Toto Wolff a une nouvelle fois démenti les rumeurs qui suggéraient un départ de l’Autrichien de l’équipe Mercedes pour rejoindre Aston Martin.

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes en F1 assure qu’il ne compte absolument pas quitter son équipe dans le « court terme », contrairement à ce que les rumeurs suggèrent depuis quelques semaines maintenant.

C’est notamment l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, qui a relancé cette vieille rumeur il y a dix jours en déclarant que Toto Wolff s’était rapproché de Lawrence Stroll au cours des derniers mois, à tel point que l’Autrichien pourrait bien devenir directeur général d’Aston Martin.

« Toto Wolff est devenu de plus en plus proche de Lawrence [Stroll]. Il est assez intelligent pour choisir les bonnes personnes avec qui être ami. » expliquait Ecclestone.

« Je pense que nous le verrons plus que probablement rejoindre Lawrence chez Aston Martin. Lawrence a des gens avec lui, et le groupe a pris le contrôle de la société, et je suppose que Toto pourrait y entrer en tant que directeur général, cela pourrait fonctionner. »

Interrogé à nouveau sur ce sujet, Toto Wolff assure qu’il n’a nullement l’intention de quitter et son poste et son équipe actuelle dans du court terme.

« J’adore ce sport et cette équipe. » insiste Toto Wolff, directeur exécutif de Mercedes, auprès du quotidien autrichien Österreich.

« J’ai été surpris par l’attitude de certains cet hiver. Cela pourra jouer dans ma décision, mais je suis et je reste le patron de Mercedes Motorsport et rien ne changera dans le court terme. »

« Mon contrat court jusqu’à la fin 2020, nous avons beaucoup de discussions sur ce que nous voulons faire ensemble. »

« Avec la crise du coronavirus, nous avons désormais des problèmes bien plus graves à régler, des problèmes humains. Je ne vais pas devenir PDG d’Aston Martin et je ne vais y faire d’investissement non plus. » répète l’Autrichien.

L’ancien directeur de l’équipe McLaren, Ron Dennis, a fait un don d’un million de livres à une oeuvre caritative destinée à aider le personnel soignant au Royaume-Uni.

SalutetheNHS.org va permettre d’offrir de la nourriture aux membres des équipes de soins intensifs, aux anesthésistes et autre personnel soignant qui ne peuvent pas quitter leur zone de garde en raison du protocole lié au coronavirus.

SaluttheNHS collabore avec de grandes entreprises telles que Tesco, Absolute Taste ou encore Yodel et Ron Dennis a tenu à se joindre à cette initiative en faisant un don d’un million de livres sterling.

« C’est le moment où nous tous, particuliers et entreprises, devons nous lever et faire l’effort pour lutter contre le Covid-19. » explique Dennis.

« Nous sommes tous dans le même bateau et je suis ravi de diriger cette initiative pour garantir aux travailleurs des repas nutritifs, car ils travaillent toutes les heures dans ce combat. »

« Cela signifie qu’ils ont une chose en moins à s’occuper. Nous avons contacté Salutethe NHS.org, parce que je pense qu’ils font aussi un travail extraordinaire. C’est un énorme travail de logistique pour mettre en place une opération de livraison de nourriture en partant de rien et en une seule semaine. »

« J’ai vraiment été impressionné de ce que nous avons pu accomplir ensemble jusqu’à présent, mais nous avons encore besoin de soutien, ainsi que des dons pour que cette opération se poursuive. »

L’initiative SalutetheNHS.org débutera ce lundi 6 avril avec la livraison de nourriture pour le personnel de l’hôpital John Radcliffe à Oxford. La semaine prochaine, ils espèrent faire de même avec l’hôpital Great Ormond Street de Londres, avant d’étendre l’initiative sur tout le territoire britannique.

La formule 1 est « dans un état très fragile » en raison de la crise du coronavirus et a besoin de grands changements pour survivre selon Zak Brown.

Le PDG de McLaren se veut très pessimiste face à la situation que vit actuellement la Formule 1 et estime que plusieurs équipes pourraient ne pas survivre si rien n’est fait pour réduire davantage les coûts en F1.

Brown, s’exprimant dans une interview exclusive avec BBC Sport, estime que le plafond budgétaire de 175 millions de dollars, qui devrait entrer en vigueur en 2021, doit être considérablement réduit, sinon le sport risque une catastrophe potentielle.

« Ce que je peux voir, à travers ce qui se passe actuellement dans le monde si nous ne nous attaquons pas de manière très agressive à cette situation, deux équipes pourraient disparaître. » explique Zak Brown.

« En fait, je pourrais même voir quatre équipes disparaître si ce n’est pas géré correctement. Et puis, étant donné le temps qu’il faut pour monter une équipe de F1, et compte tenu de la crise économique et sanitaire dans laquelle nous nous trouvons actuellement, penser qu’il y aurait des gens pour reprendre ces équipes comme il y a toujours eu … »

« Je ne pense pas que le timing pourrait être pire de ce point de vue. Je pense donc que la F1 est dans un état très fragile en ce moment. »

La F1 et les équipes ont déjà convenu d’une série de changements pour réduire les coûts car le sport fait face à une baisse importante des revenus suite à l’annulation des courses.

Il s’agit notamment de retarder jusqu’en 2022 un grand changement de règle qui devait entrer en vigueur en 2021, et d’obliger les équipes à utiliser les mêmes voitures cette année et l’année prochaine.

Brown dit que toutes les équipes ont maintenant convenu de réduire le plafond budgétaire à 150 millions de dollars en 2021, mais il pense qu’il doit encore baisser.

« Vous avez tout le monde à 150 millions de dollars, et la forte majorité – y compris l’une des grandes équipes – est prête à descendre sensiblement  sous les 150 millions de dollars. »

Le directeur de Pirelli en F1 se retrouve en première ligne face à l’épidémie de coronavirus en Italie depuis quelques semaines.

Vous ne le savez peut-être pas, mais beaucoup de personnes faisant partie du paddock de la Formule 1 mènent une double vie, un peu comme le responsable de la compétition chez Pirelli, Mario Isola.

Cet Italien de 48 ans, qui supervise le programme F1 du manufacturier Pirelli, enfile régulièrement sa tenue d’ambulancier à Milan en tant que volontaire pour renforcer les services médicaux de la ville.

Plus qu’un job, c’est bien une vocation et un choix personnel pour celui qui parcourt la planète de paddock en paddock et qui côtoie les plus grands pilotes de Formule 1 depuis quelques années maintenant.

« C’est un choix, je ne suis pas un héros. » nous expliquait l’an dernier Mario Isola. lorsque nous avons publié un reportage sur sa double vie.

« C’est une grande famille. Nous sommes 140 volontaires dans mon association et nous ne sommes pas l’une des plus grandes. C’est en fait l’une des plus petites, mais vous vous faites de bons amis et vous vivez des expériences difficiles. »

« Parfois, on peut vous appeler pour aller voir un homme âgé qui ne peut pas dormir parce qu’il a mal au ventre, et d’autres fois, il peut s’agir d’un accident de voiture où des jeunes sont décédés. »

« Il peut s’agir de situations très difficiles et cela rassemble les gens. Vous réalisez en quelques secondes que votre vie peut changer. Mais  j’aime le faire, c’est une activité qui ouvre les yeux, et vous réalisez qu’il y a quelque chose de différent dans le monde qui n’est pas seulement la F1 ou le sport automobile. »

« Cela contribue à renforcer l’idée que j’ai de la chance. J’ai grandi dans une bonne famille, j’ai eu des opportunités. »

En première ligne avec le Covid-19

Naturellement, lorsqu’il a fallu « monter au front » ces dernières semaines en Italie face à l’épidémie de Covid-19, Mario Isola n’a pas hésité une seule seconde, même si sa fiancée a été assez réticente à l’idée de le voir partir au contact de personnes infectées.

« En tant que volontaires de sauvetage, nous savons que nous devons être prêts à prendre des risques. » explique t-il.

« En ce moment, le problème est qu’à chaque fois que la radio « coasse » vous êtes en danger. Mais vous faites votre devoir parce que vous devez le faire. »

« J’ai eu des discussions avec ma fiancée, qui n’est visiblement pas satisfaite de cette situation. Chaque fois que je pars il y a un risque qui est loin d’être nul. »

Outre les problèmes liés à une possible infection du virus, Isola se retrouve également confronté à la dure réalité lorsqu’il doit « embarquer » un patient et qu’il sait que ses proches pourraient peut-être ne plus le revoir.

« Il est particulièrement difficile d’accepter cet aspect cruel de la situation,  parce que lorsque vous allez chercher un patient à la maison, ses proches savent que ce pourrait être le dernier moment où ils le voient. Leur dire « désolé, mais vous ne pouvez pas venir avec nous » est extrêmement compliqué. »

L’ancien directeur de l’équipe Manor, Graeme Lowdon, a profité du confinement pour reproduire le portrait de Lewis Hamilton avec…une machine à écrire.

L’homme d’affaires et entrepreneur britannique Graeme Lowdon a été directeur général des équipes Marussia et Virgin en Formule 1.

Outre ses talents de manager, Lowdon a fait de l’art artistique l’une de ses grandes passions et il a une nouvelle fois prouvé tout son talent en reproduisant le portrait de Lewis Hamilton à l’aide d’une simple machine à écrire.

« Je reste confiné et je reste occupé ! Je ne suis pas le meilleur rédacteur de lettres, donc ce week-end, j’ai tapé cette photo du sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton sur une machine à écrire. » explique Lowdon.

« La seconde image [voir ci-dessous] vous montre d’un peu plus près. J’espère que vous aimez ! Restez en sécurité, restez chez vous, prenez soin de vous ! »

I’m staying in and I’m staying occupied! I’m not the best letter-writer so this weekend I typed this picture of six-time F1 World Champion @LewisHamilton on a typewriter (well, why not!). 2nd pic shows a closer look. I hope you like it! Stay safe, stay in, stay healthy. pic.twitter.com/b4HXYuOPyK

— Graeme (@graeme_lowdon) April 4, 2020

L’ancien pilote de F1 Mark Webber estime qu’un début de saison 2020 programmé au mois de juillet serait un peu trop optimiste.

La saison 2020 de F1 n’a toujours pas débuté en raison de l’épidémie de coronavirus et, jusqu’à présent, huit courses ont été reportées.

Officiellement, la saison 2020 devrait débuter au Canada le 14 juin, mais la ville de Montréal, qui doit accueillir le Grand Prix du Canada, a annoncé ce vendredi que certains Festivals programmés en juin étaient annulés.

Le Grand Prix du Canada devrait lui aussi être reporté donc, ce qui veut dire que la saison pourrait débuter fin juin en France ou au mois de juillet en Autriche.

« C’est un casse-tête énorme, parce que la Formule 1 est une entreprise extraordinaire qui évolue rapidement. » explique Webber lors d’un entretien avec Precision Hydratation.

« C’est un sport mondial et le fret est aussi un problème, d’un point de vue logistique c’est l’un des sports les plus compliqués. Ils sont en train de tabler sur juillet [pour un début de saison], mais je pense toujours que c’est très, très optimiste. »

L’ancien pilote Red Bull estime également que la situation dans laquelle se trouve la catégorie reine du sport automobile est l’occasion idéale pour essayer de nouveaux formats de week-end.

« La Formule 1, avec tout le circus et même la télévision qui nécessite d’énormes équipes de production, font face à un grand défi. »

« Ils vont chercher à condenser les week-ends à deux jours à partir de ceux de trois jours et je pense que c’est une excellente idée pour aider à organiser certains événements sans les précipiter. »

Charles Leclerc a reconnu qu’après une année entière au sein de l’écurie Ferrari il a appris à être un peu plus patient qu’auparavant.

Le jeune pilote monégasque a rejoint la Scuderia Ferrari en 2019 aux côtés de Sebastian Vettel pour sa seconde année en Formule 1.

Charles Leclerc admet qu’il a beaucoup appris au cours de cette première saison passée à Maranello, notamment grâce à son coéquipier quadruple champion du monde de F1, malgré des relations un peu tendues en fin de saison.

« J’ai appris à faire preuve de patience, je pense qu’il m’était difficile d’être patient dans le passé et c’est une chose importante. » explique Charles Leclerc.

« Avec Ferrari, j’ai réussi à apprendre cela. Vous devez aussi apprendre des meilleurs comme Seb [Vettel] et l’équipe. Tout prend un peu plus de temps et vous devez être un peu moins impatient. »

« Ça fait du bien d’être un pilote Ferrari, et même si une année s’est déjà écoulée, à chaque fois que je porte la combinaison rouge, c’est un moment très spécial. »

« J’ai aussi commis quelques erreurs, mais j’ai pu apprendre de cela et ça de moi la personne que je suis maintenant. »

Charles Leclerc a déjà signé une prolongation de contrat avec Ferrari et est engagé avec l’écurie italienne au moins jusqu’en 2024.

Lando Norris a déclaré que réduire son salaire volontairement a été la meilleure chose à faire pour le bien de son équipe en cette période de crise.

Cette semaine, les deux pilotes McLaren ont confirmé avoir réduit leur salaire afin d’aider l’équipe à surmonter la crise sanitaire, mais aussi économique qui a débuté au mois de mars.

En parallèle, McLaren a également pris des mesures pour placer une partie de son personnel en chômage partiel afin de réduire au maximum les coûts et préserver les emplois.

Pour Lando Norris, la décision de réduire son salaire était la meilleure chose à faire pour le bien de son équipe : « C’est la meilleure chose pour nous tous – y compris moi-même – pour le moment, afin de nous assurer que tout le monde puisse continuer son travail lorsque nous pourrons reprendre le travail. » a déclaré Lando Norris à Sky Sports.

« C’est un moment triste pour les pilotes, le personnel et tout le monde en Formule 1. Tant de personnes travaillent si dur pendant tant d’années et pendant l’hiver pour construire une voiture et vous arrivez finalement au point où tout est suspendu. »

« Nous ne pourrons peut-être pas faire grand chose cette année, et peut-être que nous ne ferons pas certaines courses. Voir tout le monde rester à la maison alors que nous aimons travailler sur la voiture, signer des temps au tour et essayer de gagner des courses, est un moment triste pour tout le monde. »

« Mais c’est finalement la meilleure chose à faire pour notre équipe, afin de nous assurer que lorsque tout le monde retournera au travail, tout le monde pourra revenir normalement au lieu de changer des choses. »

L’Italien Antonio Giovinazzi admet qu’il a été largement inspiré par les méthodes de travail de Sebastian Vettel.

Pilote de réserve de la Scuderia Ferrari, de Sauber et de l’équipe Haas en 2017, Antonio Giovinazzi a eu l’occasion de travailler aux côtés des plus grands pilotes de la grille.

Désormais pilote titulaire de l’écurie Alfa Romeo depuis 2019, l’Italien âgé de 26 ans est revenu sur sa relation avec trois pilotes liés à Ferrari qu’il a pu croiser ou avec qui il travaille encore [c’est le cas pour Kimi Raikkonen].

« Raikkonen ? Oui, c’est Iceman, mais c’est aussi un gars très sympa avec une grande expérience, un coéquipier idéal pour moi. » explique Antonio Giovinazzi à La Gazzetta Dello Sport.

« Vettel ? Lorsque j’étais pilote d’essais chez Ferrari, j’ai été frappé par son implication. C’était le premier pilote arrivé et le dernier à partir, cela a inspiré ma façon de travailler. »

« Leclerc ? Nous avons eu des chemins différents, donc, je ne le connais pas bien, mais c’est un talent incroyable. »

Pourquoi une abeille sur le casque ?

Lors de son entretien accordé à La Gazzetta, Giovinazzi a expliqué pourquoi une abeille figurait sur son casque pour la saison 2020 : « L’abeille est petite, mais elle a beaucoup de courage. »

« De plus, j’ai toujours piloté des voitures jaunes avant d’arriver en F1 dans les catégories inférieures. J’ai remarqué qu’à chaque fois que je gagnais, je voyais une abeille posée sur ma voiture avant la course, et donc… »

Max Verstappen pense que son équipe aura toutes ses chances de décrocher le titre en 2020 une fois que la saison aura débuté.

Classé troisième au championnat des pilotes en 2019, le Hollandais Max Verstappen a été le meilleur derrière les deux pilotes Mercedes, devançant les deux pilotes de la Scuderia Ferrari.

Pour cette nouvelle saison, Verstappen espère évidemment pouvoir se battre pour le championnat du monde, et le pilote Red Bull se dit assez optimiste, surtout après une première année de collaboration réussie avec le motoriste Honda.

« Je suis encore jeune, mais quand j’ai commencé, j’étais encore plus jeune. Je n’avais pas beaucoup d’expérience à l’époque et je suis depuis sur une courbe d’apprentissage naturelle. » explique le pilote Red Bull Racing, cité par le Dailymail.

« Vous apprenez de vos erreurs, donc, vous avez de bonnes courses et je suis très satisfait du résultat pour l’instant. »

« Si l’on regarde d’une façon générale la saison [2019], nous n’avons pas commis beaucoup d’erreurs. Nous essayons toujours de maximiser le résultat quand nous ne sommes pas en mesure de nous battre pour le championnat. »

« Nous sommes montés sur des podiums, nous avons fait de bons arrêts au stand, nous avons pris les bonnes décisions, ce qui en fait la meilleure saison de toutes celles que j’ai eues. »

« Ils [Red Bull] l’ont déjà fait dans le passé et je crois vraiment que l’équipe peut revenir à ce statut. »

« Et puis, notre partenariat avec Honda…nous venons juste de passer une année [ensemble], mais je pense que cela ne fera que s’améliorer. »