Abiteboul : « Daniel n’a pas été impressionné par les déclarations de Red Bull sur Renault »

Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, pense que Daniel Ricciardo n’a pas été influencé par les différentes provocations de la part de Red Bull ces derniers mois, qui ne cesse de dire que le moteur Honda sera certainement plus fort que le Renault l’an prochain.

Daniel Ricciardo a signé un contrat avec l’équipe du constructeur français à partir de la saison 2019, alors que bon nombre d’observateurs voyaient le pilote australien rester chez Red Bull encore au moins deux saisons supplémentaires.

Red Bull et Toro Rosso ne cessent de vanter les vertus de son nouveau partenaire moteur, Honda, tandis que Max Verstappen , Christian Horner et Helmut Marko saisissent toutes les occasions pour mettre en évidence la faible puissance du moteur Renault qui équipe encore la Red Bull cette année.

Mais contre toute attente, Ricciardo a accepté l’offre de Renault et fera équipe l’an prochain avec Nico Hulkenberg,  son futur patron, Cyril Abiteboul, estime que les critiques émises par Red Bull sur le moteur Renault n’auront certainement pas impressionné Daniel Ricciardo lors de cette période de négociations.

« Je ne pense pas que Daniel ait été impressionné par la stratégie de communication de Red Bull vis-à-vis de Renault, de Honda et de leur potentielle performance. » explique Abiteboul.

« Cela peut influencer un pilote comme Pierre Gasly, mais pas quelqu’un comme Daniel Ricciardo. Mais c’est quelque chose que je peux comprendre et que je respecte. »

« Nous avons été très honnêtes avec lui dans le sens où nous lui avons présenté les faits. Nous ne lui avons pas fait de déclaration ni de promesses pour l’année prochaine ou quoi que ce soit concernant son salaire. »

Réunion entre la FIA et les directeurs techniques ce jeudi pour parler du DRS

Le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, va discuter avec les directeurs techniques de chaque équipe des problèmes rencontrés par l’équipe Sauber avec son DRS le week-end dernier à Monza.

Lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie, le pilote Sauber Marcus Ericsson a été victime d’un terrible crash au bout de la ligne droite principale au moment où le Suédois a posé le pied sur la pédale de freins de sa monoplace.

Sur la zone de freinage, le système DRS de sa monoplace ne s’est pas refermé assez rapidement, ce qui a envoyé la Sauber d’Ericsson en tête à queue dans le rail de sécurité, le pilote suédois terminant son embardée avec plusieurs tonneaux.

Fort heureusement, Marcus Ericsson a réussi à sortir seul de la carcasse de sa Sauber, mais la FIA veut désormais discuter de ce problème jugé suffisamment grave avec tous les directeurs techniques de chaque équipe.

« Nous avons une réunion du groupe de travail ce jeudi et nous allons en discuter. » a confirmé Charlie Whiting à Autosport.

« Nous avons procédé à beaucoup de vérifications sur les systèmes DRS des voitures après les qualifications afin de nous assurer que personne ne puisse se retrouver dans la même situation qu’a connu Marcus Ericsson. »

Notons que durant le Grand Prix d’Italie, l’autre Sauber pilotée par Charles Leclerc a eu exactement le même problème de DRS, tandis que la Renault de Nico Hulkenberg a également été touchée par un problème similaire le même jour.

Lando Norris n’a même pas pu dire à sa mère qu’il avait signé chez McLaren

Lando Norris a révélé qu’il n’avait même pas pu dire à sa maman qu’il avait obtenu un poste de titulaire chez McLaren pour la saison prochaine.

Lando Norris a appris sa titularisation quelques jours avant l’annonce officielle publiée par McLaren ce lundi, mais le pilote britannique n’a pas pu en parler avant la publication du communiqué officiel de l’équipe.

McLaren a demandé au Britannique de garder le secret pour lui durant quelques jours, alors que seul un groupe restreint de personnes était au courant que Norris rejoindrait l’équipe pour la saison 2019.

« Je n’étais pas autorisé à en parler à quelqu’un, c’était un peu bizarre. » reconnait Norris. « Je n’avais même pas le droit de le dire à ma mère, car à ce moment-là elle ne le savait pas. »

« Mais mon père le savait, mon manager le savait et mon entraîneur le savait aussi. C’était juste nous, vraiment. La situation était tout aussi gênante avec les gars en F2. »

« Parce que c’était une bonne nouvelle, et vous voulez en parler. Mais je n’étais pas autorisé à le faire. Jusqu’à l’annonce [lundi], je devais impérativement garder tout cela secret. »

Lando Norris rejoindra l’équipe McLaren officiellement cet hiver, il fera équipe avec le pilote espagnol Carlos Sainz, qui tout comme Norris, a signé un contrat pluriannuel avec la formation basée à Woking.

Sebastien Buemi a moulé un baquet chez Toro Rosso !

Le pilote de réserve de l’équipe Toro Rosso, Sebastien Buemi, s’est rendu à l’usine de l’équipe à Faenza ce mercredi pour y mouler un baquet, a t-on appris en fin d’après-midi.

C’est l’équipe Toro Rosso elle-même qui a publié un cliché sur son compte Twitter du pilote suisse assis dans la STR13 avec une légende qui a semé le doute sur un possible retour de Buemi en Formule 1 en tant que titulaire.

« Bonjour Seb ! Notre pilote de réserve s’est arrêté un peu plus tôt aujourd’hui pour mouler à nouveau un baquet. » a écrit Toro Rosso dans son Tweet.

Le champion de Formule E de la saison 2015-2016 est toujours sous contrat avec Red Bull et il n’est pas impossible que le Suisse puisse effectuer un test en essais libres cette année afin de tester ses capacités au volant de ces monoplaces 2018.

Helmut Marko a indiqué cette semaine que Toro Rosso possédait une liste de dix candidats potentiels pour la prochaine saison de F1, alors que la formation italienne dispose de deux baquets disponibles après l’annonce du départ de Pierre Gasly, qui rejoindra Red Bull et l’avenir encore incertain de Brendon Hartley, qui a beaucoup de mal à démontrer son potentiel cette année.

Que se passe t-il avec les pièces d’une F1 après chaque course ?

Vous ne le savez peut-être pas, mais les Formule 1 sont complètement démontées après chaque course afin de faire passer des tests rigoureux à des centaines de pièces pour s’assurer de leur parfait état et ainsi pouvoir les remonter sur la voiture pour la course suivante.

Si vous vous demandez ce que deviennent toutes les pièces montées sur les F1 après chaque Grand Prix, vous êtes au bon endroit et c’est Mercedes qui vous explique en détail ce qu’il se passe après un Week-end passé sur la piste.

Des tests minutieux

Après chaque course, des centaines de pièces sont retirées des voitures et ramenées à la base, où elles subissent une série de tests rigoureux afin de vérifier qu’elles sont en parfait état et prêtes à être remises sur la voiture pour la course suivante.

Le type de test qu’une pièce subit dépend du matériau à partir duquel elle est fabriquée. Diverses techniques et méthodes sont utilisées pour examiner les pièces en F1 afin de s’assurer qu’il n’y a pas de problèmes, de défauts ou de zones d’inquiétude qui pourraient signifier qu’elles doivent être réparées ou, dans le pire des cas, même supprimées.

Une inspection par particules magnétiques

Un des processus de contrôle non destructif qu’une pièce métallique traverse est l’inspection par particules magnétiques (MPI).

« Nous créons un champ magnétique au sein des composants et appliquons un fluide vert sur leur surface. » explique Pete, ingénieur de procédés en composites et en fabrication chez Mercedes.

« Lorsque le champ magnétique est appliqué, nous regardons la pièce sous une lumière UV et vérifions si de fines lignes vertes apparaissent, ce qui indiquerait un défaut. »

« Nous faisons cela dans différentes orientations pour nous assurer que nous ne manquons de rien. Nous devons le faire pour chaque rotation. »

Les pièces métalliques passent également par le processus d’inspection par courants de Foucault, où une sonde en forme de crayon avec une bobine à la fin est déplacée sur le composant et installe un champ magnétique à l’intérieur.

« Cela nous donne une image sur un écran. » explique Pete. « Si elle rencontre un défaut tel qu’une fissure, cela changera le champ magnétique, ce qui entraînera le changement rapide du signal en un mouvement ascendant. »

« Nous devons analyser le composant, continuer à regarder l’écran et rechercher les mouvements importants, ce qui indiquerait un problème. »

Cette zone de contrôle non destructif inclut également l’inspection par ressuage, un processus long qui peut durer environ une heure par pièce. Et quand on pense au nombre de pièces en métal sur une voiture de F1, c’est beaucoup de travail à effectuer.

« C’est l’une des plus grandes méthodes de CND que nous utilisons actuellement. La pièce est placée dans un réservoir de colorant fluorescent pendant environ 30 minutes, ce qui permet au colorant de pénétrer dans les fissures. »

« Il est ensuite déplacé vers la station de lavage, où nous lavons le colorant et veillons à ce qu’il n’y ait plus de pénétrant sur la surface. Ensuite, nous le plaçons dans un four qui sèche l’eau avant la dernière étape, où il est placé dans une armoire contenant de la poudre de révélateur. »

« Ici, la machine agite la poussière sur la surface du composant – agissant comme un papier buvard pour extraire le pénétrant de toute fissure. Une fois ce processus terminé, la pièce passe dans la zone de visualisation, où nous la regardons sous une lumière UV et, s’il y a des défauts, ils apparaîtront sous forme d’une fine ligne verte sur la surface. »

« Si quelque chose se présente, nous devons le signaler au bureau d’étude pour voir s’il est acceptable d’utiliser ou pas cette pièce. »

L’utilisation d’une machine à rayons X numérique est une autre méthode essentielle des essais non destructifs. Mais ce n’est pas le même genre de machine que le commun des mortels peut connaître.

« Nous utilisons un écran de détection, qui va sur un ordinateur pour produire une image en direct. Ces machines feront aussi ce que nous appelons la tomodensitométrie, ce qui signifie que si nous tournons la pièce pendant la prise de la radiographie, cela crée beaucoup d’images radiographiques à différents angles, qui peuvent ensuite être reconstruites en un modèle 3D complet. »

« Nous pouvons alors faire glisser le modèle dans n’importe quelle direction pour voir tout défaut dans la pièce et comment la pièce a été construite. »

« Nous utilisons des ultrasons sur tous les composants composites pour vérifier les défauts internes tels que le délaminage et les désagrégations. Nous le faisons avec un détecteur de défauts par ultrasons. »

« La manière dont cela fonctionne est qu’une onde sonore est introduite dans le composant et renvoie des signaux sur un écran, que nous devons ensuite interpréter. Nous appliquons le gel sur le composant et déplaçons la sonde en avant et en arrière le long de la surface. »

« Nous devons surveiller l’écran à tout moment pour voir s’il y a des signaux de type défectueux. Quelque chose comme un triangle [de suspension] prendra environ une heure pour être scanné complètement. Nous devons couvrir 100% de la pièce. »

« Nous réalisons tous les composants de suspension, les ailes et les supports de suspension (boîtier principal de boîte de vitesses), ainsi que des parties du châssis et du plancher. »

« Chaque composant a un rapport et les enregistrements sont mis à jour chaque fois qu’il est inspecté, de sorte que nous pouvons voir si un défaut augmente pendant la durée de vie prévue de la pièce. »

Tout est dans les détails en Formule 1. Même le moindre défaut peut potentiellement entraîner un abandon en course, faisant du département END l’un des éléments les plus importants (et les plus fréquentés) de l’équipe, travaillant sans relâche pour s’assurer que chaque pièce de la voiture soit adaptée à ses besoins.

La FIA interdit à Ferrari de cacher la caméra placée sur sa voiture

Cela n’aura échappé à personne, Ferrari utilisait un sac de glace lors des dernières courses pour cacher l’objectif de la caméra positionnée sur le haut de la monoplace au dessus de la prise d’air.

Cette caméra, placée à cet endroit par la FOM sur chaque monoplace, permet aux téléspectateurs de voir des images embarquées lorsque les F1 roulent en piste, mais ces images peuvent également être visionnées par les autres équipes et donc détournées de leur fonction première.

En effet, chaque équipe dispose de spotters sur les circuits, des hommes et des femmes placés à différents endroits stratégiques espionnent les équipes rivales et sont à l’affût de la moindre information susceptible d’intéresser leur équipe à laquelle ils sont rattachés.

Généralement habillés en civil, ces espions ultra-qualifiés décortiquent chaque nouvelle pièce montée sur les monoplaces des adversaires et analysent ensuite avec l’aide des ingénieurs le gain potentiel estimé de ces éléments montés sur les monoplaces.

En ce sens, les spotters utilisent également les caméras de la FOM pour essayer de détecter de nouvelles procédures mises en place par les équipes rivales, notamment au niveau du volant des monoplaces, qui affichent des informations souvent incomprises du commun des mortels, mais très intéressantes pour ces espions professionnels.

Dans ce contexte d’espionnage industriel, Ferrari avait donc décidé de placer un sac de glace sur la caméra de sa monoplace après chaque sortie en piste de celle-ci, mais depuis le Grand Prix d’Italie, la FIA a demandé à la Scuderia Ferrari ne plus cacher l’objectif de cette caméra.

Mercedes admet que son programme des jeunes pilotes est en danger

Mercedes a la chance de pouvoir posséder dans ses rangs un vivier de jeunes et talentueux pilotes, qui pourront très certainement assurer un avenir solide à l’équipe d’usine du constructeur allemand, mais avant cela, tous devront acquérir de l’expérience en F1.

Pascal Wehrlein fut le premier pilote Mercedes à accéder à la catégorie reine du sport automobile, mais après une première saison chez Manor, puis chez Sauber, le pilote allemand a dû repartir en DTM faute de place disponible en Formule 1.

Autre pilote Mercedes, Esteban Ocon a lui aussi fait ses premières classes chez Manor en 2016 avant que le Français ne puisse rejoindre l’équipe Force India la saison suivante grâce à l’appui de Mercedes, qui fournit les moteur à l’écurie basée à Silverstone.

Malheureusement, comme pour Pascal Wherlein précédemment, l’avenir d’Esteban Ocon en F1 n’est pas très clair, alors qu’un accord avec Renault a été déjoué au dernier moment par le constructeur français pour signer Daniel Ricciardo.

L’équipe McLaren, chez qui Ocon était envoyé ces dernières semaines, a elle aussi décidé de s’offrir les services d’un pilote non estampillé Mercedes l’an prochain, en la personne de Lando Norris, qui remplacera Stoffel Vandoorne en 2019.

Enfin, George Russell, qui appartient lui aussi au programme des jeunes pilotes Mercedes, n’a quasiment aucune chance de rentrer en Formule 1 en 2019, tant les places sont rares et les équipes frileuses de signer un pilote estampillé de la marque à l’étoile pour des raisons marketing évidentes.

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, est bien conscient de la problématique et cherche activement une solution à ce problème que rencontrent de plus en plus les pilotes faisant partie du programme Mercedes.

« Nous avons trois pilotes vraiment talentueux qui manquent d’opportunités et nous avons atteint un point où nous devons décider de ce que nous ferons à l’avenir. » déclare Toto Wolff à Autosport.

« La création d’une équipe B n’est pas une option, car nous devrions investir 80, 90 ou 100 millions de dollars par an dans une équipe simplement pour donner à de jeunes pilotes un baquet.  Ce n’est pas ce que nous voulons faire. »

« D’autre part, si les pilotes sont stigmatisés en tant que pilote Mercedes, ce n’est pas la meilleure position pour les vendre. »

« En tant que spécialiste, j’estime que les meilleurs talents doivent encore être soutenus et développés, j’espère que nous trouverons une solution pour ces gars-là. »

« Si nous ne pouvons pas trouver une place pour ces gars-là en F1, alors cela aurait peu de sens et ce serait un vrai gâchis pour ces pilotes talentueux. Je remettrai alors en question le programme junior à l’avenir. Nous reviendrons ensuite à un modèle de pilote payant. »

« Je vais discuter avec le conseil à la fin de l’année, et nous verrons ce qui va se passer avec George, Pascal et Esteban. »

Grosjean a trouvé la clé depuis quelques courses, Steiner espère qu’il la gardera

Avec un début de saison très compliqué pour lui, Romain Grosjean a finalement réussi à inverser la tendance depuis quelques courses et a démontré à son patron qu’il était toujours un pilote rapide en terminant régulièrement dans le top dix depuis le Grand Prix d’Autriche, même si le Français a été disqualifié lors de la dernière course en Italie pour une infraction au règlement technique.

Cependant, Romain Grosjean n’est toujours pas certain de rester chez Haas l’an prochain. L’équipe américaine aurait en effet déjà prolongé l’accord de Kevin Magnussen, mais des rumeurs continuent d’affirmer que plusieurs noms ont été attribués au second baquet de l’équipe.

Mais alors que tout le monde attend la décision finale de l’équipe pour connaître l’identité des pilotes Haas en 2019, le team principal, Guenther Steiner, se dit heureux que Romain Grosjean ait trouvé la clé de la performance depuis quelques courses et espère qu’il la gardera.

« J’espère qu’il ne la perdra plus jamais ! Je ferais mieux de lui demander où il l’a mise au cas où il la perdrait à nouveau. » déclare Steiner.

« Peut-être devrions-nous mettre une ficelle rouge dessus. Non, blague à part, Romain fait de la course automobile depuis longtemps et il a beaucoup d’expérience. »

« Il sait comment s’en sortir, donc s’il dit qu’il a trouvé la clé, j’espère que ça marchera. C’est comme ça que Romain fonctionne normalement, nous devons juste nous assurer qu’il le fasse tout le temps et qu’il évite ces fluctuations, je pense qu’il y a des limites à ne pas dépasser. »

Au classement des pilotes, Romain Grosjean occupe la douzième position avec 27 points inscrits depuis le début de l’année, tous marqués entre le Grand Prix d’Autriche et le Grand Prix d’Italie.

Zak Brown assure que plusieurs équipes voulaient signer Lando Norris pour 2019

Zak Brown, le PDG de McLaren, a révélé lors d’une conférence de presse tenue ce mardi à Woking que plusieurs équipes étaient prêtes à signer Lando Norris pour la saison 2019.

L’équipe britannique a annoncé ce lundi que Lando Norris remplacerait Stoffel Vandoorne à partir de la saison prochaine en Formule 1, mais Brown a révélé que plusieurs équipes ont cherché à signer le jeune pilote britannique pour 2019, dont Toro Rosso, qui n’a toujours pas annoncé son line-up de pilotes.

« Nous savions qu’il aurait été pris par une autre équipe. » déclare Brown. « Mais au final, nous étions en pleine période de la trêve estivale, donc nous n’avons pas pris de décision à ce sujet. »

« Cependant, nous sommes pleinement conscients que s’il ne signait pas avec nous, il aurait été pris par une équipe et je suppose que cela aurait été Toro Rosso. »

« Je pense qu’il y avait – sur la base des appels téléphoniques que j’ai eu- plus d’une équipe intéressée par lui. Il est ici grâce au mérite, et s’il n’était pas là, il serait dans une autre équipe de Formule 1, c’est certain. »

Lando Norris fera équipe avec Carlos Sainz l’an prochain, le Britannique sera d’ailleurs en piste lors de plusieurs séances d’essais libres d’ici la fin de la saison afin d’acquérir encore plus d’expérience au volant d’une F1 avant de commencer son nouveau job à temps complet.

Bernie Ecclestone estime que Fernando Alonso n’est pas une légende de la F1

Bernie Ecclestone, l’ancien grand argentier de la F1, estime que les nombreuses erreurs dans ses choix de carrière signifient que Fernando ne devrait pas être considéré parmi les plus grands champions de la Formule 1.

Le double champion du monde de F1 a décidé de quitter Ferrari à la fin de la saison 2014 pour rejoindre McLaren, qui venait de signer un partenariat avec Honda, pour ce qui devait être un grand projet.

Mais le pilote espagnol n’a jamais réussi à signer le moindre podium depuis quatre saisons, l’équipe McLaren étant engluée dans une situation inextricable avec le motoriste japonais.

Bien qu’il reconnait que Fernando Alonso a un immense talent, Bernie Ecclestone ne considère pas l’Espagnol comme une légende de la Formule 1 en raison de ses choix de carrière douteux.

« Il est certainement l’un des meilleurs pilotes, mais il a parfois pris de mauvaises décisions. » déclare Ecclestone au Bild .« Il n’est certainement pas le plus grand. Stirling Moss n’a jamais été champion du monde, mais il était l’un des plus grands. »

Fernando Alonso quittera (définitivement ?) la Formule 1 à la fin de la saison 2018, et qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas,  le double champion du monde aura tout de même marqué les esprits au cours de ses 17 années passées en catégorie reine du sport automobile.

Toto Wolff admet que la situation est compliquée avec Esteban Ocon

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, et qui gère la carrière du pilote français Esteban Ocon, admet que la situation est devenue compliquée pour Ocon depuis que Renault a signé Daniel Ricciardo pour la prochaine saison de F1.

Le récent rachat de l’équipe Force India par le consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll a laissé planer le doute sur l’avenir d’Esteban Ocon, qui devrait en toute logique perdre son baquet l’an prochain au profit du fils de Lawrence Stroll, le Canadien Lance Stroll.

Ocon, qui est sous contrat Mercedes, est toujours à la recherche d’une équipe qui pourrait l’embaucher, mais son appartenance au groupe Mercedes ne joue absolument pas en la faveur du pilote français.

« Pour les pilotes, la situation est vraiment compliquée. » déclare Wolff le week-end dernier au GP d’Italie. « Avec Esteban, il semblait que nous avions un accord avec Renault, mais en 48 heures les choses ont changé. »

« Tout à coup, les accords n’étaient plus des accords. Mais je peux comprendre la raison pour laquelle Renault a décidé de signer Ricciardo. »

« Esteban ne trouve pas la solution idéale, et il serait vraiment dommage qu’un problème de synchronisation ou de communication non transparente soit la raison pour laquelle un tel pilote ne trouve pas de baquet pour la prochaine saison. »

« Mais mon point de vue sur lui sur du long terme reste positif, il a une grande personnalité, et il finira par être dans une voiture capable de gagner des courses et même des championnats. »

La dernière solution pour le Français semble être le baquet que Lance Stroll va libérer chez Williams, mais l’équipe britannique est à la dérive depuis cette année, ce qui serait un sérieux retour en arrière pour Estaban Ocon.

Mercedes dévoile son premier modèle 100% électrique : Le EQC

C’est un véritable événement sur le marché des voitures électriques, puisque Mercedes vient de présenter ce mardi 4 septembre son tout premier véhicule 100% électrique : Le Mercedes EQC.

Ce SUV 100% électrique fait partie de la gamme de modèle électrique de la marque à l’étoile baptisée EQ Power. L’EQC a été dévoilé ce mardi depuis Stockholm et sera présenté au public lors du prochain mondial de l’auto à Paris du 4 au 14 octobre.

Long de 4,76 mètres, le EQC se rapproche du gabarit d’un Mercedes GLC, mais le nouveau modèle de la marque présente des touches de bleu, ainsi qu’un masque noir inédit entourant la calandre et les optiques à l’avant du véhicule.

450 kilomètres d’autonomie

A l’arrière, des feux très fins s’étendent sur toute la largeur, ce qui semble devenir la norme désormais sur bon nombre de modèles.

Ce SUV reçoit un moteur électrique sur chaque essieu pour une puissance cumulée de 408 chevaux et un couple annoncé par le constructeur de 765 Nm. A l’avant, le premier bloc assure une efficacité optimale en conduite douce, tandis que le second bloc monté sur l’essieu arrière ajoute du dynamisme en cas de besoin.

La batterie Lithium-ion de 80 KwH permettrait quant à elle une autonomie de plus de 450 kilomètres selon le constructeur [norme d’homologation NEDC]

Commercialisé au deuxième semestre 2019

Après la présentation officielle au mondial de Paris au mois d’octobre, le Mercedes EQC sera commercialisé en milieu d’année 2019 pour un tarif débutant à 85 000 euros, ce qui place le EQC comme un réel rival de la Tesla, ainsi que le Jaguar I-Pace ou encore les futures Audi e-Tron et BMW iX3.

Zak Brown suggère à Toro Rosso de signer Stoffel Vandoorne en 2019

Le PDG de McLaren, Zak Brown, suggère à l’équipe Toro Rosso de choisir Stoffel Vandoorne comme pilote titulaire l’an prochain, alors que le Belge a été remercié par McLaren ce lundi et quittera officiellement l’équipe à la fin de la saison.

Vandoorne a connu des difficultés au cours de ces deux dernières années aux côtés de l’expérimenté Fernando Alonso, le Belge n’ayant jamais réussi à réellement surclasser son coéquipier au volant de sa McLaren.

Ce lundi, il a été annoncé que Lando Norris remplacerait Stoffel Vandoorne chez McLaren en 2019, mais Zak Brown estime que la situation compliquée au sein de son équipe ces trois dernières années n’a pas aidé Vandoorne et demande donc à Toro Rosso de considérer le fait que le Belge n’a pas de baquet en 2019.

« Je pense vraiment qu’il est un pilote de gros calibre, et si j’étais à la place de Toro Rosso – qui semble avoir deux baquets disponibles pour 2019 – je mettrais Stoffel sur le coup. » déclare Brown.

« Je pense que nous avons eu une très mauvaise voiture de course pendant deux ans, et quelqu’un comme Fernando peut s’adapter plus rapidement, il a tellement d’expérience. »

« Stoffel était très proche de Fernando, beaucoup plus proche que d’autres coéquipiers, comme l’a déjà dit Fernando. »

« Stoffel est un pilote de course exceptionnel, mais en fin de compte, nous regardons vers l’avenir et nous pensons que Lando Norris est une future star. »

« Je pense que dans un environnement différent, et avec une meilleure voiture de course, Stoffel peut exceller davantage. Si je regarde ses premières courses, à Bahreïn il a été impressionnant, mais en 2017, il se rendait sur la piste mais perdait des séances d’entrainement [à cause des pannes à répétition du moteur Honda]. Donc, je ne suis pas sûr qu’il ait vraiment eu sa chance. »

Stratégie pneus totalement différente entre Ferrari et Mercedes à Singapour

Pirelli vient de dévoiler la sélection de pneus de chaque pilote pour la prochaine manche de la saison qui se déroulera à Singapour sur le tracé de Marina Bay.

Le Grand Prix de Singapour accueillera la quinzième manche de la saison 2018 du 14 au 16 septembre et les pilotes évolueront dans des conditions difficiles entre chaleur, humidité et éclairage artificiel, la course se déroulant la nuit à Singapour.

Notons que les pilote Ferrari ont opté pour un choix de pneus agressif avec pas moins de neuf trains de gommes Hyper-Tendres pour le Grand Prix de Singapour.

Les pilotes Mercedes ont quant à eux choisi une stratégie plus conservatrice avec « seulement » six trains de pneus Hyper-Tendres chacun, préférant opter pour trois trains de pneus Tendres contre un seul pour les pilotes Ferrari.

McLaren présente au Paul Ricard durant deux jours avec Pirelli

Conformément à la réglementation en F1, Pirelli va poursuivre son travail de développement sur les gommes 2019 à partir de ce mercredi lors de deux journées de tests sur le circuit Paul Ricard en France.

Le manufacturier unique de la Formule 1 testera ses gommes pluie sur une piste arrosée artificiellement et bénéficiera de l’aide de l’équipe McLaren durant ces deux journées de travail.

L’équipe britannique met à disposition de Pirelli une monoplace qui sera pilotée par le futur pilote titulaire, le jeune Lando Norris, ce qui lui permettra au passage de prendre encore plus d’expérience au volant d’une Formule 1 avant ses grands débuts en Grand Prix l’an prochain.

Notez que les prochains tests Pirelli auront lieu également sur le circuit Paul Ricard les 20 et 21 septembre 2018, ce sera l’occasion pour la firme milanaise de tester ses gommes pour temps sec avec Ferrari et Mercedes.

Les tests suivants auront lieu au Japon sur le circuit de Suzuka (9 et 10 octobre avec Renault – slick) et le 30 octobre à Mexico (slick avec Sauber).

Ces tests de pneumatiques n’auront pas lieu à Interlagos ( Brésil) cette année pour des raisons sécuritaires après le braquage à main armée auprès du personnel Pirelli l’an dernier lors du Grand Prix du Brésil.

Lando Norris roulera durant quatre ou cinq séances d’essais libres avant 2019

McLaren a confirmé ce mardi que le jeune Lando Norris sera au volant de la MCL33 lors de plusieurs séances d’essais libres d’ici la fin de la saison 2018.

L’équipe britannique a confirmé Lando Norris pour la saison 2019 en remplacement de Stoffel Vandoorne et souhaite désormais faire rouler le jeune pilote durant des séances d’essais libres sur différents circuits du calendrier avant qu’il ne débute son job à temps plein pour l’équipe l’an prochain.

Mais le patron de McLaren ne veut plus que Norris soit obligé de courir d’une séance d’essais libres en F1 à une séance de roulage en Formule 2, comme ce fut le cas à Spa il y a dix jours.

« Nous allons le placer au volant de la MCL33 dans quatre ou cinq séances d’essais libres supplémentaires. » a confirmé Zak Brown, le PDG de McLaren.

« Je pense que nous allons essayer de ne pas le faire rouler lorsqu’il a une course de F2, car le fait de sauter d’une séance d’essais libres en F1 pour rejoindre la F2 ne lui a pas rendu service au cours des deux dernières courses. »

« Les essais libres qu’il a fait pour nous étaient vraiment bons, et il m’a fait remarquer qu’il se sentait plus à l’aise dans une F1 désormais que dans une F2 ».

« Nous aimerions juste le voir gagner le championnat de Formule 2, car il a encore une chance de le faire. Mais il va devoir pousser. »

Lando Norris débutera sa carrière de pilote de Formule 1 en 2019, il fera équipe avec le pilote espagnol Carlos Sainz.

Pat Fry de retour chez McLaren..en attendant James Key

C’est désormais officiel depuis ce lundi, Lando Norris remplacera Stoffel Vandoorne chez McLaren en 2019 et fera équipe avec l’Espagnol Carlos Sainz.

McLaren a décidé de tout changer pour 2019, alors que l’équipe sera encore dans une phase de reconstruction l’an prochain après les départs successifs de Tim Goss [directeur technique],  l’aérodynamicien Matt Morris, le directeur sportif Eric Boullier et à la fin de la saison, Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne.

En 2019, McLaren sera une équipe toute neuve et essaiera de repartir sur de bonnes bases, d’autant que d’autres nouvelles têtes sont encore attendues au sein de la structure basée à Woking, comme Pat Fry, qui vient d’être embauché par l’équipe britannique au poste de directeur de l’ingénierie, comme l’a confirmé il y a quelques heures le PDG de McLaren, Zak Brown.

Pat Fry va aider McLaren a se préparer pour la saison 2019, où l’écurie deviendra la seule équipe cliente de Renault en termes de motorisation. Mais l’arrivée immédiate de Pat Fry chez McLaren n’est qu’une solution provisoire, puisque l’équipe britannique attend le directeur technique de Toro Rosso, James Key, mais qui ne sera pas disponible avant l’an prochain.

En attendant, c’est bien Pat Fry qui dirigera le groupe d’ingénieurs chargés de développer la MCL34 pour la prochaine saison de Formule 1.

Fry dispose d’une grande expérience en Formule 1, ayant déjà travaillé chez Benetton avant de rejoindre une première fois l’équipe McLaren de 1993 à 2010. Il a également été directeur technique adjoint chez Ferrari de 2010 à 2014.

Esteban Ocon ne devrait pas aller chez Toro Rosso en 2019

Alors que l’on pensait que l’équipe Toro Rosso se retrouverait dans une situation délicate l’an prochain pour trouver le remplaçant de Pierre Gasly, qui partira chez Red Bull, Helmut Marko révèle que l’équipe de Faenza possède une liste de dix candidats potentiels pour 2019.

Depuis plusieurs semaines, plusieurs noms circulent dans le paddock pour remplacer le Français Pierre Gasly l’an prochain chez Toro Rosso, parmi lesquels figurent, Daniil Kvyat, Jean-Eric Vergne ou encore Esteban Ocon.

Esteban Ocon justement, Helmut Marko semble ne pas l’inclure sur cette fameuse liste des candidats potentiels en raison de ses liens étroits avec le constructeur allemand Mercedes.

Rappelons que la carrière d’Esteban Ocon est gérée par Toto Wolff, qui n’est autre que le directeur exécutif de l’équipe Mercedes en Formule 1.

« Pour 2019 chez Toro Rosso, nous n’avons pas de short-list, mais plutôt une longue liste. » déclare Helmut Marko à Speedweek.

« Nous avons une liste de dix noms. Mais je peux déjà vous dire que ce ne sera probablement pas un pilote lié à Mercedes, quoi que tout est possible en F1. »

L’avenir d’Esteban Ocon en Formule 1 reste toujours un point d’interrogation à l’heure actuelle, alors que le Français sera remplacé par Lance Stroll l’an prochain chez Force India, et certainement même avant la fin de la saison 2018.

L’ultime solution pour le pilote français semble être l’équipe Williams, qui est la seule motorisée par Mercedes avec Force India, mais Ocon perdrait gros au change en raison du manque de compétitivité de l’équipe britannique cette année, qui occupe d’ailleurs la dernière place du classement des constructeurs avec seulement cinq points marqués depuis le début de la saison.

Marko : « Si travailler avec Honda ne fonctionne pas, Red Bull quittera la F1 »

Helmut Marko affirme que Red Bull pourrait quitter la Formule 1 dans le cas où son association avec Honda ne fonctionnait pas comme prévue l’an prochain.

A partir de 2019, Red Bull sera motorisée par le motoriste japonais Honda, et bien qu’il reste encore quelques mois avant que cette nouvelle alliance débute, Helmut Marko prévient déjà son futur partenaire moteur.

Si le moteur Honda n’offre pas les performances attendues, Red Bull pourrait ne pas vivre le prochain changement de réglementation prévu en 2021 selon un Helmut Marko un brin provocateur à l’égard de Renault, qu’il a copieusement critiqué durant quelques années.

« Nous sommes heureux d’avoir un partenaire comme Honda pour les prochaines années, toutefois, si ce travail en commun avec Honda ne fonctionne pas comme prévu, Red Bull quittera la Formule 1. » prévient Helmut Marko dans des propos relayés par le journal allemand SpeedWeek.

« L’association de Toro Rosso avec Honda se passe très bien jusqu’à présent, et nous poursuivrons la progression avec Red Bull en 2019. L’année prochaine, nous devancerons Renault. »

« Après la catastrophe de McLaren [avec qui Honda est resté trois années], Honda était sur le point de quitter la Formule 1 à la fin de la saison 2017. Nous avons eu des négociations longues et intenses pour qu’ils acceptent de repartir de zéro avec nous. »

Hué, sifflé et critiqué en Italie, la motivation d’Hamilton a été décuplée à Monza

Lewis Hamilton n’a pas reçu un accueil chaleureux le week-end dernier à Monza sur les terres de Ferrari, et a même été hué lorsqu’il est monté sur le podium après sa victoire.

Le pilote Mercedes admet qu’il ne comprend pas un tel comportement de la part des fans, même s’il est bien conscient que 99% du public présent à Monza était là pour soutenir l’équipe Ferrari et personne d’autre.

Interrogé en conférence de presse d’après course sur le comportement de certains fans, Lewis Hamilton s’est abstenu de critiquer les tifosi, mais le quadruple champion du monde s’être servi de cette hostilité pour décupler sa motivation.

« Je pense que c’est acceptable, on voit cela dans de nombreux sports. Mais pour être honnête, je ne comprends pas. » déclare Hamilton.

« Je suis allé voir des matchs de football, des matchs de basketball, des matchs de la NFL ou encore des matchs de rugby, mais je n’ai jamais hué une équipe adverse, même si elle était contre mon équipe. Aucun de mes amis non plus ne l’a jamais fait, donc, je ne comprends pas. »

« Dans le monde dans lequel on évolue, il est très facile de vous atteindre avec toute cette négativité, cela peut avoir un impact sur votre vie et vous faire réfléchir à toutes ces choses. »

« Mais il est également très facile de l’exploiter [la négativité] et de l’utiliser. Cela m’a énormément motivé, je m’en réjouis, et s’ils veulent continuer à le faire, alors ça ne fera que me renforcer. »