Sebastian Vettel sera pilote…et actionnaire chez Aston Martin

Sebastian Vettel – qui rejoindra l’an prochain l’équipe Aston Martin F1 – a confirmé ce jeudi au Grand Prix de l’Eifel qu’il avait acquis des actions dans la société Aston Martin Lagonda.

Le quadruple champion du monde de F1 n’a pas souhaité entrer dans les détails, mais a justifié sa décision par le fait qu’il croyait fermement au projet du constructeur britannique.

« Chacun est libre de faire ce qu’il veut avec son argent. » a déclaré Vettel ce jeudi au Nürburgring lorsqu’on lui demande s’il sera impliqué davantage dans le projet Aston Martin en 2021.

« Si vous me demandez si j’ai des actions dans la société, ou j’en ai, mais je n’en parlerai pas. »

« Je crois vraiment à ce projet et je suis vraiment impatient de voir ce qui se passera lorsque nous commencerons à travailler ensemble l’année prochaine. »

Sebastian Vettel rejoindra Aston Martin en fin d’année après la dernière course de la saison disputée à Abou Dhabi avec Ferrari.

L’Allemand aura passé au total six saisons complètes chez Ferrari depuis son arrivée dans l’équipe italienne en 2015, mais n’a jamais réussi à décrocher le moindre titre depuis son arrivée à Maranello.

Sebastian Vettel sur Mick Schumacher : « il ira loin »

Alors que Sebastian Vettel a grandi en idolâtrant Michael Schumacher lorsque le baron rouge roulait encore pour Ferrari, ce week-end le pilote allemand portera les célèbres couleurs rouges du cheval cabré, alors que le fils de Michael, Mick, participera à sa première séance d’essais libres en F1.

Interrogé sur ce qu’il pensait d’être potentiellement éclipsé lors de son week-end de Grand Prix à domicile, Vettel a déclaré qu’il n’était pas du tout concerné – bien au contraire en fait.

« Tout d’abord, je ne me soucie pas d’être éclipsé. » a-t-il déclaré ce jeudi au Nürburgring dans le cadre du Grand Prix de l’Eifel.

« Deuxièmement, je pense que Mick mérite sa chance ce week-end et j’espère que nous le verrons non seulement demain, mais avec un peu de chance un autre vendredi cette année, puis, espérons-le, dans un baquet de course l’année prochaine. »

« Je pense que c’est ce que je lui souhaite. Il connaît une excellente saison, il mène le championnat de Formule 2 et, comme je l’ai dit, j’espère qu’il pourra avoir un baquet pour l’année prochaine. »

« Je pense que c’est un super gamin et je l’aime vraiment beaucoup et je suis sûr qu’il ira loin et réussira bien. C’est probablement une sorte de coup d’envoi pour lui. »

Ce vendredi, Mick Schumacher remplacera l’Italien Antonio Giovinazzi au volant de l’Alfa Romeo C39 et l’Allemand est un très sérieux candidat pour devenir titulaire l’an prochain chez Alfa Romeo.

Max Verstappen ne veut pas terminer comme Fred Flintstone

Pour Max Verstappen, il est bien trop tôt pour penser aux conséquences du départ de Honda de la Formule 1, étant donné que le partenariat entre la firme japonaise avec Red Bull a encore une saison et demie à courir.

Le directeur de l’équipe, Christian Horner, a insisté cette semaine sur le fait que ni Verstappen, ni son coéquipier Alex Albon, n’avaient de clauses de sortie concernant le fait que Honda ne fournirait plus des moteurs à Red Bull.

Mais Verstappen, qui a un contrat avec l’équipe jusqu’à la fin de 2023, a déclaré avant le Grand Prix de l’Eifel de ce week-end au Nurburgring qu’il ne pensait pas aussi loin et mettait au contraire toute son énergie à piloter la voiture.

« Je vais me concentrer uniquement sur cette saison et la saison prochaine, je pense que c’est le plus important. » a déclaré le Néerlandais ce jeudi en conférence de presse.

« Ce qui se passe ensuite est de toute façon si loin qu’il n’est pas encore logique d’y penser. Nous roulons encore avec eux pendant encore un an et demi, et après cela, nous avons la nouvelle réglementation des voitures à venir, donc il y a tellement d’inconnues que pour le moment, cela n’a pas de sens. d’y penser de toute façon. »

« Je vais juste me concentrer sur ce que je dois faire et c’est essayer de conduire la voiture aussi vite que possible avec un moteur à l’arrière – j’espère que je ne finirai pas comme Fred Flintstone [Fred Flintstone est le principal protagoniste des Pierrafeu]. » a t-il plaisanté.

Verstappen a également déclaré qu’il était trop tôt pour dire ce que Red Bull ferait, quand on lui a demandé si l’équipe serait désavantagée en perdant son statut effectif d’équipe d’usine Honda.

« Je ne sais pas pour le moment à quoi ça va ressembler. Mais je ne vois pas nécessairement cela comme négatif. » a ajouté Verstappen qui a tout de même admis qu’il l’avait « senti venir ».

« Nous avons beaucoup appris des différents fabricants de moteurs que nous avons eu jusqu’à présent et pour le moment, je pense que tout est un peu inconnu de ce que nous allons faire. Allons-nous prendre un autre moteur? Je ne sais pas. »

Ricciardo : aucune raison que Renault et Red Bull ne travaillent plus ensemble

Daniel Ricciardo ne pense pas que la fin de collaboration « tendue » entre Renault F1 et Red Bull à la fin de la saison 2018 empêcherait les deux parties de se retrouver pour travailler à nouveau ensemble à partir de 2022.

Red Bull a besoin d’un nouveau groupe propulseur à partir de la saison 2022, après que Honda – son actuel motoriste – a pris la décision de stopper son programme en F1 à la fin de la saison 2021.

Dans l’état actuel des choses, Renault serait obligé de fournir Red Bull car le constructeur français est celui qui a le moins d’équipes clientes en F1 par rapport à Ferrari ou Mercedes, alors que son unique client McLaren passera au moteur Mercedes l’an prochain, laissant Renault sans aucune écuries clientes.

Interrogé sur la possibilité de voir de nouveau Renault travailler avec Red Bull dans deux ans, Daniel Ricciardo estime que ce partenariat pourrait être ravivé avec succès.

« Je pense qu’ils pourraient. De toute évidence, ce n’est pas vraiment à moi de décider comment cela se passe, mais je pense qu’ils le pourraient. » a déclaré l’Australien ce jeudi au Nürburgring.

« Je pense aussi qu’il y a… appelez ça des émotions et puis il y a des affaires et il s’est passé du temps. »

« De toute évidence, le temps guérit beaucoup de choses et ce qu’il s’est passé il y a quelques années, je ne pense pas que cela restera nécessairement pour toujours. »

« Donc, si c’est ce qui finit par arriver à l’avenir, je pense qu’ils pourront retrouver de bonnes conditions de travail. »

« Je n’ai jamais rien vécu d’irréparable, donc je ne suis pas inquiet si c’est ce qu’ils font. Je pense qu’ils vont continuer. »

2022 est considérée comme une opportunité majeure pour un remaniement de l’ordre concurrentiel sur la grille en raison de la nouvelle réglementation, et Ricciardo ne pense pas non plus que Red Bull sera trop désavantagé par le changement.

« Pour être honnête, lorsque la relation a pris fin la dernière fois avec Red Bull et Renault, le fait était que Red Bull gagnait encore des courses avec un moteur Renault à l’arrière de la voiture. »

« Evidemment, les championnats gagnés étaient avec Renault, donc je pense qu’au final, s’ils construisent une bonne voiture, ils auront du soutien et ils auront encore une chance de le faire. »

« À moins que je ne rate quelque chose de vraiment évident avec les règles – je sais que vous avez mentionné 2022 mais je n’ai pas encore vraiment réfléchi aussi loin – mais en revenant sur l’histoire et le passé et mon expérience là-bas, je ne vois rien qui pourrait les préoccuper. »

Lorsqu’il a annoncé sa décision de quitter Red Bull en 2018 pour rejoindre Renault, Ricciardo a cité l’incertitude quant à la viabilité du partenariat Honda comme l’une de ses préoccupations, mais insiste sur le fait qu’il n’y a pas de satisfaction supplémentaire maintenant que le constructeur japonais a annoncé qu’il allait se retirer.

« Honnêtement, je ne ressens rien de personnel à cet égard. Je ne saute pas en disant: « Oh oui, écoutez, j’avais raison! »

« Ce n’est rien de tout cela. Évidemment, en ce qui concerne Red Bull et ma relation avec eux et avec beaucoup de personnel dans l’équipe, j’ai gardé de forts liens tout au long. »

« Même après ma décision, j’ai gardé de bonnes relations, donc je n’ai jamais voulu qu’ils luttent ou souffrent pour ainsi dire. »

« Maintenant, ils ont une décision à prendre avec ce qui va se passer ensuite, mais je ne regarde pas vraiment cela d’un point de vue personnel sur ma victoire ou sur ma défaite, c’est juste la nature du sport. »

« Il y a toujours une chance, le sport change tellement qu’il y a une chance que des choses comme ça se produisent. »

« J’espère qu’ils trouveront évidemment une solution, une bonne solution, et qu’ils resteront à flot et continueront d’être un rival pour le reste d’entre nous. »

Red Bull a utilisé des moteurs Renault de 2007 à 2018, remportant quatre doubles championnats consécutifs de 2010 à 2013.

Bientôt un Grand Prix de F1 sur la Nordschleife ?

La crise sanitaire aura permis au circuit du Nürburgring de retrouver une place au calendrier de la Formule 1 cette année.

La F1 ne s’est plus rendue sur le tracé du Nürburgring depuis la dernière course disputée en 2013 et remportée par l’Allemand Sebastian Vettel sur la Red Bull à l’époque.

Le « Nürburg » comme l’appellent les fans, est une piste old school avec des dégagements faits d’herbe et de gravier, mais quand on parle du Nürburgring à la communauté du sport automobile, on ne peut pas s’empêcher de penser à la boucle nord du tracé allemand, la fameuse Nordschleife et ses 20 kilomètres de long.

Devenue trop dangereuse et non adaptée aux Formule 1 modernes, la boucle nord du Nürburgring est considérée par les puristes comme le circuit le plus difficile au monde et d’ailleurs les fans sont encore nombreux à rouler dessus avec leur propre voiture le week-end une fois passé le péage à l’entrée du circuit.

Alors peut-on imaginer voir la Formule 1 moderne retourner sur ce tracé mythique à l’avenir? L’actuel directeur du Nürburgring ne serait pas contre l’idée.

« Ce serait vraiment fantastique. » explique Mirco Markfort à nos confrères d’AMUS.

« Cependant, pour avancer sur ce sujet, toutes les parties doivent se mettre autour d’une table, de la FIA à Liberty Media en passant par les équipes et les pilotes. »

« Il faudrait regarder ensemble pour voir comment cela peut être mis en œuvre. Les monoplaces auraient sans doute besoin d’adapter leurs réglages.

« Mais il y a aussi des courses à Monaco et à Bakou. Quand on veut, on peut. Mais bien sûr, c’est encore un lointain projet. »

« Beaucoup nous ont déclaré fous en juillet lorsque nous avons annoncé que nous allions accueillir la Formule 1. »

« Nous devons voir ce que l’avenir nous réserve. Au cours des deux dernières années, deux véhicules performants ont montré que cela fonctionnait. Il y a eu d’une part la Porsche LMP1 avec Timo Bernhard en 5,19 minutes et l’année dernière il y a eu la Volkswagen I.D.R. »

« Ce sont deux véhicules qui ont été construits pour des pistes de Grand Prix avec de l’asphalte lisse. Mais il a été démontré que cela fonctionne avec une bonne configuration et un pilote qui s’implique sur la piste. »

« Les fabricants [Porsche et Volkswagen] n’auraient pas cela si la Nordschleife avait fait encourir un risque majeur pour la sécurité. »

« Alors je pense que ou, la piste serait bien. En ce qui concerne les mesures de modernisation, il en va bien-sûr de même pour la Nordschleife que la piste du Grand Prix. »

« Nous avons fait beaucoup d’efforts ici ces dernières années, en posant beaucoup d’asphalte neuf et en érigeant des clôtures de sécurité supplémentaires. »

« Vous ne pouvez donc pas comparer la Nordschleife avec l’époque de Niki Lauda » conclut Markfort.

Transfert : Perez pense y voir plus clair dans les prochaines semaines

Sergio Perez – qui quittera l’équipe Racing Point à la fin de cette saison pour être remplacé par Sebastian Vettel l’an prochain – a déclaré qu’il n’avait toujours rien de concret concernant son avenir mais qu’il gardait toutes les portes ouvertes.

Les équipes Haas et Alfa Romeo semblent être les options les plus crédibles pour Sergio Perez l’an prochain, mais jusqu’à présent, le Mexicain assure qu’il n’a encore rien signé.

« Il y a eu des progrès mais cela prendra un peu plus de temps. En F1, tant que vous n’avez rien de signé, ce n’est que du vent. » a expliqué Perez ce jeudi au Nürburgring.

Lorsqu’on lui demande si parmi ses contacts il avait été en relation avec l’équipe Red Bull Racing, qui a toujours un baquet disponible pour 2021, Perez a répondu: « Je suis sûr qu’ils savent que je suis disponible! »

« Pour le moment, c’est juste une question de garder toutes les portes ouvertes, d’être patient aussi. Je ne suis pas pressé. »

« J’espère que dans les semaines à venir, les choses deviendront un peu plus claires. Je suis assez détendu à ce sujet. Tous les scénarios sont prometteurs, je dois juste être patient et espérer le meilleur résultat. »

« En ce moment, je suis totalement concentré sur cette saison avec mon équipe, je pense que nous avons fait de très bons progrès, nous remettons ma saison sur les rails et je veux juste livrer week-end après week-end. »

« Nous sommes presque troisièmes du championnat des constructeurs, c’est donc l’objectif actuel. L’avenir est une question de temps et pour être honnête, je n’ai pas grand-chose à dire. »

Ce week-end, Perez recevra de nouvelles améliorations sur sa monoplace et qui étaient  attendues pour la Russie mais retardées en raison d’un crash de Lance Stroll en Toscane – ce qui devrait lui donner un coup de pouce pour le Grand Prix de l’Eifel.

Williams doit absolument améliorer ses performances en course

Depuis le début de la saison, l’équipe Williams s’invite régulièrement en Q2. George Russell y est parvenu à cinq reprises contre une seule fois pour Nicholas Latifi. Les deux monoplaces se sont même retrouvées ensemble pour la deuxième partie des qualifications en Hongrie.

Un net progrès est donc à constater par rapport aux performances de l’an passé. Seulement, l’écurie britannique peine à concrétiser ses bonnes dispositions du samedi lors de la course le dimanche.

« Lors de la dernière course en Russie, nous avons continué notre bonne progression en qualifications avec George à nouveau en Q2. » précise Dave Robson, le Directeur de la performance de l’équipe.

« Cependant, nos performances en course ont été un peu décevantes et nous devons comprendre comment nous pouvons faire un meilleur travail le dimanche. »

Pour essayer de comprendre ce soudain manque de performance en conditions de course, les ingénieurs de l’équipe se sont penchés sur les données récoltées lors du Grand Prix de Russie pour essayer d’inverser la tendance lors du Grand Prix de l’Eifel disputé ce week-end.

« Nous avons passé beaucoup de temps à examiner les données de la Russie et, par conséquent, nous avons quelques éléments à examiner ce vendredi, qui, selon nous, aideront notre performance globale du week-end. » espère ainsi Robson.

Williams reste pour le moment la seule équipe à n’avoir marqué aucun point depuis le début de cette saison 2020.

Mercedes confirme un cas positif de Covid-19 dans son équipe

L’équipe Mercedes a confirmé ce jeudi qu’un cas positif de Covid-19 a été detecté dans ses rangs avant d’arriver sur le Nürburgring ce week-end pour le Grand Prix de l’Eifel.

L’équipe du constructeur allemand a immédiatement mis en place des mesures pour éviter une contamination massive et a donc isolé le membre de son personnel qui a été infecté.

« Nous pouvons confirmer qu’un membre de l’équipe a été testé positif au COVID-19. Cela a été traité et est géré conformément aux protocoles de la FIA, en étroite collaboration avec la FIA. » nous indique Mercedes ce jeudi.

« Il ne s’agit pas d’un pilote et des mesures ont été prises pour que le week-end se déroule normalement. »

La semaine dernière, la F1 a confirmé une augmentation des cas positifs de Covid-19 lors de la publication hebdomadaire de ses chiffres avec pas moins de dix cas positifs détectés entre entre le vendredi 25 septembre et le jeudi 1er octobre sur un total de 1822 tests réalisés.

Ces dix personnes ont évidemment été placées immédiatement à l’isolement et n’ont pas pu pénétrer à l’intérieur du paddock.

La Formule 1 a précisé tout de même que ces dix personnes testées positives ne faisaient pas partie du personnel de la F1, tandis que la présence du public sur les circuits depuis le Grand Prix de Toscane n’a eu aucune incidence directe.

Kimi Raikkonen dément la rumeur : « je n’ai rien décidé »

Kimi Raikkonen a déclaré ce jeudi au Nürburgring qu’il n’avait toujours pas décidé s’il continuerait en F1 ou pas la saison prochaine, balayant ainsi les rumeurs qui suggèrent depuis quelques heures que le Finlandais aurait activé une option dans son contrat avec Alfa Romeo.

Raikkonen – qui pourra devenir ce dimanche le pilote le plus expérimenté en F1 s’il prend le départ de sa 324e course dans sa carrière – assure qu’il n’a jamais eu une telle option dans son contrat.

« Cela n’a pas encore été décidé. Si vous voulez croire ce qui est écrit, alors c’est vrai. » a déclaré Raikkonen ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de l’Eifel.

« Mais je n’ai jamais eu une telle option dans mon contrat, donc, ça en dit long sur la véracité. J’ai tellement découvert de choses sur moi-même au fil des ans que j’ai arrêté de lire. 90% des choses sont fausses et 10% sont vraies. »

Une chose est certaine pour le pilote finlandais : « Si je ne m’amusais plus, je ne serais pas ici. »

Ce vendredi, Kimi Raikkonen prendra la piste pour la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel et aura à ses côtés Mick Schumacher, qui participera à sa toute première séance d’essais libres pendant un week-end de Grand Prix.

« Je ne le connais pas très bien, mais c’est un jeune homme prometteur. C’est une copie de son père à bien des égards. »

Daniil Kvyat satisfait de la « constante évolution » de sa performance

Le pilote AlphaTauri, Daniil Kvyat, se dit satisfait de ses performances depuis le Grand Prix de Belgique qui, selon lui, sont en constante évolution.

Le coéquipier de Pierre Gasly a souffert de la comparaison avec le Français depuis le début de la saison, notamment parce que Pierre a marqué jusqu’à présent 45 points et a décroché une victoire au Grand Prix d’Italie.

Kvyat pour sa part n’a marqué que 14 points après les dix premières courses de la saison 2020 et à l’heure actuelle personne ne sait si Red Bull gardera le Russe la saison prochaine.

Quoi qu’il en soit, Daniil Kvyat estime avoir fait de gros progrès depuis quelques courses et son dernier résultat à domicile [il a terminé huitième au GP de Russie, devant Gasly] ne peut que lui donner raison.

« De façon générale, je suis satisfait de ma performance ces derniers temps qui, depuis Spa est en constante évolution. » nous explique le Russe avant la onzième manche du championnat.

« Je suis assez satisfait de la façon dont mes ingénieurs et moi avons développé notre compréhension de ce que nous devons faire et Sotchi n’était qu’un pas de plus dans la bonne direction, donc pour le Nürburgring, nous avons l’intention de continuer à apprendre et à pousser dur. »

« Je n’ai pas couru sur le Nürburgring depuis un bon bout de temps: sept ans en fait depuis que j’y étais en GP3. »

« C’est un circuit old-school classique très cool, avec beaucoup d’histoire et je suis ravi d’y retourner. »

« En ce qui concerne les performances de notre voiture ce week-end, nous avons vu des signes encourageants en Russie et si cela continue, il y a toujours une chance de bien faire. »

« Espérons que nous ne serons pas surpris par les conditions. D’autres équipes dans le milieu de peloton sont très compétitives, mais nous sommes toujours quelque part dans le mix. »

Concernant l’annonce faite par Honda la semaine dernière qui quittera la Formule 1 à la fin de la saison 2021, le pilote russe dit avoir été surpris d’une telle décision.

« J’ai été surpris d’apprendre que Honda quittera la F1 à la fin de l’année prochaine. »

« C’est triste sur le plan humain car j’aime travailler avec leurs ingénieurs, et décevant du point de vue de la course car ils ont travaillé si dur pour nous donner le meilleur groupe motopropulseur possible et nous l’avons vu livrer d’excellents résultats jusqu’à présent. »

« Les gars de Honda sur la piste sont vraiment engagés et je suis sûr qu’ils continueront à pousser pendant qu’ils sont encore dans le sport. »

Sergio Perez obtient enfin une mise à jour sur sa Racing Point

Sergio Perez pourra finalement rouler au volant de sa monoplace avec les toutes dernières mises à jour montées dessus ce week-end pour le Grand Prix de l’Eifel.

Son coéquipier Lance Stroll a été le premier à pouvoir tester cette mise à jour importante au Mugello et qui comprenait de nouveaux sidepods, ainsi que de nouvelles écopes de frein.

Mais le pilote canadien a été victime d’une grosse sortie de piste au Grand Prix de Toscane, ce qui a empêché son équipe de fabriquer de nouvelles pièces mises à jour à temps pour la course suivante en Russie.

L’équipe Racing Point n’ayant à sa disposition qu’un seul exemplaire de ces nouvelles pièces, c’est le Canadien Lance Stroll qui a reçu une nouvelle fois ces nouveautés sur sa monoplace à Sotchi, notamment parce que Stroll est devant Perez au championnat.

Mais au Grand Prix de Russie, Lance Stroll n’a pu effectuer que quelques mètres en course le dimanche, avant d’être poussé dans les barrières par le pilote Ferrari Charles Leclerc, ce qui l’a obligé à abandonner avant la fin du premier tour.

L’équipe n’a donc pas pu recueillir suffisamment de données en course en Russie sur ces nouvelles pièces et compte donc sur l’aide du Mexicain Perez ce week-end pour rattraper le retard sur le circuit du Nürburgring.

Ce week-end en Allemagne, Stroll visera un week-end propre après deux abandons successifs, tandis que Perez pourrait imaginer monter sur le podium après avoir terminé respectivement cinquième et quatrième dans les deux dernières courses avec l’ancien package.

Callum Ilott ne figure pas sur la shortlist de Haas pour 2021

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a déclaré que le jeune Callum Ilott – qui sera aux commandes de la VF20 ce vendredi pour les EL1 du Grand Prix de l’Eifel – n’est pas sur la liste de l’équipe pour les pilotes 2021.

Steiner rappelle que Ilott fait partie de la Ferrari Driver Academy et que c’est donc à Ferrari de décider pour l’avenir de son jeune pilote.

« Il n’est pas sur la liste parce que c’est un pilote Ferrari. C’est leur pilote, donc il n’est pas sur la liste » a expliqué Steiner ce jeudi aux médias sur le Nürburgring.

« Je ne sais pas ce qu’ils vont faire avec lui, ce qu’ils prévoient avec lui et ainsi de suite. Par conséquent, pour le moment, il n’est pas sur la liste. »

« J’ai beaucoup de respect pour lui car il est deuxième du championnat F2, ce qui signifie qu’il est plutôt bon. »

« Je l’ai rencontré la première fois ce matin brièvement, nous aurons une réunion cet après-midi, donc j’en apprendrai un peu plus sur lui. »

« Je suis très honnête, il n’est pas sur la liste maintenant. Peut-être qu’il sera sur la liste demain, je ne sais pas. Cela ne dépendra pas du résultat du FP1. »

« Bien sûr, s’il fait une chose qu’il ne devrait pas faire, alors il n’est plus sur la liste, comme s’il casse la voiture par exemple. »

Haas n’a pas encore pris de décision finale sur son duo de pilotes pour 2021, car l’équipe considère l’avenir des pilotes Grosjean et Kevin Magnussen, ainsi que d’éventuels pilotes  libres tels que Sergio Perez et Nico Hulkenberg.

Mais Steiner a déclaré qu’il n’y avait eu aucun progrès significatif à signaler dans la prise de décision avant la course de ce week-end.

« Nous y arriverons lentement. Ce n’est pas une tâche facile à faire, mais je dirais que nous y arriverons. »

« Je ne veux pas entrer dans les détails sur le nombre de personnes [sur la liste], mais ce n’est pas sans manquer de respect à qui que ce soit, c’est juste que nous sommes assis ici juste pour parler de quelque chose dont nous parlons depuis deux mois maintenant. »

« Nous y arriverons, et dès que nous le saurons, nous annoncerons qui c’est, et j’espère que ce n’est pas trop loin pour vous et pour moi aussi. »

Limites de la piste : le virage 4 sous surveillance au Nürburgring

La FIA surveillera de près les limites de la piste ce week-end au Grand Prix de l’Eifel qui se disputera sur le tracé du Nürburgring en Allemagne pour la première fois depuis 2013.

Le circuit du Nûrburgring étant considéré comme un tracé « Old School » avec des échappatoires en gravier et de la pelouse, la FIA n’aura qu’à se concentrer sur certains virages ce week-end et notamment le virage numéro 4.

Dans une note d’avant Grand Prix, la FIA précise aux pilotes que: « Si les quatre roues de leur monoplace se trouvent après la ligne blanche du bord de piste, leur temps sera purement et simplement annulé pendant les séances d’essais. »

Pendant la course de dimanche, la FIA précise ce qui suit: 

« Chaque fois qu’une voiture ne parvient pas à négocier la sortie du virage 4 en utilisant la piste, les équipes seront informées via le système de messagerie officiel. »

« À la troisième occasion, un pilote qui n’a pas réussi à négocier la sortie du virage 4 en utilisant la piste pendant le course, recevra un drapeau noir et blanc, toute autre coupure sera alors signalée aux commissaires. »

« Pour éviter tout doute, cela signifie un total de trois occasions combinées et non trois à chaque virage. »

« Dans tous les cas détaillés ci-dessus, le pilote ne doit rejoindre la piste que lorsqu’il est sécuritaire de le faire et sans gagner un avantage durable. »

« Les exigences ci-dessus ne s’appliqueront pas automatiquement aux pilotes qui auront été forcés de quitter la piste, chaque cas sera jugé individuellement. »

Essais de départ : la FIA prévient les équipes au Nürburging

Afin d’éviter toute polémique ce week-end au Grand Prix de l’Eifel concernant les essais de départ, la FIA a publié comme tous les week-ends de course une note dans laquelle il est indiqué avec précision où les pilotes peuvent réaliser des essais de départ.

On se souvient de la polémique au Grand Prix de Russie après que Lewis Hamilton ait reçu une double pénalité pour avoir réalisé un essai de départ avant la course dans une zone non réglementaire.

Le pilote Mercedes a reçu deux pénalités de cinq secondes chacune et son équipe a reçu une amende de 25 000 euros pour avoir donné de fausses indications à son pilote.

Pour le Grand Prix de l’Eifel donc, la FIA précise dans sa note que les essais de départ doivent impérativement être réalisés à droite avant la ligne de fin de limitation à la sortie de la voie des stands sur l’emplacement blanc peint au sol.

La FIA stipule également que les pilotes réalisant des essais de départ à cet endroit devront impérativement laisser suffisamment de place aux autres monoplaces sur la gauche.

Il est également précisé que des essais de départ pourront être réalisés après la ligne de fin de limitation lorsque la piste sera déclarée ouverte pour la course.

Les pilotes devront alors se positionner « après la fin du muret des stands et adjacente à la bande orange sur la barrière de droite ».

« Les pilotes souhaitant réaliser un essai de départ doivent s’arrêter à droite afin de permettre aux autres voitures de passer sur leur gauche. »

« Pendant ce temps, tout pilote dépassant une voiture qui s’est arrêtée pour effectuer un essai de départ peut couper la ligne blanche à laquelle il est fait référence dans l’article 19.1 [il s’agit de la ligne blanche séparant la piste et la voie des stands à la sortie]. »

« Tout pilote franchissant cette ligne doit revenir à droite de celle-ci le plus rapidement possible. »

« Pour des raisons de sécurité et d’équité sportive, les voitures ne peuvent à aucun moment s’arrêter sur la voie rapide à la sortie des stands sans raison justifiable ( un essai de départ n’est pas considérée comme une raison justifiable). »

Ecclestone : Senna est celui qui ressemblait le plus à Hamilton

Bernie Ecclestone s’est amusé à comparer Lewis Hamilton à d’anciens pilotes de F1 tels que Michael Schumacher, Nelson Piquet ou encore Ayrton Senna.

Pour l’ancien argentier de la Formule 1, l’actuel pilote Mercedes Lewis Hamilton est unique en son genre et n’a que très peu de similitude avec d’anciens pilotes de F1, notamment parce que le sextuple champion du monde ne vit pas uniquement pour la Formule 1, contrairement à l’ancienne génération de pilotes.

En effet, en dehors des week-ends de course, Lewis Hamilton s’intéresse et s’implique dans la mode, la lutte contre les discriminations, le racisme ou encore la protection de l’environnement.

Lorsqu’on demande à Ecclestone de comparer Lewis Hamilton à Michael Schumacher par exemple, le Britannique explique : « Schumi pilotait plus ou moins seul dans sa voiture. Hamilton a dieu sait qui pour l’aider en lui disant quelle est la pression de ses pneus, ses vitesses dans les virages. »

« Ca n’a rien à voir avec Hamilton, mais avec tout le monde chez Mercedes, son écurie depuis 2013. » explique l’homme d’affaires en entretien à l’AFP.

« Par le passé, Alain Prost, que j’admire énormément, était tout seul quand la course démarrait. Ca n’est plus le cas aujourd’hui. »

Cependant, Bernie Ecclestone ne veut surtout pas dévaloriser la domination du Britannique au cours des dernières années en F1: « Vous ne pouvez rien dire de mal sur Lewis, vous ne pouvez pas dire qu’il n’est pas bon. »

« Ce n’est pas la question. A quel point est-il bon comparé à un autre? Il est super, super talentueux et figurerait parmi les cinq meilleurs pilotes de ces trente dernières années. »

« Est-il meilleur que Michael [Schumacher] ? Michael aurait-il été meilleur dans la même voiture ? Impossible à dire. »

« Je dirais que Michael, Nelson [Piquet] et les autres sont plus ou moins de la même espèce, alors que Lewis est un peu différent. »

« Les gars que je viens de mentionner ne feraient pas des choses comme Lewis. Je dirais qu’il n’a pas de limite dans ce qu’il fait, la façon dont il s’habille. »

« Si vous ne savez pas que Lewis est pilote de course, vous ne le devineriez jamais. Alors qu’en voyant Nelson et Schumi, vous vous disiez: ce sont des pilotes. L’habit faisait le moine. »

« Ces gars vivaient des vies différentes et ne soulevaient pas des questions comme le fait Lewis. Je ne dis pas qu’il y a quelque chose de mal à ça. Leur vie était leur activité, la course automobile. »

« Pour Lewis, il n’y a pas que ça, ce qui est probablement la manière la plus simple de l’expliquer. »

Pour Ecclestone, le seul « ancien » pilote qui pourrait se rapprocher le plus de Lewis Hamilton serait Ayrton Senna, l’idole du pilote Mercedes décédé en 1994 après un accident sur le circuit d’Imola en Italie.

« Dans l’ancienne génération, Senna est celui qui ressemblait le plus à Lewis en raison de ses croyances religieuses je suppose, car il était ferme à ce sujet. Les autres gars, je ne crois pas qu’ils auraient été prêts à mourir pour des idées. »

Ce week-end au Grand Prix de L’Eifel, Lewis Hamilton aura la possibilité d’égaler le nombre de victoires de Michael Schumacher [91 victoires] s’il remporte la course dimanche sur le Nürburgring.

Jos Verstappen demande à Red Bull une F1 compétitive pour son fils

Jos Verstappen, le père de Max Verstappen, commence à mettre la pression sur l’équipe Red Bull Racing, maintenant que Honda a annoncé son retrait de la F1 à la fin de la saison 2021.

Alors que Red Bull Racing avait misé gros sur son partenariat avec le motoriste Honda et visait clairement le titre de champion du monde d’ici la fin 2021, l’annonce du retrait du constructeur japonais à la fin de l’année prochaine laisse comme un goût amer à Jos Verstappen.

Le père du pilote Red Bull demande désormais à l’équipe de Milton Keynes une monoplace compétitive pour son fils et regrette que 2020 fut une autre année durant laquelle le Néerlandais n’a pas pu se battre pour le titre.

« Je dois dire que j’ai été très déçu de cela, surtout en début d’année. » a déclaré Jos Verstappen à De Telegraaf.

« Ensuite, vous découvrez à quoi ressemble la situation réelle et il n’y a rien d’autre à faire que d’accepter. Mais ce n’est pas ce que vous voulez, vous voulez participer au championnat du monde. »

« Red Bull doit mieux organiser son équipe, découvrir où sont les problèmes et travailler dessus. »

« Nous attendons de voir ce qui va se passer. Il est temps pour Red Bull d’avoir une monoplace compétitive avec laquelle vous pouvez devenir champion. »

« Si Max a une voiture compétitive l’année prochaine, ils n’auront à se soucier de rien. Tel est notre but: devenir champion du monde. »

Ces derniers jours, les rumeurs suggéraient un possible départ de l’équipe de Max Verstappen en raison d’une clause liée au moteur dans son contrat. Mais les dirigeants de l’écurie ont rapidement démenti cette rumeur.

Verstappen lui-même a déclaré cette semaine qu’il était « dommage » que Honda quitte la F1 à la fin de la saison 2021, mais qu’il restait pleinement engagé aux côtés de son équipe pour la saison prochaine.

Pour rappel, le contrat de Max Verstappen a été reconduit jusqu’en 2023 par l’équipe Red Bull Racing, mais comme on le sait, un contrat peut être déchiré en une fraction de secondes en Formule 1.

Le Nürburgring : berceau de la légende des flèches d’argent en F1

Vous ne le savez peut-être pas, mais les fameuses flèches d’argent de l’équipe Mercedes sont nées en 1934 sur le circuit du Nürburgring en Allemagne juste avant le départ de l’Eifelrennen.

En effet, le 3 juin 1934, la nouvelle Mercedes-Benz W25 remporte l’Eifelrennen avec une vitesse moyenne de 122,5 km / h.

La légende raconte que la W25 était légèrement au-dessus de la limite de poids fixée à 750 kg, c’est pourquoi sa peinture blanche a été grattée juste avant le départ de la course pour respecter les limites réglementaires, exposant sa carrosserie brillante – et la première Flèche d’argent est née.

Voici donc l’une des raisons pour lesquelles Mercedes apprécie particulièrement le tracé du Nürburgring qui, en plus d’être une course à domicile pour le constructeur allemand, est également un circuit qui a joué un rôle important dans l’histoire de la marque.

« Nous sommes très heureux de retourner au Nürburgring. C’est une piste de course emblématique qui joue un rôle important dans l’histoire des courses Mercedes. » nous explique Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

« C’est là que la légende des flèches d’argent est née en 1934 et nous sommes très fiers d’avoir ajouté quelques chapitres à ce riche héritage. »

« Le Nürburgring me rappelle aussi des souvenirs personnels: j’ai regardé ma toute première course ici sur la piste, c’est là que je suis tombé amoureux de la course automobile. »

« J’ai également participé à de nombreuses courses ici et même tenté le record du tour de la Nordschleife en 2009, ce qui n’était pas ma meilleure idée [Wolff s’est crashé au volant d’une Porsche, voir la vidéo ici]. Donc j’aime toujours retourner sur le Ring. »

« En ce qui concerne le week-end de course lui-même, nous savons également que la météo [voir le bulletin météo automnale] dans l’Eifel peut être assez difficile à cette période de l’année. »

« Il devrait faire froid, ce devrait être pluvieux et venteux – ce qui peut rendre la course très imprévisible. »

« Le circuit est un test complet et exigeant pour la voiture, avec une gamme de types de virages et de vitesses différentes; ce sera un défi amusant d’adapter au mieux la W11 aux exigences du circuit. Ce sera un week-end passionnant. »

La dernière fois que la F1 est venue au Nürburgring en 2013, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a décroché la pole position en 1,29.398.

Pour cette édition 2020, l’équipe Mercedes estime que la W11de cette année sera environ cinq secondes plus rapide que la W04.

Horaires GP de l’Eifel

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Red Bull Racing doit faire face à un choix cornélien

Red Bull Racing se retrouve face à un vrai casse-tête désormais après l’annonce de Honda qui quittera la Formule 1 à la fin de la saison 2021 et qui laissera deux équipes de la grille sans moteur.

L’équipe de Milton Keynes doit impérativement trouver un nouveau fournisseur moteur à partir de 2022 et les solutions ne sont finalement pas si nombreuses pour Red Bull.

La plus logique serait de s’équiper du moteur Renault [ancien partenaire de Red Bull et avec qui la relation s’est légèrement tendue lors des derniers mois], alors que selon les règles, le constructeur français serait obligé de fournir son unité de puissance à Red Bull à partir de 2022 parce qu’il sera le seul fabricant à n’avoir aucun client en F1.

« Si vous voulez un moteur Renault, vous obtiendrez un moteur qu’ils construisent en fonction de leurs besoins. Il est fait sur mesure pour leur châssis. Cela doit nous convenir et nous devrons faire des compromis. » explique Marko, le conseiller Motorsport, à AMUS.

L’Autrichien sait également que développer son propre moteur [comme cela a été évoqué par certains médias] peut rapidement devenir un casse-tête: « Les problèmes commenceraient dès 2022. »

« Il faudrait alors convertir immédiatement le moteur pour le biocarburant. Et nous savons à quel point toute cette technologie est complexe. Ce sont des facteurs dont nous devons tenir compte. »

Ferrari semble être la solution la moins attrayante pour Red Bull sur le papier en raison du déficit de puissance du moteur italien par rapport à la concurrence à la suite d’une directive technique introduite par la FIA pour ralentir un peu la Scuderia qui avait semble-t-il légèrement abusé en 2019 avec le débit de carburant sur son moteur.

Mais comme le stipule Helmut Marko : « La Formule 1 ne peut pas se permettre de voir Ferrari en milieu de peloton encore plusieurs années », ce qui veut dire que le moteur Ferrari pourrait donc redevenir une référence à partir de 2022, date à laquelle Honda laissera Red Bull sans moteur.

Mercedes exclu d’office

Obtenir un moteur Mercedes semble complétement irréaliste, notamment parce que le constructeur allemand fournira en 2021 déjà trois équipes clientes [McLaren, Williams et Aston Martin], plus sa propre équipe d’usine.

De plus, fournir un moteur à son concurrent direct ne devrait guère enchanter les dirigeants de l’équipe Mercedes.

Pas de nouveau motoriste en vue

Helmut Marko exclut également la possibilité qu’un nouveau fabricant tel que Volkswagen, Porsche ou Toyota fasse son entrée en F1 dans les trois ou quatre prochaines années.

« Personne ne veut faire un tel effort pour une période de quatre ans seulement jusqu’à la prochaine réglementation. »

« Tout le monde sait désormais que vous ne pouvez pas arriver et être compétitif tout de suite. La technologie hybride est beaucoup trop compliquée et coûteuse pour cela. »

Autre alternative évoquée, celle de quitter purement et simplement la F1, ce qui est possible pour toutes les équipes ayant signé récemment les nouveaux accords Concorde.

Dans ces accords Concorde, une clause permet à chaque équipe de quitter la Formule 1 à la fin d’une saison : « Evidemment, si nous ne pouvons pas trouver une solution, c’est une option. »

« Max a une clause de compétitivité dans son contrat, mais c’est aussi une promesse de notre part. Sans un moteur avec lequel nous pouvons gagner un championnat du monde, le projet n’est pas intéressant pour nous. »

Le seul espoir pour Red Bull finalement pourrait venir de la FIA et d’un changement de réglementation avant 2026 avec par exemple des moteurs moins complexes.

« Si nous pouvions présenter une nouvelle réglementation moteur, ce serait la meilleure solution. Mais quel intérêt Mercedes aura-t-il à changer quelque chose ? »

« Ils ont un moteur optimal, et avec leur avantage de puissance, ils peuvent utiliser des réglages d’aileron complétement différents. »

« Abiteboul [Renault] ne saura probablement pas s’il devra être pour ou contre, et Ferrari serait probablement prête. »

« Mais en cas de doute, ils voteront à nouveau, et avec cette unanimité idiote, rien ne changera. »

Après son échec avec Ferrari, Vettel n’a pas de regret

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel admet qu’il a échoué chez Ferrari au cours des six dernières années en ne réussissant pas à remporter le moindre championnat du monde en F1 avec l’équipe italienne.

L’Allemand quittera la Scuderia Ferrari à la fin de cette saison 2020 après six années passées à Maranello, au cours desquelles il pense avoir mené quelques combats inutiles.

« Je ne pense pas que j’aurai des regrets en regardant en arrière. » a expliqué Vettel dans le dernier podcast de la F1, Beyond the grid.

« C’est vrai que j’ai échoué car je me suis fixé la mission et l’objectif de remporter le championnat du monde avec Ferrari, j’ai échoué; Je n’ai pas réussi à faire ça. »

« Il y a des choses que j’aurais dû mieux faire et des choses que j’aurais dû voir plus tôt, des combats que je n’aurais peut-être pas dû mener. »

« Je pense qu’en regardant en arrière, ils [les combats] ne valaient pas la peine d’être menés, si vous voyez ce que je veux dire. »

« Mais encore une fois, une partie de cela était probablement dans ma nature et c’était naturel de le faire, et je pense que j’avais aussi raison dans certains de ces combats et batailles. Peu importe, je pense qu’en fin de compte, c’est comme ça que vous mûrissez et comment vous apprendre. »

« Si je suis juste et dur, alors j’ai échoué. Y avait-il des raisons? Probablement oui mais je ne les accepte pas comme des excuses. »

« Quoi qu’il arrive aussi, je suppose que je me suis mis sur la prochaine étape et sur le niveau supérieur pour me concentrer sur la prochaine chose [Aston Martin]. »

« Encore une fois, je pense que le plus important est que je n’ai pas le sentiment de regretter. Je suis heureux de passer à autre chose… »

« Cela semble être un bon projet et quelque chose dont j’ai décidé de faire partie. C’est très différent de Ferrari, et évidemment, Racing Point telles qu’elle est aujourd’hui, et à l’avenir Aston Martin, va grandir. »

« Je pense que c’est un incroyable défi pour toute l’équipe, et j’espère pouvoir contribuer à beaucoup de choses et bien faire dans la voiture et en dehors. »

A la recherche d’un moteur, Horner étudie « toutes les options »

Christian Horner assure que Red Bull Racing étudie actuellement toutes les options disponibles pour choisir un nouveau fournisseur moteur à partir de la saison 2022, mais le Britannique a écarté l’idée de l’arrivée d’un nouveau motoriste.

Depuis la semaine dernière, on sait que Honda ne fournira plus de moteur à Red Bull et AlphaTauri en raison du retrait de la F1 du constructeur japonais à la fin de la saison 2021.

Ce départ soudain de la catégorie reine oblige Red Bull à trouver un nouveau partenaire moteur à partir de 2022 et l’équipe de Milton Keynes n’a pas beaucoup d’options, puisqu’il ne restera que trois motoristes en F1 à partir de la fin 2021 [Mercedes, Ferrari et Renault].

A la suite de l’annonce du retrait de Honda la semaine dernière, des rumeurs complètement infondées relayées par les médias britanniques suggéraient que le constructeur Porsche pourrait éventuellement faire son entrée en Formule 1 en 2022 et fournir son propre moteur à Red Bull.

Interrogé sur la question, Horner a immédiatement écarté cette idée, notamment parce que le ticket d’entrée en catégorie reine pour un nouveau constructeur est actuellement trop élevé.

« Le coût pour faire venir un nouveau motoriste avec l’actuelle réglementation est simplement bien trop élevé. » a déclaré Horner sur Servus TV.

« Donc, il n’y aura aucun nouveau motoriste tant qu’un nouveau moteur n’arrivera pas sur le marché [peut-être en 2026]. »

« Les coûts de développement sont vraiment très importants. La FIA et Liberty prennent ce problème très au sérieux. »

« Ils ont déjà fait un bon travail sur le châssis, mais désormais nous avons besoin de moteurs homologués et d’un plafond des coûts pour les unités de puissance. »

Porsche est donc définitivement écarté pour Christian Horner, qui n’a pas manqué de caresser son ancien partenaire Renault dans le sens du poil en vue d’une éventuelle négociation avec le constructeur français pour obtenir un moteur à partir de 2022.

« Nous devons réfléchir au partenaire moteur pour 2022. Nous avons besoin de clarté d’ici la fin de l’année. »

« Evidemment, nous devons envisager toutes les possibilités, toutes les options. Mais au final, Mateschitz [le propriétaire de Red Bull] devra décider de la manière de procéder. »

« Il est cependant important pour nous d’avoir suffisamment de puissance pour défier Mercedes dans les années à venir, et évidemment, je comprends pourquoi les gens pensent que nous allons parler à Renault. »

« Depuis la séparation, Renault a changé. Le nouveau conseil d’administration apporte beaucoup d’air frais et des changements. Les choses avancent. »