Le team manager de l’équipe Alfa Romeo, Beat Zehnder révèle que Kimi Raikkonen prend toutes les décisions tout seul cette année.

Le très expérimenté Kimi Raikkonen, qui a rejoint l’équipe Alfa Romeo en début de saison, n’a plus besoin qu’on lui indique quoi que ce soit en Formule 1, et le Finlandais le prouve lors de chaque week-end de course en prenant des décisions importantes tout seul depuis son cockpit.

« Kimi fait tout indépendamment, il comprend tout. Les ingénieurs discutent parfois entre eux pour voir si les paramètres du moteur doivent être modifiés, mais Kimi a déjà modifié les paramètres en fonction de ce qu’ils avaient en tête. Il sait exactement ce qu’il faut faire à n’importe quel moment. » explique Beat Zehnder.

Zehnder prend pour exemple le dernier Grand Prix en Hongrie durant lequel Kimi Raikkonen a décidé seul de monter les pneus Médiums sur son Alfa Romeo, alors que tous les pilotes autour de lui étaient en pneus Durs.

« C’est lui seul qui a décidé de monter les pneus Médiums. Tout le monde autour de lui a choisi les pneus les plus durs, mais lui a préféré les Médiums. »

« Grâce à ces pneus, il avait un meilleur grip à la sortie du virage quatorze, et pouvait donc rester en avance sur la Mercedes de Bottas. Si nous avions choisi les pneus Durs, il nous aurait rattrapés. »

Alexander Albon a réagi tard ce lundi soir à sa promotion chez Red Bull Racing à la place du Français Pierre Gasly.

Le pilote thaïlandais, qui est arrivé en F1 cette année et qui n’avait jamais piloté de Formule 1 avant les essais hivernaux 2019, a été promu au sein de l’écurie Red Bull Racing à partir du Grand Prix de Belgique 2019.

Albon remplacera Pierre Gasly au volant de la RB15, alors que le Français retournera chez Toro Rosso, là où tout a commencé pour lui à la fin de la saison 2017.

Ce lundi soir, Alex Albon a réagi à sa promotion qu’il juge « surréaliste », alors que le Thaïlandais se concentre désormais sur son nouveau challenge.

« C’est surréaliste d’avoir cette énorme opportunité Red Bull Racing. » a commenté le désormais pilote Red Bull, Alex Albon.

« Je ne peux pas vous remercier assez d’avoir cru en moi et d’avoir rendu cela possible. C’est un énorme saut dans le grand bassin, mais heureusement, j’ai mon maillot de bain en ce moment ! » 

« Merci également à tous les gars chez Toro Rosso, en particulier Franz Tost, pour m’avoir offert cette opportunité en F1 et son soutient constant tour au long de ma première année. Je vais désormais me concentrer pour ma première course avec l’équipe à Spa. »

Max Verstappen estime que Honda permet désormais à Red Bull de tester l’efficacité et la solidité des pièces de sa voiture, contrairement à l’époque où Renault motorisait l’équipe de Milton Keynes.

Selon le pilote Red Bull, l’excellente fiabilité du moteur Honda permet désormais à l’équipe de tester dans des conditions extrêmes certaines pièces de la RB15, ce qui n’était pas possible encore l’an dernier avec le moteur Renault, pas assez fiable.

« Nous avions des casses mécaniques venant de la voiture et non du moteur l’an dernier. » explique Max Verstappen.

« Elles arrivaient aussi parce que nous n’avions jamais la fiabilité nécéssaire pour tester jusqu’aux limites. Honda passe plus de temps sur le banc d’essais, et cela nous permet de trouver nos limites sur les pièces de la voiture. »

« Nous n’avions jamais ça avant [avec Renault]. Vous ne pouviez jamais savoir si votre voiture était solide ou non, et vous le découvriez seulement lorsque vous abandonniez. »

« Désormais, toute la préparation avant de se lancer dans la saison est bien meilleure. La voiture, mais aussi l’unité de puissance sont très fiables. »

Depuis le début de l’année, Max Verstappen a réussi à décrocher deux victoires et cinq podiums au volant de sa Red Bull-Honda. Le Néerlandais est désormais troisième du championnat pilotes à seulement 7 points de Valtteri Bottas.

Pour la saison 2020, l’équipe Haas pourrait bien conserver son duo de pilotes actuel.

Au moment de la pause estivale, on ne sait toujours pas si l’équipe Haas conservera son duo de pilotes l’an prochain, bien que Kevin Magnussen dispose d’une option pour 2020 avec son équipe.

Pour Romain Grosjean en revanche, le contrat du Français se termine à la fin de cette saison 2019 et, pour l’instant, rien n’indique que la formation américaine souhaite reconduire son contrat pour la saison 2020.

Esteban Ocon écarté

D’autres noms ont été évoqués ces dernières semaines pour remplacer Romain Grosjean chez Haas en 2020, comme celui du jeune Esteban Ocon, mais le principal intéressé a déjà démenti être en contact avec la formation américaine, alors que Gunther Steiner a insisté sur le fait qu’il ne voulait pas signer un pilote pour une seule année.

« Engager un pilote pendant une seule année n’est pas vraiment productif. » insiste Steiner. « Cela doit durer plus d’un an, nous ne souhaitons pas être une plate-forme de formation. »

Pascal Wehrlein écarté

Autre possibilité pour l’équipe Haas ; le pilote de Formule E Pascal Wehrlein, qui a déjà couru en Formule 1 et qui est affilié au programme du simulateur de Ferrari, mais là encore, Steiner écarte la piste Wehrlein.

Selon le directeur de l’écurie, le retour de l’Allemand en Formule 1 après deux années d’absence serait un gros risque pour lui.

« Une des choses avec Pascal, c’est qu’il est absent depuis deux ans et qu’il est difficile pour lui de revenir. »

« Mais veut-il vraiment revenir ? Telle est la question. Il court en Formule E, on souhaite toujours qu’il revienne, mais c’est un grand risque pour lui. La question est de savoir s’il aimerait prendre ce risque. Mais pour l’instant, il semble difficile de revenir lorsque cela fait déjà deux ans. »

Pietro Fittipaldi écarté

Autre piste écartée par Steiner, le jeune Pietro Fittipaldi, qui assure le rôle de pilote essayeur pour la formation américaine, mais qui ne possède toujours pas sa super-licence, sésame obligatoire pour participer à une saison de F1.

Selon le patron de l’équipe Red Bull Racing, Max Verstappen est une référence importante pour ses coéquipiers.

Plus tôt dans la journée, Red Bull Racing a annoncé que Pierre Gasly ne terminerait pas la saison 2019 chez Red Bull et serait remplacé par Alex Albon à partir du Grand Prix de Belgique.

Le Français quant à lui retournera chez Toro Rosso, équipe avec laquelle il a débuté sa carrière de pilote de F1 à la fin de la saison 2017.

Pierre Gasly a énormément souffert de la comparaison avec son coéquipier Max Verstappen cette année, notamment parce que le pilote hollandais a systématiquement devancé Gasly depuis le début de l’année.

Pierre Gasly a marqué 63 points après les douze premières courses de la saison, alors que Max Verstappen en a marqué presque trois fois plus et a décroché deux victoires et cinq podiums.

D’après ces statistiques, Christian Horner ne peut que constater que Max Verstappen est indicateur important pour ses coéquipiers.

« Je pense qu’il est très difficile de rivaliser avec Max Verstappen. » admet Christian Horner. « Pour moi, il est le pilote le plus fiable, il est un indicateur important pour chaque pilote. »

A partir du Grand Prix de Belgique, Max Verstappen aura donc un nouveau coéquipier en la personne d’Alex Albon.

L’annonce est donc tombée ce lundi en pleine trêve estivale : Pierre Gasly sera remplacé par Alex Albon dès le Grand Prix de Belgique 2019 chez Red Bull.

Le pilote français Pierre Gasly a payé cash ses erreurs à répétition chez Red Bull depuis le début de la saison [et même bien avant, lors des essais hivernaux].

On le sait maintenant, l’équipe Red Bull Racing est impitoyable avec ses pilotes et n’hésitera pas à remplacer l’un de ses pilotes en plein milieu de la saison, comme ce fut déjà le cas avec Daniil Kvyat ou Brendon Hartley auparavant.

Deux crash dès les essais hivernaux

Dès les essais de prè-saison, Pierre Gasly a été victime de deux crashs aux lourdes conséquences, puisque l’équipe n’a pas pu faire rouler Max Verstappen durant une journée pour réparer la RB15.

Pas de point en Australie

Pour sa toute première course avec Red Bull Racing, Pierre Gasly est victime d’une grossière erreur stratégique de la part de son écurie pendant les qualifications le samedi, ce qui obligera le Français à partir depuis le fond de la grille.

Gasly a finalement réussi à terminer à la onzième place au Grand Prix d’Australie, mais le Français était tout de même à plus d’un tour de Max Verstappen, qui signait à Melbourne le premier podium de l’équipe depuis le début de sa collaboration avec Honda.

Des progrès dès Bahreïn

Quelques jours plus tard, Pierre Gasly décroche une belle huitième place à Bahreïn, ce qui fait du bien au moral de Pierre, qui progresse doucement mais sûrement avec sa nouvelle équipe.

En Chine quelques jours plus tard, Pierre Gasly termine la course dans le top six et confirme ainsi ses progrès au volant d’une monoplace avec laquelle il ne se sentait pas à l’aise depuis le début de l’année.

Premier abandon en Azerbaïdjan

A Bakou en Azerbaïdjan, Pierre Gasly a connu un week-end très compliqué avec une lourde pénalité [départ depuis la voie des stands pour ne pas avoir respecté la pesée obligatoire]. Le Français devra ensuite abandonner en course en raison d’un arbre de transmission cassé sur sa RB15.

Au Grand Prix d’Espagne, Pierre Gasly termine à nouveau dans le top six, mais est toujours derrière son coéquipier Max Verstappen qui décroche le second podium de Red Bull cette saison.

Un tour de retard sur son coéquipier

A Monaco, Pierre Gasly termine la course dans l’échappement de son coéquipier Max Verstappen à la cinquième position et marque une nouvelle fois de gros points, alors qu’au Canada deux semaines plus tard, Pierre Gasly termine le Grand Prix à la huitième position et avec un tour de retard sur Max Verstappen.

Pour sa course à domicile en France, Pierre Gasly marque le point de la dixième place, mais se retrouve à nouveau à plus d’un tour de Verstappen, quatrième à l’arrivée.

En Autriche, à nouveau Pierre Gasly se retrouve dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve, mais le pilote français accuse une fois de plus un tour de retard sur Max Verstappen, qui a décroché ce dimanche la première victoire de la saison de l’équipe Red Bull Racing.

Au Grand Prix de Grande-Bretagne, Gasly termine quatrième au volant d’une monoplace largement repensée depuis la dernière course et avec laquelle il se sent très à l’aise.

En Allemagne, au terme d’une course folle sous la pluie, Pierre Gasly percute l’arrière de la Toro Rosso d’Alex Albon en fin de course, obligeant le Français à abandonner. Son coéquipier Max Verstappen remporte sa seconde victoire de la saison.

Notons que le crash subi par Pierre le vendredi en essais libres à Hockenheim ne l’aura certainement pas aidé non plus.

Enfin, pour sa dernière course sous les couleurs de Red Bull Racing, Pierre Gasly a terminé le Grand Prix de Hongrie à la sixième place, mais là encore, le Français accuse un tour de retard sur Max Verstappen, qui se battait pour la victoire avec Lewis Hamilton.

Retour chez Toro Rosso dès le GP de Belgique 2019

Face à de tels statistiques, l’équipe Red Bull Racing a donc décidé de remplacer Pierre Gasly par Alexander Albon dès le Grand Prix de Belgique 2019. Gasly retourne chez Toro Rosso pour la fin de la saison, alors que son avenir en F1 n’est pas encore connu après la saison 2019.

Max Verstappen affirme qu’il ne s’est jamais senti aussi bien chez Red Bull que depuis l’arrivée de Honda en tant que motoriste.

Depuis le début de la saison 2019, Honda motorise l’équipe Red Bull Racing en remplacement du moteur Renault.

Cette saison, après les douze premières courses de l’année, Max Verstappen a réussi à décrocher deux victoires et signé cinq podiums avec sa Red Bull, prouvant ainsi les progrès réalisés par le motoriste nippon.

Interrogé pour savoir s’il se sentait bien chez Red Bull, Max Verstappen affirme que l’arrivée de Honda a clairement joué un rôle important cette saison dans le fait que l’équipe de Milton Keynes a retrouvé une certaine motivation.

« Bien-sûr, j’ai beaucoup appris lors de la saison dernière. Mon début de saison l’an dernier n’était pas le meilleur, mais j’ai appris quand je devais prendre des risques et quand cela n’était pas nécéssaire. » a expliqué Max Verstappen.

« J’ai appris que si vous ne finissez pas à la position que vous avez en tête, marquer des points est toujours mieux que de ne pas en marquer. »

« La seconde partie de la saison dernière a été identique en termes de performance à cette saison, mais en tant qu’équipe, nous grandissons, et c’est certainement grâce à l’arrivée de Honda, qui rend la communication très bonne. »

« Je me sens très heureux au sein de l’équipe, et nous sommes dans une situation où tout le monde est très motivé. Cela nous amène également à un niveau supérieur. »

La Formule 1 a débuté sa traditionnelle trêve estivale qui oblige les équipes à fermer les usines durant quatorze jours consécutifs durant l’été.

Cette période de l’année est très appréciée des différents membres de la F1, qui peuvent ainsi souffler quelques jours et profiter de repos mérité avec leur famille.

Mais pour les fans, la trêve estivale est souvent jugée trop longue, et il est difficile pour eux de rester plusieurs semaines sans voir une Formule 1 rouler le week-end, ce qui est compréhensible.

Pour cette saison 2019, la pause estivale a débuté au lendemain du Grand Prix de Hongrie [5 août], alors que la reprise de la saison est programmée pour le 29 août 2019 à Spa en Belgique.

Le Grand Prix de Belgique se disputera le dimanche 1er septembre, mais nous débuterons le week-end de course le jeudi 29 août avec la traditionnelle journée des médias et la conférence de presse d’avant Grand Prix.

Neuf courses restantes au calendrier

Après la pause estivale, la Formule 1 poursuivra grand tour du monde en partant de Spa en Belgique, puis Monza en Italie, Singapour, Sotchi en Russie, Suzuka au Japon, Mexico, Austin aux Etats-Unis, Sao Paulo au Brésil et enfin Abou Dhabi pour la dernière course de la saison programmée le 1er décembre 2019.

Calendrier complet de la saison 2019 de F1

Le Britannique Lando Norris se dit surpris de se sentir si en confiance avec son équipe McLaren à ce stade de la saison.

Norris, qui débute sa carrière en Formule 1 avec McLaren cette année, a rapidement réussi à trouver sa place au sein de l’écurie britannique, exactement en même temps que l’équipe réalisait des progrès significatifs par rapport à l’an dernier.

Dixième au classement des pilotes au cap de la mi-saison, Lando Norris ne s’attendait pas à être aussi en confiance après seulement douze courses en F1.

« [avant le début de la saison] Je ne pense pas que nous aurions pensé être là où nous en sommes actuellement. » admet Lando Norris.

« Je ne pense pas non plus que nous soyons complétement la quatrième voiture la plus rapide de la grille, mais je pense que l’équipe fait un très bon travail. »

« Les arrêts au stand, les départs, tous les domaines dans lesquels nous n’étions pas bons l’an dernier, nous nous sommes améliorés cette année et nous sommes généralement meilleurs que beaucoup d’équipes. »

« De ce côté là, nous sommes vraiment plus forts, et cela nous a aidé à progresser au classement des constructeurs. Cela nous a valu beaucoup de points, donc, un grand merci à tous ceux qui ont travaillé sur tous ces domaines. Ce fut une grande aide. »

« De mon côté, je ne pensais pas être aussi confiant que je le suis à ce stade de la saison. J’étais plus nerveux en début de saison en Australie, mais désormais, je suis beaucoup plus confiant. Je suis beaucoup mieux informé de ce que je dois faire et de ce que je ne dois pas faire. » 

Alors que la Scuderia Ferrari n’a toujours pas décroché sa première victoire de l’année, tous les membres du staff de Maranello restent calmes selon Sebastian Vettel.

Début 2019, Mattia Binotto a succédé à Maurizio Arrivabene à la tête de la gestion sportive de la Scuderia Ferrari, mais jusqu’à présent, l’équipe n’a pas encore réussi à décrocher la moindre victoire en douze courses.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait du management de Mattia Binotto comparé à celui de Maurizio Arrivabene, Sebastian Vettel assure que Binotto fait un excellent travail et le félicite pour son leadership.

« Je ne pense pas qu’il soit juste de les comparer, parce que chaque année et chaque situation est différente. » explique Sebastian Vettel.

« Ce que nous avons réalisé en tant qu’équipe avec Mattia en tant que chef, c’est que nous restons calmes. La situation n’a pas été facile parce que nous n’avons toujours pas gagné et ce n’est pas la situation la plus normale que nous puissions avoir. »

« Nous n’avons pas eu la première partie de saison que nous espérions. Néanmoins, l’objectif est toujours là, et tous les membres de l’équipe restent calmes et déterminés à progresser le plus rapidement possible. »

« Certaines choses ne se produiront pas du jour au lendemain, mais nous savons ce que nous devons faire avec la voiture. J’espère que nous prendrons la bonne direction dans les mois à venir, mais Mattia est très bien, il aide à garder le calme et la cohésion dans l’équipe. »

« En même temps, il nous rappelle où nous devons aller, son rôle est différent de celui qu’il occupait par le passé. Mais l’équipe est autour de lui et l’organisation est très similaire à celle d’il y a douze mois. Je pense qu’il nous dirige de la bonne façon. »

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas est revenu sur cette période difficile lors de la saison 2018 de Formule 1, durant laquelle le Finlandais n’a signé aucune victoire.

Relégué au rang de second pilote chez Mercedes après un début de saison 2018 malchanceux, Valtteri Bottas admet que la seconde partie de la saison a été très difficile pour lui mentalement.

Mais au cours de l’hiver, le pilote Mercedes a fait un long travail sur lui-même pour revenir plus fort cette année.

« Ce fut une période assez négative, la fin de l’année dernière. » admet Valtteri Bottas. « Je ne me sentais pas très optimiste à propos de quoi que ce soit, en particulier de la Formule 1. »

« Mais j’ai finalement réussi à transformer ces sentiments en énergie positive et à changer d’attitude. J’ai trouvé un moyen de comprendre ce que je ressentais et j’ai réalisé que je devais peut-être me concentrer sur moi-même, car au final, je n’ai qu’une carrière. »

« J’ai pris les choses au jour le jour, au lieu de regarder trop loin, et j’ai essayé de tirer partie de chaque situation. Ce fut un peu comme un réveil pour moi l’an dernier. »

« Il est évident que différentes raisons m’ont amené à passer cette difficile dernière partie de l’année, mais il y avait peut-être un but, afin que je puisse trouver un niveau supérieur dans ma performance et en étant dans un état d’esprit différent. »

En 2019, au cap de la mi-saison, Valtteri Bottas occupe la seconde place au classement des pilotes avec 62 points de retard sur Lewis Hamilton, alors que Max Verstappen n’est plus qu’à 7 points du Finlandais.

Le pilote Renault Daniel Ricciardo espère beaucoup des prochaines mises à jour qui seront introduites sur la RS19 dès la rentrée.

Actuellement onzième au classement des pilotes, l’Australien Daniel Ricciardo admet qu’il ne s’attendait pas à mieux pour la première partie de saison avec sa nouvelle équipe.

Cependant, Ricciardo reconnait que Renault va devoir décrocher de meilleurs résultats en seconde partie de saison, ce qui pourrait aider l’équipe à développer plus rapidement la  RS20,  alors que Renault visera des podiums l’an prochain.

« Si l’on regarde, les qualifications au Canada par exemple, je dirais que cela a dépassé nos attentes, ainsi que sur certaines courses. » explique Daniel Ricciardo.

« Mais il est évident que d’autres courses comme l’Autriche ont été n’ont pas répondu à nos attentes. Je pense que maintenant que nous en sommes à la mi-saison, nous pouvons nous dire : « ok, nous devons faire mieux ». »

« Si nous souhaitons être sur le podium en 2020, nous devons commencer à faire de plus grands progrès au second semestre. »

« jusqu’à présent, je suis toujours au milieu avec quelques attentes, mais je m’attend désormais à pouvoir terminer plus régulièrement dans le top six lors de la seconde partie de la saison. »

« Je m’attend à plusieurs développements. Nous avons déjà apporté des mises à jour au Grand Prix de France, mais elles n’étaient pas si grandes. Je pense que la prochaine nous apportera bien plus. »

« Je ne suis pas déçu, et j’espère juste que ça ira mieux [en seconde partie de saison]. J’ai toujours su que cela prendrait du temps, mais si nous restons là où nous sommes actuellement, alors, le résultat sera inférieur à nos attentes. »

Au championnat constructeurs, Renault est actuellement sixième avec 43 points de retard sur McLaren, qui occupe pour sa part la quatrième position.

Le Finlandais Kimi Raikkonen admet qu’il ne s’est fixé aucun objectif particulier en arrivant chez Alfa Romeo cette saison.

Après avoir quitté la Scuderia Ferrari à la fin de la saison 2018, Kimi Raikkonen a rejoint l’équipe Alfa Romeo en début de saison pour ce qui devrait être ces deux dernières années en Formule 1 avant la retraite.

A la pause estivale, l’équipe Alfa Romeo occupe la septième place au classement des constructeurs, alors que Raikkonen occupe le huitième rang au classement des pilotes.

Interrogé pour avoir un bilan de cette première partie de saison avec sa nouvelle équipe, Kimi Raikkonen reconnaît que les résultats ne reflètent peut-être pas avec fidélité les performances de la formation suisse.

« Je ne m’attendais à rien, je suis venu pour faire de mon mieux. » a expliqué le pilote Alfa Romeo, Kimi Raikkonen.

« Je pense que si on regarde le nombre de points que nous avons actuellement, je ne pense pas que cela reflète la réalité de la première partie de saison. »

« Bien-sûr, aux alentours de Barcelone, nous n’étions pas vraiment là où nous voulions être, nous étions trop lents. Mais après, nous sommes plutôt bien revenus. »

« Nous allons dans la bonne direction et faisons les bonnes choses, mais en tant qu’équipe nous avons des limites. Nous ne sommes pas comme les équipes du haut de la grille et nous le savons. »

« Mais avec ce que nous avons, nous faisons bien les choses. Nous voulons juste être plus rapides et avoir une longueur d’avance. Nous nous construisons lentement, cela prend du temps, mais cela semble aller dans le bon sens. »

« Après, je pense que ça pourrait toujours être mieux. Nous n’avons pas toujours maximisé les points, mais c’est comme ça. »

Septième au classement des constructeurs, Alfa Romeo pourrait remonter de quelques positions en septembre, puisque l’équipe a interjeté appel d’une décision des commissaires de course du Grand Prix d’Allemagne, qui ont infligé une pénalité de 30 secondes à chacun des deux pilotes Alfa Romeo.

Ces pénalités ont fait sortir les deux pilotes du top dix au Grand Prix d’Allemagne, mais l’appel interjeté par l’équipe sera étudié à la rentrée à Paris par la FIA [le 24 septembre plus précisément].

Le pilote Red Bull Pierre Gasly ne voudrait pas que les essais hivernaux soient réduits à partir de la saison prochaine en F1.

Il se murmure depuis quelques semaines dans le paddock de la F1 que les essais hivernaux pourraient être réduits de deux journées en 2020, afin de compenser un potentiel calendrier à 22 courses.

Jusqu’à présent, les essais hivernaux se déroulent sur huit journées en deux sessions de quatre jours sur le circuit de Barcelone quelques jours avant la première course de l’année.

Pour 2020, il se murmure que ces journées d’essais pourraient passer de huit à six jours, soit deux sessions de trois jours chacune, ce qui n’est pas du goût de certains pilotes dont Pierre Gasly.

« Pour moi, j’aime piloter une Formule 1, donc, il pourrait y avoir 10 ou 12 jours d’essais, ce serait génial. » explique Pierre Gasly.

« Après, je pense que l’on doit trouver un compromis pour les gens [les employés], parce qu’au final, il faut beaucoup de personnes pour faire rouler une voiture, des mécaniciens ou des ingénieurs pour tout préparer. »

« Je pense que par le passé c’était probablement plus intense et peut-être même trop. Mais désormais avec huit journées, je pense que c’est bien, donc, je ne voudrais qu’il y en ait moins. »

Pour l’heure, aucune annonce officielle n’a encore été faite par la Formule 1, alors que ni le calendrier définitif de la saison 2020, ni les dates des essais hivernaux n’ont également été publiés.

Le directeur des opérations de Racing Point espère que les périodes de back to back en F1 ne deviendront pas une routine à l’avenir.

Avec une augmentation significative du nombre de courses au calendrier de la F1 dans les années à venir, les équipes seront de plus en plus confrontées aux périodes de back to back [plusieurs courses consécutives sans pause].

L’an dernier déjà, la F1 a enchaîné le Grand Prix de France, d’Autriche et de Grande-Bretagne en seulement trois semaines, ce qui a représenté un sérieux défi pour toutes les équipes.

« Ce n’était pas une bonne chose à faire, et même si nous nous dirigeons vers un calendrier à 22 courses [en 2020], je pense qu’il ne devrait pas y avoir trois courses consécutives. » explique Otmar Szafnauer, le directeur des opérations chez Racing Point.

Le détenteur des droits commerciaux du sport, Liberty Media, souhaite ajouter plus de courses au calendrier pour générer plus de revenus, alors que l’objectif final est de 25 Grands Prix par an.

Szafnauer a toutefois souligné que, à mesure que le calendrier évoluait, les équipes atteindraient un «point de basculement» où elles auraient besoin d’embaucher davantage de personnel, ce qui augmenterait automatiquement leurs coûts.

« Je pense que c’est beaucoup. Nous aurions besoin d’ajouter des mécaniciens, des employés et cela ferait plus de voyages. »

« L’année prochaine, avec 22 courses, et si nous n’avons pas de back to back [enchaînement de courses], ce sera réalisable. Nous verrons bien à quoi cela ressemble, mais nous l’avons encore jamais fait. Nous devons juste faire attention de ne pas en faire trop. »