Williams F1 veut Logan Sargeant dans sa voiture en 2024

Le directeur de l’équipe Williams, James Vowles, a tenu à prendre la défense de son pilote Logan Sargeant dont l’avenir au sein de l’écurie de Grove n’est pas encore assuré après une première saison en F1 compliquée pour l’Américain.

Logan Sargeant a rejoint l’équipe Williams en 2023 après avoir fait ses preuves dans le championnat de Formule 2, mais le jeune américain a connu des difficultés jusqu’à présent avec plusieurs accidents, alors qu’il est le seul pilote à temps plein sur la grille à ne pas avoir encore marqué le moindre point.

Sargeant doit faire face depuis quelques courses à de nombreuses critiques, notamment parce que le pilote Williams a été victime de plusieurs accidents comme à Zandvoort en qualifications, à Singapour ou plus récemment à Suzuka où il est allé encastrer sa monoplace dans le rail lors des qualifications.

Le lendemain en course, Logan Sargeant n’aura bouclé que deux tours avant d’abandonner après avoir une nouvelle fois endommagé sa monoplace suite à un contact avec l’Alfa Romeo de Valtteri Bottas.

Le contrat de Logan Sargeant avec Williams arrive à son terme à la fin de cette saison et, malgré les rumeurs concernant l’avenir de l’Américain, le patron de l’équipe James Vowles a insisté sur le fait que la priorité est de conserver Logan Sargeant en 2024 et que l’équipe fera tout pour l’aider à y arriver.

“Logan a des objectifs très clairs quant à ce qu’il doit atteindre avant la fin de la saison, et nous travaillons continuellement avec lui.” a expliqué James Vowles après le Grand Prix du Japon.

“C’est le point le plus important : nous travaillons avec lui. Nous voulons qu’il réussisse et nous voulons qu’il soit dans la voiture l’année prochaine.”

“Cela dépend également de nous.” poursuit Vowles. “Nous avons choisi quelqu’un directement de la Formule 2, sans aucun test significatif, lui avons fait passer une journée et demie à Bahreïn dans cette voiture, puis nous lui avons souhaité bonne chance pour cette saison qui a été terriblement difficile pour les débutants.”

“Il y a des signes très positifs à retenir. Tout d’abord, Logan n’a pas les mêmes spécificités aérodynamiques qu’Alex [Albon]. Nous avons des mises à jour sur la voiture d’Alex qui ne sont pas sur celle de Logan, en raison de l’attrition que nous avons eu cette année.”

“Ainsi, souvent lorsque vous constatez une compensation de performance, cela ne se reflète pas tout à fait sur les feuilles de chronométrage. De plus, si vous regardez le cas de Suzuka, il est monté en puissance tout au long du week-end, alors qu’en EL3 il a fait un temps qui correspondait à celui d’Alex.”

“Lorsque nous entamions les qualifications, jusqu’à l’accident il performait, ligne contre ligne, à un dixième de la performance d’Alex sur l’un des circuits les plus délicats de la saison.”

“Donc, les progrès sont là sous certaines formes. Mais ils sont très clairement gâchés par un certain nombre d’autres problèmes et accidents. Nous continuons à travailler avec Logan et à investir dans Logan, car nous voulons qu’il réussisse le voyage qu’il fait avec nous.”

“Il fait partie de Williams et nous avons un programme de jeunes pilotes dans lequel nous continuerons à investir. Et ce n’est que lorsque nous parviendrons tous à la conclusion que nous avons atteint le bout de ce chemin que nous pourrons réussir.”

Après le Grand Prix du Japon, seul le baquet actuellement occupé par Logan Sargeant chez Williams est potentiellement disponible en Formule 1 pour la saison 2024. 

Horner confrme que Red Bull garde un œil sur Lando Norris

Christian Horner a déclaré que son équipe a déjà reçu “beaucoup d’intérêt” concernant un baquet aux côtés de Max Verstappen à partir de la saison 2025 et que Red Bull étudierait toutes les options disponibles, y compris celles en dehors de son vivier de talents.

Le double champion du monde de F1, Max Verstappen, est sous contrat avec Red Bull pour encore quelques années, mais son coéquipier Sergio Perez verra pour sa part son contrat arriver à son terme à la fin de la campagne 2024 et déjà de nombreux candidats pour le remplacer se sont manifestés.

Parmi ces candidats potentiels au remplacement de Sergio Perez dans le cas où Red Bull ne souhaiterait pas poursuivre l’aventure avec le Mexicain, l’actuel pilote McLaren Lando Norris a longtemps été considéré comme un choix numéro un, bien que le Britannique soit engagé avec son équipe jusqu’en 2025.

Interrogé spécifiquement sur le cas de Lando Norris pour savoir si Red Bull envisagerait éventuellement de choisir le Britannique à partir de 2025, Christian Horner a répondu que le pilote McLaren était évidemment sur le radar de l’équipe tout comme d’autres pilotes.

“Lando [Norris] est un grand pilote, c’est un grand talent, une grande personnalité, et bien sûr il fait partie des pilotes que nous surveillons.” a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

“Mais il y a de nombreux pilotes que nous gardons également à l’œil. Il y a actuellement une nouvelle génération de pilotes qui ont énormément de talent.”

“Maintenant, être le coéquipier de Max ne sera jamais facile et certains pilotes peuvent être prêts à relever le défi, d’autres peuvent ne pas l’être. Mais bien sûr, en plus des pilotes que nous avons en interne, nous gardons un œil sur tout le marché des pilotes.”

“Comme vous pouvez l’imaginer, il y a beaucoup d’intérêt de la part de certains pour piloter une voiture Red Bull.”

“Max [Verstappen] évolue à un tel niveau que sa confiance, son engagement et son talent sont absolus en ce moment et il est difficile d’imaginer que quelqu’un le batte avec le même équipement.”

“Mais il y a des grands talents, et bien sûr, ce que nous voulons c’est de pouvoir avoir les deux meilleurs pilotes.”

“Donc, idéalement, cela viendra de notre vivier de talents dont nous disposons, et si nous ne pensons pas qu’il existe cette capacité, nous chercherons ailleurs pour savoir qui est disponible.”

Rodin Cars voulait rejoindre la F1 avec une femme pilote

Rodin Cars, basée en Nouvelle-Zélande, a déclaré ce jeudi que sa candidature pour entrer en Formule 1 en tant que nouvelle équipe avec une pilote féminine a été rejetée par la FIA et qu’elle s’attendait à ce que Andretti Global soit la seule à être acceptée.

Le fondateur australien de Rodin, David Dicker, a déclaré dans un communiqué que la société avait proposé de construire les voitures en Nouvelle-Zélande, une décision qui en aurait fait le seul constructeur de l’hémisphère sud présent en F1. Il s’était également engagé à réserver un des deux baquets à une femme pilote.

“Rodin Cars a participé au récent processus de la FIA visant à accéder au prestigieux championnat du monde de Formule 1.” a indiqué David Dicker.

“Des informations récentes suggèrent, comme prévu dès le début de ce processus, que le seul candidat retenu sera Andretti Global.”

Récemment, la Britannique Jamie Chadwick, triple gagnante de la série W désormais remplacée par la F1 Academy, a testé pour Rodin et aurait été en lice pour le rôle si elle était disponible, bien que Chadwick n’a pas encore de Superlicence, sésame obligatoire pour pouvoir piloter en Formule 1. L’autre pilote aurait pu être le Néo-Zélandais Liam Lawson qui est actuellement pilote de réserve de Red Bull et AlphaTauri.

Dicker a déclaré que Rodin Cars avait également eu “l’opportunité de discuter d’une collaboration avec Ferrari” et que la société était “financièrement capable de financer entièrement le programme de Formule 1 à partir de la richesse personnelle du fondateur”.

La FIA a lancé un processus de candidature formel en février dernier, cherchant à identifier une ou plusieurs nouvelles équipes intéressées à rejoindre la Formule 1 en 2025, 2026 ou 2027, mais l’instance dirigeante n’a pas encore confirmé quels candidats, le cas échéant, ont été acceptés.

Pirelli dévoile ses choix de pneus pour Austin, Mexico et Interlagos

Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – a dévoilé ses choix de composés pour les Grands Prix des Etats-Unis, du Mexique et du Brésil respectivement dix-huitième, dix-neuvième et vingtième manches de la saison 2023 de F1.

En ce qui concerne le Grand Prix des Etats-Unis qui se dispute du 20 au 22 octobre sur le tracé d’Austin au Texas et qui accueillera pour la première fois une course Sprint le samedi, Pirelli a choisi ses gommes C2, C3 et C4, soit les composés de milieu de gamme pour cette dix-huitième manche de l’année.

Pour le Grand Prix du Mexique programmé du 27 au 29 octobre sur le tracé Hermannos Rodiguez de Mexico, le manufacturier italien a choisi les pneus C3, C4 et C5, soit un cran plus tendres que ceux choisis pour le Grand Prix des Etats-Unis.

Enfin pour le Grand Prix du Brésil qui accueillera la dernière course Sprint de la saison, Pirelli a choisi les pneus C2, C3 et C4, soit les mêmes que ceux qui seront utilisés à Austin quelques jours plus tôt.

A noter que des tests sur le nouveau pneu C4 (Tendre) qui devrait être utilisé l’an prochain auront lieu à Mexico durant les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique.

Les méthodes de tests seront les mêmes que celles suivies par les pilotes à Suzuka, où une nouvelle version du pneu C2 a été testé il y a quelques jours. Les équipes recevront deux sets supplémentaires pour chaque pilote de ce composé expérimental et pourront les utiliser à leur guise pendant les deux heures d’essais libres du vendredi.

Le Français Isack Hadjar en ‘immersion totale’ chez Red Bull et AlphaTauri

Le Français Isack Hadjar – actuellement quatorzième du championnat de Formule 2 et accessoirement pilote de réserve de l’équipe AlphaTauri en F1 – a passé les deux dernières semaines en immersion chez Red Bull et AlphaTauri. 

Le championnat de Formule 2 étant en pause pour quelques semaines avant la dernière manche de la saison programmée à Abou Dhabi, le Français Isack Hadjar – qui fait partie du programme des jeunes pilotes Red Bull – a profité de ce temps libre pour découvrir pour la première fois comment les équipes de Formule 1 abordent un week-end de Grand Prix. 

Hadjar a d’abord passé tout un week-end dans le garage Red Bull à Singapour où l’équipe de Milton Keynes a connu son pire week-end de l’année, avant de passer dans le garage AlphaTauri à Suzuka.

Lorsqu’on lui a demandé en quoi consistait sa présence au sein des deux équipes, le Français a répondu : “Le but n’est pas d’attendre qu’un pilote se blesse et de monter dans la voiture, c’est juste d’apprendre et je suis en immersion totale. C’est à dire que je suis là pour apprendre.” a déclaré Isack Hadjar au micro de Canal+ lors du Grand Prix du Japon.

“J’ai fait la préparation au simulateur avec Liam [Lawson] et avec Yuki [Tsunoda]. C’est pour apprendre toutes ces procédures et aborder un week-end de course de F1.”

“Je n’avais jamais fait ça avant Singapour. J’ai passé la semaine dernière avec Red Bull, là [au Japon] avec AlphaTauri, donc c’est cool de voir deux équipes différentes.”

“C’était intéressant de voir Red Bull en difficulté [à Singapour] et de voir AlphaTauri se battre pour aller chercher leur place en Q3, c’était bien.” a ajouté le Français.

En 2024, Hadjar devrait toujours être pilote de réserve de l’écurie AlphaTauri, tout comme Liam Lawson qui remplace actuellement Daniel Ricciardo depuis que l’Australien s’est blessé aux essais libres du Grand Prix des Pays-Bas. 

Sergio Perez a été aidé par un coach mental cette saison en F1

Le pilote Red Bull Sergio Perez a révélé qu’il avait commencé à travailler avec un coach mental pour l’aider à surmonter les difficultés qu’il a pu rencontrer cette saison en Formule 1.

Alors qu’il semblait être en mesure de se battre pour le titre mondial en début d’année, le Mexicain Sergio Perez a vu lentement mais sûrement l’écart devenir de plus en plus grand avec son coéquipier au championnat du monde, notamment après plusieurs erreurs au volant d’une monoplace difficile à piloter.

Jusqu’au Grand Prix d’Azerbaïdjan qu’il a remporté, Sergio Perez pilotait une monoplace qui n’était pas adaptée à son style de pilotage, mais le Mexicain a réussi à faire avec jusqu’au moment où des évolutions techniques introduites sur la RB19 au Grand Prix de Miami lui ont rendu la vie encore plus difficile, entraînant Sergio Perez dans une spirale négative.

Après Miami, Sergio Perez a eu le plus grand mal à se qualifier en Q3 le samedi et, bien que le Mexicain remontait en course le dimanche, l’écart avec son coéquipier au championnat n’a cessé d’augmenter course après course.

“Au début de la saison, la voiture ne me convenait pas parfaitement. Mais les monoplace évoluent au cours de la saison. Après Miami, les choses se sont dégradées, et j’avais une autre voiture qui ne me convenait pas très bien.” a expliqué Sergio Perez au média néerlandais De Limburger.

“Ensuite, je n’ai pas réussi à entrer en Q3 à plusieurs reprises, donc ma confiance à chuté. En conséquence, mon pilotage a aussi été moins bon.”

“J’ai eu beaucoup de difficultés cet été. Au début, je concourrais pour le titre mondial, mais à partir du mois de mai, cela a changé. Je pilotais sans confiance, et à un moment donné, je ne suis tout simplement pas sorti [de la Q2]. C’était très dur parce que vous pilotez pour une équipe de haut niveau et la pression des performances augmente rapidement.”

“Mais je n’ai pas abandonné et j’ai continué à travailler dur avec les ingénieurs pour régler les problèmes. Ma confiance en moi est revenue lorsque j’ai réalisé que j’avais gagné des courses par mes propres moyens plus tôt cette année [Djeddah et Bakou].”

“J’ose dire que je suis à nouveau à 100% maintenant et j’ai aussi à nouveau la conviction que je peux tenter de décrocher le titre mondial l’année prochaine.”

L’arrivée d’un coach mental 

Sergio Perez a également révélé que toutes ces difficultés rencontrées sur la piste ont eu un impact sur son mental et donc sur sa vie personnelle en dehors des circuits. Le Mexicain a donc été amené à embaucher un coach mental pour l’aider à retrouver toute sa motivation.

“Quand on traverse une période si difficile dans son travail, il est difficile d’être joyeux à la maison avec sa femme et ses enfants.” reconnaît le pilote Red Bull.

“J’ai donc embauché un coach mental parce que ma famille mérite d’avoir ce père joyeux à la maison. Avec mon coach, j’ai travaillé pour devenir la meilleure version de moi-même à la maison, mais aussi en tant que pilote.”

“En conséquence, j’ai retrouvé la positivité. J’ai maintenant 33 ans, mais j’apprends encore chaque jour, sur piste mais sûrement aussi en dehors.”

“C’est en partie grâce à cela que que je ne me lasserai jamais de la Formule 1. C’est vraiment incroyable tout ce que ce sport m’apporte encore.”

Après le Grand Prix du Japon où il a abandonné, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes, mais le Mexicain accuse un retard de 177 points sur son coéquipier Max Verstappen et devance le pilote Mercedes Lewis Hamilton de 33 points.

Pourquoi Red Bull F1 n’a pas opté pour le concept Zéropod de Mercedes ?

Le directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, a expliqué pourquoi lui et son équipe de conception ont choisi de ne pas opter pour la philosophie “Zéropod” adoptée par Mercedes en 2022 et qui a causé de sérieux soucis à l’écurie du constructeur allemand.

Depuis l’introduction de la nouvelle réglementation technique en Formule 1 en 2022, l’équipe Red Bull a succédé à Mercedes en remportant deux championnats du monde constructeurs consécutifs, notamment grâce à une monoplace bien née lors de l’entrée en vigueur des nouvelles règles l’an dernier en choisissant un concept bien différent de celui adopté par Mercedes avec son fameux “Zéropod” (absence de pontons sur les côtés de la monoplace).

Bien que ce concept “Zéropod” n’a clairement pas fonctionné pour Mercedes en 2022, l’équipe du constructeur allemand a pourtant décidé de le conserver en 2023 sur sa W14, avant de finalement changer radicalement de concept à partir du Grand Prix de Monaco de cette saison en optant pour un package totalement repensé, ce qui a eu pour conséquence un gain certain en termes de performance.

S’exprimant dans le podcast de la F1 Beyond the Grid, le directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, a expliqué pour quelle raison son équipe n’a pas souhaité suivre la voie de Mercedes avec un concept Zéropod sur la Red Bull.

“Avec la voiture de l’année dernière, nous avons pris une direction aérodynamique avec le ponton, le design et le concept de la voiture, qui était presque à l’opposé de ce que Mercedes a fait.” a expliqué Newey.

“Mercedes a montré des flashs de compétitivité l’année dernière, comme au Brésil où ils ont gagné. Donc, ensuite vous êtes confronté à un choix : Est-ce que nous commençons à partir dans la direction de Mercedes au cas où nous aurions manqué quelque chose ou bien est-ce que nous nous en tenons à ce que nous faisons ? Mon intuition a été de rester fidèles à ce que nous faisons.”

La Mercedes W13 avec son concept Zéropod à Bahreïn en 2022

L’ingénieur désormais âgé de 64 ans a révélé dans quels domaines lui et son équipe ont essentiellement travaillé pour faire en sorte de développer une monoplace gagnante.

“Il s’agissait de regarder le règlement et d’essayer de comprendre pour quelle architecture opter pour savoir où placer les roues avant et où placer les roues arrière par rapport aux éléments fixes du châssis du moteur et de la boîte de vitesses.”

“Il fallait aussi décider de l’architecture sous-jacente. Dans notre cas, nous nous sommes concentrés sur l’architecture, puis sur les suspensions avant et arrière, parce que c’est le genre d’éléments clés que vous voulez essayer de perfectionner autant que possible.”

“Si vous vous trompez de carrosserie – dans la limite du raisonnable – vous pouvez la changer en cours de saison. Mais si vous vous trompez sur l’architecture sous-jacente, vous allez devoir vous y tenir pendant au moins toute la saison.”

Concernant la monoplace de la saison 2022 [la RB18], Newey a expliqué qu’en raison de la bataille au championnat entre Mercedes et Red Bull en 2021, la monoplace de la saison 2022 a été créée dans un délai beaucoup plus court que la plupart, sinon la totalité, des rivaux.

“En 2021, nous étions dans une grande bataille pour le championnat avec Mercedes et, peut-être à tort, mais pour la première fois depuis de nombreuses années, nous avions une chance de remporter le championnat et nous avons décidé de consacrer plus d’efforts au développement de cette voiture [celle de 2021] tout au long de l’année.” a ajouté Adrian Newey.

Le fait que Red Bull était concentrée sur la bataille pour le championnat en 2021 a permis à Ferrari de débuter bien assez tôt le développement de sa monoplace 2022, l’écurie italienne étant devenue en 2022 la plus proche rivale de Red Bull en début d’année.

“Ils [Ferrari] n’étaient pas dans la bataille pour le championnat [en 2021]. Ils ont donc arrêté de développer très tôt la monoplace de 2021 et se sont concentrés sur la conception de la monoplace 2022. Mercedes quant à eux se situait quelque part entre les deux.”

“Nous, nous avons continué à nous développer bien plus longtemps que ces deux équipes. Donc, théoriquement, cela nous a désavantagés. Mais je pense que ce que nous avons réussi à faire a été d’avoir une bonne architecture.”

“Ainsi, lorsque la RB18 est sortie en piste pour la première fois à Bahreïn l’année dernière, Ferrari était certainement aussi rapide, sinon plus, en début de saison.”

“Nous avons pour notre part réussi à mettre en place les bons fondamentaux et cela nous a donné une bonne plateforme de développement.”

“Nous avons dû faire face à un certain nombre de rebonds, mais pas aussi mauvais que les autres équipes. Mais nous avons quand même eu quelques rebonds que nous avons dû maîtriser. Mais je pense que nous avions une compréhension raisonnable de ce que nous devions faire pour y parvenir.”

“Donc, lors de la première mise à jour que nous avons apporté pour la course à Bahreïn, les rebonds ont été beaucoup moins problématiques que pour les autres équipes. Cela signifiait que nous n’avions pas besoin de consacrer une grande partie de notre énergie de développement à la correction des rebonds, comme l’ont fait Ferrari et Mercedes.”

Pas qu’une question d’aérodynamisme…

Newey – qui a une expérience de plus de quatre décennies dans le sport automobile – estime que l’un des éléments clés demeure la façon dont le concept aéro d’une monoplace se marie parfaitement avec le châssis. 

“Je pense que l’élément clé – en particulier sur ces voitures Venturi qui sont arrivées au début de l’année dernière – ce n’est pas seulement une question d’aérodynamisme, c’est aussi la façon dont cela s’associe au châssis.” poursuit Newey.

“C’est l’une des grandes clés pour laquelle j’ai peut⁻être eu un petit avantage parce que j’en ai fait l’expérience lorsque j’étais chez Fittipaldi [en 1988] car c’était alors des voitures à fond plat. Puis, je suis allé en Indycar. J’ai donc fait trois saisons en Indycar où c’était aussi des voitures Venturi. Elles m’ont donc permis de bien comprendre le couplage croisé.”

Comment Fernando Alonso s’inspire des Samouraïs en F1 ?

Ce n’est un secret pour personne, le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a toujours été un grand fan de la culture japonaise, et plus particulièrement de l’état d’esprit et de la philosophie des Samouraïs.

Au cours de sa carrière qui a débuté en 2001, le pilote espagnol a toujours essayé d’avoir une longueur d’avance sur ses rivaux en affrontant sa plus grande peur qui est de faire face à l’échec, notamment en s’inspirant du Samouraï – un guerrier ayant reçu une éducation sévère qui vise à ne pas avoir peur de la souffrance et de la mort tout en respectant un code d’honneur visant à faire de lui un guerrier efficace.

Cette philosophie a largement guidé Fernando Alonso au cours de sa longue carrière et le pilote Aston Martin s’est d’ailleurs fait tatouer il y a quelques années un Samouraï dans le dos.

Lorsqu’on demande au double champion du monde de nous expliquer ce lien fort avec la culture Samouraï, Alonso nous confie : “Je pense qu’un pilote et un Samouraï sont liés. Discipline, confiance en soi, pas de peur. Nous nous battons pour un seul objectif, celui de gagner.”

“Même mourir [pour les Samouraïs] c’est un privilège, ce n’était pas une peur. En tant que pilote de course, à n’importe quel moment, dans n’importe quel virage, il y a un danger. Vous devez être prêt à tout ce qui peut arriver.”

“Je pense que les Samouraïs ont exploité ce même esprit, utilisant cette discipline pour devenir une meilleure version d’eux-mêmes. Qu’il s’agisse d’une course ou d’une bataille, cette discipline est essentielle pour être mieux préparé que la veille.”

La peur de l’échec peut évidemment affecter les performances d’un athlète de haut niveau, mais Fernando Alonso essaie de ne jamais avoir ce genre de pensée en tête lorsqu’il pilote en course.

“La peur de l’échec affecte vos performances. Cela peut vous ralentir.” poursuit Alonso.

“Lorsque vous êtes en tête de la course et à 10 tours du drapeau à damier mais qu’il y a quelqu’un de plus rapide derrière vous, il est naturel de commencer à penser :  “Et si je perds cette course ? Et si je me fais dépasser dans le dernier tour ?”

“Ces pensées ne sont jamais utiles – elles limitent votre capacité à performer et à être la meilleure version de vous-même – alors j’essaie de les annuler. Faire cela est une sorte de courage : avoir la force mentale de se distancier de toute pensée d’échec.”

Désormais âgé de 42 ans, Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1. L’Espagnol admet qu’il n’aurait jamais pensé courir aussi longtemps en catégorie reine, mais insiste sur le fait qu’il ne compte pas stopper sa carrière tant qu’il estime avoir les capacités d’être rapide en piste.

“Je n’aurais jamais pensé que je resterais en Formule 1 aussi longtemps parce que je n’ai jamais eu l’impression de faire partie du cirque : tout le glamour, tout le spectacle, tout ce qui se passe sur le circuit au-delà de la course.”

“Mais si une version plus jeune de moi pouvait me voir piloter au plus haut niveau en Formule 1 à l’âge de 42 ans, il ne serait pas surpris car, même à l’époque, je savais à quel point j’aimais la course.”

“Courir en Formule 1 est ce que j’aime le plus faire. C’est la meilleure catégorie au monde. C’est le summum du sport automobile. Tant que je me sens rapide, pourquoi arrêter ?”

f1 japon
Le casque Samouraï de Fernando Alonso pour le GP du Japon 2023

La dernière victoire en Formule 1 pour Fernando Alonso remonte à 2013 au Grand Prix d’Espagne lorsqu’il pilotait pour la Scuderia Ferrari. L’Espagnol est donc toujours à la recherche de son 33e succès en F1, et bien qu’il soit conscient qu’à 99% des cas il échouera, le pilote Aston Martin sait que ce jour viendra tôt ou tard.

“Chaque course, même si nous ne sommes pas assez forts pour nous battre pour la victoire, il y a un pour cent de moi qui, quand je ferme la visière et qu’il y a le feu vert, espère toujours que ce sera le jour où je le ferai où je gagnerais.

“Vous échouez dans 99 % des cas, mais la seule fois où vous réussissez vaut la peine d’attendre et vaut tout le travail que vous avez fourni.”

“L’envie de gagner, elle est toujours là. J’ai eu ça dès le premier jour et j’ai toujours le même niveau en ce moment.” conclut le double champion du monde.

Après le Grand Prix du Japon, Fernando Alonso occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs 2023 avec seize points de retard sur le pilote Mercedes Lewis Hamilton. 

Piastri sait dans quel domaine il doit encore s’améliorer

Le pilote McLaren Oscar Piastri a définitivement mis le doigt sur LE domaine dans lequel il doit encore s’améliorer, lui qui débute cette année sa carrière en Formule 1.

Après avoir franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix du Japon à la troisième position avec 17 secondes de retard sur son coéquipier, Oscar Piastri a déclaré malgré sa belle performance que ce “n’était pas son dimanche le plus fort de la saison”.

Lorsqu’on lui a demandé pour quelle raison il a dit ça, l’Australien a répondu : “Je n’ai tout simplement pas été assez rapide à certains moments de la course, je pense.”

“Vous savez, ces courses avec un haut degré de dégradation sont probablement la chose la plus importante sur laquelle je dois essayer de travailler en ce moment.”

“Je pense que c’est encore assez nouveau pour moi, évidemment. Dans les catégories juniors, il n’y avait pas cela à gérer avant. Donc, la seule façon d’en tirer des leçons est de faire des courses.”

“Donc, il y a certaines choses, si je devais refaire la course, que j’aurais faites autrement. Mais tout cela fait partie de l’apprentissage. Donc, oui c’est excitant de savoir que nous pouvons terminer sur le podium, même si j’ai l’impression qu’il y a plus à venir.”

“Je pense que la gestion des pneus et le rythme à certains moments de la course n’étaient pas aussi bons que je l’aurais souhaité.”

“Au premier relais, j’avais l’impression que tout le monde roulait extrêmement lentement, puisque lorsque j’ai essayé d’attaquer un peu plus, les pneus ne m’ont pas permis d’aller plus vite. Donc, je dois vraiment travailler là-dessus, je dois globalement trouver plus de rythme en course.”

“Et comme je l’ai dit, il n’y a pas d’autre moyen d’apprendre que de faire des courses qu’elles soient bonnes ou mauvaises.”

“Le rythme sur un tour [pendant les qualifications, ndlr] a été une bonne amélioration par rapport au début d’année, mais il est certain que dans ce genre de courses, le rythme est encore un domaine à améliorer.” conclut Piastri.

Après le Grand Prix du Japon, Oscar Piastri occupe la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec 57 points inscrits, soit 58 points de moins que son coéquipier Lando Norris.

Après la F1, Nyck de Vries retourne en Formule E avec Mahindra Racing

L’ancien pilote de F1, Nyck de Vries, a signé un contrat pluriannuel avec l’écurie Mahindra en Formule E, le championnat du monde de monoplaces 100% électriques de la FIA.

Nyck de Vries fera équipe chez Mahindra avec Edoardo Mortara à partir de la saison 10 du championnat de Formule E. Le Néerlandais fera donc son grand retour dans la catégorie, dont il est devenu champion du monde lors de la saison 7, après un passage en Formule 1 pour Williams et plus récemment la Scuderia AlphaTauri.

“C’est vraiment excitant de rejoindre un constructeur automobile aussi important que Mahindra et de le représenter en Formule E.” a déclaré De Vries.

“Je suis particulièrement enthousiasmé par les projets futurs de l’équipe. Les bases sont déjà solides et l’équipe possède tous les atouts pour réussir.”

“Je pense qu’à l’avenir, nous serons en mesure d’extraire encore plus de potentiel du projet et de l’organisation. Faire partie de ce processus était donc très attrayant pour moi.”

“Je pense que ce n’est un secret pour personne que l’équipe a connu des débuts un peu difficiles avec la Gen3, même s’il y a eu des signes positifs d’amélioration au cours de la seconde moitié de la saison dernière.”

“Je pense que l’équipe peut continuer à s’appuyer sur ces apprentissages et qu’avec les changements et les plans supplémentaires en place pour l’avenir, nous pouvons faire des progrès encore plus importants en matière de performance au début de notre nouveau voyage ensemble.”

“Revenir en Formule E, ce sera comme rentrer à la maison. Je fais partie de la famille de la Formule E depuis trois saisons, je connais très bien tout le monde. J’ai hâte de retrouver un environnement familier et de revenir quelque part où, en fin de compte, j’ai toujours apprécié courrir.”

Les préparatifs de De Vries et Mortara pour la saison 10 s’intensifieront encore d’un cran le mois prochain [23-27 octobre] lors des tests officiels de pré-saison de la série à Valence, en Espagne, sur le circuit Ricardo Tormo.

Sans baquet, Lawson n’a aucune satisfaction d’avoir battu Tsunoda

Liam Lawson n’a ressenti aucune satisfaction particulière de terminer le Grand Prix du Japon devant son coéquipier Yuki Tsunoda, lui qui n’a pas été retenu par AlphaTauri pour la saison prochaine malgré ses performances lors de ses quatre courses en tant qu’intérim.

Le jeune Néo-Zélandais Liam Lawson a été appelé à la rescousse par AlphaTauri pour remplacer Daniel Ricciardo à partir du Grand Prix des Pays-Bas où Ricciardo s’est blessé à la main gauche lors de la deuxième séance d’essais libres. 

Lawson a depuis participé à quatre Grands Prix et a impressionné beaucoup de monde par sa maturité au volant d’une Formule 1, le jeune homme ayant même marqué ses premiers points en catégorie reine à Singapour en franchissant la ligne d’arrivée à la neuvième place.

Malgré ses efforts, l’équipe AlphaTauri a finalement choisi de conserver le même duo de pilotes pour la saison 2024 avec Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo, alors que Lawson continuera d’assumer le rôle de réserviste pour Red Bull et AlphaTauri l’an prochain.

Le week-end dernier au Japon, Lawson a une nouvelle fois dominé son coéquipier Yuki Tsunoda en terminant onzième à la porte des points huit dixièmes devant le Japonais, et lorsqu’on lui a demandé s’il était satisfait d’avoir battu Yuki Tsunoda à Suzuka, Liam Lawson a répondu : “Non, aucune satisfaction. Je veux être dans un baquet, mais je n’en ai pas pour le moment.”

“En gros, je fais le meilleur travail possible à chaque fois que je monte dans la voiture, et je continuerai à le faire aussi longtemps que je piloterai.”

En course à Suzuka, les deux pilotes AlphaTauri se sont livrés une grosse bataille en piste dimanche dernier, mais Lawson estime qu’il s’agissait d’un combat “juste”.

“Le combat avec Yuki était agressif, mais je pense que c’est resté une course juste. Malheureusement, cela n’a pas suffit et je pense qu’aucun de nous n’avait le rythme pour entrer dans le top dix.” a ajouté le Néo-Zélandais.

“J’essaie toujours de marquer des points pour l’équipe et de faire mes preuves à chaque fois que je monte dans la voiture, et je pense que c’est ce que j’ai fait aujourd’hui.”

Après le Grand Prix du Japon, il ne reste plus qu’un seul baquet disponible sur la grille de la Formule 1 en 2024 : celui actuellement occupé par Logan Sargeant chez Williams. Cependant, la probabilité de voir Liam Lawson quitter le giron Red Bull pour rejoindre Williams est très faible.

Sergio Perez est le pilote le plus solide en F1 selon son père

Après un Grand Prix du Japon désastreux pour Sergio Perez qui a dû abandonner après un contact avec la Haas de Kevin Magnussen, le Mexicain a souffert de la comparaison de performance avec son coéquipier Max Verstappen qui a remporté à Suzuka la victoire permettant ainsi à son équipe Red Bull de décrocher le titre mondial au championnat constructeurs cette année.

Le comportement de Sergio Perez durant le Grand Prix du Japon a été très critiqué sur les réseaux sociaux depuis dimanche, certains estimant que le Mexicain a été bien trop agressif en voulant remonter dans le peloton, ce qui lui a valu d’ailleurs deux pénalités, avant que ce dernier ne finisse par abandonner en raison des dégâts sur sa monoplace à la suite d’une attaque un peu trop optimiste sur la Haas de Kevin Magnussen.

Mais si certains critiquent Sergio Perez, d’autres en revanche – comme son père – prennent la défense d’un pilote Red Bull condamné à performer au volant d’une monoplace construite autour de Verstappen et avec laquelle Perez ne peut tout simplement pas se sentir à l’aise.

S’exprimant au micro du média mexicain Esto.com à la veille du Grand Prix du Japon remporté par Max Verstappen, le père de Sergio Perez a pris la défense de son fils en rappelant à quel point il n’est pas facile d’être le coéquipier du Néerlandais chez Red Bull : “A ce jour, le pilote le plus solide en Formule 1 s’appelle Sergio Perez.” a affirmé Antonio Perez.

“Il a un grand nombre de fans partout dans le monde et il est le seul pilote d’Amérique latine. N’importe quelle marque dans le monde serait contente de l’avoir.”

“La position dans laquelle se trouve Checo Perez est celle pour laquelle il a été embauché : la deuxième place, et il n’y a de la place que pour un seul champion.”

“Mais sa position n’est pas la plus confortable parce que tout est construit autour de Max [Verstappen] et il doit respecter cela. Si Checo rejoignait une autre écurie, il pourrait être quatrième ou sixième comme avant.”

“Quand Checo finissait dixième, nous étions fiers qu’il puisse marquer un point, et maintenant il finit deuxième et nous sommes en colère, nous voulons évidemment qu’il soit premier.”

“La voiture est adaptée à Max qui aime avoir tout le grip à l’avant, alors que Checo préfère avoir tout le grip à l’arrière. Il doit donc piloter une voiture taillée pour Max.” a ajouté Perez Sr.

Avant le Grand Prix du Qatar programmé du 06 au 08 octobre à Doha, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec 177 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen.

F1 23 : Une grosse mise à jour attendue pour octobre !

EA Sports a annoncé la sortie d’un patch prévue le 16 octobre apportant de nombreuses nouveautés au jeu F1 23. Pour patienter, le studio propose dès aujourd’hui de nouveaux défis dans le mode World Tour qui permettront aux joueurs de se mesurer à Max Verstappen.

Ainsi, du 26 septembre au 2 octobre les joueurs pourront essayer de battre le temps du double champion du monde sur le tracé de Suzuka qui est de 1:28:177. Cette performance permettra de gagner le casque spécial “Formule 1 Grand Prix du Japon 2023”. D’autres défis et courses “Replay” attendent également les pilotes ces prochaines semaines sur les circuits des États-Unis, du Mexique et du Brésil.

L’ajout majeur sera disponible le 16 octobre via une mise à jour avec l’intégration du championnat de F2 2023. Il sera ainsi possible de courir avec les livrées officielles et se mesurer au pilotes de F2 comme Théo Pourchaire, Frederik Vesti et Ayumu Iwasa entre autres. Le championnat sera ainsi jouable sur les 14 courses que compte la saison.

Autre ajout de taille déployé ce 16 octobre la mise à jour des “livrées sports” des F1, cette mise à jour permettra au jeu F1 23 d’être plus réaliste sur les nouveaux éléments apportés sur les F1 tout au long de la saison:

“Nous avons étroitement collaboré avec les équipes de Formule 1 pour présenter notre mise à jour améliorée des livrées sports. Chaque écurie a apporté des modifications uniques à ses voitures, notamment au niveau de la géométrie, de la carrosserie et des sponsors, afin de garantir aux joueurs une expérience de course en F1 des plus authentiques.”  a déclaré Lee Mather, Senior Creative Director chez Codemasters.

Enfin, les joueurs pourront participer à des scénarios organisés par le studio avec Nico Hülkenberg (du 17 au 22 octobre) et Sergio Perez (du 23 au 30 octobre). F1 23 est disponible depuis le 16 juin 2023 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via EA App, Epic Games Store et Steam.

Lando Norris à Sonoma avec McLaren

Le Britannique Lando Norris rejoindra la liste des pilotes McLaren lors du quatrième Velocity Invitational annuel au Sonoma Raceway du 10 au 12 novembre.

Norris participera à des séances d’autographes et s’attaquera au circuit difficile du Sonoma Raceway dans des voitures de course historiques McLaren le samedi et le dimanche. Il sera rejoint par Zak Brown, PDG de McLaren Racing, ainsi que Pato O’Ward, Alexander Rossi et Tony Kanaan de l’équipe Arrow McLaren IndyCar. Les cinq personnalités rencontreront les fans et prendront la piste tout au long du week-end.

Pour célébrer le 60e anniversaire de McLaren, l’équipe britannique a rassemblé cette année la plus grande collection de voitures patrimoniales jamais conduites lors de cet événement, dont beaucoup sont rarement vues en Amérique du Nord.

Les McLaren emblématiques comprendront la MP4/2A-1 de Niki Lauda, vainqueur du championnat du Monde 1984, et la MP4/23A-05 de Lewis Hamilton qu’il a piloté au Brésil pour remporter son premier championnat du monde en 2008. La MP4/6-10 avec laquelle Ayrton Senna a décroché son troisième et dernier titre de champion du monde sera également présente lors de l’événement.

“Le Velocity Invitational offre une opportunité unique aux passionnés d’automobile d’être témoins de la performance, de l’innovation et de l’excellence qui définissent McLaren Racing.” a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.

Velocity Invitational, qui accueille une gamme inégalée des voitures les plus rares au monde, est devenu un événement incontournable pour les passionnés d’automobile et tous ceux qui aiment les voitures extraordinaires, le vin et le luxe.

Les participants à l’événement verront des hypercars modernes, des voitures de course historiques de Formule 1, une classe Can-Am, des groupes de course vintage populaires, l’enduro Mustangs vs Minis et les voitures du 60e anniversaire de McLaren dans le paddock et sur la piste tout au long du week-end.

Bruno Famin satisfait du nouvel état d’esprit chez Alpine F1

Bruno Famin, directeur de l’équipe Alpine par intérim, s’est dit très satisfait des changements opérés au sein de l’écurie du constructeur français fin juillet avec les départs simultanés d’Otmar Szafnauer, Pat Fry et Alan Permane suite à une restructuration interne.

Voulue par le PDG du Groupe Renault Luca de Meo, cette restructuration interne chez Alpine a été un mal pour un bien selon Bruno Famin qui a pu constater au cours des dernières semaines de réels progrès au sein de l’équipe de course avec un tout nouvel état d’esprit.

“Oui, nous avons fait de très bons et assez gros changements fin juillet au sein de l’équipe. Cela a créé un nouvel état d’esprit au sein de l’équipe en bord de piste.” explique Bruno Famin.

“Je suis assez content de ce que j’ai vu jusqu’à présent. Je pense que nous avons fait de bonnes courses depuis lors en termes d’exécution de stratégie.”

“Je suis toujours en train d’évaluer les usines, les deux, dans le but de voir vraiment comment extraire plus de performance et je pense que l’une des choses clés est d’essayer de faire travailler toutes les personnes ensemble.”

“Les deux sites [Enstone et Viry] pour extraire tout le potentiel que nous avons, parce que nous avons beaucoup de potentiel, mais la difficulté est de rassembler tout le monde, tout ensemble, pour créer plus de performance, et c’est ce que j’évalue actuellement.”

Bientôt un team principal ? 

Concernant la nomination du prochain directeur d’équipe (c’est actuellement Famin qui occupe ce rôle par intérim), le Français a une nouvelle fois insisté sur le fait qu’il ne se mettrait aucune pression pour choisir et annoncer le nouveau team principal d’Alpine.

“Je n’ai pas de délai parce que je ne veux pas être sous pression. Pour le moment, j’évalue tout. Je pense que les changements que j’ai constaté jusqu’à présent sont plutôt bons sur la piste.” a ajouté Bruno Famin.

“Comme je l’ai dit, je suis très content des pilotes, du travail qu’ils font, de l’état d’esprit qu’ils ont. Mais bien sûr, l’essentiel de voir maintenant comment nous pouvons obtenir le même genre de d’état d’esprit dans les usines et c’est vraiment le point sur lequel je me concentre.”

“Je ne pense pas que ce soit une question de personne, je pense que c’est une question d’avoir tous les gens ensemble.” conclut Famin.

Après le Grand Prix du Japon, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren.

Lando Norris enthousiaste pour l’avenir chez McLaren F1

Lando Norris se dit très excité pour l’avenir chez McLaren après que l’équipe britannique soit passée à la vitesse supérieure le week-end dernier avec un premier double podium depuis deux ans au Grand Prix du Japon 2023.

Dimanche dernier à Suzuka, le pilote Red Bull Max Verstappen a remporté le Grand Prix du Japon 2023, le Néerlandais ayant franchi la ligne d’arrivée devant les deux pilotes McLaren Lando Norris et Oscar Piastri.

Après avoir franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix du Japon à la deuxième place 19 secondes derrière Max Verstappen, le pilote McLaren Lando Norris a déclaré à la radio : “Cela a été un travail incroyable tout le week-end ! Double podium ! Nous sommes tous les deux là haut ! Nous revenons sur Red Bull, on continue le travail !”

Interrogé pour savoir si son message à la radio reflétait une confiance croissante au sein de son équipe McLaren à l’approche de la saison 2024, Lando Norris a répondu : “Absolument. Nous ne sommes pas à des kilomètres.”

“Nous battons déjà l’un d’entre eux [Sergio Perez, ndlr], mais ce n’est pas le plus rapide. Etre là où nous sommes maintenant, je pense qu’aucun d’entre nous ne s’y attendait ni même le pensait au début de l’année.”

“Mais nous savons que nous avons encore beaucoup à faire pour nous améliorer et nous allons y arriver. Nous avons été capables de renverser la tendance et de réduire l’écart par rapport à Red Bull comparé à toutes les autres équipes.”

“Donc, je pense que c’est un bon signe. Cela ne fait en réalité qu’une année de progrès considérables et nous savons que beaucoup de choses sont encore à venir. Je suis donc enthousiaste pour l’avenir.”

Après le Grand Prix du Japon où l’équipe a encaissé 33 points, McLaren occupe toujours la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 49 points de retard sur Aston Martin et 88 points d’avance sur Alpine.

Jessica Hawkins a piloté la F1 2021 d’Aston Martin à Budapest

Jessica Hawkins, ambassadrice des pilotes Aston Martin en Formule 1, est devenue la première femme depuis près de cinq ans à piloter une monoplace de Formule 1 moderne sur le tracé du Hungaroring de Budapest en Hongrie.

Hawkins a réalisé son premier test au volant d’une Formule 1 de l’équipe Aston Martin le 21 septembre dernier à Budapest, après des travaux préparatoires débutés en 2022 dans le simulateur de l’écurie à Silverstone. 

Tout ce travail a finalement porté ses fruits lorsque Jessica Hawkins a enfin pu réaliser l’ambition de sa vie en prenant les commandes partagées de l’Aston Martin AMR21 avec le pilote de réserve de l’équipe, le Brésilien Felipe Drugovich.

Ce test a été un moment important dans la carrière de Hawkins, puisque la jeune fille se prépare à représenter Aston Martin en F1 Academy, la série de monoplaces entièrement féminine, à partir de la saison 2024.

“Je tiens à dire un grand merci à toute l’équipe Aston Martin de m’avoir fait confiance, de croire en moi et de m’avoir donné cette opportunité.” a déclaré Jessica Hawkins.

“Il m’a fallu tout mon sang, toute ma sueur et toutes mes larmes pour en arriver là. Quand j’ai entendu pour la première fois que cela pouvait être une possibilité, j’avais du mal à y croire.”

“Cela fait maintenant des mois que je dois garder le secret – ce qui était assez dur ! Cela en valait vraiment la peine et cela m’a donné un aperçu vraiment précieux.”

“Rien n’est comparable à l’accélération et au freinage d’une Formule 1 et, après avoir regardé les données, je suis vraiment fier de ma performance. Piloter l’AMR21 a été pour moi un rêve devenu réalité et que j’étais prête à réaliser depuis longtemps.”

“Je continuerai à faire pression pour en faire plus et, ce faisant, je veux inspirer d’autres femmes et leur faire savoir qu’elles doivent poursuivre leur rêve, quel qu’il soit.”

Concernant son roulage, l’équipe Aston Martin n’a pas divulgué les chronos de Hawkins qui a dû rouler sur une piste partiellement humide à Budapest lors de son test.

“Jessica a excellé lors de son premier test de F1. Après le tour d’installation, nous avons eu un petit retard car le circuit a été frappé par de fortes pluies.” nous confie Robert Sattler, directeur du programme Evolution chez Aston Martin.

“Cela a donné une piste verte et lors de son premier vrai run, il y avait encore quelques taches humides dans quelques virages.”

“Jessica a progressivement pris de la vitesse sur une piste piégeuse tout en gérant parfaitement la complexité de l’AMR21. Ses retours étaient précis et corrélés à nos données.”

“Après trois passages, la piste avait séché et elle correspondait déjà aux vitesses de référence au tour. Dans l’ensemble, Jessica a exécuté un excellent programme d’essais avec une attitude très professionnelle et nous espérons la revoir bientôt dans la voiture.”

La F1 doit s’attendre à de basses températures à Las Vegas

Située en plein désert des Mojaves, la ville de Las Vegas est réputée pour sa chaleur tutoyant régulièrement les 40° en été, un problème que les équipes de F1 ne rencontreront pas lors de leur venue dans le Nevada, le Grand Prix de Las Vegas étant programmé le 18 novembre 2023.

A ce moment de l’année, les températures avoisinent en moyenne les huit degrés la nuit (le départ sera donné le samedi soir à 22H00/le dimanche matin en France), et c’est donc un défi de taille qui attend les ingénieurs et les pilotes lors de ce tout premier Grand Prix de Las Vegas.

D’une part il sera difficile pour les pilotes de conserver les gommes à température lors des longs relais sur une piste possédant peu de virages à haute vitesse, et d’autre part la stratégie de course sera difficile à appréhender, notamment à cause du manque de données sur ce tout nouveau tracé.

Interrogé sur le sujet lors du Grand Prix du Japon, le responsable de l’ingénierie d’AlphaTauri, Jonathan Eddolls, compte bien s’appuyer sur les données collectées durant les essais hivernaux de la Formule 1, qui se déroulaient il y a encore quelques temps à Barcelone en Espagne, avant d’être délocalisés à Bahreïn.

“Je pense que jusqu’à présent, d’après le travail que nous avons fait, il y a beaucoup de longues lignes droites, pas mal de virages à basse vitesse, pas beaucoup de courbes à haute vitesse, donc peut-être il s’agira d’un circuit similaire à celui de Bakou [en Azerbaïdjan], ce genre de tracé.” estime Eddolls.

“Les températures seront probablement l’un des plus grands défis. Je pense que nous nous attendons à une température ambiante de dix degrés, ce qui ressemble beaucoup aux essais hivernaux.”

“Mais vous savez, pendant de nombreuses années, nous avons fait des tests hivernaux à Barcelone à ce genre de températures. Ce ne sera donc pas complètement nouveau pour nous.”

“Mais il est certain que c’est un pas en avant en termes d’utilisation de la voiture et des pneus par rapport à ce à quoi nous sommes habitués pendant une saison normale.” conclut Eddolls.

Pour rappel, lors des derniers essais hivernaux qui se sont disputés à Barcelone fin février 2022, les minimales étaient de sept degrés (au petit matin avant que les voitures ne roulent) et les maximales de 18 degrés.

Si l’on se réfère aux données météo de l’année 2022, les températures devraient être encore plus fraîches à Las Vegas durant le week-end du Grand Prix au mois de novembre prochain, puisque l’année dernière sur ces trois mêmes jours (16, 17 et 18 novembre), les minimales étaient de 3,3 degrés et les maximales de 16 degrés selon le centre de météorologie gouvernemental. La température au départ de la course est donc estimée à un dizaine de degrés cette année.

Du côté de chez Mercedes, on se prépare également à affronter des températures assez basses à Las Vegas, ce qui pourrait provoquer selon Andrew Shovlin, responsable de l’ingénierie chez Mercedes, du graining sur les pneumatiques.

“Oui, je pense que tout dépendra du froid qu’il fera. Si la [température] de la piste descend à un seul chiffre, ce serait similaire aux conditions des essais hivernaux, on fait un run, mais c’est très difficile pour les pneus de se mettre en route, ou il peut y avoir du graining et d’autres choses.” nous confie Shovlin.

“D’habitude, il suffit d’attendre que ça se réchauffe un peu. Ce sera donc intéressant d’avoir à courir et à se qualifier dans ces conditions, mais vous essayez simplement d’identifier les risques liés au nouveau circuit, de déterminer quelles seront vos possibilités, si vous avez besoin d’une voiture spécifique pour y faire face, et c’est ce que nous sommes en train de faire en ce moment.”

“Mais comme je l’ai dit, si nous sommes sur la partie la plus froide des prédictions, il est difficile de savoir comment ils [les pneus] vont fonctionner.” 

Une montée en température difficile

Si les pilotes peuvent habituellement compter sur des virages / enchaînements rapides pour faire chauffer leurs gommes, ça sera une toute autre histoire sur le tracé de Las Vegas long de 6,12km. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous, les 17 virages sont essentiellement lents et l’on compte trois lignes droites relativement longues, une première de 800 mètres, une deuxième de 1.9km et la dernière de 800 mètres avant le dernier virage.

Un problème d’autant plus sérieux quand on sait que les monoplaces sortent des stands avec des pneus moins chauds qu’auparavant. La réglementation technique impose en effet de limiter la température des couvertures chauffantes à 50 degrés pour les pneus à l’avant et à l’arrière (la température pouvait monter jusqu’à 100 degrés en 2021).

Le travail revient donc en partie aux pilotes qui ont dû s’adapter à sortir des stands avec des gommes plus froides. Les ingénieurs auront aussi leur rôle à jouer en optimisant par exemple les écopes de freins qui ont pour principale mission de diffuser l’air et refroidir les freins des F1, la chaleur dégagée lors des freinages pouvant être orientée il est probable que ces dernières soit utilisées pour maintenir les gommes à température.

Aston Martin F1 sous la menace de McLaren au championnat

Fernando Alonso espère que son équipe sera en mesure d’introduire quelques évolutions sur sa monoplace d’ici la fin de la saison, alors que l’écurie McLaren ne cesse de réduire l’écart avec Aston Martin au championnat du monde des constructeurs.

Après le Grand Prix du Japon où seul Alonso a franchi la ligné d’arrivée à la huitième place pour Aston Martin, l’équipe basée à Silverstone occupe toujours la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 49 points d’avance sur McLaren.

Mais cet écart entre les deux équipes n’a cessé de se réduire au cours des dernières courses, notamment parce que McLaren a fait des progrès considérables avec deux podiums consécutifs pour Lando Norris à Singapour et à Suzuka, alors qu’en parallèle l’équipe Aston Martin n’a vu qu’un seul de ses pilotes marquer des points lors des deux dernières épreuves (Lance Stroll était forfait à Singapour et a abandonné à Suzuka).

Dans ce contexte, et alors qu’il ne reste que six courses à disputer cette saison, Aston Martin se retrouve sous pression et pourrait bien voir McLaren la dépasser au championnat du monde si les résultats au cours des prochains Grands Prix ne sont pas au rendez-vous.

Fernando Alonso espère donc une réaction de la part de son équipe et compte sur l’arrivée de quelques évolutions d’ici la fin de l’année pour retrouver le niveau de performance qu’était le sien en début de saison.

“Evidemment, McLaren est un peu trop en avance en ce moment, mais tout le monde travaille d’arrache pied à l’usine pour apporter de nouvelles pièces avant la fin de la saison. Nous verrons bien ce que nous pourrons faire.” a déclaré Fernando Alonso dimanche à Suzuka après l’arrivée du Grand Prix du Japon.

“Tout le monde travaille d’arrache pied sur la piste et à l’usine, nous allons continuer à pousser et j’attends avec impatience le Grand Prix du Qatar [prochaine manche du championnat].”

Revenant sur sa course au Japon où il a terminé derrière les deux Mercedes, les deux Ferrari et les deux McLaren, Fernando Alonso estime que la huitième place était le maximum qu’il pouvait faire.

“Honnêtement, c’était une bonne course. J’ai pris un bon départ, je suis remonté jusqu’à la sixième place [il a gagné quatre places au départ]. Ensuite, nous avions un bon rythme de course.”

“Je pense que nous n’avons pas optimisé la stratégie, nous nous sommes peut-être arrêtés trop tôt au début de la course et peut-être que cela a compromis notre résultat final. Mais nous étions quand même rapides, le rythme était un peu meilleur que prévu.”

Classement constructeurs F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Esteban Ocon a connu ‘une course de dingue’ au Japon

Neuvième à l’arrivée du Grand Prix du Japon ce dimanche, le Français Esteban Ocon était très satisfait de sa performance et de celle de son équipe, lui qui s’élançait pourtant depuis la quatorzième place sur la grille de départ.

Après des qualifications ratées où les deux pilotes Alpine ont été éliminés en Q2 samedi dernier à Suzuka, l’équipe du constructeur français espérait pouvoir rebondir en course le dimanche et force est de constater que le défi a été relevé avec les deux monoplaces dans les points à l’arrivée de cette seizième manche de l’année. avec Ocon neuvième et Pierre Gasly dixième.

Victime d’une crevaison dès le premier tour de course, Esteban Ocon a réussi à ramener sa monoplace au stand au ralenti, avant de pouvoir repartir en piste avec des gommes neuves et débuter sa remontée vers l’avant du peloton au volant d’une monoplace performante.

“Notre course a été dingue ! “ a déclaré Esteban Ocon au micro de Canal+ après l’arrivée du Grand Prix du Japon ce dimanche soir à Suzuka.

“On a une crevaison au départ, j’ai fait les trois-quart du tour sur trois roues et j’attrape pas trop de dommages sur le fond plat. On arrive à changer les gommes et puis repartir.”

“Le rythme était pas trop mal malgré qu’on ait des dégâts sur la voiture. Donc, c’était une bonne course de récupération, de sauvetage on va dire, et on arrive à faire un beau job d’équipe pour ramener les deux voitures dans les points.”

“Donc, c’est clair que ce n’était pas donné ce week-end, du tout, surtout de là où on partait. Mais en tout cas, on a optimisé la course, et de là où on partait après le premier tour, je pense que c’est plutôt bon.”

Après le Grand Prix du Japon, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren.