Renault F1 en test à Budapest avec Guanyu Zhou

L’équipe Renault F1 réalise un test privé sur le circuit du Hungaroring de Budapest cette semaine avec le pilote de Formule 2 issu de l’académie Renault, le Chinois Guanyu Zhou.

Ce mercredi et ce jeudi, l’équipe du constructeur français est présente sur le tracé du Grand Prix de Hongrie à Budapest pour un essai privé avec une monoplace de la saison 2018, la RS18.

C’est le Chinois Guanyu Zhou qui est aux commandes de la RS18 durant ces deux jours et il a déjà pu boucler environ 450 kilomètres ce mercredi et 520 kilomètres ce jeudi.

Le tout jeune pilote chinois, âgé de 20 ans, a été annoncé comme pilote essayeur de l’équipe Renault pour la saison 2020 de Formule 1 en début d’année et a la lourde tâche d’épauler les deux pilotes titulaires Esteban Ocon et Daniel Ricciardo dans le développement de la RS20.

Ce n’est pas la première fois que Zhou roule en essais privés pour Renault, puisque ses premiers contacts avec une monoplace de F1 ont eu lieu l’an dernier lors de deux journées de tests privés organisées par Renault sur le Paul Ricard et le Red Bull Ring en Autriche avec une RS17 de la saison 2017.

Zhou occupe actuellement la huitième place du championnat de Formule 2 avec 108 points inscrits depuis le début de la campagne 2020.

Jean Todt souhaiterait la bienvenue à Volkswagen en F1

Le président de la FIA, Jean Todt, serait très heureux de pouvoir accueillir en F1 le groupe Volkswagen dont le président du conseil d’administration, Herbert Diess, a récemment déclaré que la catégorie reine du sport automobile pourrait devenir « intéressante » dans le cas d’une utilisation des carburants synthétiques.

Le Groupe Volkswagen est actuellement présent en Formule E avec deux de ses marques comme Audi et Porsche, mais n’a jusqu’à présent jamais envisagé de s’engager en Formule 1.

Après le scandale du dieselgate – un scandale industriel et sanitaire lié à l’utilisation par le groupe Volkswagen, de 2009 à 2015, de différentes techniques visant à réduire frauduleusement les émissions polluantes de certains de ses moteurs diesel et essence lors des tests d’homologation – la marque allemande a dû se refaire une image « plus propre » en engageant Audi et Porsche dans le championnat tout électrique de la FIA.

Mais récemment, Herbert Diess, président du conseil d’administration de Volkswagen, a fait une déclaration fracassante en affirmant que: « La Formule 1 va devenir neutre en CO2 en utilisant des carburants synthétiques. »

« C’est beaucoup plus excitant et amusant avec plus de compétitions et de meilleures technologies que la Formule E, qui ne fait que quelques tours en centre-ville comme si c’était un jeu. »

Jean Todt, président de la FIA, a réagi aux récents propos de Diess et le Français assure qu’il serait très heureux d’accueillir le groupe Volkswagen en F1.

« J’ai entendu parler de ces déclarations, mais je ne les ais pas entendues de la part de Mr Diess. » explique Todt à nos confrères de AMUS.

« Par conséquent, je veux faire attention à mes commentaires, parce que je ne sais pas si il l’a vraiment dit avec l’intention d’entrer en Formule 1. »

« S’il l’a fait, je peux juste vous dire que je lui souhaite la bienvenue en Formule 1. »

Actuellement, la grille en F1 est composée de dix équipes, mais le président de la FIA n’a jamais caché qu’il souhaitait voir arriver au moins deux autres écuries en catégorie reine.

Ferrari disposera d’un nouveau simulateur en 2022

La saison 2020 de la Scuderia Ferrari est une véritable catastrophe pour l’équipe italienne qui ne s’attendait pas à être aussi loin de la concurrence en terme de performance avec une sixième place au championnat après neuf courses.

Si le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, ne s’attend pas à une amélioration rapide de la situation, tous les regards sont tournés vers la saison 2022 qui verra la Formule 1 se renouveler profondément d’un point de vue technique.

A ce titre, l’équipe italienne a annoncé qu’elle utilisera un nouveau simulateur à Maranello pour la conception de la future monoplace et qui répondra aux exigences du nouveau règlement.

Mattia Binotto, le Directeur de l’équipe Ferrari, précise au Corrierre della Sera que l’équipe va faire un investissement financier de la plus haute importance  : « C’est un investissement important et coûteux, on parle de plusieurs millions d’euros dépensés en matériel mais surtout pour des logiciels sur mesure. »

L’ingénieur britannique Rory Byrne, qui avait été un des piliers de l’équipe lors de la victorieuse ère avec Michael Schumacher, travaillera sur cette nouvelle monoplace.

« Quand vous commencez avec une feuille vierge, vous avez besoin de personnes expérimentées pour vous aider à tracer les lignes. » a notamment commenté Binotto.

En 2022, les monoplaces de Formule 1 vont subir de profondes modifications aérodynamiques et devront notamment profiter de l’effet de sol afin de réduire la perte d’appui que subissent les voitures actuelles lorsqu’elles roulent dans le sillage d’une autre voiture.

En roulant dans l’air sale derrière une autre voiture, une machine 2020 peut perdre plus de 40 % de ses appuis.

Mais avec la conception de la voiture 2022, elle chuterait à environ 5-10 %, le flux d’air provenant des nouvelles voitures étant à la fois plus propre et mieux orienté, ce qui signifie qu’il a beaucoup moins d’impact sur les voitures qui suivent, ce qui leur donnera la possibilité non seulement de les suivre, mais aussi de les dépasser.

Binotto veut utiliser les leçons de l’ère Schumacher pour reconstruire Ferrari

Ayant débuté sa carrière chez Ferrari en 1995, l’actuel directeur de l’équipe italienne, Mattia Binotto, a été témoin de nombreux hauts et bas à la Scuderia au cours des 25 dernières années.

Mais face aux difficultés que rencontre Ferrari en 2020, Binotto dit qu’il prévoit d’utiliser les leçons tirées des années glorieuses de l’ère Schumacher pour ramener l’équipe au premier plan.

« J’ai été un homme privilégié. J’ai eu le privilège de voir le début des années 2000 avec Jean Todt, Ross [Brawn], Michael Schumacher et tous ces pilotes, et les victoires que nous avons remportées. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site de la F1.

« Je pense que c’était important pour moi dans ma carrière, car j’ai beaucoup appris à l’époque. »

« J’ai appris la mentalité, quel est le type de mentalité dont vous avez besoin pour gagner. Je pense avoir appris comment vous devez essayer de créer une équipe, et maintenant je dois essayer de la dupliquer. »

« Mais je pense qu’ayant vu cela, cela a été un privilège d’un côté, et de l’autre cela a été très important dans ma carrière professionnelle. »

L’équipe Ferrari n’a marqué que 66 points jusqu’à présent cette saison et occupe actuellement la sixième place au championnat constructeurs.

Mais Binotto a déclaré que l’histoire de Ferrari – qui a à plusieurs reprises dû se battre pendant des périodes creuses pour redevenir vainqueur – lui a donné l’espoir que l’équipe pourrait ressusciter.

« Ce que j’ai vu au cours de ces 25 années, c’est qu’il y a toujours des moments qui peuvent être très difficiles. »

« Et je pense que lorsque vous avez ces moments, il est important de rester patient, mais toujours déterminé, d’essayer de bien faire et de s’améliorer. »

« En Formule 1, on ne peut jamais être satisfait de soi, donc c’est toujours une amélioration continue et je pense qu’il n’y a pas une seule solution. L’important ici est donc d’essayer réellement de construire étape par étape, et je pense que les objectifs devraient être très ambitieux. »

« Je pense que ce que nous recherchons n’est pas une seule victoire, mais bien d’essayer de créer des bases solides pour éventuellement un nouveau cycle. »

« Nous savons que cela prendra du temps… C’est un long voyage et je pense encore une fois que nous sommes dans une difficulté claire pour le moment. »

« Mais je pense que si vous regardez l’histoire de Ferrari, il y a toujours eu des moments de difficulté et nous en sommes toujours revenus, et je pense que c’est vraiment ce que nous recherchons. »

Le soutien des dirigeants

Mattia Binotto a une nouvelle fois indiqué qu’il avait le plein soutien de ses dirigeants dans cette période très difficile pour la Scuderia Ferrari.

« J’ai l’engagement, la confiance et le soutien de ma direction, ce qui est formidable. Plus encore, je pense que nous avons le soutien de toute l’équipe, et je pense que c’est aussi important, et avoir une équipe entière qui soutient les valeurs, la vision et les objectifs est la clé. »

« Combien de temps nous faudra-t-il pour revenir? De toute évidence, nous sommes actuellement dans une situation difficile à cause de la réglementation. »

« Beaucoup de composants sont gelés, [nous sommes] limités dans les activités que nous pouvons faire dans la soufflerie ou les simulations. »

« Je pense donc que 2020 est certainement très difficile, 2021 j’espère que nous pourrons faire mieux que ce que nous faisons aujourd’hui. Mais je pense que 2022 sera notre opportunité la plus importante. »

Albon ne se sent pas menacé après la victoire de Gasly à Monza

Alex Albon a signé son premier podium le week-end dernier lors du Grand Prix de Toscane sur la piste du Mugello, juste derrière les deux Mercedes de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.

Cette troisième place a mis fin à une longue attente pour le pilote thaïlandais qui avait manqué à plusieurs reprises de terminer parmi les trois premiers.

Mais malgré ces contretemps, le pilote Red Bull n’a jamais douté de lui : « C’est vraiment très simplement une question de développement personnel, de bien travailler avec l’équipe, de se concentrer sur les petites choses, et de ne pas regarder autour de soi. » a-t-il confié à ESPN.

« Je sens vraiment que je m’améliore en tant que pilote, non seulement sur le circuit mais aussi en dehors de la piste. »

La récente victoire de Pierre Gasly à Monza au volant de son AlphaTauri et les rumeurs d’un retour du pilote français chez Red Bull pourraient déstabiliser Albon.

Mais ce dernier affirme qu’il a la force de caractère suffisante pour ne pas s’inquiéter de tout cela : « Sa victoire ne fait aucune différence. » affirme-t-il.

« C’est agréable de voir les autres pilotes bien faire mais je ne dirais pas que cela me motive davantage, car je suis un gars assez motivé comme ça. »

D’autant plus que le pilote Red Bull s’attend à une fin de saison encore meilleure si son équipe arrive à maximiser les opportunités qui s’offrent à elle : « De ce que je peux voir, les choses n’ont pas vraiment été favorables pour nous jusqu’à présent. »

« Je pense que nos résultats n’ont pas été très représentatifs de ce que nous pouvons faire. C’est dans ce sens qu’il faut continuer et il nous reste encore une demi-saison pour faire du bon travail. »

Il reste huit courses à Daniel Ricciardo pour gagner son pari

Quatrième à l’arrivée du Grand Prix de Toscane, l’Australien Daniel Ricciardo devra attendre encore un peu avant de voir son patron Cyril Abiteboul avec un tatouage.

Daniel Ricciardo et Cyril Abiteboul ont fait un pari en début d’année et le patron de l’équipe Renault a accepté de se faire un tatouage si son pilote montait sur le podium avant la fin de cette saison 2020.

Dimanche dernier au Grand Prix de Toscane, Cyril Abiteboul a dû une nouvelle trembler en voyant la monoplace de Daniel Ricciardo évoluer parmi les leaders de la course, alors que l’Australien occupait à un moment donné la seconde place du Grand Prix.

Malheureusement, le Thaïlandais Alxander Albon a privé Daniel Ricciardo de son premier podium avec Renault pour décrocher lui-même son premier podium en F1 avec Red Bull.

Lorsqu’on demande à Ricciardo s’il était déçu de terminer au pied du podium dimanche dernier et donc d’avoir une nouvelle fois échoué à faire tatouer son patron, l’Australien a répondu: « Pour être honnête, je ne pensais pas au tatouage mais je pensais à un trophée et du champagne. » a expliqué Daniel Ricciardo à Sky Sports.

« Il faisait vraiment chaud en piste et j’avais vraiment soif de ça. J’aurais adoré être la haut, donc, ça fait un peu mal. »

« Je souris à l’extérieur mais il y a évidemment un peu de douleur à l’intérieur. C’est un peu douloureux, parce que nous savons que nous avons fait une belle course. »

« Notre stratégie était géniale, nous avons réduit l’écart avec Lance [stroll], nos départs étaient superbes et nous avons tout donné. »

« Je pense que si Albon me dépassait au départ, nous aurions pu dire que nous avions perdu, mais il avait juste plus de rythme que nous. Je n’avais pas vraiment de réponse à ça. »

Il reste encore huit courses à disputer cette saison, ce qui laisse encore huit possibilités pour Daniel Ricciardo de laisser une trace indélébile de son passage chez Renault (ou plutôt sur son patron).

La crainte d’une crevaison a dicté la stratégie de Mercedes au Mugello

Le doublé Mercedes au Mugello, lors du Grand Prix de Toscane, ne s’est pas fait sans mal pour l’équipe et ses pilotes.

Si Valtteri Bottas avait la main mise sur la course avant la deuxième interruption, il s’est rapidement fait doubler lors du second départ par Lewis Hamilton qui a profité de l’aspiration derrière le Finlandais pour prendre la tête.

Suite à cette manœuvre, et voyant qu’il n’arriverait pas à le doubler à la régulière, Bottas a clairement demandé à son équipe de lui mettre un train de pneus différent de celui d’Hamilton lors de son prochain arrêt.

Malgré tout, au 31ème tour, le Finlandais entre à son stand pour chausser des gommes dures…imité une boucle plus tard par Hamilton.

Les stratèges de Mercedes se défendent néanmoins d’avoir fait fi des volontés de Bottas. En effet, l’équipe redoutait surtout d’avoir à faire face à nouveau à des crevaisons similaires à celles subies au Grand Prix de Grande Bretagne.

« Nous nous attendions à nous arrêter encore une fois avant la fin de la course. » précise James Vowles, le Chef de la stratégie chez Mercedes, dans un vidéo postée par l’équipe.

« Nous avons commencé à remarquer vers le tour 29 et le tour 30 une vibration sur les pneus avant de Valtteri qui devenait de plus en plus importante. »

« Cela rappelait ce que nous avons vu à Silverstone, donc cette fois, nous voulions éviter tout incident. »

« En conséquence, au lieu de faire rentrer Lewis en premier, parce qu’il avait la priorité, nous avons appelé Valtteri et nous avons examiné quel serait le meilleur composé de gomme pour s’adapter aux circonstances. »

« Étant donné que la dégradation moyenne était plus élevée que prévu, et étant donné que ce relais était légèrement plus court que ce que nous voulions faire et que nous étions en tête de la course, nous avons opté pour le pneu dur. »

Volwes et Mercedes assurent qu’ils étaient pourtant d’accord pour permettre à Bottas de décaler sa stratégie pneumatiques par rapport à celle d’Hamilton. Mais les circonstances de course en ont décidé autrement.

« Ce que nous voulions faire, c’est d’abord d’arrêter Lewis qui, je le répète, avait la priorité, et quel que soit le pneu choisi, nous étions plus qu’heureux de faire quelque chose de différent avec Valtteri. »

« Mais ce n’était pas un arrêt planifié, c’était nous qui réagissions à un problème et, en conséquence, nous sommes allés du côté de la sécurité. »

Une décision qui a été validée par Toto Wolff lui même, comme il l’a précisé après la course : « Nous en avons discuté. Valtteri voulait avoir une option stratégique différente de Lewis au niveau des pneus. »

« Mais ensuite,tout a basculé avec ces problèmes de pneus. Je ne me souviens même pas dans quel tour c’est arrivé mais tout était différent par la suite. » conclut l’Autrichien.

Les horaires des huit derniers Grands Prix de la saison 2020

Après le Grand Prix de Toscane disputé le week-end dernier sur le circuit du Mugello en Italie, la saison 2020 de F1 a basculé sur sa seconde partie de l’année avec désormais huit Grands Prix à disputer avant la fin de la campagne 2020.

Après les neuf premières courses de la saison disputées en Autriche, Hongrie, Royaume-Uni, Espagne, Belgique et Italie, la F1 continue sa route pour se diriger vers la Russie pour sa dixième manche de l’année.

Après la Russie, direction l’Allemagne, le Portugal, puis de nouveau l’Italie et enfin la Turquie, Bahreïn et Abou Dhabi pour une finale dans les pays du Golfe.

Si jusqu’à présent les Grands Prix étaient tous programmés quasiment à la même heure, il vous faudra être vigilant pour le reste du calendrier car certaines courses sont programmées à des heures « inhabituelles ».

Ce sera notamment le cas pour le Grand Prix de Turquie 2020 dont le départ sera donné le dimanche 15 novembre à 11h10 (heure de Paris) ou encore la seconde course à Bahreïn [Grand Prix de Sakhir] qui est programmée à 18h10 (heure de Paris).

Autre point important, le week-end du Grand Prix d’Emilie Romagne qui se disputera sur le tracé d’Imola le 1er novembre sera composé de seulement deux journées et donc d’une seule séance d’essais libres [le samedi avant les qualifications].

Evidemment, nous détaillerons avant chaque Grand Prix les horaires de toutes les séances du week-end sur F1only.fr comme c’est déjà le cas depuis le début de la saison 2020.

Horaires huit derniers GP de F1 en 2020

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Hamilton annonce qu’il poursuivra son combat contre les injustices

Après avoir porté un T-shirt polémique sur le podium du Grand Prix de Toscane le week-end dernier, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a insisté sur le fait qu’il ne compte pas stopper son combat, malgré les nombreuses critiques.

Lewis Hamilton, qui a remporté la pole position et la victoire au Mugello le week-end dernier dans le cadre du Grand Prix de Toscane, portait un T-shirt avant et après la course, sur lequel on pouvait lire à l’avant: « Arrêtez les flics qui ont tué Breonna Taylor. »

Sur l’arrière du T-shirt, il y avait une photo de son visage et l’inscription: « Dites son nom. »

Breonna Taylor était une femme noire américaine, qui plus tôt cette année a été abattue à son domicile par la police, qui venait effectuer une perquisition dans le cadre d’un enquête de stupéfiant, mais dans laquelle elle n’était pas mêlée.

Son petit ami, Kenneth Walker, a tiré sur la police, pensant à une intrusion et les policiers ont riposté. Breonna Taylor a alors été touchée par huit balles et est décédée des suites de ses blessures.

Les agents, munis d’un mandat de perquisition, agissaient dans le cadre d’un avis de recherche erroné concernant un suspect recherché qui n’habitait finalement plus dans l’immeuble et qui était déjà détenu.

Bien que la FIA et la F1 soutiennent la lutte contre le racisme et les discriminations depuis le début de cette saison 2020, notamment en permettant aux pilotes et membres d’équipe de porter un T-shirt  « End Racism » avant chaque hymne national lors des week-ends de course, le fait que Lewis Hamilton ait décider d’apposer un message qui peut être considéré comme politique sur son T-shirt  a semé le trouble.

L’équipe Mercedes de son côté a indiqué sur ses réseaux sociaux que le message affiché le week-end dernier par Lewis Hamilton en Toscane n’avait rien de politique, mais relevait plutôt de la question des droits de l’homme.

« Nous n’introduisons pas la politique en F1, ce sont des questions de droits de l’homme que nous essayons de mettre en évidence et de sensibiliser. Il y a une grande différence. »

Hamilton répond

Cette semaine, Lewis Hamilton a insisté et a indiqué dans un message publié sur Instagram qu’il continuerait d’utiliser ses plate-formes de réseaux sociaux pour faire passer ses messages et faire entendre sa voix contre les injustices.

« Bonjour tout le monde, j’espère que où que vous soyez, vous pouvez être positif de corps et d’esprit. » a écrit le sextuple champion du monde.

« Je veux que vous sachiez que ne je n’arrêterai pas, ne me reposerai pas ou n’abandonnerai pas l’utilisation de ces plate-formes pour faire la lumière sur ce que je crois être juste. »

« Je suis très reconnaissant envers les personnes qui me soutiennent et qui me montrent leur amour. Mais c’est un voyage pour nous tous pour nous unir et défier le monde à tous les niveaux d’injustice, pas seulement racial. »

« Nous pouvons aider à faire de ce monde un endroit meilleur pour les enfants et les générations futures. »

Toto Wolff pourrait repenser son rôle au sein de l’équipe Mercedes

À la tête de l’équipe Mercedes en F1 depuis huit saisons, Toto Wolff arrive à un moment charnière de sa carrière.

L’Autrichien est en pleine réflexion concernant son avenir et son rôle au sein de l’écurie allemande. Ayant connu tous les succès possibles avec cette dernière depuis l’introduction des unités de puissance hybrides dans la discipline, la fatigue et la lassitude commenceraient-elles à se faire ressentir ?

« Je crois que nous avons tous une durée de vie dans certains rôles. Je ne veux pas passer de génial à juste bon parce que dans ce cas là, quelqu’un d’autre devrait alors prendre le relais. » précise Wolff à nos confrères britanniques de Channel 4

« Ce que je fais et ce que nous faisons tous dans l’équipe, c’est la recherche de la perfection. C’est un niveau d’intensité élevé. »

« La question est de savoir si cela est durable. Votre vie de famille en souffre-t-elle ? Votre propre santé en souffre-t-elle ? »

« J’ai eu des migraines ces derniers temps, ce qui est quelque chose de complètement nouveau. Notre esprit ne supporte plus les temps morts » poursuit-il.

Même s’il a récemment déclaré qu’il ne souhaitait pas quitter Mercedes, son rôle au sein de l’équipe pourrait évoluer : « Je ne suis pas sûr que le concept de Team Principal fonctionne encore en Formule 1. »

« Je suis responsable de 2 000 personnes. 1 000 dans le département moteur et 1 000 autres à l’usine. »

« Une seule personne devrait-elle vraiment assumer l’entière responsabilité de tout cela ? J’ai adoré faire ça, mais peut-être qu’en regardant un peu plus loin dans le temps nous pourrions diviser les rôles. »

« [Mercedes] serait probablement la bonne structure pour n’importe quelle organisation, mais je n’ai pas encore proprement défini tout ça. » conclut Toto Wolff.

Leclerc était « intimidé » à l’idée de travailler avec Vettel chez Ferrari

Charles Leclerc admet qu’il était « intimidé » à l’idée de travailler aux côtés du quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel lorsqu’il est arrivé chez Ferrari en 2019.

Après avoir débuté sa carrière en F1 au sein de l’écurie Sauber Alfa Romeo en 2018, le jeune monégasque est catapulté chez Ferrari au bout d’une saison où il remplacera le Finlandais Kimi Raikkonen.

Encore tout jeune et avec une expérience relativement limitée dans le monde de la F1, Leclerc s’est retrouvé du jour au lendemain sous les feux des projecteurs et a dû apprendre à travailler au sein d’une énorme organisation comme Ferrari et aux côtés d’un quadruple champion du monde, ce qui a clairement intimidé le jeune monégasque.

« Au début de mon séjour chez Ferrari, c’était différent de ce que j’avais vécu avec mes autres coéquipiers parce que Seb était un tel champion. » explique Charles Leclerc dans un entretien accordé à la F1.

« Tout comme avec Ferrari, j’étais très intimidé par Seb au début, ce qui est normal, mais en fait, c’est un gars très normal et un gars très gentil. »

Après une brève période d’adaptation, Leclerc a rapidement pris le dessus sur son coéquipier et s’est offert sa première victoire en F1 dès sa première saison avec l’écurie italienne [au GP de Belgique].

Au fil des semaines, la relation entre les deux hommes est alors devenue un peu plus tendue et a atteint son apogée au Grand Prix du Brésil 2019 lorsque les deux pilotes se sont percutés en course et ont dû tous les deux abandonner.

« Il y a eu des moments un peu plus difficiles, comme le Brésil [en 2019], ce qui arrive toujours, mais je pense que nous avons assez bien géré la situation et nous avons réussi à tourner la page assez rapidement par la suite. »

Depuis, la relation entre Vettel et Leclerc semble s’être assagie, même s’ils se sont de nouveau percutés au Grand Prix d’Autriche en début de saison.

« Nous nous entendons très bien depuis le début. Il y a une compétitivité qui joue un rôle dans la relation mais qui ne change jamais la façon dont nous nous parlons. C’est une bonne chose. »

L’an prochain, Charles Leclerc fera équipe avec l’Espagnol Carlos Sainz chez Ferrari, tandis que Sebastian Vettel rejoindra le Canadien Lance Stroll chez Aston Martin.

Russell veut que la FIA revoie la règle après un drapeau rouge en F1

Le Britannique George Russell estime que la FIA devrait repenser les règles autour des relances de course en F1, ainsi que ce qui est permis de faire sur les monoplaces durant une période de drapeau rouge.

Au cours des deux derniers Grands Prix, la FIA a dû déployer le drapeau rouge en course à plusieurs reprises, ce qui est assez rare.

Le problème dont parle George Russell est que la FIA autorise les pilotes à rentrer aux stands pendant un drapeau rouge et leur permet de changer de pneumatiques et de monter des pièces neuves sur les monoplaces.

Si certains pilotes sont ravis de se retrouver tout à coup avec des gommes neuves « gratuitement », d’autres comme Russell peuvent se sentir flouer après avoir bataillé en piste pour conserver leur position face à des pilotes en difficulté avec leurs pneumatiques et qui retrouvent tout à coup des pneus frais.

« Le plus gros [problème] est le changement de pneus. » a déclaré George Russell qui a terminé à la onzième place à l’arrivée du Grand Prix de Toscane dimanche dernier, cité par MotorsportWeek.

« Ces gars-là obtiennent des changements de pneus gratuits [pendant les périodes de drapeau rouge], nous étions sur une bonne stratégie de pneus, les pneus étaient super pour nous, tout à coup les gens peuvent rentrer aux stands et mettre les pneus qu’ils veulent et obtenir un arrêt gratuit. »

« J’étais devant Charles [Leclerc], il n’avait pas boxé, mais il a eu de la chance avec le drapeau rouge, puis il était devant moi, et il pouvait simplement mettre un nouveau train de pneus. Je perds une position contre lui sous le drapeau rouge. »

« S’ils veulent faire ça plus souvent, ils doivent travailler sur quelques règles, vous ne devriez pas être autorisé à changer de pneu gratuitement, cela fait partie de la course, vous êtes dans la course, vous devez restez sur les pneus sur lesquels vous étiez [avant le drapeau rouge]. »

« Les gens ont planifié leur stratégie autour d’une course normale et non autour d’une course avec un drapeau rouge. »

Le pilote Williams aimerait également que la FIA revoit sa position sur les relances de course avec un départ arrêté après un drapeau rouge.

« Je ne suis pas très sûr sur ce sujet [départ arrêté], parce que vous êtes en plein milieu d’une course avec différentes charges de carburant. »

« Nous prenons tous le départ de la course avec 100 kg de carburant, et tout à coup, nous devons faire un autre départ avec 40 kg ou quelque chose comme ça, et cela a un effet énorme sur le départ. »

« C’est juste une inconnue pour tout le monde. C’est une loterie, nous ne sommes pas ici pour jouer, nous sommes ici pour voir qui est le plus rapide et pour obtenir un gagnant au mérite. »

« En toute honnêteté, ces dernières semaines ça a été un bouleversement, un peu moins cette semaine [au Mugello], mais la semaine dernière [à Monza] c’était un bouleversement énorme. »

Pas de changement en 2020

Après le Grand Prix d’Italie disputé à Monza, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a déclaré que la réglementation autour du drapeau rouge ne serait pas revue cette saison, mais que des discussions avec les chefs d’équipes auront lieu avant la saison 2021 pour voir s’il faut apporter des changements à cette régle.

Jean Todt estime que la F1 n’aurait pas survécu sans l’hybridation

Le président de la FIA, Jean Todt, estime que sans l’introduction des moteurs hybrides en 2014, la F1 n’aurait probablement pas survécu.

Les moteurs hybrides n’ont pas reçu le meilleur des accueils par les fans de F1 dès leur introduction en 2014, notamment parce que les unités de puissance étaient devenues très complexes et surtout ne faisaient plus aucun bruit comparé aux moteurs V8, V10 ou encore V12.

Jean Todt a défendu l’utilisation de ces moteurs hybrides en compétition et le Français reste convaincu que c’était la voie à suivre pour la Formule 1, estimant que le sport se doit de s’adapter à son époque.

« Notre sport est unique, c’est une lutte machine contre machine, homme contre homme. Mais la machine a complétement changé au fil des ans et le monde qui l’entoure a également changé. » explique Jean Todt à nos confrères d’AMUS.

« Le changement climatique est au sommet de l’agenda de tous les gouvernements et vous pouvez aimer les moteurs de Formule 1 actuels ou non, mais sans l’hybridation, nous n’aurions pas survécu. »

« Si nous réussissons à utiliser des e-carburants à partir de 2023, alors nous serons également flexibles dans le choix de l’architecture du moteur. »

« Ensuite, vous pouvez aussi commencer à penser à une unité de puissance moins complexe, tant qu’elle reste efficace. »

Hamilton « à la limite » avec les températures de ses freins dimanche

Bien qu’il ait remporté le Grand Prix de Toscane dimanche dernier sur le tracé du Mugello, Lewis Hamilton s’est fait une grosse frayeur lorsqu’il a vu les températures de ses freins sur son écran encastré dans son volant.

Le Britannique a expliqué qu’en rejoignant la grille de départ après le premier drapeau rouge,  les températures de ses freins étaient montées à près de 200 degrés d’un côté de sa monoplace, ce qui l’a obligé à réaliser un tour de formation assez agressif avec ses freins pour équilibrer les températures.

Lorsque Lewis Hamilton est arrivé sur son emplacement sur la grille de départ, vous avez certainement remarqué la fumée qui s’échappait des écopes de frein de sa monoplace.

« Lors du tour de formation, j’ai eu un écart de température de mes freins avant d’environ 200 degrés. » a expliqué Hamilton.

« Donc, j’ai dû pousser très fort pour ramener l’autre à égalité. Je les ai montés à mille degrés et j’ai essayé de les refroidir entre le dernier virage et jusqu’au départ. »

« Je suis arrivé sur la grille et il y avait beaucoup de fumée et j’étais vraiment inquiet…Je pense avoir vu une flamme à un moment donné, ce qui n’est pas bon, car cela brûle tout ce qu’il y a à l’intérieur. »

« Heureusement, on a démarré assez rapidement et je n’ai plus eu de problème à partir de là. Mais c’était définitivement à la limite. »

Finalement au redémarrage de la course, le sextuple champion du monde a réussi à prendre le dessus sur son coéquipier avant le premier virage et n’a plus jamais été inquiété par la suite jusqu’à l’arrivée.

Guéri, Flavio Briatore partage son expérience du Covid

Flavio Briatore a vaincu le Covid-19 et a pu retourner chez lui à Monaco, trois semaines après son hospitalisation en Italie.

L’ancien directeur de Benetton et Renault F1 a été admis fin août à l’hôpital San Rafaele de Milan pour une prostatite aiguë, mais après avoir réalisé un test Covid qui s’est révélé être positif, l’Italien a été placé à l’isolement.

De retour désormais chez lui à Monaco après avoir réalisé un autre test qui s’est révélé être négatif, Flavio Briatore a voulu partager son expérience de la maladie pour montrer que l’on peut s’en sortir.

« Je ne veux pas minimiser la maladie, mais je veux juste vous raconter ce qui m’est arrivé. » a expliqué Briatore dans une vidéo postée sur Instagram.

« […]L’année dernière, j’ai eu une pneumonie et j’étais terriblement malade, je suis resté plus d’une semaine à l’hôpital. Ce que j’ai vécu ces derniers jours n’a rien de comparable […] »

« […]Je ne veux surtout pas banaliser, mais cela a été ma propre expérience […] J’ai compris que le Covid peut être vaincu et que nous ne devons surtout pas nourrir nos phobies et l’hystérie de masse qui peuvent conduire à la destruction totale […]  J’ai été malade durant deux journées, le reste était bien moins important qu’une pneumonie. »

« La maladie du Covid vous rend vulnérable, c’est certain. Mais je peux vous dire que l’on peut en guérir. »

Enfin, Briatore a eu également quelques mots pour certains médias italiens qui n’ont pas hésité à dire que l’homme d’affaires était dans un état jugé « sérieux ».

Pierre Gasly devient membre d’honneur de l’Automobile Club d’Italia

Après sa première victoire en F1 au Grand Prix d’Italie disputé il y a quelques jours de cela sur le tracé de Monza, le Français Pierre Gasly a reçu la carte d’or en tant que membre d’honneur de l’Automobile Club d’Italia.

Pierre Gasly – qui vit en Italie dans la région de Milan depuis son retour chez Toro Rosso l’an dernier – a été honoré pour avoir remporté la course avec la monoplace d’une équipe italienne.

« C’est une façon de le remercier pour la joie que lui, Milanais d’adoption et à bord d’une monoplace italienne, a offert à nous tous fans de sport automobile sur un circuit historique comme celui de l’Autodromo Nazionale de Monza. » a déclaré le président de l’Automobile Club de Milan, Geronimo La Russa.

« C’est un geste pour l’accueillir dans notre ville et pour renforcer encore son identité milanaise, son lien avec la métropole où il vit, avec la Lombardie et avec l’Italie. »

« Pour moi, Monza était quelque chose d’incroyable, gagner un GP de Formule 1 était mon rêve depuis que j’avais 5 ou 6 ans en regardant Schumacher. » a ajouté Pierre Gasly lors de la cérémonie.

« Le faire avec l’Alpha Tauri à 20 kilomètres d’où je vis est quelque chose d’incroyable, cette victoire restera dans mon cœur jusqu’à la fin de ma carrière. »

« Je veux gagner à nouveau, je veux être encore plus compétitif et cette saison je veux collecter le plus de points possible. »

« Je voudrais être compétitif un jour et me battre pour la victoire du Championnat du Monde. »

Aston Martin dévoile son premier simulateur: l’AMR-C01

Aston Martin – qui aura sa propre équipe d’usine en F1 à partir de 2021 – a dévoilé l‘AMR-C01 Racing Simulator, l’ultime simulateur pour les pilotes qui souhaitent concourir dans le monde virtuel.

L’AMR-C01 est le premier produit né d’un nouveau partenariat entre Aston Martin et la société de technologie britannique Curv Racing Simulators.

l’AMR-C01 a une monocoque légère en fibre de carbone et utilise la dernière technologie pour offrir une expérience de conduite totalement immersive à l’utilisateur. La position assise reflète celle de l’Aston Martin Valkyrie, ajoutant une sensation futuriste d’hypercar au simulateur.

Assemblé à la main par Curv Racing Simulators, en utilisant les composants de la plus haute qualité et le dernier logiciel Assetto Corsa, l’AMR-C01 est prêt à transporter ses utilisateurs dans le monde passionnant de la course virtuelle.

« C’était un défi pour l’équipe de conception car, bien que le simulateur ne soit pas une voiture, il est inspiré de nos voitures de course. » nous explique Marek Reichman, directeur de la création chez Aston Martin.

« Il fallait qu’elle dégage la même élégance, avec les mêmes lignes dynamiques et l’équilibre des proportions que n’importe quelle Aston Martin avec une livrée de course. »

« Je peux imaginer l’AMR-C01 dans la plus belle des résidences comme une œuvre d’art sculpturale à part entière. »

Les courses d’esports ont connu une croissance exponentielle lorsque les calendriers de course mondiaux ont été suspendus en 2020 et continuent de prospérer maintenant que les courses réelles ont repris.

La société Curv Racing Simulators – partenaire d’Aston Martin sur ce projet – est dirigée par le pilote d’usine Aston Martin, Darren Turner, spécialiste des simulateurs avec plus de 20 ans d’expérience dans la simulation de pointe en Formule 1.

« L’AMR-C01 est tout au sujet de l’amour de la course. Nous avons créé un simulateur domestique avec une immersion incroyable qui offre aux utilisateurs la possibilité de passer un bon moment en course dans le monde virtuel, dans le confort de leur propre maison. » nous explique Turner.

« Notre objectif était de créer un simulateur offrant autant de plaisir en réalité virtuelle que la vraie course. »

« Les voitures de course sont très amusantes et c’est formidable de voir qu’avec la croissance des courses Esports, de plus en plus de gens s’impliquent maintenant. »

« Nous avons modélisé la position de conduite sur l’Aston Martin Valkyrie afin que les utilisateurs d’AMR-C01 puissent profiter pleinement de l’expérience hypercar. »

« Je suis très fier de ce que nous avons pu accomplir, avec conception et ingénierie créant ce que je crois être le plus beau simulateur domestique disponible. »

Limité à 150 exemplaires seulement, le carnet de commandes de l’Aston Martin AMR-C01 de construction britannique est désormais ouvert.

Le simulateur est livré avec un prix de vente conseillé de base de 57 500 £ (environ 62 000 euros), de quoi freiner les ardeurs de quelques passionnés, même si on leur a toujours dit que « quand on aime, on ne compte« .

Les premières livraisons sont prévues au quatrième trimestre 2020. Pour plus d’informations, veuillez visiter: www.curvrs.com

Red Bull écrase la concurrence dans les stands en F1

Un arrêt au stand en F1, c’est bien plus que s’arrêter, changer de pneu et accélérer. Une planification parfaite et une précision absolue à une vitesse à couper le souffle sont nécessaires pour réussir du premier coup.

Les arrêts aux stands sont probablement la preuve la plus visuelle de la raison pour laquelle la Formule 1 est un sport d’équipe.

C’est pourquoi DHL, le partenaire logistique de la catégorie reine du sport automobile, a lancé en 2015 le prix DHL Fastest Pit Stop pour récompenser le travail d’équipe et les performances exceptionnels des « héros méconnus » qui apportent une contribution cruciale au succès des pilotes sur la piste.

Lors de chaque week-end de course, DHL attribue des points aux dix équipes ayant réalisé l’arrêt les plus rapide pendant le Grand Prix. Le barème de points étant le même que pour le championnat du monde de F1 [25, 18, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 2 et 1].

Le week-end dernier au Grand Prix de Toscane c’est l’équipe Red Bull qui a réalisé l’arrêt le plus rapide de la course sur la monoplace d’Alex Albon en 2,02 sec, tandis que Mercedes a signé le second arrêt le plus rapide sur la monoplace de Lewis Hamilton en 2,27 sec et Ferrari a terminé troisième avec un arrêt en 2,40 sec sur la SF1000 de Sebastian Vettel.

Avec 250 points inscrits depuis le début de l’année, l’équipe Red Bull demeure plus que jamais l’équipe la plus rapide dans les stands, devant Mercedes [161 points] et Williams [127].

Lanterne rouge de ce classement après la neuvième manche de l’année, l’équipe Haas n’a marqué qu’un seul petit point jusqu’à présent.

Classement arrêt au stand

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Ferrari introduira une mise à jour sur la SF1000 au GP de Russie

L’équipe Ferrari a prévu d’introduire quelques mises à jour aéro sur sa monoplace pour la prochaine manche du championnat 2020 de F1 qui se déroulera sur le circuit de Sotchi en Russie du 24 au 27 septembre.

Sixième au championnat constructeurs après les neuf premières courses de la saison 2020, la Scuderia Ferrari doit se contenter cette année d’une monoplace ayant un problème fondamental [son moteur] et même si l’écurie italienne va introduire quelques nouvelles pièces aéro sur la SF1000 avant la fin de l’année, le directeur de l’équipe ne se fait guère d’illusions quant au gain réel en termes de performance.

« Nous aurons des mises à jour lors de la prochaine course [GP de Russie], mais cela ne devrait pas faire une grande différence. » expliquait Mattia Binotto dimanche dernier au Mugello.

« Lorsque vous avez un problème fondamental, comme c’est le cas pour notre voiture, je pense qu’il faut un peu plus de temps et de recul. Vous devez vous repositionner et avancer. »

Le week-end dernier au Mugello, les deux pilotes Ferrari Charles Leclerc et Sebastian Vettel ont terminé dans le top dix au terme d’une course chaotique où seules douze monoplaces ont réussi à franchir la ligne d’arrivée.

Huitième et dixième à l’arrivée du Grand Prix de Toscane, le résultat était certes décevant pour une équipe comme Ferrari, mais certainement meilleur que lors de la course précédente à Monza où les deux pilotes ont dû abandonner.

« Charles et Sebastian ont tous deux fait ce qu’ils pouvaient compte tenu du niveau de performance de la voiture [au GP de Toscane]. »

« Nous travaillons dur pour essayer de corriger les défauts de base, mais ce n’est pas quelque chose qui peut être changé en peu de temps et avec des mises à jour partielles. »

Tous les signaux sont au vert pour que le Mugello reste au calendrier de la F1

Le circuit du Mugello [qui appartient à Ferrari] a obtenu la certification ISO 20121, une norme internationale qui définit les exigences d’un système de gestion d’événements durable.

À ce jour, le circuit du Mugello – qui a accueilli pour la première fois une course de F1 dans le cadre du championnat du monde le week-end dernier – est le seul circuit au monde certifié selon le système de gestion d’événements durables ISO 20121.

La norme s’applique aux activités liées aux événements organisés et témoigne de l’engagement du circuit du Mugello à mettre en place un système de management responsable et durable, en plus du système intégré déjà en place depuis quelques années selon les normes ISO 9001, ISO 14001, EMAS et OHSAS 18001.

La gestion durable comprend, à titre d’exemple non exhaustif, les aspects suivants:

  • Collecte différenciée des déchets et recyclage des matériaux
  • Efficacité énergétique
  • Biodiversité
  • Mobilité
  • Santé et sécurité des travailleurs
  • Accessibilité pour les personnes handicapées
  • Lutte contre le gaspillage alimentaire
  • Développement du territoire

L’objectif de cette norme est également d’impliquer et d’influencer toutes les parties prenantes impliquées (organisateurs, Fédérations, clients, employés, fournisseurs, pilotes, équipes, invités, médias et communautés) pour qu’elles se comportent correctement lors des événements organisés dans les installations du circuit.

Le Mugello au calendrier en 2021 ?

Du côté de la Formule 1, après le très spectaculaire Grand Prix de Toscane remporté par le pilote Mercedes Lewis Hamilton dimanche dernier, on ne cache pas son enthousiasme et il y a fort à parier pour que le tracé du Mugello figure de nouveau au calendrier de la F1 l’an prochain.

« La Toscane est une belle partie du monde, mais je n’avais jamais imaginé, pendant toutes mes années de tests pour Ferrari là-bas, que la Formule 1 y serait un jour. » explique Ross Brawn, manager sportif de la F1.

« Le Mugello est une piste fabuleuse, dans un endroit à couper le souffle, et il n’a pas déçu avec une action sensationnelle. »

« Bien sûr, la situation inhabituelle [coronavirus] nous a permis de courir ici, mais nous avons saisi l’occasion et cela nous a offert une course mouvementée, en partie en raison de la nature du circuit. »

« Il y a eu de très bons dépassements et la grande vitesse du tracé a rendu la tâche très difficile aux pilotes. C’était un vrai défi physique et mental, dans des conditions très chaudes. »

Vous l’avez compris, tous les signaux sont au vert pour que le Mugello fasse partie du calendrier de la Formule 1 de façon permanente à partir de 2021.