Une date de présentation (non officielle) de la Ferrari 2024 évoquée en Italie

Alors que la saison 2023 de F1 vient à peine de se terminer, les équipes de la grille sont déjà entièrement tournées vers la campagne 2024 qui arrivera plus vite que prévu avec la première manche programmée dès le 2 mars à Bahreïn.

Mais avant le début de cette nouvelle campagne, les fans auront évidemment le droit au traditionnel bal des présentations, et même si aucune date n’a encore été révélée au moment où cet article est écrit, la presse italienne rapporte ce 8 décembre une hypothétique date de présentation pour la future Ferrari. Sky Sport Italia rapporte en effet que la future monoplace de Charles Leclerc et Carlos Sainz serait présentée le 13 février 2024.

Toujours selon le même média, Ferrari aurait prévu un premier roulage de sa monoplace 2024 le lendemain sur le circuit privé de Fiorano avec Leclerc et Sainz qui alterneraient alors au volant de la Ferrari dont le nom ne sera dévoilé que d’ici quelques semaines et qui est nommée en interne Projet 676.

Petite nouveauté pour cette saison 2024, le kilométrage maximum autorisé lors de ces journées de tournage [shakedown] a été doublé, passant de 100 kilomètres à 200 kilomètres. 

En 2023, la Ferrari SF-23 a été présentée le jour de la St Valentin le 14 février en direct depuis le QG de la firme italienne à Maranello en présence des pilotes et du nouveau directeur d’équipe, le Français Frederic Vasseur.

Albon a présenté des statistiques à des chefs d’équipe pour trouver un baquet en F1

Alex Albon a révélé qu’il avait comparé des données lors de son passage chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen avec celles du Français Pierre Gasly et du Mexicain Sergio Perez, afin de l’aider à obtenir un baquet de titulaire sur la grille de la F1 en 2022.

Au cours de la saison 2019, Red Bull a pris la décision de « rétrograder » le Français Pierre Gasly chez Toro Rosso et de le remplacer par le Thaïlandais Alex Albon à partir du Grand Prix de Belgique. Albon s’est donc retrouvé dans une équipe de haut niveau après seulement quelques courses disputées en Formule 1 et très rapidement souffert de la comparaison avec son coéquipier Max Verstappen.

Après avoir suffisamment impressionné pour être retenu pour une campagne complète en 2020, Albon a eu énormément de mal avec la Red Bull RB16 une fois que la saison retardée par le Covid a finalement commencé. Durant cette campagne 2020, Albon n’a pas réussi à surqualifier Verstappen une seule fois au cours des 17 manches et il a été largement devancé par le Néerlandais, désormais triple champion du monde, de 214 points à 105.

En fin de saison donc, Red Bull a choisi de ne pas reconduire Albon et de le remplacer dès la saison 2021 par le Mexicain Sergio Perez, actuellement toujours coéquipier de Max Verstappen. 

Alex Albon s’est alors retrouvé sur le banc de touche en 2021 et n’a pas eu d’autre choix que d’accepter un rôle de pilote de réserve pour Red Bull en attendant qu’une opportunité se présente à lui. Mais pour mettre toutes les chances de son coté, le Thaïlandais a pris l’initiative de créer une compilation des données de Pierre Gasly et celles de Sergio Perez et de les comparer aux siennes lorsqu’il pilotait encore chez Red Bull aux côtés de Verstappen. Albon a ensuite présenté ces données à plusieurs chefs d’équipe et c’est ainsi qu’il a pu obtenir un contrat chez Williams à partir de la saison 2022.

« J’ai en quelque sorte fait quelque chose – et je pense que tout le monde ferait la même chose que moi – j’ai fait des statistiques et des recherches sur Pierre Gasly, que j’ai moi-même remplacé dans l’équipe, puis sur Sergio [Perez] à l’époque, et qui occupe actuellement le baquet. » a expliqué Albon dans le podcast High Performance.

« Il s’agissait de statistiques très simples, mais elles étaient relatives à Max [Verstappen], donc la vitesse en qualifications et en course. Il y a en avait quelques-unes, il y en avait beaucoup…cela ressemblait à une feuille sur Excel. »

« Durant l’année où j’avais du mal, Max se qualifiait troisième ou quatrième, parfois même cinquième. Il finissait les courses généralement troisième ou quatrième. J’étais peut-être à trois ou quatre dixièmes de lui dans certaines courses, ce qui me plaçait à la douzième ou la onzième place, ce qui était désastreux. »

« Mais l’année d’après – je suis un peu timide ou gêné de dire ça – mais la voiture était première ou deuxième presque à chaque course. Lewis [Hamilton] et Max se battaient pour le titre et Checo était quatrième, troisième ou cinquième. »

« Mais l’écart avec Max était dans la plupart des cas plus élevé que lorsque j’étais le coéquipier de Max. Donc, j’étais un peu comme…il me remplace, mais les gens ne devraient pas discréditer autant la mauvaise année que j’ai pu avoir. »

« J’ai toujours été, après réflexion, meilleur que le coéquipier qu’il [Verstappen] a maintenant [Perez] et celui qu’il avait avant moi [Gasly]. »

« Donc, moi j’avais cette statistique, mais je ne savais pas quoi en faire. En gros, je l’ai donnée à quelques chefs d’équipe et ça a commencé comme ça. »

C’est ainsi que Alexander Albon a pu signer un contrat avec l’équipe Williams pour laquelle il pilote depuis deux saisons. En 2023, Albon a terminé à la treizième place au championnat du monde des pilotes avec 27 points inscrits sur les 28 marqués par Williams.

La FIA met fin à la controverse sur l’éventuel conflit d’intérêts concernant le couple Wolff

La FIA a indiqué ce jeudi soir que la soi-disant enquête concernant un potentiel conflit d’intérêts et visant le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, et sa femme Susie Wolff – accessoirement directrice de la F1 Academy – n’a finalement jamais été lancée.

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff lors d’une récente réunion des directeurs de l’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent. Cette information a déclenché une tempête médiatique visant le couple Wolff.

Dans un communiqué [dont F1only.fr n’a pas eu accès] relayé par plusieurs médias dont l’agence Reuters, la FIA aurait indiqué ce mardi 05 décembre : « La FIA est au courant des spéculations médiatiques centrées sur des allégations selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises à un directeur d’équipe de F1 par un membre du personnel de la FOM. Le département de conformité de la FIA étudie la question. »

Mais voilà qu’à peine 48h00 plus tard la FIA indique que cette enquête n’a finalement jamais eu lieu et qu’après un examen du code de conduite de la FOM, notamment sur sa politique de conflit d’intérêts, cette affaire était classée sans suite.

« Après un examen du code de conduite de la direction de la Formule 1 et de la politique de conflit d’intérêts de la F1, et la confirmation que des mesures de protection appropriées sont en place pour atténuer tout conflit potentiel, la FIA est convaincue que le système de gestion de la conformité de la FOM est suffisamment robuste pour empêcher toute divulgation non autorisée d’informations confidentielles. » peut-on lire dans un communiqué de la FIA.

« La FIA peut confirmer qu’il n’y a aucune enquête en cours en termes d’enquêtes éthiques ou disciplinaires impliquant un individu. »

« En tant que régulateur, la FIA a le devoir de maintenir l’intégrité du sport automobile mondial. La FIA réaffirme son engagement en faveur de l’intégrité et de l’équité. »

Mercedes pourrait demander réparation

Si l’affaire est désormais classée donc, elle laissera cependant des traces, notamment du côté de chez Mercedes qui pourrait demander réparation pour une atteinte à sa réputation. 

Mardi soir, l’équipe Mercedes avait d’ailleurs réagi très rapide en publiant un communiqué dans lequel elle exprimait sa surprise d’apprendre qu’une soi-disant enquête visant son directeur Toto Wolff était en cours : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. » pouvait-on lire dans un communiqué de Mercedes.

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait  « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations. »

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »

Daniel Ricciardo revient sur les heures qui ont suivi son crash à Zandvoort

Daniel Ricciardo est revenu un peu plus en détail sur les heures qui ont suivi son crash lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort où le pilote AlphaTauri s’est cassé la main gauche en allant taper les barrières de TecPro au virage 3.

Ce jour-là, le pilote AlphaTauri a voulu éviter la McLaren d’Oscar Piastri qui était en travers dans le virage 3 lors des EL2 du Grand Prix des Pays-Bas, mais l’Australien arrivait avec un peu trop de vitesse et n’a pas eu le temps de stopper sa monoplace qui est allée taper les barrières de TecPro. De l’extérieur, le choc n’était pas très violent, mais Daniel Ricciardo n’a pas eu le temps de retirer ses mains du volant avant l’impact et s’est donc blessé.

D’abord transporté au centre médical du circuit, Daniel Ricciardo a ensuite été transporté vers l’hôpital d’Amsterdam pour y passer un scanner. A partir de là, les médecins lui ont confirmé qu’il s’était cassé la main et qu’il devrait subir une intervention chirurgicale. 

« Après le centre médical [du circuit], je suis allé à l’hôpital d’Amsterdam où j’ai passé un scanner et ils m’ont dit « oui, c’est cassé ». A ce stade, on aurait dit qu’un éléphant m’avait marché sur la main. » a expliqué Daniel Ricciardo dans le podcast de la F1 Beyond the Grid.

« Le médecin m’a dit : « écoutez, je recommanderais une intervention chirurgicale. Vous pouvez l’avoir ici, mais vous voudrez probablement attendre quelques jours que l’enflure diminue. Parlez à qui vous voulez, et évidemment, vous pourrez vous faire opérer où vous voulez ». »

Ricciardo a ensuite révélé que son équipe avait contacté Lance Stroll – le pilote Aston Martin s’étant lui aussi cassé le poignet en début d’année lors d’une chute à vélo. Stroll a alors conseillé à Ricciardo de contacter le Dr Xavier Mir qui l’a opéré.

« Ensuite, nous avons contacté Lance [Stroll, pilote Aston Martin]. Nous avons aussi contacté Jose, un de nos amis qui travaille chez Alpinestars [société spécialisée dans l’équipement pour la compétition automobile], parce qu’il connaît tous les gars du MotoGP, et il est également espagnol. Il nous a mis en relation avec Xavier Mir et Lance [Stroll] m’a aussi dit d’aller le voir. »

« C’était une bénédiction et une malédiction parce qu’il fait beaucoup de gars de MotoGP, qui ne sont pas humains. Ils ne le sont pas. C’est un fait. »

« En arrivant il a dit : ‘oh, le MotoGP et la F1 c’est pareil – vous n’êtes pas des humains, vous ne ressentez pas la douleur’. Non docteur, je ressens la douleur. Je vais pleurer pendant les prochaines 48 heures dans cet hôpital. C’était juste drôle. » a ajouté l’Australien en souriant.

« Tous les médecins et infirmières qui m’aidaient étaient formidables, mais ils riaient beaucoup parce que je grimaçais et posais des questions sur chaque aiguille qui pénétrait dans mon bras. Je pense qu’ils pensaient que j’allais être dur comme un pilote de MotoGP. Mais je ne le suis pas. »

« La cassure elle-même était assez importante et c’était un véritable fracas. C’était en huit morceaux. Ce n’était pas très joli pour un os qui paraît assez simple. L’os que j’ai cassé était entre le poignet et le petit doigt. »

« Le simple fait de frotter mon doigt sur le dessus de ma main me faisait terriblement mal. Peut-être que je ressens tout simplement plus la douleur que les autres. Je ne sais pas. Mais oui, je gémissais, me plaignais, parce que je n’aime pas la douleur, mais c’était quand même une main cassée. »

« Il y avait tout de même une partie de moi qui me disait : « oui, tu souffres et ça va être tout un processus, mais il y a des gens qui ont des blessures plus graves. Des gens ont des accidents plus graves ». J’ai essayé de me confronter à la réalité à travers tout cela. Je pense que c’est ce qui m’a aidé à rester plutôt positif. »

Après avoir fait l’impasse sur cinq week-ends de Grand Prix, Daniel Ricciardo a signé son retour en piste au Grand Prix des Etats-Unis à Austin. L’Australien a terminé la saison 2023 à la dix-septième position avec six points inscrits.

La F1 et la FIA s’intéressent à la technologie de l’hydrogène

La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), le championnat du monde de Formule 1 et Extreme H, le premier championnat mondial de courses automobiles tout-terrain à hydrogène, qui débutera en 2025, ont annoncé leur intention de créer un groupe de travail commun sur l’hydrogène.

Le groupe, composé de représentants des trois organisations, dont Mark Grain, directeur technique d’Extreme E – qui dirige la transition de la série vers Extreme H – Pat Symonds, directeur technique de la F1, et Nikolas Tombazis, directeur des monoplaces de la FIA, réunira leur expertise collective dans une alliance stratégique pour évaluer les développements et les applications potentielles de l’hydrogène dans le sport automobile et la mobilité au sens large.

L’objectif du groupe de travail sur l’hydrogène entre la Formule 1, la FIA et Extreme H est de suivre la progression et le développement de la technologie de l’hydrogène – tant pour les piles à combustible que pour les systèmes de batteries qui seront utilisés dans le châssis de course de première génération d’Extreme H – ainsi que comme la technologie de l’hydrogène dans l’infrastructure des sites de course, le transport, la recharge, le stockage et la gestion, ainsi que ses implications en matière de sécurité.

Extreme E a fait ses débuts en 2021 avec un format de course unique qui combine des courses tout-terrain dans des SUV électriques, un alignement obligatoire de pilotes paritaires dans chaque équipe et une mission pour mettre en lumière les enjeux liés au changement climatique et à son impact environnemental. En mars 2022, la série a annoncé son intention de passer à la toute première série de courses à hydrogène – Extreme H – à partir de la saison 2025.

Le développement de la première série Extreme H est en cours, avec des plans en place pour lancer un prototype de châssis propulsé à l’hydrogène avec son partenaire Spark avec un premier « shakedown » à pleine vitesse vers la fin de cette année, avant un programme d’essais complet début 2024.

Il existe déjà de nombreux croisements ainsi que des possibilités de coopération dans l’alliance entre la F1 et l’Extreme E : trois des équipes d’Extreme E appartiennent aux champions du monde de F1 Lewis Hamilton, Nico Rosberg et Jenson Button, et McLaren Racing a des équipes toutes deux en Extreme E et Formule E. Les deux organisations sont alignées dans leur engagement en faveur du développement de technologies durables, de la sensibilisation au changement climatique et à son impact, ainsi qu’à une diversité accrue au sein du sport automobile.

« Notre sport a pour tradition de mettre les nouvelles technologies au premier plan de la perception du public dans des délais incroyablement courts. » a déclaré Pat Symonds, directeur technique de la Formule 1.

« Nous y parvenons en étant ouverts d’esprit à toutes les solutions et en adoptant l’ingénierie interfonctionnelle. L’atténuation du changement climatique étant au premier plan des préoccupations de chacun, nous nous engageons à promouvoir la durabilité et devons donc explorer tous les domaines de la décarbonation du secteur de la mobilité. »

« Cela doit inclure les carburants à base d’hydrocarbures liquides durables, l’électrification et l’hydrogène. Ce groupe de travail permet une collaboration qui nous permettra d’acquérir une expérience directe et de contribuer à la compréhension et au développement des nombreux aspects de la propulsion à hydrogène qu’Extreme H englobera. »

Vasseur estime que la fiabilité a coûté la deuxième place à Ferrari

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, reconnaît que le niveau d’attente était peut-être un peu trop élevé en début d’année chez Ferrari, alors que le manque de fiabilité a également joué un grand rôle cette saison au championnat du monde selon le Français.

Au terme de la campagne 2023, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs, trois points derrière l’écurie Mercedes. Mais s’il admet volontiers que les attentes étaient un peu trop élevées en tout début d’année, Frederic Vasseur – qui a pris ses fonctions chez Ferrari en 2023 – estime également que les problèmes de fiabilité ont très certainement coûté la deuxième place au championnat.

En effet, si l’on regarde les statistiques des pilotes Ferrari en 2023, on peut rapidement comprendre que beaucoup de points ont été laissés sur la table à cause de la fiabilité. Charles Leclerc a abandonné à quatre reprises en 2023 et a été disqualifié à Austin. Le Monégasque a abandonné trois fois sur problème mécanique et une fois à cause d’un accrochage. 

De l’autre côté du garage, Carlos Sainz a abandonné deux fois sur problème mécanique (au Qatar et à Abou Dhabi), tandis que l’Espagnol a dû abandonner au Grand Prix de Belgique en raison de dégâts sur sa Ferrari. 

Revenant sur sa toute première saison à la tête de la prestigieuse Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur a dressé un bilan mitigé de la saison 2023 : « Je pense que le niveau d’attente était un peu trop élevé au début et quand nous sommes arrivés à Bahreïn, tout allait bien, mais ensuite Djeddah et ainsi de suite, c’était difficile. Nous avons eu un moment assez difficile à cette période de la saison. » a reconnu Frederic Vasseur au micro de Sky Sports.

« Mais ensuite nous sommes revenus, et je dirais qu’après la pause [estivale], nous avons fait de très bonnes sept ou huit dernières courses. Nous étions toujours en première ligne, toujours en lutte pour la pole position, nous nous sommes battus avec Red Bull pour les deux ou trois dernières épreuves. »

« Je pense que dans l’ensemble c’est plus un problème de fiabilité qui nous fait rater la P2 [au championnat constructeurs] qu’autre chose. » a ajouté le Français.

« C’est bien d’avoir une marge d’amélioration pour l’année prochaine également, mais je ne veux pas être trop optimiste. Mais quand on voit la dernière partie de la saison, je pense qu’il faut capitaliser sur cette dynamique. »

La dynamique justement, Frederic Vasseur estime que toute l’équipe Ferrari entame la trêve hivernale après une série de bons résultats, ce qui est positif pour le moral des troupes en vue de la prochaine saison : « Nous avons la dynamique avec nous. L’ambiance d’une équipe de course, il faut bâtir sur les résultats, c’est la seule motivation. » a insisté Vasseur.

Lewis Hamilton savait dès Bahreïn que la saison 2023 serait longue

Lewis Hamilton a révélé que l’équipe Mercedes n’a pas voulu apporter les changements qu’il avait pourtant demandé en début d’année sur la W14, le Britannique affirmant avoir été très frustré en sachant dès les essais hivernaux qu’il devrait composer avec une monoplace mal née durant une grande partie de la saison 2023.

En 2023, Mercedes a souhaité rester fidèle à son concept Zéropod sur sa W14, un concept qui n’avait pourtant pas fonctionné l’année précédente sur la W13. Malgré l’échec de la saison 2022, l’écurie du constructeur allemand a donc continué à utiliser ce concept, mais dès les premiers roulages en essais hivernaux à Bahreïn, Lewis Hamilton et les ingénieurs ont très vite compris que la campagne 2023 allait être longue.

« Je me souviens, c’était exactement la même sensation [qu’en 2022], et ce n’était vraiment pas un sentiment génial. J’avais pourtant de grands espoirs. » a expliqué Hamilton à la BBC en comparant la W13 de 2022 et la W14 de 2023.

« En février lorsque nous avons envoyé la voiture là où elle devait aller [à Bahreïn], j’étais un peu plus inquiet, car l’année précédente, j’ai entendu « la voiture est incroyable, elle est unique, personne n’aura quelque chose d’identique ». Et puis nous sommes arrivés au premier test… »

« Donc, j’étais plus prudent, je me disais « on verra ». Et puis la voiture a eu tous ces problèmes. Je savais juste que ça allait être une longue année. Il y avait des frustrations, parce que j’avais demandé des changements, mais ça n’a pas été fait. »

Une fois la saison 2023 entamée, Lewis Hamilton n’a pas eu d’autre choix que de travailler avec le matériel dont il disposait et le Britannique a dû faire quelques compromis pour essayer d’en tirer le meilleur parti, alors que son équipe a tout de même apporté des améliorations sur la W14 tout au long de l’année, notamment un gros package aéro au à partir du Grand Prix de Monaco. 

« Avec l’expérience de l’année précédente, je me suis simplement appliqué, en creusant, en m’asseyant avec les gars. Nous avions de bien meilleures réunions. » a souligné le Britannique.

« J’ai pu rester plus positif tout au long de l’année et me dire : « ça va être une longue saison, mais il ne faut pas abandonner. Nous devons continuer à travailler et à tirer le maximum de la voiture, quoi qu’il en soit. » a ajouté Hamilton qui a tout de même terminer troisième au championnat du monde des pilotes.

« Je pense que cette année ils [les ingénieurs de Mercedes] pensaient que les fondamentaux étaient bons et qu’on devait simplement y aller, mais ce n’était pas le cas. C’est pourquoi j’étais frustré en février, car ils n’avaient pas apporté les changements que j’ai pu demander. »

« Nous n’avions pas nécessairement l’Etoile du Nord au début de l’année, pour savoir exactement vers quoi nous devions travailler. »

« C’était une sorte de ligne en zigzag pour essayer d’arriver là où nous devions être. De temps en temps, quelque chose de positif se produit, et vous vous dites : « ok, c’est tout. » Et puis ça bouge, le poteau de but bouge toujours, c’est typique. »

Troisième du championnat du monde avec 234 points inscrits en 22 courses, le septuple champion du monde n’a connu qu’un seul abandon [au Qatar après une collision avec son coéquipier] et est monté à six reprises sur un podium. 

La pénalité de Carlos Sainz à Las Vegas était erronée mais « inévitable »

Derek Warwick, l’un des commissaires de course ayant officié au Grand Prix de Las Vegas en novembre dernier, a reconnu que la pénalité sur la grille de départ infligée au pilote Ferrari Carlos Sainz n’était pas juste mais inévitable en raison du règlement du championnat du monde de F1.

A Las Vegas, Carlos Sainz a percuté une plaque d’égout qui se trouvait sur la piste lors de la première séance d’essais libres. La plaque d’égout qui est passée sous la Ferrari de Sainz a endommagé la monocoque, la batterie et le moteur, ce qui a obligé l’écurie italienne à procéder au changement de tous ces éléments une fois la SF-23 revenue au garage sur la dépanneuse du circuit. A la suite de ce grave incident, la direction de course a pris la décision de ne pas relancer la séance pour permettre une inspection minutieuse de toutes les plaques d’égout autour du tracé.

Dans ce contexte un peu particulier, Ferrari a soumis une demande de dérogation au Règlement sportif aux commissaires de course pour permettre de remplacer toutes les pièces endommagées par un élément extérieur (la plaque d’égout) et qui n’était pas de la faute de l’équipe, sans écoper d’une pénalité, mais la FIA s’est montrée inflexible et les commissaires ont appliqué les règles.

Après avoir entendu un représentant de l’écurie Ferrari, les commissaires ont estimé que même si les dommages ont été causés par des circonstances extérieures très inhabituelles, l’article 2.1 du Règlement sportif de la Formule 1 oblige tous les officiels, y compris les commissaires sportifs, à appliquer le règlement « tel qu’il est rédigé », et c’est donc ce qu’ont fait les commissaires en infligeant une pénalité de dix places sur la grille du Grand Prix de Las Vegas à Carlos Sainz.

L’ancien pilote de Formule 1, Derek Warwick, était l’un des commissaires sportifs durant le week-end du Grand Prix de Las Vegas et a donc fait partie du panel ayant infligé la pénalité à Carlos Sainz. Revenant sur cette situation, Warwick a indiqué que même si la décision de pénaliser Sainz a été difficile à prendre, les commissaires n’ont fait qu’appliquer les règles.

« C’est un travail difficile pour un steward, comme pour un arbitre, et nous devons être impartiaux, nous devons être stricts et nous devons être durs, même si parfois cela nous fait mal. » a déclaré Warwick, cité par Reuters.

« La pénalité que nous avons dû infliger à Sainz à Las Vegas, c’était mal, nous avons travaillé très dur pour que cela n’arrive pas mais ce sont les règles. »

Dans leur rapport, les commissaires sportifs ont indiqué à l’époque qu’ils auraient accordé une dérogation en raison de « circonstances atténuantes, inhabituelles et malheureuses » s’ils avaient pu le faire, mais qu’il n’y avait aucune disposition dans le règlement leur permettant de le faire.

Neuf des dix équipes de F1 nient être à l’origine de l’enquête sur le couple Wolff

Neuf écuries de Formule 1 se sont unies pour nier catégoriquement être à l’origine d’une enquête lancée par la FIA sur une prétendue fuite d’informations confidentielles entre un membre de la direction de la Formule 1 et un directeur d’équipe en F1 [Toto Wolff pour ne pas le citer].

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en F1, lors d’une récente réunion des directeurs d’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent et que la FIA décide de lancer une enquête visant Toto Wolff et sa femme Susie Wolff – directrice de la F1 Academy – pour un potentiel conflit d’intérêts.

Il est suggéré dans cette affaire que Toto Wolff a eu accès à des informations confidentielles sur les activités de la FOM, tandis que Susie Wolff est informée des discussions des chefs d’équipe qui peuvent être utiles à la FOM. Cela a donc suscité des inquiétudes quant au fait que des conversations soi-disant secrètes au niveau des directeurs d’équipe pourraient être transmises à la haute direction de la F1.

Dans ce contexte, il aurait donc paru logique que les directeurs d’équipe soient à l’origine de l’enquête lancée par la FIA, mais neuf des dix écuries de la grille se sont unies pour publier un communiqué commun ce mercredi soir dans lequel elles précisent ne pas être à l’origine de cette enquête.

« Nous pouvons confirmer que nous n’avons déposé aucune plainte auprès de la FIA concernant l’allégation d’informations de nature confidentielle échangées entre un directeur d’équipe de F1 et un membre du personnel de la FOM. » peut-on lire dans ce communiqué publié en cascade par neuf des dix équipes de la grille.

« Nous sommes heureux et fiers de soutenir la F1 Academy et sa directrice générale à travers notre engagement à sponsoriser un participant sur nos livrées à partir de la saison prochaine. »

L’écurie Mercedes pour sa part n’a pas publié ce communiqué puisque c’est son team principal, Toto Wolff, qui est visé par cette enquête de la FIA pour un potentiel conflit d’intérêts. 

Cependant, l’équipe Mercedes a exprimé sa surprise d’apprendre qu’une enquête avait été lancée en déclarant qu’elle n’avait reçu aucune communication officielle en provenance de la FIA : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. »

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations. »

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »

La FIA valide l’utilisation d’une écope de refroidissement du cockpit en F1

Le Conseil Mondial du sport automobile s’est réunit pour sa dernière réunion de l’année 2023 à Bakou en Azerbaïdjan dans le cadre de la Semaine des Assemblées générales de la FIA 2023. Au cours de cette réunion, des décisions ont été prises concernant le championnat du monde de F1, dont une qui autorise l’installation d’une écope de refroidissement sur les monoplaces à partir de 2024.

Après le Grand Prix du Qatar 2023, les pilotes Williams Alex Albon et Logan Sargeant ont été amenés au centre médical du circuit, les deux hommes souffrant d’une déshydratation intense après une trop longue exposition à la chaleur, alors que Sargeant a dû pour sa part mettre un pied à terre avant même la fin de la course, l’Américain étant à bout de souffle.

Du côté de chez Alpine, le Français Esteban Ocon avait même révélé avoir vomi dans son casque durant la course, tandis que le pilote Aston Martin Lance Stroll a failli s’évanouir au volant de sa monoplace. Le Canadien a d’ailleurs eu le plus grand mal à sortir de son AMR23 lors de son arrivée au Parc Fermé après la course.

Au lendemain de ce Grand Prix, la FIA a tenu à indiquer qu’elle se souciait du fait que le bien-être des pilotes a été impacté à Losail et a donc débuté une analyse de la situation au Qatar pour fournir des recommandations futures. 

Une première mesure visant à introduire une écope de refroidissement sur les monoplaces en cas de fortes chaleurs a déjà été validée par le Conseil Mondial du Sport Automobile, mais les travaux pour améliorer encore plus le refroidissement des cockpits se poursuivront en début d’année.

Le Conseil mondial a également approuvé diverses mises à jour des règlements sportifs et techniques de la Formule 1 2024 proposées à la suite de cette dernière réunion de la Commission F1. Il a confirmé les changements clés suivants :

  • Disposition du Règlement Technique prévoyant qu’une « écope » de refroidissement doit être installée dans des conditions extrêmement chaudes.
  • La limitation du nombre et de la masse de certains composants métalliques dans le plancher qui ont été identifiés comme présentant un risque pour la sécurité s’ils étaient délogés d’une voiture.
  • La réduction du temps passé sur la grille avant un Grand Prix de 50 à 40 minutes.
  • L’obligation d’arrêter de travailler sur les voitures partant de la Pit Lane – la FIA a noté qu’il n’existe actuellement aucune réglementation en place pour décrire la procédure concernant le personnel et l’équipement liés aux voitures partant de la Pit Lane. Pour des raisons de sécurité, il sera désormais obligatoire de retirer tout le personnel et tout l’équipement de la voie rapide 90 secondes après le début du tour de formation.
  • Des mises à jour mineures des règlements sportifs, techniques et financiers des groupes motopropulseurs 2026 ont également été approuvées.

Oui, la Red Bull RB19 a bien des faiblesses assure Max Verstappen !

Avec 21 victoires sur les 22 Grands Prix disputés en 2023, la Red Bull RB19 a été la monoplace la plus victorieuse de toute la saison avec pas moins de 19 victoires pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez.

En 2023, Red Bull a clairement écrasé la concurrence avec 860 points inscrits en 22 courses, soit plus du double de l’équipe Mercedes qui a terminé deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 409 points. Cette nette domination a permis à Red Bull de décrocher le titre constructeurs au Grand Prix du Japon, tandis que Max Verstappen a été titré pour une troisième fois consécutive au Qatar le samedi au terme de la course Sprint.

Si Red Bull a largement dominé en première partie de saison en remportant toutes les courses, la deuxième partie de l’année a été un peu plus compliquée, notamment à Singapour où Ferrari est devenue la seule équipe non Red Bull à remporter un Grand Prix en 2023 grâce à la victoire de Carlos Sainz.

La victoire de Ferrari à Singapour prouve donc que la Red Bull RB19 n’est pas une monoplace « imbattable » et lorsqu’on demande à Max Verstappen si sa monoplace 2023 a bien quelques faiblesses, le triple champion du monde a répondu : « Bien sûr, il y a des faiblesses. » a affirmé Max Verstappen après sa dernière victoire de la saison 2023 au Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Regardez notre week-end de course à Singapour. En général, sur les circuits urbains, je pense que nous avons un peu plus de mal, comme à Las Vegas également [A Las Vegas, Max Verstappen n’a pas décroché la pole position]. »

« La basse vitesse n’est certainement pas notre point fort avec cette voiture. » a-t-il ajouté. « Le passage de bosses, monter sur les vibreurs également. Donc, c’est certainement un domaine important sur lequel nous pouvons nous améliorer. »

Lorsqu’on lui a demandé quel pas en avant devait faire son équipe Red Bull au cours de l’hiver pour être certain d’avoir une nouvelle fois la meilleure monoplace de la grille en 2024, le Néerlandais a répondu : « C’est difficile à dire, mais bien sûr, de rendre nos forces encore plus fortes. »

En 2024, Red Bull et Max Verstappen remettront leurs titres en jeu tout en sachant qu’ils auront une cible dans le dos dès la première manche de la saison qui se disputera à Bahreïn le 2 mars.

George Russell fait le point sur une saison 2023 « très étrange »

Avec 175 points marqués au championnat pilotes, George Russell n’a pas connu la saison la plus fluide de sa carrière cette année, alors qu’en 2022, le Britannique avait inscrit 275 points et avait terminé pas moins de vingt fois dans le top 5, une régularité à laquelle le pilote de 25 ans n’aura pas goutté cette saison.

En 2023, Mercedes a décroché la 2ème place au championnat du monde des constructeurs, l’écurie de Brackley s’étant battue contre Ferrari jusqu’à la dernière manche de la saison à Abou Dhabi pour finalement terminer devant l’équipe de Maranello pour trois points. Du côté des pilotes, Lewis Hamilton a terminé à la troisième place au championnat, juste derrière les deux pilotes Red Bull, tandis que son coéquipier George Russell termine cette campagne 2023 à la huitième place derrière les deux pilotes Ferrari.

Lorsqu’on lui demande quel bilan il tire de cette année, George Russell a expliqué que 2023 fut une saison « très étrange » de son côté du garage, notamment parce qu’il n’a pas réussi à obtenir les résultats visés avec plusieurs « occasions manquées » : « Ce fut une saison très, très étrange. Nous avons eu beaucoup de rythme par moments, mais nous n’avons jamais obtenu les résultats que j’estimais mérités ou possibles. »

« Nous devons donc absolument essayer de comprendre pourquoi. Il y a eu énormément d’occasions manquées à bien des égards. La saison n’a vraiment pas été facile. Mais je pense que lorsque tout va bien, lorsque tout fonctionne bien, la chance est de notre côté. »

« Mais vous savez, quand vous êtes en retrait, vous avez tendance à ne pas avoir de chance. Je ne suis pas du genre à croire en la chance. Je pense que c’est vous qui créez votre propre chance. Donc, nous devons juste être plus rapides et la chance sera avec nous. » a souligné le Britannique.

Le pilote Mercedes est également revenu sur sa saison 2022 qui lui a permis de décrocher sa première victoire en F1 à Sao Paulo, et fait le comparatif avec la saison 2023 : « Les résultats étaient tellement fluides l’année dernière, je pense que j’ai terminé dans le top 5 plus souvent que n’importe quel autre pilote. Cette année, j’ai l’impression que j’ai augmenté mon rythme en qualifications et en course, et j’ai vraiment été en retrait. »

« Mais il est certain que nous avons eu plus de concurrence cette année. McLaren a rejoint la lutte dans la seconde moitié de la saison, Aston Martin était là au début de la saison. Mais en fin de compte, nous avons les yeux rivés sur l’année prochaine. »

« Je pense que la tâche est énorme pour tout le monde. »  a ajouté Russell. « Nous essayons tous de rattraper la voiture la plus dominante de l’histoire de la F1. Ce n’est donc pas une mince affaire, et tout le monde va devoir s’unir, se concentrer, s’investir à fond, et seul le temps nous le dira. » 

De l’aveu de Toto Wolff, directeur de Mercedes, la W15 sera radicalement différente de la W14 qui a donné du fil à retordre aux pilotes et ingénieurs en 2023. Mercedes sera-t-elle en mesure de rattraper Red Bull l’an prochain ? Premiers éléments de réponse à Bahreïn en Février lors des essais hivernaux 2024.

Le couple Wolff au cœur d’une tempête médiatique en F1

Le patron de l’équipe Mercedes en Formule 1, Toto Wolff, et son épouse Susie Wolff – directrice de la F1 Academy – font l’objet d’une enquête du département Conformité de la FIA pour un potentiel conflit d’intérêts.

La FIA a estimé qu’elle devait donné une suite aux plaintes des directeurs d’écuries en Formule 1 concernant les activités du couple, car des inquiétudes ont été exprimées quant au fait que Toto Wolff et sa femme Susie soient au courant d’informations qui ne seraient normalement pas disponibles sur les canaux habituels, ce qui pourrait donc être considéré comme un potentiel conflit d’intérêts.

Il est suggéré dans cette affaire que Toto Wolff a eu accès à des informations confidentielles sur les activités de la FOM, tandis que Susie Wolff est informée des discussions des chefs d’équipe qui peuvent être utiles à la FOM. Cela a donc suscité des inquiétudes quant au fait que des conversations soi-disant secrètes au niveau des directeurs d’équipe pourraient être transmises à la haute direction de la F1.

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff lors d’une récente réunion des directeurs de l’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent.

Dans un communiqué [dont F1only.fr n’a pas eu accès] relayé par plusieurs médias dont l’agence Reuters, la FIA aurait indiqué ce mardi 05 décembre : « La FIA est au courant des spéculations médiatiques centrées sur des allégations selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises à un directeur d’équipe de F1 par un membre du personnel de la FOM. Le département de conformité de la FIA étudie la question. »

Quelques heures après la parution de cette information, l’équipe Mercedes a exprimé sa surprise d’apprendre qu’une enquête avait été lancée en déclarant qu’elle n’avait reçu aucune communication officielle en provenance de la FIA : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. »

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations ». 

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »

Susie Wolff en ligne de mire ? 

La Formule 1 pour sa part a indiqué que la communication de la FIA ne leur avait pas été partagée et a donc exprimé sa « totale confiance dans le fait que les allégations sont fausses. »

« Aucun membre de notre équipe n’a fait de divulgation non autorisée à un directeur d’équipe. » a ainsi indiqué la F1, citée par Reuters, tout en évoquant « des processus et des procédures robustes » pour garantir la séparation des informations.

Difficile d’obtenir plus d’informations dans cette affaire dans l’immédiat, puisque la FIA reste muette depuis ce mardi soir. Cependant, on pourrait assez facilement en déduire que la cible principale semble être Susie Wolff, plutôt que son mari…

La F1 assure que le Sprint a un impact positif sur les audiences

La Formule 1 assure que le format particulier d’un week-end de course Sprint a un impact très positif sur les audiences par rapport à un week-end « classique » avec deux séances d’essais libres programmées le vendredi par exemple.

Depuis son introduction en 2021, la course Sprint n’a cessé de faire couler de l’encre car si certains apprécient beaucoup ce format, d’autres en revanche ne veulent pas en entendre parler et préfèrent la Formule 1 lorsque le format dit « classique » est utilisé. Pourtant, la Formule 1 ne compte pas arrêter d’utiliser le format Sprint en 2024, notamment parce que les chiffres d’audience sont en hausses.

En effet selon la F1, qui a fait appel à la société Nielsen – un leader mondial de la mesure d’audience, des données et de l’analyse – les chiffres d’audience lorsqu’un week-end Sprint était programmé étaient largement en hausse par rapport à un week-end classique de la saison précédente, notamment le vendredi lorsque la deuxième séance d’essais libres est remplacée par une séance qualificative.

Selon des chiffres annoncés par la Formule 1 – qui cite la société Nielsen –  lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023, la séance de qualifications du vendredi à Bakou a permis une augmentation de l’audience de 83% par rapport à la séance d’essais libres 2 disputée lors de la saison 2022.

L’augmentation atteint même 139% pour le Grand Prix des Etats-Unis où la F1 disputait cette saison une course Sprint pour la première fois. Concernant le Grand Prix de Belgique – qui a également accueilli une course Sprint en 2023 pour la première fois – l’augmentation était de 34%.

Les chiffre avancés par la société Nielsen sont basés sur 21 marchés : Chine, Brésil, Royaume-Uni, Italie, États-Unis, France, Autriche, Allemagne, Hongrie, Espagne, Belgique, Grèce, Australie, Danemark, Roumanie, Afrique du Sud, Suède, Norvège, Bulgarie, Serbie, Roumanie.

En 2024, six destinations accueilleront une course Sprint, il s’agit de la Chine, de Miami, du Qatar, du Brésil, l’Autriche et Austin au Texas. Par ailleurs, les différentes parties se réuniront en début d’année pour étudier la faisabilité d’un changement de format pour 2024.

Leclerc confiant pour 2024 après les progrès réalisés par Ferrari en fin de saison

Charles Leclerc admet que 2023 a été une saison « décevante » pour Ferrari qui a terminé troisième au championnat constructeurs, mais le Monégasque se dit confiant quant aux perspectives d’avenir suite aux « énormes progrès » réalisés par l’équipe vers la fin de l’année.

Cette saison, la Scuderia Ferrari a connu un début de campagne plutôt mou, l’écurie italienne voyant régulièrement l’Aston Martin de Fernando Alonso se battre aux avants-postes derrière Red Bull lors des premières manches de l’année. En revanche, en deuxième partie de saison Ferrari a retrouvé un peu de rythme et est devenue à Singapour la seule équipe non Red Bull à remporter une course cette année grâce à la victoire de Carlos Sainz dans les rues de la Cité-Etat.

Lors des dernières manches, Ferrari avait même réussi à revenir à seulement quatre points de Mercedes au championnat et la deuxième place s’est disputée entre ces deux équipes jusqu’au Grand Prix d’Abou Dhabi, ultime manche de la saison, où c’est finalement Mercedes qui a terminé vice-championne du monde avec à peine trois points d’avance sur Ferrari.

Revenant sur sa saison écoulée, Charles Leclerc admet que 2023 fut décevante, mais le pilote monégasque se montre toutefois confiant pour la saison prochaine : « Pour être honnête, cela a été une saison décevante. Après l’année dernière, nous nous attendions à revenir cette saison et essayer de nous battre pour le championnat. »

« Après la première course, nous avons tout de suite compris à quel point ce serait difficile par rapport à la Red Bull qui avait fait un énorme pas en avant, notamment en termes de rythme de course. »

« Nous n’avons pas fait la même démarche, donc à partir de là, c’était un peu décevant. D’un autre côté, si vous regardez simplement la saison – en oubliant la saison dernière – je pense que nous avons pas mal progressé tout au long de la saison, ce qui est positif et me rend confiant pour l’avenir. »

« Mais il y a un grand écart à combler pour revenir sur Red Bull. » poursuit le pilote Ferrari. « Donc, nous allons travailler dur pendant les vacances d’hiver et j’espère que nous reviendrons plus forts l’année prochaine avec une voiture capable de gagner. »

« Il y a tellement eu de hauts et de bas. Nous avons eu des courses où nous étions définitivement la deuxième voiture la plus rapide, d’autres courses où nous étions peut-être la quatrième ou la cinquième voiture la plus rapide. Donc, c’était vraiment des hauts et des bas. »

« Mais je pense que depuis le Japon, lorsque nous avons amélioré la voiture, nous sommes allés dans la bonne direction, notamment pour mon style de pilotage. J’aime toujours avoir un avant fort, et je me sentais beaucoup plus à l’aise et je pouvais être beaucoup plus cohérent. Donc oui, c’est positif. »

« Ensuite, bien sûr, je suis déçu de cette troisième place [au championnat constructeurs], mais c’était mon seul objectif depuis deux ou trois courses maintenant. » a révélé Leclerc après la dernière course de la saison.

Charles Leclerc – dont le contrat aurait été prolongé pour cinq saisons supplémentaires selon la presse italienne – a terminé cette campagne 2023 à la sixième place à égalité de points avec le double champion du monde Fernando Alonso.

Spectacle de lumières chez Ferrari à Maranello en décembre

Les fans de Ferrari auront l’occasion unique d’assister à un spectacle de lumières à l’usine de Maranello en Italie tout au long du mois de décembre, la firme italienne ayant décidé de célébrer comme il se doit sa saison 2023 de sport automobile dont le point culminant a été une victoire aux 24H du Mans en Endurance (voir vidéo au bas de l’article).

Certains des bâtiments les plus emblématiques de l’usine de Maranello servent de décor à des projections lumineuses qui « expriment le caractère unique d’une entreprise composée de plus de 5 000 personnes ». Quatre cents équipements donnent vie au spectacle. Ils comprennent des phares asservis, des projecteurs et des barres lumineuses LED, offrant un décor scénique s’étendant sur plus d’un kilomètre. L’expérience lumineuse sera renouvelée chaque jour jusqu’aux fêtes de fin d’année.

Des vidéos de certains des modèles emblématiques de Ferrari sont projetées sur l’arche de brique encadrant l’entrée historique. Parmi eux, la 125 S, qui a fait ses débuts en 1947, et les deux 499P, qui ont fait un retour triomphal en juin dernier avec les vainqueurs des 24 Heures du Mans.

En continuant le long de la Viale Enzo Ferrari, illuminée en rouge, on arrive à l’ancienne tour de l’atelier de peinture, transformée pour l’occasion en un grand écran arborant les valeurs que le Cheval Cabré a toujours incarnées : individuel et équipe ; tradition et innovation ; passion et réussite.

Sur les bâtiments suivants, l’exposition commémore les moments forts de l’année, en affichant les visages de nombreux travailleurs qui ont contribué à chaque partie de l’identité de l’entreprise : courses, voitures de sport et style de vie.

La soufflerie, conçue par Renzo Piano, a été choisie pour symboliser l’innovation technologique qui imprègne tous les domaines de la vie de l’entreprise. Les flux aérodynamiques créés à l’intérieur du tunnel seront reproduits à sa surface par des faisceaux colorés, offrant un aperçu imaginaire de l’un des bâtiments les plus inaccessibles de l’usine de Maranello.

Le voyage se poursuit ensuite en douceur vers le prochain chapitre de l’histoire de Ferrari, vers le « e-building » qui sera inauguré en juin 2024, l’illuminant au centre de la nouvelle zone de 100 000 mètres carrés en construction.

Ferrari a toutefois tenu à préciser que lors de la conception de l’événement, la durabilité a été une priorité et les normes d’économie d’énergie les plus strictes ont été respectées.

La F1 dévoile le calendrier des six courses Sprint pour la saison 2024

La Formule 1 a annoncé le calendrier 2024 des six courses Sprint qui seront disputées l’an prochain au cours du championnat du monde, un calendrier conçu pour présenter des circuits qui encouragent des dépassements et permettent des courses serrées et divertissantes.

En 2024, les courses Sprint se disputeront sur le tracé de Shanghai en Chine du 19 au 21 avril, celui de Miami du 03 au 05 mai, celui de Spielberg en Autriche du 28 au 30 juin, celui d’Austin au Texas du 18 au 20 octobre, Sao Paulo au Brésil du 1er au 03 novembre et enfin celui de Losail au Qatar du 29 novembre au 1er décembre.

Si l’Autriche, le Brésil, Losail et Austin ont déjà accueilli une course Sprint dans le passé, ce sera en revanche une grosse nouveauté pour Miami qui accueillera sa première course Sprint, ainsi que pour Shanghai qui fera également son retour au calendrier de la Formule 1 après plusieurs années d’absence en raison de la crise sanitaire du Covid.

« Je suis ravi d’annoncer six sites passionnants pour les événements F1 Sprint de la saison prochaine, dont deux nouveaux avec la Chine et Miami, qui seront tous deux des ajouts fantastiques et offriront de superbes courses à tous nos fans sur la piste et ceux qui regardent à la maison. » a déclaré le PDG de la Formule 1.

« Depuis sa création en 2021, le Sprint n’a cessé de permettre une augmentation de l’audience à la télévision, davantage de divertissements sur piste pour les fans lors des événements et l’augmentation de l’engagement de la part des fans sur les plateformes sociales et numériques, et nous attendons avec impatience les événements passionnants de l’année prochaine. »

Il est bon de noter que suite aux discussions lors de la réunion de la Commission F1 en novembre dernier, il a été convenu que le comité sportif consultatif discutera plus en détail des changements potentiels au format Sprint avec une proposition qui sera présentée à la Commission F1 pour examen lors de la première réunion de 2024.

Calendrier courses Sprint 2024

course sprint F1

Sprint : la F1 ne doit pas avoir peur de faire des changements

Fervent défenseur du format Sprint en F1, le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a insisté sur le fait que la catégorie reine ne doit surtout pas avoir peur des changements ni de revenir en arrière si besoin, alors que la discipline cherche toujours à améliorer les week-ends Sprint en vue de la saison 2024.

En 2023, six courses Sprint étaient programmées en Formule 1 dans ce qui était la deuxième année d’introduction de ce format censé apporter un peu de piment aux week-ends de course en offrant aux fans plus de spectacle en piste. 

Sur le papier, la course Sprint devait apporter une véritable plus value à un week-end de course, mais force est de constater que cela n’a pas apporté grand chose de plus en 2023, alors que certains fans « historiques » ont encore bien du mal à comprendre la subtilité de ce format avec deux grilles de départ, deux séances de qualifications et deux courses durant un week-end.

Lors de la dernière réunion de la Commission F1 qui s’est tenue à Abou Dhabi en novembre , des propositions ont été faites pour éventuellement déplacer la course Sprint au samedi matin (elle est actuellement programmée le samedi après-midi), alors que l’idée très controversée d’une grille de départ inversée a de nouveau été évoquée par certains.

Interrogé pour connaître son point de vue sur la situation, le directeur de l’écurie Haas, Guenther Steiner, se montre toujours aussi convaincu par le format Sprint et estime que la Formule 1 ne devra pas avoir peur de faire des changements si besoin, quitte à revenir en arrière.

« Il y a eu beaucoup de choses discutées et je n’aime pas entrer dans les détails de ce qui a été discuté, mais il y a quelques idées autour de cela et maintenant il va y avoir du travail sur ce qui est faisable ou pas. » a expliqué Steiner.

« Je pense que nous devons simplement attendre et voir où nous en arriverons et voir ce que nous allons faire. Mais je pense que le week-end Sprint et les courses Sprint en général ont été une réussite pour le sport. »

« L’audience est en hausse, les gens aiment ça, mais on essaie toujours de l’améliorer [le format] parce que ce n’est pas encore parfait. Je pense que tant que nous continuons à avancer, à améliorer les choses, et à essayer de nouvelles choses, nous sommes sur la bonne voie. »

« Aussi, il ne faut pas avoir peur des changements, et ne pas avoir peur si les changements ne fonctionnent pas de revenir en arrière, ou de faire quelque chose de différent, ou d’aller dans une autre direction. C’est ce que nous faisons en ce moment, et je pense que c’est bon pour le sport car le sport se développe massivement. »

« Le public est peut-être différent de celui d’il y a 20 ans. Les gens veulent plus de divertissement, plus d’action, et nous devons fournir cela, pour continuer à grandir en tant que sport, et grandir en tant que sport est bon pour nous tous. »

La prochaine réunion de la Commission F1 se tiendra au début de l’année 2024. Durant cette réunion, des propositions seront faites par les différentes parties pour tenter d’améliorer le format Sprint avant le début de la campagne 2024 le 2 mars avec le Grand Prix de Bahreïn. 

Un GP à Madrid bientôt confirmé au calendrier de la F1 ?

Selon le média espagnol El Mundo, la Formule 1 s’apprête à annoncer l’arrivée de la ville de Madrid au calendrier de la catégorie reine à partir de la saison 2026 en remplacement de Barcelone qui doit accueillir le Grand Prix d’Espagne jusqu’en 2025 inclus.

Dans un article publié sur son site internet ce mardi 5 décembre, El Mundo affirme qu’un accord a déjà été passé entre la Formule 1 et Madrid pour organiser une course à partir de la saison 2026 sur un tracé semi-urbain autour du salon des congrès de l’IFEMA qui a accueilli la toute première exposition de la Formule 1 en mars 2023.

Toujours selon le média susmentionné, l’annonce devait être faite la semaine dernière, mais certains problèmes techniques ont retardé l’envoi du communiqué de presse par la Formule 1. Une annonce officielle est donc attendue au cours des prochains jours.

L’arrivée potentielle de Madrid au calendrier de la F1 impliquerait que Barcelone ne fasse plus partie du championnat du monde à partir de la saison 2026, puisque l’événement à Madrid serait estampillé « Grand Prix d’Espagne ». L’option de voir deux courses disputées la même année sur le sol espagnol serait donc totalement exclue car non viable économiquement.

En juin 2022, la ville de Madrid avait officiellement déclaré son intérêt auprès du PDG de la Formule 1 pour accueillir un Grand Prix dans un avenir plus ou moins proche. Dans une lettre envoyée à Stefano Domenicali, le gouvernement de la communauté régional avait alors exprimé son désir de faire partie du calendrier de la Formule 1 et souligné les caractéristiques qui – selon lui – font de la région une option idéale.

« C’est un plaisir de vous écrire au nom du gouvernement de la Communauté de Madrid pour exprimer notre intérêt pour le développement d’un Grand Prix de Formule 1 à Madrid. » pouvait-on lire dans cette lettre.

« Comme vous le savez peut-être, la communauté de Madrid connaît un développement économique et social exceptionnel dans le contexte espagnol et européen. Nous recevons de plus en plus de visiteurs du monde entier et les compétitions sportives dans la Communauté de Madrid sont de plus en plus prestigieuses et appréciées. »

En déplacement dans la région quelques semaines plus tard, le PDG de la F1, Stefano Domenicali, n’écartait pas l’idée de voir une course de Formule 1 se disputer à Madrid en remplacement de Barcelone dont la course est en partie financée par de l’argent public depuis de nombreuses années, ce qui ne serait pas le cas de Madrid. 

Mick Schumacher vise un retour sur la grille de la F1 en 2025

Mick Schumacher ne sera pas sur la grille de la Formule 1 en 2024 faute de places disponibles l’année prochaine, mais le jeune allemand reste persuadé qu’il pourrait avoir une chance de revenir en tant que titulaire lors de la saison 2025 lorsque certains contrats arriveront à leur terme.

Schumacher Jr a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’écurie américaine Haas pour laquelle il a roulé durant deux saisons entre 2021 et 2022. Mais à la fin de la campagne 2022, Haas a pris la décision de remplacer Mick Schumacher par son compatriote Nico Hülkenberg à partir de la saison 2023.

Sans baquet pour la campagne 2023 après avoir été remercié tardivement par l’écurie Haas, Mick Schumacher n’a pas eu d’autre choix que d’accepter l’offre faite par Mercedes quelques mois plus tôt, l’écurie de Brackley ayant proposé à Schumacher un poste de réserviste si jamais il se retrouvait sans baquet.

Depuis début 2023 donc, Mick Schumacher doit se contenter d’un travail de développement chez Mercedes où il cumule les heures dans le simulateur pour aider Lewis Hamilton et George Russell tout au long de l’année, notamment lors des week-ends de course où il passe de nombreuses heures dans le simulateur pour corréler les données avec la piste.

En 2024, Schumacher sera toujours réserviste pour Mercedes car le mercato en Formule 1 était très fermé cette année avec de nombreux pilotes encore sous contrat jusqu’à la fin de la campagne 2024. Cependant, le jeune homme ne désespère pas et vise toujours un retour sur la grille en tant que titulaire pour 2025.

« Malheureusement, de nombreux contrats sont des contrats pluriannuels. Il n’y a donc pas vraiment de débouchés pour l’année prochaine. » constate Schumacher dans un entretien exclusif pour la Formule 1.

« C’est donc une situation un peu difficile. Mais pour 2025, il y a beaucoup plus d’ouvertures, et nous devrons voir. »

Mais avant de penser à 2025, cependant, l’attention sera fermement portée sur 2024, où Schumacher poursuivra dans son rôle de pilote de réserve pour Mercedes. L’Allemand exercera également son métier en dehors de la Formule 1 puisqu’il s’apprête à courir pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance.

« Je pense que la chose importante pour moi est de ne pas rester trop longtemps hors d’une voiture et c’est pourquoi nous essayons de trouver un endroit où nous pouvons courir l’année prochaine [l’entretien a été réalisé avant que Alpine annonce l’arrivée de Schumacher dans son équipe en WEC]. Les choses s’annoncent plutôt bien, [mais] malheureusement pas pour la Formule 1. » a indiqué l’Allemand.

« Néanmoins, je garderai des liens très étroits avec la Formule 1 et j’espère que cela me permettra également de prouver aux gens de la Formule 1 que je mérite toujours une chance au sommet du sport automobile et que j’ai ma place ici. »