Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a répondu indirectement aux récentes critiques du pilote Red Bull Max Verstappen concernant le nouveau format de week-end Sprint inauguré au Grand Prix d’Azerbaïdjan il y a de cela quelques semaines déjà. 

A Bakou, Max Verstappen n’a pas hésité à dire ce qu’il pensait du nouveau format de course Sprint testé pour la première fois en Azerbaïdjan avec désormais la journée du samedi entièrement réservée au Sprint avec une séance de qualifications à la place des EL3 et la course Sprint de 100 km maximum disputée dans l’après-midi, tandis que les résultats de ces deux séances n’ont aucun impact sur la grille pour le Grand Prix du dimanche.

Le Néerlandais a laissé entendre à Bakou qu’il n’était vraiment pas fan de ce nouveau format et qu’il pourrait bien quitter la Formule 1 plus tôt que prévu si jamais la catégorie reine continue de changer les règles aussi souvent, alors que le pilote Red Bull a également critiqué la cérémonie d’avant course programmée au Grand Prix de Miami au début du mois de mai.

Interrogé par le Daily Mail, le PDG de la Formule 1 a répondu indirectement aux critiques de Verstappen, l’Italien ayant insisté sur le fait que les pilotes sont parfaitement libres de dire ce qu’ils veulent, mais qu’ils ne doivent pas oublier qu’ils font partie d’un système global à but lucratif.

« Je ne veux pas d’une société dans laquelle les gens ne peuvent pas dire ce qu’ils veulent. » a déclaré Stefano Domenicali.

« Mais les pilotes doivent parfois se rappeler qu’ils font partie d’un ensemble plus large. Il ne faut pas être égoïste. Ils font partie de ce sport et de cette entreprise, qui est en croissance parce que nous voyons grand. »

« Parfois, sortir de sa zone de confort n’est pas facile, mais nous ne pouvons pas rester paresseux ou complaisants. Nous pouvons revoir certaines spécificités du format du week-end de Sprint à la fin de la saison une fois que nous l’aurons essayé à six reprises. Il n’y aura pas de Sprint tous les week-ends. »

« Mais nous avons un nouveau public, et nous devons offrir un bon rapport qualité-prix à chaque séance et ne pas laisser tout le monde tourner en rond au seul bénéfice des ingénieurs et des pilotes. »

Concernant un éventuel départ de Max Verstappen de la Formule 1, Domenicali a indiqué qu’il avait déjà discuté avec le Néerlandais et qu’il ne s’attendait pas à le voir quitter un sport qu’il aime plus que tout : « J’ai discuté des problèmes avec Max. Il a dit qu’il aimait le sport et ce qu’il faisait. »

« Il est champion du monde, il se bat pour un troisième titre. Il est né dans une voiture. Donc, je dirais qu’il est susceptible de rester plus longtemps que moi. Ce n’est donc pas un problème. »

Vitantonio Liuzzi a disputé dans sa carrière 80 Grands Prix en Formule 1 et a roulé pour Toro Rosso, Force India, HRT ou encore Red Bull. Désormais âgé de 41 ans, l’Italien a stoppé sa carrière en sport automobile en tant que professionnel en 2016 pour se consacrer à la vie entrepreneuriale, mais garde tout de même un pied en compétition en ayant accepté d’être commissaire pour la FIA sur certaines épreuves.

Vitantonio Liuzzi a été très rapidement plongé dans le grand bain au Grand Prix de Grande-Bretagne 2019 lorsque Sebastian Vettel et Max Verstappen se sont accrochés en course, l’Allemand ayant complétement loupé son freinage et percuté l’arrière de la Red Bull du Néerlandais.

« Il y a quatre ans, ils m’ont demandé d’être commissaire pour la Formule E [catégorie 100% électrique]. Ce n’était pas quelque chose que je pensais faire, mais je me suis dit que le sport avait besoin d’un pilote dans le rôle de commissaire. » explique Liuzzi dans un entretien publié sur le site de la Formule 1.

« J’ai commencé à Silverstone. C’était en 2019, je pense que c’était juste après la course où il y a eu la controverse entre Vettel et Hamilton au Canada [Vettel a été pénalisé après l’arrivée]. » 

« C’était un week-end vraiment difficile. J’avais beaucoup de pression ce week-end là et il y a eu ce gros crash entre Vettel et Verstappen à la chicane, au Club. Donc, c’était une course assez intense, mais j’ai aimé ma position de commissaire. Je ne sais pas si c’est par chance ou bien par coïncidence, mais tout a bien fonctionné ce jour-là. »

Mais en passant de « l’autre côté de la barrière », l’Italien a également été confronté aux abus en ligne sur les réseaux sociaux, notamment en 2021 lors de la bataille entre Lewis Hamilton et Max Verstappen qui s’est terminée par une énorme controverse au Grand Prix d’Abou Dhabi.

« J’ai reçu de très mauvais messages [en 2021] quand il y avait cette grosse bagarre entre Lewis et Max. En fin de compte, nous sommes l’arbitre, et comme au football, nous sommes toujours blâmés. »

« C’est juste dommage que les fans dépassent la limite. Je suis ouvert aux critiques, car, comme je l’ai déjà dit, nous sommes des êtres humains – nous ne sommes pas parfaits – mais parfois, je pense que cela [les abus en ligne] doit être contrôlé de manière plus forte, car ce n’est pas agréable pour les gens. Que vous soyez un homme ou une femme, cela arrive trop souvent. »

En parallèle de ses activités à la FIA, Vitantonio Liuzzi dirige cinq restaurants en Italie, dont la pizzeria Penelopina à Milan.

Charles Leclerc a lui-même alimenté les spéculations sur son avenir en déclarant le mois dernier qu’il n’avait pas « encore » débuté des pourparlers avec Mercedes, le Monégasque ayant insisté sur le fait que pour l’instant il restait concentré sur son travail avec la Scuderia Ferrari.

Les spéculations liant Leclerc à Mercedes ont émergé dans un contexte d’incertitude quant à l’avenir de Lewis Hamilton chez Mercedes, le contrat du septuple champion du monde arrivant à son terme à la fin de cette campagne 2023.

Cependant, Damon Hill s’attend à ce que Lewis Hamilton poursuive l’aventure avec Mercedes en 2024 et ne voit donc aucune alternative réaliste à Ferrari pour Charles Leclerc.

« Je pense qu’il est plutôt coincé chez Ferrari pendant un bon moment. » estime Damon Hill sur Sky Sports à propos de Charles Leclerc.

« Il n’a jamais vraiment été en mesure de participer à une lutte prolongée pour le championnat. Il y a eu des moments où ça été bon, et puis ça s’est estompé. Il y a aussi des tâches sur sa copie avec les qualifications, le tour de « banzai » qui tourne mal. »

« Quand vous regardez les meilleures équipes et qui elles ont, elles sont probablement satisfaites de ce qu’elles ont pour le moment. Je ne suis donc pas certain qu’il y ait un autre endroit où il pourrait aller. »

« Red Bull, j’en doute. Chez Mercedes, je suis sûr que Toto [Wolff, directeur de l’équipe] choisira de rester avec Lewis [Hamilton] jusqu’à ce qu’il décide qu’il ne va plus courir. Je pense donc que Charles convient parfaitement à Ferrari. »

« Je pense donc qu’il est là pour le long terme, jusqu’à ce qu’ils lui donnent une voiture avec laquelle il peut se battre pour le championnat. » conclut Hill.

Selon une information révélée par Sky News, des dirigeants sont en pourparlers pour lever 100 millions de dollars (80 millions de livres sterling) pour financer la renaissance d’A1GP, la série de courses automobiles disputée par des équipes nationales du monde entier.

Si la collecte de fonds rencontre le succès escompté, 20 équipes représentant des pays du monde entier concourraient pour la « Coupe du monde de sport automobile », chaque pilote concourant dans une seule spécification de voiture.

Les véhicules à cockpit ouvert auraient une vitesse de pointe d’environ 350 km/h, faisant potentiellement de l’A1GP la deuxième série de courses automobiles la plus rapide au monde, derrière la F1. Ces monoplaces seraient d’ailleurs conçues pour fonctionner avec du carburant durable, répondant ainsi aux préoccupations actuelles en matières de durabilité.

Toujours selon Sky News, un certain nombre de fonds d’investissement et de particuliers auraient déjà exprimé leur intérêt pour le financement du projet. 

Le projet est dirigé par une équipe comprenant Marcin Budkowski, ancien directeur de l’équipe Alpine en F1 et ancien haut gradé de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA).

On apprend également que David White, ancien président mondial du géant français des médias Lagardère, est également impliqué dans le projet, tandis que Mike Gascoyne, le vétéran technique de la F1, a été recruté en tant que conseiller.

Les investisseurs potentiels qui ont été approchés pour soutenir l’A1GP ont déclaré qu’il était envisagé que la série puisse présenter des équipes de pays tels que la Grande-Bretagne, la Chine, l’Italie, l’Arabie saoudite et les États-Unis. Des pourparlers avec des fabricants de voitures et de moteurs sont en cours, avec un prototype fonctionnel déjà construit. 

« Il y a un fort appétit pour la compétition nation contre nation dans le sport, et le sport automobile ne fait pas exception. » a déclaré une source proche du projet à Sky News.

La série se déroulerait sur 12 courses, réparties en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie-Pacifique. La saison débuterait en décembre et se terminerait en juillet.

Le calendrier serait ainsi conçu pour minimiser les coûts de fret aérien pour des raisons à la fois financières et environnementales, a déclaré un investisseur potentiel. Chaque équipe nationale comprendrait un pilote de course expérimenté et un concurrent plus jeune qui serait sélectionné dans le cadre d’un concours annuel de talents qui pourrait lui-même être télévisé.

Dans son incarnation originale, la course finale de l’A1GP a eu lieu en mai 2009, la crise financière mondiale ayant mis fin aux espoirs de lever des fonds suffisants pour que la série puisse survrivre.

Après sept années de collaboration, Lewis Hamilton et Angela Cullen ont confirmé à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 qu’ils ne travailleront plus ensemble en Formule 1, elle qui était la physio de Lewis Hamilton depuis la saison 2016.

La très sympathique Angela Cullen était en permanence aux côtés du pilote Mercedes et faisait en sorte que la vie soit beaucoup plus simple pour lui durant un week-end de Grand Prix, afin qu’il puisse rester concentré sur l’essentiel.

A la suite du départ de Angela Cullen, Lewis Hamilton a révélé que la configuration de son équipe personnelle n’avait finalement pas beaucoup évolué : « J’ai désormais une configuration légèrement différente avec le rôle [de Cullen] partagé entre deux personnes. » a confié le septuple champion du monde.

« Le reste de mon équipe est la même, et Angela et moi nous parlons toujours, nous restons en contact assez régulièrement. » a-t-il insisté.

« Comme je l’ai déjà dit, nous serons toujours dans la vie l’un de l’autre, et nous sommes toujours impatients de vivre d’autre moments amusants ensemble, que nous sautions en parachute ou alors nous escaladerons probablement le mont Everest à un moment donné ensemble, qui sait ? »

« Nous devons juste continuer à nous soutenir mutuellement. Après, la configuration que j’ai en ce moment est géniale. L’un des gars qui est avec moi, Stevo, est avec moi depuis ma première course chez McLaren. »

« Il m’a suivi ici [chez Mercedes] lorsque je suis passé de McLaren à ici en tant qu’ingénieur boîte de vitesses. Ensuite, il a occupé plusieurs rôles différents, et maintenant il m’aide. »

« C’est super, parce que nous n’avons jamais eu énormément de temps [à passer ensemble]…nous sommes tellement occupés durant les week-ends. Vous discutez un peu dans le garage, mais maintenant nous passons beaucoup plus de temps ensemble. »

« Sinon, je travaille aussi avec quelqu’un pour mon entrainement, c’est Kilye, et j’ai aussi Santi. Honnêtement, j’ai une excellente structure de soutien. » a conclu Hamilton.

Depuis le début de la saison 2023, Lewis Hamilton a signé comme meilleure résultat une deuxième place au Grand Prix d’Australie. Le pilote Mercedes occupe avant le Grand Prix de Monaco la quatrième place au championnat du monde.