Le président de l’Association des pilotes de Grand Prix, Alex Wurz, a déclaré que la Formule 1 devait examiner de près ce qui devait être fait pour résoudre le problème de faire courir des pilotes dans des conditions extrêmes, le Grand Prix du Qatar ayant prouvé selon lui qu’il existe une limite à la chaleur pour le corps humain.

Dimanche dernier à Losail, plusieurs pilotes ont eu besoin de soins médicaux après la course pour déshydratation ou épuisement dû à la chaleur, le Français Esteban Ocon ayant même vomi dans son casque durant la course tant les conditions étaient extrêmes au Qatar.

Bien que la FIA a indiqué ce lundi au lendemain du Grand Prix du Qatar qu’elle prendrait des mesures pour éviter qu’un tel scénario ne se reproduise à l’avenir, Alex Wurz pour sa part a déclaré que la F1 devait examiner ce qui devait être fait pour résoudre ce problème, notamment en s’inspirant d’autres catégories où des baquets refroidissants ont déjà été mis en place par exemple.

“C’est trop facile de dire ‘voilà un abonnement à une salle de sport, vous pouvez continuer’. Il existe de multiples facteurs contributifs qui doivent être compris par tout le monde.” estime Alex Wurz dans un entretien exclusif pour la BBC.

“Mes premières réflexions tournent autour des leçons tirées d’autres catégories qui ont montré que la chaleur était un facteur limitant pour les pilotes.”

“Les sièges refroidissants, par exemple, fonctionnent très bien et ne sont pas trop difficiles à produire et à installer. C’est une chose que chaque équipe devrait déjà envisager.”

“Il faut une meilleure isolation et/ou un meilleur refroidissement de l’air pour les boîtiers électriques très chauds, qui sont souvent situés à proximité du baquet du pilote, ou, à l’avenir, rediriger les conduites hydrauliques chaudes, afin que l’environnement du baquet du pilote ne surchauffe pas.”

“L’ensemble des règles comporte des tests et des limites pour de nombreuses parties de la voiture. Étant donné que le pilote est l’un des éléments de performance de l’équation, il est peut-être temps d’envisager de définir des limites à la chaleur à laquelle il est soumis.”

Wurz a ajouté que ce n’était pas la première fois que les conditions poussaient les pilotes à leurs limites, et a admis que cela faisait partie du sport. Cependant, il estime que la façon dont la F1 a réagi rapidement aux problèmes de sécurité avec les pneus Pirelli au Qatar était un exemple du fait que des changements peuvent être apportés rapidement lorsque cela est nécessaire.

Des vêtements qui accentuent l’effet de chaleur

Wurz a également ajouté que les nouveaux vêtements ignifugés introduits à la suite de l’accident de Romain Grosjean à Bahreïn en 2020 accentuaient l’effet de chaleur sur les pilotes.

“Ils vous cuisinent. J’ai récemment testé une voiture en portant les nouveaux produits ignifugés obligatoires, et j’ai été choqué de voir à quel point j’avais chaud.” a ajouté Wurz.

“Bien sûr, ces produits ignifugés sont là pour une très bonne raison et je ne suggère pas un retour à des normes d’ignifugation plus basses, mais pour ceux qui ne sont pas au courant de ce qui se passe, c’est l’un des nombreux facteurs qui y contribuent.”

“J’ai moi-même eu des problèmes de chaleur dans les voitures de course, et parfois certains de mes collègues et moi pensons qu’autrefois, c’était plus difficile. Oui, c’était peut-être difficile, mais dans ce cas [au Qatar], je ne pense vraiment pas que cela ait jamais été aussi difficile que cette course de Doha.”

“Je peux vous garantir que les pilotes sont des gars qui se battent dur et après cette course, la scène était loin d’être jolie. Cela m’a fait comprendre que ce sujet doit être suivi pour déterminer si l’atténuation doit être entre les mains uniquement des équipes, ou si des règles doivent être modifiées et/ou mises en place.”

Il est bon de rappeler également que depuis l’introduction des moteurs hybrides en Formule 1 en 2014, les pilotes sont assis juste au dessus du pack batterie qui génère également de la chaleur en plus de l’unité de puissance dans son dos.

Le directeur de l’équipe McLaren, Andrea Stella, a expliqué pourquoi Lando Norris a reçu la consigne de ne pas attaquer son coéquipier Oscar Piastri dimanche dernier dans les derniers tours du Grand Prix du Qatar remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen.

Au Qatar, Oscar Piastri a terminé deuxième derrière la Red Bull de Max Verstappen et devant la McLaren de son coéquipier Lando Norris. Mais dans les derniers tours de course, Norris semblait plus rapide que Piastri et se rapprochait dangereusement de la monoplace de l’Australien.

C’est alors que l’équipe McLaren a demandé à ses pilotes de figer leurs positions en piste et le directeur de l’équipe Andrea Stella a expliqué pourquoi une telle consigne a été donnée.

“Les pilotes ont été très proches tout le week-end, vous savez, à seulement quelques dixièmes tout le week-end et même aujourd’hui [en course dimanche], ils étaient à nouveau très proches et c’est un méga résultat pour McLaren.” a déclaré Andrea Stella dimanche soir à Losail.

“Lando a progressé de la dixième place jusqu’au podium, et nous sommes dans un endroit où nous ne devons pas oublier qu’en 2021 Lando était quatrième, je pense, à quelques tours de la fin, avant d’avoir un problème de pneus et il a terminé P9. Donc, nous ne voulions tout simplement pas prendre ce risque.”

L’un des autres éléments pris en compte par McLaren est que les limites de piste au Qatar ont été un problème pour plusieurs pilotes en course, ces dernières ayant été revues à la dernière minute suite aux problèmes de pneus détectés par Pirelli la veille.

“Vous ne voulez pas inciter vos pilotes à pousser et ensuite être pénalisé pour les limites de piste, parce que dès que vous leur dites de pousser, ils utilisent les vibreurs parce que cela rend la piste plus rapide.” a ajouté Stella.

“Nous avons donc simplement mis en oeuvre la règle “restez loin des vibreurs et ramenez les voitures à la maison”. Les deux pilotes l’ont très bien compris et Lando était très content dans son in-lap [tour de rentrée au stand après l’arrivée] et il était très élogieux avec l’équipe.”

Interrogé après l’arrivée pour savoir s’il pense qu’il aurait pu doubler son coéquipier s’il n’avait pas reçu de consigne, Lando Norris a répondu : “Je ne suis pas sûr, parce que chaque fois que je me rapprochais un peu d’Oscar, l’air était sale.”

“Dès que j’arrivais en dessous des trois secondes, je perdais immédiatement du temps. Sur un tel circuit où le niveau d’appui est important dans les virages rapides, dès qu’on a un peu d’air sale, c’est un gros combat. Je pense que mon rythme était un peu meilleur, mais c’est difficile de savoir.”

Grâce à ce double podium, l’équipe McLaren se retrouve désormais à seulement onze points de la quatrième place occupée par Aston Martin au championnat du monde des constructeurs, alors qu’il reste encore cinq Grands Prix à disputer.

Le triple champion du monde de F1 Max Verstappen estime lui aussi que les conditions de chaleur extrême dans lesquelles les pilotes ont participé au Grand Prix du Qatar dimanche dernier à Losail étaient tout simplement inacceptables.

Dimanche à l’arrivée du Grand Prix du Qatar qui s’est disputé de nuit, mais avec une température avoisinant les 35° et un taux d’humidité de presque 80%, plusieurs pilotes ont fait un passage par le centre médical du circuit en raison d’une déshydratation intense ou encore de nausées après avoir piloté dans des conditions extrêmes durant plus d’une heure.

Le pilote Alpine Esteban Ocon a même expliqué qu’il avait vomi dans son casque durant la course, alors que le pilote Williams Logan Sargeant a carrément abandonné parce qu’il ne se sentait pas bien au volant de sa monoplace. D’autres comme le pilote Aston Martin Lance Stroll ont même failli s’évanouir au volant.

Très marqué physiquement à l’arrivée de l’épreuve, le vainqueur du Grand Prix du Qatar Max Verstappen a lui aussi insisté sur le fait qu’une limite a été atteinte dimanche dernier pour les pilotes et que des leçons devront être tirées.

“Quand j’ai vu la météo avant de venir ici [au Qatar], je ne l’attendais pas avec impatience.” a expliqué Max Verstappen ce dimanche soir après sa victoire au Grand Prix du Qatar.

“Il fait tout simplement trop chaud et, comme Lando [Norris] l’a dit [le pilote McLaren a dit que la F1 avait atteint la limite de l’acceptable au Qatar], cela n’a rien à voir avec un entrainement supplémentaire ou autre chose.”

“Je pense que certains des gars qui ont eu des difficultés aujourd’hui sont extrêmement en forme, probablement même plus en forme que moi.”

“Tout la journée, c’est comme si on se promenait dans un sauna, alors que pendant la nuit [le moment où la course a été disputée], l’humidité augmente.”

Singapour pose aussi problème

Le triple champion du monde estime que le Qatar n’est pas le seul endroit qui pose problème dans le calendrier de la Formule 1, le Néerlandais estimant que Singapour – dont la durée totale de la course peut parfois atteindre les deux heures – est également problématique pour les pilotes.

“Les courses sont relativement longues. Mais ce n’est pas le seul endroit, il y a d’autres endroits comme ça. Je pense à Singapour où la course dure presque deux heures.”

“Il fait très, très chaud et je pense que c’est aussi à la limite de ce qui devrait être autorisé. Il y a donc beaucoup d’éléments à examiner, mais il faisait vraiment trop chaud [au Qatar dimanche].” a ajouté Verstappen.

La FIA va prendre des mesures

Au lendemain du Grand Prix du Qatar, la FIA a indiqué qu’elle prenait très au sérieux le fait que les pilotes de F1 ont disputé le Grand Prix du Qatar 2023 dans des conditions extrêmes, ce qui a eu un impact direct sur la santé de ces derniers ce dimanche soir.

La fédération a insisté sur le fait qu’un certain nombre de mesures seront discutées lors de la prochaine commission médicale à Paris. Les mesures peuvent inclure des conseils pour les concurrents, des recherches sur des modifications pour une circulation d’air plus efficace dans le cockpit et des recommandations de modifications du calendrier pour l’aligner sur des conditions climatiques acceptables.

McLaren réalise une fin de saison exemplaire, présente sur les trois derniers podiums avec de surcroît deux doubles podiums au Japon et au Qatar. L’équipe Britannique fait le plein de confiance pour finir dignement l’année et préparer au mieux la saison 2024.

Mais si McLaren a fait des progrès considérables en piste au cours des dernières courses, l’équipe de Woking a également brillé dans les stands durant le Grand Prix du Qatar, où les mécaniciens ont réalisé un arrêt en 1,80 secondes lors du 2ème “pit-stop” de Lando Norris au 27ème tour, ce qui constitue le nouveau record mondial battant les 1,82 secondes enregistrés par Red Bull au Grand Prix du Brésil en 2019.

Un exploit d’autant plus impressionnant car réalisé dans des conditions de chaleur extrême lors d’un Grand Prix qui aura marqué les esprits et les corps. Des conditions que les mécaniciens ont su gérer en plus d’une consigne réglementaire supplémentaire qui est venue chambouler la course en obligeant les pilotes à s’arrêter au moins 3 fois durant l’épreuve tout en faisant des relais de 18 tours au maximum.

A noter que depuis le précédent record la taille des pneus a également évolué passant de 13 à 18 pouces [suite à la réglementation technique de 2022], une augmentation qui a eu de fait un impact sur le poids des roues.

Un week-end sans faute donc pour l’écurie de Woking qui a remporté la course Sprint de samedi avec Oscar Piastri [Lando Norris est arrivé 4ème] et signé un double podium lors de la course principale du dimanche permettant à McLaren de repartir du Qatar avec 47 points supplémentaires au championnat constructeurs s’approchant dangereusement de la quatrième place détenue actuellement par Aston Martin (219 points à 230).

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Ce dimanche au Grand Prix du Qatar, Alfa Romeo a vu ses deux pilotes terminer dans le top dix et inscrire des points, ce qui permet à l’écurie de Hinwil de gagner une position au championnat du monde des constructeurs en passant devant Haas.

Embourbée en bas de classement depuis pas mal de courses maintenant, Alfa Romeo n’a jamais baissé les bras en apportant de nombreuses évolutions sur sa monoplace en piste et le résultat tant attendu est finalement arrivé ce dimanche soir au Qatar où les deux pilotes ont terminé dans le top dix, une première cette saison.

“Ce soir, nous avons pu réaliser la course que nous visions depuis très longtemps. Nous savions que nous avions le potentiel pour marquer des points, mais nous devions exécuter la course parfaite pour remporter ce résultat.” a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe Alfa Romeo.

“La stratégie était parfaite, les arrêts aux stands étaient impeccables et les pilotes ont livré deux solides performances, poussant du premier au dernier tour sans commettre d’erreur.”

“C’est une belle récompense pour tout le travail effectué par l’équipe de Hinwil, notre équipe de course ici et Ferrari : nous continuons à apporter de nouvelles améliorations en piste, tout en continuant sans relâche, en usine, dans le simulateur et au bord de la piste, à comprendre et à extraire les performances de notre package évolué.”

“Le résultat de ce soir renforce notre confiance et renforce notre conviction que nous pouvons marquer des points dans n’importe quelle course si nous faisons notre travail comme ce soir.”

“Maintenant, nous devons faire un autre pas en avant et bâtir sur les bases que nous avons posées ce soir pour continuer à grandir en tant qu’équipe pour le reste de la saison.”

Après le Grand Prix du Qatar, Allunni Bravi pense que son équipe peut réussir à atteindre son objectif qui est de terminer septième au championnat du monde, alors qu’il ne reste que cinq Grands Prix à Disputer cette saison.

“Notre objectif reste la septième place du championnat, nous ne cesserons de le répéter. Ce sera difficile, ce sera un combat, mais nous avons les gens, les pilotes et l’engagement dont nous avons besoin pour y parvenir.”

“Ce sera difficile, bien sûr, mais nous rendrons également la tâche difficile à nos concurrents.” a conclu Alunni Bravi.

Après le Grand Prix du Qatar, Alfa Romeo occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec seize points inscrits depuis le début de l’année, soit quatre de plus que Haas et sept de moins que Williams actuellement septième.

Ce dimanche au Grand Prix du Qatar, l’Espagnol Carlos Sainz n’a pas pu prendre le départ de la dix-septième manche de la saison 2023, notamment parce que les mécaniciens de l’équipe ont detecté un problème de pression dans le réservoir de carburant de la SF-23 du pilote madrilène.

Ferrari devra analyser à son usine de Maranello pourquoi ce problème est survenu sur la voiture de Sainz avant le départ, mais selon le directeur de l’équipe, Frederic Vasseur, le problème rencontré sur la monoplace de Sainz a très certainement été causé par les vibreurs du tracé de Losail qui ont mis à rude épreuve les pneumatiques et les monoplaces tout au long du week-end au Qatar.

“Ce fut un week-end chaotique, réalisé dans des conditions très difficiles avec plusieurs imprévus, à commencer par les problèmes liés aux vibreurs, qui pourraient d’ailleurs avoir quelque chose à voir avec la panne de la SF-23 de Carlos.” nous confiait Frederic Vasseur ce dimanche soir à Losail.

Malgré le fait que Ferrari n’a pu faire rouler qu’une seule de ses monoplaces ce dimanche en course, l’écurie italienne a tout de même réussi à limiter les dégâts au championnat grâce à la cinquième place de Charles Leclerc à l’arrivée de l’épreuve et compte tenu du fait que Mercedes a aussi vu une seule de ses monoplaces rallier l’arrivée [Hamilton a abandonné].

“Nous ne pouvons pas être satisfaits de la façon dont les choses se sont déroulées ce week-end, car nous avons perdu des points face à notre plus proche rival [Mercedes] car nous n’avons pas pu faire entrer Carlos sur la grille à cause d’un problème de fiabilité.” a ajouté Vasseur.

“Cependant, je pense que nous avons fait le maximum aujourd’hui avec Charles. Dans des conditions extrêmes, il a très bien piloté et les mécaniciens ont effectué trois excellents arrêts aux stands.”

“Peut-être qu’au milieu du relais, nous avons été un peu ralentis par le trafic, mais de toute façon, cela n’aurait pas été facile de garder George Russell derrière nous aujourd’hui.”

“Nous repartons tout de même avec les dix points de la cinquième place de Charles et nous allons commencer à préparer le triple rendez-vous des Amériques qui s’annonce très difficile.”

Après le Grand Prix du Qatar, la Scuderia Ferrari occupe toujours la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 28 points de retard sur Mercedes (l’écart était de 20 points avant le Qatar).

Ce dimanche au Grand Prix du Qatar, le pilote Red Bull Sergio Perez a reçu plusieurs pénalités pour avoir franchi les limites de piste en course, des limites modifiées à la dernière minute par la FIA pour des raisons de sécurité, ce qui n’était “pas correct” selon le Mexicain.

Sergio Perez a dû prendre le départ du Grand Prix du Qatar depuis la voie des stands ce dimanche au volant d’une Red Bull reconstruite suite à son crash subi la veille durant le Sprint. Le pilote mexicain s’est donc retrouvé au volant d’une monoplace totalement nouvelle et a eu le plus grand mal à en tirer le meilleur parti lors des 57 tours de l’épreuve principale du week-end.

Pour ne rien arranger, la FIA a modifié les limites de piste à la hâte pour éviter que des pilotes n’aillent taper des vibreurs trop agressifs avec les pneumatiques sur le tracé de Losail, ce qui n’a pas aidé Sergio Perez qui était assis trop bas dans son cockpit, le Mexicain n’ayant pas eu le temps de modifier sa position de conduite après son changement de châssis dans la nuit de samedi à dimanche.

“Nous avons perdu notre voiture hier [samedi] à cause de l’incident du Sprint et nous avions une toute nouvelle voiture pour aujourd’hui.” a déclaré Perez ce dimanche soir au Qatar.

“Il était donc très difficile de tirer des conclusions avec la voiture que nous avions, nous avons dû revenir sur certaines spécifications.”

“J’ai vraiment souffert des nouvelles limites de piste, elles ont été mises en place à la dernière minute, ce qui, à mon avis, n’est pas correct mais c’est la même chose pour tout le monde et j’aurais dû faire un meilleur travail.”

“C’était difficile pour moi de les juger [les limites] à l’intérieur de la voiture parce que je pense que, un peu comme en Autriche, je suis assis un peu trop bas et cela a rendu les choses plus difficiles, j’aurais peut-être dû modifier cela lorsque les changements ont été mis en œuvre.”

Après avoir franchi les limites à plusieurs reprises, Sergio Perez a écopé de plusieurs pénalité de cinq secondes chacune ce dimanche. Le pilote Red Bull a finalement terminé le Grand Prix du Qatar à la dixième place une fois sa dernière pénalité appliquée après l’arrivée.

Pierre Gasly ne cachait pas sa frustration ce dimanche soir à Losail où le pilote Alpine a terminé le Grand Prix du Qatar à la douzième place après avoir écopé de plusieurs pénalités en course.

Septième sur la grille de départ du Grand Prix du Qatar, Pierre Gasly visait les gros points ce dimanche en course mais le pilote Alpine a rencontré quelques soucis avec la gestion de l’énergie sur son moteur Renault. De plus, le Français a dépassé les limites de piste à plusieurs reprises en course ce qui lui a valu plusieurs pénalités et l’a fait sortir du top dix après l’arrivée de l’épreuve.

Classé finalement douzième, Pierre Gasly a admis avoir pris trop de risques durant la course pour compenser son manque de rythme face à ses adversaires : “Le potentiel pour marquer des points était là, donc je suis bien sûr déçu du déroulement de la course.” nous a confié Pierre Gasly ce dimanche soir au Qatar.

“Ce n’était pas un bon dimanche et les limites de piste se sont jouées sur quelques centimètres. Cela dépend toutefois de moi et j’en ai payé le prix fort aujourd’hui.”

“C’est frustrant, car nous avions assurément le rythme pour apporter de gros points à l’équipe. Nous avons également eu un petit problème de gestion d’énergie me faisant perdre un peu de rythme pendant la course.”

“J’ai probablement essayé de prendre trop de risques pour surcompenser cela et c’était trop… J’en tirerai les leçons avant de tourner la page.”

“C’était un week-end plutôt positif pour l’écurie, nous avons beaucoup à apprendre et nous sommes déjà impatients d’entamer la triplette de courses qui nous attend à partir d’Austin.”

Au Grand Prix du Qatar, seul Esteban Ocon a terminé dans les points pour Alpine avec une septième place à l’arrivée pour le Français au terme d’une course éprouvante physiquement. Ocon a d’ailleurs expliqué après l’arrivée qu’il avait vomi dans son casque tant la chaleur était insupportable ce dimanche au Qatar.

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton se souviendra longtemps du Grand Prix du Qatar 2023 où il n’aura parcouru que quelques mètres avant de devoir abandonner suite à un accrochage avec son coéquipier George Russell au premier virage.

Après le départ du Grand Prix du Qatar, Lewis Hamilton – qui s’élançait depuis la troisième place sur la grille – a tenté de faire l’extérieur à son coéquipier George Russell au premier virage, mais les deux monoplaces se sont touchées et Hamilton a terminé sa course au fond du bac à gravier.

Le Britannique est alors descendu de sa monoplace et a traversé la piste à pied, ce qui est parfaitement interdit par la réglementation en Formule 1. C’est pour cet incident que le Britannique a été convoqué chez les commissaires de course, ces derniers ayant décidé d’infliger une lourde amende au pilote Mercedes.

Pour avoir traversé la piste à pied durant le Grand Prix du Qatar, Lewis Hamilton a reçu une amende de 50 000 euros, dont 25 0000 euros avec sursis pour le reste de la saison 2023 à condition qu’il n’y ait pas d’autre violation de nature similaire.

Au cours de son audience, Lewis Hamilton s’est excusé auprès des commissaires et le Britannique s’est rendu compte que son imprudence aurait pu être très dangereuse pour lui ainsi que pour les pilotes qui approchaient. En plus de cette grosse amende, Lewis Hamilton a également reçu une réprimande.