Alonso n’a « aucun problème » à travailler de nouveau avec Honda

A la veille du Grand Prix de Monaco, Aston Martin et Honda ont annoncé leur future collaboration à partir de la saison 2026 lorsque la Formule 1 introduira de nouvelles réglementations moteur, ce qui a poussé Honda à faire son retour en tant que fournisseur d’unité de puissance pour l’écurie britannique.

Fernando Alonso pour sa part a déjà travaillé avec Honda dans le passé lorsqu’il pilotait pour McLaren entre 2015 et 2017, mais l’Espagnol a été très critique à l’égard du motoriste japonais et n’avait pas hésité à lâcher à la radio une phrase désormais culte en F1, le fameux « GP2 engine » au Grand Prix du Japon sur les terres de Honda.

Interrogé ce jeudi à Monaco pour savoir si cela ne lui poserait pas de problème de travailler de nouveau avec Honda dans le cas où il resterait en Formule 1 en 2026, Alonso a répondu : « Je ne sais pas ce que je ferai en 2026, je mentirais si je vous disais que je sais tout de suite. »

« C’est sûr que je me sens frais, je me sens motivé maintenant, je me sens vif, toujours rapide, et si je continue à prendre du plaisir, j’aimerais continuer à courir. »

« Mais peut-être qu’un jour je me réveillerai et je ne me sentirai peut-être plus aussi motivé ou heureux de continuer à voyager et tout ce genre de choses. »

« Peut-être aussi que je ne me sentirai plus aussi rapide et dans ce cas je serai le premier à lever la main et à dire que c’est peut-être le moment [d’arrêter]. »

« Et puis, collaborer de nouveau avec Honda, cela ne me posera aucun problème. Je sais que ça n’a pas marché la dernière fois, mais c’était peut-être encore pire pour certains de mes coéquipiers comme Stoffel [Vandoorne] qui venait de dominer en F3 et F2 et a rejoint le projet qui n’était peut-être pas tout à fait prêt à l’époque. »

« Mais je pense qu’ils [Honda] ont prouvé qu’ils avaient désormais un package compétitif. Ils ont remporté le championnat en 2021, le championnat en 2022 et ils gagneront très probablement le championnat en 2023, donc je pense qu’ils ont maintenant un package très solide. »

« Il s’agira d’un nouvel ensemble de réglementations, et je pense que ce sera un projet très excitant, c’est certain. » a conclu le pilote Aston Martin.

Sergio Perez prudent à la veille du Grand Prix de Monaco

Depuis le début de la saison 2023, Sergio Perez a décroché la victoire sur des circuits urbains comme Djeddah ou Bakou et est donc le grand favori pour la victoire ce week-end à Monte Carlo sur un circuit qu’il affectionne particulièrement.

Mais le pilote Red Bull s’est montré très prudent ce jeudi et estime qu’il pourrait y avoir quelques surprises ce week-end, notamment du côté de chez Aston Martin, mais aussi Ferrari ou encore Mercedes qui a introduit un package de nouveautés sur sa W14.

« Nous savons certainement que ce n’est pas le circuit sur lequel nous sommes les plus forts. » a déclaré Sergio Perez ce jeudi à Monaco.

« Nous aurons un peu de mal à montrer nos atouts, mais ça reste quand même Monaco. Vous avez besoin d’un bon échauffement des pneumatiques, c’est la clé ici. Donc, disons que ce n’est pas notre circuit le plus fort, mais on verra bien. »

« C’est Monaco et tout peut arriver. Fernando [Alonso], les Ferrari…je m’attends à ce qu’ils soient forts ce week-end, aussi forts qu’ils l’étaient à Bakou. Sur un tour sur ce tracé, ils seront forts. Mercedes peut également être de la partie. » estime le Mexicain.

Avant le Grand Prix de Monaco, Sergio Perez occupe la deuxième place du championnat du monde des pilotes avec 14 points de retard sur le leader Max Verstappen.

La Mercedes W14 montre ses nouvelles formes à Monaco

L’équipe Mercedes a finalement introduit sa première grande mise à jour ce week-end au Grand Prix de Monaco et, comme promis, ce nouveau package aéro est sensiblement différent du fameux concept « zéro-sidepod » utilisé depuis le début de la saison et hérité de la défunte W13 de la campagne 2022.

Ce nouveau package de nouveautés introduit par Mercedes ce week-end à Monte Carlo comprend un nouveau plancher, de nouveaux pontons beaucoup plus larges qu’auparavant avec une entrée d’air plus verticale type Ferrari, ainsi qu’une nouvelle suspension avant.

Initialement, ce nouveau package devait être introduit lors de la course précédente à Imola sur un tracé bien plus conventionnel que celui de Monaco, mais l’annulation du Grand Prix d’Emilie-Romagne en raison des inondations meurtrières qui ont touché la région nord de l’Italie a obligé Mercedes à décaler l’introduction de ce dernier à Monaco.

Du côté de chez Mercedes, on ne s’attend pas à un « miracle » ce week-end avec l’arrivée de ces nouveautés, notamment parce que le tracé monégasque est bien trop atypique pour pouvoir tirer des conclusions. Il faudra donc attendre encore quelques courses pour savoir si oui ou non toutes ces nouveautés permettent à l’équipe du constructeur allemand d’aller dans la bonne direction.

« C’est un événement unique, mais il fournira toujours l’occasion d’en savoir plus sur les mises à jour de la W14 – mais nous devons également faire attention à ne pas tirer trop de conclusions de cet événement. » a déclaré Toto Wolff  à la veille du GP de Monaco.

« Nous introduisons la première étape d’une nouvelle direction de développement. Ce ne sera pas une solution miracle; d’après mon expérience, ça n’existe pas dans notre sport. »

« Nous espérons que cela donnera aux pilotes une plate-forme plus stable et prévisible. Ensuite, nous pourrons en tirer parti dans les semaines et les mois à venir. »

Vous l’aurez compris, Mercedes ne s’attend pas à faire un bon spectaculaire en avant ce week-end grâce à ces nouveautés, et le Grand Prix de Monaco servira plutôt de « laboratoire » avant la prochaine manche qui se dispute sur un circuit bien connu des équipes, celui de Barcelone où les données recueillies seront bien plus pertinentes qu’à Monte Carlo.

Ocon : Alpine doit s’améliorer « un peu partout »

Depuis le début de l’année, Alpine connaît des difficultés avec notamment deux courses à oublier [En Australie et en Azerbaïdjan] où l’écurie du constructeur français n’a marqué aucun point, ce qui a d’ailleurs forcé le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, à sortir de sa réserve pour pousser un coup de gueule avant le Grand Prix de Miami, le Français n’hésitant pas à mettre directement et publiquement la pression sur son directeur d’équipe, Otmar Szafnauer.

Du côté des pilotes, Esteban Ocon a insisté ce jeudi à Monaco que son rôle n’était pas de commenter les propos tenus par son patron à Miami et qu’il se concentrerait à « 100% » sur son travail de pilote.

Et lorsqu’on lui demande justement dans quel domaine précis Alpine doit s’améliorer pour être en mesure d’aller chercher la quatrième place au championnat, le Normand a répondu : « Je pense que c’est un petit peu partout. Ce n’est pas que niveau châssis, je pense que c’est un tout qui fait qu’on a une voiture performante ou pas. » nous confie Esteban Ocon ce jeudi à Monaco.

« Niveau moteur, on a l’air très solide cette année, on a un moteur qui fonctionne très bien, qui ne perd pas de performance d’une course à l’autre, qui est fiable aussi et beaucoup mieux intégré que les années précédentes, mais il faut toujours essayer de s’améliorer. »

« Dans tous les départements, il n’y a pas un seul département qui se repose sur ses lauriers. Ce n’est jamais comme ça en Formule 1, et c’est aussi comme ça si on est chez Red Bull ou chez Ferrari. »

« Mais oui, il faut qu’on bosse tous ensemble, parce qu’on a la preuve aujourd’hui avec Aston Martin que l’on peut passer d’une écurie « midfield » l’année dernière et faire un saut. »

« C’est possible, ils l’ont prouvé, et honnêtement, respect à eux d’avoir réussi à faire ça parce que ça montre la voie pour toutes les autres équipes. »

Avant le Grand Prix de Monaco, Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec l’écurie McLaren.

Le directeur de Ferrari dément la rumeur Hamilton

Le directeur de Ferrari, Frederic Vasseur, a mis un terme aux rumeurs selon lesquelles le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton aurait reçu une offre de l’écurie italienne pour un baquet à partir de la saison 2024.

Depuis plusieurs semaines maintenant, la rumeur lancée par la presse italienne suggère que Ferrari aurait fait une offre au pilote britannique pour qu’il rejoigne l’équipe après la fin de la saison 2023 lorsque son actuel contrat avec Mercedes arrivera à son terme.

Mais lorsqu’on a demandé ce jeudi à Monaco à Frederic Vasseur s’il pouvait confirmer cette rumeur, le Français a répondu : « Pour plaisanter, je pourrais dire qu’il y a deux semaines, vous avez envoyé [Carlos] Sainz chez Audi et il y a une semaine, vous avez envoyé [Charles] Leclerc chez Mercedes et maintenant je me retrouve seul. » 

« Vous savez, à ce stade de la saison nous avons presque une histoire différente toutes les semaines. Mais nous n’avons pas envoyé d’offre à Lewis, nous ne l’avons pas fait. Nous n’avons pas eu de discussion. »

« Je pense que chaque équipe sur la grille aimerait avoir Hamilton à un moment donné, et ce serait de la connerie de ne pas le dire. »

« Si j’ai discuté avec Hamilton, j’ai discuté avec lui des 20 dernières années, j’ai discuté avec lui presque chaque week-end. Donc, je ne peux pas m’arrêter de discuter avec lui juste parce que vous nous suivez [les médias]. »

Les rumeurs stipulaient également que dans le cas de l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari, l’un des deux pilotes actuels – Charles Leclerc et Carlos Sainz – devrait quitter l’équipe avant la fin de leur contrat qui se termine pourtant à la fin de la saison 2024.

Mais face à de telles rumeurs infondées, Vasseur a insisté sur le fait que ni Leclerc ni Sainz n’ont exprimé d’inquiétude face à la situation, le Français insistant sur le fait que l’équipe est désormais pleinement concentrée sur le Grand Prix de Monaco de ce week-end.

Aston Martin : « aucune raison » de ne pas voir Alonso en F1 en 2026

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, a déclaré qu’il n’y avait « aucune raison » pour que Fernando Alonso ne reste pas avec l’équipe en 2026 lorsque le constructeur Honda motorisera les monoplaces de l’écurie britannique.

A la veille du Grand Prix de Monaco, Aston Martin et Honda ont annoncé le début de leur partenariat à partir de la saison 2026 lorsque les nouvelles règles moteur entreront en vigueur. L’écurie basée à Silverstone cessera donc sa collaboration de longue date avec Mercedes fin 2025 pour travailler avec Honda qui produira un moteur exclusivement pour Aston Martin sur la grille.

En 2026, Fernando Alonso – qui est actuellement le pilote le plus âgé de la grille – aura 44 ans, ce qui soulève quelques points d’interrogation quant à savoir si le double champion du monde continuera à piloter en Formule 1 à cette période. 

Interrogé sur le sujet ce jeudi dans le paddock de Monte Carlo, son patron Mike Krack se dit convaincu que l’Espagnol sera toujours capable de piloter des monoplaces dans trois ans et ne voit donc aucune raison pour que Fernando Alonso ne reste pas en catégorie reine après 2025.

« Je pense qu’il n’y a aucune raison de penser qu’il ne devrait pas être avec nous dans la voiture en 2026. Je ne vois pas une seule raison pour laquelle il ne serait pas là. » a déclaré le Luxembourgeois.

Outre l’âge de Fernando Alonso, c’est bien sa relation avec Honda – qui a été largement écorchée lors du passage de l’Espagnol chez McLaren entre 2015 et 2017 – qui semblait poser le plus de problème.

Mais lors de la conférence de presse de cette semaine, Honda a indiqué qu’il ne s’opposera pas à ce que Fernando Alonso coure pour Aston Martin lorsque le constructeur japonais fournira ses moteurs à l’équipe de Formule 1 en 2026, malgré les critiques cinglantes de l’Espagnol durant ses trois années chez McLaren.

Nyck de Vries n’est pas surpris des rumeurs concernant son avenir

Le pilote AlphaTauri, Nyck de Vries, a admis qu’il a commis « beaucoup d’erreurs » depuis le début de la saison, mais le Néerlandais assure qu’il ne se sent pas encore menacé malgré les rumeurs concernant son avenir au sein de l’écurie italienne.

Depuis quelques semaines, des rumeurs suggèrent que la place de De Vries est déjà en danger chez AlphaTauri après un début de saison compliqué pour lui, notamment après une série d’erreurs – dont deux crashs à Bakou en Azerbaïdjan – ou encore un contact avec la McLaren de Norris au départ du Grand Prix de Miami.

Interrogé sur ces rumeurs, De Vries dit qu’il n’a pas lu les articles de presse, mais qu’il a été averti en recevant des messages de certaines personnes de son entourage. Cependant, le pilote AlphaTauri estime que tout cette pression extérieure fait partie du métier de pilote de Formule 1.

« Ce n’est pas un choc pour moi, cela fait partie du sport et du business. Ça a toujours été comme ça chez Red Bull et en Formule 1. » a déclaré De Vries ce jeudi à Monaco.

« Je crois sincèrement que ce n’est pas très différent du début de saison, vous devez toujours performer, vous devez toujours livrer, et j’ai toujours connu ça tout au long de ma carrière. »

« En tant que pilote, vous vous battez toujours pour survivre et vous devez être à la hauteur pour être en mesure de poursuivre votre carrière avec succès. Donc, c’est un peu normal, ça a toujours été comme ça. »

Le Néerlandais admet cependant qu’il a commis beaucoup d’erreurs depuis le début de la saison et qu’il devra veiller à inverser cette tendance pour le reste de l’année.

« Je pense personnellement que j’ai commis trop d’erreurs. Je l’admet ouvertement. Mais je pense aussi que mon rythme a été assez soutenu à plusieurs moments, et cela m’encourage et me donne confiance. »

« Mais au final, je n’ai pas été en mesure de tout mettre en place. Je pense que la vitesse a été là, mais que j’ai commis trop d’erreurs pour obtenir un résultat. »

« Cela fait en quelque sorte partie du processus d’apprentissage que vous traversez, parfois cela marche, parfois non. Vous pouvez faire de grandes choses comme de plus petites, nous sommes tous humains, nous faisons des erreurs et nous passons à autre chose, c’est tout. »

Avant le Grand Prix de Monaco, Nyck de Vries occupe l’avant dernière place au championnat du monde des pilotes. Le Néerlandais n’a pas encore réussi à marquer le moindre point, comme l’Américain Logan Sargeant.

Météo GP F1 de Monaco : du temps instable pour dimanche

A la fois adulé ou détesté, le Grand Prix de Monaco est l’un des événements les plus emblématiques et prestigieux du calendrier de la F1. Situé entre Nice et la frontière italienne, le circuit urbain qui serpente les rues de la ville offre un mélange passionnant de vitesse, de défis techniques, le tout dans une ambiance glamour.

A Monaco, les pilotes doivent non seulement garder leur sang-froid dans plusieurs secteurs névralgiques (dont l’enchaînement extrêmement technique de la piscine) mais aussi gérer leur concentration : un seul tour en principauté nécessite plus de 45 changements de rapports !

La longueur du circuit de Monaco est de 3,337 kilomètres, ce qui en fait le plus court de la saison. Cependant, et même si la distance totale parcourue est inférieure aux 305 km réglementaires des autres épreuves, la course de Monaco (260,2 km), est l’une des plus longues en termes de temps de course.

Situation générale

Le printemps frais et humide qui perdure depuis quelques semaines en France est toujours bien en place pour les prochains jours. Une zone de haute pression centrée au-dessus des îles britanniques repousse le temps perturbé sur le sud de l’Europe (principalement en Espagne et au Portugal mais aussi en Italie et sur les Balkans). La tendance se maintient et un temps instable et orageux se dessine pour dimanche.

Vendredi 26 mai – Essais libre 1 et 2

Pour cette première journée d’activité en piste, le ciel monégasque est clair avec un soleil généreux. En après-midi, pour les deux premières séances d’essais libres, le temps reste agréable avec des températures entre 23°C et 24°C. Le vent du Sud souffle entre 10 et 20 km/h et l’humidité aux alentours de 50%. Aucun risque de pluie n’est prévu pour ces deux séances. La nuit suivante le temps reste calme et le vent tourne au secteur Nord.

Samedi 27 mai – Essais libre 3 et qualifications

De par la nature de son tracé, le circuit de Monaco est célèbre pour son manque de zones de dépassement, ce qui en fait l’un des circuits les plus difficiles pour doubler et rend les qualifications particulièrement importantes. Sauf rebondissement, une bonne position sur la grille de départ est primordiale pour avoir une chance de remporter la course.

La météo pour samedi est toujours agréable avec un temps bien ensoleillé et un index UV de 7 mais durant l’après-midi quelques nuages font leur apparition. Lors de la séance de qualification (qui débute à 16h00) le mercure affiche 25°C et le vent faible de secteur Sud-Est souffle légèrement entre 10 et 20 km/h. 

Les probabilités de précipitations sont faibles pour les qualifications mais de l’instabilité dans l’arrière-pays se développe et pourrait donner quelques gouttes.

Dimanche 28 mai – La course

La journée de dimanche débute par un ciel clair mais les nuages se développent rapidement dès la fin de la matinée. Le temps sera nuageux au moment où le départ de l’épreuve sera donné (15h00) avec une température de 23°C et une légère brise du Sud (15 km/h).

Tout au long des 78 tours que comporte l’épreuve monégasque, l’instabilité se confirme et pourrait éventuellement engendrer des orages en fin de journée. Le risque de précipitations pendant la course est encore incertain au moment où ce bulletin météo est rédigé mais si jamais la pluie venait à être confirmée, une mise à jour de cet article sera mise en ligne.

En attendant et pour obtenir les toutes dernières prévisions horaires pour le Grand Prix, vous pouvez consulter le site de notre partenaire météo : Celinium. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.

La FIA introduit des restrictions de vitesse sous double drapeau jaune

Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer la sécurité dans le championnat du monde de Formule 1 lors d’incidents sur piste, la FIA introduit à partir du Grand Prix de Monaco des restrictions de vitesse plus strictes dans le cadre d’une voiture de sécurité ou d’une VSC dans les zones de piste où des doubles drapeaux jaunes sont agités.

Conformément au Code Sportif International de la FIA, des doubles drapeaux jaunes sont affichés lorsqu’il « existe un danger bloquant totalement ou partiellement la piste et/ou des commissaires travaillant « sur ou à côté de la piste ». Dans le passé, les drapeaux obligeaient les pilotes à « réduire considérablement leur vitesse, à ne pas dépasser et à être prêts à changer de direction ou à s’arrêter ».

Cependant, à partir du Grand Prix de Monaco de ce week-end, cette exigence deviendra plus précise et strictement applicable, les pilotes étant désormais tenus de respecter une limite de vitesse maximale définie dans les zones où des doubles drapeaux jaunes sont affichés.

« Ce que nous voulons faire, c’est fournir aux pilotes un outil pour les aider lors d’incidents et rendre les courses encore plus sûres. » explique le directeur technique de la FIA, Tim Goss, qui a supervisé le projet.

« Depuis quelques années, avec la voiture de sécurité et la voiture de sécurité virtuelle, nous utilisons des temps delta, une référence à une limite de vitesse que nous avons autour de la piste. »

« Ainsi, lorsqu’il y a une voiture de sécurité physique ou virtuelle, les pilotes sont informés de ce temps delta sur leur écran (sur le volant) et par des messages radio et ils doivent maintenir une valeur positive, c’est-à-dire qu’ils sont plus lents que le temps de référence du tour. »

« Cependant, il existe des occasions où les voitures peuvent légitimement augmenter temporairement leur vitesse pour récupérer le temps qu’elles ont perdu par rapport à ce temps de référence. »

« Ce que nous voulons faire maintenant, c’est étendre l’utilisation du concept de temps delta pour garantir que les voitures sont strictement ralenties au temps delta requis lorsque des doubles drapeaux jaunes sont affichés sous une voiture de sécurité virtuelle ou une voiture de sécurité, nous introduisons donc une limite de vitesse de référence dédiée dans la zone où ces drapeaux sont affichés. »

Plus tôt cette année, la FIA a effectué des tests approfondis sur piste sur différents sites, avec une analyse révélant que la limite de vitesse de référence de la voiture de sécurité sur sol mouillé permettrait de franchir une bonne étape en matière de sécurité.

Le responsable de l’électronique F1 de la FIA, Olivier Hulot, explique comment les pilotes verront que la restriction est active : « Sous une voiture de sécurité virtuelle, lorsqu’un pilote entre dans un secteur sous double jaune, ce qu’il voit sur le tableau de bord est zéro, donc le temps delta se réinitialise, et il doit alors conduire en dessous de la nouvelle limite de vitesse. »

« Et il obtient à nouveau un delta positif ou négatif par rapport à cette limite de vitesse. Donc c’est le même principe qu’avant, sauf que c’est spécifique à une zone de doubles jaunes. »

La restriction ne surprendra pas les pilotes, puisque ces derniers sont alertés sur leur écran de tableau de bord et par des messages radio de la présence de zones à venir sous doubles drapeaux jaunes.

« Nous avons déjà mis en place un système d’avertissements pour le jaune et le double jaune. Le pilote reçoit un avertissement dans le secteur de triage devant le jaune ou le double jaune. Cela a déjà été un succès et aidera avec le nouveau système. » ajoute Hulot.

Et tandis que Hulot admet qu’il pourrait y avoir occasionnellement une perte de performance pour les voitures ralenties par une brève période de doubles jaunes, la sécurité sera le vainqueur.

« Perte de performance par rapport aux autres – si une voiture passe par un double jaune, mais pas un autre et que cette voiture doit ralentir, elle perd du temps par rapport à ses rivaux. » insiste-t-il.

« Cependant, pour la FIA, la sécurité est primordiale et lorsqu’il y a un danger sur la piste ou des commissaires sur la piste, nous devons minimiser les risques quoi qu’il arrive. »

Les horaires du GP F1 de Monaco 2023

Voici les horaires du Grand Prix F1 de Monaco 2023, sixième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 26 au 28 mai dans les rues étroites et sinueuses de la Principauté.

Après un week-end de repos forcé à la suite de l’annulation du Grand Prix d’Emilie-Romagne la semaine dernière en raison des inondations meurtrières qui ont touché la région nord de l’Italie, la saison européenne débute ce week-end à Monte Carlo avec la sixième manche du championnat du monde 2023 .

Ce vendredi 26 mai, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix de Monaco est programmée à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] est programmée à 17h00 (heure de Paris).

Le samedi 27 mai, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix de Monaco est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix de Monaco 2023 sera donné ce dimanche 28 mai à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 78 tours pour cette sixième manche de l’année.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 26 mai pour les  premiers essais libres du GP de Monaco en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP de Monaco 2023

Vendredi 26 mai : EL1 à 13h30/ EL2 à 17h00

Samedi 27 mai : EL3 à 12h30/ qualifications à 16h00

Dimanche 28 mai : départ du GP de Monaco à 15h00

Vidéo : premier aperçu du circuit de Las Vegas sur F1 23

F1 23 offrira aux fans, et même aux pilotes de F1 eux-mêmes, une chance de courir sur le circuit avant le Grand Prix officiel. Ce sera la première fois dans l’histoire de la Formule 1 que des voitures rouleront sur l’emblématique Strip de Las Vegas (voir vidéo au bas de l’article).

« Notre équipe a créé une superbe reconstitution virtuelle de l’une des villes les plus fascinantes et impressionnantes du monde. » nous explique Lee Mather, Directeur Créatif Senior chez Codemasters.

« L’échelle et la densité des bâtiments de Las Vegas ont été un défi stimulant pour l’équipe, tout comme les couleurs et l’énergie du Strip illuminé en vue de la course du samedi soir. Il a fallu plus de 1900 jours de développement cumulés pour atteindre ce niveau d’authenticité »

Le studio a conçu le circuit de Las Vegas à partir de zéro en utilisant des milliers de photos de référence et des données photogrammétriques substantielles. La structure du circuit comprend trois lignes droites, une séquence de virage à grande vitesse et une unique section de chicane.

Avec des vitesses moyennes comparables à celles de l’Autodromo Nazionale de Monza en Italie, le « temple de la vitesse » original, les pilotes pourront frôler les 340 km/h sur ce circuit de 6,12 km de long. Ce circuit aux enjeux considérables constituera un défi unique pour les pilotes qui atteindront leur vitesse maximale sur le Strip de Las Vegas.

Pour célébrer ce circuit emblématique, des objets sur le thème de Las Vegas, dont une livrée spéciale, un casque, des gants et une casquette, seront disponibles pour une durée limitée pour tous ceux qui précommanderont l’Édition Champions de F1 23 avant le 31 mai.

F1 23 sortira sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via EA App, Epic Games Store et Steam.

Alonso curieux de voir ce que vaut l’Aston Martin dans les rues de Monaco

S’il y a bien un circuit du calendrier sur lequel la séance de qualifications du samedi revête une importance capitale c’est bien celui de Monaco où les dépassements sont très difficiles, voire quasi impossibles le dimanche en course.

Dans ce contexte, tous les pilotes de la grille seront logés à la même enseigne ce week-end dans les rues de la Principauté et chercheront la meilleure configuration dès les premiers essais libres afin de se sentir suffisamment en confiance au volant de leur monoplace pour en tirer le meilleur parti le samedi durant la qualification.

Du côté de chez Aston Martin, Fernando Alonso se dit impatient de voir comment se comporte son AMR23 sur un tracé lent et sinueux comme Monte Carlo où l’Espagnol cherchera à décrocher – pourquoi pas – un cinquième podium cette saison.

« Monaco est une course que nous attendons toujours avec impatience en tant que pilotes de Formule 1. C’est tellement excitant de courir dans ces rues, il n’y a rien de tel. » nous confie le double champion du monde à la veille du GP de Monaco.

« Nous sommes curieux de voir comment la voiture se comporte sur un circuit à basse vitesse comme celui-ci. Il sera important de s’assurer que nous validions la configuration de la voiture pour être dans le rythme très tôt. »

« Etant donné que les dépassements sont si difficiles à Monaco, la position sur la grille sera également déterminante pour le résultat de dimanche. Si nous pouvons avoir un bon samedi, cela nous mettra en bonne position pour un autre bon résultat ce week-end. »

Avant le Grand Prix de Monaco, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec 75 points inscrits, soit 30 de moins que le pilote Red Bull Sergio Perez.

Wolff ne s’attend à aucun miracle à Monaco pour Mercedes

Lewis Hamilton et George Russell prendront le volant d’une Mercedes W14 mise à jour ce week-end à Monaco, ces nouveautés comprenant notamment un nouveau plancher, de nouveaux pontons et une nouvelle suspension arrière.

Mais pour le directeur de l’équipe, Toto Wolff, il ne faudra s’attendre à aucun miracle dans les rues de la Principauté, l’Autrichien estimant qu’il faudra très certainement attendre encore quelques courses pour commencer à voir des progrès tangibles en termes de performance.

« Le calendrier révisé [après l’annulation du GP d’Emilie-Romagne] signifie que Monaco est désormais le point de départ de l’étape européenne de la saison. » 

« C’est un événement unique, mais il fournira toujours l’occasion d’en savoir plus sur les mises à jour de la W14 – mais nous devons également faire attention à ne pas tirer trop de conclusions de cet événement. » nous confie Toto Wolff.

« Nous introduisons la première étape d’une nouvelle direction de développement. Ce ne sera pas une solution miracle; d’après mon expérience, ça n’existe pas dans notre sport. »

« Nous espérons que cela donnera aux pilotes une plate-forme plus stable et prévisible. Ensuite, nous pourrons en tirer parti dans les semaines et les mois à venir. »

« La F1 est une compétition difficile et une méritocratie. Nous ne sommes pas là où nous voulons être, mais il n’y a aucun sentiment de droit. C’est juste un travail acharné pour nous amener au front. »

Avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 96 points inscrits depuis le début de l’année, soit six de moins que l’écurie Aston Martin.

Sainz confirme sa présence au volant de la Ferrari à Monaco

L’Espagnol Carlos Sainz sera bien au volant de sa Ferrari au Grand Prix de Monaco, malgré une petite blessure subie ce mardi lors du traditionnel match caritatif de football précédant le week-end de Grand Prix en Principauté auquel ont participé plusieurs pilotes de la grille.

Ce mardi, le Stade Louis II de Monaco a accueilli le match entre l’équipe des All Stars dans laquelle Carlos Sainz jouait aux côtés de son coéquipier Charles Leclerc et la Star Team for Children composée de footballeurs. Un match qui s’est d’ailleurs conclu sur un 4-3 en faveur des pilotes de Formule 1.

Lors de la seconde période, Carlos Sainz s’est fait une grosse frayeur après avoir reçu un mauvais coup sur la jambe droite, ce qui l’a obligé à sortir du match plus tôt que prévu pour se faire soigner.

La traditionnelle machine à rumeurs s’est alors mise en marche et plusieurs médias ont rapporté que le pilote madrilène devrait très certainement déclarer forfait pour le Grand Prix de Monaco, une information totalement démentie par le principal intéressé qui assure qu’il sera bien au volant de sa monoplace pour cette sixième manche de la saison.

« Bonjour tout le monde. Juste pour dire que je vais bien et que je suis prêt à courir ce week-end à Monaco. » a écrit Carlos Sainz sur ses réseaux sociaux.

« Ce qui s’est passé hier, c’était simplement un contact durant le traditionnel match de charité de football, mais je n’ai pas été blessé. J’ai passé un bon moment à jouer au football, mais désormais je suis pleinement concentré sur mon week-end. »

Avant le Grand Prix de Monaco, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 44 points inscrits depuis le début de la saison 2023.

 

6 premières mondiales pour le groupe Renault au Mondial de l’Auto de Paris

Les marques Renault, Dacia, Alpine et Mobilize seront présentes lors de la prochaine édition du Mondial de l’Auto « Revolution is on », prévue du 17 au 23 octobre 2022, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, où le groupe Renault présentera pas moins de six Premières Mondiales.

Rendez-vous incontournable de l’automobile, le salon de l’Auto de Paris sera l’occasion pour chaque marque de présenter en exclusivité, et a minima, une Première Mondiale, ainsi que plusieurs véhicules emblématiques de leur gamme, leurs innovations et partenariats. Renault dévoilera en avant-première mondiale une réinterprétation de l’un de ses modèles iconiques la Renault 4 ainsi que son premier Kangoo E-Tech électrique dédié aux familles. Pour conclure l’année de célébration des 50 ans de la Renault 5, le public pourra découvrir également un show-car sportif et décalé.

Entre concept-car, modèle de série et show-car, l’édition 2022 du Mondial de l’Auto marque l’engagement du constructeur dans les salons automobiles. Renault exposera ses modèles de reconquête du segment C avec la nouvelle Mégane E-Tech électrique déjà commercialisée et le nouveau Austral E-Tech hybride présenté pour la première fois au public.

Une nouvelle identité pour Dacia

Dacia présentera la dernière étape de la transformation de son identité visuelle au Mondial de l’Auto. À l’instar de la communication et de la publicité qui ont déjà fait leur mue mi-2021, et du réseau de distribution qui a commencé la sienne au début de cette année, la marque présentera à Paris sa nouvelle identité sur l’intégralité de sa gamme. C’est une étape stratégique pour Dacia et un défi automobile historique : un nouveau design et un territoire de marque incarné au-delà des modèles à découvrir sur le stand.

Un concept-car inédit chez Alpine

La marque Alpine sera également présente au Mondial sous le signe de la sportivité d’aujourd’hui et de demain. Aux côtés de ses toutes dernières nouveautés et de sa Formule 1, la marque présentera en première mondiale un concept-car inédit, incarnant le futur de sa stratégie produit et sportive. Une nouvelle étape dans la transformation de la marque.

Le plein de services chez Mobilize

Dédiée aux nouvelles mobilités, Mobilize présentera sa vision de la mobilité dans les villes à travers ses futurs véhicules et concepts notamment Mobilize Duo conçu pour l’autopartage mais disponible également pour tous sur abonnement. Conçus pour un usage partagé et commercialisés avec un ensemble de services, ils faciliteront la mobilité des personnes et des biens dans des environnements urbains complexes. Mobilize partagera également ses solutions et sa vision dans le domaine de l’énergie.

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HYVIA, la joint-venture Renault Group et Plug, dédiée à la mobilité hydrogène, exposera également ses véhicules hydrogène (Fourgon, City Bus, Châssis Cabine) et des illustrations de son écosystème unique H2 dans le Hall 3. Made in France.

Nouveauté : Après sa version prototype, le fourgon Master Van H2-TECH sera pour la première fois exposé dans sa version de série, en cours de commercialisation.

Honda n’a aucune objection à travailler avec Fernando Alonso

Honda ne s’opposera pas à ce que Fernando Alonso coure pour Aston Martin lorsque le constructeur japonais fournira ses moteurs à l’équipe de Formule 1 en 2026, malgré les critiques cinglantes de l’Espagnol lors de son passage chez McLaren entre 2015 et 2017.

On se souvient tous du fameux « GP2 Engine » lancé par le double champion du monde à la radio au Grand Prix du Japon lorsque sa McLaren équipée d’un moteur Honda n’arrivait pas à atteindre une vitesse de pointe suffisamment élevée dans les lignes droites pour contrer les attaques des autre concurrents.

Ce mercredi, Honda a annoncé son retour en F1 à partir de la saison 2026 en tant que fournisseur d’unités de puissance pour l’équipe Aston Martin pour laquelle travaille désormais Fernando Alonso, et lorsqu’on a demandé au PDG de Honda Racing Coorporation, Koji Watanabe, comment Honda pourrait réagir si Aston Martin voulait qu’Alonso continue en 2026, le Japonais a répondu : « Nous n’avons aucune objection à ce qu’il pilote. »

Le PDG du groupe Aston Martin chargé des technologies et de la performance, Martin Witmarsh, a ajouté que le pilote espagnol faisait un excellent travail : « Il apporte une grande contribution à la fois sur et en dehors de la piste. Évidemment, j’ai parlé à Fernando il y a peu de temps de la direction dans laquelle nous avions l’intention d’aller. »

« Je suis sûr que tout le monde ici (lors de la conférence de presse Honda) fait référence à des commentaires qui ont probablement été faits dans le feu de l’action une fois, qui étaient assez mémorables, je suppose pour certains, mais je pense qu’il comprend et respecte ce que fait Honda. »

« Honda a remporté les championnats du monde 2022 et 2021 (avec Red Bull) et à moins que nous ne puissions les battre cette année, ils vont recommencer. Ils sont donc un très bon partenaire pour nous et je pense que Fernando le voit. »

« Probablement que 2026, qui sait, est en dehors de son horizon de planification pour le moment … J’espère qu’il sera là pendant plusieurs années et s’il est aussi en forme et aussi compétitif qu’il l’est aujourd’hui, ce serait fantastique de l’avoir dans la voiture en 2026 également. »

En effet, Fernando Alonso étant âgé de 41 ans (42 ans en juillet), la probabilité de voir l’Espagnol en Formule 1 en 2026 reste mince.

Pourquoi Aston Martin a choisi le moteur Honda ?

Ce mercredi, le constructeur japonais Honda a officiellement annoncé son retour en Formule 1 à partir de la saison 2026 en tant que partenaire moteur de l’équipe Aston Martin qui utilise actuellement des moteurs Mercedes.

Après que Red Bull ait décidé de développer sa propre unité de puissance en F1 à partir de 2026, Honda s’est retrouvé sans client et a donc commencé à chercher une équipe et le constructeur japonais a eu plusieurs entretiens avec McLaren, Williams et même avec des équipes souhaitant rejoindre la grille de la Formule 1 à l’avenir comme Hitech.

Mais finalement, c’est Aston Martin qui est rapidement devenu le favori, et un accord de fourniture moteur a été conclu entre Honda et le constructeur britannique. Ce partenariat débutera donc à partir de la saison 2026 et Martin Witmarsh a expliqué pourquoi Aston Martin a choisi Honda plutôt qu’un autre motoriste.

« Aston Martin est en train de construire une équipe pour gagner en Formule 1. » a déclaré Martin Witmarsh, PDG du groupe Aston Martin Performances Technology.

« Au cours des 18 derniers mois, je pense que nous avons recruté les bonnes personnes, nous avons investi dans les installations nécessaires et développé la bonne culture et les bons processus pour gagner. Aujourd’hui, c’est une excellente occasion de s’associer à un titan mondial du sport automobile comme Honda en tant qu’équipe d’usine. »

« Il est clair pour nous et pour Honda que la réglementation F1 2026 exigera l’intégration complète du châssis et du PU que seule une relation d’équipe d’usine complète offre. »

« Avoir ce partenariat nous met en position de concourir pour des championnats. Il ressort clairement de tout ce que nous avons vu de Honda dans le passé, de nos récents apprentissages, de nos conversations ces dernières semaines, qu’ils ont une énorme passion, ce sont des compétiteurs, ils veulent gagner. C’est ce qu’ils doivent faire dans ce sport. Et c’est fantastique parce que c’est exactement notre objectif. »

Mercedes, un excellent partenaire

Depuis plusieurs années les monoplaces de l’équipe Aston Martin (anciennement Racing Point) sont propulsées par un moteur Mercedes et sont également équipées de la boîte de vitesses du constructeur allemand, ainsi que de la suspension arrière. L’actuel contrat entre Mercedes et Aston Martin arrivera à son terme à la fin de la saison 2025 et les deux parties continueront jusque là à travailler main dans la main.

« Mercedes a été un excellent un partenaire et ils le restent. Ils sont là pour gagner et nous sommes clairement là pour gagner aussi. » a ajouté Witmarsh.

« Mais au final, il y a une certaine incompatibilité entre ces deux missions et c’est pourquoi nous avons pris la décision. Le premier exemple est que nous partageons actuellement une soufflerie avec eux. Nous devons dépenser une énorme somme d’argent pour construire notre propre soufflerie (elle sera opérationnelle en 2024) qui n’est qu’à quatre ou cinq miles de la leur. »

« La nature de la F1 est que si vous voulez gagner, il faut battre Mercedes, et il est extrêmement difficile de battre une organisation aussi bonne que Mercedes si vous dépendez d’eux concernant la propriété intellectuelle, les installations et les composants. »

« Nous sommes ici pour gagner, par conséquent, vous devez avoir l’intégration complète des installations et de l’approche. A mon avis, il est très difficile de gagner régulièrement des championnats sans une relation de travail complète. C’est pourquoi nous avons pris cette décision (de travailler avec Honda) et nous sommes ravis d’avoir un partenaire fantastique comme Honda. »

Aston Martin a désormais deux années complètes pour commencer à intensifier leur relation avec Honda et s’imprégner de la mentalité du constructeur japonais qui, comme nous l’avons déjà vu avec Red Bull, a ses propres méthodes de travail.

 

Officiel : Honda motorisera Aston Martin en F1 en 2026

Honda a quitté la F1 fin 2021, après un séjour de sept ans dans le sport qui a abouti à une victoire au championnat du monde des pilotes pour Max Verstappen de l’équipe Red Bull en 2021. La firme nippone a ensuite poursuivi sa relation avec Red Bull via un accord de support d’unité de puissance, qui se poursuivra jusqu’à la fin de 2025, et a remporté les deux championnats en 2022.

Lorsque la F1 a dévoilé sa nouvelle réglementation moteur pour 2026, Honda a été séduit par l’exigence d’utiliser des carburants 100 % durables et l’accent mis davantage sur l’énergie électrique, car elle offrait des synergies avec les objectifs de l’entreprise automobile qui vise à développer sa gamme de voitures particulières électriques et hybrides.

Mais avec Red Bull poursuivant sa propre voie avec une division d’unités motrices interne (Red Bull PowerTrains), aidée par son nouveau partenaire, le géant américain de l’automobile Ford, Honda a dû chercher ailleurs – et a donc signé un accord avec Aston Martin, qui souhaitait trouver un partenaire d’usine pour développer un moteur sur mesure pour l’équipe.

Mercedes, partenaire de l’équipe basée à Silverstone depuis 2009, continuera à fournir à Aston Martin les moteurs, ainsi que la boîte de vitesses et la suspension arrière, jusqu’à fin 2025.

« L’une des principales raisons de notre décision de relever le nouveau défi en F1 est que la forme de course la plus prestigieuse au monde s’efforce de devenir une série de courses durables, ce qui est conforme à la direction que Honda vise en allant vers la neutralité carbone, et cela deviendra une plate-forme qui facilitera le développement de nos technologies d’électrification. » a déclaré le PDG de Honda, Toshihiro Mibe.

« Honda est une entreprise qui a une histoire de croissance en relevant des défis et en remportant des courses de classe mondiale. Avec la nouvelle réglementation 2026, la clé pour gagner sera un moteur électrique compact, léger et puissant avec une batterie haute performance capable de gérer une puissance de sortie élevée et rapide, ainsi que la technologie de gestion de l’énergie. »

« Nous pensons que les technologies et le savoir-faire acquis grâce à ce nouveau défi peuvent potentiellement être appliqués directement à nos futurs véhicules électriques de production de masse, comme un modèle sportif phare électrique, et des technologies d’électrification dans divers domaines, y compris eVTOL qui est actuellement en cours de recherche et développement. »

« Honda et notre nouveau partenaire, l’équipe Aston Martin F1, partageons la même attitude sincère et la même détermination à gagner, donc à partir de la saison 2026, nous travaillerons ensemble et nous nous efforcerons d’obtenir le titre de champion en tant qu’Aston Martin Aramco Honda. »

« Honda a le plus grand respect pour la FIA, qui a pris la décision audacieuse d’introduire ces nouvelles réglementations exigeantes afin d’assurer la durabilité des activités de course et de l’environnement mondial, et pour le groupe de Formule 1, qui a renforcé la valeur de la marque de la F1 et assurer l’évolution de la F1 en tant que course automobile la plus prestigieuse au monde. »

Du côté de chez Aston Martin, le patron de la marque, Lawrence Stroll, se félicite de ce nouvel accord avec « le titan mondial » qu’est Honda.

« Nous partageons une motivation, une détermination et une ambition sans faille pour réussir sur la bonne voie. Honda est un titan mondial et son succès dans le sport automobile est de longue date et incroyablement impressionnant. » a déclaré Stroll.

Koji Watanabe, président de Honda Racing Coorporation, a également déclaré que Honda – qui entamera son cinquième passage en F1 – n’a pas l’intention de fournir des unités de puissance à « toute autre partie » qu’Aston Martin à partir de la saison 2026.

Ocon vise un week-end « fluide » dans les rues de Monaco

Le Français Esteban Ocon se dit impatient de reprendre la piste dans les rues de la Principauté de Monaco après une pause forcée en raison de l’annulation du Grand Prix d’Emilie-Romagne le week-end dernier.

Lorsqu’on lui demande ce qu’on peut attendre de l’écurie Alpine à Monaco après une plutôt bonne prestation au Grand Prix de Miami au début du mois de mai (les deux pilotes étaient dans les points), Esteban Ocon répond : « Comme à Miami, nous devons tout faire pour réaliser un week-end fluide et prendre des points bien mérités. »

« Nous avons connu quelques manches décevantes cette année, donc léquipe se concentre sur des courses mieux exécutées à tous les niveaux. »

« Nous sommes impatients de reprendre le volant, de montrer notre rythme et de démontrer que nous pouvons rivaliser avec certaines des meilleures écuries. Monaco est toujours un week-end passionnant, lun des moments forts de la saison, et nous voulons offrir un bon spectacle aux fans. »

« J’ai personnellement hâte daffronter ce célèbre circuit urbain et de voir les performances que nous pouvons extraire de la voiture dans les rues de la Principauté. »

« Le tracé est unique en son genre. Il sagit de la piste la plus courte de lannée avec ses rues étroites, ses virages serrés et un temps limité à plein régime pour les pilotes. »

« La course est toujours un grand spectacle et lévénement si prestigieux avec toute son histoire. C’est une expérience intense, mais incroyable. »

« Nous sommes ravis de reprendre la compétition après ces deux semaines et nous nous sentons prêts en tant quéquipe pour Monaco. »

Avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec McLaren.

McLaren avec une livrée spéciale de sa F1 pour Monaco et Barcelone

L’équipe de Formule 1 McLaren a dévoilé aujourd’hui une livrée spéciale Triple Crown (triple couronne en Français) de sa MCL60 qui sera utilisée au Grand Prix de Monaco dans le cadre des célébrations du 60e anniversaire de l’équipe, ainsi qu’au Grand Prix d’Espagne une semaine plus tard.

La livrée honore les réalisations de la Triple Couronne de McLaren en remportant les trois courses les plus prestigieuses du sport automobile : l’Indy 500 1974 avec Johnny Rutherford, le Grand Prix de Monaco 1984 avec Alain Prost et les 24 Heures du Mans 1995 avec JJ Lehto, Yannick Dalmas. et Masanori Sekiya.

Des éléments de papaye de la première M16C / D gagnante de l’Indy 500, recouvrent l’arrière de la MCL60 de Lando Norris et d’Oscar Piastri avant de rencontrer le blanc glacé tiré de la MP4 / 2 gagnante du Grand Prix de Monaco 1984 d’Alain Prost. L’avant de la monoplace du Grand Prix de Monaco 2023 est fini en noir en hommage à la F1 GTR qui a remporté les 24 Heures du Mans lors de la première tentative de McLaren.

« Ayant réalisé la plus grande réalisation du sport automobile en complétant la Triple Couronne, nous sommes fiers de célébrer la riche histoire de McLaren Racing avec une livrée spéciale au Grand Prix de Monaco 2023. » a déclaré le PDG de McLaren, Zak Brown.

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« Conformément aux célébrations de notre 60e anniversaire et en l’honneur de l’héritage de Bruce McLaren, la livrée unique rend hommage aux trois victoires qui forment la distinction « Triple Crown ». »

Cette livrée sera utilisée pour le Grand Prix de Monaco de ce week-end et au Grand Prix d’Espagne la semaine prochaine sur le tracé de Barcelone.