modernes, vous devez toujours mettre beaucoup de puissance [sur la pédale]. »

« A Singapour par exemple, nous avons pu constater que les pilotes actuels sont presque en apnée, je pense donc que les exigences physiques pour les femmes y sont trop élevées. »

« Pourquoi voudriez-vous mélanger la grille de cette manière ? Nous n’avons jamais vu Serena Williams jouer contre Novak Djokovik au tennis n’est-ce pas ? »

W Series : Un championnat 100% féminin

Pour mettre un terme définitif à ce débat, un championnat de monoplace 100% féminin vient d’être lancé. Le calendrier sera composé de six rendez-vous et la saison débutera au mois de mai 2019 pour se terminer en Août.

Pour la première campagne, qui débute le 3 mai en Allemagne, 18 femmes sélectionnées par un jury s’affronteront au volant d’une Formule 3 développant 270 chevaux.

Mercedes voudra surtout « éviter les ennuis » ce week-end à Bakou

Le patron de l’équipe Mercedes sait très bien que le Grand Prix d’Azerbaïdjan peut réserver de nombreuses surprises et souhaite donc avant toute chose éviter les ennuis ce week-end avec ses pilotes.

Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes, est bien conscient que l’une des particularités du circuit urbain de Bakou en Azerbaïdjan est qu’il offre chaque année une course palpitante, et durant laquelle tout peut arriver.

Les trois éditions précédentes n’ont pas dérogé à la règle et le patron de l’équipe championne du monde en titre s’attend donc à une édition 2019 riche en événements.

« Le prochain arrêt nous mènera en Azerbaïdjan où nous avons assisté à des courses très divertissantes ces dernières années et je suis sûr que cette année ne sera pas différente. » déclare Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes.

« La configuration de la piste présente des défis uniques et il sera intéressant de voir quelle équipe trouvera le meilleur compromis pour gérer le mélange de longues lignes droites et de virages lents. »

« Bakou n’est pas uniquement une question de performance, et éviter les ennuis est également important pour obtenir de bons résultats en Azerbaïdjan.« 

« Valtteri a fait une bonne course l’année dernière mais une crevaison l’a privé d’une victoire bien méritée peu avant la fin. Il a connu un bon début de saison et je suis sûr qu’il aura la motivation d’aller chercher les points qu’il n’a pas réussi à obtenir l’année dernière. »

« Contrairement à l’année dernière, Lewis se rendra à Bakou en tête du championnat et cherchera sans aucun doute à répéter sa victoire de la saison 2018. »

Vous étiez plus de 30 000 à Marck-en-Calaisis pour le roadshow du GP de France

Dans le cadre de sa tournée nationale de roadshow, le Grand Prix de France de Formule 1 a réuni plus de 30 000 personnes à Marck-en-Calaisis samedi 21 avril dernier.

C’est devant une foule d’amoureux de Formule 1 que Jack Aitken, pilote de la Renault F1 Team, a fait rouler la Renault F1 E 20 équipée d’un moteur V8 au cœur de la ville de Marck-en-Calaisis.

En plus de ces démonstrations, un « village F1 » proposait de nombreuses animations telles que des simulateurs de Formule 1 en réalité virtuelle, des simulateurs de Formule 1 sur vérin, des ateliers d’arrêt au stand, et des tests de réflexes.

« Après une très belle inauguration à Disneyland Paris, Marck-en-Calaisis annonçait le début de notre tournée nationale de roadshow. » explique Gilles Dufeigneux, directeur général du GIP Grand Prix de France.

« L’équipe du Grand Prix de France de Formule 1 se félicite de ce premier succès dans le Nord de la France, qui a su réunir plus de 30 000 personnes. C’est une belle promesse pour la douzaine de dates restantes de cette tournée unique au monde. »

La prochaine étape du roadshow Grand Prix de France est prévue ce samedi 27 avril à Gap, tandis que le lendemain [28 avril], le roadshow sera présent à Valence [place du champ de mars].

Renault admet que ses problèmes de fiabilité peuvent compromettre sa saison

Le patron de l’équipe Renault, Cyril Abiteboul, admet que les problèmes de fiabilité dont est victime son équipe depuis le début de l’année pourraient sérieusement compromettre la saison 2019 du constructeur français.

Après seulement trois courses, Renault a déjà subi quatre abandons, dont trois pour des problèmes de fiabilité liés au MGU-K.

L’équipe du constructeur français est toujours quatrième du classement des constructeurs, mais l’écurie Alfa Romeo est désormais à égalité de points, ce qui veut dire que l’équipe suisse est devenue cette année une véritable menace pour Renault.

A Bakou, quatrième manche de la saison 2019, Renault va essayer de profiter des situations de course, bien souvent imprévisibles dans les rues de la capitale azerbaïdjanaise, afin de marquer un maximum de points avec ses deux monoplaces.

« Pour la première fois de l’année le weekend du Grand Prix de Chine s’est déroulé normalement jusqu’à la séance de qualifications : la compétitivité de nos monoplaces et de nos pilotes nous ont permis d’atteindre la Q3, et nous aurions pu même démarrer un peu plus haut sur la grille. » explique Cyril Abiteboul à la veille de la quatrième manche de l’année qui se déroulera à Bakou.

« Le dimanche, Daniel a réalisé une course solide, tout en contrôle, étant le seul à faire fonctionner une stratégie à un seul arrêt en partant avec les Soft, ce qui lui a permis d’ouvrir son compteur avec nous. Grâce à ces points et à un peloton très fragmenté, nous retrouvons la quatrième place du championnat. »

« Nous avons cependant connu un nouvel abandon, le quatrième en six départs, dont trois sur des problèmes de fiabilité. Si notre objectif pour la saison de creuser l’écart avec le peloton demeure inchangé, nous devons accepter de fournir un effort particulier sur la résolution de ces problèmes qui pourraient compromettre notre saison. »

« Nous allons continuer d’attaquer et d’apporter des éléments nouveaux sur les prochaines manches. Bakou est souvent imprévisible, les courses sont palpitantes et c’est une occasion de capitaliser sur les erreurs de ses adversaires tout en essayant d’éviter d’en commettre nous-mêmes ! »

Ricciardo : « D’autres circuits devraient s’inspirer de Bakou »

Le pilote Renault Daniel Ricciardo estime que les prochains circuits qui feront partie du calendrier de la Formule 1 à l’avenir devraient s’inspirer du circuit de Bakou en Azerbaïdjan.

L’Australien, qui a remporté l’édition 2017 du Grand Prix d’Azerbaïdjan, ne garde que de bons souvenirs de ses participations aux différentes courses dans les rues de Bakou, hormis peut-être l’édition 2018 durant laquelle il s’est accroché avec son ancien coéquipier chez Red Bull Max Verstappen.

Le pilote Renault, tout comme la plupart des pilotes de la grille d’ailleurs, aime particulièrement le tracé urbain de Bakou et s’attend donc à un beau spectacle ce week-end pour la quatrième manche de la saison.

« Bakou est un circuit différent des autres tracés urbains sur lesquels nous nous rendons tant les endroits pour dépasser sont nombreux ici. » explique Daniel Ricciardo.

« C’est une piste qui a toujours été intéressante de mon point de vue. J’y ai connu des moments forts, comme ma folle victoire en 2017, et d’autres moments plus difficiles comme l’an dernier [accrochage avec Verstappen]. »

« En 2017, la course avait été dingue. C’était comme si nous faisions du karting et que nous étions tous retombés en enfance. Il y a des choses à Bakou dont les futurs circuits pourraient s’inspirer. »

« La longue ligne droite courbée est propice à d’énormes phénomènes d’aspiration et à des courses très disputées. Et comme nous avons des réglages à faibles appuis sur la voiture, l’adhérence l’est tout autant. »

Renault introduit de « petites » évolutions sur la RS19 à Bakou

L’équipe Renault arrive à Bakou, théâtre de la quatrième manche de la saison, avec la ferme intention de connaitre un week-end un peu plus productif que les trois précédents.

Après six départs depuis le début de la saison, l’équipe Renault a subi quatre abandons, dont trois sur problème de fiabilité essentiellement liés au MGU-K.

Pour cette quatrième manche de la saison en Azerbaïdjan, Renault va donc essayer de marquer un maximum de points avec ses deux monoplaces, alors que l’équipe du constructeur français annonce quelques nouveautés sur la RS19.

« Plus que sur la plupart des circuits, vous avez besoin d’un ensemble aérodynamique efficace où vous pouvez employer une quantité raisonnable d’appuis sans trop de traînée. » nous explique Nick Chester, directeur technique chez Renault.

« Les pilotes doivent être bons sur les phases de freinages, mais aussi dans les virages lents et serrés. La plupart des écuries mettront moins d’appuis sur leur aileron arrière par rapport aux manches précédentes. »

« Il y aura de la variété dans leurs niveaux selon le compromis fait entre le deuxième et le troisième secteur. La principale modification de la R.S.19 concerne le package aérodynamique à appuis moyen avec de nouveaux ailerons à l’avant et à l’arrière ainsi qu’une petite évolution des pontons. »

Un tour embarqué sur le circuit urbain de Hanoï au Vietnam

Le Vietnam accueillera en 2020 la première course de Formule 1 de son histoire sur le tracé urbain de Hanoï, la capitale du pays.

Dessiné par l’architecte officiel de la Formule 1, l’Allemand Hermann Tilke, le tracé urbain de Hanoï comprendra plusieurs portions de différents circuits du calendrier de la F1 comme le Nürbrugring, Monaco ou encore le circuit de Suzuka au Japon.

Les travaux ont déjà débuté pour la construction de cette toute nouvelle piste, alors que la première édition du Grand Prix du Vietnam aura lieu au mois d’avril 2020, bien que la date exacte ne soit pas encore connue.

En attendant, le cabinet d’architecture Tilke a mis en ligne une première vidéo en caméra embarquée sur le circuit de Hanoï pour un tour du futur tracé du Grand Prix du Vietnam qui dure un peu moins d’une minute cinquante.

Caméra Onboard circuit de Hanoï au Vietnam

Bakou : L’un des circuits préférés de Charles Leclerc

Le pilote Ferrari Charles Leclerc est impatient de participer au Grand Prix d’Azerbaïdjan sur le tracé urbain de Bakou, qui reste l’un de ses circuits préférés.

Le Monégasque Charles Leclerc apprécie particulièrement le tracé urbain de Bakou, notamment parce qu’il y a marqué en 2018 ses premiers points en Formule 1 en terminant la course à la sixième position avec sa modeste Sauber.

Mais le désormais pilote Ferrari sait que le circuit très sélectif de Bakou ne permet aucune erreur en course, et s’attend donc à un grand défi cette année au volant de sa SF90.

« L’Azerbaïdjan est l’un de mes circuits préférés de la saison, je l’adore et cela a toujours été bon pour moi ici. » explique Charles Leclerc.

« J’ai gagné et j’ai réussi à monter sur le podium en Formule 2, j’ai aussi marqué mes premiers points en Formule 1 l’année dernière [avec Sauber-Alfa Romeo]. »

« J’apprécie toujours de piloter ici, en particulier dans la partie du château avec tous ces virages serrés. »

« C’est vraiment un circuit unique et vous ne trouvez rien de similaire ailleurs dans le monde, donc c’est vraiment un circuit assez spécial. »

« Les règles sont simples à Bakou : Vous ne devez jamais perdre la concentration pendant la course ou bien la première erreur vous enverra dans le mur. Bakou est un défi, mais j’ai vraiment hâte d’y être. »