Nick Chester, directeur technique de Renault, estime que les équipes vont souffrir cette année si elles décidaient de changer complétement le concept de leur aileron avant en plein milieu de saison.

Selon le Britannique, deux concepts se distinguent cette année en Formule 1 au niveau de l’aileron avant, mais Chester fait remarquer qu’un changement de concept en plein milieu d’année pourrait s’avérer être une très mauvaise décision en raison du travail phénoménal que cela impliquerait.

« C’est difficile de changer de concept à la mi-saison, et il n’est jamais facile de passer à un concept totalement différent. » explique le directeur technique de Renault, Nick Chester.

« Il faudrait en fait le développer pendant plusieurs mois, donc, passer d’un extrême à l’autre n’est pas chose aisée. »

« Nous sommes toujours intéressés de voir ce que font les autres, et nous étudions toutes les options. Cette année, il y a une grande variété de concepts, et je pense que, pendant la saison, nous allons voir comment chacune des équipes évolue et quelle tendance il faut suivre. »

Problème de DRS pour Renault en semaine I

Lors de la première semaine des tests à Barcelone, Renault a connu un grave problème sur le système DRS monté sur la RS19.

Daniel Ricciardo s’est fait une grosse frayeur en bout de ligne droite lorsque le flap de l’aileron arrière de sa monoplace s’est complétement détaché, obligeant le pilote australien à contrôler sa voiture pour ne pas aller s’encastrer dans la barrière de pneus.

Mais selon Renault, ce problème est désormais résolu et il ne devrait plus y avoir aucun problème de ce côté-là pour la seconde session des essais hivernaux.

« Il a perdu la barre de liaison, et cela a permis au flap d’effectuer une rotation. C’est finalement facile à régler, et nous avons compris quel était le problème. Nous l’avons réglé. »

La seconde et dernière semaine des tests à Barcelone débute demain mardi 26 février, des essais hivernaux que vous pourrez suivre en direct sur F1only.fr.

Les essais hivernaux 2019 reprennent cette semaine à Barcelone avec la première journée de la seconde session programmée ce mardi 26 février, tandis que ces tests privés prendront fin vendredi 1er mars.

Après une première semaine d’essais axée sur la fiabilité, les équipes devraient se mettre à accélérer lors de cette seconde session et nous devrions voir le record du tour signé par Sebastian Vettem l’an dernier au volant de sa Ferrari être battu.

En 2018, Sebastian Vettel a décroché le meilleur temps des essais hivernaux en 1.17.182 lors de la dernière journée des tests, mais cette année, le pilote Renault, Nico Hulkenberg, s’en est déjà bien rapproché lors de la première semaine avec un 1.17.393.

Un  petit changement chez Ferrari

Comme pour la première session des essais, les équipes vont faire tourner leurs pilotes derrière le volant de chaque monoplace, alors que Ferrari a décidé de changer son programme au dernier moment afin de se calquer sur le modèle Mercedes.

En semaine 1, les pilotes Ferrari effectuaient une journée complète derrière le volant de la SF90, avant de passer le relais à leur coéquipier le lendemain, mais cette semaine, ils vont se relayer à la pause déjeuner de chaque journée.

Les tests de Barcelone en direct sur F1only.fr

Comme pour la première semaine des tests, vous pourrez vivre cette seconde session en direct commenté sur F1only.fr à partir de ce mardi 26 février à 08h30.

Nico Hulkenberg a confirmé que le moteur Renault 2019 monté à l’arrière de sa RS19 délivrait plus de puissance que son prédécesseur.

En toute logique, les équipes de F1 sont toutes arrivées à Barcelone avec un nouveau package moteur/châssis pour débuter cette nouvelle saison, mais quelques fois, introduire un nouveau moteur ne veut pas forcément dire que la monoplace sera plus rapide que la précédente en raison d’une combinaison aéro/moteur qui doit être parfaite.

Interrogé cette semaine à Barcelone pour savoir ce qu’il pensait du nouveau moteur Renault, et surtout pour savoir s’il constatait une différence positive en termes de performance, Nico Hulkenberg a répondu que le moteur Renault répondait parfaitement à ses attentes pour cette nouvelle saison.

« Je dirais que oui. » a t-il déclaré aux médias jeudi dernier dans le paddock de Barcelone après avoir signé le meilleur temps des essais en 1.17.393.

« Mais d’un autre côté, nous avons beaucoup plus de traînée avec un aileron arrière plus gros, donc, évidemment, vous avez moins cette sensation. »

« C’est comme si on tirait un parachute maintenant dans les lignes droites. » souligne le pilote Renault. « Vous voyez juste cet énorme aileron arrière dans vos rétroviseurs, et de toute évidence, cela a un impact sur le sentiment de puissance. »

Des F1 2019 plus rapides que celles de 2018

Avec l’introduction des nouvelles règles aéro en 2019, beaucoup ont estimé que les monoplaces 2019 iraient un peu moins vite que celles de la saison passée.

Mais après seulement quatre jours de tests à Barcelone, on peut supposer que les monoplaces 2019 iront plus vite que celles de la saison précédente, puisque le chrono de 1.17.393 signé par Hulkenberg au quatrième jour des essais hivernaux se rapproche déjà du meilleur temps absolu des essais hivernaux 2018, qui avait été signé par Sebastian Vettel au volant de sa Ferrari en 1.17.182.

Les fans de Formule 1 ont élu la livrée de la Ferrari SF90 « plus belle livrée 2019 » d’après un sondage effectué par le site officiel de la Formule 1 auprès d’un peu plus de 50 000 votants.

Première monoplace de Maranello à incorporer une livrée rouge mat au lieu du traditionnel rouge métallisé, la SF90 pilotée par Sebastian Vettel et Charles Leclerc en 2019, a remporté le prix de la plus belle livrée 2019 avec 21% des votes en sa faveur.

La Ferrari SF90 devance la livrée noire et or de la Haas VF-19 (17%) de Romain Grosjean et Kevin Magnussen, qui se retrouve ex-aequo avec la livrée de l’Alfa Romeo (17%) de Kimi Raikkonen et Antonio Giovinazzi.

Au total, 54 002 personnes ont voté sur le site officiel de la Formule 1, alors que la Mercedes W10 pilotée par Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, arrive en quatrième position de ce classement avec 12% des suffrages.

La McLaren MCL34 arrive en cinquième position (11%), tandis que la Williams FW42, la Renault RS19 et la Red Bull RB15 obtiennent toutes les trois 6 % des suffrages.

Seulement 3% des votants ont choisi la livrée de la Toro Rosso STR14, et enfin, lanterne rouge de ce classement, la Racin Point RP19 obtient à peine 2% des suffrages.

Les lecteurs de F1only.fr ont voté également

Vous aussi chers lecteurs vous avez élu votre livrée préférée sur le site F1only.fr il y a quelques jours.

Les résultats, que nous avons diffusés la semaine dernière, sont légèrement différents, puisque pour vous, c’est la Haas VF-19 qui a été élue « plus belle livrée 2019 ».

Après vos votes, la Haas devance la livrée de la Ferrari SF90 et celle de la Toro Rosso STR14, qui n’a pourtant pas beaucoup évolué par rapport à l’an dernier.

En quatrième position, nous retrouvons la Mercedes W10, puis la Renault RS19, la McLaren MCL34, l’Alfa Romeo C38, la Red Bull RB15, la Williams FW42 et en lanterne rouge la Sport Pesa RP.

Cependant, la différence de résultats entre le sondage du site officiel de la Formule 1 et celui organisé par F1only.fr peut se justifier par le fait que nous vous avions demandé de voter pour chaque monoplace dés sa présentation (avec des photos en studio).

Le sondage organisé par la Formule 1 a été effectué pendant les essais hivernaux lorsque les monoplaces étaient en piste, à la lumière du jour, c’est ce qui pourrait expliquer cette différence dans les résultats.

Les producteurs du documentaire consacré à la saison 2018 de Formule 1, et qui sera diffusé sur Netflix, n’ont pas trop apprécié le refus de Ferrari et Mercedes d’y participer dans les mêmes conditions que les autres équipes.

Lors de la saison 2018 de F1, Netflix, en association avec Liberty Media, a tourné un documentaire inédit intitulé « Drive to Survive » en immersion totale dans chacune des équipes qui ont participé à la campagne 2018.

Enfin toutes, presque toutes, puisque Ferrari et Mercedes, qui ont joué un rôle important au championnat du monde, ont refusé de se plier aux conditions de tournage imposées par les producteurs, ce qui veut dire que les fans ne pourront pas voir d’images exclusives tournées dans les garages de ces deux écuries, contrairement aux huit autres.

« Mercedes et Ferrari souhaitaient participer sous des conditions différentes que le reste des équipes, et pour nous, producteurs, ainsi que pour Netflix, en tant que plate-forme de diffusion, nous n’étions pas très à l’aise avec ça. » explique Paul Martin, le producteur exécutif, à la Press Association.

« C’était tout ou rien, et si ces conditions étaient suffisantes pour les autres équipes, elles auraient dû l’être pour Mercedes et Ferrari. »

« Mercedes et Ferrari ne rendent pas service au sport »

« Mon point de vue est qu’ils n’ont pas rendu service aux fans et au sport en ne participant pas. Nous avons plutôt de la chance que des équipes telles que Red Bull, Renault ou encore Haas nous aient offert un accès privilégié et se sont pleinement révélées. »

La série composée de dix épisodes sera disponible pour les fans sur la plate-forme Netflix à partir du 8 mars prochain.

Trailer de Drive to Survive

Niki Lauda pourrait ne pas participer à l’intégralité de la saison 2019 de Formule 1 avec son équipe Mercedes.

L’ancien pilote de Formule 1 est toujours en convalescence depuis sa transplantation pulmonaire subie l’été dernier en Autriche à l’hôpital AKH de Vienne.

Par la suite, Lauda a pu rentrer chez lui en fin d’année, mais un cas de grippe dans son entourage a obligé les médecins à rappeler Lauda à l’hôpital au cours des vacances de noël pour ne pas qu’il puisse être infecté d’un quelconque virus, son état de santé étant encore trop fragile.

Depuis, Lauda est toujours en convalescence chez lui avec sa famille, et une éventuelle date de retour de l’Autrichien dans les paddocks de F1 n’a pas encore été communiquée.

Walter Klepetko, le médecin ayant opéré Niki Lauda à l’hôpital général de Vienne en Autriche l’an dernier, s’est montré relativement rassurant sur l’évolution de l’état de santé du directeur non exécutif de l’équipe Mercedes ces derniers jours.

Actuellement, Lauda pratique quotidiennement des exercices de renforcement musculaire et de coordination afin de remettre son corps dans l’état dans lequel il se trouvait avant sa greffe de poumon subie l’été dernier.

« Mr Lauda est très actif, nous sommes très confiants quant au fait que nous réussirons à revenir au même stade qu’avant noël. » explique le Dr Klepetko.

Quelques courses dans un premier temps

Néanmoins, le Dr Klepetko ne pense pas que son patient pourra participer à l’intégralité du championnat du monde de Formule 1 cette année, alors que Niki Lauda ne devrait pas être présent à la manche d’ouverture en Australie programmée le 17 mars.

Selon le Dr Klepetko, Lauda devra se contenter de « participer à quelques courses » durant la saison 2019, alors que l’Autrichien devra certainement porter un masque chirurgical pour se protéger de toute infection pouvant à nouveau mettre en danger sa vie.

Niki Lauda, qui a fêté ses 70 ans cette semaine, n’a plus fait d’apparition publique depuis l’année dernière. L’Autrichien est toujours connecté à la Formule 1, puisqu’il reste le directeur non-exécutif de l’équipe Mercedes.

Avec une seizième et une dix-septième place pour Pierre Gasly et Max Verstappen lors de la première semaine des tests à Barcelone, il semble clair que Red Bull n’a pas encore dévoilé tout son potentiel.

Au cours de la première semaine des essais hivernaux, l’équipe Red Bull Racing a été plutôt discrète avec un meilleur temps signé par Pierre Gasly lors de la dernière journée en 1.18.780 avec les gommes C3 montées sur sa RB15 [le record de la semaine a été 1.17.393].

Après les quatre premières journées de tests à Montmelo, les deux pilotes Red Bull se retrouvent en bas de classement sur le tableau des meilleurs temps cumulés sur la semaine, avec une seizième et une dix-septième place, juste devant Pietro Fittipaldi, les deux pilotes Racing Point et les deux pilotes Williams.

Cependant, pas de quoi s’inquiéter pour Christian Horner qui assure que Red Bull n’a fait qu’observer les autres équipes cette semaine, laissant croire que ses deux pilotes allaient accélérer en semaine II.

« Le but pour nous est de trouver la meilleure corrélation possible entre le châssis et le nouveau bloc d’alimentation [Honda]. » déclare Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull.

« Dire que nous sommes préoccupés serait un peu exagéré, nous avons observé comment les autres ont interprété le règlement, et nous sommes plutôt satisfaits de notre concept, et surtout, nous avons vu que notre machine est fiable. » souligne le Britannique.

Sur ce dernier point, Christian Horner a raison, puisque Red Bull est la cinquième équipe à avoir parcouru le plus de kilomètres en quatre jours.

Avec 475 tours bouclés, soit l’équivalent de 2211 kilomètres, l’écurie Anglo-Autrichienne est complétement dans la moyenne et n’a pas à rougir des 2840 kilomètres bouclés par Mercedes avec sa W10.

Cap sur la fiabilité avant tout pour Red Bull

Red Bull-Honda a clairement travaillé sur la fiabilité durant cette première semaine de tests, tout comme les autres équipes d’ailleurs, alors que le travail sur la recherche de la performance ne devrait pas débuter avant mercredi à Barcelone, les équipes désirant cacher leur jeu jusqu’au dernier moment.

Il sera donc beaucoup plus intéressant de suivre cette seconde session de tests la semaine prochaine, même si il faudra encore attendre Melbourne dans trois semaines pour connaître enfin la vraie hiérarchie.

L’équipe Ferrari a décidé de changer de stratégie pour la seconde semaine des essais hivernaux à Barcelone et va copier Mercedes.

Jusqu’à présent, Ferrari faisait rouler ses deux pilotes l’un après l’autre à Barcelone, soit un jour chacun. Mais à partir de la semaine prochaine, l’équipe italienne a décidé de changer de stratégie.

Dés mardi matin, c’est Charles Leclerc qui sera derrière le volant de la SF90, tandis que son coéquipier Sebastian Vettel prendra le relais du monégasque dans l’après-midi.

Le mercredi, le programme sera inversé et c’est Sebastian Vettel qui débutera la journée de tests au volant de la Ferrari. Charles Leclerc prendra le relais de l’Allemand après la pause déjeuner, tandis que cette alternance se poursuivra jusqu’au dernier jour des essais, le vendredi 1er mars.

La Scuderia Ferrari va donc copier le programme de Mercedes, qui effectue ce type de rotation avec ses pilotes depuis le début des essais hivernaux en Espagne.

Ce système de rotation des pilotes permet, d’une part, de faire plus de kilomètres dans une journée sans risquer d’épuiser les pilotes, et d’autre part, permet de tester la fiabilité de la machine durant quatre jours.

Ferrari est la seconde équipe à avoir fait le plus de kms

Rappelons que depuis le début des tests à Barcelone, Ferrari est la seconde équipe à avoir le plus tourné avec 2784 kilomètres, juste derrière Mercedes qui a avalé 2840 kilomètres en quatre jours avec sa W10 et en utilisant ce fameux système de rotation de ses pilotes.

La seconde session des essais hivernaux débute mardi 26 février et se terminera le vendredi 1er mars, ensuite, direction l’Australie pour la première course de la saison.

Le nouveau pilote Williams, George Russell, a admis que l’attente fut un peu longue cette semaine avant de pouvoir prendre la piste avec la FW42 pour la première fois.

L’équipe Williams a accusé un retard de production sur sa nouvelle monoplace 2019 au cours de l’hiver, ce qui ne lui a pas permis de participer à son shakedown d’avant saison, alors que l’écurie britannique a également dû annuler les deux premières journées de roulage à Barcelone cette semaine.

La monoplace 2019 n’est finalement arrivée que mercredi matin à l’aube sur le tracé de Catalunya, après un long voyage en camionnette depuis l’Angleterre, d’où le convoi a pris la route la veille.

Une fois sur place, Williams n’a pas pu mettre sa FW42 en piste directement, puisqu’il a d’abord fallu contrôler tous les systèmes présents sur la monoplace, introduire les différents fluides et bien évidemment, démarrer le moteur pour la première fois.

Finalement, après deux journées complètes de retard, plus une matinée, la Williams FW42 a enfin pu prendre la piste pour la toute première fois le mercredi après-midi avec George Russell derrière le volant.

« Il était très important d’accumuler un peu de kilométrage et de se familiariser avec la voiture. » explique le nouveau pilote Williams George Russell.

« De plus, même si je n’ai fait que onze tours corrects dans la voiture, cela nous permet de mieux comprendre où nous en sommes, voir les limites et ce sur quoi nous devons travailler. »

Difficile de voir les autres rouler

Interrogé sur son état d’esprit lors de la longue attente qui a précédé son premier roulage officiel sur la piste de Barcelone, George Russell explique qu’il a dû prendre son mal en patience avant de pouvoir enfin rouler pour la première fois avec la FW42.

« Bien-sûr, ce fut assez énervant de voir les autres en piste rouler, et de toute évidence, en tant que pilote, vous voulez simplement y aller. »

« Finalement, c’est passé assez vite, parce que j’ai compris le travail qui a été fait par toute l’équipe, par tous ceux qui construisent cette voiture. »

Au total, après une journée complète et une matinée de roulage, l’équipe Williams a bouclé 88 tours de circuit, ce qui en fait l’écurie la moins productive de la première semaine des tests.

Selon toute vraisemblance, Fernando Alonso devrait faire une apparition aux tests de Barcelone la semaine prochaine en Espagne.

Le double champion du monde, qui a quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2018, après dix-sept saisons passées au plus haut niveau du sport automobile, devrait faire un passage par le circuit de Catalogne durant la seconde semaine des essais hivernaux 2019.

Interrogé sur une probable venue de Fernando Alonso durant ces essais hivernaux, Gil De Ferran, directeur sportif de l’équipe McLaren, a laissé entendre en début de semaine que le pilote espagnol serait effectivement de passage à Barcelone dans les prochains jours.

Reste à savoir si Fernando Alonso prendra la piste avec la MCL34 durant ces essais, alors que l’Espagnol fait toujours partie de la famille McLaren, selon les propos de Zak Brown, PDG de l’équipe.

Concernant une éventuelle participation d’Alonso aux essais hivernaux, Zak Brown ne confirme pas directement, mais n’a pas nié non plus.

« Pour l’instant, nous prenons les choses comme elles arrivent. Nous sommes focalisés sur nos pilotes de course. Pour les essais hivernaux, il y a un plan précis en raison des nombreuses choses à faire en terme de fiabilité et de performance. » a déclaré Brown.

Roulera, roulera pas, on garde le mystère

Impossible de dire à l’heure qui l’est si Fernando Alonso roulera avec la nouvelle monoplace de l’écurie britannique la semaine prochaine, mais une chose est certaine, l’équipe McLaren n’a toujours pas annoncé de pilote de réserve pour cette saison.

Il se murmure dans le paddock déjà depuis un certain temps que l’équipe s’apprêt à  choisir Fernando Alonso comme troisième pilote cette année, un poste qui permettrait au double champion du monde de rester en contact permanent avec l’écurie au cas où l’envie de revenir en 2020 lui prendrait.

Viendra, viendra pas, roulera, roulera pas, il faudra attendre encore quelques jours avant d’avoir la réponse à toutes vos questions.

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, souligne le grand pas en avant de Max Verstappen en termes de maturité.

Le pilote Red Bull entame sa cinquième saison en Formule 1 cette année, mais le jeune hollandais a déjà montré par le passé son manque de calme dans son approche d’un week-end de Grand Prix, commettant quelques erreurs qui auraient certainement pu être évitées.

Mais désormais, selon Helmut Marko, le jeune Verstappen est beaucoup plus mature que par le passé et l’a encore démontré cette semaine lors des tests de Barcelone.

« Nous avons déjà eu des discussions avec lui, et la patience est une chose qu’il doit clairement montrer. » a déclaré Helmut Marko au micro de Sky Sports cette semaine aux tests de Barcelone.

« Il a compris que s’il ne peut pas gagner, il est important qu’il marque des points et qu’il finisse les courses, sans quoi, on ne peut pas remporter un championnat. »

« Il est mature désormais, il est toujours très jeune, mais il est bien plus mature. Il se sent plus heureux aussi avec la drivibilité du moteur [Honda], alors qu’on a entendu l’année dernière qu’il n’était pas satisfait parfois [du moteur Renault]. » 

« Je pense que lui et l’équipe abordent la saison 2019 avec beaucoup de confiance, et il a déjà réalisé un pas en avant très positif en se montrant enthousiaste et concentré pendant les essais. »

« Auparavant, les tests étaient un peu ennuyeux pour lui, il voyait cela comme une obligation. Il a compris désormais que c’est très, très important de donner son ressenti aux ingénieurs pour les aider à développer la monoplace. »

Le Renault F1 team aura à sa disposition davantage de pièces pour la RS19 la semaine prochaine lors de la seconde session des tests à Barcelone.

L’équipe du constructeur français a terminé la première semaine des essais hivernaux en ayant signé le meilleur temps absolu des essais grâce à Nico Hulkenberg, mais la formation basée à Enstone a également rencontré quelques petits problèmes d’approvisionnement en pièces détachées durant cette première session à Barcelone.

En début de semaine, le flap supérieur de l’aileron arrière de la RS19 pilotée par Daniel Ricciardo s’est détaché à haute vitesse, obligeant le pilote australien à effectuer une manœuvre d’urgence en bout de ligne droite pour éviter d’aller s’encastrer dans le mur de pneus.

Ricciardo et Hulkenberg ont ensuite dû se passer de l’utilisation du système DRS durant le reste de journée en raison d’un manque de pièces à disposition dans le garage de l’équipe à Barcelone. Finalement, Renault a réussi à arranger ce problème le lendemain et les deux pilotes ont pu utiliser le DRS à nouveau.

Le manque de pièces pendant les essais hivernaux

Le manque de pièces durant les essais hivernaux n’est pas un problème propre à Renault et nombreuses sont les équipes qui doivent participer aux tests avec des pièces uniques montées sur leur monoplace.

La raison à ce manque de pièces est avant tout dû au délai très court entre la fin de la saison précédente, le développement des nouvelles pièces, la validation des ces pièces et la fabrication, alors que vient déjà le temps des présentations et des essais hivernaux.

Les équipes se retrouvent donc à Barcelone chaque année avec un stock de pièces très limité, ce qui les oblige à ne prendre aucun risque avec les monoplaces en piste sous peine de devoir immobiliser la voiture quelques heures, voire quelques jours, dans le garage en attendant que de nouvelles pièces arrivent de l’usine.

Plus de pièces durant la seconde semaine des tests

Durant la seconde semaine des tests, la plupart des équipes bénéficient déjà d’un stock un peu plus conséquent de pièces de rechange, notamment parce qu’entre les deux semaines les équipes disposent de quelques jours [quatre jours] pour rentrer à l’usine, analyser les données de la première semaine et fabriquer les pièces dont elles pourraient avoir besoin.

Nico Hulkenberg nous confirme d’ailleurs que Renault disposera davantage de pièces en semaine II pour la RS19.

« C’était une bonne semaine dans l’ensemble. » commente Nico Hulkenberg, qui termine cette première semaine de tests en ayant signé le meilleur temps. « Sans véritable surprise ni gros problème. » ajoute t-il.

« Il n’y a eu que de légers détails à rectifier et l’équipe a travaillé dur pour y parvenir. La voiture est une évolution de la précédente et tout se passe bien jusqu’ici. Comme prévu, nous avons rempli notre programme. »

« Nous avons testé un large éventail de réglages pour observer les réactions de la monoplace et en savoir plus sur notre package. »

« Désormais, nous devons faire nos devoirs et en appliquer les leçons la semaine prochaine. Nous devrions avoir davantage de pièces à essayer sur la voiture, mais nous disposons de bonnes fondations pour commencer.« 

Sergio Perez a expliqué pourquoi son écurie n’a bouclé qu’un nombre limité de kilomètres cette semaine en Espagne dans le cadre des essais hivernaux.

Après Williams, Sport Pesa Racing Point fut l’équipe la moins productive cette semaine en Espagne avec seulement 248 tours bouclés en quatre jours, soit l’équivalent de 1154 kilomètres, bien loin des 2840 kilomètres parcourus par l’équipe Mercedes.

La raison à ce manque de roulage est simple, l’équipe Sport Pesa Racing Point est en manque de pièces cette semaine à Barcelone, comme l’explique Sergio Perez.

« Nous allons faire une énorme mise à niveau pour notre package avant Melbourne, mais nous avons actuellement peu de pièces de rechange. » déclare Sergio Perez.

« Nous n’avons fait qu’un nombre limité de kilomètres tout simplement parce que nous avons peu de pièces de rechange et que nous ne voulons prendre aucun risque. »

« Nous souhaitons comprendre dans un premier temps comment nous pouvons améliorer l’équilibre de la voiture, la rendre meilleure et plus confortable. »

« Lorsque nous sommes arrivés ici, nous savions qu’il nous serait difficile de boucler beaucoup de kilomètres avec ce package. Nous travaillons forts pour que les réglages soient bons. »

Lewis Hamilton assure que Mercedes ne se concentre absolument pas sur les chronos depuis le début des essais à Barcelone.

Lewis Hamilton, qui a participé aujourd’hui à un événement promotionnel organisé par son équipe à Turin en Italie, assure qu’il ne regarde pas ce que les autres font en piste durant les essais hivernaux, le plus important pour lui, étant d’être compétitif à Melbourne.

« Je suis heureux d’être de retour sur la piste, de faire ce que j’aime le plus. » a déclaré Lewis Hamilton ce vendredi à Turin.

« Il y a de nouveaux défis à relever car il y a de nombreux aspects sur lesquels nous devons encore travailler, mais il n’y a aucune inquiétude sur ce qu’il se passe en ce moment sur la piste à Barcelone. »

« Les essais sont des essais, nous testons tout pour le début de saison, nous ne nous concentrons pas sur le chrono, mais sur l’évolution de la voiture et sur les pneus. »

« Nous devons également mieux comprendre le système d’ingénierie. Peu importe le rythme que nous avions cette semaine à Barcelone, le plus important sera le rythme que nous aurons en Q3 aux qualifications du premier Grand Prix. »

Concernant les temps signés par les deux pilotes Ferrari cette semaine, Lewis Hamilton assure qu’il n’y fait pas attention, alors que le Britannique déclarait encore cette semaine qu’il voyait la Scuderia Ferrari très bien placée cette année.

« Leur temps ne me dérange pas, tout le monde a sa façon d’aborder la saison, et cela n’a aucune pertinence pour le moment si quelqu’un est plus rapide sur la piste. »

Selon les calculs de Pirelli, après les quatre premiers jours de tests à Barcelone, Ferrari posséderait une demie-seconde d’avance sur Mercedes.

Mario Isola, le directeur du programme F1 chez Pirelli, se dit satisfait des différences de performances qui existent entre les différents pneus proposés par Pirelli pendant les essais hivernaux 2019. Le manager italien estime que la firme milanaise a atteint les objectifs qui avaient été définis au cours de l’hiver.

Cette année, la gamme Pirelli a été réduite de sept composée à cinq, notamment en supprimant la gomme Super Hard et le Super Tendre. Pirelli a également changé la nomenclature de ses pneus, ainsi le pneu le plus dur devient C1 et la gomme la plus tendre devient C5.

Le but premier de cette réduction du nombre d’options disponibles est de promouvoir des stratégies de course plus variées en 2019, toujours dans le but final d’améliorer le spectacle en course.

Pirelli a révélé la différence entre chaque composé

Après les quatre premiers jours de tests à Barcelone, le manufacturier unique de la Formule 1 est capable de révéler la différence entre chaque composé utilisé durant ces essais.

« Entre C1 et C2, il y a entre 0,8 et 1,0 seconde, bien que C1 soit trop dur pour ces conditions, car il fait trop froid. » explique Mario Isola.

« Je pense que si nous l’utiliserons durant le Grand Prix d’Espagne au mois de mai, la différence devrait être moindre. »

« Compte tenu de ces différences, et compte tenu que Ferrari a signé son meilleur temps avec le pneu C3, il est possible d’estimer le temps qu’elle aurait signé avec le pneu C4, soit 1.17.446, une demie-seconde plus rapide que le meilleur temps de Mercedes, Red Bull en revanche, resterait à 1.18.180. »

Les meilleurs temps de la semaine 1 pour chaque pilote

Mario Isola prévoit que ces marges augmenteront lorsque la Formule 1 se rendra sur des circuits plus longs, étant donné que le circuit de Barcelone ne fait que 4 655 mètres de long.

« La piste n’est pas très longue, donc environs sept dixièmes est un bon chiffre, si nous considérons que l’objectif est de 0.8 ou 0.9 secondes, ce qui peut arriver sur un circuit plus long. »

« Le C5 n’est pas un pneu pour ce circuit, il est très difficile de garantir un tour rapide ici, parce que le tracé est agressif et l’asphalte est plus abrasive qu’il y a un an. »

Un peu de graining en raison des températures fraîches

Isola n’a pas constaté de gros problèmes avec les nouvelles gommes 2019, hormis un léger graining constaté sur les séances du matin, certainement à cause des températures fraîches observées en Catalogne en début de journée.

« Nous avons observés un peu de graining, surtout le matin et les premiers jours, lorsque l’asphalte était plus vert. Ce n’est pas surprenant vu les conditions, le pneu qui a le plus souffert a été le pneu avant gauche des monoplaces. »

« Il y a eu de longs runs avec beaucoup de carburant, mais nous n’avons toujours pas assez d’informations pour commenter le niveau de dégradation de pneus, cependant, c’est une situation positive et conforme à nos attentes. »

« Je m’attendais à ce que les monoplaces soient plus lentes, mais finalement, je suis heureux parce que les gommes affichent une différence de rythme. Les premiers tests de cette gamme de pneus ont été effectués à Abou Dhabi, un circuit bien différent. »