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Suite à la crise consécutive à la pandémie mondiale début 2020, la Formule 1 a dû s’adapter pour survivre.

A ce titre, la nouvelle réglementation technique qui devait entrer en vigueur dès la saison 2021 avait été repoussée d’un an afin de permettre aux équipes de faire face aux difficultés financières d’un début d’année chaotique.

Cette réglementation, qui a pour but d’améliorer le spectacle et d’encadrer de manière plus stricte les budgets des équipes (le budget capé est déjà introduit depuis 2021), devrait bien être introduite en 2022 malgré les rumeurs rapportées par le journal italien La Gazzetta dello sport, qui faisait état d’un possible nouveau report à la saison 2023 dans ses colonnes.

Des rumeurs face auxquelles la F1 s’est empressée de répondre en confirmant que la saison 2022 verrait bien la nouvelle réglementation entrer en vigueur : « Toute suggestion que le règlement 2022 serait retardé est fausse et n’a pas été discuté. » a précisé un porte parole de la F1 cité par le magazine britannique Autosport.

« Les nouveaux règlements sont conçus pour améliorer la compétition sur la piste et donner à nos fans des courses plus disputées. »

« Ceci, combiné avec les nouveaux règlements financiers, améliorera la F1 et créera un modèle commercial plus sain et plus solide pour l’ensemble de ce sport. »

Si la crise semble encore prégnante en ce début d’année 2021, le fait d’avoir réussi à organiser une saison 2020 quasi complète, avec 17 Grands Prix, a permis aux équipes de consolider leurs finances et d’avoir une vision plus sereine pour les saisons à venir et donc, de faire face au changement de réglementation prévu.

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Si actuellement Lewis Hamilton n’a toujours pas signé officiellement de contrat avec Mercedes, il ne fait guère de doute que le septuple champion du monde va continuer l’aventure avec l’équipe allemande en 2021.

Durant l’année 2020, des rumeurs avaient fait état d’un possible rapprochement entre le Britannique et l’équipe Ferrari, sans pour autant que cela ne se concrétise.

Mais Ferrari ne regrette pas de ne pas avoir pu attirer Lewis Hamilton dans son équipe, comme le précise Mattia Binotto, directeur de la formation italienne, dans les colonnes de Skysports : « Je ne pense pas qu’il y aura des regrets car, au final, nous avons pris certaines décisions et nous l’avons fait en pensant qu’il s’agissait de bonnes décisions. »

« Aujourd’hui, nous avons un pilote fantastique comme Charles [Leclerc], dans lequel Ferrari a beaucoup investi. »

Pour le directeur sportif suisse, il ne fait aucun doute que Charles Leclerc fait partie des meilleurs et peut donc se battre avec Lewis Hamilton : « Je pense qu’il a beaucoup de talent. S’il a la bonne voiture, je suis presque sûr qu’il peut défier Lewis Hamilton. »

Le duo que Ferrari a formé avec le monégasque et Carlos Sainz pour cette saison 2021 satisfait pleinement l’équipe : « Nous avons fait nos choix et je pense qu’avec Carlos, nous sommes très forts. Je ne pense pas que nous aurons à regretter quoi que ce soit. » précise ainsi Binotto.

« Nous allons avoir un duo de pilotes très jeune, le plus jeune duo qu’ait connu Ferrari depuis 1968 [ndlr : avec Jacky Ickx et Chris Amon], mais ces deux pilotes, Charles et Carlos, sont très forts, très talentueux et même s’ils sont jeunes, ils ont une bonne expérience de la Formule 1. » conclut le manager suisse.

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L’ancien pilote de F1, Romain Grosjean, a publié ce mardi une photo de ses deux mains sans bandage un peu plus d’un mois après son terrible accident au Grand Prix de Bahreïn.

Victime d’un terrible crash lors du premier tour de course au Grand Prix de Bahreïn 2020, la monoplace du Français s’est immédiatement enflammée après un violent impact contre le rail de sécurité sur la piste de Sakhir.

Romain Grosjean a réussi à sortir lui-même des flammes de la carcasse de sa voiture et n’a été que légèrement blessé (brulures aux deux mains et une entorse), ce qui fut un véritable miracle tant le choc a été d’une violence inouïe.

Désormais en convalescence chez lui en Suisse, Romain Grosjean poste régulièrement des messages sur les réseaux sociaux pour tenir ses fans informés de l’avancée de sa guérison.

Aujourd’hui, le Français a publié une photo impressionnante de ses deux mains après avoir définitivement enlevé ses bandages.

« Mes mains sont de retour et Petrus (son chat sur la photo) n’en est pas trop mécontent!
Ce n’est pas encore joli, alors ne glissez pas à droite (faire défiler les photos sur Instagram) si vous n’en avez pas envie. » a t-il écrit sur son compte Instagram.

Dressing fully off and Petrus happy!!!
??? pic.twitter.com/0Ab3r2fcW1

— Romain Grosjean (@RGrosjean) January 12, 2021

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La saison 2021 de Formule 1 va devoir encore faire face à la Covid-19 et les capacités d’adaptation des organisateurs, ainsi que des équipes et tous les autres membres du paddock, seront mises à rude épreuve.

Le calendrier prévu à l’origine vient déjà d’être bousculé puisque l’Australie n’accueillera pas la manche d’ouverture du championnat du monde, et la saison 2021 débutera finalement à Bahreïn le week-end du 28 mars.

Le circuit d’Imola fait également son apparition en avril (le 18 avril) pour remplir le vide laissé par le report du Grand Prix de Chine à une date encore inconnue.

Dans ce contexte, la Formule 1 doit trouver des solutions pour ne pas avoir à reporter d’autres courses et le journal suisse Blick pensait savoir qu’une grande campagne de vaccination serait menée par la FIA pour injecter le vaccin contre la Covid-19 aux pilotes et aux membres des équipes.

Cette solution serait envisagée, toujours selon Blick,  afin de pouvoir organiser les déplacements et les Grands Prix dans un contexte plus serein et sans se soumettre aux possibles restrictions d’entrée dans les différents pays visités par la discipline.

Cependant, cette information reprise par de nombreux médias ce lundi a été formellement démentie, dans les colonnes de nos confrères allemands de RTL, par un porte parole de la Formule 1 : « Je peux vous confirmer que cette information est fausse et qu’il n’existe aucun plan de la sorte de la part de la FIA ou de la F1. »

Si cette éventualité semble écartée, il n’en reste pas moins plusieurs incertitudes concernant l’organisation de plusieurs manches du calendrier avec comme prochaine crainte, l’annulation du Grand Prix de Monaco.

En effet, les organisateurs de la course monégasque, inscrite au calendrier le week-end du 23 mai, doivent se préparer deux mois à l’avance pour mettre en place le circuit dans les rues de la Principauté et on sait que l’édition 2020 avait été annulée faute de pouvoir accueillir du public.

A plus moyen terme, les autres courses se déroulant sur des circuits urbains pourraient également être rapidement menacées, comme le Grand Prix d’Azerbaïdjan ou encore le Grand Prix du Canada.

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La Scuderia Ferrari est sur le point de transférer plusieurs membres de son personnel vers l’équipe Haas pour l’aider à se conformer au prochain plafond budgétaire introduit par la Formule 1 à partir de la saison 2021.

A partir de cette année, la Formule 1 a introduit un plafond budgétaire de 145 millions de dollars par saison, ce qui a contraint les plus grandes équipes du sport à réduire leurs effectifs pour être en conformité avec la réglementation.

Cependant, pour éviter des licenciements, la Scuderia Ferrari va utiliser son partenariat technique avec l’équipe Haas pour « recaser » certains de ses employés, et bien qu’ils resteront toujours basés à Maranello, ils travailleront au sein d’une unité dédiée à l’équipe américaine.

« Ces personnes seront à Maranello dans un bâtiment complétement séparé de la Scuderia Ferrari. » explique Mattia Binotto, directeur de l’équipe Ferrari.

« Ils n’auront pas accès au bâtiment de la Scuderia Ferrari. Ils seront séparés et ils y resteront. »

« En ce qui nous concerne, ce sont des clients. Certains de nos employés rejoindront leur équipe, et je pense que c’est une excellente opportunité pour eux. »

« C’est une belle opportunité [pour Haas], car je pense qu’en faisant cela, cela peut renforcer leur organisation et leur organisation technique. »

« C’est une chose qui était nécessaire pour nous, parce que nous avons dû réduire notre organisation pour respecter les limites du plafond budgétaire. »

« Mais Haas reste une équipe totalement indépendante par rapport à Ferrari. Ce n’est pas une équipe junior, nous n’échangeons pas d’informations au delà de ce qui est possible dans le règlement. »

Au final, Binotto admet qu’il préfère nettement devoir transférer une partie de son personnel vers une équipe « partenaire », plutôt que de devoir licencier des personnes au risque de les voir rejoindre des adversaires directs.

« Si je peux choisir et que je dois réduire mon organisation, je suis certainement plus heureux de savoir que ces gars-là rejoignent l’équipe Haas et les renforcent, plutôt que d’être simplement sur le marché et donc disponibles pour d’autres équipes. »

« C’est certainement ainsi que nous envisageons les collaborations. » conclut le manager suisse de la Scuderia Ferrari.

Parmi les employés qui ont rejoint l’équipe Haas cette saison, l’ex responsable du domaine de l’ingénierie et du châssis chez Ferrari, Simone Resta, qui renforce à partir de cette saison la structure technique de l’équipe Haas.

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Daniel Ricciardo dit qu’il a toujours particulièrement apprécié de devoir se battre directement contre des coéquipiers plus jeunes que lui en Formule 1.

Ricciardo, qui a fait ses débuts en F1 en 2011, a passé près de trois années aux côtés du jeune Max Verstappen chez Red Bull avant d’être confronté l’an dernier au Français Esteban Ocon chez Renault F1 (désormais Alpine F1).

Désormais âgé de 31 ans et sept fois vainqueur de Grand Prix en Formule 1, Daniel Ricciardo explique qu’il accepte volontiers d’affronter ses jeunes rivaux dans la même équipe, notamment parce que cela l’aide à comprendre comment la nouvelle génération aborde la course automobile.

« J’ai toujours aimé et apprécié avoir un nouveau coéquipier. Ce n’est un secret pour personne qu’il [votre coéquipier] est votre premier rival. » a expliqué l’Australien, qui a rejoint l’équipe McLaren en 2021.

« Ce sont toujours les gars que vous voulez battre le plus car ils représentent votre concurrence la plus juste [même voiture]. Et Ocon est un jeune affamé qui arrive – un peu comme Max  [Verstappen] à certains égards. »

« Cela a été l’occasion d’apprendre et de comprendre comment la jeune génération est connectée. »

En 2020 chez Renault, Daniel Ricciardo a largement surpassé son coéquipier Esteban Ocon avec un score de 15 à 2 en qualifications pour l’Australien, tandis qu’il a marqué 119 points contre 62 pour le pilote français, tout en terminant sept positions devant Ocon au championnat des pilotes.

« J’ai eu de bons succès jusqu’à présent, mais j’aime aussi le défi. » a t-il ajouté. « Je pense qu’avec les plus jeunes pilotes vous voyez qu’ils apprennent assez vite. »

« Si en piste je prends un virage rapide à plein régime, alors lors de la séance suivante, ou même dans le tour suivant, ils vont le faire aussi. J’aime ça ! J’aime rester sur mes gardes et cela me force à grandir et aller de l’avant. »

En 2021, Daniel Ricciardo affrontera un autre jeune coéquipier chez McLaren: le Britannique Lando Norris, âgé de seulement 21 ans et qui débutera sa troisième saison en Formule 1.

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Depuis le 15 décembre 2020, l’Espagnol Carlos Sainz a quitté sa combinaison McLaren pour enfiler la tenue rouge de la Scuderia Ferrari avec qui il participera à la saison 2021 de F1 aux côtés du Monégasque Charles Leclerc.

Ferrari est la quatrième équipe de Formule 1 avec laquelle Carlos Sainz travaillera cette année après avoir débuté sa carrière chez Toro Rosso, puis être passé chez Renault et enfin McLaren entre 2019 et 2020.

Si chez McLaren l’Espagnol semblait être le pilote numéro 1 de l’équipe aux côtés du jeune Lando Norris, il n’en sera pas de même chez Ferrari puisque l’écurie italienne a indiqué clairement que ses deux pilotes débuteront la saison 2021 au même niveau.

Carlos Sainz va donc devoir repartir de zéro cette année au sein d’une équipe qu’il connaît peu et devra faire en sorte de créer une aussi bonne dynamique autour de lui qu’il n’a réussi à le faire chez McLaren au cours de deux dernières années avec en supplément une pression des médias bien supérieure à celle qu’il a pu connaître dans ses précédentes équipes.

« Le fait que j’ai réussi à le faire chez McLaren signifie que je peux le faire chez Ferrari. Si j’ai pu créer une bonne équipe, générer une bonne dynamique chez McLaren, pourquoi ne pas le faire chez Ferrari ? » répond Carlos Sainz au journal espagnol AS.

« Je peux le faire. J’aime les gens là-bas, j’aime Mattia (Binotto, directeur de l’équipe Ferrari) et j’aime ce que je vois et ce dont nous avons parlé. »

« Il n’y a pas eu d’hésitation pour signer le contrat et aller de l’avant. Dans ma tête, il n’y a aucune possibilité que cet environnement et une situation similaire (à McLaren) ne puissent pas être générés. Si j’ai pu le faire chez McLaren, je le ferai chez Ferrari. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pourrait faire pour changer le cap de l’équipe Ferrari à partir de cette saison 2021, le Madrilène ne veut pas encore s’avancer tant qu’il n’a pas toutes les données en main.

« Je ne sais pas, je dois voir. Une fois à l’intérieur, je dois analyser la situation, puis apporter mes connaissances et ma façon de faire. »

« Une équipe, c’est mille personnes et le pilote ne peut que apporter son talent, de la vitesse et une direction dans laquelle le développement de l’équipe doit aller. Mais la rapidité de la voiture ne dépend pas seulement du pilote. »

Carlos Sainz doit participer à un test privé au volant d’une Ferrari de la saison 2018 dans le courant du mois de janvier afin de se familiariser avec les boutons et autres procédures propres à la marque italienne.

Ensuite, le pilote espagnol pourra découvrir sa monoplace 2021 lors des essais hivernaux qui devraient se dérouler à Bahreïn cette année (non officiel).