Le GPDA réagit au crash de Doohan au Japon

Après le grave accident de Jack Doohan à Suzuka, la GPDA a formulé une demande précise en matière de sécurité.

L’Alpine A525 de Jack Doohan après l’impact avec les barrières lors des essais libres 2 du GP du Japon 2025 est apparue dans un état préoccupant, alors que l’Australien a été victime d’une sortie de piste après avoir omis de refermer son DRS à l’abord de la première courbe du circuit.

Après des mois de silence, et à la lumière du nouveau code de conduite strict voulu par le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, la GPDA s’est remis en mouvement pour une cause qui en représente les fondements : la sécurité des pilotes.

À la suite du grave accident survenu au pilote australien d’Alpine, Jack Doohan, lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Japon à Suzuka, les pilotes ont demandé à la FIA de mettre en place un système automatique de fermeture du DRS dans certaines situations.

L’Australien a perdu le contrôle de son Alpine à 298 km/h en tentant d’aborder le virage 1 avec le DRS ouvert, en se basant sur des simulations antérieures (voir graphique ci-dessus). Normalement, le DRS se ferme automatiquement lorsque le pilote appuie sur la pédale de frein. Cependant, comme le virage 1 à Suzuka peut être abordé sans freiner, ce mécanisme n’est pas intervenu.

Dans certains cas, le DRS peut se fermer automatiquement lorsque le pilote relâche l’accélérateur au-delà d’un certain seuil, ou il peut être fermé manuellement. L’incapacité à fermer le DRS en temps opportun peut empêcher le rétablissement correct du flux d’air sur l’aileron arrière, entraînant une perte de contrôle du véhicule.

Bien que l’accident de Doohan puisse être attribué à une erreur du pilote, des incidents similaires ont eu lieu par le passé en raison d’un dysfonctionnement du DRS, comme celui du pilote suédois de Sauber, Marcus Ericsson, lors des essais libres du Grand Prix d’Italie 2018, lorsque le DRS est resté ouvert malgré le freinage.

L’accident de Jack Doohan lors des essais libres 2 du GP du Japon

Lors du briefing des pilotes, le pilote espagnol de Williams, Carlos Sainz, récemment nommé directeur de la Grand Prix Drivers’ Association (GPDA), a souligné la nécessité d’introduire un système automatique qui ferme le DRS avant les virages à grande vitesse qui ne nécessitent pas de freinage, comme le virage 1 de Suzuka.

Sainz a souligné qu’avec les vitesses actuelles de la Formule 1, la sécurité doit rester une priorité absolue.

Il s’est étonné que des accidents similaires ne se soient pas produits plus fréquemment, citant des expériences personnelles où il avait laissé le DRS ouvert par erreur, provoquant des situations potentiellement dangereuses.

Le pilote espagnol a proposé que le DRS se ferme automatiquement 50 ou 100 mètres avant la zone de freinage, afin d’éliminer le risque d’erreurs humaines ou de pannes mécaniques. En outre, il a souhaité l’introduction de nouvelles barrières capables d’absorber plus efficacement les chocs violents, comme celui subi par Doohan.

Sainz a enfin souligné l’importance de développer de tels systèmes en vue de l’introduction de l’aérodynamique active prévue pour l’année prochaine, qui marquera la fin de l’ère de l’aile mobile après 14 ans d’utilisation.

Williams crédite Sainz pour la cinquième place d’Albon à Melbourne

Après avoir accidenté son auto lors du Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a aidé son coéquipier Alex Albon à prendre la cinquième place, a tenu à rappeler son équipe Williams.

L’Espagnol a été l’un des trois pilotes à ne pas avoir bouclé un seul tour, mais plutôt que de se cacher à l’arrière de l’hospitalité ou de se rendre à l’aéroport, Sainz a choisi d’utiliser sa vaste expérience pour aider son coéquipier dans des conditions difficiles. C’est cette attitude qui reflète l’esprit d’équipe, tout comme dans le monde du meilleur casino en ligne de France où la stratégie et l’entraide peuvent faire la différence.

« Les arrêts aux stands étaient absolument parfaits… la stratégie… bravo à eux », a déclaré James Vowles, le patron de l’équipe, à la fin de la course. « Un point à noter sur la stratégie est que nous avions un stratège supplémentaire aujourd’hui : c’était Carlos », a-t-il ajouté.

« Sa perspicacité a été incroyablement utile lors de la transition vers les Inters », a révélé le Britannique. « On a vu un certain nombre d’équipes hésiter… Mais Carlos était catégorique : ‘Vous ne survivrez pas avec ça dans les derniers virages’. Et il avait raison. Il nous a aidés à atteindre cet objectif ».

Williams n’est ainsi pas tombé dans le même écueil stratégique de fin de course que son ancienne équipe de Sainz, Ferrari, ou Racing Bulls avec Yuki Tsunoda.

Avant l’arrêt, Albon occupait la septième place, mais une fois que ses rivaux se sont également arrêtés, il s’est remonté à la quatrième place, avant d’être dépassé par Kimi Antonelli à deux tours du drapeau à damier.

Albon a brièvement hérité de la quatrième place lorsqu’Antonelli a reçu une pénalité de 5 secondes pour une sortie de piste dangereuse. Cependant, à la suite d’un droit de regard, cette pénalité a été annulée et l’Italien a récupéré la quatrième place. Pas assez pour teinter la joie de James Vowles, qui pardonne aussi à Sainz sa sortie de piste.

« C’est un peu bizarre, donc nous devons l’examiner plus en détail. En fait, il s’agissait d’un changement de vitesse à mi-régime, mais il y avait plus de couple que ce à quoi il se serait attendu à ce moment-là », s’est-il contenté de déclarer, allant dans le sens de son pilote qui avait immédiatement communiqué par radio avoir reçu un comportement anormal dans le couple moteur à la réaccélération.