Sainz agacé par les rumeurs sur un éventuel départ chez Audi

Carlos Sainz a démenti les rumeurs selon lesquelles il rejoindrait l’équipe d’usine d’Audi à partir de la saison 2026, l’Espagnol insistant sur le fait qu’il souhaite rester chez Ferrari pour de nombreuses années.

Alors que le constructeur Audi se prépare à entrer en Formule 1 à partir de la saison 2026 avec sa propre équipe d’usine, certaines rumeurs ont suggéré ces derniers jours que l’Espagnol Carlos Sainz figure déjà sur la liste des potentiels pilotes de l’équipe.

Sainz pour sa part est encore sous contrat avec Ferrari jusqu’à la fin de la saison 2024 et n’a toujours pas entamé de discussions avec son employeur pour la saison 2025 et au delà.

Cependant, le pilote espagnol assure qu’il compte bien rester le plus longtemps possible chez Ferrari et se dit plutôt agacé par ces rumeurs infondées qui l’envoient directement chez Audi.

« Je ne comprends pas pourquoi les gens parlent de ce qui pourrait arriver en 2026, alors que je n’ai toujours pas de contrat pour 2025. » a déclaré Sainz lors d’un entretien avec Marca.

« Cela me met un peu en colère lorsque des rumeurs non justifiées et inventées sortent. Mon intention est de rester chez Ferrari pour de nombreuses années. »

Après les trois premières courses de la saison 2023, Carlos Sainz occupe la cinquième place au classement des pilotes avec 20 points inscrits, l’Espagnol se retrouve à égalité avec le pilote Aston Martin Lance Stroll.

Vidéo : un tour sur le circuit de Barcelone sans la chicane

Depuis quelques années maintenant, le circuit de Barcelone a introduit une chicane dans le dernier secteur en remplacement d’un virage ultra rapide, mais cette dernière – outre le fait de ralentir considérablement le rythme des F1 sur un tour – n’offrait pas beaucoup, voire aucune, opportunité de dépassement pour les pilotes.

En ce sens, quasiment tous les pilotes de la grille souhaitaient voir disparaître cette chicane pour revenir à l’ancien tracé avec une courbe bien plus rapide et c’est désormais chose faite avec la suppression de cette fameuse chicane à partir de cette saison 2023.

Un peu plus bas dans cet article, vous pouvez voir la vidéo d’un tour embarqué à bord d’une voiture de L’European Le Mans Series qui est en Espagne cette semaine pour les 4H de Barcelone. Vous pourrez constater avec quelle facilité l’avant dernier virage est avalé, ce qui signifie qu’une Formule 1 passera sans aucun doute à fond à cet endroit.

Bien que la chicane ne sera plus empruntée par les pilotes de F1 à partir de 2023, la version avec chicane reste tout de même encore exploitable par le circuit puisque le tracé de Barcelone a demandé l’homologation Grade 1 auprès de la FIA avec les deux variantes.

En plus de la suppression de la chicane, la piste espagnole a également subi d’autres changements, avec un élargissement de la zone de dégagement dans le virage 1, comprenant 70 mètres de graviers supplémentaires plus une pente de 5%, et une nouvelle clôture protégeant les virages 1 et 2 pour améliorer la sécurité des pilotes.

Le tableau des temps à la sortie de la voie des stands (totem) a également été modifié pour 2023 et est désormais plus « moderne ». Le Grand Prix d’Espagne est programmé du 02 au 04 juin à Barcelone.

McLaren annonce un nouveau programme de développement des pilotes

Dans le cadre du programme, McLaren accompagnera les jeunes pilotes dans leur évolution du karting au pilote de course professionnel dans le but de faciliter la progression des talents émergents vers la F1. Parallèlement à ce soutien aux jeunes talents, le programme soutiendra également les pilotes professionnels établis dans d’autres séries, leur offrant des opportunités d’acquérir de l’expérience en F1.

Le programme crée également un vivier de talents potentiels pour l’équipe de Formule 1 McLaren, l’équipe Arrow McLaren IndyCar et l’équipe de Formule E NEOM McLaren, soit en tant que titulaire, soit en tant que pilote de test et de développement.

Le programme de développement des pilotes McLaren est actuellement composé du pilote McLaren en IndyCar, Pato O’Ward, du pilote de réserve McLaren en Formule 1 Alex Palou et de Ugo Ugochukwu qui fait partie du programme des jeunes pilotes de Woking.

« McLaren a une longue histoire de développement de talents émergents en pilotes de course de haut niveau et je suis fier que cela se poursuive longtemps dans le futur. » a déclaré le PDG de McLaren, Zak Broxn.

« Nous avons une équipe expérimentée ici chez McLaren, qui sera habilement dirigée par Emanuele [Pirro, ndlr], qui est capable de fournir le soutien et les ressources nécessaires pour développer de jeunes talents bruts en pilotes de course professionnels hautement compétitifs. »

« Avec le vaste portefeuille de courses de McLaren en Formule 1, IndyCar et Formule E, nous sommes bien placés pour aider à développer les jeunes talents dès le début de leur carrière jusqu’à des rôles de course à temps plein ou de test et de développement. »

« Nous avons déjà une équipe de talents passionnante, avec Pato, Alex et Ugo, et je suis ravi de continuer à soutenir leur développement alors que nous commençons à construire le programme McLaren Driver Development. »

Horner pense qu’il sera difficile pour Red Bull de développer sa F1 2023

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, admet qu’il sera plus difficile pour son équipe de conserver longtemps son avantage sur ses rivaux en raison du « changement culturel » dans le sport, avec l’introduction du plafonnement des coûts, parallèlement aux restrictions de soufflerie et de CFD auxquelles ils sont confrontés cette année.

Red Bull connaît un excellent début de saison 2023 après avoir remporté les trois premières courses du calendrier, ce qui signifie que l’équipe de Milton Keynes est actuellement confortablement installée en tête du classement des constructeurs avec 123 points – 58 points devant ses plus proches rivaux Aston Martin, suivis par Mercedes et Ferrari respectivement troisième et quatrième.

Cependant, en plus du plafond des coûts limitant leurs dépenses, Red Bull a également le moins de temps de soufflerie et de CFD cette saison en tant que champion en titre. Cela a été encore réduit par les sanctions qui leur ont été infligées par la FIA pour leur non-respect de la limite de plafond des coûts de 2021 – entravant un peu plus leur capacité à développer la RB19 lors cette campagne.

« Je pense que ce sera très difficile pour nous de développer cette voiture, car quand on regarde le pourcentage de temps en moins que nous avons par rapport à certains de nos rivaux. , c’est significatif. » a déclaré Horner.

« Mais c’est comme ça. Nous devons simplement faire de notre mieux avec ce que nous avons, être efficients, efficaces et sélectifs dans ce que nous choisissons de développer et dans la façon dont nous répartissons notre temps. »

Le Britannique reconnaît que le sport a subi un profond changement culturel avec l’introduction de ce budget plafonné et que les équipes doivent désormais réfléchir autrement en termes de développement, la pénalité infligée à Red Bull mise à part.

« Cela a été un changement culturel total [à cause du plafond des coûts] au cours des deux dernières années. C’est un nouveau défi en Formule 1, pour savoir comment vous appliquez vos ressources. »

« Auparavant, c’était un sprint en termes de développement d’une voiture aussi rapidement que possible avec le budget que vous pouviez obtenir. »

« Maintenant, c’est plus une question de savoir comment et où vous appliquez vos ressources, et bien sûr, il y a tellement de variables comme les dommages causés par les accidents qui peuvent avoir un effet massif sur votre potentiel de développement. Ce sera intéressant de voir comment ça se passe cette année. »

Steiner verrait bien la moitié du calendrier de la F1 en format Sprint

Cette saison, six courses Sprint sont au calendrier de la Formule 1, la première étant programmée à Bakou fin avril, puis Spielberg en Autriche et la Belgique en juillet, au Qatar et aux USA en octobre et enfin au Brésil au mois de novembre.

Le sport doit voter la semaine prochaine la modification du format de Sprint du Grand Prix d’Azerbaïdjan afin que la course de 100 km du samedi soit désormais autonome avec ses propres qualifications remplaçant les derniers essais libres du week-end.

Ainsi dans le cadre du week-end remanié qui sera testé à Bakou fin avril, les pilotes participeront toujours à la première séance d’essais libres du vendredi, avant de participer à une séance de qualifications le vendredi après-midi dont le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan de dimanche.

Le samedi, la deuxième séance d’essais libres sera supprimée et remplacée par une seconde séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course Sprint programmée le même jour dans l’après-midi.

Interrogé sur l’introduction de ce nouveau format et sur la possibilité de voir plus de week-ends Sprint en Formule 1 à l’avenir, le directeur de l’équipe Haas a déclaré qu’il ne verrait aucun inconvénient à ce que la moitié du calendrier se dispute sur le format Sprint.

« Je ne sais pas si nous le ferons chaque week-end de course. Peut-être en faire quelques-uns de plus ou peut-être la moitié du calendrier. Mais le promoteur de la F1 saura quoi faire. » a déclaré Steiner.

« Pour le moment, il y a plus de demande de courses (que de créneaux disponibles), alors comment pouvez-vous organiser plus de courses, plus de compétition, si nous ne pouvons pas organiser plus de 24 événements ? Vous devez alors faire en sorte que l’événement compte deux fois. »

Concernant la suppression de la dernière séance d’essais libres du week-end pour la remplacer pour une deuxième séance de qualifications, Steiner pense que la F1 devrait essayer et regarder les retours des fans et des équipes, mais que dans l’ensemble, la suppression de cette séance d’essais libres ne sera pas une grande perte.

« La séance d’essais de samedi matin est devenue presque sans valeur parce que personne ne la regardait, les équipes ne pouvaient faire aucun changement sur la voiture à part essayer les pneus pour la course, donc il n’y avait pas vraiment d’intérêt. » a-t-il déclaré.

« Je pense donc que c’est un bon choix pour le week-end que de mettre une qualification de Sprint. Vous devez voir comment cela fonctionne avec les fans, s’ils aiment ça, quels sont les retours, et ensuite décider quoi faire comme prochaine étape. Mais pour le moment, je soutiens beaucoup les qualifications Sprint. »

Daniel Ricciardo sur la Nordschleife du Nürburgring avec une F1

L’Australien Daniel Ricciardo a confirmé qu’il s’attaquera à la célèbre boucle nord du circuit du Nürburgring en Allemagne au volant d’une Formule 1 de démonstration au mois de septembre 2023 dans le cadre des 12H du Nürburgring.

Daniel Ricciardo – qui a rejoint son ancienne équipe Red Bull cette saison pour y occuper le poste de pilote de réserve – participe à plusieurs démonstrations au cours de l’année pour le compte de son employeur et, après avoir roulé dans l’outback australien au volant d’une Formule 1 (à voir ici), l’ancien pilote McLaren va s’attaquer à la célèbre Nordschleife du Nürburgring.

Bien que les détails de ce roulage n’ont pas encore été révélés, Daniel Ricciardo sera au volant d’une monoplace d’ancienne génération le 9 septembre 2023 sur la Nordschleife de plus de 20 kilomètres et aux 176 virages. 

Ce ne sera pas la première fois qu’une F1 moderne roule sur la Nordschleife, qui a accueilli des courses dans les années 1950, 1960 et 1970. Michael Schumacher a fait une démonstration dans une Mercedes avant l’événement des 24 heures en 2013 et Nick Heidfeld a présenté sa BMW Sauber en 2007 sur cette piste légendaire.

Mercedes vise un développement plus agressif que Red Bull

Toto Wolff, le directeur de Mercedes, est bien conscient qu’après les trois premières courses son équipe n’a pas connu le début de saison souhaité, mais l’Autrichien insiste sur le fait que Mercedes devra  « garder le cap » au cours des prochaines courses, alors que plusieurs mises à jour seront introduites sur la W14.

Après les trois premiers Grands Prix de l’année, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec neuf points de retard sur Aston Martin, et lorsqu’on demande à Toto Wolff de dresser un premier bilan de ce début de saison pour son équipe, l’Autrichien se dit plutôt encouragé par les progrès.

« En termes de développement de la voiture, il est encourageant de voir qu’en trois courses, nous comprenons beaucoup mieux la voiture, nous avons défini une direction claire où nous devons aller et je pense que nous sommes sur la bonne trajectoire. » nous confie Toto Wolff.

« Nous devons consolider notre compréhension et, espérons-le, au cours des prochaines courses, nous pourrons franchir une nouvelle étape. »

« C’est aussi important de garder le cap et de ne pas trop osciller entre l’exubérance et la déprime ; de rester rationnel et de croire en notre trajectoire, de croire en la capacité de l’équipe. Il y aura des revers mais il y aura aussi des mises à jour et beaucoup de travail qui nous aidera à nous rapprocher du front. »

En ce qui concerne le reste de la saison, lorsqu’on demande à Wolff quels sont les objectifs à court terme pour l’équipe, puis quels sont les objectifs à plus long terme, l’Autrichien a répondu : « Nous comprenons les connaissances dont nous avons besoin pour remonter. »

« Nous devons avoir une courbe de développement plus abrupte que Red Bull et fondamentalement, nous voulons concourir pour des victoires en course. »

« Ils établissent maintenant la référence. Nous avons confiance dans le processus et dans les gens, et il y aura des revers. Mais si la trajectoire est ascendante, c’est là que nous voulons nous diriger. »

« Nous apporterons régulièrement des améliorations à la voiture au cours des prochaines courses. Mais il n’y a pas de solution miracle qui transforme la voiture , et il s’agit d’être réaliste avec vos attentes. J’espère que nous verrons une amélioration constante. »

Abbi Pulling en tête des essais de pré-saison de la F1 Academy

C’est la Britannique Abbi Pulling de l’équipe Rodin Carlin qui a signé le meilleur temps lors de la dernière journée des essais de pré-saison de la F1 Academy disputés ce mercredi sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le sud de la France. 

Au total, les quinze filles de la F1 Academy ont bouclé plus de 800 tours de circuit ce mercredi au Castellet, il s’agissait de la dernière journée d’essais de pré-saison avant le début de la campagne 2023 la semaine prochaine en Autriche sur le tracé de Spielberg.

« Ça été deux jours de tests sans faille et je pense que nous avons encore fait de grands pas en avant aujourd’hui. » a déclaré Abbi Pulling après cette ultime journée d’essais au Castellet.

« Je pense que j’ai encore besoin de tout mettre ensemble, parce que j’ai fait de bonnes choses, mais pas toutes sur le même tour. Ce sera donc l’objectif au Red Bull Ring [en Autriche], s’assurer de tout mettre en place. »

« Je n’ai jamais vraiment quitté le haut de la feuille des temps pendant tout le test, donc, je ne peux pas en demander beaucoup plus. »

Deuxième pilote la plus rapide lors de cette dernière journée d’essais, Marta Garcia se dit satisfaite du travail accompli au cours de ces deux derniers jours d’essais en France.

« Aujourd’hui a été une bonne journée et avec des pneus neufs ce matin, j’ai été le plus rapide d’environ trois dixièmes. Nous avons amélioré les choses que nous devions améliorer et j’en étais contente. » a déclaré l’Espagnole ce mercredi soir.

« Il y a encore quelques petits détails à examiner, mais dans la deuxième session, j’ai également opté pour des pneus neufs et j’ai été la deuxième plus rapide à seulement 0,08 seconde d’Abbi devant moi. »

« Nous avons également fait quelques simulations de course pour vérifier notre rythme avant le Red Bull Ring la semaine prochaine et j’ai un bon rythme. »

« Je suis satisfaite du travail des deux derniers jours. Nous devons encore travailler sur quelques petits détails qui font la différence, mais j’ai vraiment hâte d’être à la semaine prochaine. »

Le Castellet – jour 2 – session 1

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Marta García ESP PREMA Racing 1:26.230 21
2 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:26.502 20
3 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:26.659 17
4 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:26.697 18
5 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:26.750 10
6 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:27.007 21
7 Lola Lovinfosse FRA Campos Racing 1:27.060 19
8 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1:27.140 19
9 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:27.199 20
10 Maite Cáceres URG Campos Racing 1:27.275 19
11 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.353 16
12 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:27.363 19
13 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:27.695 15
14 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:28.140 11
15 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:28.808 11

Le Castellet – jour 2 – session 2

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:26.163 18
2 Marta García ESP PREMA Racing 1:26.251 19
3 Lola Lovinfosse FRA Campos Racing 1:26.593 17
4 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:26.625 18
5 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:26.725 18
6 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:26.769 20
7 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:27.073 17
8 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:27.144 21
9 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1:27.153 19
10 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:27.227 11
11 Maite Cáceres URG Campos Racing 1:27.455 17
12 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:27.543 12
13 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.687 18
14 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.796 21
15 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:28.889 15

Le Castellet – jour 2 – session 3

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:26.548 29
2 Marta García ESP PREMA Racing 1:27.124 21
3 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:27.228 22
4 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.253 22
5 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.301 17
6 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:27.445 23
7 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:27:505 20
8 Lola Lovinfosse FRA Campos Racing 1:27.522 22
9 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:27.671 23
10 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:27.794 22
11 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1:27.983 26
12 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:27.984 21
13 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:28.086 27
14 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:28.112 26
15 Maite Cáceres URG Campos Racing 1:28.232 18

Redndez-vous désormais en Autriche les 28 et 29 avril pour la première manche de la saison 2023 de cette catégorie 100% féminine. F1only.fr vous permettra évidemment de suivre les quinze pilotes de la F1 Academy tout au long de l’année.

La famille de Michael Schumacher va poursuivre en justice un média allemand

La famille de Michael Schumacher prévoit d’intenter une action en justice contre un hebdomadaire allemand pour une « interview » avec le septuple champion du monde de Formule 1 générée par l’Intelligence Artificielle.

La dernière édition du média allemand Die Aktuelle comportait une couverture avec une photo de Michael Schumacher souriant et un titre racoleur « Michael Schumacher, la première interview ». À l’intérieur, il est apparu que les citations supposées du septuple champion du monde avaient été produites par Intelligence Artificielle.

Cette pratique est évidemment scandaleuse et la famille de Michael Schumacher a confirmé à l’agence de presse Reuters que des poursuites judiciaires seraient très certainement lancées contre l’hebdomadaire dans les prochains jours. 

Pour rappel, Michael Schumacher n’a plus été vu en public depuis son grave accident de ski en 2013 dans les Alpes françaises. L’Allemand – qui a subi une grave lésion cérébrale – a ensuite été transporté à son domicile en Suisse où une chambre médicalisée a été construite pour pouvoir lui apporter tous les soins nécessaires.

La famille Schumacher a protégé la vie privée de Michael Schumacher depuis, limitant seulement les visites aux proches de Michael Schumacher, alors que très peu d’informations concernant son état de santé ont été publiées depuis.

Depuis presque dix ans maintenant, pas une semaine ne se passe sans qu’un « média » ne publie un article sur Michael Schumacher, certains n’hésitant pas à publier de fausses informations sur l’état de santé de l’Allemand ou encore à sortir de leur contexte certaines citations des proches de Schumacher.

Nous vous rappelons que seule la famille Schumacher est en mesure de donner des informations officielles sur l’état de santé de Michael Schumacher. 

Steiner répond aux critiques de Wolff sur le traitement de Schumacher

L’an dernier, le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, n’a pas hésité à critiquer publiquement son pilote Mick Schumacher après de multiples accidents en début de saison et des performances bien en deçà des attentes de l’équipe.

Après deux saisons passées chez Haas, Mick Schumacher a finalement été remplacé par son compatriote Nico Hülkenberg à partir de 2023, alors que le fils du septuple champion du monde a trouvé refuge chez Mercedes où il occupe le poste de pilote de réserve et de développement.

Il y a quelques semaines, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré que Guenther Steiner, team principal de l’écurie Haas, « aurait traité Mick Schumacher différemment » si son père Michael Schumacher avait été dans le paddock de la F1.

Invité à répondre aux commentaires de son homologue de chez Mercedes, Steiner a déclaré à Sky Sports : « Ce que j’ai à dire, c’est que si mon père avait été dans les parages, il n’aurait pas dit les choses qu’il a dites. »

« Ce n’était pas facile, ce n’était pas facile de gérer cela, parce qu’il y avait beaucoup de pression venant de l’extérieur à cause de son nom de famille. »

« Ensuite, il y a eu aussi de gros accidents, ce qui a été également très difficile à gérer pour l’équipe, parce qu’il s’agissait de gros dégâts. »

« Là encore, vous devez recentrer votre budget sur différentes choses, notamment maintenant avec le plafond budgétaire où vous devez investir votre argent dans les performances. »

« Ce n’était pas facile, mais la course n’est pas facile, et trouver de jeunes gars en Formule 1 est très difficile. Pour être en Formule 1, vous devez être performant. » conclut Steiner.

Norris motivé par les futures améliorations de McLaren

Après les trois premières courses de l’année, McLaren occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec douze points, tous marqués à l’arrivée d’un Grand Prix d’Australie chaotique où les deux pilotes, Lando Norris et Oscar Piastri, ont réussi à éviter le carnage du premier virage pour terminer dans le top dix.

Bien conscient que McLaren est encore loin de ses objectifs, Lando Norris se montre tout de même assez optimiste pour la suite de la saison et pense que les nouvelles pièces qui seront introduites sur la MCL60 à partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan fin avril permettront à son équipe de s’améliorer sur le plan de la performance.

« Il y a eu beaucoup de hauts et de bas. Nous n’avons pas eu de chance dans l’ensemble, mais notre week-end le plus fort a été de loin l’Australie. Pas nécessairement le samedi, mais certainement le dimanche. » nous confie Lando Norris à propos du début de saison de McLaren.

« Nous avons appris que nous avons de bonnes parties et des points forts dans cette voiture que nous voulons conserver, mais il y a clairement des points faibles sur lesquels nous travaillons et nous nous concentrons sur l’amélioration. »

« Dans l’ensemble, l’équipe fait du très bon travail, nous devons juste maintenir le niveau d’effort que nous déployons. »

« Il y aura des courses où nous serons bons et d’autres où nous ne serons pas aussi forts, donc nous n’en prendrons qu’une à la fois. »

« Nous voulons juste maximiser chaque week-end, donc nous ne regardons pas encore la situation dans son ensemble, mais je ne pense pas que nous devions faire trop différemment. »

« Je pense que nous faisons du bon travail, que nous travaillons très bien en équipe et que nous travaillons très dur. Lorsque nous avons un peu plus de mal avec le rythme, c’est à ce moment-là que nous devons intensifier et faire un travail encore meilleur. »

« Il s’agit de la façon dont tout le monde travaille ensemble pour tirer tout ce qui est possible de la voiture. Tout le monde fait du très bon travail et ils travaillent tous aussi dur qu’ils le peuvent. »

« Nous sommes tous très motivés car nous savons que nous avons de bonnes choses en préparation pour plus tard [des améliorations]. Tout le monde est excité et travaille dur, et nous allons continuer comme ça. »

McLaren vise des victoires en F1…à partir de 2025

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a insisté sur le fait que l’objectif de McLaren pour 2023 est de faire partie des quatre meilleures écuries de la grille, tandis que l’écurie de Woking cherchera à se battre pour le titre mondial à partir de 2025.

Il y a quelques semaines, l’équipe McLaren a annoncé des changements organisationnels importants au sein de son département technique, confirmant notamment le départ de son directeur technique James Key et le retour de David Sanchez à Woking.

Désormais, la direction technique sera composée de trois nouveaux directeurs techniques spécialisés qui relèveront directement du directeur de McLaren, Andrea Stella.

  • Peter Prodromou occupe le poste de directeur technique aérodynamique. Prodromou dirigera l’ensemble de la fonction aéro, en utilisant son expérience acquise en 32 ans de Formule 1 et un solide palmarès de victoires aux championnats du monde.
  • David Sanchez (qui a quitté Ferrari) reviendra chez McLaren en tant que directeur technique Car Concept and Performance après une décennie passée chez Ferrari. Il rejoindra l’équipe le 1er janvier 2024.
  • Neil Houldey a été promu au poste nouvellement créé de directeur technique ingénierie et conception.
  • Giuseppe Pesce a été promu directeur aérodynamique et chef d’état-major, pour soutenir la gestion du département aérodynamique relevant de Peter Prodromou.

Parallèlement à ces changements, Piers Thynne assume désormais le rôle élargi de directeur de l’exploitation de l’équipe de Formule 1. Ce nouveau rôle soutiendra le Team Principal dans la mission « d’innover et d’élever les normes chez McLaren » afin d’être en position pour concourir en tête de grille.

Mais tous ces changements ne signifient pas pour autant que McLaren va devenir compétitive du jour au lendemain, car il faudra du temps pour chacun trouve sa place au sein de l’organisation. En outre, David Sanchez ne rejoindra McLaren qu’à partir de la saison prochaine, tandis que les nouveaux outils tels qu’une nouvelle soufflerie ou un nouveau simulateur ne seront pas disponibles dans l’immédiat.

Dans ce contexte donc, McLaren doit se projeter sur du plus ou moins long terme et n’envisage pas de se battre pour des victoires avant la saison 2025 au plus tôt.

« Nous voulons faire partie des quatre meilleures équipes au cours de l’année [2023, ndlr], ce qui sera difficile, mais nous avons de grandes ambitions – nous visons des podiums l’année prochaine, puis nous voulons gagner des courses par la suite. » a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.

« Nous aurons toutes nos infrastructures technologiques en place d’ici la fin de l’année, notre soufflerie, notre simulateur, notre CFD… Toutes les choses dans lesquelles nous avons investi seront opérationnelles. »

« Nous aurons toutes les personnes dont nous avons besoin l’année prochaine, donc l’année prochaine sera un peu hybride pour avoir tout ce dont nous avons besoin. »

« Ensuite, à l’approche de la saison 2025, nous aurons tout ce dont nous avons besoin, il n’y a donc aucune raison pour que nous ne puissions pas concourir devant à ce stade. » insiste l’Américain.

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé lors du dernier week-end d’avril à Bakou, l’équipe McLaren occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec douze points inscrits depuis le début de la saison 2023.

GP de France : Alesi pointe le manque de soutien du gouvernement

Après quatre éditions du Grand Prix de France disputées sur le tracé Paul Ricard ces dernières années, la catégorie reine du sport automobile a décidé de ne pas renouveler le contrat avec la France pour cette saison 2023. Cependant, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, n’a pas exclu un retour du GP de France au calendrier dans les années à venir.

S’exprimant dans l’émission « Les fous du volant » sur Eurosport, le président du circuit Paul Ricard, Jean Alesi, estime que le retour de la France au calendrier de la F1 est encore possible et n’écarte pas l’idée d’une rotation qui avait déjà été évoquée il y a de cela quelques mois.

Lorsqu’on lui demande si on peut espérer revoir la Formule 1 au Paul Ricard dans un avenir plus ou moins proche, Jean Alesi a répondu : « Oui, oui, bien sûr. »

« Aujourd’hui, avec cet engouement, on a pu voir sur les derniers Grands Prix 350 000 spectateurs, 450 000 spectateurs. C’est des records qui sont battus. Peut-être aussi qu’en Europe il va y avoir une nouvelle façon de voir la F1, c’est à dire qu’on risque d’avoir en alternance un pays avec un autre. »

« Cela va aider aussi, parce qu’un plateau ça coûte de l’argent, et peut-être que Spa [Francorchamps] ou un Grand Prix d’Autriche ou Imola va alterner avec nous. Tout est sur la table. » insiste Alesi.

Concernant les raisons de l’absence de la France au calendrier cette saison, Jean Alesi estime que le problème n’est pas d’ordre financier, mais bel et bien politique. L’ancien pilote Ferrari regrette le manque de soutien de la part du gouvernement au cours des dernières années.

« La F1 aujourd’hui, c’est 32 pays qui demandent à avoir un Grand Prix sur leur territoire, il n’y a que 23 Grands Prix. Donc, ils [la F1] sont obligés de dire non à des gens qui sont presque à genou devant la F1 en disant : « s’il-vous plait, venez, venez, venez, on vous accueille à bras ouverts ». Ce n’est pas le cas en France ! »

« Ce n’est pas le cas en France. On a eu les cinq dernières années – à part l’année Covid bien sûr – un Grand Prix qui a eu beaucoup de succès, mais qui a été boudé par nos politiciens. »

« Je ne parle pas de ceux de la région, parce que c’est grâce à eux que la F1 a pu revenir, mais de ne pas avoir un président aujourd’hui sur une grille de Formule 1, c’est mal vu. »

« C’est normal, parce que quand vous allez sur n’importe quel Grand Prix, si vous n’avez pas le roi, pas le premier ministre, si vous n’avez pas le président, ça cloche. »

« Donc, tout le monde utilise la F1 pour véhiculer l’image de la course automobile dans son pays. »

Les pilotes de la F1 Academy en piste au Castellet

Les quinze pilotes de la F1 Academy – catégorie de monoplaces réservée aux femmes – réalisent des tests de pré-saison cette semaine dans le sud de la France sur le tracé Paul Ricard au Castellet.

Après deux journées d’essais disputées sur le circuit de Barcelone la semaine dernière, les filles de la F1 Academy – dont la saison débute fin avril en Autriche – sont sur le tracé Paul Ricard les 18 et 19 avril pour la seconde session d’essais de pré-saison.

Lors de la première journée d’essais en France ce mardi, les quinze pilotes ont parcouru plus de 1000 tours malgré une averse inattendue en début d’après-midi. Trois pilotes différentes ont dominé les quatre sessions de roulage programmées dans la journée.

Lors de la session 1, la pilote MP Motorsport, Hamda Al Qubaisi, a signé le meilleur temps quelques millièmes devant l’Espagnole Marta Garcia de l’équipe Prema Racing, tandis que Bianca Bustamante de l’écurie Prema a signé le troisième temps.

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.892 19
2 Marta García ESP PREMA Racing 1:27.894 21
3 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:28.215 20
4 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:28.241 20
5 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:28.430 19
6 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:28.637 22
7 Lola Lovinfosse FRA Campos Racing 1:28.699 21
8 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:28.713 21
9 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:29.206 21
10 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1:29.242 20
11 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:29.342 22
12 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:29.598 20
13 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:29.750 20
14 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:29.825 22
15 Maite Cáceres URG Campos Racing 1.30.498 20

Lors de la session 2, Marta Garcia a devancé Abbi Pulling de l’équipe Rodin Carlin, alors que Nerea Marti de l’équipe Campos Racing a signé le troisième temps.

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Marta García ESP PREMA Racing 1:26.772 22
2 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:26.821 18
3 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:26.914 17
4 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:27.212 10
5 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.504 17
6 Lola Lovinfosse FRA Campos Racing 1:27.588 14
7 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:27.597 19
8 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:27.625 17
9 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:27.655 15
10 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.678 18
11 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1:27.852 9
12 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:27.891 10
13 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:28.428 17
14 Maite Cáceres URG Campos Racing 1:28.816 18
15 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:30.788 5

Lors de la session 3, Abbi Pulling a signé le meilleur temps et a devancé Lena Bühler de ART Grand Prix et Amna Al Qubaisi de MP Motorsport.

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:27.047 12
2 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:27.299 10
3 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.455 15
4 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:27.613 16
5 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:27.663 9
6 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1.27.792 9
7 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.898 12
8 Lola Lovinfosse FRA Campos Racing 1:27.973 16
9 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:28.416 11
10 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:28.418 13
11 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:28.798 23
12 Marta García ESP PREMA Racing 1:29.024 16
13 Maite Cáceres URG Campos Racing 1:29.409 15
14 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:29.596 11
15 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:29.824 14
 

Enfin lors de la quatrième et dernière session de roulage de cette première journée, Abbi Pulling a de nouveau signé le meilleur temps. La Britannique devance Nerea Marti de Campos Racing et Marta Garcia de Prema Racing.

  Pilote Pays Equipe Temps Tours
1 Abbi Pulling GBR Rodin Carlin 1:26.292 21
2 Nerea Martí ESP Campos Racing 1:26.496 18
3 Marta García ESP PREMA Racing 1:26.855 23
4 Lena Bühler CHE ART Grand Prix 1:26.915 28
5 Hamda Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:26.950 16
6 Jessica Edgar GBR Rodin Carlin 1:27.029 8
7 Chloe Chong GBR PREMA Racing 1:27.094 23
8 Lola Lovinfosse FRA ART Grand Prix 1:27.306 15
9 Bianca Bustamante PHL PREMA Racing 1:27.322 22
10 Chloe Grant GBR ART Grand Prix 1:27.382 27
11 Megan Gilkes CAN Rodin Carlin 1:27.435 24
12 Carrie Schreiner DEU ART Grand Prix 1:27.451 25
13 Maite Cáceres URG Campos Racing 1:27.558 18
14 Emely de Heus NLD MP Motorsport 1:27.703 35
15 Amna Al Qubaisi ARE MP Motorsport 1:27.759 26

Ce mercredi 19 avril, les équipes de la F1 Academy sont toujours au Castellet pour la deuxième et dernière journée d’essais de pré-saison.

Sainz considère toujours sa sanction comme « disproportionnée »

Carlos Sainz se dit « très déçu » de la décision de la FIA de ne pas accorder un droit de révision à Ferrari concernant la pénalité infligée à l’Espagnol au Grand Prix d’Australie 2023.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Quelques jours plus tard, Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité, car l’équipe de Maranello regrettait le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur, directeur de Ferrari, estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a donc été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée. »

La requête de Ferrari est donc rejetée et Carlos Sainz conserve sa douzième place au Grand Prix d’Australie 2023 dont les résultats sont désormais définitifs.

Immédiatement après l’annonce de la FIA, Ferrari a réagi en publiant un court communiqué (ici) dans lequel l’écurie de Maranello indique qu’elle prend acte de la décision, mais que des discussions « plus larges » seront entamées dans les prochaines semaines avec toutes les parties concernées afin de maintenir un « niveau élevé d’équité » dans le sport.

Dans la foulée, Carlos Sainz a lui aussi publié un court communiqué dans lequel l’Espagnol se dit « très déçu », estimant que la sanction qui lui a été infligée reste « disproportionnée ».

« Très déçu que la FIA ne nous ait pas accordé un droit de révision. Deux semaines plus tard, je pense toujours que la sanction est trop disproportionnée, et je pense qu’elle aurait dû au moins être revue sur la base des preuves et du raisonnement que nous avons présentés. » a écrit le pilote Ferrari sur ses réseaux sociaux.

« Nous devons continuer à travailler pour améliorer certaines choses pour l’avenir. La cohérence et le processus de prise de décision sont un sujet brûlant depuis de nombreuses saisons maintenant, et nous devons être plus clairs pour le bien de notre sport. »

« Ce qui s’est passé en Australie appartient désormais au passé et je suis concentré à 100% sur la prochaine course à Bakou. »

Pour De Vries, la F1 se démarque de toutes autres catégories

Alors qu’il débute sa carrière en F1 en 2023 avec l’équipe AlphaTauri, le Néerlandais Nyck de Vries peut se targuer d’avoir déjà piloté dans différentes catégories, notamment en Formule 2 où il a remporté le titre en 2019, en IndyCar, en Endurance ou encore en Formule E où il a décroché le titre en 2021.

Catégorisé comme « débutant » cette année sur la grille de la Formule 1, De Vries possède malgré tout une solide expérience en sport automobile et a même déjà roulé avec des monoplaces de F1 dans le passé lorsqu’il était encore pilote de réserve de l’équipe Mercedes.

A ce titre, Nyck de Vries a pu rouler en essais libres avec la Mercedes de Lewis Hamilton, l’Aston Martin de Sebastian Vettel ou encore la Williams d’Alex Albon l’an dernier lorsqu’il a remplacé le Thaïlandais au Grand Prix d’Italie à Monza.

Interrogé sur les similitudes et les différences entre les différentes catégories dans lesquelles il avait concouru jusqu’à présent dans sa carrière, De Vries a déclaré : « J’ai eu beaucoup de chance de courir dans de nombreuses voitures différentes, d’avoir vu de nombreuses équipes différentes, même en Formule 1. »

« Et je pense que ce que j’ai appris, c’est qu’évidemment, toutes sortes de championnats et de voitures nécessitent des compétences subtiles différentes ou des atouts légèrement différents pour réussir. »

« Mais cela reste une voiture de course, et je dirais que les bases de la course sont à peu près les mêmes dans toutes les séries et voitures de course. »

« Mais après avoir pu expérimenter toutes ces différentes voitures, championnats et équipes, je pense que cela m’a rendu très complet. »

« Cela m’a donné l’occasion de regarder à l’intérieur de nombreux environnements différents, de voir comment ils fonctionnent et de voir où certaines organisations et équipes ont des forces et des faiblesses différentes. »

« Donc, j’arrive en Formule 1 en tant que débutant… mais je pense que la valeur que je peux apporter à l’équipe est évidemment l’expérience que j’ai acquise à travers les différents championnats et les voitures avec lesquelles j’ai pu courir dans le passé. »

Lorsqu’on lui a demandé de nommer une qualité spécifique qui différencie une monoplace de F1 des autres machines qu’il avait pilotées, De Vries a répondu : « En termes de différences entre toutes ces voitures, je dirais que la Formule 1 se démarque vraiment parce qu’elle est extrêmement rapide. »

« Le niveau d’appui, les vitesses dans les virages, le freinage et la décélération, c’est tellement extrêmement élevé… rien ne s’en rapproche. »

« Bien sûr, les bases de la course restent les mêmes, mais les charges et les vitesses auxquelles une voiture de Formule 1 fonctionne sont juste à un autre niveau. »

« Je dirais que la Formule E se démarque car elle nécessite beaucoup de réflexion cognitive pendant la course, nécessite probablement plus de maniabilité que n’importe quelle autre voiture. Mais en termes de sensations, une Formule 1 est juste à un autre niveau. »

Après la troisième course de l’année disputée à Melbourne en Australie, Nyck de Vries occupe l’avant dernière place du classement des pilotes et n’a toujours pas ouvert son compteur de points.

Ferrari accepte la décision de la FIA mais veut entamer des discussions

Ferrari n’a pas tardé à réagir après que la FIA a refusé à l’équipe italienne l’ouverture d’une nouvelle enquête concernant la pénalité infligée à Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie 2023.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité le jeudi 06 avril, car l’équipe de Maranello regrette le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée » et a donc décidé de rejeter la demande de Ferrari.

Immédiatement après la décision de la FIA, Ferrari a publié un court communiqué dans lequel l’écurie italienne indique qu’elle prend acte de la décision, mais que des discussions « plus larges » seront entamées dans les prochaines semaines avec toutes les parties concernées afin de maintenir un « niveau élevé d’équité » dans le sport.

« Nous reconnaissons la décision de la FIA de ne pas nous accorder un droit de révision concernant la pénalité infligée à Carlos Sainz lors du Grand Prix d’Australie 2023. » peut-on lire dans un communiqué publié par l’écurie de Maranello ce mardi.

« Nous sommes naturellement déçus et avons estimé que nous avions fourni suffisamment d’éléments nouveaux pour que la FIA réexamine la décision, notamment dans le contexte des conditions particulières et des multiples incidents survenus lors du redémarrage final. »

« Nous sommes cependant respectueux du processus et de la décision de la FIA. Nous sommes maintenant impatients d’entamer des discussions plus larges avec la FIA, la F1 et toutes les équipes, dans le but d’améliorer encore le maintien de l’ordre dans notre sport, afin d’assurer le plus haut niveau d’équité et de cohérence que notre sport mérite. »

Krack impressionné par la détermination de Fernando Alonso

Mike Krack, le directeur d’Aston Martin, a expliqué à quel point le double champion du monde Fernando Alonso a contribué à faire évoluer l’équipe du constructeur britannique depuis son arrivée au cours de l’hiver.

Après avoir quitté Alpine à la fin de la saison 2022, Fernando Alonso s’est immédiatement mis au travail avec sa nouvelle équipe Aston Martin dès les essais de fin de saison à Abou Dhabi et l’espagnol – qui débute sa vingtième saison en Formule 1 – a apporté avec lui une détermination sans faille et une motivation extrême comme l’explique son patron, Mike Krack.

« Il a apporté beaucoup d’énergie, beaucoup de positivité lorsqu’il est arrivé. Il donne l’exemple à chaque instant. » a déclaré Mike Krack à propose d’Alonso.

« Il est là très tôt, il travaille très dur et c’est cet exemple que tout le monde voit et auquel on s’accroche, cela donne un niveau de motivation supplémentaire. »

« Je pense que le fait d’avoir chanté son nom [par les mécaniciens d’Aston Martin sous le podium à Djeddah] a été comme une confirmation qu’il a vraiment beaucoup apporté à l’équipe. »

« Si quelqu’un m’avait dit que nous aurions trois podiums après les trois premières courses, je ne l’aurais pas cru. Fernando montre quel champion nous avons, il est incroyable avec sa constance. »

« Si vous regardez toutes les séances [d’essais], il a toujours été là. Les essais libres 1, les deux, les trois, il est toujours là, il pousse au maximum tout le temps. »

Après le Grand Prix d’Australie – troisième manche du championnat du monde 2023 – Fernando Alonso occupe la troisième place au classement des pilotes avec neuf points de retard sur Sergio Perez.

Officiel : l’appel de Ferrari rejeté par la FIA

La FIA a décidé de rejeter le droit de révision demandé par Ferrari concernant la pénalité infligée à Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie, troisième manche du championnat du monde 2023 de F1.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Presque une semaine après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité le jeudi 06 avril, car l’équipe de Maranello regrette le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a donc été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée. »

La requête de Ferrari est donc rejetée et Carlos Sainz conserve sa douzième place au Grand Prix d’Australie 2023 dont les résultats sont désormais définitifs et visibles ici.

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Le Sprint de Bakou met Mercedes sous pression

Toujours dans le but de combler l’écart avec Red Bull, Mercedes poursuit son travail de développement sur sa monoplace et profite de la pause printanière de trois semaines avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan pour concevoir de nouvelles pièces pour sa W14.

Cependant, le directeur technique, James Allison, reconnaît que la quatrième manche de l’année offre son lot de défis puisqu’il s’agit d’un week-end de course Sprint, ce qui signifie que les équipes n’auront que très peu de temps pour trouver la configuration idéale avant d’attaquer la séance de qualifications du vendredi après-midi (elles n’auront qu’une seule séance d’essais libres le vendredi matin, ndlr).

Dans ce contexte, Mercedes – qui cherche à améliorer les performances de sa monoplace avec de nouvelles pièces – ne devra pas se louper et ces nouveaux composants devront fonctionner immédiatement sur la W14, sans quoi l’équipe du constructeur allemand pourrait se retrouver en difficulté à Bakou.

« Bakou est problématique, parce qu’il s’agit du premier week-end Sprint de l’année et le Sprint récompense vraiment les équipes qui peuvent débarquer avec une configuration de départ assez rentable et prête pour les qualifications, parce que le temps est compressé lors d’un week-end Sprint. » explique James Allison.

« Donc, ce sont des choses sur lesquelles nous allons travailler et j’espère que nous travaillerons bien et que nous aurons une bonne performance dès notre arrivée à Bakou. »

Allison a ajouté que Mercedes travaille d’arrache-pied pour développer de nouvelles pièces mécaniques, notamment au niveau de la suspension, afin de rendre la W14 plus équilibrée pour les pilotes.

« Nous travaillons dans le bureau de design pour apporter des pièces mécaniques à la voiture, dont certains composants de suspension différents qui, selon nous, aideront l’équilibre sous-jacent de la voiture et rendront la voiture plus maniable. Cela voudra dire que les pilotes auront plus confiance pour pousser jusqu’à la limite. »

« Nous travaillons également sur les boucles de simulation normales et de routine qui nous permettent de nous préparer pour les week-ends de course à venir, en nous assurant d’avoir une bonne voiture lorsque nous arriverons à la course. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Mercedes occupe la troisième place du championnat du monde des constructeurs avec neuf points de retard sur Aston Martin.