Objectif « Net zéro 2030 » pour la F1

Dans le cadre de sa stratégie globale de développement durable, la F1 avait annoncé en 2019 son objectif de neutralité carbone d’ici 2030. Trois ans plus tard, et juste avant le Grand Prix de Grande-Bretagne qui aura lieu ce weekend à Silverstone, la discipline tient à rappeler son engagement et les moyens qu’elle déploie pour y parvenir.

L’objectif de la Formule 1 est effectivement d’être « Net zéro carbone » d’ici 2030 mais il ne faudra pas attendre huit ans de plus pour ressentir l’impact positif de la F1, avec de nombreux changements déjà mis en œuvre, tels que la diffusion à distance, ce qui réduit le fret, et la transition vers une énergie 100% renouvelable dans tous les bureaux de la F1.

En 2026, un carburant 100 % durable sera introduit pour alimenter les moteurs hybrides nouvelle génération. Ce carburant est déjà en production avec le soutien des principales parties prenantes de la F1, y compris la FIA et Aramco, partenaire mondial de la F1 et fournisseur de carburant.

Même si le carburant de course représente moins de 1 % des émissions en F1, le carburant durable est le domaine où la Formule 1 peut avoir le plus grand effet sur le secteur mondial des transports. Le principe est en effet d’en accélérer l’adoption et de réduire les coûts d’utilisation dans les voitures de série existantes (à la fois les moteurs à combustion interne et hybrides).

Grâce à un nouveau logo, le message Net-Zero Carbon by 2030 sera représenté autour des stands et du paddock tout au long de la saison afin que l’ambition de la catégorie reine soit facilement reconnaissable au sein de la communauté F1 et au-delà.

La F1 travaille également sur d’autres actions à mettre en place comme :

• Des mesures pour régionaliser le calendrier, ce qui contribuera à améliorer la logistique du fret et des voyages

• L’étude de mesures de réduction des émissions de carbone pour les fans se rendant aux événements de Formule 1

• Un travail conjoint avec la F2 et la F3 pour tester des carburants durables

• Le partage d’activités de réduction de carbone de toute la communauté sportive pour s’assurer que l’ensemble des acteurs du sport puissent contribuer à l’objectif Net Zéro.

• L’amélioration de la logistique et de la gestion des voyages aériens, terriens et maritimes

• La révision perpétuelle des processus au fur et à mesure que les normes de réduction des émissions de carbone évoluent pour continuer d’être à l’avant-garde de ce domaine clé.

Tost rappelle aux pilotes qu’ils sont dans une F1, pas dans une Rolls Royce

Le patron de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, ne ressent pas beaucoup de sympathie pour les pilotes qui se plaignent depuis le début de l’année du marsouinage, ce phénomène de rebonds apparu cette saison avec l’introduction de la nouvelle réglementation en F1.

Avec l’introduction de la nouvelle réglementation, les F1 de la saison 2022 sont devenues bien plus rigides que les monoplaces construites selon l’ancienne réglementation, notamment grâce à des roues plus grandes (18 pouces désormais) et des configurations de suspensions révisées. En parallèle, le passage à l’aérodynamique à effet de sol a ré-introduit le phénomène de marsouinage bien connu des plus anciens [des rebonds dans les lignes droites, ndlr] – certaines équipes étant d’ailleurs plus aux prises que d’autres avec ce problème.

Mais les conséquences les plus graves de ce phénomène de marsouinage sont que les pilotes souffrent terriblement à l’intérieur des monoplaces devenues bien plus rigides que l’an dernier, ce qui provoque chez eux de grandes douleurs au dos comme ce fut le cas pour le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a terminé le Grand Prix d’Azerbaïdjan quasiment bloqué du dos tant la douleur a été intense durant toute la course. Face à cette situation et aux critiques de plus en plus fortes de la part des pilotes, la FIA a décidé de réagir en introduisant une directive technique pour guider les écuries de Formule 1 sur les mesures que la Fédération a l’intention de prendre pour résoudre le problème. Ces mesures incluent :

  • Un examen plus approfondi des planches et des patins (sous la voiture), tant au niveau de leur conception que de l’usure constatée
  • La définition d’une métrique basée sur l’accélération verticale de la voiture, qui donnera une limite quantitative pour le niveau acceptable d’oscillations verticales. La formule mathématique exacte de cette métrique est toujours en cours d’analyse par la FIA, et les équipes de Formule 1 ont été invitées à contribuer à ce processus

En plus de ces mesures à court terme, la FIA convoquera une réunion technique avec les équipes afin de définir des mesures qui réduiront la propension des voitures à présenter de tels phénomènes à moyen terme, mais on ne sait pas pour l’instant quand cette réunion aura lieu.

Si la plupart des chefs d’équipe comprennent les plaintes des pilotes concernant le marsouinage et ses effets sur leur santé, le directeur de l’équipe AlphaTauri lui s’est montré un peu moins complaisant et estime que les pilotes doivent se rappeler qu’ils sont à bord de voitures de sport et non d’une Rolls Royce.

« Lorsque la nouvelle réglementation a été créée, il était clair dès le départ que ces voitures ne seraient pas faciles à piloter. Pourquoi ? Parce que ce fond plat, avec son principe Venturi, oblige à ce que les voitures soient calées de façon rigide, avec des monoplaces proches du sol avec une hauteur de caisse avant et arrière assez basse. » a expliqué Tost à Montréal le week-end dernier.

« Au moins, vous gagnerez beaucoup de performances si la configuration de la voiture est aussi basse que possible. En plus de cela, vous avez aussi les pneus 18 pouces, donc il est clair qu’il y a moins d’amortissement de la part des pneus et que les voiture ne sont donc pas aussi confortables qu’à piloter qu’avant. »

« Désormais les pilotes s’en plaignent. D’un côté je peux comprendre, parce que ce n’est pas facile pour eux, mais d’autre part il s’agit d’une voiture de Formule 1. Je me souviens quand les Wing-Cars sont apparues, un pilote est venu me voir le dimanche soir et m’a dit qu’il devait aller chez le dentiste le lendemain [à cause des rebonds et vibrations] parce que les voitures sont si difficiles à piloter et il n’y a donc rien de nouveau maintenant. Désormais il y a deux choses ; les pilotes doivent s’entraîner les muscles du cou et du grand fessier, et cela les aide, c’est sûr. Et la FIA arrive maintenant avec cette nouvelle directive technique, qui, bien-sûr, aidera à découvrir l’ampleur des forces. »

« Lorsqu’ils auront créé ces mesures, nous pourrons peut-être trouver un moyen de réduire les rebonds et les forces qui s’exercent sur les pilotes. Dans quelle mesure cela peut-il être contrôlé ? Je ne le sais pas encore, mais nous chez AlphaTauri nous soutiendrons la FIA. Nous leur donnerons les données et ensuite nous verrons quel sera le résultat, mais cela reste une voiture de Formule 1, ce n’est pas une Rolls Royce et les pilotes doivent en être conscients. Si les voitures sont trop raides ou si c’est trop difficile pour eux, peut-être qu’ils devraient rester à la maison, dans leur salon, sur leur chaise et ensuite ils pourront faire des courses à la télé ou ailleurs »

Le PDG de McLaren assure que sa relation avec Ricciardo est excellente

Le PDG de McLaren, Zak Brown, assure que sa relation avec l’Australien Daniel Ricciardo « n’a jamais été meilleure », l’Américain cherchant ainsi à clarifier ses récents propos polémiques au sujet de son pilote.

Le mois dernier à la veille du Grand Prix de Monaco, Zak Brown avait déclaré au micro de Sky Sports que Daniel Ricciardo – qui a rejoint l’équipe de Woking en 2021 – n’avait jusqu’à présent « pas répondu aux attentes de l’équipe ». Ces propos ont fait couler beaucoup d’encre et le principal intéressé lui-même a admis en conférence de presse à Monaco que son patron n’avait finalement pas si tort, estimant qu’il devait veiller à relever son niveau de jeu.

Avant le Grand Prix du Canada disputé le week-end dernier à Montréal, le PDG de McLaren a tenu à souligner que sa relation avec Daniel Ricciardo n’avait jamais été aussi bonne malgré les commentaires : « Non pas du tout. » a répondu Brown lorsqu’on lui a demandé si sa relation avec son pilote avait changé après ces propos polémiques dans la presse.

« Nous avons une excellente relation et avons dîné ensemble il y a quelques semaines à Londres. Nous passons de bons moments ensemble et aimons courir ensemble, donc la relation avec Daniel n’a jamais été aussi bonne. »

Concernant ses propos lors de la fameuse interview avec Sky Sports, Zak Brown a tenu à se défendre en expliquant qu’il avait simplement répondu avec une grande honnêteté à la question qui lui avait été posée : « On m’a posé une question et j’ai juste donné une réponse honnête. Je pense que Daniel a dit la même chose, nous sommes ici pour aller vers l’avant. Nous avons eu des week-ends géniaux comme Monza [2021], puis des week-ends décevants. »

« Pour en revenir à notre voiture, je ne pense pas que nous ayons encore donné à nos pilotes une voiture capable d’être régulièrement devant, donc nous devons le faire. Nous avons une excellente relation et j’ai juste donné une réponse honnête à une question sur la façon dont les choses se passent et les choses pourraient aller mieux, mais nous allons travailler dur et nous assurer que ça aille mieux à l’avenir. »

Brown a poursuivi en insistant sur le fait que ses deux pilotes pouvaient décrocher des résultats incroyables comme à Monza en 2021 [doublé McLaren] uniquement lorsque l’équipe leur donne une voiture capable de gagner.

« Je pense que l’année dernière à Monza, lorsque nous avions une voiture de course solide, nous pouvions voir ce que Daniel et Lando pouvaient en faire. Je pense donc que nous devons nous concentrer sur le fait de donner à nos pilotes une meilleure voiture de course. Je pense que Daniel est très motivé, il a tout notre soutien et nous nous amusons. J’ai une excellente relation avec lui. »

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne – course à domicile de nombreuses équipes de F1 – McLaren occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points d’avance sur Alpine.

Nigel Mansell et sa Williams FW14B réunis à Goodwood

L’écurie Williams a réussi à réunir le champion du monde de Formule 1 1992 Nigel Mansell avec sa voiture gagnante du championnat, la FW14B, au prestigieux Goodwood Festival of Speed.

Clôturant l’événement par un tour de parade triomphal de la célèbre course de côte, Nigel Mansell s’est garé devant la Goodwood House avant de prendre place sur le balcon pour saluer les milliers de fans qui s’étaient rassemblés pour célébrer le 30e anniversaire de son titre : « Je suis incroyablement honoré d’être ici à Goodwood pour mon anniversaire et non seulement de revoir cette voiture, mais de faire le voyage jusqu’à cette colline a été un moment très spécial pour Williams et moi-même. » a déclaré Mansell.

« Je suis ravi d’être ici avec l’équipe, et c’était génial d’être de retour au volant de cette voiture de course exceptionnelle. Ce fut un moment très émouvant de conduire devant des fans du monde entier et c’est un souvenir que je chérirai. »

La carrière de Nigel Mansell en Formule 1 a duré 15 ans et l’a vu remporter 31 victoires en Grand Prix et 59 podiums, ainsi que le titre pilotes en 1992 avec Williams. Il a également été champion en CART IndyCar World Series en 1993. La FW14B de 1992 était la voiture dominante cette année-là, remportant le championnat des pilotes avec un record de 10 victoires en 16 courses cette saison-là, dont neuf grâce à Mansell. Le pilote désormais âgé de 69 ans a établi des records cette saison-là qui restent toujours à battre, y compris le pourcentage le plus élevé de pole positions en une saison (88%) et la plupart des victoires depuis la pole position en une saison (neuf).

Au cours du Festival of Speed ​​cette année, Williams Racing a présenté quatre voitures. En plus d’utiliser la FW14B, il y a avait également l’actuelle FW44, la FW18 vainqueur du championnat du monde avec Damon Hill en 1996 et la FW19 vainqueur du titre avec Jacques Villeneuve en 1997.

Le Goodwood Festival of Speed ​​est une course de côte qui se tient sur le terrain de Goodwood House, dans le West Sussex, en Angleterre, en juillet de chaque année.

Webber voit Red Bull et Verstappen dominer le reste de la saison 2022

L’ancien pilote de Formule 1, Mark Webber, pense que Red Bull Racing et Max Verstappen domineront le reste de la campagne 2022.

Après les neuf premières manches de la saison 2022, Red Bull a déjà remporté sept Grands Prix, alors que Max Verstappen est déjà monté à six reprises sur la plus haute marche du podium, tandis que son coéquipier Sergio Perez a remporté le Grand Prix de Monaco. Les deux pilotes Red Bull occupent actuellement les deux premières places du championnat du monde, Max Verstappen étant le leader avec 46 points d’avance sur son coéquipier Perez. Au championnat constructeurs, l’équipe Red Bull possède également une confortable avance sur Ferrari qu’elle devance de 76 points.

Dans ce contexte, Mark Webber – qui a couru pour Red Bull dans le passé – estime que son ancienne écurie va continuer à dominer au fil de la saison : « Red Bull continuera à dominer ce championnat. » affirme l’Australien, cité par The Guardian.

« Ils ont une monoplace qui est très bonne au niveau de l’appui avec tous type de pneus. C’est un peu comme un joueur de tennis bon sur toutes les surfaces ou un golfeur sur tous les trous, court, long, chipping, putting, driving, la Red Bull sait tout faire. »

« Je sais aussi qu’au fond d’eux ils aiment quand c’est chaud, ils aiment performer sous la pression, et stratégiquement, ils sont courageux. Il sont assez libres, même avec l’armoire pleine de trophées qu’ils ont. Donnez-leur un travail et ils s’en sortiront. »

Bien que Sergio Perez soit le plus proche rival de Max Verstappen au championnat du monde, Mark Webber estime que le Mexicain se fera petit à petit distancer par le Néerlandais au cours de la saison : « J’aime beaucoup Sergio, mais au cours de la saison avec le temps, Max trouvera juste un moyen de commencer à accumuler de plus en plus de gros points. »

« En Azerbaïdjan, c’était une victoire très nette pour Max, et ensuite au Canada, il pleuvait, il faisait sec, il faisait froid, c’était délicat, mais Max a été phénoménal tout le week-end. »

Nikita Mazepin engagé sur le rallye-raid « Route de la Soie »

L’ancien pilote de Formule 1 Nikita Mazepin s’est engagé sur le célèbre rallye-raid « Route de la Soie », une course organisée par les gouvernements russes et chinois.

Nikita Mazepin – dont la carrière en Formule 1 s’est arrêtée brutalement en début d’année lorsque son ancienne équipe Haas a décidé de le licencier à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie – participera cette année à l’édition 2022 du rallye-raid « Route de la Soie » avec l’équipe de Sergey Kariakin, vainqueur du rallye-raid Dakar dans la catégorie Buggy cette année. Il s’agira de la première participation à ce rallye pour Nikita Mazepin.

« Je veux annoncer officiellement que je participerai à la Route de la Soie. Je me prépare pour la course. » a indiqué l’ancien pilote Haas à Sport-Express en Russie.

« Mais en même temps, je tiens à souligner que ma participation à la Formule 1 a été l’affaire de ma vie et mon travail. Désormais, j’aime travailler avec les gens de ma fondation, mais bien que cela prend beaucoup de temps, je vais sur la Route de la Soie pour gagner. Mais si je ne réussis pas, je ne serai pas nerveux, je ne serai pas contrarié, mais je m’entraînerai encore plus et j’essaierai de le faire une deuxième fois. »

« Pour moi c’est un mode de vie. Pour être honnête, j’aime autant le tout-terrain que la course sur asphalte. J’aime voyager, j’aime la nature et grâce à ces buggys j’ai visité des endroits fantastiques dans le pays et au-delà de ses frontières, là où je n’aurais jamais été. Une fois nous avons roulé dans le sud du pays et il faisait vraiment chaud, alors nous nous sommes assis et avons attendu, et à ce moment-là j’ai réalisé que j’aimais rester assis ici écouter les mouches voler. Ces voyages me permettent d’oublier la routine, de prendre le volant et de m’amuser. J’en rêvais depuis longtemps et maintenant j’ai réussi à trouver du temps pour cela. »

Cette année, le départ du rallye-raid Route de la Soie sera donné le 7 juillet à Astrakhan et l’arrivée est prévue le 16 juillet à Moscou.

Pour Ecclestone, Schumacher a besoin de plus de soutien et de moins de critiques

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, estime que le jeune Mick Schumacher aurait besoin d’un peu plus de soutien dans ce qui est pour lui une deuxième année difficile chez Haas.

L’Allemand Mick Schumacher en est à sa deuxième saison en tant que titulaire au sein de l’équipe américaine Haas, mais depuis le début de l’année, le fils du septuple champion du monde Michael Schumacher souffre terriblement de la comparaison avec son nouveau coéquipier Kevin Magnussen. En effet, le Danois – qui a rejoint Haas juste avant la première manche de l’année pour remplacer le Russe Nikita Mazepin – se montre très rapide et a déjà réussi à marquer 15 points en neuf courses alors que Mick Schumacher n’a toujours pas ouvert son compteur de points. Pire, Mick Schumacher a déjà été victime de plusieurs crashs qui ont coûté très cher à son équipe dans un contexte de plafonnement des coûts.

N’ayant toujours pas marqué le moindre point cette saison, Mick Schumacher a dû essuyer des critiques publiques de la part de son patron Guenther Steiner, le directeur de Haas ayant clairement indiqué que son pilote allait devoir améliorer son niveau de jeu.

Mais pour Bernie Ecclestone, Mick Schumacher a plus besoin de soutien que de réprimande dans un moment aussi difficile pour lui : « Nous ne savons pas à quel point la voiture est bonne ou mauvaise. » a déclaré Ecclestone à NTV.

« Cela fait une grande différence que la voiture convienne à son style ou non. Il n’a pas besoin que des gens lui disent tout le temps des choses négatives. Il a besoin de quelqu’un pour l’aider et ne pas trop le critiquer. »

« Si Michael [Schumacher] était là, il dirait à Guenther [Steiner] dans quelle direction aller et cela aiderait beaucoup. S’il contrarie l’équipe et qu’ils l’expulsent, la question serait alors de savoir si une autre équipe serait prête à le prendre. Donc, il souffre, en espérant que quelqu’un lui donnera une chance. Il a la capacité, donc il faut voir si une équipe veut le prendre et voir s’il est aussi bon que son père. »

Justement, Ecclestone estime qu’il serait intéressant de voir ce que vaut réellement Mick Schumacher dans une monoplace différente : « J’aimerais voir Schumacher dans une autre voiture, dans une voiture plus compétitive. J’aimerais le voir dans une Mercedes d’autrefois, ce serait bien, ou dans une Red Bull par exemple. »

« Ils [Mercedes et Red Bull] prennent soin de leurs pilotes, ils essaient tout et trouvent le meilleur set-up pour eux. On peut aussi voir que le deuxième pilote de l’équipe est bon, ils sont très bons et s’assurent que la voiture convient à leurs pilotes. »

L’Allemand Mick Schumacher est sous contrat avec l’équipe Haas jusqu’à la fin de cette saison 2022, alors que son coéquipier Kevin Magnussen a signé un contrat pluriannuel avec la formation américaine.

Lewis Hamilton « dégoûté » par la décision de la Cour Suprême aux USA

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton s’est dit « dégoûté » par la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis qui a enterré vendredi un arrêt qui garantissait depuis près d’un demi-siècle le droit aux Américaines à avorter.

Ce vendredi 24 juin, la Cour Suprême des Etats-Unis a révoqué le droit constitutionnel à l’avortement, laissant ainsi chaque état américain libre de l’interdire, une décision que le président des Etats-Unis, Joe Biden, a qualifié « d’erreur tragique ». Cette décision a également suscité l’indignation dans le monde entier et de nombreux dirigeants et personnalités ont rapidement manifesté leur mécontentement dont le pilote de Formule 1 Lewis Hamilton.

Le Britannique – qui s’exprime souvent sur les questions des droits de l’homme ou de la femme – a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux contre la décision de la Cour Suprême, le septuple champion du monde se disant tout simplement : « Dégoûté par la décision rendue par la Cour Suprême des Etats-Unis aujourd’hui. » a écrit le pilote Mercedes sur Instagram.

« Je ne comprends pas pourquoi certains au pouvoir ont poussé et continuent de pousser pour retirer les droits de millions de personnes. Cette décision aura un impact sur les plus vulnérables d’entre nous. Des femmes, des personnes de couleur, des membres de la communauté LGBTQIA+, etc. »

« Les organisations suivantes fournissent des ressources pour protéger les personnes qui en ont besoin et se battent pour garantir le droit des gens à choisir – Planned Parenthood double les dons. L’ACLU se bat pour élargir l’accès et protéger les droits reproductifs et les libertés fondamentales. »

A la suite de cette décision, les Etats de Californie, de l’Oregon et de Washington se sont engagés ensemble à défendre le droit à l’avortement et ont indiqué qu’ils respecteraient : « Un engagement pour défendre l’accès aux soins de santé reproductive, y compris l’avortement et les contraceptifs, et se sont engagés à protéger patientes et médecins contre les tentatives d’autres Etats d’exporter leur interdiction de l’avortement vers nos Etats. » peut-on lire dans un communiqué officiel.

Le PDG de la F1 prédit un championnat très serré et le retour de Mercedes

Après les neuf premières manches de la saison 2022, Max Verstappen est le leader avec 46 points marqués devant son coéquipier Sergio Perez. Mais Stefano Domenicali, PDG de la F1, estime que rien n’est encore décidé et que le championnat promet d’être très serré d’ici la fin de l’année.

Le pilote Red Bull Max Verstappen a remporté le Grand Prix du Canada dimanche dernier pour porter à six ses victoires pour la saison, soit le triple du pilote Ferrari Charles Leclerc pourtant en tête du championnat avec plus de 40 points d’avance sur Verstappen il y a encore quelques courses de cela. Si la situation s’est largement inversée au cours des dernières semaines, le patron de la catégorie reine estime pour sa part qu’il serait très prématuré de considérer que Max Verstappen et Red Bull ont dores et déjà plié les deux championnats.

« Si vous vous souvenez, les commentaires de Max Verstappen après les trois premières courses étaient que le match était terminé parce que Ferrari menait d’environ 40 points. Désormais c’est l’inverse, car Max mène le championnat de 46 points. » a déclaré Stefano Domenicali au Evening Standard.

« Je dirais que nous devons être prudents parce que le championnat est très long et il va y avoir beaucoup de hauts et de bas. Il est trop tôt pour dire que le championnat est terminé, et je dis ça non pas parce que je l’espère, mais bien parce que je le crois. Nous n’en sommes qu’au tiers de la saison. Il y a encore beaucoup de courses et je suis sûr que le championnat sera serré. »

« Leclerc est en pleine forme et Ferrari est très proche. » poursuit le PDG de la Formule 1. « Je vois aussi des signes que Mercedes devient plus rapide, donc le scénario pour le championnat est serré. »

Concernant la forme de Mercedes justement, Domenicali reste persuadé que l’équipe du constructeur allemand va très rapidement revenir dans le match : « Tout dépendra de la façon dont les voitures s’adaptent aux circuits et comment, avec ce plafond budgétaire, les équipes introduiront les évolutions sur les voitures. C’est la beauté de la situation dans laquelle nous nous trouvons. »

« Bien-sûr, Mercedes va être plus proche, car c’est une équipe incroyable avec tous les titres remportés dans le passé – huit d’affilée. Ils vont être là, ils n’abandonneront pas et cela aidera à ce que la situation soit un peu plus mélangée. » conclut l’Italien.

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne qui se disputera du 1er au 3 juillet sur le circuit de Silverstone, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari et 116 points de retard sur Red Bull Racing.

Toto Wolff : « Trop tôt » pour parler de 2024 avec Hamilton

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime qu’il est encore un peu trop tôt pour commencer à parler contrat avec le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton alors que le Britannique est engagé avec Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2023.

L’an dernier, l’équipe Mercedes annonçait la reconduction du contrat de son pilote vedette pour deux années supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la saison 2023. En 2022, Lewis Hamilton et Mercedes ont donc entamé une dixième année de collaboration en Formule 1 après avoir déjà décroché ensemble huit titres constructeurs depuis la saison 2014.

Cette saison 2022 n’a peut-être pas commencé de la meilleure des manières, Lewis Hamilton étant actuellement sixième au classement, mais lorsqu’on lui a demandé au Grand Prix du Canada s’il pensait que son pilote continuerait au-delà de la fin de la saison prochaine, Toto Wolff a estimé qu’il était encore un peu trop tôt pour penser à 2024.

« Devons-nous vraiment commencer à parler des contrats 2024 en juin 2022 ? Nous sommes heureux avec Lewis et il ne fait aucun doute que nous nous embarquons dans cette saison et la saison suivante sous des auspices favorables. Mais je pense qu’il est trop tôt pour parler de 2024. Mais cela dit, je ne pouvais pas souhaiter meilleur duo de pilotes. » a déclaré Toto Wolff à Montréal le week-end dernier, cité par le site du championnat du monde.

L’Autrichien reconnaît en effet que ses deux pilotes travaillent main dans la main cette saison malgré les difficultés que rencontre l’équipe depuis le début de l’année, ce qui est selon Wolff un atout indéniable : « Je peux dire qu’au sein de l’équipe Lewis a toujours été très positif dans son état d’esprit et la façon dont les deux fonctionnent ensemble est vraiment étonnante. Lors des briefings, ils ne cessent de se poser des questions et je suppose que ce serait différent si nous nous battions à l’avant. »

« C’est super de voir comment les deux ont vraiment aidé [l’équipe] à progresser et je suis content pour Lewis car il avait la malchance de son côté, il aurait pu être sur le podium plusieurs fois si la voiture de sécurité n’avait joué contre lui. »

Albon attend une mise à jour sur sa Williams avec impatience

Le Thaïlandais Alex Albon espère que le package de mise à jour qui sera introduit par Williams la semaine prochaine à Silverstone dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne contribuera à améliorer le rythme de la FW44.

Depuis le début de la campagne 2022, l’équipe Williams a été l’écurie la plus lente de la grille et occupe après la neuvième manche de l’année la dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points marqués – tous par Alex Albon. Le pilote thaïlandais espère donc que la prochaine mise à jour majeure que va introduire Williams sur sa FW44 à Silvertsone va lui permettre à lui et à son coéquipier Nicholas Latifi de faire un pas en avant en termes de performance à Silverstone la semaine prochaine.

« Tout le monde a introduit des mises à jour, mais nous n’avons pas eu de mise à jour majeure depuis un moment maintenant. Sur le plan de l’équilibre, nous avons des faiblesses dans la voiture qui ne sont pas si évidentes à corriger. » a expliqué Alex Albon après le Grand Prix du Canada.

« Avec les mises à jour, la plupart des choses concernent principalement le comportement de la voiture dans les virages, et j’espère que cela la mettra dans une bien meilleure fenêtre. Cela rend les choses assez délicates, parce que comme ici [à Montréal] vous avez des chicanes à grande vitesse et des virages très serrés et c’était très difficile pour nous de trouver le bon compromis tout au long du tour. »

Au Canada justement, Alex Albon s’est qualifié douzième sur la grille de départ, mais le pilote Williams a franchi la ligne d’arrivée le dimanche à la treizième place après une course terne dans laquelle il pense avoir atteint le maximum possible : « Nous savions que cette piste allait être difficile et malgré nos bonnes qualifications, dès les trois ou quatre premiers tours je pouvais dire que ça allait être difficile. Je pense que la P13 était tout ce que nous pouvions obtenir. »

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, Alexander Albon occupe la dix-septième place au championnat du monde des pilotes avec trois points inscrits depuis le début de la saison 2022.

Jehan Daruvala a testé une F1 sur le tracé de Silverstone

L’Indien Jehan Daruvala a eu l’opportunité de rouler pour la première fois de sa carrière au volant d’une Formule 1 cette semaine lors d’un test privé organisé sur le circuit de Silverstone.

Le pilote de Formule 2 – membre du Red Bull Junior Team – a pu prendre les commandes d’une monoplace de Formule 1 de l’équipe McLaren de la saison dernière sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni. Durant ces deux journées, Daruvala a pu enchaîner les tours et acquérir une certaine expérience, bien que ce test ne signifie en rien que le pilote indien se retrouve l’an prochain sur la grille de la Formule 1.

« Quelles journées ! Ce fut une expérience irréelle au volant d’une Formule 1 pour la première fois sur le circuit de Silverstone. Un grand merci encore à tous ceux qui ont rendu cela possible, je me suis beaucoup amusé et j’ai tellement appris en seulement deux jours. » a écrit Daruvala sur son compte Twitter après son test.

Jehan Daruvala est actuellement troisième du classement en F2 à dix points du Français Théo Pourchaire. L’Indien est donc déjà qualifié pour obtenir une super licence en Formule 1, cependant, l’équipe Red Bull a déjà confirmé ses deux pilotes pour l’an prochain, alors que du côté de chez AlphaTauri, le Français Pierre Gasly a lui aussi été confirmé pour 2023.

Le jeu F122 dévoile les notes des pilotes

Codemasters et Electronic Arts ont publié en partenariat avec la Formule 1 le classement des pilotes pour le jeu F1 22, qui sortira le 1er juillet sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC.

Pour la première fois, Codemasters a modifié l’algorithme, afin que les statistiques soient plus représentatives de la forme actuelle d’un pilote et moins dépendantes de son parcours. Les experts en Formule 1 Anthony Davidson, David Croft et Alex Jacques ont également collaboré avec le studio pour aller au-delà des données pures et séparer l’homme de la machine. Les évaluations au moment du lancement sont compilées jusqu’au Grand Prix de Monaco 2022 inclus. Les évaluations dynamiques sont réparties en quatre catégories, accompagné d’un score global. Ces catégories sont les suivantes :

  • Expérience (EXP) : Elle est basée sur le nombre de départs en course d’un pilote au cours de sa carrière.
  • Racecraft (RAC) : La capacité du pilote à se frayer un chemin dans le peloton et à terminer à une position supérieure à celle de départ.
  • Sensibilisation (AWA) : Le fait de passer moins de temps dans la salle des commissaires aidera les pilotes dans cette catégorie. Les pénalités du monde réel auront un impact sur le score.
  • Rythme (PAC) : Avantage ceux qui se rapprochent le plus des meilleurs temps des qualifications et de la course. Le fait de battre son coéquipier est également pris en compte pour un pilote.
  • Évaluation (RTG) : La combinaison des quatre notes précédentes. Cette évaluation générale augmente et diminue tout au long de la saison en fonction des performances.

Le classement des pilotes dans F1 22 est un élément clé de « Mon Écurie », le mode de jeu  pilote-directeur. Nouveauté en 2022, « Mon Écurie » comprend désormais trois situations de départ permettant ainsi aux joueurs de décider s’ils veulent gravir les échelons depuis le bas de l’échelle ou s’ils souhaitent directement tenter de remporter la victoire.

F1 22 sortira le 1er juillet 2022, sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via Origin et Steam. Les joueurs peuvent pré-commander l’Édition Champions de F1 22 en version numérique pour bénéficier de contenu supplémentaire et de trois jours d’accès anticipé. Ci-dessous, retrouvez dans la galerie d’images toutes les notes des pilotes pour le lancement du jeu (cliquez sur la photo pour ouvrir la galerie).

Inflation : Horner appelle la FIA à agir rapidement

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a une nouvelle fois demandé à la FIA d’agir rapidement pour faire en sorte de relever le plafond des coûts en Formule 1 car la situation est devenue urgente selon lui.

Depuis la fin de l’année 2021, le coût de la vie et des matières premières a largement augmenté dans le monde et ce phénomène a été encore un peu plus aggravé depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie au mois de février dernier. Dans ce contexte financier tendu, les équipes de F1 doivent opérer dans un plafond des coûts qui a été abaissé à 140 millions de dollars pour cette saison 2022, mais certaines d’entre-elles – dont Red Bull ou Ferrari – demandent depuis déjà quelques semaines à la FIA d’augmenter ce plafond des coûts car elles pensent qu’elles n’arriveront pas à le respecter d’ici la fin de la saison ce qui entraînerait alors des pénalités que le patron de Red Bull souhaite éviter absolument.

« Ce que nous pouvons voir dans le monde en ce moment, c’est que nous ne maîtrisons pas l’inflation et l’augmentation des coûts qui affectent les ménages du monde entier. Au Royaume-Uni, nous constatons une inflation prévue à 11%. » a déclaré le patron de l’équipe Red Bull à Sky Sports.

« Il y aura un effet direct sur le personnel, sur les matières premières, sur l’électricité, les marchandises, sur les pièces fournies. Je pense qu’il s’agit véritablement d’une situation de cas de force majeure à laquelle la FIA doit faire face. Il y a probablement 50% des équipes qui vont franchir le plafond d’ici la fin de l’année si cela continue comme ça, probablement plus. »

Le dépassement du plafond par les équipes signifierait que des pénalités seraient appliquées par la FIA, mais Horner a toujours espoir que la situation s’arrange avant d’en arriver à de telles extrémités et que des équipes décident de porter l’affaire devant des tribunaux : « Nous ne voulons pas d’un championnat décidé devant les tribunaux où à Paris devant la FIA. Nous avons six mois pour résoudre ce problème et nous devons agir maintenant. »

Horner souligne que le risque majeur est de perdre des emplois dans un court terme et l’abandon total du budget capé dans un second temps si des mesures ne sont pas prises rapidement : « Je pense que les meilleures équipes devront se débarrasser entre deux à trois cents chacune pour pouvoir s’en sortir. Est-ce correct ? Le problème est que si le plafonnement des coûts échoue gravement, il disparaîtra pour toujours. »

« Nous devons trouver une solution à ce problème, personne n’aurait pu le prédire. Nous avons abaissé le plafond des coûts de 35 millions pendant la pandémie, et personne n’aurait pu prédire les problèmes que nous avons. »

Valtteri Bottas plus épanoui que jamais avec Alfa Romeo

Valtteri Bottas assure qu’il ne regrette absolument pas son choix d’avoir rejoint l’équipe Alfa Romeo avec laquelle le Finlandais semble plus épanoui que jamais. 

Après cinq saisons passées chez Mercedes aux côtés (ou dans l’ombre) du septuple champion du monde Lewis Hamilton, le pilote finlandais a décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière en 2022 en rejoignant l’écurie Alfa Romeo avec laquelle il a déjà marqué 46 points et après avoir terminé dans le top 10 dans sept des neuf premières courses cette saison.

« Cela ressemble définitivement à une nouvelle ère, un nouveau chapitre, et je ressens tellement d’énergie. Il y a quelques années, j’ai peut-être pensé à combien de temps je voulais rester encore en F1, mais maintenant, il y a tellement d’années devant moi et j’en profite. » a déclaré Valtteri Bottas.

« L’équipe a vraiment été accueillante, il y a des gens vraiment sympas avec qui travailler. J’ai l’impression, même après seulement quelques courses, que je suis ici depuis très, très longtemps. Il y a vraiment un très bon travail d’équipe. »

Depuis son arrivée dans l’équipe, Bottas assume un tout nouveau rôle; celui d’être le pilote le plus expérimenté face à un son coéquipier Guanyu Zhou qui débute sa carrière en Formule 1 cette année. Le Finlandais insiste sur le fait qu’il essaie de donner autant d’informations que possible au Chinois dans son nouveau rôle de « mentor » : « C’est une nouvelle situation pour moi, je n’ai jamais eu de coéquipier plus jeune ou moins expérimenté auparavant. »

« C’est nouveau mais c’est assez facile de l’aider pour moi et j’essaie de lui donner toutes les informations que je peux. Nous parlons de réglages, de pilotage, c’est une conversation très ouverte et il est très désireux d’apprendre. »

Après neuf manches disputées depuis le début de la saison, l’équipe Alfa Romeo occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs à seulement six points d’Alpine et quatorze points de McLaren qui est quatrième. Bottas insiste sur le fait que l’objectif de l’équipe est bien de terminer cette campagne 2022 dans le top 4 : « Je pense que c’est un bon objectif pour cette année [de terminer quatrième]. En débutant la saison, cela aurait été une sorte d’objectif agressif, mais maintenant cela semble réaliste et c’est possible ! Je pense que tout le monde dans l’équipe vise vraiment cela. » conclut le Finlandais.

McLaren a des nouveautés « dans les tuyaux » pour Silverstone

Lando Norris a confirmé que l’équipe McLaren a plusieurs nouveautés dans les tuyaux pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, dixième et prochaine manche du championnat du monde 2022 de Formule 1, qui se déroulera du 1er au 3 juillet sur le tracé de Silverstone.

Lors de la dernière course disputée à Montréal, l’équipe McLaren a connu un week-end « d’enfer » puisque les deux pilotes ont terminé la course en dehors des points le dimanche sur un tracé clairement pas adapté à la MCL36 de Ricciardo et Norris. Cependant, malgré la déception évidente de ne pas avoir marqué le moindre point au Canada, Lando Norris se veut plutôt optimiste pour la suite de la saison après avoir vu les performances de McLaren fluctuer au cours des neuf Grands Prix dejà disputés depuis le début de l’année.

« L’une des choses les plus folles de la saison 2022 a été la façon dont les performances ont fluctué de manière si spectaculaire d’une piste à l’autre. Dans une certaine mesure, il fallait s’y attendre, les équipes s’habituant toutes à ces nouvelles réglementations techniques. Mais je n’ai certainement jamais rien connu de tel dans ma carrière. » souligne Lando Norris dans sa chronique publiée dans les colonne de The Telegraph.

« La bonne nouvelle est que cela signifie que les choses peuvent changer rapidement. Montréal était, à vrai dire, un week-end d’enfer pour nous chez McLaren. Mais il n’y a aucune raison de croire que nous ne pouvons pas changer les choses et être beaucoup plus compétitifs lors de notre course à domicile à Silverstone la semaine prochaine. Après tout, nous sommes passés de la 15e place lors de la première course de cette saison à Bahreïn, où nous étions à des kilomètres du rythme, à la cinquième place en Australie deux courses plus tard, puis à un podium à Imola. »

« Oui, nous avons été moins compétitifs lors des deux dernières courses en Azerbaïdjan et au Canada. Mais nous connaissons les raisons et nous travaillons dur pour arranger les choses. C’était un peu comme si tout ce qui aurait pu mal tourner à Montréal avait mal tourné. Lors des qualifications, nous avons eu un problème avec le bloc d’alimentation qui m’a exclu de la Q2. C’était un coup dur car ces conditions changeantes étaient exactement ce que nous aurions voulu, offrant des opportunités de gagner des places. »

« La course elle-même a été frustrante, avec la voiture de sécurité virtuelle qui est sortie quelques tours après notre arrêt aux stands, puis qui a été doublée et qui a eu quelques ratés avec le changement de pneus. Je pense qu’une arrivée dans les points aurait pu être envisagée si tout s’était parfaitement déroulé lors des qualifications et le jour de la course, mais n’importe quel pilote pourrait en dire autant. La vérité, c’est que nous n’avions pas assez de rythme au Canada. Et je dois lever la main sur les erreurs. »

« Ce fut un week-end difficile pour l’équipe, avec mon coéquipier Daniel Ricciardo également hors des points en 11ème. Mais nous en tirerons des leçons. Nous avons quelques choses en préparation pour Silverstone et j’ai hâte d’y aller, devant nos fans locaux. Rien que le trajet vers Silverstone ne ressemble à rien d’autre, toute cette énergie positive, des commissaires aux portes lorsque vous arrivez le matin, aux fans agitant des drapeaux ou portant les couleurs de McLaren. Vous vous nourrissez du support. Cela fait une énorme différence. »

« Nous ferons tout notre possible pour faire oublier le Canada. Nous avons quelques trucs dans les tuyaux, la surface de la piste est complètement différente de celle de Montréal et il sera intéressant de voir si la nouvelle directive technique de la FIA concernant le marsouinage est entrée en vigueur d’ici là. De toute évidence, c’était le principal sujet de discussion du week-end au Canada et je dois admettre que j’étais un peu en conflit à ce sujet (à lire ici). »

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe McLaren occupe toujours la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec huit points d’avance sur Alpine.

Pierre Gasly confirmé chez AlphaTauri pour 2023

Le Français Pierre Gasly continuera de rouler pour l’équipe AlphaTauri lors de la saison 2023 de Formule 1 a confirmé l’écurie italienne ce vendredi.

Le Français de 26 ans poursuivra l’aventure en 2023 avec l’équipe AlphaTauri qu’il a rejoint en 2017 avant de faire un passage durant quelques mois chez Red Bull en 2019 pour finalement revenir à l’écurie de ses débuts. Au total, Pierre Gasly a marqué depuis le début de sa carrière en Formule 1 325 points et a décroché trois podiums dont une victoire en Italie en 2020.

« Cela fait maintenant cinq ans que je suis dans cette équipe et je suis fier du chemin parcouru ensemble et des progrès que nous avons réalisés. Je suis heureux de rester avec mon équipe AlphaTauri. » a déclaré Pierre Gasly.

« La nouvelle réglementation de cette année nous a créé de nouveaux défis et pouvoir planifier notre développement avec l’équipe pour les 18 prochains mois est une bonne base de travail pour l’avenir. »

La reconduction de Pierre Gasly pour une année supplémentaire n’est pas une surprise, puisque le team principal d’AlphaTauri, Franz Tost, a révélé le week-end dernier à Montréal dans le cadre du Grand Prix du Canada que le Français poursuivrait l’aventure avec l’équipe l’an prochain.

Photos : Bottas dans les rues de Milan avec une F1

Le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas a célébré les 112 ans de la marque italienne comme il se doit cette semaine puisque le Finlandais a pu arpenter les rues du centre-ville de Milan en Italie au volant d’une Formule 1 (voir galerie au bas de l’article).

112 ans se sont écoulés depuis la fondation d’Alfa Romeo en 1910, et la marque italienne historique a choisi de célébrer son anniversaire d’une manière unique, dans la ville où tout a commencé il y a tant d’années. Le pilote Alfa Romeo, Valtteri Bottas, a piloté pour l’occasion sa voiture rouge et blanche dans les rues de Milan, en partant de la célèbre Piazza Duomo et en passant par les monuments les plus emblématiques de la ville du nord de l’Italie, notamment la Piazza San Babila, la Porta Nuova, la majestueuse gare centrale et le quartier futuriste de City Life, avant de terminer sa course dans le nouveau magasin phare d’Alfa Romeo, via Gattamelata.

Ce site est un lieu d’une grande importance historique pour Alfa Romeo puisqu’en 1910 se trouvait ici l’usine de Portello, le premier site de production de la marque, où il y a 112 ans, l’Anonima Lombarda Fabbrica Automobili, ou ALFA, a été introduite dans le monde, marquant le début de l’histoire pour cette marque automobile emblématique.

Mercedes introduira de nouvelles pièces sur sa W13 à Silverstone

L’équipe Mercedes introduira sur sa monoplace de nouvelles pièces lors du Grand Prix de Grande-Bretagne sur un circuit de Silverstone qui devrait un peu plus convenir aux caractéristiques de la W13.

Après avoir connu un début de saison difficile, l’équipe championne du monde en titre cherche toujours à décrocher sa première victoire en Grand Prix cette année, mais elle devra pour cela arriver à débloquer tout le potentiel d’une W13 toujours en proie au phénomène de marsouinage, bien que celui-ci a été largement diminué depuis le Grand Prix d’Azerbaïdjan. A Silverstone, prochaine manche du championnat du monde, Mercedes introduira donc de nouveaux éléments sur son package, des éléments qui lui permettront peut-être de réduire encore un peu plus l’écart avec les leaders sur une piste qui a très souvent souri à l’écurie du constructeur allemand ces dernières années.

« Nous apporterons de nouveaux éléments à Silverstone où nous essaierons de faire évoluer la voiture en essayant d’obtenir un peu plus de rythme avec le package que nous avons ainsi que les nouveaux éléments que nous allons ajouter. » explique Mike Elliott, directeur technique de Mercedes.

« Je pense qu’en même temps nous devons être honnêtes avec nous-mêmes et dire que pour le moment nous sommes en retard sur les leaders Ferrari et Red Bull et que lors d’une course normale, je pense que ça sera difficile. Mais je pense que Silverstone sera un circuit qui nous conviendra mieux, comme ce fut le cas à Barcelone, bien que ça sera un peu difficile. »

« Quoi qu’il en soit, nous pousserons aussi fort que possible, nos pilotes attaqueront aussi fort que possible parce que nous voulons renouer avec la victoire. Nous voulons gagner pour l’équipe, nous voulons vraiment gagner pour les fans, donc nous verrons ce qui se passe. »

Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 188 points inscrits depuis le début de l’année.

Michael Schumacher bientôt décoré en Allemagne

Le septuple champion du monde de F1 Michael Schumacher va se voir décerner le « Prix d’état » par l’état de Rhénanie du Nord-Westphalie pour « ses exploits sportifs exceptionnels et en reconnaissance de son engagement social exemplaire envers son pays d’origine ».

Le septuple champion du monde – qui n’a plus été vu en public depuis son accident de ski dans les Alpes françaises en 2013 – va se voir décerner le « Prix d’état » le 20 juillet prochain, il s’agit de la distinction la plus importante dans l’état de Rhénanie du Nord-Westphalie. La cérémonie aura lieu au Motoworld de Cologne, mais le champion du monde ne sera pas présent physiquement pour recevoir ce prix, il sera représenté par sa femme Corinna Schumacher et ses deux enfants Gina et Mick. L’ancien président de la FIA, Jean Todt, sera lui aussi présent et tiendra un discours.

« Le Prix d’état est la distinction la plus importante dans l’état de Rhénanie du Nord-Westphalie, cette année il sera décerné à Michael Schumacher pour ses exploits sportifs et exceptionnels et en reconnaissance de son engagement social exemplaire envers son pays d’origine. » précise le Premier ministre du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie.

« En tant que personne, il n’a jamais perdu son attitude terre-à-terre et a toujours gardé un œil sur ses semblables. Sans que cela lui importe, ce caractère bien trempé et ses succès sportifs en ont fait une légende vivante. »