Toto Wolff révèle le SMS d’excuse de James Vowles après la stratégie controversée de Williams à Monaco

Toto Wolff a révélé avoir reçu un message de James Vowles, directeur de l’écurie Williams, durant le Grand Prix de Monaco, s’excusant pour la stratégie adoptée par son équipe.

Williams a orchestré une manœuvre tactique controversée afin de permettre à ses deux pilotes, Alex Albon et Carlos Sainz, de terminer dans les points. En ralentissant volontairement le rythme pour créer un écart suffisant derrière George Russell et Kimi Antonelli, les deux pilotes de la FW47 ont pu effectuer leurs deux arrêts obligatoires sans perdre leur position dans le top 10, conformément à la nouvelle réglementation imposant deux passages aux stands.

James Vowles a reconnu que cette approche n’était pas idéale et a exprimé ses regrets à Wolff, soulignant toutefois qu’elle résultait directement des nouvelles règles de course et d’un jeu d’équipe amorcé par les Racing Bulls, forçant les autres à réagir.

« Je suis désolé. Nous n’avions pas le choix compte tenu de ce qui s’était passé devant », a déclaré Wolff, lisant à haute voix le message envoyé par Vowles. « J’ai répondu : ‘Nous savons’ », a expliqué le directeur de l’écurie Mercedes.

Bien que l’après-midi ait été frustrant pour Wolff, le directeur d’écurie a insisté sur le fait que son homologue chez Williams n’avait fait que ce qu’il « devait faire » pour assurer un double résultat dans les points.

« James fait partie de mon équipe, et je ne veux pas paraître condescendant, car il fait carrière en tant que directeur d’écurie et il s’en sort très bien », a répondu l’Autrichien lorsqu’on lui a demandé s’il appréciait que Vowles ait pris contact avec lui. « Il devait le faire, vous savez, ce sont deux voitures dans les points, et je pense que tout a commencé quand les RB [Racing Bulls] nous ont repoussés, et c’est ce qu’il devait faire. »

James Vowles explique pourquoi Williams s’en sort si bien en 2025

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, dévoile les secrets de la performance exceptionnelle de la FW47. Le directeur de l’écurie Williams explique ce qui rend la FW47 si performante.

Cinquième place au championnat des constructeurs avec 37 points. Une seule course, à Bahreïn, sans terminer dans le top 10 et 17 points d’avance sur son plus proche rival. Le début de saison 2025 de Williams en Formule 1 a largement dépassé les attentes, mais il est frappant de constater qu’à Grove, l’équipe s’est concentrée et continue de se concentrer davantage sur 2026, considérant essentiellement que le championnat actuel est moins important.

Les bases de la progression pour 2024 étaient clairement établies depuis la signature de Carlos Sainz. Mais peu de gens auraient pu prédire une amélioration aussi significative.

La FW47 se comporte bien sur presque tous les circuits, et seules quelques erreurs inhabituelles de Carlos Sainz ont empêché l’équipe d’obtenir un meilleur score, qui s’élève déjà à 37 points. Tout cela alors que l’équipe se concentre entièrement sur la FW48, la voiture développée dans le cadre de la nouvelle réglementation technique 2026 qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain.

James Vowles, directeur de l’équipe Grove, a récemment refusé de s’attribuer le mérite de ces améliorations. Il a plutôt salué l’organisation et le travail de ses collaborateurs, véritables secrets derrière la supériorité de la FW47 par rapport à son prédécesseur, grâce à des interventions ciblées et précises au cours des derniers mois visant à améliorer la philosophie choisie pour la voiture de 2024.

« Je ne pense pas que les progrès réalisés cette année reflètent mon travail personnel, mais plutôt l’organisation que nous avons mise en place. C’est une question de fondations. Même si nous n’avons pas consacré beaucoup d’efforts à la voiture de 2025, y compris au travail en soufflerie, nous avons réussi à résoudre certains problèmes clés de 2024 et à faire avancer les choses de manière cohérente, sans perdre de vue la voiture de 2026. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup. »

« Je n’ai pas eu toute l’équipe pour travailler sur la voiture de 2025. La priorité absolue est 2026. Il s’agissait de s’assurer que les conceptions soient prêtes et que la voiture soit en soufflerie début janvier, sans aucune distraction. C’est ce dont je suis le plus fier. »

À l’heure actuelle, tout fonctionne bien et efficacement chez Williams grâce aux processus organisationnels. Ceux-ci permettent à l’équipe de respecter les délais, de produire de nouvelles pièces dans des délais raisonnables, d’identifier les points faibles de la voiture et de les corriger, sans oublier la communication, le développement et le respect du budget, un aspect de plus en plus important ces dernières années.

« Tous les aspects organisationnels vont dans la bonne direction : la communication, le rythme de développement, le travail d’équipe, le timing pour apporter des améliorations sur la piste, la qualité, la ponctualité et le respect du budget. Tout cela fonctionne. Je sais que cela ne semble pas très excitant, mais la FW47 est le résultat de la résolution de certains problèmes fondamentaux. C’est ce qui me motive « , a conclu James Vowles avant le Grand Prix d’Imola.

Goodwood Festival of Speed : James Vowles au volant de la légendaire FW14B de 1992

Le directeur de l’écurie Williams, James Vowles, prendra part au volant de la mythique FW14B lors de la prochaine édition du Goodwood Festival of Speed, en juillet. Il figurera parmi les quatre personnalités sélectionnées pour piloter la monoplace emblématique qui permit à Nigel Mansell de décrocher son unique titre mondial en Formule 1, en 1992.

Aux côtés de Vowles, on retrouvera également Nigel Mansell lui-même, ainsi que Jamie Chadwick, ambassadrice Williams, et Lia Block, pilote engagée en F1 Academy. Tous se relaieront dans la FW14B, célèbre pour avoir dominé le championnat avec dix victoires en seize courses.

Il s’agira de la deuxième apparition consécutive de Vowles à Goodwood au volant d’une Formule 1 historique. L’an dernier, il avait déjà pris part à l’événement en pilotant la FW08, avec laquelle Keke Rosberg avait été sacré champion du monde en 1982.

« C’est une nouvelle fantastique que Jamie, Lia et moi-même allons tous piloter la FW14B dans la côte du Goodwood Festival of Speed cette année », a déclaré Vowles. « Lorsque vous vous promenez dans le musée de notre base à Grove, la 14B est la voiture qui se démarque. C’est un rêve qui devient réalité ; une voiture emblématique, avec un palmarès impressionnant. La 14B était dotée d’une technologie très en avance sur son temps, et elle est célèbre non seulement pour ses exploits, mais aussi pour la façon dont elle a fait progresser l’équipe. La conduire à Goodwood et avoir l’honneur de la piloter va être incroyable. »

La Williams FW14B est devenue une habituée de Goodwood ces dernières années, avec notamment le quadruple champion du monde Sebastian Vettel et le vainqueur du titre 2009 Jenson Button parmi les pilotes qui l’ont conduite sur la colline ces dernières années.

Chadwick, qui est devenue la première femme à remporter une victoire dans l’European Le Mans Series au début du mois, a décrit la voiture de Williams de 1992 comme « la voiture la plus emblématique » du programme Williams Heritage Racing. « L’un de mes premiers souvenirs remonte au Festival of Speed ; je n’ai commencé le sport que plus tard et j’y suis allée quand j’avais environ 10 ans », a-t-elle déclaré. « C’était la première fois que je voyais autant de voitures et que je découvrais la F1. C’est aussi l’endroit où j’ai piloté ma première voiture de F1, donc c’est très spécial. La FW14B est la voiture la plus emblématique de notre collection chez Williams. Avec sa suspension active et tout ce que cette voiture représentait à son époque, elle est tout simplement légendaire. Son bruit est incroyable, je vais donc préparer mes bouchons d’oreille. »

Nigel Mansell fera son retour au Festival of Speed de Goodwood en juillet, deux ans après sa dernière participation. À 71 ans, le champion du monde 1992 reprendra le volant de la légendaire FW14B, avec laquelle il avait célébré le trentième anniversaire de son titre lors de sa précédente apparition en 2022.

L’ancien pilote britannique figurera parmi les figures de proue de l’édition 2025, placée sous le thème « The Winning Formula: Champions and Challengers » (« La formule gagnante : champions et challengers »). Cet événement incontournable du calendrier automobile, consacré aux voitures de collection et aux courses de côte, se tiendra cette année du 10 au 13 juillet sur le domaine de Goodwood.

Stats – Williams a déjà autant de points que sur toute la saison 2024 !

Williams a déjà égalé son total 2024 de points en seulement deux courses cette saison. Maintenant, on attend Carlos Sainz pour délivrer à Williams de plus grosses moissons personnelles, tandis qu’Alex Albon a réalisé un excellent début de saison.

Après une saison 2024 particulièrement difficile, marquée par une série d’accidents, des difficultés techniques et financières, et le remplacement en milieu de saison de Logan Sargeant par Franco Colapinto, Williams a commencé la nouvelle année sur une note beaucoup plus positive. Après seulement deux courses, l’équipe dirigée par James Vowles a déjà égalé le total de points qu’elle avait marqués pendant toute la saison précédente : 17.

La vague de disqualifications qui a affecté la course de Shanghai a donné un coup de pouce important à l’équipe, Alex Albon gagnant deux places après le drapeau à damier et Carlos Sainz en gagnant même trois. Mais pour les équipes qui se trouvent dans la moitié inférieure du classement, il est crucial d’être prêt à tirer profit des opportunités inattendues, et Williams n’a pas laissé passer cette chance.

En attendant les perfs de Carlos Sainz

Le nombre de points récoltés jusqu’à présent est presque entièrement dû à Alex Albon, qui a terminé cinquième à Melbourne et septième à Shanghai, sans jamais sortir du top 10 en qualifications. La déception, pour l’instant, concerne Carlos Sainz. L’adaptation de l’Espagnol à sa nouvelle voiture prend probablement plus de temps que prévu, mais James Vowles reste très confiant en lui.

Une fois que l’ancien pilote Ferrari aura réussi à tirer tout le potentiel de la FW47 et à contribuer de manière plus régulière aux résultats de l’équipe, la formation britannique pourrait devenir un sérieux prétendant à la sixième place du Championnat du monde des constructeurs, un objectif qui semblait impossible à atteindre il y a encore quelques années.

Williams crédite Sainz pour la cinquième place d’Albon à Melbourne

Après avoir accidenté son auto lors du Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a aidé son coéquipier Alex Albon à prendre la cinquième place, a tenu à rappeler son équipe Williams.

L’Espagnol a été l’un des trois pilotes à ne pas avoir bouclé un seul tour, mais plutôt que de se cacher à l’arrière de l’hospitalité ou de se rendre à l’aéroport, Sainz a choisi d’utiliser sa vaste expérience pour aider son coéquipier dans des conditions difficiles. C’est cette attitude qui reflète l’esprit d’équipe, tout comme dans le monde du meilleur casino en ligne de France où la stratégie et l’entraide peuvent faire la différence.

« Les arrêts aux stands étaient absolument parfaits… la stratégie… bravo à eux », a déclaré James Vowles, le patron de l’équipe, à la fin de la course. « Un point à noter sur la stratégie est que nous avions un stratège supplémentaire aujourd’hui : c’était Carlos », a-t-il ajouté.

« Sa perspicacité a été incroyablement utile lors de la transition vers les Inters », a révélé le Britannique. « On a vu un certain nombre d’équipes hésiter… Mais Carlos était catégorique : ‘Vous ne survivrez pas avec ça dans les derniers virages’. Et il avait raison. Il nous a aidés à atteindre cet objectif ».

Williams n’est ainsi pas tombé dans le même écueil stratégique de fin de course que son ancienne équipe de Sainz, Ferrari, ou Racing Bulls avec Yuki Tsunoda.

Avant l’arrêt, Albon occupait la septième place, mais une fois que ses rivaux se sont également arrêtés, il s’est remonté à la quatrième place, avant d’être dépassé par Kimi Antonelli à deux tours du drapeau à damier.

Albon a brièvement hérité de la quatrième place lorsqu’Antonelli a reçu une pénalité de 5 secondes pour une sortie de piste dangereuse. Cependant, à la suite d’un droit de regard, cette pénalité a été annulée et l’Italien a récupéré la quatrième place. Pas assez pour teinter la joie de James Vowles, qui pardonne aussi à Sainz sa sortie de piste.

« C’est un peu bizarre, donc nous devons l’examiner plus en détail. En fait, il s’agissait d’un changement de vitesse à mi-régime, mais il y avait plus de couple que ce à quoi il se serait attendu à ce moment-là », s’est-il contenté de déclarer, allant dans le sens de son pilote qui avait immédiatement communiqué par radio avoir reçu un comportement anormal dans le couple moteur à la réaccélération.

Même avec Sainz, Volwes estime que Williams va encore « reculer un peu » en 2025

Déterminé à être dans le rythme dès 2026, James Vowles admet cependant que Williams pourrait bien faire face à une année 2025 difficile.

Passée à la neuvième place finale du classement 2024 des équipes après avoir subi le coup de fouet d’Alpine en toute fin de saison et sans être parvenue à battre Haas et VCARB, l’équipe anglaise n’a donc finalement devancé que Stake Sauber, et a donc notablement reculé depuis sa septième position de 2023.

La fin de saison a été particulièrement difficile pour le team, qui a maintes fois rappelé l’impact énorme des crashs à répétition de fin de saison de ses pilotes comme facteur dans sa capacité à fournir un matériel performant sur les ultimes manches.

James Vowles a cependant aussi régulièrement dit que les objectifs du team ne se portaient pas sur le court terme et qu’il avait en tête un challenge bien plus durable avec Dorlington Capital, l’investisseur derrière la structure.

Ainsi, l’accent est de manière assumée déjà mis sur un bond en avant significatif dans le cadre de la nouvelle réglementation 2026, qui pourrait donc aussi compromettre la saison 2025, en dépit du fait que l’équipe s’offre une recrue de choix avec Carlos Sainz pour venir rejoindre Alex Albon.

“C’est le message qu’Alex et Carlos savent tous les deux : 2025 sera une lutte, je pense”, déclare Vowles, sans détours, à Autosport. “Ce n’est pas que nous allons aller de l’avant, nous allons plutôt reculer un peu”, estime-t-il ainsi. “Et si c’est le cas, cela me convient car cela signifie simplement que j’investis au bon rythme pour l’année 2026 par rapport à ceux qui m’entourent”.

“C’est ce qu’il faut en attendre”, insiste-t-il. “Nous allons faire un compromis sur l’année 2025 ans. Cela ne veut pas dire que nous serons dixièmes, mais ce sera une année difficile.”

Beaucoup de difficultés cumulées en 2024

Après une première saison impressionnante sous la direction de Vowles, 2024 a été difficile pour Williams, notamment au début, lorsque les pièces de rechange ont déjà manqué et qu’un certain nombre d’autres pièces se sont avérées trop lourdes. Et puis il y a bien entendu la problématique Logan Sargeant, bien loin du niveau requis pour atteindre les points en course.

“Je pense que nous avons eu de la chance de terminer septième l’année dernière”, modère Vowles pour justifier le résultat 2024. “RB était sacrément rapide à la fin de l’année [2023, et ce n’était vraiment qu’une question de décisions stratégiques, presque, qui a déterminé qui a terminé devant au championnat. Nous avons tout de même terminé septièmes.”

“Je pense que j’ai été assez ouvert en ce qui concerne notre surpoids”, ajoute-t-il en faisant référence à la voiture 2024.

“Nous essayons de faire des bonds”, dit-il à propos du plan pour les saisons à venir. “Pas des pas en avant, pas des avancées, pas des gains minimes, ou même marginaux, mais des bonds dans la technologie et dans ce que nous faisons. Ce faisant, nous allons nous prendre les pieds dans le tapis”, admet-il. “Cela ne me dérange pas, car nous ne pouvons pas désapprendre ce que nous avons appris.”

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Vowles reconnait l’intérêt de Red Bull pour Franco Colapinto

James Vowles, directeur de l’écurie Williams F1, a confirmé l’intérêt porté par Red Bull à Franco Colapinto. Cependant, aucune offre concrète n’a encore été émise par l’écurie autrichienne.

Franco Colapinto va-t-il trouver un volant pour la saison 2025 de Formule 1 ? C’est presque impossible à dire. Si l’on se base sur les contrats des pilotes de la grille, non, il devra regarder la saison 2025 derrière une télé. Mais des rumeurs voudraient voir le pilote argentin sauter finalement dans une monoplace la saison prochaine.

Franco Colapinto a impressionné depuis qu’il est arrivé en F1, en remplacement de Logan Sargeant. Il a régulièrement été proche d’Alex Albon, marquant même des points à deux reprises. Toutefois, Franco Colapinto est arrivé après la bataille, car Williams avait déjà choisi Carlos Sainz comme coéquipier d’Albon à l’horizon 2025.

Mais aujourd’hui, la situation de Sergio Pérez fait qu’une place pourrait se libérer chez Red Bull ou par le jeu des chaises musicales chez VCARB.

Après la première séance d’essais au Qatar, Vowles s’est exprimé auprès de Sky Sports F1 pour répondre aux rumeurs suggérant que Colapinto pourrait intégrer la deuxième écurie de Red Bull en 2025.

Il y a de l’intérêt ”, a-t-il répondu. “Je peux déjà le dire, mais il n’y a rien de plus que de l’intérêt à ce stade. Pour autant que je sache, c’est plus moi qui lis les médias qu’autre chose. Ils [Red Bull] veulent attendre un peu, voir ce qui se passera à la fin de la saison.

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Vowles veut voir Colapinto en F1 en 2025

Cependant, James Vowles plaide en faveur de son pilote et est convaincu que Franco Colapinto en a fait assez pour être en F1 en 2025.

La réponse courte est oui ”, a-t-il ajouté. “Sans aucun doute, si vous revenez au Brésil, il y a eu des incidents. Vous revenez à Las Vegas et il y a eu des incidents. À l’époque, il était plus rapide que Gasly, mais il a commencé le tour beaucoup trop près de lui et vous savez où Gasly a fini.

Il a le potentiel et le rythme dans la voiture. C’est ce que vous attendez d’un pilote et il est calme et collectif sous l’immense pression qui pèse sur lui. Donc oui”, a conclu le directeur d’écurie.

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James Vowles “souffre” de la cruelle déroute brésilienne de Williams

Comme pour Haas, le Grand Prix du Brésil a été d’une grande brutalité pour l’équipe Williams, dirigée par James Vowles. Le coeur des membres de l’équipe a fini comme les autos en cette fin de week-end : en morceaux ! Ce qui fait la joie des uns provoque la peine des autres, et celle de Williams, qui se réveille ce lundi matin avec la gueule de bois, est grande.

« La nature de la Formule 1 est que vous pouvez avoir des sentiments et des résultats parmi les plus incroyables, ainsi que certains des moments les plus bas que vous pouvez ressentir dans un sport », décrit le directeur d’équipe britannique. « Je pense qu’il est juste de dire que ce week-end est le second de ces deux-là. Nous avons eu trois crashs incroyablement importants à quelques heures d’intervalle et nous avons énormément de travail à faire pour nous remettre en selle avant d’aller à Las Vegas dans quelques semaines… »

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Le gros coup d’Alpine fait mal

Williams accuse clairement le coup. Le hold-up réalisé par Alpine, qui signe un double podium à Sao Paolo et inscrit en une course plus du double de points que ce qu’elle avait jusqu’alors accumulé sur l’ensemble de la saison, est un vrai coup dur pour Williams, qui se montrait plus régulier mais n’a pas su profiter des conditions particulières de course sur l’Autodrome d’Interlagos.

« Nos rivaux, Alpine, ont été rapides dans la course. Cela ne fait aucun doute », reconnaît Vowles. « Ils méritaient ces positions, mais ils ont marqué un grand nombre de points, ce qui leur a permis de se replacer dans une position très élevée au championnat et de nous rétrograder à la 9e place. Je n’abandonne jamais tant qu’il n’est pas temps d’abandonner, et ce ne sera pas avant que nous soyons à Abu Dhabi et que le drapeau à damier soit tombé. Nous avons deux pilotes rapides, et nous avons une voiture rapide à notre disposition. »

Reste que le moral est forcément fortement touché chez celui qui n’a même pas pu voir son pilote Alex Albon prendre le départ de la course de dimanche, les dégâts de son auto après les qualifications ayant été trop sérieux.

« Nous devons maintenant participer à chacun de ces week-ends et donner le meilleur de nous-mêmes, tout en nous assurant que nous continuons à regarder vers 2025 et 2026 car, comme je l’ai toujours dit, c’est là que se trouve notre véritable objectif. Il s’agit de poser les bonnes fondations en vue de la période 2026. Cela ne rend pas la journée d’aujourd’hui moins douloureuse, loin de là, je souffre en ce moment ! Mais en fait, je voulais regarder cette course jusqu’à l’arrivée pour être sûr de me souvenir d’aujourd’hui parce que ce n’est pas ce que je veux que nous ressentions à l’avenir. »

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Vowles : Sargeant peut “être champion dans de nombreuses autres séries”

James Vowles est revenu sur le cas de Logan Sargeant, pilote qu’il a viré après le Grand Prix des Pays-Bas, assurant pourtant qu’il a “la capacité” de décrocher un titre dans d’autres disciplines en sport automobile.

Logan Sargeant a passé un an et demi chez Williams sans jamais réellement briller, ne marquant qu’un seul point en 36 Grands Prix de F1.

Alors que l’Américain s’était vite retrouvé sur la sellette en 2024, son crash en EL3 du Grand Prix des Pays-Bas semble avoir définitivement achevé sa carrière en F1 chez Williams, étant remercié au profit de Franco Colapinto après ce week-end à Zandvoort.

James Vowles estime ainsi que Logan Sargeant avait tout simplement atteint son plafond de verre. 

“Je pense que Logan m’a donné tout ce qu’il avait, mais ce n’était pas au bon niveau ou à la bonne valeur pour ce dont nous avions besoin, c’est aussi simple que cela”, a analysé Vowles sur le podcast Beyond The Grid.

“Ce n’était jamais de sa part un manque de confiance, ou un manque de volonté, ou un manque de motivation. Il passait tout le temps qu’il pouvait à se rendre plus rapide, mais il arrivait au bout du chemin de ce qu’il était capable d’accomplir.”

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Vowles : Sargeant “fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile”

Par ailleurs questionné sur le possible avenir de Logan Sargeant dans d’autres catégories en sport automobile, telles que l’IndyCar ou le WEC, James Vowles a livré une réponse “qui va prêter à controverse” comme il le dit lui-même.

“Il fait partie des 20 meilleurs pilotes en sport automobile, ce qui va prêter à controverse, et il y aura beaucoup de gens très frustrés par cette affirmation, mais c’est le niveau auquel il se trouve”, affirme Vowles.

“Il n’était qu’à un ou deux dixièmes. Les années précédentes, un dixième ou deux vous auraient permis de rester à peu près dans la bonne position, ce n’est plus le cas aujourd’hui, cela vous fait reculer de cinq places. Il a tout à fait la capacité d’être champion dans de nombreuses autres séries, cela ne fait aucun doute.”

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Vowles : “Même si Alpine achète des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière”

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, a exprimé ses doutes quant à la capacité d’Alpine F1 à tirer pleinement parti d’un éventuel partenariat moteur avec Mercedes. 

Après l’annonce de l’abandon des moteurs Renault F1 à la fin de la saison 2025, il semble presque acquis que l’écurie Alpine F1 roulera avec un moteur Mercedes en 2026.

James Vowles s’est ainsi exprimé sur cette probable association entre Alpine et Mercedes. Le Britannique qui dirige Williams F1, écurie motorisée par les Flèches d’Argent, a notamment mis en avant la complexité de l’intégration d’une nouvelle unité de puissance au sein d’une monoplace.

L’ancien stratège de l’écurie Mercedes a également affirmé qu’Alpine devrait d’abord mettre fin à sa spirale négative, avant de démarrer “le redressement”.

Je vois un point d’interrogation avec Alpine”, a indiqué James Vowles à Auto Motor und Sport. “Même s’ils achètent des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière.”

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Vowles : “Nous sommes déjà au milieu du projet 2026” avec Mercedes

Ce fameux moteur Mercedes, qui pourrait équiper les Alpine en 2026, semblerait prometteur selon certaines rumeurs du paddock. Toutefois, Vowles avertit Alpine sur le fait que son écurie Williams, cliente de Mercedes, est déjà bien avancée sur la partie moteur du projet 2026.

“Nous travaillons avec Mercedes depuis 2014 et nous sommes déjà au milieu du projet 2026 avec eux”, révèle-t-il.

“Vous ne pouvez pas simplement visser un moteur à l’arrière de la voiture et espérer que cela fonctionne. Et Alpine est toujours sur une tendance à la baisse.”

“Il faut d’abord y mettre un terme avant d’entamer le redressement. Chez Williams, nous avons déjà dépassé ce stade.”

“Nous avons entamé le processus il y a un an ou deux et nous sommes déjà raisonnablement stables.”

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James Vowles explique pourquoi Williams aura “le meilleur duo de pilotes” en 2025

Avec Carlos Sainz aligné aux côtés d’Alex Albon chez Williams l’an prochain, James Vowles, directeur de l’écurie basée à Grove, estime qu’il possèdera “le meilleur duo de pilotes sur la grille”.

Après avoir prolongé Alex Albon, James Vowles a réussi le gros coup de faire venir Carlos Sainz, multiple vainqueur de Grand Prix, au sein du projet Williams.

En 2025, je pense que nous aurons le meilleur duo de pilotes sur la grille de départ”, a affirmé James Vowles sur le podcast de la F1, Beyond The Grid.

Franco [Colapinto] fait un travail remarquable. Ce qu’il n’a pas, c’est l’expérience que Carlos [Sainz] aura, mais il fait un travail remarquable.

Je pense que, non seulement pour piloter la voiture, mais aussi pour faire progresser l’équipe, nous aurons le meilleur duo de pilotes sur la grille de départ.

Cela nous aidera à nous motiver et à aller de l’avant. Il y a de bons développements en cours, dans la continuité des années 2024 et 2025.

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Sainz et Albon “performent tous les deux à un très haut niveau

Interrogé sur sa certitude d’avoir le meilleur duo de pilotes en 2025, James Vowles a expliqué les raisons qui le poussent à affirmer cela.

C’est mon avis sur la question”, indique Vowles. “Et je vais en expliquer les raisons dans une certaine mesure.”

“Premièrement, ils performent tous les deux à un très haut niveau. Je veux dire que Carlos a piloté contre tous les pilotes dont nous venons de parler. Contre Lando [Norris chez McLaren], il a été performant.”

“Contre Charles [Leclerc chez Ferrari], il a connu des hauts et des bas. Mais il est là ou à peu près là. Il n’y a pratiquement rien entre ces deux pilotes.”

Contre Max [Verstappen], la première année chez Toro Rosso, il a été exceptionnel. Ce n’est donc pas qu’il n’a pas été mis au défi tout au long de sa carrière. Il a été mis au défi tout au long de sa carrière et a tenu bon.

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Sainz “fait avancer l’équipe” affirme Vowles

Mais ce n’est pas seulement sur cela que je me base”, poursuit James Vowles. “Ce n’est pas dans la voiture, c’est en dehors de la voiture.

Depuis le peu de temps que je le connais, il fait avancer l’équipe. Il veut consacrer chaque minute de son temps à rendre cette équipe de plus en plus performante.

“C’est une combinaison qui n’est pas nécessairement disponible en haut et en bas de la grille. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’obtenir la voiture. Ce n’est pas mon travail.

Mon travail consiste à faire en sorte que cette organisation soit couronnée de succès. Dites-moi ce que nous pouvons faire de plus. C’est ce que j’attends avec impatience. Et Alex [Albon] est construit de la même manière.

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James Vowles désigne Hamilton comme le pilote le plus talentueux

L’actuel Team Principal de Williams, James Vowles, considère Lewis Hamilton comme étant le pilote qui s’est le plus démarqué en termes de talent naturel et avec lequel il a eu la chance de travailler lors de son séjour chez Mercedes au cours des dernières années.

James Vowles, aujourd’hui Team Principal de l’équipe Williams, a débuté sa carrière en Formule 1 chez BAR en 2001 et est resté au sein de l’équipe basée à Brackley lorsqu’elle est devenue Honda, puis Brawn GP en 2009 et finalement Mercedes à partir de 2010.

Au cours de son passage à Brackley, James Vowles – qui était responsable de la stratégie chez Mercedes – a travaillé avec de nombreux pilotes dont Michael Schumacher, Nico Rosberg ou encore Valtteri Bottas. Mais lorsqu’on lui demande quel pilote l’a le plus impressionné depuis qu’il a débuté sa carrière, le Britannique a désigné sans hésiter Lewis Hamilton qu’il considère comme le pilote le plus « naturellement talentueux ». 

« Dans ma carrière chez Mercedes, Lewis ! Lorsqu’il nous a rejoint, [en 2013] il était, et est toujours aujourd’hui, le pilote le plus naturellement talentueux avec lequel j’ai travaillé là-bas, y compris Michael [Schumacher]. Il a tout simplement un talent naturel. » a déclaré James Vowles dans le podcast High Performance.

« Il a cette tendance et ces traits qui font que, lorsque vous débutez les EL1, il agit un peu comme une pieuvre partout sur le volant. Il modifie chaque réglage du volant, il explore tout. C’est ce qui le rend incroyable. »

« Il fut un temps, lors d’essais au Brésil, nous avons demandé [aux pilotes] de passer la septième vitesse en montant la colline. En deux tours, Nico [Rosberg] faisait exactement ce que nous lui avions demandé de faire, mais en moins de deux tours Lewis a dit : ‘Cela ne me semble pas bien’ et il est redescendu à la sixième vitesse et a gagné un dixième. Cela a pris jusqu’à la fin de la séance avant que Nico ne puisse voir les données et voit cela. »

« Il [Hamilton] utilise les données comme point de départ et les optimise, mais il a aussi une sensation au-delà de tout autre chose et il n’a aucun problème à explorer les limites. »

Cependant, Vowles a également admis que la méthode Hamilton n’était pas sans inconvénients car le septuple champion du monde de F1 s’aventurait fréquemment au-delà de la limite durant les essais pour trouver « la limite absolue du freinage », ce qui compromettait les données avec lesquelles Mercedes pouvait travailler après la séance.

« On le voyait souvent partir au virage 1, il cherchait la limite absolue du freinage, et cela le poussait simplement en dehors du virage 1. Ensuite, il interrompait le tour. L’une de nos plus grandes frustrations avec lui était que sur 20 tours, il n’en faisait qu’un, et vous vous disiez : « allez, il faut faire plus que ça’. » a ajouté Vowles.

« En fait, si vous regardez la maturité qu’a eu Lewis entre 2013 et aujourd’hui, vous pourrez voir qu’il complète chaque tour et il a trouvé un moyen d’acquérir encore de l’expérience. Il est un perfectionniste. »

« Le freinage était vraiment sa force, son point fort…il maximise ses freinages, et ensuite il peut se dire qu’il connaît les limites de la voiture et qu’il peut construire à partir de là et entrer dans le rythme. Il sait en seulement quelques tours dès les EL1 – et il apprend la piste incroyablement rapidement – quelles sont les limites de la voiture, quelle sont les limites des outils dont il dispose sur le volant et qui sont nombreux. »

« Il comprend comment placer la voiture dans une bonne position lorsque l’adhérence augmente. C’est très, très impressionnant. Là où d’autres passent encore sept ou huit tours à apprendre la piste, lui il a déjà exploré une bonne partie des limites. »

Lewis Hamilton disputera en 2024 sa dernière saison au volant d’une Mercedes, avant de rejoindre à partir de 2025 la Scuderia Ferrari où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc.

Vowles ne s’attendait pas à voir Williams terminer septième en 2023

Le directeur de Williams, James Vowles, admet que voir son équipe terminer septième au championnat du monde des constructeurs en 2023 a été mieux que ce à quoi il s’attendait en début de saison lorsqu’il a débuté son travail à Grove.

Après avoir terminé en tant que lanterne rouge du classement constructeurs l’année précédente, l’équipe Williams a fait des progrès remarquables en 2023 et a inscrit 28 points en 22 courses – dont 27 rien que pour Alex Albon. Les bonnes performances de la FW45 ont donc permis à Williams de se classer septième au championnat du monde des constructeurs cette saison, trois points devant AlphaTauri, douze points devant Alfa Romeo et seize points devant Haas.

S’exprimant lors du week-end du Grand Prix de Las Vegas en conférence de presse aux côtés des patrons de Mercedes, McLaren et Ferrari, James Vowles a déclaré : « Je pense que c’est mieux que ce que j’espérais. Mais il ne faut pas oublier que je suis assis sur un canapé aux côtés des gens qui se battent pour des podiums et des victoires. »

« Nous avons les quatre premiers du championnat tous alignés à côté de moi et c’est en quelque sorte l’aspiration d’arriver quelque part là-bas. La réalité derrière tout cela est qu’il y a des équipes cette année parmi lesquelles – McLaren et AlphaTauri – mettent d’énormes performances sur la voiture et commencent à se battre avec les géants. »

« Nos aspirations sont clairement de continuer à avancer comme nous l’avons fait. Aujourd’hui, Williams n’a plus marqué de points depuis les vacances d’été, mais nous avons marqué dans la plupart des événements où nous avions la capacité de marquer. »

« C’est donc une situation très différente de celle où nous nous trouvions il y a douze mois. Mais comme je l’ai dit, notre aspiration est de continuer à progresser sur la grille, au-delà de là où nous en sommes actuellement, et cela  va demander beaucoup d’efforts. »

2023 était la première saison de Vowles en tant que team principal d’une équipe de Formule 1, après que le Britannique ait passé plusieurs années chez Mercedes en tant que stratège en chef. Le désormais patron de l’équipe Williams a donc tout naturellement rendu hommage au patron de Mercedes, Toto Wolff, avec qui il a pu travailler durant de longues années au sein de l’une des équipes les plus fortes de la dernière décennie.

« J’ai eu de la chance…ce n’est pas parce que Toto, Fred [Vasseur] et Zak [Brown] sont assis ici. Mais j’ai eu de la chance d’avoir autour de moi des gens qui m’ont aidé dans ce voyage. » a insisté Vowles.

« J’ai appris beaucoup de choses grâce à Toto. Tous [les conseils] ne sont pas utilisés, car certains d’entre-eux sont plutôt nuls pour être honnête. Mais j’ai appris beaucoup de choses grâce à Toto au cours de ce voyage. »

« Blague à part, je veux dire que Toto m’a vraiment pris sous son aile et m’a appris beaucoup de choses que je devais savoir et beaucoup de trous et de lacunes que j’ai encore aujourd’hui. J’ai beaucoup de rattrapage à faire par rapport à mes pairs qui ont l’expérience dans ce domaine. »

« C’est un environnement dans lequel j’espère montrer au monde que j’ai mérité cette place. Mais j’ai énormément à faire à l’avenir pour m’assurer que Williams soit une équipe sérieuse et qui peut revenir à l’avant. »

« Et ce n’est jamais l’oeuvre d’une seule personne. Cela ne fonctionne tout simplement pas de cette façon. C’est le travail de 800 à 1000 personnes en coulisses qui accomplissent tout le travail vraiment difficile et qui amène là où vous en êtes en tant qu’organisation. Notre travail [en tant que chef d’équipe] consiste simplement à nous assurer que nous montrons à peu près la bonne direction. » a conclu Vowles.

James Vowles : « Comme un divorce… mais je suis prêt »

Celui qui s’apprête à devenir Team Principal de l’équipe Williams se confie sur ce qu’il ressent et la façon dont il envisage le changement d’équipe et de rôle.

On l’a appris en fin de semaine dernière : c’est James Vowles, jusque là stratège en chef chez Mercedes, qui prendra la tête de l’équipe Williams au lancement de cette saison 2023. Le Britannique est conscient que beaucoup de choses vont changer pour lui avec son nouveau rôle mais il explique qu’il a en quelque sorte été préparé à ces responsabilités lorsqu’il était chez Mercedes.

« C’est un changement mais ce n’est pas une révolution » a déclaré Vowles, cité par le site du championnat. « Je pense que ce parcours vers le rôle de Team Principal est dans ma tête depuis de nombreuses années, et Toto [Wolff] et Mercedes ont été incroyablement gentils de me montrer le chemin pour y arriver. Un certain nombre de responsabilités m’ont été confiées au cours des dernières années. »

« C’est comme si on demandait à n’importe qui de changer ce qu’il fait ou de passer à une autre organisation, même en faisant le même travail. Il faut développer de nouvelles relations, construire une équipe autour de vous telle que vous la souhaitez, recréer des liens sociaux et mettre de côté les anciens.

« La meilleure analogie que je vois jusqu’à présent, c’est celle du divorce. C’est dur. Tous ces gens qui sont incroyablement proches de moi, avec qui j’ai évolué. » décrit l’ancien directeur de la stratégie de Mercedes.

« Mais j’entre dans une arène qui compte des gens tout aussi motivés, tout aussi engagés et tout aussi avides de succès. C’est un point de départ différent, mais l’objectif final ne sera, espérons-le, pas différent. Est-ce que c’est difficile ? Je ne le vois pas ainsi. »

« Peut-être que je me laisse emporter par l’excitation, l’envie et la volonté de commencer et de m’y mettre, mais ce n’est pas de l’appréhension. »

« Je me réveille tous les matins, cela ne me gêne pas de le dire, à cinq heures du matin et je griffonne juste des pensées, des notes, des directions. C’est le niveau de motivation qui va me permettre de continuer pendant des années et des années. J’en suis convaincu. »

James Vowles aura fort à faire puisque l’équipe Williams a terminé dernière du classement constructeurs quatre saisons sur les cinq dernières. En 2022, l’écurie n’aura décroché que huit petits points. La livrée de sa nouvelle monoplace sera présentée le 6 février 2023.

Toto Wolff salue la titularisation de James Vowles chez Williams F1

Tout juste annoncé comme nouveau directeur de Williams, James Vowles se voit salué et encensé par son ancien patron Toto Wolff. Les deux hommes ont collaboré au sein de Mercedes de 2013 à 2022, décrochant ensemble huit titres constructeurs consécutifs dans une domination sans partage.

James Vowles est reconnu dans le paddock tant pour son travail chez Mercedes que pour sa réussite chez Brawn GP où il avait contribué au succès de Jenson Button et de l’équipe en 2009. Un parcours et une collaboration que Toto Wolff a tenu à saluer suite à l’annonce de la nomination de l’ingénieur en tant que chef d’équipe chez Williams F1.

« James a été un membre très apprécié de notre équipe en tant que directeur de la stratégie, jouant un rôle essentiel dans notre succès ces dernières années. Ayant travaillé avec lui depuis que j’ai rejoint l’équipe en 2013, je sais à quel point il est impliqué, compétent et talentueux et j’ai tiré une grande satisfaction de voir James évoluer et grandir au cours de la dernière décennie. » a déclaré Toto Wolff.

L’Autrichien souligne également l’héritage laissé par l’ingénieur au sein de l’écurie: « Depuis qu’il s’est retiré du mur des stands à la mi-saison l’année dernière, il a continué à renforcer les capacités de notre équipe de stratégie à Brackley, et nous avons un groupe fantastique de stratèges talentueux qui continueront leur superbe travail dans les années à venir. »

« Bien que nous soyons naturellement tristes de dire au revoir à un membre aussi compétent de l’équipe, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il possède toutes les compétences nécessaires pour devenir un fantastique directeur d’équipe en F1. Nous lui souhaitons beaucoup de succès et nous sommes ravis qu’il franchisse la prochaine étape de sa carrière avec Williams, un partenaire technique solide et qui occupe une place importante dans mon cœur. » conclut Toto Wolff.

James Volwes prendra ses fonctions de directeur chez Williams à partir du 20 février, quelques jours avant les essais de pré-saison qui auront lieu à Bahreïn du 23 au 25 février, succédant ainsi à Jost Capito lui-même remercié à l’issue de la saison 2022.