Daniel Ricciardo : « A Budapest je n’avais toujours pas pris ma décision »

Daniel Ricciardo a expliqué que sa décision de quitter Red Bull Racing pour rejoindre Renault l’an prochain en Formule 1 a été prise au tout dernier moment avant la pause estivale.

Le pilote australien a choqué la planète F1 au mois d’août lorsqu’il a annoncé qu’il quitterait Red Bull à la fin de la saison 2018 pour rejoindre l’équipe du constructeur français, avec qui il a signé un contrat de deux saisons.

Helmut Marko, le conseiller motorsport chez Red Bull, a déclaré cette semaine ne pas avoir compris la décision de Ricciardo, alors qu’il pensait que l’Australien signerait un nouveau contrat avec Red Bull le mardi pendant les essais privés à Budapest avant la trêve  estivale.

Mais Daniel Ricciardo révèle qu’il a pris sa décision de rejoindre Renault au tout dernier moment : « Ce n’est pas quelque chose que je savais depuis des semaines ou bien des mois, et je l’ai vraiment décidé juste avant la pause. » déclare Ricciardo.

« Renault a fait partie de mes réflexions pendant un certain temps, cette idée n’est pas sortie de nulle part au cours de la dernière heure. »

« J’étais vraiment déchiré pour savoir ce qu’il fallait faire, et ce processus a pris un certain temps. Pendant le week-end de course à Budapest, je ne savais toujours pas où aller. Ce n’était pas facile, il y avait beaucoup de facteurs et de variables dans ma tête. »

Lance Stroll chez Force India dés le Grand Prix d’Italie ?

La situation semble de plus en plus compliquée pour Esteban Ocon et il semblerait que le pilote français puisse perdre très gros cette année durant le marché des transferts en perdant son baquet de titulaire chez Force India afin de céder sa place à Lance Stroll.

Ce scénario terrible pour le Français a malheureusement de grandes chances de devenir réalité, et même un peu plus tôt que prévu si l’on en croit les rumeurs, qui suggèrent depuis ce jeudi matin que Lance Stroll pourrait remplacer Esteban Ocon chez Force India dés le Grand Prix d’Italie la semaine prochaine.

Interrogé sur le sujet ce jeudi à Spa, Lance Stroll assure qu’il ne connait pas les plans de son père [qui dirige le consortium canadien ayant racheté Force India la semaine dernière].

« Si mon père est gentil, je serai chez Force India l’an prochain. » déclare ironiquement le pilote canadien en conférence de presse à Spa ce jeudi.

« Pour le moment je suis chez Williams, et je ne suis absolument pas certain de ce que je ferai l’an prochain. Donc, nous verrons bien ce que mon père décide de faire avec moi. »

De son côté, Esteban Ocon admet ne pas savoir ce qu’il va se passer pour lui dans un futur plus ou moins proche, mais le Français assure qu’il a pleinement confiance en ses managers de chez Mercedes, qui gèrent sa carrière pour lui.

« Mes managers travaillent dur pour mon avenir, je ne suis donc pas inquiet, même si je ne sais toujours pas ce qui va se passer. » déclare Ocon ce jeudi à Spa.

« Aller chez McLaren ? Si c’est une possibilité pour moi, pourquoi pas ? Mais je n’en ai pas encore parlé avec Vijay Mallya. »

Le Français pourrait en effet trouver refuge chez McLaren à la place de Stoffel Vandoorne, ce qui laisserait le Belge sur la touche avant même la fin de la saison.

Le départ de Lance Stroll de chez Williams permettrait quant à lui la titularisation de Robert Kubica, l’actuel pilote de développement de l’équipe britannique.

Réponse à Monza la semaine prochaine…

Bob Fernley remercié par les nouveaux propriétaires de Force India

Bob Fernley, qui était le team principal de l’équipe Force India depuis 2008, a été gentiment remercié par les nouveaux propriétaires de l’écurie : Le consortium d’investisseurs canadiens dirigé par Lawrence Stroll, le père du pilote Williams.

C’est le responsable des opérations, Otmar Szafnauer, qui reprend les responsabilités de Fernley au sein de l’équipe à partir du Grand Prix de Belgique.

Bob Fernley était un proche de Vijay Mallya, il le remplaçait d’ailleurs durant les week-ends de Grand Prix en raison de l’interdiction pour Mallya de quitter le territoire britannique depuis plusieurs années maintenant.

On ne sait pas en revanche si Otmar Szafnauer remplace Bob Fernley uniquement pour quelques courses le temps que les nouveaux propriétaires trouvent un nouveau team principal ou bien si l’Américain occupera ce poste pour de longues années.

La situation se complique pour Ocon : « Je ne sais pas ce qui va se passer »

Si la continuité de Sergio Perez chez Force India est désormais certaine [le pilote mexicain nous l’a encore confirmé ce jeudi à Spa], l’avenir de son coéquipier Esteban Ocon l’est un peu moins.

Le pilote français se retrouve dans une situation compliquée désormais, puisque Lawrence Stroll, le père du pilote Williams et qui dirige le consortium ayant racheté Force India, veut placer son fils chez Force India aux côtés de Sergio Perez assez rapidement, ce qui veut dire qu’Esteban Ocon n’a pas d’autre choix que de partir.

Interrogé ce jeudi à Spa lors d’une conférence de presse au cours de laquelle les deux pilotes Force India étaient présents, Esteban Ocon assure qu’il n’est pas inquiet pour son avenir en F1 et fait confiance à ses managers.

« Mes managers travaillent dur pour mon avenir, je ne suis donc pas inquiet, même si je ne sais toujours pas ce qui va se passer. » déclare Ocon. « Je peux seulement vous dire que je vais donner le meilleur de moi-même sur la piste. »

Depuis quelques jours, les rumeurs suggèrent que le pilote français pourrait trouver refuge chez Mclaren l’an prochain à la place de Stoffel Vandoorne. Ocon n’y verrait aucun inconvénient.

« Aller chez McLaren ? Si c’est une possibilité pour moi, pourquoi pas ? Mais je n’en ai pas encore parlé avec Vijay Mallya. »

Valtteri Bottas et Nico Hulkenberg devraient partir depuis le fond de la grille à Spa

Nico Hulkenberg et Valtteri Bottas vont très certainement devoir s’élancer depuis le fond de la grille ce week-end au Grand Prix de Belgique en raison de changements de composants sur leurs monoplaces.

Nico Hulkenberg devrait bénéficier de plusieurs composants neufs sur son unité de puissance ce week-end : Le turbocompresseur, le MGU-H, le MGU-K, un boitier électronique et la batterie selon nos dernières informations.

Tous ces changements obligeraient le pilote allemand à prendre le départ de la course depuis le fond de la grille, et ce, quelle que soit son résultat en qualifications samedi.

Pour le pilote Mercedes Valtteri Bottas, le constructeur allemand devrait introduire la troisième spécification de son moteur ce week-end à Spa, ce qui voudrait dire que le Finlandais pourrait recevoir une unité de puissance neuve.

Mais Valtteri Bottas a déjà atteint la limite en terme de quota, ce qui se traduira automatiquement par une pénalité sur la grille de départ ce dimanche. Il s’agira pour le pilote Mercedes d’une pénalité tactique, puisque Spa est le circuit qui offre le plus de possibilités de dépassements aux pilotes, ce qui devrait profiter à Bottas dans sa remontée depuis le fond de grille.

Bien évidemment, ces informations ne sont pas encore officielles et il faudra donc attendre une annonce de la part de la FIA.

La FIA installe des capteurs en haut du raidillon pour faire respecter les limites de la piste

La FIA a décidé de rajouter des capteurs supplémentaires en haut du raidillon sur le circuit de Spa Francorchamps afin d’obliger les pilotes à respecter les limites de la piste ce week-end au Grand Prix de Belgique.

L’instance dirigeante va veiller tout au long du week-end à ce que les limites de la piste soient respectées à cet endroit précis du tracé belge, et les pilotes qui seront pris en flagrant délit verront leur temps tout simplement annulé en qualifications et en essais libres, tandis que des pénalités pourraient tomber en course si la FIA constate une infraction.

Ce n’est pas la première fois que la FIA installe ce genre de capteur sur le circuit de Spa Francorchamps, puisque déjà l’année dernière, un tel système a été mis en place au même endroit en plus d’une bordure pour inciter les pilotes à respecter les limites de la piste.

Avec la nouvelle génération de monoplaces, qui ont plus d’appui cette année, la FIA estime que les pilotes vont essayer de passer encore plus vite dans le raidillon par rapport aux années précédentes, ce qui pourrait les faire sortir un peu large en haut de la « bosse » et ainsi leur permettre de grappiller quelques millièmes.

Pirelli dévoile sa sélection de pneus pour le GP d’Abou Dhabi

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé sa sélection de pneumatiques pour la dernière course de la saison qui se déroulera à Abou Dhabi le 25 novembre 2018.

Sans réelle surprise, les pneus les plus tendres de la gamme Pirelli seront disponibles sur le tracé de Yas Marina, Pirelli ayant décidé de mettre à disposition des pilotes les gommes Super-Tendres, Ultra-Tendres et Hyper-Tendres pour la dernière manche de la saison.

Chaque pilote va devoir sauvegarder un train du pneu le plus tendre des trois composés désignés pour la Q3. Ce train de pneus devra ensuite être rendu pour tous les pilotes qui se qualifieront dans le top dix en phase finale de qualifications, mais les autres pilotes pourront le garder pour la course.

Chaque pilote doit avoir ces deux trains de pneus disponibles pour la course. Les équipes sont libres de choisir les 10 trains restants, ce qui fait 13 trains au total pour le week-end.

Renault estime que son avantage sur Haas peut disparaître « en une seule course »

Actuellement quatrième au classement des constructeurs devant l’équipe Haas, Renault admet avoir confiance quant au potentiel de la RS18 et à son rythme de développement, mais Nick Chester prévient : « Renault peut tout perdre en une seule course ».

Cette année, ce n’est pas seulement la lutte pour le titre qui attire l’attention, la lutte pour le quatrième rang du classement des constructeurs étant tout aussi excitante. Et tandis qu’une équipe Renault en pleine forme entame la seconde moitié de la saison en tête de cette bataille, le directeur technique châssis, Nick Chester, a mis en garde sur le fait qu’une autre course sans point comme en Autriche pourrait clairement faire basculer Renault.

Au Grand Prix d’Autriche, Renault n’a pas été capable de marquer le moindre point, tandis que Haas, son plus proche rival, a signé un doublé historique dans les points.

L’équipe anglo-française a su rebondir sur les trois courses suivantes, et est partie en vacances avec 16 points d’avance sur Haas. Mais avec Force India, qui n’a que sept points de retard sur l’équipe américaine, Renault se sent sous pression et ne peut plus se permettre la moindre erreur jusqu’à la fin de l’année.

« Nous nous sentons plus frais après les vacances d’été, tout le monde a connu une première moitié de saison difficile, alors tout le monde se sent mieux après la pause. » explique Nick Chester.

« Nous sommes dans une bataille très serrée au milieu de peloton. Nous devons encore améliorer nos performances jusqu’à la fin de l’année, mais notre objectif est de conserver la quatrième place. »

« Nous sommes poussés très fort et nous avons beaucoup de travail à faire. Nous pouvons le faire, nous avons un écart de 16 points, mais une seule course peut tout effacer, comme nous l’avons vu en Autriche. »

Chester a également révélé que Renault poursuivait ses efforts pour améliorer son rythme de course – un domaine qu’il a souligné comme étant une faiblesse cette saison – avant le Grand Prix de Belgique ce week-end.

« Nous avons deux bons pilotes, nous fonctionnons bien et, mais notre rythme n’est pas exactement là où nous voulons être en ce moment, nous travaillons dur pour l’améliorer. »

« Le but est de sur-classer nos rivaux car cela facilite les choses, mais si nous ne le faisons pas nous ne serons pas assez proches. L’objectif est de trouver un rythme de voiture brut, et nous devrons travailler tant que nous ne sommes pas convaincus de devancer nos rivaux. »

L’identité du remplaçant de Pierre Gasly sera connue après le GP d’Italie

Franz Tost, le directeur de l’écurie Toro Rosso, a confirmé que l’identité du pilote qui remplacera Pierre Gasly l’an prochain chez Toro Rosso sera révélée après le Grand Prix d’Italie qui se disputera dans la foulée du GP de Belgique.

Pierre Gasly a été confirmé chez Red Bull Racing à partir de 2019, ce qui laissera un baquet de disponible au sein de la petite équipe des Bulls dés l’an prochain.

« Il le mérite [d’aller chez Red Bull Racing en 2019] parce que son rythme de développement est jusqu’à présent inégalé. » déclare Tost à Speedweek.

« Il a montré son esprit de combattant et a obtenu de bons résultats lors de sa première année en Formule 1. Maintenant, tout est possible [concernant son remplaçant chez Toro Rosso], mais nous ne prendrons une décision qu’après Monza. »

Il est impossible de dire si Brendon Hartley sera toujours en Formule 1 l’an prochain, mais les rumeurs du paddock à Spa cette semaine suggèrent que Sebastien Buemi et Jean-Eric Vergne pourraient être deux candidats sérieux, même si cette piste nous semble peu plausible.

Les deux hommes ont déjà roulé en Formule 1 pour Toro Rosso, mais sont désormais occupés dans différents championnats, comme la Formule E et le WEC.

Renault s’attend à ce que Hulkenberg écope d’une pénalité

Renault s’attend à ce que Nico Hulkenberg écope d’une pénalité de grille d’ici la fin de la saison, après le problème technique rencontré sur la batterie de sa RS18 en Hongrie avant la pause.

Le pilote allemand a dû stopper sa monoplace sur le bas côté de la piste lors des essais libres du vendredi au Grand Prix de Hongrie en raison d’une défaillance sur la batterie de la RS18. Renault a alors décidé de remplacer l’élément par un composant déjà utilisé en début d’année.

Mais Nick Chester, le directeur technique de l’équipe, estime que Nico Hulkenberg ne pourra pas terminer la saison avec ce vieux composant et s’attend donc à une pénalité pour son pilote.

« Je pense que la plupart des gens savent que nous allons probablement devoir écoper d’une pénalité à un moment ou un autre. » déclare Chester.

Si Renault venait à monter un nouvel élément neuf sur la voiture de Nico Hulkenberg, le pilote allemand en serait à son troisième, soit un de plus que ce prévoit la réglementation.

Reste à savoir sur quel circuit Renault décidera de pénaliser son pilote, alors qu’il ne reste que neuf courses avant la fin de la saison.

Un imbroglio juridique pourrait empêcher Force India à participer au GP de Belgique

A moins de 48 heures du début du week-end à Spa Francorchamps pour le Grand Prix de Belgique, la participation de l’équipe Force India n’est toujours pas garantie.

Un imbroglio juridique a émergé à la suite du processus de rachat de l’équipe, dont la société mère, Force India Limited,

Les administrateurs temporaires du groupe basé à Silverstone, FRP Advisory, ont accepté une offre d’un consortium d’investisseurs dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll, le père du pilote Williams, Lance Stroll.

Cependant, pour une prise de contrôle correcte de Force India Limited, la société britannique qui détient le titre de champion du monde en F1, cela nécessite le consentement de 13 banques créancières indiennes liées aux difficultés financières de ses anciens propriétaires, Vijay Mallya et Subrata Roy.

Selon les dernières rumeurs du paddock, il s’avère que ces consentements n’ont pas été donnés à temps et que la vente de Force India a donc été réalisée sur la base d’un transfert d’actifs à une nouvelle entité plutôt que sur la base d’une cession pure et simple de la société mère.

La nouvelle entité qui en résulte, détenue par le consortium Stroll, ne détient pas une participation adéquate au championnat du Monde F1 et ne serait donc pas éligible pour participer au GP de Belgique, alors qu’elle ne serait pas non plus éligible pour obtenir les revenus des équipes, le consentement unanime de toutes les équipes de Formule 1 étant obligatoire.

Inutile de dire que les équipes juridiques impliquées avec toutes les parties, y compris la FIA, sont actuellement au travail pour trouver une solution qui garantirait la participation de Force India au Grand Prix de Belgique ce week-end, l’instance dirigeante devrait d’ailleurs faire une annonce dans les prochaines heures à ce sujet.

Sergio Perez : « Il y a deux catégories en Formule 1 »

Sergio Perez rejoint en quelque sorte les propos tenus par Fernando Alonso ces derniers jours, qui déclarait que le manque de spectacle et la prévisibilité des courses avaient pesé lourd dans sa prise de décision de quitter la Formule 1 à la fin de l’année.

Perez est du même avis que le double champion du monde, mais met l’accent sur l’énorme différence entre les budgets des principales équipes de la catégorie reine du sport automobile.

Alors que Mercedes, Ferrari ou Red Bull se situent entre 350 millions et 450 millions de dollars par an, des équipes plus modestes comme Force India, Williams ou Sauber doivent se contenter d’un budget d’environ 100 millions, ce qui rend encore plus difficile le maintien d’un bon niveau à chaque changement de réglementation.

« C’est très compliqué, la différence de budget qu’il y a actuellement avec la nouvelle génération de voitures est énorme. » déclare le pilote mexicain à Motorsport. « Vous ne pouvez pas vous battre. Au cours des quatre ou cinq dernières années, il y a eu deux catégories en Formule 1. »

« Je n’ai jamais entendu auparavant des pilotes dire ‘J’ai gagné la course » alors qu’ils étaient les meilleurs du reste. Cela ne devrait pas être comme ça, cela nuit beaucoup à la concurrence. »

« J’espère qu’en 2021 il y aura cinq équipes capables de se disputer la victoire, au bénéfice du sport. Ce serait un rêve devenu réalité, en tant qu’amateur j’aimerais que cela se produise. »

Liberty Media espère pouvoir fixer un budget limité aux alentours des 150 millions de dollars à l’avenir, en plus d’une réglementation moteur visant à réduire les coûts, mais veut aussi faire en sorte que la redistribution des gains soit plus équitable entre chaque équipe.

Pierre Gasly : « En tant qu’athlète, on doit vivre avec la pression et savoir la gérer »

Pierre Gasly ne cache pas sa joie de rejoindre l’équipe Red Bull Racing à partir de 2019, même si le pilote français sait très bien que piloter pour une écurie de pointe rajoute une pression supplémentaire.

La pression justement, Pierre Gasly assure qu’elle est présente depuis ses débuts en karting à l’âge de six ans et n’a cessé de vivre avec, ne sachant jamais s’il obtiendrait un volant d’une saison à l’autre.

« La pression est présente depuis que j’ai commencé le kart à l’âge de six ans. D’une saison à l’autre, je ne savais jamais si j’allais continuer, j’ai donc toujours eu cette pression du résultat. En tant qu’athlète, on doit vivre avec et savoir la gérer, pour moi ça ne changera pas. » déclare Pierre Gasly dans un entretien exclusif pour France Info.

« Je suis un compétiteur, il n’y a que la gagne qui m’intéresse et qui m’excite. C’est un grand pas en avant dans ma carrière et par rapport aux ambitions que j’ai d’être champion du monde, on s’en rapproche et je vais continuer de travailler et on verra la saison prochaine où on se situe par rapport aux autres. »

« Je fais partie de la famille Red Bull. Ils ont fait un choix entre Carlos Sainz et moi, ils m’ont appelé la semaine dernière pour annoncer qu’ils avaient décidé de me prendre et que j’étais le choix qu’ils préféraient pour la saison prochaine, c’est vraiment super pour moi, pour ma carrière et par rapport aux ambitions que j’ai. »

Jenson Button met en garde Sainz : « Il va falloir être patient chez McLaren »

Jenson Button, le champion du monde 2009 et ex-pilote McLaren, estime que Carlos Sainz – qui a signé avec l’écurie britannique à partir de 2019 – va devoir être patient s’il souhaite obtenir de grands résultats avec sa nouvelle équipe.

Button, qui connait très bien la formation basée à Woking pour y avoir été titulaire entre 2010 et 2016, se veut plutôt sceptique quant au choix de carrière du pilote espagnol, notamment parce qu’il doute que la McLaren soit compétitive dés l’an prochain.

« Il courait pour Renault qui est une équipe d’usine et qui est très performante cette année. Il va maintenant rejoindre McLaren, est-ce la bonne décision ? Je ne sais pas, il n’avait clairement pas l’option de courir avec Renault l’an prochain avec l’arrivée de Daniel [Ricciardo], donc j’imagine que la bonne décision. » déclare Jenson Button.

« Mais je ne pense pas que la compétitivité de la voiture soit révolutionnée d’ici l’an prochain, ça va être difficile parce qu’ils ont perdu beaucoup de terrain. »

« Mais c’est une grande équipe qui a remporté de nombreux championnats du monde, donc ils trouveront le moyen de remonter. Mais cela va prendre un peu de temps je pense. »

« Il va falloir que Sainz comprenne, et j’imagine que cela va prendre quelques années, lors desquelles il va devoir travailler dur, se montrer et faire entendre son opinion dans le seul but de faire progresser la voiture. »

« Fernando [Alonso] a pris sa retraite et il sait ce qu’il fait. Il arrive à tirer le meilleur de la voiture plus ou moins tous les week-ends, et cela va forcément être difficile de lui succéder. Mais bon, ils n’auraient pas choisi Sainz s’ils ne pensaient pas qu’il en valait la peine. »

Romain Grosjean « pas trop mécontent » de sa carrière jusqu’à présent

Alors que son avenir au sein de l’équipe Haas n’est toujours garanti, Romain Grosjean aimerait continuer aussi longtemps que possible en Formule 1.

Le pilote français a débuté sa carrière avec Renault au Grand Prix d’Europe en 2009 avant d’être remplacé par le Russe Vitaly Petrov l’année suivante faute de bons résultats.

Grosjean devient ensuite champion en GP2 series avec l’écurie DAMS et débutera réellement sa carrière en Formule 1 en 2012 lorsqu’il rejoint l’écurie Lotus, qui lui permet de monter à trois reprises sur le podium et de mener un Grand Prix malgré un manque de régularité et de multiples incidents de courses, dont un accident [Spa 2012] pour lequel il écope, de la part des commissaires de course, d’une suspension d’une course.

En 2018, Romain Grosjean est désormais considéré comme un pilote d’expérience, mais le Français a commis plusieurs fautes en début de saison qui compromettent peut-être ses chances de rester chez Haas l’an prochain.

Interrogé pour savoir s’il regrettait certaines de ses erreurs commises dans sa carrière, le Français admet que certaines choses auraient pu être différentes.

« Il y a des choses qui auraient pu être différentes. » déclare le pilote Haas. « Je pense que j’aurais pu forcer la chance quelques fois. »

« Mais je ne suis pas trop mécontent de ma carrière jusqu’à présent, et je crois toujours que je peux être en Formule 1 pendant un certain temps. Je ne me sens pas vieux. »

« Qui sait ce qui se passera en 2021 ? Personne ne veut signer un contrat au-delà de 2020, nous devons d’abord voir ce que va devenir la Formule 1 et s’il y aura des changements. »

« En ce moment, j’ai l’impression d’être dans une bonne équipe, nous sommes très fiers de ce que nous faisons depuis deux ans et demi. Je pense que nous avons encore du travail à faire ensemble. »

Red Bull va pouvoir bénéficier de l’expérience de Gasly avec Honda dés 2019

Pierre Gasly a été titularisé chez Red Bull l’an prochain et le Français apportera dans ses valises une année d’expérience avec le moteur Honda, ce qui sera un sacré coup de pouce pour l’équipe Red Bull, qui sera motorisée par la firme japonaise dés 2019.

Gasly connait désormais les points forts et faiblesses de Honda après plusieurs milliers de kilomètres effectués depuis le début de l’année – essais hivernaux compris – et le pilote français se sent prêt à affronter ce nouveau défi.

« L’année prochaine, Honda débutera avec Red Bull, tout comme moi. » déclare Pierre Gasly.  « C’est comme si je les suivais dans leur prochaine étape, donc c’est plutôt cool. »

« Travailler avec Honda ces deux dernières années aide certainement, et quand je suis arrivé chez Toro Rosso, c’était plutôt bien que Honda ait établi la relation avec l’équipe en même temps que moi. »

« Je connais déjà les gens, donc je suis sûr que ce sera une bonne expérience. Je connais la façon dont ils communiquent, la façon dont ils travaillent, je connais également le Japon qui a une culture différente de celle que nous avons en Europe. »

« Donc, je suis certain que ce sera bénéfique le fait d’avoir roulé avec eux et leur moteur cette année, je connais leurs points forts, mais je sais aussi où ils peuvent s’améliorer. »

Helmut Marko : « Nous avons perdu confiance en Renault »

Helmut Marko, le consultant motorsport chez Red Bull, est convaincu que la décision de Red Bull de quitter Renault l’an prochain pour s’équiper du moteur Honda est la bonne décision.

« Je suis certain que nous serons en avance sur Renault l’année prochaine. » a déclaré Marko sur Servus TV. « Renault ne contrôle pas le moteur actuel, ils n’ont pas les performances au niveau de Mercedes ou Ferrari. »

« Nous avons perdu confiance en Renault, car chez Renault nous étions un simple client. Nous avons été traités de manière équitable, mais bien-sûr, leur propre équipe d’usine reste prioritaire. »

« La promesse de Renault qui disait que nous allions devenir compétitifs n’a pas eu lieu, c’est pourquoi nous avons apprécié l’alternative qui nous a été proposée. »

« Avec Honda, nous avons un partenaire pleinement engagé, doté de ressources humaines et techniques et ils vont nous considérer comme l’équipe numéro une. »

« Honda va dépenser beaucoup plus d’énergie l’année prochaine, ils ont un centre de développement à Sakura que personne d’autre ne peut égaler. »

Helmut Marko révèle que la décision de laisser tomber Renault à partir de l’an prochain pour s’équipe du moteur Honda a enchanté le grand patron de la firme de boisson énergisante, Dietrich Mateschitz.

« J’ai débuté mes premières négociations, puis ensuite je suis allé voir le patron Dietrich Mateschitz, il était ravi. »

Renault s’apprête à dévoiler un tout nouveau crossover : Le Arkana

Renault comptera bientôt dans ses rangs, un nouveau crossover de segment C, sous le nom de Renault ARKANA. Le showcar de ce nouveau véhicule, à vocation mondiale, sera dévoilé en première au Salon Automobile International de Moscou 2018.

ARKANA est issu du Latin ARCANUM (“secret”), un mot utilisé depuis des siècles à propos d’évènements et de phénomènes mystérieux. Le nom ARKANA met en avant le caractère original et l’attirance que suscite ce futur modèle.

Ce nouveau crossover original s’apprête à revoir les codes traditionnels du marché des SUV grâce à son design unique. le Renault ARKANA sera présenté en première mondiale en Russie cet été au travers d’un showcar, pour être commercialisé sur ce marché en 2019. Ce showcar préfigure un crossover global que Renault prévoit de lancer sur différents marchés internationaux.

Pour en savoir plus sur le Renault ARKANA, rendez-vous le 29 août 2018 au Salon Automobile International de Moscou.

Le bulletin météo pour le Grand Prix de Belgique

Ce week-end nous aurons le droit à un temps typiquement belge à Spa pour la treizième manche de la saison 2018 de Formule 1.

Les risques de pluie sont bien présents ce week-end à Spa pour le Grand Prix de Belgique, et c’est la journée de dimanche, juste à l’heure du départ de la course, que la pluie aura le plus de chance de tomber d’après les dernières prévisions de Météo France, le service météo officiel de la Formule 1.

Vendredi 24 août – Essais libres 1 et 2 

Pour la première journée du week-end, les pilotes ne devraient pas être perturbés par la pluie en matinée lors des EL1. En revanche, pour la seconde séance d’essais libres programmée à 15h00, la piste devrait être humide.

Les températures ne dépasseront pas les 12° en matinée, tandis que le mercure grimpera jusqu’à 15° au plus fort de la journée. Les rafales de vent atteindront quant à elles les 15 km/h.

Samedi 25 août – Essais libres 3 et Qualifications

Pour la journée de samedi, Météo France annonce de la pluie durant une grande partie de la journée à Spa, les températures ne devraient pas dépasser les 11° au plus fort de la journée.

Dimanche 26 août – La course

Dimanche, les chances de voir le Grand Prix de Belgique se disputer sous la pluie sont grandes, les températures atteindront les 13° au plus fort de la journée et le vent soufflera jusqu’à 25 km/h.

Red Bull aura une approche différente avec Honda en 2019 par rapport à McLaren

Le motoriste japonais Honda se remet à peine d’un désastreux partenariat de trois ans avec l’équipe McLaren, mais déjà, la firme nippone se prépare à motoriser une autre équipe de haut niveau : Red Bull Racing.

Si le partenariat de trois ans avec la prestigieuse équipe McLaren s’est soldé par un véritable échec, Red Bull assure qu’elle ne compte pas reproduire les mêmes erreurs commises par sa rivale et aura une approche différente avec Honda l’an prochain.

« Nous avons une approche différente avec Honda par rapport à McLaren. » explique Helmut Marko. « Ils ont plus ou moins dicté à Honda à quoi devrait ressembler le moteur et où les composants devraient être placés. »

« De notre côté, nous leur avons simplement dit qu’ils devaient construire le meilleur  moteur, puis nous nous efforcerons de l’intégrer au châssis. Nous discutons de tout. »

Marko estime que les bons résultats obtenus par Toro Rosso cette année – qui a pris la place de McLaren en tant que partenaire de Honda pour 2018 – prouvent que le moteur Honda a fait de grands progrès.

« Honda s’est rendu compte qu’ils avaient fait des erreurs, il y a eu un changement de personnel et ils ont reçu des conseils d’experts. La bonne forme de Toro Rosso cette année montre clairement que les choses vont dans le bon sens. »