Max Verstappen a choisi trois victoires de la saison 2023 qui l’ont le plus marqué et revient également sur sa motivation sans faille, le Néerlandais ayant largement dominé la concurrence cette année avec 19 victoires au compteur sur les 22 Grands Prix disputés.
En 2023, Max Verstappen n’a laissé que des miettes à ses adversaires en remportant dix-neuf Grands Prix sur 22 et en menant durant plus de 1000 tours entre la première manche à Bahreïn en mars et la finale en novembre à Abou Dhabi. Lorsqu’on lui demande quelles ont été pour lui ses meilleures victoires au cours de cette campagne 2023, le pilote Red Bull a répondu : “Je pense que la course à Miami a été formidable. C’était une course importante.” a déclaré le triple champion du monde de F1.
“Gagner à domicile à Zandvoort était aussi une très belle victoire, et je pense gagner à Suzuka, après le week-end difficile que nous avons pu avoir à Singapour.”
Après une telle saison et une telle domination, il pourrait être difficile pour un pilote de rester motivé, mais Max Verstappen assure qu’il n’a jamais perdu la flamme pour une seule et unique raison : “J’adore piloter, et je pense que c’est – avant tout – la chose le plus importante.” a ajouté le Néerlandais.
“Bien sûr, gagner reste la meilleure chose en F1. Mais pour moi, la motivation naturelle est là, car je sais que pour la plupart des courses auxquelles j’ai participé cette année, j’avais de grandes chances de gagner. Donc, ça c’est génial.”
“Je pense que c’est plus difficile quand on est dans cette position et qu’ensuite on arrive à une course où ce n’est pas possible [de gagner]. C’est alors plus difficile, voire impossible, de trouver sa motivation. Vous devez alors chercher dans différents domaines pour voir comment vous pouvez maintenir cette motivation.”
“Mais bien sûr, quand vous êtes en tête, je pense que c’est probablement plus facile que lorsque vous êtes au milieu du peloton.” a conclu le pilote Red Bull.
En 2024, Max Verstappen défendra son titre de champion du monde, toujours chez Red Bull aux côtés de son coéquipier Sergio Perez qu’il a largement dominé en 2023.
Le Français Pierre Gasly a admis que sa collision avec son coéquipier Esteban Ocon au Grand Prix d’Australie en début de saison a été “le pire scénario possible” pour ses débuts avec l’écurie du constructeur français.
En début de saison, les deux pilotes Alpine Esteban Ocon et Pierre Gasly se sont percutés sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne juste après un restart à la suite d’un drapeau rouge agité quelques minutes plus tôt. Au moment du restart, Pierre Gasly a tiré tout droit dans le bac à gravier au premier virage, puis le pilote Alpine est revenu sur la piste juste devant la monoplace de son coéquipier Esteban Ocon.
Les deux monoplaces se sont alors touchées et les deux pilotes Alpine ont terminé leur course avec leurs voitures endommagées sagement garées le long de la piste contre le mur. Alpine n’a donc pas marqué le moindre point ce dimanche-là alors que Gasly et Ocon se battaient pour des places dans le top dix.
Revenant dans le podcast de la F1, Beyond the Grid, sur ce moment douloureux lors de sa première saison avec Alpine, Pierre Gasly a déclaré : “Honnêtement, c’était difficile.”
“Sur le vol de retour, j’étais juste triste, parce que, pour moi, c’était la troisième ou la quatrième course de la saison avec l’équipe, et je me battais avec la Ferrari et avec la Mercedes.”
“J’avais le podium en vue, avec Lewis [Hamilton] et Fernando [Alonso] à quelques secondes de là. Cela aurait été un gros résultat qui aurait lancé notre saison sur la bonne voie.”
“Quitter l’Australie, après tout le travail et les efforts, avec zéro point, c’était le pire scénario possible avec les deux voitures dans le mur.”
Quant aux conséquences de cet accrochage, le Français a poursuivi : “J’ai mon avis et c’était un incident de course. C’était vraiment dommage que nous nous retrouvions tous les deux ainsi. J’ai perdu beaucoup plus que lui ce jour-là avec la cinquième place qui était à gagner, mais si cela avait été quelqu’un d’autre, cela aurait été à peu près la même chose.”
“Nous avons discuté de tout ça, nous sommes allés à Paris et avons discuté avec Laurent Rossi [alors PDG d’Alpine à cette époque]. Il [Ocon] avait son opinion, j’avais la mienne, j’avais l’impression qu’il aurait pu rester un peu en arrière, mais il ne l’a pas fait et au final nous sommes passés à autre chose, nous nous sommes serrés la main. Nous avons convenu entre coéquipiers qu’il fallait prendre un peu plus de marge.”
“Je ne savais pas qu’il était là [Ocon]. Aurait-il pu faire les choses différemment ? Probablement, mais cela n’a pas été le cas et finalement c’est comme ça. Tout allait bien, nous avons avancé et nous sommes concentrés sur notre travail pour en tirer le meilleur parti pour les courses suivantes.”
Ce n’est un secret pour personne, la relation entre les deux coéquipiers n’a jamais été celle de deux grands amis, mais Gasly a insisté sur le fait qu’il est important pour lui de faire en sorte que l’équipe performe dans un environnement sain tout au long de la saison et le normand s’est donc entièrement concentré sur son propre travail en 2023 sans jamais chercher à entrer dans la “bulle” d’Esteban Ocon.
“Je sais que pour que mon équipe soit performante, elle doit travailler dans un environnement sain. Il ne peut y avoir de rivalité malsaine entre les pilotes.” a ajouté Gasly.
“C’est quelque chose dont je suis conscient et auquel j’essaie vraiment de faire attention. Je gère également personnellement Esteban et la façon dont nous interagissons. Si Esteban ne m’accueille pas dans sa bulle, tant mieux, si c’est sa façon de travailler.”
“Je sais que j’obtiendrais plus de lui en poussant l’équipe dans la direction où j’ai besoin qu’il pousse l’équipe. C’est pourquoi je suis tout à fait d’accord avec la relation que nous entretenons. Je pense que ça marche bien.”
“J’ai besoin de mon espace, il a besoin de son espace, et tout le monde respecte cela. Je pense que nous avons tous les deux beaucoup de respect pour les pilotes que nous sommes. En fin de compte, je veux gagner, il veut gagner, nous devons être main dans la main pour y parvenir.”
En 2023, Pierre Gasly et Esteban Ocon ont marqué un total de 120 points, permettant à l’équipe Alpine de terminer sixième du championnat du monde des constructeurs.
Après dix-huit années de bons et loyaux services, Franz Tost a vécu à Abou Dhabi sa dernière course en Formule 1 en tant que directeur de l’écurie AlphaTauri, anciennement Toro Rosso.
Tost a débuté en tant que directeur de l’écurie Toro Rosso lors de la saison 2006 à une époque où la réglementation en Formule 1 permettait encore un partage des technologies entre une équipe d’usine et une ou plusieurs de ses écuries satellites. Et c’est d’ailleurs Toro Rosso qui a en quelque sorte obligé la FIA à réagir et à modifier cette réglementation, notamment après la victoire surprise de Sebastian Vettel en 2008.
Revenant sur ses dix-huit années passées à Faenza, Franz Tost a expliqué comment la petite écurie sœur de Red Bull s’est adaptée aux différents changements. “C’était une période très intéressante, j’ai commencé le 8 novembre 2005 à Faenza, et nous avions 85 personnes. Ce n’était pas facile au début.” a expliqué Franz Tost, cité par le site du championnat.
“Dietrich Mateschitz [le co-fandateur de Red Bull] m’a dit : “Ecoute, il y a deux piliers : il faut d’abord utiliser les synergies avec la technologie Red Bull, et deuxièmement, éduquer les jeunes pilotes – ils doivent ensuite venir chez Red Bull Racing, gagner des courses et, si possible, des championnats.”
“Je me suis dit : “OK, ce que tu veux, c’est clair, patron”, et c’est comme ça que nous avons commencé. Nous avons reçu tout le matériel, les voitures de Red Bull Technology, et peut-être que cela a un peu trop bien fonctionné, car en 2008, lorsque nous avons gagné à Monza [avec Vettel], la FIA et les équipes ont ensuite modifié le règlement.”
Franz Tost dans le paddock
“Ils ont proposé les pièces répertoriées, ce qui signifiait que nous devions presque tout faire en interne. Nous avons dû concevoir l’aileron avant, l’aileron arrière, la carrosserie complète, le diffuseur, le plancher et la monocoque. Nous n’avions pas l’infrastructure pour cela, ce qui nous a obligé à trouver du personnel pour le service aérodynamique, les concepteurs, la production, le contrôle qualité…”
“C’était une période difficile, c’était un défi, et je dois dire que j’ai aimé ça. J’ai beaucoup appris pendant cette période et je n’aurais pas voulu manquer cela.”
“La prochaine étape la plus importante a été franchie en 2018, lorsque nous avons signé le contrat avec Honda et que nous sommes devenus cette équipe d’usine Honda. Je pense que presque tout le paddock en a souri.”
“Les gens de McLaren sont venus me voir et m’ont dit que nous étions totalement fous de travailler avec Honda et j’ai dit : ‘Messieurs, attendez, nous en parlerons dans environ cinq ans’, mais cela n’a pas pris cinq ans, c’était clair bien plus tôt que la décision était la bonne.”
Franz Tost à Bahreïn en 2023
Lorsqu’on lui demande quel a été le moment le plus marquant au cours des presque vingt années passées à la tête de l’écurie, l’Autrichien a répondu que la victoire de Sebastian Vettel en 2008 à Monza restera à jamais gravé dans sa mémoire.
“Il n’est pas si facile de choisir un moment fort, mais je dirais que la première victoire avec Sebastian a été vraiment un moment fort, car ce fut un combat difficile.” a ajouté Tost.
“Tout s’est si bien passé parce que je me souviens que j’étais assis avec Gerhard Berger sur le mur des stands et nous savions qu’il pourrait pleuvoir samedi et dimanche – et c’était vendredi.”
“J’ai dit à Gerhard : ‘Je ne comprends pas pourquoi tous les autres ne sortent pas’. C’est mouillé et Monza dans des conditions humides n’est pas si facile car a) la surface change dans les différentes parties de la piste et b) à l’arrière de Lesmo 1 et Lesmo 2, il y a la forêt et l’eau ne disparaît pas.”
“Nous avons dit à nos pilotes de faire autant de tours que possible juste pour s’habituer à la piste mouillée et quand les qualifications ont commencé et que la pluie s’est intensifiée, j’ai vu des voitures sortir avec les intermédiaires et j’ai dit à Gerhard : ‘Ils sont perdus”, et ils étaient perdus. Ensuite, gagner la course a été vraiment un moment fort.”
Franz Tost ne sera plus le directeur de l’équipe AlphaTauri [qui changera d’ailleurs de nom] en 2024, il sera remplacé par le Français Laurent Mekies, mais l’Autrichien continuera d’agir en tant que consultant pour la petite écurie de Faenza.
La Fédération Internationale de l’Automobile participe pour la toute première fois de son histoire à la COP28 qui se tient à Dubaï entre le 30 novembre et le 12 décembre 2023.
Avec comme objectif de devenir neutre en carbone d’ici 2030, la FIA a déjà introduit l’unité de puissance hybride en Formule 1 en 2014 et créé la Formule E la même année (catégorie 100% électrique), mis en place une commission dédiée à l’environnement et au développement durable en 2017 présidée par l’ancien président du Mexique Felipe Calderón, et a rejoint le cadre d’action des Nations Unies pour le sport au service du climat (UNFCC) en 2019.
En 2020, la Fédération a approuvé un plan de stratégie environnementale ambitieux pour devenir neutre en carbone d’ici 2030. Basé sur un plan scientifique de réduction cible aligné sur l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris , l’engagement s’appuie sur les efforts croissants de la FIA pour réduire l’impact environnemental du sport automobile et de la mobilité en fixant des objectifs clairs pour accélérer ces progrès.
L’une des étapes les plus importantes pour atteindre cet objectif a été la recherche, le développement et la production par le Département Technique de la FIA d’un carburant 100 % durable, développé selon les spécifications strictes de la F1. Ce carburant deviendra la norme en Formule 1 à partir de 2026, date à laquelle les nouvelles unités de puissance seront introduites.
En 2022, la FIA a indiqué avoir réduit son empreinte carbone de 6%, dépassant ainsi l’objectif de 1,5°C fixé par l’Accord de Paris lors de la COP21.
Durant cette conférence sur les changements climatiques qui se déroule à Dubaï cette année, la FIA organisera certains événements dont l’un de déroulant dans la Zone Verte lors de la Journée des Transports le 6 décembre et réunissant des experts du monde de la mobilité et du sport automobile pour discuter de la transition juste vers un avenir de mobilité sûr, durable, inclusif et accessible.
McLaren a annoncé aujourd’hui le lancement de son programme de contribution climatique visant à la fois à accélérer l’élimination de l’excès de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et à développer des solutions climatiques, en soutien à l’objectif de l’équipe d’atteindre zéro émission nette d’ici 2040.
Pour parvenir à atteindre son objectif, McLaren Racing s’est associée à trois organisations de premier plan engagées dans des projets concrets abordant les impacts du changement climatique :
La Great Barrier Reef Foundation, une organisation australienne à but non lucratif axée sur la mise à l’échelle de solutions qui restaurent et améliorent la résilience des récifs coralliens et des habitats océaniques.
Mombak, une organisation basée au Brésil qui travaille à la reconstruction de la forêt amazonienne en développant des projets d’élimination du carbone à haute intégrité et à grande échelle, en reboisant les pâturages dégradés à l’aide d’espèces d’arbres indigènes et riches en biodiversité.
UNDO, un projet d’élimination du dioxyde de carbone spécialisé dans l’altération améliorée des roches, une technologie naturelle qui élimine de manière permanente le CO₂ de l’atmosphère tout en enrichissant la santé des sols.
Ainsi, la stratégie de développement durable de McLaren Racing se concentre sur quatre piliers : atteindre le zéro net carbone, évoluer vers une économie circulaire, défendre la diversité, l’équité et l’inclusion dans le sport, et promouvoir la santé et le bien-être au sein de son équipe.
Conformément aux plans reconnus à l’échelle mondiale, notamment l’initiative Science Based Targets et le cadre d’action des Nations Unies pour le sport au service du climat, l’entreprise s’est engagée à atteindre zéro émission nette d’ici 2040.
“La durabilité est une priorité commerciale absolue pour McLaren et nous avons réalisé de grands progrès au cours des deux dernières années, notamment une réduction de 22 % des émissions et une réduction de 19 % des déchets rien qu’en 2022.” a expliqué le PDG de McLaren, Zak Brown.
“Mais nous devons aller plus loin pour nous aider à atteindre nos objectifs ambitieux. Nous sommes donc ravis de nous associer à ces trois organisations pour éliminer les émissions de l’atmosphère, sensibiliser le public au travail important qu’elles accomplissent et, dans le cas de la Fondation de la Grande Barrière de Corail, appliquer notre savoir-faire spécifique et notre expertise performante pour aider optimiser leurs processus et générer un impact à grande échelle.”
Le PDG de McLaren, Zak Brown, a fait l’éloge d’Andrea Stella pour le travail “fantastique” accompli par l’Italien cette saison en Formule 1 en tant que directeur de l’écurie britannique.
Après le départ d’Andreas Seidl en fin d’année dernière pour rejoindre Sauber, McLaren a fait appel à l’Italien Andrea Stella pour remplacer l’Allemand au poste de directeur de son écurie de Formule 1. Dès son arrivée, Stella a mené une transformation du département technique de l’équipe en début d’année, alors que les performances de la MCL60 pilotée par Lando Norris et Oscar Piastri n’étaient pas au rendez-vous lors des premières manches de la saison.
Mais après des débuts laborieux, McLaren a progressivement remonté la pente jusqu’au moment où une grande mise à jour a été introduite sur la monoplace à partir du Grand Prix d’Autriche où la MCL60 a pris vie immédiatement et propulsant les deux pilotes vers les premiers podiums de l’année.
Au total en 2023, les deux pilotes McLaren ont accumulé neuf podiums, ainsi qu’une victoire en course Sprint pour Oscar Piastri. Ces performances ont donc permis à l’écurie de Woking de rattraper Alpine, mais aussi Aston Martin, pour finalement terminer cette campagne à la quatrième place au championnat constructeurs.
Interrogé sur l’impact qu’a pu avoir Andrea Stella sur les performances de l’équipe cette année, Zak Brown a déclaré : “Andrea a fait un travail fantastique. C’est un formidable leader.”
“C’est un excellent communiquant, il responsabilise l’équipe, il écoute, il donne une excellente direction. Je ne peux pas dire assez de bonnes choses à son sujet.”
Bien que l’écurie McLaren a terminé quatrième au championnat en 2023, il ne faut pas oublier qu’elle occupait en début de saison la neuvième place au classement par équipes : “La preuve est dans le pudding. Regardez ce dont il a hérité au début de l’année, nous avions en quelque sorte la neuvième voiture la plus rapide.” rappelle Brown.
“Nous avons été dans la seconde moitié de l’année en quelque sorte la deuxième, troisième voiture la plus rapide. Nous avons décroché une pole, de nombreux podiums, donc c’est le mérite d’Andrea et de tout le monde dans l’équipe. C’est un effort d’équipe, c’est formidable à voir.”
Les progrès spectaculaires de McLaren lui ont permis d’être l’écurie de la grille ayant le plus progressé au cours de la campagne 2023.
Est-ce qu’une équipe de la grille sera en mesure de rattraper Red Bull en 2024 ? Bien malin celui qui pourra répondre à cette question dans l’immédiat. En tout cas, certains acteurs du paddock semblent en douter…
Après le Grand Prix d’Abou Dhabi remporté par Max Verstappen, le patron de l’équipe Red Bull Christian Horner, a plaisanté en indiquant que son équipe n’avait remporté “que” 21 des 22 courses de la campagne 2023, et qu’il y avait donc encore place pour une amélioration l’année prochaine. Une petite pointe d’humour so british à la fin d’une campagne ultra-dominée par Max Verstappen (19 victoires) et Red Bull qui n’auront finalement laissé que des miettes à la concurrence.
La grande question qui est sur toutes les lèvres en cette fin d’année est de savoir dans quelle mesure leurs rivaux pourront améliorer leur jeu au cours de l’hiver pour être capables de se rapprocher, voire dépasser l’équipe Red Bull en 2024, alors que la réglementation technique n’évoluera pas l’an prochain et que les pneumatiques Pirelli resteront les mêmes que ceux utilisés durant cette saison 2023.
Sur le papier donc, on pourrait se diriger tout droit vers un cycle de domination comme il y en a toujours eu en Formule 1 dans le passé avec l’ère Schumacher/Ferrari, Vettel/Red Bull ou plus récemment Hamilton/Mercedes. En tout cas, Red Bull a déjà décroché le titre mondial pour la deuxième fois consécutive sans qu’aucune équipe de la grille ne puisse réellement inquiéter l’écurie de Milton Keynes.
Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a lui-même admis le week-end dernier à Abou Dhabi qu’il y avait “un mont Everest à gravir pour rattraper Red bull“, tandis que Lewis Hamilton a admis être préoccupé par l’avance de Red Bull en cette fin de saison 2023 alors que la RB19 n’a plus été mise à jour depuis le mois d’août.
Le prochain changement majeur dans la réglementation n’aura pas lieu avant 2026 en Formule 1, ce qui laisse penser qu’il sera difficile pour les équipes de la grille de se rapprocher de Red Bull dès l’an prochain, bien que les progrès spectaculaires faits par McLaren en 2023 ou encore Aston Martin prouvent qu’il y a encore place à l’amélioration comme l’indiquait si bien Christian Horner à Abou Dhabi.
Certains reprocheront la nette domination de Red Bull depuis deux saisons maintenant quand d’autres apprécieront le travail réalisé par l’écurie de Milton Keynes en termes de développement. Mais la Formule 1 est ainsi faite, régulièrement dominée par une écurie au détriment des autres. Et vous, qu’en pensez-vous ? Je suis curieux de connaître votre avis sur la question, vous pouvez réagir un peu plus bas dans la section des commentaires…
Fernando Alonso estime que Aston Martin a eu plusieurs opportunités de décrocher la victoire cette saison mais que de petits détails ont fait que cela n’a pas été possible, l’Espagnol ajoutant que son équipe méritait plus que quiconque de monter sur la plus haute marche du podium en 2023.
Le double champion du monde Fernando Alonso a créé la surprise l’an dernier lorsqu’il a annoncé qu’il quitterait Alpine fin 2022 pour rejoindre Aston Martin en 2023, l’Espagnol ayant immédiatement saisi l’opportunité qui s’offrait à lui avec le départ en retraite de Sebastian Vettel.
Septième au championnat constructeurs en 2022, l’équipe Aston Martin a fait un bon en avant en spectaculaire en 2023 et a terminé à la cinquième place du classement avec 280 points marqués en 22 courses et huit podiums à la clé, tous décrochés par Fernando Alonso.
Lorsqu’on lui a demandé s’il pense qu’au moins une victoire était possible au cours de la saison 2023, le double champion du monde a répondu : “Je pense que c’était possible. Monaco était probablement le plus proche avec un changement de pneus ou quelque chose du genre.”
“Peut-être Zandvoort, si nous étions dans une position différente lors du restart [après un drapeau rouge] ou quelque chose du genre.”
“Nous avons probablement eu des opportunités de gagner ici et là, et oui, je crois que nous le méritions plus que quiconque cette année.”
Le pilote Aston Martin a ensuite évoqué les forces et les faiblesses de son équipe au cours de cette saison 2023, l’Espagnol insistant sur le fait que la plus grande faiblesse de son équipe a été son manque de cohérence : “Je pense que nous devons trouver une certaine cohérence [pour 2024].” a-t-il ajouté.
“L’un des points faibles a été peut-être que la voiture devait rouler dans une fenêtre très étroite. C’est pareil pour tout le monde, mais il semble que nous soyons un peu en difficulté et ce serait bien si nous pouvions toujours performer à un niveau stable l’année prochaine.”
“De plus, si nous pouvons améliorer la vitesse en ligne droite…je pense que c’était, en termes de performance, notre point faible. Nous étions toujours un peu lent dans les lignes droites.”
“Si nous voulions être aussi rapides que les autres, nous devions réduire l’aileron arrière, puis nous finissions par être lent également dans les virages. Donc, c’est probablement la boucle dont nous ne pouvions pas sortir cette saison.”
“Notre force était la dégradation des pneus. Je pense que le dimanche, la voiture était toujours très forte. L’exécution de la stratégie, la motivation de l’équipe…nous sommes une équipe heureuse. Nous sommes une équipe jeune et nous célébrons chaque résultat comme une victoire. Cette énergie, c’est important de la garder pour l’année prochaine.”
Lewis Hamilton a admis qu’il s’était mis à douter de lui-même en 2023 au milieu d’une saison difficile pour son équipe Mercedes sur le plan de la performance, bien que l’écurie du constructeur allemand a terminé deuxième du championnat du monde.
Le Britannique Lewis Hamilton a rejoint l’équipe Mercedes lors de la saison 2013 et a décroché six de ses sept titres mondiaux avec l’écurie du constructeur allemand au cours d’une période de domination en Formule 1 lorsque le moteur hybride a été introduit pour la première fois en 2014.
Cependant, après avoir été battu par le pilote Red Bull Max Verstappen en 2021 lors d’une dernière course très controversée à Abou Dhabi, Lewis Hamilton n’a plus jamais été en mesure de gagner une course au volant d’une monoplace ratée en 2022, alors que de nets progrès ont été constatés en 2023 avec la W14.
Au milieu de toutes ces difficultés, et alors qu’il a signé une prolongation de contrat de deux ans avec Mercedes cette année, Lewis Hamilton a admis qu’il avait commencé à douter de lui, le Britannique se posant beaucoup de questions quant à savoir si le problème venait vraiment de sa monoplace ou bien de lui.
“En fin de compte, quand vous vivez des saisons difficiles comme celle-ci, il y a toujours des moments où vous vous dites : ‘Est-ce que c’est moi ou est-ce que c’est la voiture ? Est-ce que je l’ai toujours [l’envie] ou bien est-ce qu’elle est partie ?'” a déclaré le septuple champion du monde dans un entretien accordé à la BBC.
“Parce qu’en fait, ça vous manque…quand la magie opère, quand tout s’enchaîne entre la voiture et toi, et cette étincelle, c’est extraordinaire. Et c’est ce que vous recherchez.”
“Mais je ne suis qu’un humain. Si quelqu’un dans le monde vous dit qu’il ne ressent pas cela, il ment. Nous sommes tous des êtres humains.”
Malgré toutes ses inquiétudes, Lewis Hamilton a tout de même réussi à terminer troisième du championnat du monde pilotes cette année derrière les deux pilotes Red Bull. Et bien que le Britannique estime qu’il reste encore beaucoup de travail pour rattraper Red Bull – notamment sur l’exercice des qualifications – le septuple champion du monde se montre plutôt satisfait de ses performances en course cette année.
“La plupart de mes performances en course ont été très bonnes.” a-t-il ajouté. “Donc, je suis content d’être revenu au niveau auquel je dois être.”
“Mais les qualifications sont encore un domaine qui doit être amélioré, parce que nous luttons en tant qu’équipe pour obtenir toutes la performance de ces pneumatiques.”
“Si vous regardez, il y a eu des week-ends où George [Russell, son coéquipier] a été en retrait et moi j’allais bien, puis cela a changé dans l’autre sens. Tout cela dépend de petits détails sur la voiture.”
Lewis Hamilton n’a plus remporté de course en Formule 1 depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021. Malgré cela, il reste le pilote le plus capé en Formule 1 avec sept titres mondiaux, 103 victoires, 104 pole positions, 197 podiums et plus de 4600 points inscrits depuis le début de sa carrière en 2007 avec McLaren.
Le directeur de Williams, James Vowles, a insisté sur le fait qu’il ne se presserait pas pour prendre une décision concernant l’avenir de Logan Sargeant au sein de son équipe, le jeune pilote américain étant le seul de la grille à ne pas avoir été confirmé pour la saison 2024.
Logan Sargeant a fait ses débuts en Formule 1 chez Williams en 2023 et, après des débuts prometteurs, l’Américain a très rapidement souffert de la comparaison avec son coéquipier Alex Albon qui a tout de même inscrit 27 des 28 points marqués par l’écurie britannique cette saison.
En difficulté dès la reprise de la saison après la pause estivale, l’avenir de Sargeant s’est très certainement joué en deuxième partie de saison, mais le directeur de l’équipe, James Vowles, insiste sur le fait qu’il va désormais analyser toutes les données depuis la première course pour prendre sa décision.
“Quoi qu’il arrive, Logan fait partie de notre académie depuis de nombreuses années, et il fera toujours partie de notre académie.” a déclaré James Vowles au micro de F1 TV après la finale à Abou Dhabi.
“C’est un pilote extrêmement rapide. Mais aussi, si nous nous éloignons de tout ça, regardons les cinq dernières courses et la façon dont il s’est amélioré et a progressé. Je pense que vous pouvez voir des signes qu’il a fait ce dont il a besoin pour gagner son baquet.”
“Mais nous ne sommes pas en mesure de le confirme pour l’instant. La principale chose dont je veux qu’il soit conscient, c’est que je suis fier des progrès qu’il a pu accomplir cette année.”
“Nous allons passer du temps ensemble cet hiver, plusieurs jours au cours de l’hiver, et nous verrons ce qui en résulte.”
Vowles a indiqué qu’une décision finale serait prise “dans les prochaines semaines” après avoir étudié en profondeur les performances de Logan Sargeant sur l’intégralité de la saison 2023 : “Fondamentalement, je voulais m’assurer de voir la fin de la saison et d’évaluer toutes les options.” a ajouté James Vowles.
“J’ai toujours été très clair dès le début, je veux évaluer cela tout au long d’une saison, et non pas sur une seule course, afin de m’assurer que nous prenons les bonnes décisions pour l’équipe et pour l’avenir de Logan également.”
“Je veux juste vérifier une fois de plus une saison complète de données et examiner les progrès, examiner les erreurs, examiner les valeurs aberrantes, rechercher la croissance et simplement m’assurer que nous sommes sur la bonne voie.”
Président de la FIA depuis décembre 2021, Mohammed Ben Sulayem traîne derrière lui un boulet dont il se serait bien passé après la controverse qui a éclatée à la suite du fameux Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 où le directeur de course de l’époque, Michael Masi, n’a pas respecté les règlements ce qui eu un impact sur les résultats de la course et donc du championnat du monde.
Michael Masi avait été promu directeur de course en 2019 suite au décès de Charlie Whiting. Il avait supervisé la course très controversée d’Abou Dhabi en 2021 au cours de laquelle Max Verstappen avait battu Lewis Hamilton et gagné le championnat. Après une longue enquête, l’Australien avait été limogé de ses fonctions en février 2022 et s’était vu proposer un autre poste au sein de la FIA, avant de finalement quitter ses fonctions au sein de l’instance dirigeante quelques mois plus tard.
Michael Masi supervise désormais le championnat du monde australien de voitures de tourisme et n’a plus aucun contact direct avec la Formule 1.
S’exprimant sur le sujet, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, estime que Michael Masi a vécu un véritable enfer après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, notamment parce que l’Australien a reçu des menaces de mort et des insultes sur les réseaux sociaux : “Ce pauvre gars a été attaqué et maltraité.” a déclaré Ben Sulayem à l’agence PA.
“Michael Masi a vécu un enfer. Si je vois qu’il y a une opportunité dont la FIA a besoin, et que Michael est la bonne personne, je le ferai venir.”
“J’ai même eu des gens qui menaçaient de me tuer juste parce que j’avais le pouvoir de changer cela (le résultat). Mais je leur ait dit : “désolé, mais la Coupe du monde 1966, l’Angleterre contre l’Allemagne, est-ce que c’était correct ? Est-ce qu’ils l’ont changé (le résultat) ? L’ont-ils donné à l’Allemagne ? Non.”
“Je m’excuse toujours, mais je ne peux pas non plus m’excuser pour quelque chose qui a été fait avant mon arrivée.” a insisté le président de la FIA.
Il y a quelques mois, Michael Masi s’est dit prêt à rencontrer les responsables de chez Mercedes, mais qu’il ne comptait pas faire le premier pas : “Non, le choix leur appartient [de se rencontrer ou pas].” a déclaré Masi, cité par l’agence de presse Reuters.
“J’ai toujours eu une politique de porte ouverte depuis le moment où je suis arrivé dans le paddock de la F1 et cela continuera.”
Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ne semblait pas ouvert à l’idée de rencontrer Michael Masi l’an dernier lorsqu’on lui demandé s’il comptait contacter l’Australien : “Non. C’est une chose du passé, ce fut une période très désagréable.” avait déclaré Wolff en 2022.
Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, aura un nouveau physiothérapeute à partir de la saison prochaine. Rupert Manwaring remplacera Bradley Scanes (sur la photo d’illustration), qui travaille avec le pilote Red Bull depuis quatre ans.
La collaboration entre Verstappen et Scanes a commencé avant la saison 2020 de Formule 1. Les deux hommes ont travaillé en étroite collaboration au cours des quatre dernières années, au cours desquelles de nombreux jalons ont été franchis, dont trois titres mondiaux et 46 victoires.
Rupert Manwaring prendra la relève de Scanes et travaillera avec Max Verstappen pour préparer le Néerlandais aux courses. Manwaring arrive directement de la Scuderia Ferrari, où il était l’entraîneur de performance de Carlos Sainz, actuel coéquipier de Charles Leclerc. Bradley Scanes pour sa part a choisi de démissionner afin de passer plus de temps avec sa famille.
Max Verstappen et Rupert Manwaring commenceront à travailler ensemble à partir du mois de janvier 2024 quelques semaines avant les essais hivernaux de la Formule 1 qui se dérouleront sur le circuit de Sakhir au Bahreïn, théâtre de la première manche de la saison 2024 programmée début mars.
Malgré le fait qu’il ait dû stopper sa journée de travail prématurément ce mardi à Abou Dhabi en raison d’un accident, le pilote Mercedes George Russell tire tout de même du positif de cette ultime séance d’essais de l’année.
Après avoir effectué 58 tours dans la matinée, George Russell poursuivait son programme à l’approche du déjeuner, mais une panne sur sa monoplace à l’approche du virage numéro 6 l’a forcé à heurter les barrières, endommageant tout le côté droit de sa monoplace.
L’équipe Mercedes a tenté de réparer la W14 pour permettre au Britannique de reprendre la piste dans l’après-midi, mais les dégâts étaient trop importants et Russell a été contraint de mettre un terme à sa journée de travail.
“Malgré l’accident, c’était quand même une demi-journée productive dans la voiture.” a déclaré George Russell ce mardi soir à Abou Dhabi.
“Il y a encore beaucoup de choses que nous avons pu apprendre. Il y a beaucoup de choses que nous avons pu évaluer et corréler à partir de la saison qui vient de s’écouler.”
“Cela a été une longue année et tout le monde est fatigué. Nous attendons tous avec impatience un peu de temps libre mais nous sommes également impatients pour la saison prochaine.” a conclu le Britannique qui n’était pas au top de sa forme depuis le début du week-end à Abou Dhabi.
L’écurie Mercedes a terminé cette campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec trois points d’avance sur la Scuderia Ferrari.
L’écurie McLaren s’apprête à entamer la trêve hivernale avec de nombreuses données en sa possession après une ultime journée de tests productive ce mardi à Abou Dhabi où les deux monoplaces de l’écurie britannique ont bouclé 223 tours.
Ce mardi pour la dernière journée de tests de l’année, McLaren a fait confiance à son pilote titulaire Oscar Piastri et à son désormais pilote de réserve Pato O’Ward. Au total, les deux hommes ont bouclé plus de 200 tours et ont permis à l’équipe de réaliser de nombreux tests qui serviront pour le développement de la future monoplace de la saison 2024.
“Ce fut une journée très productive à Abou Dhabi alors que nous concluons la saison 2023. Nous avons effectué de nombreux tests que nous ne pouvons normalement pas couvrir lors d’un week-end de course en raison du temps de piste et de la disponibilité des pneus.” a déclaré Andrea Stella, le directeur de McLaren, ce mardi soir à Abou Dhabi.
“Nous sommes repartis des essais avec beaucoup d’apprentissage sur la compréhension des pneus et de l’interaction entre les pneus et les caractéristiques de la voiture.”
“Oscar a bouclé 123 tours, dont beaucoup de longs relais, ce qui est utile à l’équipe pour comprendre le comportement des pneus et pour qu’Oscar puisse s’appuyer sur l’optimisation des performances lors des longs relais.”
“Pato a parcouru 103 tours, dont une variété de longs relais et de tours axés sur les performances avec différents réglages, ce qui lui a permis de comprendre en profondeur les performances de la voiture et les caractéristiques de dégradation des pneus.”
“Nous retournons maintenant à l’usine avec beaucoup de données en main à analyser au cours de l’hiver et de la pré-saison.”
“Je tiens à remercier tout le monde pour leur travail acharné tout au long de la saison 2023, à la fois à l’usine et également en bord de piste et à tous ceux qui nous ont soutenus, en particulier les familles des membres de notre équipe pour leur incroyable soutien.” a ajouté l’Italien pour conclure.
L’écurie McLaren est celle de la grille ayant fait les progrès les plus importants cette saison, ce qui lui a permis de terminer cette campagne 2023 en quatrième position au championnat du monde des constructeurs.
Bien que la dernière course de la saison 2023 a eu lieu le week-end dernier à Abou Dhabi, les dix équipes de Formule 1 sont restées à Yas Marina cette semaine pour disputer la toute dernière journée de roulage de l’année dans le cadre des essais post-saison organisés par Pirelli.
Au cours de cette journée, sept des vingt pilotes titulaires en F1 n’étaient pas présents sur le circuit : Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg n’ont pas participé à cette journée d’essais.
Ces derniers ont été remplacés par des jeunes pilotes car cette journée de tests à Abou Dhabi est également réservée pour faire rouler les débutants dans une deuxième voiture ou dans les deux monoplaces dans le cas de l’écurie Haas. Ci-dessous, voici la liste des jeunes pilotes présents pour ces tests ce mardi à Yas Marina.
Jake Dennis (Red Bull), Frederik Vesti (Mercedes), Robert Shwartzman (Ferrari), Pato O’Ward (McLaren), Felipe Drugovich (Aston Martin), Jack Doohan (Alpine), Franco Colapinto (Williams), Zak O’Sullivan (Williams), Ayumu Iwasa (AlphaTauri), Théo Pourchaire (Alfa Romeo), Oliver Bearman (Haas) et Pietro Fittipaldi (Haas).
C’est le pilote Alpine Esteban Ocon qui a signé le meilleur temps des derniers essais de la saison 2023 ce mardi à Abou Dhabi en 1,24.393, le Français devance de trois dixièmes la McLaren de Pato O’Ward et de trois dixièmes la Mercedes de Frederik Vesti.
Derrière, Sergio Perez, Carlos Sainz, Fernando Alonso, Jack Doohan, Robert Shwartzman, Logan Sargeant et Charles Leclerc complètent le top dix de cette dernière journée d’essais de l’année. Inutile évidement de vous préciser que ce classement ne reflète en rien la véritable hiérarchie…
La semaine prochaine, le manufacturier unique de la Formule 1 Pirelli a programmé un test sur ses pneumatiques pour piste humide avec l’équipe Mercedes sur le tracé de Magny-Cours en France.
Ce test pneumatiques – le dernier de la saison 2023 – sera axé sur les gommes de la campagne 2024 pour piste humide et se déroulera durant une journée sur le tracé de Magny-Cours en France, un tracé qui n’a plus accueilli de course de Formule 1 depuis la saison 2008.
Plus habitué à réaliser ses tests sur piste humide sur le tracé Paul Ricard dans le sud de la France, Pirelli a finalement choisi Magny-Cours pour cette fin d’année, mais ce n’est pas la première fois que la firme italienne participe à un test sur ce circuit, le dernier essai ayant eu lieu en 2021 avec l’équipe Alpine sur une piste humide également.
C’était l’ancien pilote de réserve de l’écurie du constructeur français, le Russe Daniil Kvyat, qui était au volant d’une monoplace vieille de deux saisons modifiée pour pouvoir accueillir les roues 18 pouces. Si la première journée d’essais s’était bien déroulée, la deuxième journée en revanche a été annulée à la suite d’un problème technique sur la monoplace d’Alpine.
Concernant les essais Pirelli de cette fin de saison à Magny-Cours, c’est l’écurie Mercedes qui travaillera cette fois-ci avec le manufacturier italien sur la piste française située à un peu plus de 200 kilomètres de Paris.
L’équipe McLaren a annoncé en cette fin de saison 2023 que Monster Energy, l’une des principales marques mondiales de boissons énergisantes, avait rejoint l’équipe McLaren de Formule 1 en tant que partenaire officiel pour la saison 2024 et au-delà.
Ce partenariat pluriannuel verra Monster Energy entrer dans un nouveau chapitre de course aux côtés de McLaren, poursuivant ainsi son parcours dans le sponsoring du sport automobile. À partir de la saison de F1 2024, Monster Energy sera présent sur les casques, combinaisons de course, casquettes et bouteilles de boissons des pilotes McLaren Lando Norris et Oscar Piastri.
“Nous sommes ravis d’unir nos forces à celles de la marque emblématique Monster Energy à partir de la saison prochaine.” a déclaré le PDG de McLaren, Zak Brown
“Monster Energy se concentre sur la célébration des athlètes à travers des idées audacieuses et la création de contenus impressionnants. Nous sommes donc impatients d’explorer des idées et de trouver de nouvelles façons d’engager et de divertir nos fans.”
Monster Energy a déjà une certaine expérience en Formule 1 depuis quelques années puisque la marque est partenaire du septuple champion du monde et pilote Mercedes Lewis Hamilton.
Ce mardi à Abou Dhabi, Esteban Ocon a bouclé ses derniers tours de roue avec l’Alpine A523 avec laquelle il a participé à la campagne 2023 de Formule 1, le Français s’offrant au passage le meilleur temps de la toute dernière séance d’essais de l’année.
Avec 110 tours au compteur de sa monoplace, Esteban Ocon a bouclé en une journée l’équivalent de deux Grands Prix d’Abou Dhabi ce mardi, il termine cette ultime séance tout en haut de la feuille des temps, trois dixièmes devant la McLaren pilotée par le Mexicain Pato O’Ward et trois dixièmes devant la Mercedes de Frederik Vesti (le résumé de la journée est à retrouver ici).
“C’en est officiellement fini de la saison en piste avec les essais d’après-saison d’Abou Dhabi. Nous avons connu un mardi très intense, avec un programme important et complet à suivre.” a déclaré Esteban Ocon ce mardi soir après sa journée de travail.
“Nous avons finalement parcouru deux distances de course tout en bouclant notre plan de roulage avec succès, en essayant plusieurs composés pneumatiques, différentes charges de carburant ainsi que des réglages.”
Auteur du meilleur temps de cette ultime séance d’essais de l’année, le Français est bien conscient que le classement final de ces tests n’a aucune importance : “C’est toujours agréable de voir votre nom en première position, mais cela n’a pas vraiment d’importance lors d’une journée de tests !”
Désormais, l’Alpine A523 va être remisée au garage, une monoplace qui n’aura pas permis aux pilotes Esteban Ocon et Pierre Gasly de décrocher une victoire cette saison, mais le Normand veut voir le côté positif des choses et estime qu’il s’agissait d’une bonne base pour la future A524 de la saison prochaine.
“Aujourd’hui, nous disons au revoir à l’A523, une voiture qui nous a apporté des hauts et des bas cette année, mais qui a également servi de base pour souligner les domaines où nous devons progresser pour être meilleurs en 2024.” conclut le Français.
L’équipe de piste d’Alpine retrouvera Enstone et Viry-Châtillon durant l’intersaison avant les premiers essais de pré-saison 2024 à Bahreïn dans exactement 86 jours.
Après avoir conclu le championnat du monde dimanche dernier, la Formule 1 a de nouveau connu une nouvelle journée d’essais sur le circuit de Yas Marina à Abou Dhabi ce mardi, avec les dix équipes impliquées sur la piste avec deux voitures chacune.
Le programme était divisé en deux parties. Une monoplace était réservée aux jeunes pilotes pour acquérir de l’expérience au volant d’une Formule 1 tandis que les titulaires roulaient dans l’autre monoplace, spécifiquement dédiée à un test de pneus.
De plus, étant donné que les composés homologués pour 2024 sont les mêmes que ceux utilisés cette année, en fait, cette deuxième partie était essentiellement l’occasion d’essayer d’optimiser l’ensemble pneu-voiture. Les données collectées, également grâce à la possibilité de monter des capteurs supplémentaires sur les monoplaces par rapport à la configuration standard utilisée les week-ends de course, seront partagées avec Pirelli dans les prochains jours.
Le meilleur temps de la journée a été réalisé par le pilote Alpine Esteban Ocon en 1,24.393 tandis que le prix du jeune le plus rapide a été remporté par Pato O’Ward (1,24.662). Les températures étaient évidemment très élevées : l’asphalte restait entre 25 et 44 degrés et la température ambiante restait entre 24 et 34 degrés.
Au total, 2184 tours ont été parcourus ce mardi (11533 kilomètres), répartis comme suit en fonction des composés : 125 en C1 (6%), 138 en C2 (6%), 718 en C3 (33%), 942 en C4 (43%) et 261 sur le C5 (12%). Pour donner une idée de la quantité de travail effectué en une seule journée, le week-end dernier au Grand Prix d’Abou Dhabi, 2681 tours ont été parcourus, soit 14158 kilomètres.
Ci-dessous, vous pouvez retrouver le meilleur temps de chaque pilote tout au long de cette journée, ainsi que le composé sur lequel le chrono a été réalisé. Un résumé de la journée est disponible ici si vous le souhaitez.
Le jeune argentin Franco Colapinto a pu piloter une monoplace de Formule 1 pour la première fois de sa carrière ce mardi à Abou Dhabi où se disputaient les derniers tests de la saison 2023.
Ce mardi 28 novembre, les dix équipes de la grille étaient en piste à Abou Dhabi dans le cadre des essais post-saison organisés par Pirelli. Durant cette ultime journée de tests de l’année, de jeunes pilotes étaient également en piste dans le cadre des essais réservés aux débutants.
Franco Colapinto – membre de l’académie des jeunes pilotes Williams depuis le début de l’année – a ainsi pu partager le cockpit de la Williams FW45 avec Zak O’Sullivan. Au terme de son tour premier roulage en F1, Colapinto a signé le 22e temps du jour avec 65 tours au compteur, mais l’objectif pour lui n’était pas d’être le plus rapide.
“Cela a été incroyable de goûter pour la première fois à une voiture de Formule 1 et de le faire avec Williams Racing.” a déclaré Colapinto ce mardi soir à Abou Dhabi.
“Il est difficile de décrire toutes les émotions, sensations et sentiments que j’ai vécus aujourd’hui. Depuis que je suis tout petit, je rêve de ce moment où je sauterai un jour dans une voiture de Formule 1.”
“Pouvoir conduire la FW45 a été une expérience incroyable. Cela a été une excellente façon de terminer ma première année au sein de la Williams Racing Driver Academy.”
“J’ai essayé de tirer le meilleur parti de chaque tour et d’apprendre autant que possible. Je suis très reconnaissant à tous ceux qui travaillent chez Williams Racing de m’avoir donné cette opportunité et le soutien dont ils m’ont témoigné.”
Cette dernière journée d’essais de l’année a été dominée par le Français Esteban Ocon au volant de son Alpine. Vous pouvez retrouver le résumé des tests ici.